Cours de Sante Et Securite Au Travail 2021 2022

UNIVERSITE MAPON
FACULTE POLYTECHNIQUE
TROISIEME BACHELIER INGENIEUR CIVIL

Année-Académique 2021 -2022
COURS DE SANTE ET SECURITE AU TRAVAIL
MODULE : SECURITE AU TRAVAIL

Jimmy KALENGA KAUNDE KASONGO
DOCTEUR EN SCIENCES DE L’INGENIEUR / UMONS
PROFESSEUR DES UNIVERSITES
RECTEUR UNIVERSITE MAPON
COLLABORATEUR: Ass. Lydie Mbuyu Kibawa

SANTE ET SECURITE AU TRAVAIL Prof. Dr Ir JIMMY KALENGA
07/02/2022
INTRODUCTION
SANTE ET SECURITE AU TRAVAIL, Identifiant: PROF 301
 30 h (TH) + 20h (TD) + 10h (TP)+15h (TPE) = 75 heures (3 crédits)
Module 1: Santé au travail : 37,5 H
PROF NGOY FIAMA
Module 2: Sécurité au travail: 37,5 H
PROF JIMMY KALENGA

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INTRODUCTION
Méthodes d’enseignement et d’apprentissage :
 Le cours théorique est exposé ex cathedra en utilisant un

vidéo projecteur.
 Les notes (syllabus) et les diapositives sont mises à la
disposition des étudiants.
 Le cours théorique est accompagné des visites,
conférences, exposé etc.
 Les T.P.E comprennent : travaux en groupe, les visites et
conférences, l’ensemble des connaissances acquises
seuls par l’étudiant pour constituer son savoir
(bibliothèque, centres de recherches)
3
INTRODUCTION
 Méthodes d’évaluation :
 Epreuve écrite
 Exposé d’un rapport
 Epreuve sur terrain : visites et stages
 Pondération des évaluations :

- Interrogations : 50%
- TD, exposé, rapport : 50%
 Epreuves: 2 interrogations écrites, 2 TP et 4TD, 2

rapports de visite, 2 exposés,

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INTRODUCTION
 Objectif général :
Faire connaitre à l’étudiant les outils et les repères liés à la sécurité au

travail, pour réagir en milieu comportant des risques significatifs.
 Objectifs spécifiques :
A l’issue de ce cours l’étudiant doit être capable de :
 Mettre en place des mesures d’hygiène et de sécurité du Travail

 Evaluer des risques
 Hiérarchiser et Gérer les risques
 Maîtriser les risques.
 Identifier des dangers
 Déterminer les moyens de prévention à mettre en place
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INTRODUCTION
 Finalité : fournir un cadre pour la gestion des risques et
opportunités de santé et sécurité, afin d’empêcher les
traumatismes et pathologies liés au travail chez les
travailleurs et de mettre à disposition un lieu de travail
sain et sûr
 Pré-requis : Ce cours nécessite une connaissance
multi disciplinaire en général et technologique en
particulier sans oublier la connaissance générale
 Horaire: Lundi et mardi
 Attitude à tenir: régularité et ponctualité
 TD matinal sur matière vue la fois passée
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ORGANISATION DU COURS
 THEORIE: 15 H
 TP+TD: 10 H
 TPE: 12,5 H

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CONTENU DU COURS
I. Gestion, évaluation et maitrise du risque
II. Hygiène et Sécurité au travail
III. Identification des dangers et évaluation des risques
IV. Norme ISO 14001 (Certification et accréditation)
V. Importance de la prévention.

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BIBLIOGRAPHIE
 Péribère B., (2008). Guide de la Sécurité au travail:
les outils du responsable; AFNOR Editions, 242p.
 Lacoste-Bourgeacq J.-F., Morin P. (2009). Innover
avec succès – Maîtrise du risque innovation, un
levier pour gagner !, AFNOR Editions,
 Stien C. (2009). L'approche Supply Chain facile ! –
Apprendre à manager par les risques, AFNOR
Editions.
 Margossian N. (2006). Risques Professionnels:
caractérisques, réglementations et prévention.
 Vaute L., Grevèche M-P., (2015). Au cœur de l'ISO
14001:2015 : Le système de management
environnemental au centre de la stratégie
9
BIBLIOGRAPHIE
 Le Ray J., (2015). De la gestion des risques au

management des risques: pourquoi et comment?,
Afnor Edition, 541p.
 Russel R. (2010). Free Road Communication, Hazard
Identification Risk Assessment (HIRA)
 Norme ISO 45001
 Norme ISO 14001

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 Gestion du risque
 Les risques professionnels doivent se gérer comme les
autres composantes vitales d’une entreprise
(productivité, qualité, compétitivité, etc.).
 La gestion du risque s’intègre donc dans une structure

appropriée où tous les éléments nécessaires sont mis en
place pour que le système fonctionne
 Le risque se définit comme le produit de probabilité

qu’un évènement non désirable se produise par sa
gravité.
SANTE ET SECURITE AU TRAVAIL Prof. Dr Ir JIMMY KALENGA 11

 Un risque est un effet de l’incertitude.
 Un effet est un écart, positif ou négatif, par rapport à

une attente.
 L’incertitude est l’état, même partiel, de manque

d’information qui entrave la compréhension ou la
connaissance d’un événement, de ses conséquences
ou de sa vraisemblance.

 Un risque est souvent caractérisé par référence à des

«événements» potentiels et à des «conséquences»
.
également potentielles ou par référence à une
combinaison des deux.
 Un risque est souvent exprimé en termes de

combinaison des conséquences d’un événement (y
compris des changements de circonstances) et de sa
«probabilité

 Par contre, quand on parle de danger, on ne se
réfère qu’à la gravité d’un événement potentiel.
 Un danger chimique peut se mesurer par la toxicité

du produit, c’est à dire sa capacité à produire des
dégâts sur des tissus ou des fonctions biologiques. La
probabilité qu’une ou plusieurs personnes soient
exposées n’est pas nulle.
 En d’autres termes, ce seront les conditions

d’utilisation de cet acide qui vont déterminer la
probabilité d’exposition des personnes concernées.

 Il est important de différencier les notions de
DANGER, de RISQUE et de FACTEURS DE RISQUES.
 Le risque n’est pas un danger: il en est la

conséquence s’il y a exposition au danger.
 Un danger est une propriété ou une capacité d’un

objet, d’une personne, d’un processus pouvant
entraîner des conséquences néfastes, aussi appelés
dommages.
 Un danger est donc une source possible d’accident.

 Le risque est la probabilité que les conséquences

néfastes, les dommages, se matérialisent effectivement.
 Un danger ne devient un risque que lorsqu’il y a
exposition et donc, possibilité de conséquences
néfastes.
 On parle d’exposition, lorsqu’il s’agit du contact entre le
danger et une personne, pouvant dès lors entraîner un
dommage. Sans exposition, pas de possibilité de
dommage.
 Le risque est donc la probabilité que quelqu’un soit

atteint par un danger.
 Les facteurs de risques sont des éléments qui
peuvent augmenter ou diminuer la probabilité de
survenance d’un accident ou la gravité d’un
événement.
 Les facteurs de risques complètent l’équation:
RISQUE = DANGER X EXPOSITION
Il faut donc bien faire la distinction entre les notions de

risque et d’exposition et la notion de danger.

