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CATÉCHÈSE FAMILIALE 10

LE PSAUME:
POUR RÉPONDRE À LA PAROLE DE DIEU
Récit pour les enfants :
Réponse ou éponge mouillée
Il était une fois un pieux couvent. Non seulement y vivaient des moines, mais aussi des
garçons auxquels les moines enseignaient le latin, le grec et de nombreuses choses en
astronomie. Les garçons devaient étudier dur et avec un dévouement total. En plus, à midi et
le soir, ils mangeaient à leur faim une bonne soupe, un gros morceau de viande et un dessert
délicieux. Autour du couvent, il y avait de bons terrains de sport. Il y avait aussi une piscine.
Dans les environs, ils pouvaient visiter de grandes cathédrales, des châteaux, des œuvres d’art.
Là, ils oubliaient toute fatigue et inquiétude. Il n’y avait qu’un « petit problème » : chaque
jour, à la tombée de la nuit, ils étaient très, très fatigués. Il ne leur fallait que regagner le lit
pour dormir en même temps. Et la nuit était courte.
Au petit matin, alors qu’il faisait encore nuit, on les réveillait. Un des garçons plus âgés allait
de lit en lit. Il appelait chaque garçon endormi en disant : « Loué soit Jésus-Christ ! ». On
devait répondre rapidement : « Pour l’éternité. Amen ! ». Lorsqu’un garçon continuait de
dormir et qu’il ne répondait pas au salut, le responsable criait plus fort: « Loué soit Jésus-
Christ! ». S’il n’y avait pas de réponse au troisième appel, alors le responsable prenait une
éponge remplie d’eau froide et la jetait sur le visage de « la Belle au bois dormant ». La
réponse à cet appel d’eau n’avait rien à avoir avec « Pour l’éternité. Amen ! ». Cependant
vous pouvez être sûr qu’il y avait une réponse et le garçon quittait son lit.
Chaque mot attend une réponse. Quand quelqu’un nous parle, il est extrêmement impoli de
ne pas répondre. Seulement lorsque quelqu’un veut nous offenser ou nous blesser la meilleure
réponse est le silence.
Dans la Messe, c’est Dieu qui nous parle. Nous devons répondre. Pour le faire correctement,
Dieu lui-même nous donne les mots de la réponse dans ses psaumes. Ainsi dans la Messe,
Dieu nous offre un chant de réponse (le psaume responsorial) fait de versets des psaumes ou
même d’autres hymnes de la Bible.
Ces psaumes responsoriaux, de par leur nature, demandent d’être chantés, au moins le
refrain (on devrait dire plutôt le « répons », la réponse) qui est répété tout au long du psaume.
On ne chante pas une chanson, mais la parole de Dieu.
Dans la vie de tous les jours, si quelquefois il y a des difficultés, les gens disent: « Nous devons
entrer en dialogue », « il faudra parler ». La Messe veut nous conduire au dialogue avec
Dieu. Il a dit sa part dans la proclamation de la lecture. Si nous ne répondons pas, il n’y aura
pas de dialogue. Nous dormons, comme les petits de l’histoire. On aurait bien besoin d’être
réveillés avec une éponge bien mouillée. Tant mieux pour nous, cela ne serait pas joli dans
l’Église.
Lorsque nous répondons à Dieu, nous dialoguons avec Lui. Pas besoin d’éponge mouillée,
Dieu ne veut pas nous faire peur pour nous réveiller et écouter notre salutation. Le dialogue
avec Dieu notre Père est toujours repos et paix, c’est un avant-gout du Ciel, vivre avec Dieu
pour l’éternité.
FORMATION POUR LES PARENTS
PAPE FRANÇOIS. Catéchèse du Mercredi 31 janvier 2018
Je désire également rappeler ici l’importance du Psaume responsorial, dont la fonction est de favoriser
la méditation de ce qui a été entendu pendant la lecture qui le précède. Il est bon que le Psaume soit
valorisé par le chant, au moins dans le refrain.

La proclamation liturgique des mêmes lectures, avec les chants tirés des Saintes Écritures, exprime et
favorise la communion ecclésiale, en accompagnant le chemin de tous et de chacun. On comprend
donc pourquoi certains choix subjectifs, comme l’omission de lectures ou leur remplacement par des
textes non bibliques, sont interdits. (...) C’est le Seigneur qui nous parle. Remplacer cette Parole par
d’autres choses appauvrit et compromet le dialogue entre Dieu et son peuple en prière. Au contraire,
[on demande] la dignité de l’ambon et l’utilisation du Lectionnaire, la disponibilité de bons lecteurs
et psalmistes.

De « VIVRE LA SAINTE MESSE » de Xavier ECHEVARRÍA


RÉPONSE DES FIDÈLES À LA PAROLE DE DIEU
Le psaume responsoriel prolonge en quelque sorte les thèmes proposés dans la première lecture.
L’enseignement reçu devient une prière, adressée à Dieu avec des mots qu’il a lui-même mis sur les
lèvres des hommes. Il s’agit donc de la meilleure réponse aux requêtes divines que nous avons
entendues. Saint Augustin écrivait ceci : « Tout notre but maintenant, quand nous lisons les psaumes,
les prophètes, la loi, tous livres écrits avant la naissance de Jésus-Christ Notre Seigneur, est donc d’y
voir le Christ, d’y comprendre le Christ. Que votre charité donc examine ce psaume, afin d’y chercher
le Christ : assurément il apparaîtra à ceux qui le cherchent, lui qui s’est montré à ceux qui ne le
cherchaient point ; il n’abandonnera point ceux qui soupirent après lui, quand il a racheté ceux qui le
dédaignaient.»
Le peuple répond aux paroles du lecteur ou du célébrant par une brève exclamation, tirée normalement
du psaume lui-même, qui résume le sens de notre demande. Efforçons-nous de dire posément ces
mots, à l’unisson, en pensant à ce que nous disons et à celui à qui nous nous adressons. Pensons au
profond respect avec lequel les premiers chrétiens écoutaient ou méditaient la Parole divine. Un auteur
ecclésiastique du IIIe siècle, qui s’adressait aux I fidèles, nous transmet le témoignage suivant : « Vous
qui assistez normalement aux mystères divins, vous vous appliquez, lorsque vous recevez le corps du
Seigneur, à ne pas laisser tomber la moindre parcelle, à veiller à ce que rien ne disparaisse de ce don
consacré, à le garder soigneusement et en toute vénération. Et vous vous sentez coupables, et vous
n’avez pas tort, si quelque partie vient à s’égarer à cause de votre négligence. Alors qu’à juste titre
vous mettez un tel soin à conserver son corps, comment pouvez-vous estimer qu’il est moins impie
de négliger la parole de Dieu que son corps lui-même ?»

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