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I. Introduction :
La méthode d’arbre des défaillances a été créée en 1962 aux USA dans la société BELL pour
le programme Minuteman (missile balistique). Elle est développée pour la sûreté nucléaire
(rapport Rasmusse) et chez Boeing. Il existe également d'autres appellations pour les arbres
de défaillance, comme arbre des causes, arbre de défauts et Fault Tree.
Son objectif est de déterminer les combinaisons possibles d’évènements qui entrainent le
plus directement un évènement indésirable :
ou
« quels sont tous les enchaînements possibles qui peuvent aboutir à cet événement ? »
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Cet évènement devient le sommet de l'arbre et l'analyse a pour but d'en déterminer toutes
les causes.
Le processus déductif est poursuivi niveau par niveau jusqu’à ce que les spécialistes
concernés ne jugent pas nécessaire de décomposer des évènements en combinaison
d’évènements de niveaux inférieurs, notamment parce qu’ils disposent d’une valeur de
probabilité d’occurrence de l’évènement analysé. Ces évènements non décomposés de
l’arbre sont appelés évènements élémentaires (ou évènements de bases).
1. Symboles
Les symboles de base utilisés dans les arbres de défaillance sont classés en plusieurs types :
Evènements ;
Portes ;
Symboles de transfert.
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Portes
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Exemple :
Voici un exemple d’analyse par arbre de défaillances d’un système simple constitué d’une
ampoule fonctionnant avec deux batteries et dont la mise en action est commandée à l’aide
d’un bouton poussoir.
Les coupes minimales représentent l’ensemble des plus courts chemins emmenant à
l’évènement sommet.
Puisque les relations entre les évènements de l’arbre sont logiques donc pour réduire l’arbre
on utilise les relations de simplification de l’algèbre de Boole.
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Exemples :