Exemple:
 DANGER : un couteau
 RISQUE : se couper ou se blesser lors de l’utilisation du

couteau
 FACTEUR DE RISQUE: le fait de ne pas porter de gants.
NB: Ce n’est pas l’absence de gants qui blesse, mais le

couteau, et le fait d’utiliser le couteau sans gants
augmente le risque.

 Gérer veut dire prendre des décisions

 Gérer veut dire prendre des décisions.
 La gestion du risque dans le domaine de Santé et

Sécurité au Travail (S&ST), consiste donc à prendre
des décisions sur la base d’informations
appropriées, de manière à maintenir le risque à un
niveau acceptable et garantir ainsi des conditions de
travail adéquate et le respect de l’Environnement.
 Les Informations adéquates qui vont permettre de

prendre des décisions sont de deux ordres.

 D’une part, celles qui sont objectives: c.-à-d. celles

qui sont fournies par l’analyse du risque qui aura
estimé la gravité et la probabilité du ou des risques
 D’autre part, celles qui sont subjectives: c.-à-d. celles

qui sont fournies par l’appréciation du risque qui
déterminera si le risque est acceptable ou non.
 Les décisions relatives à la gestion du risque

peuvent, très schématiquement, se résumer en
quelques grandes catégories, comme l’illustre la
Figure suivante:

 La gestion des risques est un processus permettant

d’évaluer les risques pour garantir la sécurité et la
santé des salariés sur leur lieu de travail.
 Cependant, il faut faire la différence entre les
termes:
 “Analyse des risques”, où il s’agit simplement de

“dépister” les risques,
 et “Evaluation des risques”, qui permet de classer
les risques selon un degré d’importance. L’évaluation
des risques est un examen systématique de tous les
aspects du travail.
 Eléments d’un système de gestion du risque
Les éléments qui constituent un système de gestion du

risque sont les suivants :
 une politique et des objectifs clairs

 une structure appropriée
 des outils adaptés et leurs mise en place
 un contrôle des performances et une amélioration
continue (implémentation de ISO 45001 S&ST)

 Un système de gestion du risque se construit sur la

base d’une politique claire et dans une structure
appropriée ou les responsabilités et les voies de
communications sont bien définies.
 La politique énonce des objectifs de prévention qui
sont mesurés par des indicateurs de performance
validés.
 Pour mettre en place et faire fonctionner le système,
il faut développer les « outils de travail »
nécessaires. C’est le « Risk Manager » qui, dans les
entreprises d’une certaine importance, pilote et
coordonne le système.
 Les différents outils peuvent être classés dans les

quatre catégories traditionnelles :
1) Stratégies/Structure
2) Technique
3) Organisation
4) Personnel

 Stratégies /Structure
 il s’agit ici de l’adéquation entre le contexte

socioculturel et la culture de l’entreprise ou du type
d’entreprise considérées.
 Une politique de prévention et de gestion des
risques professionnels n’a de sens que si elle
correspond aux valeurs des acteurs concernés.
 De cette politique vont découler les structures les
plus appropriées à mettre en place et les stratégies
générales à développer (responsabilités, voies de
communication, contrôles, etc.)

 Technique
 Le matériel, les machines, les outils de travail, les
installations, les appareils et les instruments doivent
être choisis et sélectionnés, non seulement en
fonction de leurs performances et de leurs qualités
techniques, mais aussi en fonction de la sécurité
intrinsèque de leur utilisation.
 Le management doit donc mettre en place des
règles en la matière pour que la sélection des
équipements, leur fonctionnement, leur
maintenance et tout facteur qui pourrait affecter
l’hygiène et la sécurité du travail soient sous
contrôle.
 Technique
 Une attention particulière est portée à tous les

systèmes techniques mis en place pour assurer la
protection de la santé des travailleurs (ventilation,
alarme, containers, équipement de protection, etc.)
aussi bien dans les conditions de déroulement
normal des opérations que dans les cas de
déroulement anormal (pannes, arrêts d’urgence,
dysfonctionnement, etc.) ou dans les situations
particulières (essais, réglages, maintenance, mises
hors service, etc.).
 Technique
 L’utilisation correcte des équipements est régie par

des modes opératoires clairs et détaillés (standard
operating procedures) qu’il s’agit de développer et
de mettre à jour selon un calendrier approprié.
 Parmi les autres outils du management de cette
catégorie, il faut encore citer les programmes de
maintenance préventive qui impliquent que toutes
les installations nécessitant un entretien régulier
soient identifiées et que les procédures de
surveillance et de maintenance soient élaborées.

 Organisation
 A côté des grandes décisions organisationnelles déjà

mentionnées plus haut, il existe des très nombreux
domaines qui nécessitent une attention particulière
du management: « la maitrise des changements »,
 Quand on ne prends pas en compte les changements

(que ça soient des personnes ou des équipements),
cela entrainent des nouvelles situations dangereuses
et si ils ne sont pas intégrés dans le plan de
surveillances des risques cela conduirait à des risques
significatifs
 Organisation
 Toute entreprise qui a adhéré à une standardisation (

soit ISO 14001, ISO 9000, accréditation 17025) a une
garantie de maitrise des procédés qui tiennent
compte de la santé et la sécurité au travail.
 Ce qui fait qu’elle est intégrée dans la politique de

qualité totale et les outils développés pour l’assurer
(Audit de sécurité par exemple) s’integrent dans le
système global de la gestion du risque

 Le personnel
 L’organisme doit s’assurer qu’il a embauché la

personne ayant La formation et l’information.
 S’assurer que les personnes aient les compétences
requises nécessite la plupart du temps une formation
de départ pour le travail considéré et une mise à jour
périodique par la formation continue.
 Couplée à cette formation, l’information sur les
risques pour la vie et la santé , stimuler et entretenir
la motivation du personnel pour la prévention (prise
de conscience de son importance)
II. Hygiène et sécurité au travail
 Définition et historique de l’hygiène du travail
 Née dans les pays anglo-saxons principalement,
l’hygiène du travail s’est progressivement imposée
comme étant une des disciplines essentielles de la
santé au travail. En Suisse, elle s’est affirmée
lentement mais joue aujourd’hui un rôle important
dans la prévention des maladies liées au travail.
 L’hygiène du travail s’occupe de la prévention des
risques chroniques pour la santé, en anticipant,
identifiant, évaluant et maitrisant les nuisances à la
place de travail. En cela, cette discipline est un
complément indispensable de la médecine et de la
sécurité du travail.
 Sur le plan réglementaire, l’hygiène du travail a été
reconnue comme étant l’une des disciplines de base
de la santé et de la sécurité au travail.
 L’Organisme International du Travail (OIT) définit
l’Hygiène du travail comme la science de prévoir,
d’identifier, d’évaluer et de maitriser les facteurs et les
contraintes propres au travail ou qui en résultent et
qui sont susceptibles d’entraîner la maladie,
l’altération de la santé et du bien-être des travailleurs
en tenant compte des impacts éventuels sur la
communauté avoisinante et sur l’environnement
général.

