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Thierry Laforest

Comment choisir une


option sur action qui
rapporte gros

Copyright © 2015 Thierry Laforest

Tous droits de traduction, de reproduction et d'adaptation réservés pour tous pays.


Sélection des chapitres

Prélude

Chapitre 1 - Introduction
Chapitre 2 - Importance du vocabulaire
Chapitre 3 - Transaction optionnelle

Chapitre 4 - Standardisation des transactions


Chapitre 5 - Logique de la cotation
Chapitre 6 - Acheteur de CALL

Chapitre 7 - Acheteur de PUT


Chapitre 8 - Stratégie d'achat d'option
Chapitre 9 - Gestion tactique avancée

Chapitre 10 - Cabinet de travail


Chapitre 11 - Comment passer un ordre
Chapitre 12 - Couverture d'une action

Annexe I - Portefeuille hybride


Annexe II - Comment mesurer votre potentiel de gain à la bourse

Préparez-vous...
Les plus-values arrivent !!!
BIENVENUE À TOUS
Je voudrais aborder un concept auquel il faudrait penser de manière automatique avant de
prendre la moindre position de trading. Ce concept est ce ratio que l'on appelle "risk/reward
ratio".

Vous allez apprendre dans les prochaines pages comment identifier et anticiper le moment
d'agir sur le marché boursier, et à quel cours intervenir. Mais je suis convaincue que vous
aimeriez en plus, très légitimement, savoir pour quel potentiel de gain.

C'est pour cela que nous vous invitons à continuer votre lecture car je vous réserve une offre
des plus inspirantes à la fin de ce manuel : Vous pourrez obtenir gratuitement un logiciel qui
vous permettra de mesurer votre potentiel de gain à chaque trading sur le marché boursier !

LA PRÉCISION
Prélude
C'est l'heure de gagner sérieusement de l'argent comme certains le font à la bourse. Que le
marché soit à la hausse ou à la baisse. Et pour pouvoir faire cela avec des actions cotées à la
bourse, il vous faut absolument prendre des Options sur actions.

Si vous voulez profiter abondamment de cette possibilité boursière, vous devez respecter
scrupuleusement les enseignements qui vous seront donnés un peu plus loin. En utilisant
correctement ces enseignements, vous pourrez prendre un avantage certain sur le marché, surtout
avec les deux points que nous allons voir maintenant, et surtout si vous appliquez les 4 étapes
éprouvées qui vous permettront de choisir les options sur actions qui rapportent gros. Et
vous pourrez le faire sans vous fatiguer.

Notre vision de l’univers des Options sur actions nous a laissé comme héritage la
compréhension du creux et du sommet d’une action coté en bourse. Nous savons ceci : En
bourse, lorsque le prix accélère, puis redescend, on appelle cela un sommet et inversement
lorsqu’il chute puis remonte, on appelle ça un creux.

On peut simplifier ceci par une image :

Sommet & Creux

Il est important de comprendre que vous avez des sommets et des creux pour les différentes
périodes boursières. Une période peut varier de :

Entre 5 et 13 jours (très court terme)


Entre 14 et 25 jours (court terme)
Entre 26 et 49 jours (moyen terme)
Entre 49 et 100 jours (long terme)
Supérieure à 100 jours (très long terme)

Maintenant que l’on sait ce qu’est un sommet et un creux, voyons ce que le suivi d’une
tendance peut nous apprendre.

La tendance visible représente un mouvement directionnel, à la hausse ou à la baisse.


L’avantage, c’est qu’une tendance détermine si vous devez acheter ou vendre. Mais dans quelle
période de temps (court, moyen ou long terme). Néanmoins, dans une tendance haussière, on
cherchera des signaux d’achat et inversement dans une tendance baissière.

À ce stade-ci de votre lecture, il est important de comprendre les deux règles qui déterminent
une tendance :

1... Une tendance haussière comporte des sommets de plus en plus hauts et des creux de plus
en plus hauts.

2... Une tendance baissière comporte des sommets de plus en plus bas et des creux de plus en
plus bas.

Les tendances

Il est important de noter que si vous avez un doute, vous devez simplement « vérifier » la
règle. C’est-à-dire que si vous ne pouvez pas prouver le contraire, alors vous êtes dans la
tendance.

Dans le cas de la tendance haussière (voir l’image ci-dessus), tant que le prix n’aura pas fait un
creux sous le dernier creux (flèche rouge), la tendance sera toujours à la hausse.

