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I – Les ponts-rails (ou passages inférieurs. P.I) sont construits sous le chemin
de fer et franchissent soit une vallée, une route, une rivière, un canal ou une
autre voie ferrée. Quand ils franchissent une autre voie ferrée, ils portent le
nom du SAUT-DE-MOUTON
II – Les ponts-routes (ou passages supérieurs - PS) sont construits au
dessus du chemin de fer et livrent passage à une ou plusieurs routes.
III – Les passerelles sont des ouvrages légers, établis pour la circulation des
piétons.
IV– Les tunnels sont des ouvrages souterrains percés dans une montagne ou
une colline pour livrer passage à une ou plusieurs voies ferrées.
I – GENERALITES –
Chaque élément d’un ouvrage d’art est désigné par un mot technique
déterminé. Ainsi, on désigne sous le nom de :
TRAVEE : Portion d’ouvrage comprise entre deux appuis consécutifs (pour les ouvrages
voûtés on l’appelle aussi VOUTE ou ARCHE)
PORTEE : Distance mesurée entre les axes de deux appuis d’une travée ou arche.
PORTEE : Distance mesurée entre les axes de deux appuis d’une travée ou arche.
Angle du biais : C’est l’angle aigu que forme l’axe longitudinal de l’ouvrage avec la
Direction des axes des appuis (c’est le cas de la figure 2b ci-avant).
II – APPUIS ET FONDATIONS –
Les ouvrages d’art reposent sur le sol par l’intermédiaire de culées et piles elles-
mêmes reposant sur des fondations.
Appui : élément de l’ouvrage qui permet de reporter sur le sol de fondation les
actions provenant du tablier ou de la voûte
Les fûts et les voiles sont reliés à leur partie supérieur par un chevêtre.
Les piles et les culées comportent à leur partie supérieur un sommier en béton armé
ou en pierre de taille.
Appareils d’appui : Dispositif de liaison entre l’appui et le tablier du pont. Il est chargé
de :
Transmettre les efforts verticaux dûs au poids du tablier et aux charges d’exploitation
(convois ferroviaires ou routiers).
De transmettre en tout ou en partie, les efforts horizontaux dûs aux effets de
modifications de longueur du tablier (effets thermiques, retrait, fluage) ou aux effets
introduits par les charges d’exploitation (freinage, démarrage, force centrifuge).
De permettre les rotations du tablier sous les charges d’exploitation ou à la suite de
déformation des structures dans le temps (flèche permanente).
III – LES MURS LATERAUX –
Les culées d’un pont sont raccordées au terrain qui les avoisines soit par de
murs en aile, soit par des murs en retour.
Les murs en aile sont établis tantôt dans le prolongement des piédroits des culées
(murs en aile droit) ; tantôt obliquement à ces piédroit (murs en aile obliques), parfois
même en courbe (murs en aile courbe. Ces deux dernières dispositions présentent
l’avantage de faciliter l’accès des abords de l’ouvrage.
• à la partie inférieure s’il s’agit d’un tablier sur appuis simple (tablier isostatique) ;
• à la partie supérieur s’il s’agit d’une console en porte à faux
• s’il s’agit d’un tablier continu posé sur plusieurs appuis intermédiaire (tablier
hyperstatique), elles sont disposées à la partie inférieure vers le milieu de la
travée et à la partie supérieure au droit des appuis.
- Armatures secondaires : Ce sont les armatures de répartition (destinées à maintenir
en place les armatures principales et à compléter l’ossature en acier. Elles sont
appelées aussi armatures de construction ) : Les cadres, les étiers ou épingles
(disposés verticalement et destinés à lutter contre les efforts de cisaillement ou efforts
tranchants). Ces armatures sont d’autant plus nombreuses, donc plus rapprochées,
que l’effort tranchant est plus grand. Elles sont plus serrées vers les extrémités du
tablier (aux environs des appuis, que dans la partie médiane.
1.1.- Dalle-pleine –
La dalle pleine est utilisée pour une portée inférieure à 11,00 m environ .
Dans le cas où le tablier doit supporter plusieurs voies, et afin d’éviter la fissuration qui
risque de se produire suivant l’axe longitudinal de l’entre-voie (voies pouvant être
chargées dissymétriquement), chaque voie est en général supportée par un tablier
séparé.