 La démarche de l’hygiène du travail est donc
caractérisée par la séquence: prévoir, identifier , évaluer
et maîtriser.
 Les différents outils et techniques de l’hygiéniste du

travail s’articulent autour de ces termes:
 Prévoir les dangers et les risques pour des nouvelles

situations
 Identifier les dangers dans les places de travail
existantes
 Mesurer les dangers associés afin de pouvoir évaluer

les risques correspondants et finalement maitriser
ceux-ci si cela est nécessaire.
 Toutes ces activités doivent être entreprises bien

entendu en tenant compte des impacts éventuels sur
l’environnement et sur les personnes vivant à
proximité.

 Démarche de l’hygiène du travail
 La démarche de l’hygiène du travail s’appuie sur
l’existence d’une relation de cause à effet entre un
procédé, une nuisance et des effets sur la santé.
 L’hygiène du travail repose donc sur l’application
séquentielle des 4 étapes fondamentales:
l’anticipation, l’identification, l’évaluation et la maitrise
des risques.
 Les résultats obtenus dans les 3 premières étapes sont
la base de l’analyse de risque en santé au travail.
 Ils sont souvent intégrés dans une matrice de risque
pour l’établissement de priorités pour les actions
préventives.
 L’idée traditionnelle de l’hygiène du travail repose sur
le concept que les effets sur la santé proviennent
essentiellement d’une cause spécifique. Il y a
néanmoins des cas où cette démarche de relation
simple de cause à effet n’est pas applicable.
 Par exemple:
 la surdité est provoquée par une exposition excessive
au bruit,
 la silicose est due à une trop forte exposition à la
poussière de quartz,
 et l’asthme des boulangers est à mettre en relation
avec la farine ou un de ses composants.

 Anticiper
 Il est souvent possible de prévoir les dangers, et

même leur grandeur avant la mise en route
d’une activité ou d’un processus de fabrication.
 On se base soit sur l’expérience acquise dans des

situations similaires, soit sur des méthodes
d’analyse a priori d’une activité, comme cela se
fait en sécurité

 Identifier,
 Elle prend en compte des dangers importants pour

la santé.
 Moins technique que celles qui suivent, elle
dépend largement de l’expérience, la perspicacité
et l’esprit de détective de celui qui en est
responsable. Elle vise deux aspects différents :
d’une part détecter la nuisance, d’autre part la
caractériser ou mieux définir ses répercutions
potentielles sur la santé il s’agit de sa gravité.
 Identifier,
 La détection des dangers repose sur plusieurs

éléments essentiels.
 Tout d’abord une bonne connaissance des procédés
de travail, soit par expérience, soit par discussion
avec les professionnels de la branche.
 Celle-ci doit être complétée par une analyse du
travail et de l’activité sur le terrain, en collaboration
avec les opérateurs.

 Identifier,
 Il va sans dire qu’il est essentiel de disposer de
bonnes sources d’information concernant les dangers
associés aux différents métiers, travaux ou procédés.
 Pour préciser les effets potentiels sur la santé (la
gravité), il existe de nombreuses sources
d’informations.
 Primo, il faut penser aux documentations de base
ayant servi à l’établissement
 Secundo, aux normes d’exposition: celles-ci sont en
effet fixées pour prévenir un effet particulier.
 Evaluer,
 L’évaluation des risques consiste en fait à se
prononcer sur la vraisemblance qu’ils se réalisent.
 Cette démarche contient deux étapes : d’une part il
s’agit de mesurer la grandeur de la nuisance, d’autre
part il faut comparer ce résultat avec une échelle
d’acceptabilité.
 La première étape est purement technique et se base
pour l’hygiène du travail sur l’emploi d’instruments de
mesure pour obtenir une estimation objective de
l’exposition.
 Evaluer,
 La seconde étape fait appel à des connaissances et
des études quantitatives concernant les relations
dose-réponse, qui sont pour un certain nombre de
nuisances décrites sous la forme de normes
d’exposition.

 Méthode d’analyse des risques
 L’analyse de risque, démarche préalable nécessaire à la
gestion des risques proprement dite, est une démarche
systématique visant à évaluer objectivement les risques
encourus.
 Il existe de nombreuses méthodes d’analyse, basées sur
des modèles de l’accident plus ou moins complexes, qui
sont utilisables dans le domaine industriel.
 Ces méthodes, essentiellement axées sur les procédés
techniques et/ou orientées produits, ne sont pas bien
adaptées à la problématique de la santé au travail, qui
nécessite des outils particuliers.
 Le respect des normes et recommandations en vigueur

en matière de santé au travail devrait, en principe,
garantir des conditions d’hygiène et de sécurité
convenables.
 Dans la pratique, la situation est sensiblement plus
complexe.
 Choisir les mesures préventives adéquates ou, en
d’autres termes, gérer le risque, nécessite, au préalable,
la connaissance objective des risques encourus.

 Il existe à l’heure actuelle un grand nombre de
méthodes, qui se distinguent, par exemple:
 Par leurs objectifs,

 Leurs domaine d’application,
 Ou le modèle théorique de l’accident auxquelles
elles se réfèrent.
 Malgré la grande variété possible dans les

démarches d’évaluation, il existe quelques éléments
de base, communs à presque toutes les analyses.
 Voici les cinq étapes que vous devez suivre pour
effectuer une analyse de risques :
 Étape 1 : Identifier les dangers
 L’identification des dangers provient d’une analyse de

l’environnement de travail, de l’étude du
comportement de l’employé face à la tâche, etc.
 Il est ensuite possible de définir les phénomènes, les
situations et les événements dangereux.
 Les dangers peuvent être de nature biologiques,
chimiques, ergonomiques, physiques, psychosociaux
et liés à la sécurité.
 Étape 2 : Évaluer les risques
 Suite à l’identification des dangers, il faut lister les

risques associés. Les responsables désignés dans votre
entreprise étudieront les conséquences de chaque
danger pour déterminer quels types d’accidents
peuvent en résulter.
 Pour ce faire, l’utilisation d’une grille d’analyse est

fortement recommandée, car celle-ci permet
d’obtenir une vue d’ensemble des préjudices.
 Étape 3 : Hiérarchiser les risques
 Bien qu’une situation risquée demeure sérieuse,
certains risques pèsent plus que d’autres. Par
exemple, se frapper le doigt avec un marteau vs faire
une chute de 4 mètres de haut. N’oubliez pas aussi
l’effet long terme des conséquences d’un risque. Par
exemple, le bruit et l’air ambiant peuvent sembler
anodins, mais causent des dommages permanents.
 L‘évaluation des risques est primordiale pour établir
l’ordre de priorité de la mise en place des mesures de
prévention.
 Étape 4 : Déterminer les moyens de prévention
 Les moyens de prévention sont illimités.