Une stratégie secrète

Une stratégie efficace pour le trading d’Options sur actions est très important pour aider le
trader à développer un style de trading qui fonctionne à merveille dans les Sommets ou les Creux
d'une tendance.

Il existe de nombreuses stratégies alternatives basées sur l’analyse technique, sur l’analyse
fondamentale, etc. Mais ce manuel a été créé pour aider les traders à se familiariser avec une
stratégie de trading secrète qui rapporte gros.

Ne vous en faites pas si vous ne comprenez pas ces premiers enseignements. Nous auront
l’occasion d’y revenir un peu plus tard, quand je vous dévoilerai les 4 étapes éprouvées qui
vous permettront de choisir les options sur actions qui rapportent gros. L'attente en vaut la
chandelle.

En attendant, voyons les détails relatifs à l’existence des Options sur actions sur le marché
boursier.
Introduction
Connaissez-vous un moyen infaillible d'obtenir un rendement de 100 % sur un titre boursier
qui ne fluctue que de 10 % ?

De toute évidence, vous rêvez d'une nouvelle martingale plus puissante que l'achat ou la vente de
titres. Avouons-le, vous aimeriez pouvoir disposer d'un titre lorsqu'il monte, ou au contraire,
vous en débarrasser quand il baisse. Attendez un peu, le meilleur vient encore. Vous aimeriez
être certain de pouvoir le faire avant que cela ne se réalise.

Croyez-moi, cela est possible. Vous ne rêvez pas. Vous pouvez obtenir tout ce privilège avec
une technique excitante : les OPTIONS. C'est le dernier-né de la haute technologie spéculative.

En fait, c'est un instrument dérivé qui permet de profiter d'une variation des cours, à la hausse
comme à la baisse, tout en pouvant limiter ses risques. Selon Paul Viens, président de la
Corporation financière St-Jacques, une banque d'affaires établie, les perspectives de croissance
des options sur actions sont exponentielles : on parle d'un potentiel de 700 %. Les « pro »
l'utilisent pour brûler les étapes du profit.

L’Investisseur particulier prétend qu'il n'a pas de chance sur le marché des options. C'est
inexact. La chance n'a rien à y voir. Il joue avec une mauvaise technique et il continuera à avoir
des résultats mitigés, tant qu'il n'aura pas compris la technique du succès. Pour retrouver le bon
chemin, il lui faut suivre une technique avec régularité lui permettant premièrement, de faire des
ajustements nécessaires à ses stratégies. Deuxièmement, de maîtriser le contrôle des conditions
du marché des options (tant fondamentale que psychologique) et du risque à court terme, sur un
horizon de 3 mois.

Voilà tout le sujet de ce Programme de formation : gagner, à tout prix. J'ai appris, après avoir
commis mon lot d'erreurs, comment déchiffrer les signes évidents donnés par le marché.
Également, comment développer la meilleure technique face à telle ou telle situation. Je vous
apprendrai une Gestion tactique peu connue qui vous rendra les options bien moins frustrantes et
bien plus profitables. Cette gestion n'exige pas que vous vous mettiez à l'étude des bilans ou des
comptes d'exploitation d'une société. Cette gestion exige simplement que vous fassiez deux
choses : contrôler votre attitude et votre comportement.

Ce que vous allez apprendre dans ce Programme fera de vous un gagnant. Qui plus est, quand
vous serez familiarisé avec cette Gestion tactique avancée, il vous suffira de quelques heures par
semaine pour mettre en application cette approche gagnante. Une approche qui vous permettra
d'obtenir un rendement de 100 % sur un titre qui ne fluctue que seulement de 10 %.

Avant d'aller plus loin, j'insiste sur le fait que ce Programme de formation que vous tenez entre
vos mains, tente d'expliquer comment vous pourrez vous enrichir rapidement.

Alors si vous cherchez un outil financier qui peut transformer 10 000 $ en 20 000 $ d'ici 90
jours. Cela vaut la peine de continuer votre lecture.
Autre chose, il n'est pas nécessaire d'avoir toujours raison. Il suffit de suivre scrupuleusement
la technique enseignée pour faire de vous un gagnant très souvent. Un secret connu des « pro » :

vous pouvez jouer une petite fortune sur le marché en n'ayant raison que la moitié du
temps. Pour cela, il vous faut laisser courir les profits et couper le plus rapidement possible
vos pertes... Tel est le but de ce manuel.
Importance du vocabulaire
Entrons dans le vif du sujet. Avant tout, mettez de côté toutes les idées préconçues que vous
pouvez avoir sur le marché des options, et reprenons à zéro. C'est comme si vous vous lanciez
dans un programme minceur, qui exige d'abord que vous réapprenez à manger. Là aussi, la
première chose à faire est de laisser de côté toutes vos idées et recommencer pas à pas. Si vous
êtes plutôt du genre nerveux, ne vous inquiétez pas. Vous ne ressentirez aucun symptôme de
panique. Après avoir maîtrisé cette approche, vous pourrez synthétiser une vision et avoir un
"timing" de gagnant, à coup sûr.