Ce genre de tablier est constitué par :
• Une chape d’étanchéité (en mortier gras de ciment dosé à 450 kg, en bitume ou
en résine synthétique armée de fibre de verre) sur toute la face supérieure du
tablier. Pour permettre l’évacuation rapide des eaux vers le caniveaux, la face
supérieure du tablier comporte une pente soit transversale, soit longitudinale.
• Un couvre joint (le plus souvent métallique) dans le cas de deux tabliers
juxtaposés, permettant d’assurer l’étanchéité du joint. Dans le cas de couvre-joint
métallique, celui-ci est fixé sur un seul tablier par une patte de scellement.
1.2.– Poutres inférieures et hourdis –
Ce type de tablier est utilisé pour des portées allant jusqu’à 25 m envers.
Le nombre de poutres est fonction de la portée et de la hauteur libre
disponible.
Les ponts à poutres inférieures peuvent être à travées indépendantes ou
continues.
L’arc en béton armé est intéressant pour les grandes portées, car il utilise au
maximum la capacité de résistance du béton à la compression.
Dans le BP, le béton est préalablement comprimé de telle sorte qu’il reste encore
comprimé sous charges et donc ne puisse de fissurer.
• soit en poutres préfabriquées en usine, à fils ou torons adhérents associés à une dalle
en béton armé coulée en place : cas de faibles portées de 10 à 25 m.
Les ponts en arcs sont devenus peu courants. Ils sont généralement de très grande
portée.
Les éléments porteurs peuvent occuper différentes positions par rapport au tablier :
• au- dessous du tablier (fig. a)
• au-dessus du tablier – BOW-STRING (Fig. 6)
• Position intermédiaire du tablier (fig. C).
3.2.3. – Ponts suspendus –
Les ponts-rails de ce type sont assez rares (aucun ouvrage à l’ONCF, leur flexibilité en
est la cause.
Plus nombreux que pour les ponts rails. Ils intéressent toujours les très grandes
portées.
Dans les ponts rails ballastés et les routes, le remplissage entre éléments
métalliques peut être réalisé de différentes façon :
• par des voûtains en maçonnerie de brique ou par des éléments en béton armé
• par des tôles embouties
• par une dalle orthotrope
Cette dernière forme de dalle est de conception récente.
Ce sont :
La qualité des aciers mis en œuvre est indiquée dans le cahier des charges.
3.5.2. – Usinage –
Il comprend :
a) – Traçage -
b) – Débitage –
Après débitage, les éléments sont repérés pour faciliter leur identification ultérieure et
éviter des erreurs ).
c) – Perçage et poinçonnage –
Les machines travaillent d’une façon continue (galets) ou par pressions successives
(presses).
3.5.3. – Assemblage –
L’assemblage se fait :
e) - Rivets –
Les rivets comportent avant leur mise en place, une tige cylindrique et une tête demi
sphérique (tête première). La tête seconde est obtenue à partie du métal de la tige.
Ils sont chauffés sur toute leur longueur au four à flamme réductrice ou électriquement
à la température de 950° C (rouge cerise clair).
La tête première du rivet est engagée sur un « tas » contre qui épouse correctement
cette tête et qui encaisse la réaction due à l’action de la bouterolle qui formera la tête
secondaire.
Il est indispensable que les faces en contact soient parfaitement jointives (grâce aux
boulons de serrage).
des éléments
• Vérifier avant rivetage que le nombre de boulons utilisés pour le bon accostage des
éléments est suffisant
• Vérifier le bon serrage des têtes (sonder les têtes au marteau)
• Vérifier la bonne formation de la tête seconde
• Vérifier que son axe est bien confondu avec l’axe de la tête
f) - Soudure –
Le soudage est une opération de fusion localisée de deux pièces de même nature en
vue d’assurer leur liaison, avec ou sans intervention d’un métal d’apport complémentaire
de même nature ou contenant des éléments améliorants.
La soudure s’effectue sur des aciers soudables, possédant les qualités métallurgiques
requises.
Les électrodes doivent être conservées à l’abri de l’humidité et étuvées avant emploi.
L’usage des boulons HR est préféré aux autres procédés pour les raisons suivantes :
Après le serrage, on protégera les plans de joint et d’application des boulons et des
écrous par une couche de peinture au minimum et un masticage.