 Dépendamment de la situation et des conséquences du
risque, une ou plusieurs mesures de protection peuvent
être mises en place.
 Par exemple : installer un garde-corps ou un cadenas,
porter des lunettes de sécurité, établir des zones de
circulation précises, etc.
 La formation: Parcourir les plans de formation offerts,
que ce soit pour les principes de base en secourisme
 Étape 4 : Déterminer les moyens de prévention
« Saviez-vous que l'erreur la plus fréquente chez les

entrepreneurs est la mise en place de moyens de
prévention sans faire d'analyse de risques, le saviez-
vous? Cette erreur peut mener à des coûts
exorbitants. En effet, suite à l’analyse, l’avenue
empruntée pourrait être différente et probablement
moins coûteuse ».

 Étape 5 : Vérifier les résultats
 On connait tous le dicton « difficile d’améliorer ce que
l’on ne mesure pas ».
 Le même principe s’applique à une analyse de risques.
Est-ce que les recommandations ont porté fruits?
 Est-ce que les employés appliquent les nouvelles
mesures mises en place?
 Un contrôle rigoureux des procédures doit être effectué
à chaque fois que les matériaux et les procédés
changent pour s’assurer que le tout demeure
sécuritaire.
 Étape 5 : Vérifier les résultats
 L’implication des employés est cruciale pour assurer

le succès d’une bonne analyse de risques.
 Ceux-ci peuvent cibler les niveaux d’écarts
 Et proposer des pistes d’amélioration pour les
nouvelles procédures en place.

 Méthodologie
 Le risque R est défini comme le produit de la

probabilité d’occurrence P (ou survenance) d’un
événement indésirable et de la gravité des
dommages G :
R=PXG
 Les critères d’appréciation de la gravité des
dommages peuvent eux varier sensiblement selon
l’objet analysé: atteinte à la santé, pertes
financières , dommages matériels, atteinte à l’image
publique,...
 Méthodologie
 Evaluation de la gravité des dommages G .
 Les dommages résultant d’atteintes accidentelles et

chroniques sont évalués sur une échelle unique
allant de 1 à 5.
 Seuls les dommages les plus (raisonnablement)
graves sont pris en considération.
 Le niveau ou la durée d’exposition n’est pas
considéré dans l’évaluation de la gravité des
dommages

 Evaluation de la gravité des dommages G

 Evaluation de la gravité survenance P (Fréquence)
L’évaluation de la survenance des cas chroniques et des
cas aigus est réalisée au moyen de deux échelles
distinctes (catégorisées de 1 à 5).
Cat.
Très élevée 5
Elevée 4
Modérée 3
Faible 2
Négligeable 1
Pour les cas aigus, on évalue, comme dans la plupart des
méthodes d’analyse de risque, la probabilité d’occurrence de
l’événement (exprimée en nombre de cas par unité de temps).

 Pour les risques chroniques, la survenance des cas est

évaluée par rapport à une dose acceptable (norme ou
recommandation) relative à la nuisance considérée.
 La durée, la fréquence d’exposition du travailleur,
ainsi que le niveau de la nuisance à la place de travail
sont donc pris en compte.

 Evaluation du risque
 Le risque associé à une situation dangereuse est
déterminé en combinant les indices de survenance
(Fréquence) et de gravité des dommages.
5 10 15 20 25
4 8 12 16 20
Survenance P
3 6 9 12 15
2 4 6 8 10
1 2 3 4 5
Gravité G

 Evaluation du risque
 Trois catégories de risque sont présentes dans la

matrice de risque:
 les risques faibles (1 à 4),

 les risques intermédiaires (5 à 9) qu’il est souhaitable
de réduire,
 et les risques élevés (10-25), pour lesquelles des
mesures de prévention sont nécessaires.

III. Identification des Dangers et Evaluation des risques

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III. Identification des Dangers
 Introduction
 L’Identification des dangers inhérents à un processus

ou une place de travail est une étape préliminaire,
mais capitale, de l’analyse et de la gestion du risque.
 Deux raisons la rendent particulièrement
importante.
1) Une Identification erronée ou lacunaire des dangers
conduira à une évaluation et à une gestion
incorrecte des risques professionnels.

III. Identification des Dangers et évaluation des risques
 Introduction
2) En termes de prévention, il est sensiblement plus

avantageux d’agir directement sur le danger, c’est à dire
sur la source de dommage, que sur les événements
déclencheurs ou leurs conséquences.

 Introduction
 En règle générale, seule l’élimination d’un danger

permet d’écarter tout risque d'atteinte à la santé
(sécurité intrinsèque).
 A contrario, agir sur le phénomène, l’événement
dangereux ou le dommage ne permet souvent que
de réduire la probabilité d’occurrence ou la gravité
des conséquences sans éliminer totalement le
risque.

 Introduction
Fig Illustration schématique de la chaîne danger - dommages

 Que veut dire Identification de Danger
Proprièté intrinsèque d’un produit,

d’un équipement, d’un phénomène,
DANGER d’une situation qui peut porter
atteinte à l’integrité des personnes,
des biens ou de l’Environnemet (SST)
C’est un processus de
reconnaissance de l’existence
IDENTIFICATION d’un danger et son
enregistrement

 Que veut dire Identification de Danger
DANGER: Les dangers peuvent inclure (ou

comprendre) les sources susceptibles de causer
un dommage ou des situations dangereuses, ou
des circonstances d’exposition potentielle
conduisant à des traumatismes et
pathologies.(ISO 45001 SST)

 Que veut dire Evaluation d’un Risque
C’est une grandeur à deux
dimension caracterisant un
évenement non désiré, d’une part la
R ISQUE probabilité d’occurrence de
l’evenement non désiré (risques
aigues) ou la durée d’exposition
(risques chroniques) d’autre part la
gravité des dommages potentiels
La mesure de la gravité du
E VALUATION risque et la présentation
des voies possibles ou
nécessaires pour le traiter

 Quelle est la différence alors entre danger et risque
DANGER RISQUE
UN RISQUE EST LE RESULTAT D’UN DANGER
UN DANGER PEUT EXISTER DE LUI MEME
UN RISQUE EST EVALUE
UN DANGER N’EST PAS EVALUER

 Et donc
 L'identification des dangers fait partie du processus
permettant de déterminer si une situation, un élément ou
un objet en particulier pourrait causer un préjudice. Le
terme le plus souvent utilisé pour décrire l'ensemble du
processus est « évaluation des risques ».
 Déterminer les dangers et les facteurs de risque qui
pourraient causer un préjudice (identification des
dangers).
 Analyser et évaluer le risque associé au danger (analyse
et évaluation du risque).

 Et donc
 Déterminer des moyens appropriés pour éliminer le
danger ou maîtriser le risque lorsque le danger ne peut
pas être éliminé (maîtrise du risque).
 En général, l'identification des dangers vise à déceler et
à consigner tout danger possible en milieu de travail.
 Pour ce faire, il peut être utile de travailler en équipe,
avec des personnes qui connaissent bien la zone de travail
et d'autres qui ne la connaissent pas; ainsi, vous profitez
d'une expérience et d'un regard neuf pour faire
l'inspection.