Avant d'amener votre chemin sur les voies du succès, il y a quelques termes de base que vous
devez maîtriser. Le TABLEAU 1.0 vous permettra de voir ce qu'ils signifient. Même si vous
n'êtes pas familiarisée avec l'analyse des options, vous avez certainement déjà entendu parler ou
vu certains de ces termes. Mais vous ne connaissez peut-être pas au juste leur signification. Ce
n'est pas grave. Une courte révision suffira. Même si vous êtes un investisseur averti, vérifiez la
définition de chacun des termes, afin de vous assurer que nous sommes sur la même longueur
d'ondes.

Cela est très important, car ces termes, qui sont les pierres angulaires de l'approche, seront
fréquemment utilisés dans ces pages. Prenez donc une ou deux minutes pour lire ces définitions.
Assurez-vous que vous comprenez assez bien le sens de chacune d'elles. Si vous faites ce travail
de base, ce Programme sera facile à comprendre, et il vous sera d'autant plus utile. Si vous n'êtes
pas sûr d'un terme dans les prochaines pages, revenez à cette rubrique.

Je ne vais pas vous présenter ces termes par ordre alphabétique, car certains seront plus faciles
à comprendre une fois que vous aurez une définition. La première chose que vous ayez à faire est
d'étudier un instant le TABLEAU 1.0. Regardez-le rapidement et essayez de saisir de prime
abord ce qu'il représente pour vous. Ensuite, lisez les définitions suivantes. Réfléchissez-y, et
étudiez ces termes sur le TABLEAU 1.0 en conjonction avec la définition.

N'essayez pas de tout retenir d'une seule traite. Ce n'est pas vraiment nécessaire. Pour
beaucoup d'entre vous, c'est une nouvelle langue que vous apprenez. Si vous lisez lentement ces
définitions, vous serez comme un poisson dans l'eau d'ici quelques pages.
Vous êtes prêt ? Allons-y :

TABLEAU 1.0
LA COTATION DES OPTIONS
============================
BCE Inc Nov. 35$ 33 349 3,75 $ 38 $

BCE Inc = Nom de l'entreprise


Nov. = Mois d'expiration (novembre)
35$ = Prix de levée
33 = Contrats négociés ce jour-là
349 = Options non encore exercées
3,75$ = Prime
38$ = Cours actuel de l'action

OPTIONS SUR ACTIONS : c'est un droit obtenu à un prix convenu d'avance sur une quantité
donnée d'actions pendant une durée déterminée. Ce droit est par contre lui-même négociable tant
que l'échéance n'est pas atteinte.

PRIX D'EXERCICE : ils sont fixés une fois pour toutes à l'ouverture des nouvelles séries
d'options, qui restent négociables sur cette base jusqu'à leur échéance finale.

QUANTITÉ DE L'ACTIF SOUS-JACENT : cette quantité, uniforme par contrat, est


indépendante de la valeur unitaire de l'actif sous-jacent.

DATE D'ÉCHÉANCE : elle est fixe et permettent une certaine concentration du marché sur un
nombre limité de séries.

VALEUR DE LA PRIME : cette valeur unitaire est celle que l'acheteur de chaque contrat
paiera au vendeur. Elle est cotée chaque jour suivant la loi de l'offre et de la demande.

VALEUR DU "CALLS" : c'est une option donnant le droit d'acheter un contrat au prix de
l'exercice indiqué. L'objectif visé dans ce cas : la hausse.

VALEUR DU "PUTS" : c'est une option donnant le droit d'acheter un contrat au prix
d'exercice. L'objectif visé : la baisse.

Le principe de fonctionnement des marchés d'options négociables est identique quel que soit
l'actif sous-jacent. Mais les mécanismes paraissent plus simples, et surtout plus concrets, dans le
cas des options sur action. C'est pourquoi dans ce Programme, nous n'aborderons que cette
famille d'options.