• La qualité de la peinture
• La préparation des surfaces (décapage, nettoyage….).
• L’exécution des peintures.
Métallisation : Obtenue par projection de métal fondu sur les surfaces à protéger.
La métallisation est une application du phénomène de pile qui se produit lorsque deux
métaux différents, au contact l’un de l’autre, sont placés dans une atmosphère humide.
Dans ce phénomène, le métal le plus anodique subira toujours l’attaque de la corrosion
au profit, par conséquent du métal le plus cathodique.
Les métaux les plus anodiques par rapport à l’acier sont dans l’ordre décroissant :
• Le magnésium
• Le zinc (le plus utilisé dans la métallisation)
• L’aluminium
• Fer
• Acier
• Chrome
• Nickel
• Plomb
• Etain
• Laiton
• Cuivre
Le dépôt de métal étant poreux, la métallisation est toujours suivie d’une application de
peinture (une ou plusieurs couches) pour assurer l’étanchéité de la protection.
Le contrôle porte principalement sur les qualités de surface.
Principe : Ces tabliers sont constitués d’une part, par des poutrelles et d’autre, par du
béton enrobant ces poutrelles.
Un ferraillage transversal haut et bas assure la liaison béton / poutrelles et répartit les
charges sur l’ensemble des poutrelles.
L’entretoisement des poutrelles (on dit aussi profilés) est obtenu par des fers ronds
passant à travers l’ame de celles-ci et maintenant leur écartement par divers procédés
4.2.1. – Tabliers à P.E pour pont-rails –
Ces tabliers sont à envisager en principe que pour des portées inférieures à 25 m.
Ces tabliers ne sont construits en principe que pour une seule voie. Si l’ouvrage
comporte plusieurs voies, les tabliers sont accolés et les joints longitudinaux sont
recouverts d’un couvre-joint.
Cet entretoisement est obtenu au moyen de fers ronds traversant l’âme , dans sa partie
supérieure. Ces fers maintiennent l’écartement des poutrelles, soit :
• au moyen de clavettes qui les coincent dans les trous percés dans l’âme des poutrelles
(procédé maintenant abandonné) ;
•au moyen d’écrous serrés de part et d’autre de l’âme sur les fers ronds préalablement
filetés ;
• dans les cas courants, au moyen de tubes placés entre les poutrelles, les extrémités
du fer rond passant dans ces tubes étant bloquées par un écrou.
4.2.1.5. – Construction –
Ils comprennent :
Les tabliers à poutres par dessous ;
Les tabliers à poutres latérales avec écartement réduit ;
Les tabliers à poutres latérales avec écartement normal ;
- Description –
Ces ouvrages qui comportent en général un tablier par voie ne sont, en principe, à
envisager que pour des portées supérieures à 20 m. On ne les utilise qu’assez rarement
du fait de leur forte épaisseur. Ils sont constitués :
• d’’une ossature métallique composée de deux ou trois poutres à âme plein ou à treillis,
entretoisées et contreventées
• d’une dalle en béton armé coulée sur la partie supérieure de l’ossature. Cette dalle,
supportant le ballast et la voie, est destinées à répartir les efforts sur les poutres. La
liaison ossature métallique- dalle en B.A. est assurée par des connecteurs (cornières
soudées, goujons soudés, arceaux…..)
_ Type ancien : utilisés pour des portées comprises entre 10 m et 20. Ils sont de faible
épaisseur. Ils sont constitués :
• d’une ossature métallique composée de poutres latérales reliées par des pièces de
pont enrobées ou non
• d’une dalle en béton armé, soit en enrobant les pièces de pont, soit coiffant ces pièces.
Elle a le même rôle que celle coiffant les tabliers à poutres par dessous.
_ Nouveau type : Constitué par une ossature métallique en forme d’anget à âmes
inclinées, raidie transversalement par des raidisseurs espacés de 50 à 60 cm et servant
de pièces de ponts. Ils sont utilisés pour des portées comprises entre 10 et 20 m.
4.3.3. – Tabliers à poutres latérales avec écartement normal –
• d’une dalle en béton armé coiffant les pièces de pont et éventuellement les longerons
s’ils existent.