 Comment Identifier un Danger
1.Reconnaitre l’ existence des dangers(Hazards) dans
notre façon de travailler, nos activités, produits et

services etc….
2.Lister tous les risques possible associés à chaque
danger.
3.Les Enregistrer tous.

Nous allons vérifier les trois types
d’évaluations des risques (ce qui existe
déjà dans l’entreprise en tenant compte
de tout changement
Nous allons vérifier les
sources d’informations
(enregistrements, FDS,
procédures, catalogue,
expertise des fournisseurs …
Nous allons vérifier
comment se fait
l’investigation
Chaque lieu de travail a ses propres

dangers et les agents y travaillant
connaissent leurs dangers et les
moyens de maitrises y afferants.

1. Former des équipes

2. chercher toutes les sources d’informations
3. Examiner le lieu de travail, les activités,
Machines, Equipements et produits (réactifs, etc)
4. Identifier tous les dangers et définir les risques
5. Identifier les moyens de maitrises en place.
6. S’ Accorder sur les moyens de maitrises
additionnels ou appropriés.

Evaluation des risques
 Quel est l'objectif de l'évaluation des risques?

 L'objectif du processus d'évaluation des risques
consiste à examiner les dangers, puis à éliminer ces
dangers ou à réduire (la criticité)le degré de risque en
ajoutant des moyens de maîtrise des risques, au
besoin. Ainsi, le lieu de travail deviendra plus sûr et
plus sain.

 Le but est de tenter de répondre aux questions
suivantes :
- Que peut-il arriver et dans quelles circonstances?
- Quelles sont les conséquences possibles?
- Quelle est la probabilité que les conséquences
possibles se produisent?
 Quel est l'objectif de l'évaluation des risques?

- Est-ce que le risque est maîtrisé efficacement, ou faut-il
prendre d'autres mesures?

 Comment procède-t-on à une évaluation des risques?
 Les évaluations devraient être effectuées par une

personne ou une équipe compétente.
 L'équipe doit comprendre les superviseurs et les
travailleurs concernés par le processus ou elle doit
pouvoir faire appel à eux, puisqu'ils connaissent bien
leur processus.
Tout ceci devra se faire après avoir bien entendu

Identifier les dangers.

 Déterminer les probabilités qu’un préjudice,

notamment une blessure ou une maladie, perte
financière, dommage survienne, et la gravité de ce
préjudice
 Tenir compte des conditions d’exploitation normales
ainsi que des événements inhabituels (dégradé ou
anormal et accidentels), tels que les arrêts des
opérations, les pannes d’électricité, les urgences, les
conditions météorologiques difficiles, etc.
 Revoir toute l'information sur la santé et la sécurité

relative à un risque, entre autres les fiches
signalétiques (FS), la documentation des
fabricants, les renseignements provenant
d'organisations dignes de confiance, les résultats
des essais, les rapports d'inspection du lieu de
travail, les signalements d'incidents (accidents),
notamment les renseignements à propos du type
et de la fréquence des événements, maladies,
blessures, accidents évités de justesse, etc.
 Tenir compte des exigences législatives minimales

qui s'appliquent dans votre sphère de compétence.

 Evaluation des Risques

 Déterminer de quel type de risque il s’agit.
 Calculer le degré de risque ou criticité
 Sélectionner de quelle manière est ce que vous allez
traiter ce risque
 Evaluer les risques signifie trouver un moyen de les
comparer et de les gérer
 Catégoriser les risques en
BLESSURES, FINANCES, DOMMAGES
 Evaluer la GRAVITE et LA FREQUENCE OU

PROBABILITE
 Evaluation des Risques

 Calculer le degré de risque. Ou la criticité
 Classifier le degré de risque en:
FAIBLE, MOYEN, SIGNIFICATIF, ELEVÉ
 Décider de la nature de la réponse:
- TOLERER
- ELIMINER
- TRANSFERER
- CONTROLER
- PROTEGER
Enregistrer le tous dans le système
 Comment Evaluer les Risques

 Nous considèrerons deux aspects.
 Gravité :c’est la façon dont nous percevons l’impact

du risque et nous avons 5 niveaux de gravité
 5.Catastrophique
 4.Majeur
 3. Modéré
 2. Mineur,
 1. Insignifiant,

 Comment Evaluer les Risques
 Nous considèrerons deux aspects.
 La probabilité ou la fréquence : c’est la possibilité que

nos peurs se réalisent et encore une fois nous avons 5
niveaux de probabilité
 5. Certain
 4. Probable,
 3. Possible,
 2. Peu probable,
 1. Rare
 Comment Evaluer et hiérarchiser les Risques
 Le Degré de risque = Gravité x
Probabilitéd’occurrence (fréquence).
Gravité Probabilité
3. Moderé
2. Peu Probable
GRAVITE X PROBABILITE = DEGRE DE RISQUE

1 – 5 = Faible
6 – 12 = Moyen MOYEN
3. Moderé X 2. Peu
Probable
= 6 13 – 20 = Significatif
91
21 – 25 = Elevé
EN PRATIQUE A U MAPON Donnant le DR
Rappel GRAVITE X PROBABILITE = DEGRE DE RISQUE
cette Forme montre comment le

calcul est classifié
RISQUE ELEVE
Degré de Risque
11 MOYEN 16 SIGNIFICATIF 20 SIGNIFICATIF 23 ELEVE 25 ELEVE
7 MOYEN 12 MOYEN 17 SIGNIFICATIF 21 ELEVE 24 ELEVE
RISQUE SIGNIFICATIF
4 FAIBLE 8 MOYEN 13 SIGNIFICATIF 18 SIGNIFICATIF 22 ELEVE
2 FAIBLE 5 FAIBLE 9 MOYEN 14 SIGNIFICATIF 19 SIGNIFICATIF
1 SANTE
RISQUE
FAIBLE ET SECURITE RISQUE
6 MOYEN Prof. MOYEN
Dr Ir10JIMMY KALENGA15 SIGNIFICATIF
AU TRAVAIL
3 FAIBLE MOYEN
FAIBLE
EXEMPLE SUR LEQUEL NOUS POUVONS DISCUTER
TYPE DE RISQUE DEGRE DE RISQUE
DANGER RISQUE PREVENTION
BLESSURE FINANCE DOMMAGE FREQUENCE GRAVITE DR
No vehicle to use
Pneu usé FLAT YES 5 2 10
tyres with less than
1.0mm of tread over
the entire tyre
BLOW OUT YES YES YES 4 4 16
MOYEN
SIGNIFICATIF
All company vehicles to be checked

weekly by Garage Foreman
5. Certain 5. Catastrophique
4. Probable 4. Majeur
3. Possible 3. Moderé
2. Peu probable 2. Mineur
1. Rare 1. Insignifiant 93
CONCLUSION
PRINCIPE FONDAMENTAL D’IDENTIFICATION DES DANGERS
ET EVALUATION DES RISQUES
QU’EST CE QUE Nous identifions les Dangers :–
Tout ce qui est dangereux/Tout ce qui est pret à nous faire du
NOUS DEVONS mal
Rappel ca peut etre :-
FAIRE A TOUT BLESSURE FINANCE DOMMAGE
MOMENT?
Nous évaluons les risques:–