Maintenant que vous avez lu chacune de ces définitions, qui vous a procuré une connaissance
de base, retournez au TABLEAU 1.0 et étudiez-le à nouveau. Vous devriez maintenant mieux
comprendre ce qui s'y passe. Si, dans les pages suivantes vous oubliez ce que veut dire un terme,
ou vous n'êtes pas sûr, alors relisez-en la définition sous cette rubrique. Et nous vous invitons
également à élargir vos connaissances sur ces termes.

Transaction optionnelle
La transaction optionnelle la plus courante concerne l'achat immobilier. Dans ce domaine, et
pour de multiples raisons (démarche devant le notaire, enregistrement des actes, montage d'un
dossier de crédit), une transaction ferme ne peut jamais avoir lieu sur-le-champ. C'est pourquoi le
vendeur propose généralement à l'acheteur d'acquérir une « option » sur le bien immobilier mis
en vente. Ainsi, en contrepartie du versement d'une somme d'argent représentant le « prix de
l'option » l'acheteur acquiert un droit : le pouvoir d'acheter effectivement le bien en question dans
une limite de temps précisée et à un prix convenu d'avance.

Le détenteur de l'option sur un bien immobilier reste toujours libre d'exercer ou non son droit.
S'il se désiste, il perd le montant de l'option. En revanche, le vendeur de l'option ne peut que
suivre le bon vouloir de l'acheteur. Pour le vendeur, l'option ne représente donc pas un droit,
mais une obligation.

Cette différence, entre les positions de l'acheteur et du vendeur, est essentielle pour
comprendre le fonctionnement des marchés d'options. Dans une option « immobilière », l'actif
sous-jacent est un appartement, une maison ou un terrain que l'on désire vendre ou acheter. Dans
une option « financière » l'actif sous-jacent peut être une valeur mobilière (action, obligation), un
métal précieux (or, argent…), une devise, voir un indice boursier ou un taux d'intérêt.

Sur le marché de l'immobilier, les options se traitent de gré à gré. Comme l'actif sous-jacent
est « unique », chaque transaction est un cas particulier. En revanche, pour les transactions
optionnelles portant sur les actifs financiers « standards » et « tangibles », le prix négocié est le
seul élément de fluctuation. Quant à l'option « lotoboursier », vous n'avez aucun actif sous-
jacent. Vous obtenez un rendement qui est fonction de votre performance, ou vous perdez tout
simplement votre mise.

Dans le domaine des actifs financiers, une option est ainsi définie comme le droit d'acheter ou
de vendre à un prix convenu d'avance une quantité donnée de cet actif pendant une durée
déterminée.

Ce droit est lui-même négociable tant que l'échéance n'est pas atteinte. Même si peu de gens
comprennent les mécanismes subtils du marché financier, l'homme de la rue n'éprouve aucun
complexe à spéculer. Après tout, il n'a pas besoin d'être ingénieur en électronique pour arriver à
s'amuser avec des machines à sous.

Actuellement, il existe un très grand nombre de places financières offrant un marché d'option
« négociables » portant sur des actifs très divers.

Standardisation des transactions

La transaction optionnelle est donc une convention entre deux parties, par laquelle l'une,
l'acheteur, acquiert sur l'autre, le vendeur, le droit optionnel de lui acheter (ou de lui vendre) une
quantité déterminée de l'actif sousjacent à la transaction.
Cette transaction se fait à un prix spécifié au contrat et pendant une période de validité définie
par une date d'échéance finale. Comme le vendeur de l'option accepte de se soumettre à la
décision de l'acheteur, il reçoit de ce dernier, en rémunération de cette position passive, une «
prime » dès la conclusion du contrat.

Pour que les contrats ainsi émis et souscrits deviennent et restent constamment négociables
jusqu'à leur échéance, il faut en standardiser les termes et organiser un marché pour que les
transactions (primaires ou secondaires) s'y opèrent en toute sécurité. C'est le cas pour de
nombreuses bourses, dans les places boursières suivantes :

Place boursière
========================
Allemagne - Finlande - Mexique
Australie - France - Norvège
Autriche - Grande-Bretagne
Nouvelle-Zélande - Italie
Belgique - Hollande - Philippines
Canada - Hong Kong - Singapour
Corée du Sud - Indonésie - Suède
Danemark - Irlande - Suisse
Espagne - Taiwan - Thaïlande
États-Unis - Malaisie

À ce stade, il faut bien comprendre que, sur un marché d'options, il y a quatre grandes
positions : acheteur d'une option d'achat, acheteur d'une option de vente, vendeur d'une option
d'achat, vendeur d'une option de vente.