Ce qui pourrait etre les resultat ou la
consequence quand le danger est consommé
Nous enregistrons et les risques et les

dangers:–
S’assurer que ce que nous avons identifiés est disponible pour
l’analyse
PUIS NOUS...?
NOUS STOPPONS
SANTE OUAU
ET SECURITE LIMITONS
TRAVAIL LE DOMMAGE Prof.
QUE DrCE Ir
DANGER
JIMMY PEUT CAUSER AUX
KALENGA
PERSONNES OU AUX OPERATIONS
 IV. LA NORME ISO 14001
(quelques aspects du management de
l’environnement)

07/02/2022 95
 IV. NORME ISO 14001
 De plus en plus d’entreprises choisissent de mettre en

place un « système de management environnemental »,
c’est-à-dire une organisation visant à mesurer et à
réduire les impacts environnementaux, puis de le faire
certifier suivant la norme ISO 14001.
ISO 14001 donne des outils pratiques aux entreprises

et organisations qui souhaitent identifier et maîtriser
leur impact sur l’environnement, et constamment
améliorer leur performance environnementale.

Tout type d’organisation, quels que soient ses activités

ou son secteur, peut mettre en place le SME. La norme
ISO 14001:2004 donne à la direction, au personnel et
aux parties prenantes extérieures l’assurance que
l’impact environnemental fait l’objet de mesures et
d’améliorations.

07/02/2022 97
Pourquoi ISO 14001?
Norme internationale
Valorisable dans le monde entier
Prouve aux partenaires internationaux que le système
de gestion environnementale de l'entreprise est
sérieux
Prouve aux partenaires internationaux que
l'organisation est bien structurée et les risques sont
maîtrisés

Pourquoi ISO 14001?
De plus en plus de clients exigent de leurs fournisseurs
la maîtrise des impacts environnementaux dans le
cadre de l'obtention ou du renouvellement de contrats
L'obtention de l'ISO 14001 est l'un des meilleurs
moyens de répondre à ces attentes, puisque la
certification par un tiers indépendant constitue une
garantie forte de fiabilité
La certification peut être utilisée par l'entreprise dans sa
communication externe avec les clients, les pouvoirs
publics, les riverains, le public, les banques et
assurances…
Quelques définitions selon ISO 14001
 Environnement :
milieu dans lequel un organisme fonctionne, incluant l'air,
l'eau, le sol, les ressources naturelles, la flore, la faune, les
êtres humains et leurs interrelations
 Aspect environnemental:
élément des activités, produits ou services d'un organisme
susceptible d'interactions avec l’environnement

Quelques définitions selon ISO 14001
 Impact environnemental
toute modification de l'environnement , négative ou
bénéfique, résultant totalement ou partiellement des aspects
environnementaux d'un organisme
 Système de management de l’environnement

composante du système de management d'un organisme
utilisée pour développer et mettre en œuvre sa politique
environnementale et gérer ses aspects environnementaux

Processus d ’amélioration
continue
PLANIFIER
(Plan)
METTRE EN OEUVRE
(Do)
CONTROLER
(Check)
REAGIR
(Act)

 ACCREDITATION ET CERTIFICATION
 Selon la NORME ISO CEI/ 17000: 2004, Evaluation de la

conformité – Vocabulaires et principes généraux
 Accréditation est définie comme une attestation
délivrée par une tierce partie, ayant rapport à un
organisme d’évaluation de la conformité, constituant
une reconnaissance formelle de la compétence de ce
dernier à réaliser des activités spécifiques d’évaluation
de la conformité.

07/02/2022 103
 Accréditation peut aussi signifier, processus

par lequel un organisme ayant l’autorité donne
une reconnaissance formelle à une
organisation ou à une personne qu’elle est
compétente pour réaliser certaines tâches
spécifiques.

07/02/2022 104
 Accréditation signifie aussi donner un crédit ou

accorder la confiance

07/02/2022 105

07/02/2022 106
(Exemple produits, systèmes, services)

07/02/2022 107
CRITERES D’ANALYSE
Les aspects environnementaux sont jugés en fonction de 5

critères, qui permettent d’évaluer leur criticité :
 La sensibilité du milieu
 Les contraintes financières (dommages matériels)
 La dangerosité : intensité & importance (en fonction de la

quantité et le type de produit polluant générés)
 La probabilité d’occurrence
 La fréquence d’apparition

Une note est attribuée à chaque aspect environnemental

identifié, pour chacun des critères.
Sensibilité du milieu
Sensibilité du milieu Notation

Mineure 1
Moyenne 2
Sérieuse 3
Très sérieuse 4
Désastreuse 5
Dans le cas d’effet cumulatif, la sensibilité globale correspond à

la note la plus forte des différents milieux touchés.
Contraintes financières
Contraintes financières (€) Notation

< 1 000 1
< 4 000 2
< 15 000 3
< 40 000 4
> 40 000 5
Il s’agit de la somme à investir afin de

limiter l’impact environnemental de
l’activité

 VI.NORME ISO 14001
dangerosité
La dangerosité Notation
Emissions ne nécessitant
1
pas de déclarations
Emissions nécessitant
2
déclarations
Importante pollution sur
3
le site
Importante pollution en-
4
dehors du site
Pollution majeure avec
5
effets à long terme
La dangerosité de l’aspect environnemental doit être abordée d’un point de vue
quantitatif (masse, volume, intensité, concentration,...) mais aussi de manière
qualitative comme :
pour les rejets en tenant compte du type de polluant et de sa quantité
pour les déchets en tenant compte des filières d’élimination
Ces 3 paramètres nous permettent de calculer l’effet selon la formule suivante
EFFET (EFF) = SENSIBILITE X CONTRAINTES

X DANGEROSITE
Dans le cas d’effet cumulatif, la sensibilité globale correspond à

la note la plus forte des différents milieux touchés.

07/02/2022 112
Probabilité d’occurence
Probabilité d’apparition Notation
Impensable 0,1
Presque impensable 0,2
Inhabituel 0,5
Envisageable 1
Possible 1,5
Réaliste 2,5
Attendue 3,5
Moyennement forte 6
Forte 8
Très forte 10

07/02/2022 113
Fréquence d’apparition Notation
Fréquence d’apparition
"une fois tous les 10 ans" 0,1

"> ou = à une fois tous les 0,2
5 ans"
"> ou = à une fois par an" 0,5
"> ou = à une fois par 1
semestre"
"> ou = à une fois par 1,5
mois"
"> ou = à une fois par 2,5
semaine"
"> ou = à une fois par jour" 3,5
"> ou = à une fois par 6
heure"
"> ou = à une fois par minute" 8
En continu 10
Avec ces nouveaux paramètres, nous pouvons calculer la criticité
CRITICITE DE L’ASPECT = EFFET X PROB X FREQ

En fonction du résultat de la criticité, il est alors possible de

déterminer si l’impact environnemental est significatif ou non.
Criticité de l’aspect Critères de significativité
R < 20 pas significatif
20 <= R < 70 faiblement significatif
70 <= R < 200 moyennement significatif