Une option d'achat s'appelle "CALL". Une option de vente "PUT". Cette standardisation porte
sur toutes les caractéristiques de l'option : les prix d'exercice, la quantité de l'actif financier sous-
jacent et les dates d'échéance.

LES PRIX D'EXERCICE : ils sont fixés une fois pour toutes à l'ouverture des nouvelles séries
d'options qui restent négociables sur cette base jusqu'à leur échéance finale, c'est-à-dire la durée
de vie.

LA QUALITÉ DE L'ACTIF FINANCIER SOUS-JACENT : cette quantité uniforme par


contrat, est indépendante de la valeur unitaire de l'actif sous-jacent.

LES DATES D'ÉCHÉANCE : fixes et peu nombreuses, elles permettent une certaine
concentration du marché sur un nombre limité de séries en circulation.

Une série est ainsi formée par l'ensemble des options ayant un même actif sous-jacent, un sens
identique, un même prix d'exercice, une même date d'échéance finale, et portant sur une quantité
déterminée de l'actif sous-jacent. À l'intérieur d'une série, toutes les options sont ainsi
parfaitement fongibles, et bénéficient par conséquent d'un prix de marché unique : la prime à un
instant déterminé.
Logique de la cotation

Dans un marché d'options négociables, on cote généralement des séries d'options présentant
trois dates d'échéance : le trimestre en cours et les deux trimestres suivants. Les journaux ne
rapportent pas tous les cours de la même façon. Nous vous recommandons donc de consulter un
courtier en valeurs mobilières pour connaître le mois au cours desquels les options qui vous
intéressent peuvent être négociées.

Les options ont une durée maximale de neuf mois. On attribue à chaque entreprise un cycle
comportant quatre mois au cour desquels ses options peuvent être négociées. Il existe trois cycles
différents :

CYCLE 1 : janvier, avril, juillet, octobre


CYCLE 2 : février, mai, août, novembre
CYCLE 3 : mars, juin, septembre, décembre

Les options se négocient seulement au cours de trois à quatre mois que comporte un cycle
donné. Leurs dates d'échéance correspondent aux trois mois du cycle qui suivent le mois en
cours. Une option expire donc le samedi suivant le troisième vendredi du mois d'échéance.
L'existence de ces trois cycles est destinée à répartir, également sur toute l'année, les dates
d'échéance des options relatives aux actions qui font l'objet d'un nombre considérable de
transactions.

L'option qui, à la date d'échéance, n'a été ni levée ni vendue à un autre investisseur dans le
cadre d'une transaction liquidative, devient nulle. C'est pour cette raison que les options sont des
biens défectibles.

Les prix d'exercice sont, eux, choisis pour encadrer le prix comptant. En jargon boursier, si un
prix d'exercice permet, lorsqu'on exerce le droit attaché à l'option, de récupérer une partie de la
PRIME payée (autrement dit de rentrer en partie dans ses fonds), on dit que l'option est « dans la
monnaie ». Lorsque le prix d'exercice est exactement égal au comptant, on dit que l'option est « à
la monnaie ». Dans les autres cas, l'option est dite « hors de la monnaie ».

TABLEAU 2.0
Présentation partielle d'une
cotation boursière
============================
Cotation du Titre : 75,25$
Option en cours (Cours) : 5446

Prix Off. Dem. Opt. Vol Cours

75,00 C 3,60 3,95 4,00 20 42


80,00 C 1,70 1,95 1,80 86 160
85,00 C 0,65 0,85 0,70 2655 7778

75,00 P 3,20 3,50 2,55 55 200


80,00 P 6,20 6,70 6,20 2620 1212
85,00 P 10,15 10,65 6,35 100 910

Ainsi, sur les trois prix d'exercice cotés pour les options de notre titre boursier, un CALL était
« dans la monnaie » (75) et les deux autres « hors de la monnaie » (80 et 85). Inversement, deux
PUTS étaient « dans la monnaie » (80 et 85) et un était « hors de la monnaie » (75).

Naturellement, au fur et à mesure que le temps passe, le cours au comptant varie et certaines
options qui étaient « hors de la monnaie » peuvent devenir « dans la monnaie ». On peut alors
décider de coter de nouvelles séries d'options avec des prix d'exercice réajustés. Alors, au cas où
le cours au comptant de notre Titre boursier passerait à 89,75 $ une semaine plus tard, il est
vraisemblable que l'on coterait une nouvelle série d'options avec un cours d'exercice de 100 ou
110.