200 <= R < 400 significatif
R >= 400 fortement significatif

• Une procédure de VEILLE REGLEMENTAIRE pour identifier et
appliquer les nouvelles exigences légales et autres relatives à
l’environnement
• Identifier ses ECARTS, c’est à dire les non-conformités, et y
répondre par des actions, intégrées dans son programme de
management
• Non-conformités + nouvelles exigences doivent être TENUES À
JOUR et COMMUNIQUÉES aux employés et aux parties intéressées
concernées (EIE,PAR,PGEP)
Identification des Plan d ’actions Communication des
écarts correctives résultats
Diagnostic de conformité
V. IMPORTANCE DE LA PREVENTION
La sécurité est, en premier lieu, la prévention :
- des dommages avec lésions pour l’homme,
atteintes et maladies liées à l’activité professionnelle,
des accidents de travail et des maladies
professionnelles.
- des dommages sans lésions pour l’homme avec
uniquement des dommages matériels au bâtiment, à
l’installation, à la machine, à l’outil et au produit.
Une bonne politique de prévention ne peut être

réalisée que lorsqu’il existe une collaboration étroite
entre toutes les personnes et tous les services
concernés au sein de l’entreprise.
VI. IMPORTANCE DE LA PREVENTION
DÉMARCHE DE PRÉVENTION
La démarche de prévention comprend trois étapes, qui
sont :
 L’identification des risques,
 La correction des dangers
 Le contrôle des moyens mis en place.
On peut corriger des dangers en éliminant les risques à la
source, en le traitant ou en les réduisant.
Pour adapter le travail à l’homme, il est nécessaire
d’effectuer des aménagements concernant les outils, les
postes de travail, les systèmes homme-machine,
l'environnement, l'organisation du travail et les
intermédiaires techniques.
Pour que l’adaptation du travail à l'homme soit la
meilleure possible, il faut essayer de prendre en compte
tous les facteurs du travail (physiologiques,
psychologiques, sociaux) qu’ils soient objectifs ou
subjectifs.
Une meilleure adaptation du travail à l'homme aura pour
résultat :
- Au niveau des opérateurs :
• une plus grande efficacité de leurs conduites
opératoires,
• leur satisfaction,

• leur confort,
• une meilleure santé ;
- Au niveau de l’entreprise :
• l’amélioration de la productivité,
• la diminution des accidents du travail,

REGIME CONGOLAIS DE SANTE ET SECURITE AU TRAVAIL
La RDC est dotée d'une législation de travail moderne,

inspirée des conventions et recommandations du Bureau
International du Travail. Le recrutement des travailleurs
peut se faire soit librement soit par le biais du bureau de
placement(ONEM), chargé de recevoir les offres et les
demandes d'emploi et de placer les travailleurs.
Un contrat de travail est établi entre l'employeur et

l'employé. Ce contrat peut être d'une durée déterminée
ou d'une durée indéterminée.

1. Rapport Employeur - Employé
La législation congolaise (le code du travail) reconnaît aux

travailleurs le droit de se grouper en syndicat pour la
défense de leurs intérêts professionnels.
Les rapports employeurs - salariés peuvent être définis par

des conventions collectives. L'élection des délégués du
personnel dans tous les établissements industriels ou
commerciaux employant plus de 10 salariés est également
prévue par la législation.

2. Inspection du travail
La surveillance de la législation congolaise du travail est

exercée par les inspecteurs de travail, ces derniers visitent
les établissements pour le contrôle de l'application des
dispositions relatives aux conditions de travail et à la
protection des travailleurs dans l’exercice de leur
profession, telles que les dispositions relatives à la durée
de travail, aux salaires, à la sécurité, à l’hygiène et au bien
être, à l’emploi des femmes, des enfants et des personnes
handicapées,…

2. Inspection du travail
en outre eux renseignent les employés qui viennent

s'informer des dispositions légales qui les concernent.
3. Accidents du travail et maladies professionnelles
Sont considérés comme accidents de travail les accidents

survenus par le fait ou à l'occasion du travail et les
accidents qui se produisent en cours du trajet d'aller et
retour au travail.

4. Médecine du travail
Les établissements industriels et commerciaux occupant
plus de 50 salariés sont tenus d'organiser des services
médicaux du travail. Les frais sont à la charge de
l'employeur.
5. Assujettis
Sont assujettis obligatoirement au régime de sécurité
sociale, les apprentis et les personnes salariées travaillant
pour un ou plusieurs employeurs dans l'industrie, le
commerce et les professions libérales ou occupées au
service d'un notaire, d'une association, , d'un syndicat,
5. Assujettis
d'une société civile ou d'un groupement de quelque nature

que ce soit, quelle que soit la nature de leur rémunération,
la forme, la nature ou la validité de leur contrat.
6. Affiliation et immatriculation
Tous les employeurs sont tenus de faire affiler leur

personnel à la C.N.S.S. et de procéder à leur
immatriculation à la dite Caisse.

CAUSES DES ACCIDENTS LES PLUS FREQUENTS DANS
L’EXERCICE DU METIER
1. Causes des accidents
Les accidents sont causés par des actes dangereux, par
exemple :
- Travailler sur des équipements en mouvement.
- Faire fonctionner un équipement sans autorisation
ou sans les connaissances nécessaires.
- Laisser des machines inutilisées en mouvement.
- Rendre inopérants des dispositifs de sécurité.
- Lever, empiler et transporter des charges trop
lourdes.
- Travailler dans une position dangereuse.
Les accidents sont causés par des actes dangereux, par
exemple :
- S’adonner à des actes qui distraient : jeux, courses,
plaisanteries ou simplement parler à un camarade
qui travaille sur une machine en mouvement.
- Ne pas porter son équipement de protection.
Les accidents sont causés par des conditions
dangereuses, par exemple :
- Méthodes de travail dangereuses ou non définies.

- Protecteurs défectueux ou neutralisés.
- Défectuosités du matériel.
- Éclairage insuffisant.
- Ventilation défectueuse.
- Vêtements dangereux.
- Cheveux longs non protégés.
Un accident est donc un évènement causé par des
actes dangereux, des conditions dangereuses ou la
combinaison des deux.

QUELQUES TYPES D’ACCIDENTS
Les accidents les plus fréquents dans l’exercice du métier
sont :
• Les blessures dues à la source d’alimentation en énergie
(exemple : par électrisation, électrocution, fouettement de
conduite d’air comprimé ou hydraulique, jet de fluide sous
haute pression)
• Les maladies ou affections telles qu’asbestose, asthme,
dermite, cancers engendrées par les poussières (ex :
poussières contenant des fibres d’amiante, poussières de
ciment, poussières de bois);
• Les traumatismes de l’oreille et troubles généraux de
l’organisme dus aux bruits;
Les accidents les plus fréquents dans l’exercice du métier

sont :
• Les traumatismes dus aux vibrations tels que les lésions
asthéo-articulaires;
• Les lésions dues aux projections de matériaux,
notamment les lésions aux yeux.


 Brûlures
Les trois types de brûlures sont les suivantes :
• Brûlures thermiques : causée par le feu, le contact
avec un objet brûlant ou la vapeur.
• Brûlure chimique : causée par l’action d’acides ou de
produits corrosifs, répandus ou éclaboussés sur la
peau.
• Brûlure électrique : causée par un choc électrique, il
en résulte une brûlure de la peau aux points d’entrée et
de sortie du courant.

 Blessures aux yeux
 Blessures aux mains, bras et pieds
 Accidents au dos
 Les fractures
 Les Luxations (déboitements articulaires)
 Les Plaies
 Malaises cardiaques
 Respiration difficile

MESURES DE PROTECTION INDIVIDUELLE ET COLLECTIVE
1. Protection individuelle
La meilleure protection des travailleurs est la protection

individuelle.
L’équipement de protection ne peut pas prévenir les
accidents, mais il peut protéger contre les blessures qui
peuvent survenir lors d’un accident.

Il existe de l’équipement protecteur pour différentes parties
du corps :
- La tête;
- L’ouïe;
- Les yeux et le visage;
- Les extrémités du corps;
- Le système respiratoire.
Pour être efficace, l’équipement de protection individuelle
nécessite de la part de l’entreprise une diffusion
d’information, des instructions d’utilisation et un contrôle
du port.
1 Personal protective equipment

Le CASQUE protège votre tête

contre les chocs et les
chutes d’objets.

Les LUNETTES
de sécurité protègent vos yeux
contre la poussière, les vapeurs X
acides, les copeaux, les gaz ou
quelque chose qui peut blesser
vos yeux.

La tenue vous protège contre

TENUE
toute substance qui peut causer
des brûlures ou lésions sur votre
corps. Par exemple: acide, lait de
chaux, soda, huiles hydrauliques,
etc.
Le reflétant augmente votre

visibilité, surtout pendant la nuit
(spécialement pour les chauffeurs
qui peuvent ainsi facilement vous
repérer)

Les gants protègent les mains GANTS
contre tout ce qui peut les

affecter (les produits chimiques:
acide, lait de chaux, soda, etc.)

CHAUSSURES ET
BOTTES DE SECURITE
Les chaussures de sécurité
ou les bottes protègent
vos pieds contre les chocs,
substances chimiques et
chutes d'objets, etc.

Cache nez: protège CACHE- NEZ

contre les
poussières et les
émanations.
S'il vous plaît, rappelez-vous que l'EPI n'élimine pas les

blessures, mais réduit simplement la gravité de la
blessure

1. Protection collective
Les mesures prises ou prévues à tous stades de l’activité de
l’entreprise et à tous les niveaux, en vue d’éviter ou de
diminuer les risques professionnels, consiste en :
- L’identification des éléments dangereux par l’utilisation
de couleurs.
- Avertissement sonore au moment du déplacement de
charges.
- Signalisation par l’intermédiaire des affiches.


Cours de Sante Et Securite Au Travail 2021 2022

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UNIVERSITE MAPON

TROISIEME BACHELIER INGENIEUR CIVIL

MODULE : SECURITE AU TRAVAIL

COLLABORATEUR: Ass. Lydie Mbuyu Kibawa

Module 1: Santé au travail : 37,5 H

PROF NGOY FIAMA

Module 2: Sécurité au travail: 37,5 H

PROF JIMMY KALENGA

SANTE ET SECURITE AU TRAVAIL Prof. Dr Ir JIMMY KALENGA

Méthodes d’enseignement et d’apprentissage :

 Le cours théorique est exposé ex cathedra en utilisant un

 Pondération des évaluations :

 Epreuves: 2 interrogations écrites, 2 TP et 4TD, 2

SANTE ET SECURITE AU TRAVAIL Prof. Dr Ir JIMMY KALENGA

Faire connaitre à l’étudiant les outils et les repères liés à la sécurité au

 Mettre en place des mesures d’hygiène et de sécurité du Travail

SANTE ET SECURITE AU TRAVAIL Prof. Dr Ir JIMMY KALENGA

I. Gestion, évaluation et maitrise du risque

II. Hygiène et Sécurité au travail

III. Identification des dangers et évaluation des risques

IV. Norme ISO 14001 (Certification et accréditation)

SANTE ET SECURITE AU TRAVAIL Prof. Dr Ir JIMMY KALENGA

 Le Ray J., (2015). De la gestion des risques au

 Norme ISO 45001

 Norme ISO 14001

SANTE ET SECURITE AU TRAVAIL Prof. Dr Ir JIMMY KALENGA

 La gestion du risque s’intègre donc dans une structure

 Le risque se définit comme le produit de probabilité

SANTE ET SECURITE AU TRAVAIL Prof. Dr Ir JIMMY KALENGA 12

 Un risque est un effet de l’incertitude.

 Un effet est un écart, positif ou négatif, par rapport à

 L’incertitude est l’état, même partiel, de manque

SANTE ET SECURITE AU TRAVAIL Prof. Dr Ir JIMMY KALENGA 13

 Un risque est souvent caractérisé par référence à des

 Un risque est souvent exprimé en termes de

SANTE ET SECURITE AU TRAVAIL Prof. Dr Ir JIMMY KALENGA 14

 Un danger chimique peut se mesurer par la toxicité

 En d’autres termes, ce seront les conditions

SANTE ET SECURITE AU TRAVAIL Prof. Dr Ir JIMMY KALENGA 15

 Le risque n’est pas un danger: il en est la

 Un danger est une propriété ou une capacité d’un

 Un danger est donc une source possible d’accident.

SANTE ET SECURITE AU TRAVAIL Prof. Dr Ir JIMMY KALENGA 16

 Le risque est la probabilité que les conséquences

 Le risque est donc la probabilité que quelqu’un soit

 Les facteurs de risques complètent l’équation:

RISQUE = DANGER X EXPOSITION

Il faut donc bien faire la distinction entre les notions de

SANTE ET SECURITE AU TRAVAIL Prof. Dr Ir JIMMY KALENGA 18

 RISQUE : se couper ou se blesser lors de l’utilisation du

 FACTEUR DE RISQUE: le fait de ne pas porter de gants.

NB: Ce n’est pas l’absence de gants qui blesse, mais le

SANTE ET SECURITE AU TRAVAIL Prof. Dr Ir JIMMY KALENGA 19

SANTE ET SECURITE AU TRAVAIL Prof. Dr Ir JIMMY KALENGA 20

 Gérer veut dire prendre des décisions.

 La gestion du risque dans le domaine de Santé et

 Les Informations adéquates qui vont permettre de

SANTE ET SECURITE AU TRAVAIL Prof. Dr Ir JIMMY KALENGA 21

 D’une part, celles qui sont objectives: c.-à-d. celles

 D’autre part, celles qui sont subjectives: c.-à-d. celles

 Les décisions relatives à la gestion du risque

SANTE ET SECURITE AU TRAVAIL Prof. Dr Ir JIMMY KALENGA 23

 La gestion des risques est un processus permettant

 “Analyse des risques”, où il s’agit simplement de