Lorsqu’une option est « dans la monnaie », elle a une valeur intrinsèque. Cette valeur
correspond au montant par lequel le cours de l'action excède le prix d'exercice. En effet, si on
l'exerce, elle permet de gagner immédiatement (aux frais de négociation près) la différence entre
le prix au comptant et le prix d'exercice. Par exemple :

Si le cours de l'action = 75,25 $


Le prix d'exercice de l'option = 75,00 $
La valeur intrinsèque = 75,25 $ - 75,00 $ = 0,25 $

Le "Prix 75 C" a une valeur intrinsèque de 25 cents (75,25 - 75). Il est donc logique qu'aucune
PRIME sur le « Prix 75 C » ne soit inférieure à 25 cents.

La PRIME de l'option a deux composantes : la valeur intrinsèque et la valeur future de


l'option. Une fois que vous connaissez la valeur intrinsèque, vous pouvez calculer la valeur
future. Pour ce faire, il suffit de prendre la différence entre la valeur intrinsèque et la valeur de la
prime rattachée à l'option en question.

La valeur intrinsèque "Prix 75 C" = 0,25 $


La valeur de la prime "Prix 75 C" = 3,95 $
La valeur future "Prix 75 C" = 3,95 - 0,25 $ = 3,70 $

Dans notre exemple choisi, cette valeur future est de 3,70 $ pour le "Prix 75 C". La valeur
future correspond au fait que, dans l'espace de temps qui reste à courir avant l'expiration du droit,
l'acheteur estime que l'option d'achat a des chances de continuer à monter. Plus la date
d'expiration est lointaine et plus les chances sont grandes. La valeur future est donc d'autant plus
grande que l'échéance est lointaine ; le "Prix 80 C" et le "Prix 85 C" n'ont, eux, aucune valeur
intrinsèque. Ces deux options n'ont qu'une valeur future. Là encore, on constatera que cette
valeur future est beaucoup plus basse lorsqu'on s'éloigne de la valeur comptant de l'action.

À l'inverse, il apparaît évident que plus on s'approche de la valeur au comptant de l'action, et


plus cette valeur future est importante. À la veille de l'échéance, la valeur future est quasiment
nulle et l'option n'a plus comme valeur que sa valeur intrinsèque. (Voir TABLEAU 2.0)
Reprenons l'exemple des actions de notre Titre boursier. Quoi qu'il s'agisse d'un titre peu
spéculatif (l'ampleur de ses variations de cours n'excède pas 50%), on constate, dans les cotations
des primes sur l'échéance, que les hausses minimales du comptant au-delà desquelles l'acheteur
d'un CALL commence à être gagnant sont de :

3,70 $ pour le "Prix 75 C"


1,70 $ pour le "Prix 80 C"
0,60 $ pour le "Prix 85 C"

De même, les baisses minimum du comptant au-delà desquelles l'acheteur d'un PUT
commence à être gagnant sont de :

3,75 $ pour le "Prix 75 P"


1,95 $ pour le "Prix 80 P"
0,90 $ pour le "Prix 85 P"

Il suffit donc d'un décalage infime à la baisse du titre pour que l'acheteur d'un " Prix 85 P " soit
gagnant. Supposons qu'un investisseur ayant pressenti une possibilité de baisse sur notre Titre
boursier, ait joué son va-tout et ait acheté 90 contrats " Prix 85 P ", pour une prime globale de 95
850 $. 15 jours plus tard, les cours de l'action ont chuté à 67,7 5 $. Le " Prix 85 PUT " est alors
coté à 18,10 $. L'acheteur peut dénouer sa positon en revendant les 90 contrats qu'il détient. Il
aura gagné 18,10 - 10,65 = 7,53 $ par titre, soit, pour 9 000 titres, 67 770 $. En rapportant cette
plus-value au montant des capitaux engagés, le rendement est :

67 770
-------- = 70 %
95 850

Comme vous verrez un peu plus loin, ce genre de transaction boursière est trop dans la
monnaie pour être assez payant. Ce qu'il faut, c'est un risque/rentabilité de quatre contre un.
Ainsi, en investissant, par exemple, 5 000 $, vous devriez être en mesure d'empocher 20 000 $.
Soyez patient, nous aborderons cette stratégie dans les prochaines pages.

REMARQUE : comme vous avez pu le constater, un contrat d'options portent normalement


sur des lots de 100 actions. Il arrive que sur certaines bourses de par le monde, le contrat porte
sur des lots de 1 000 actions. À vous de vérifier le nombre d'actions que comporte un contrat
selon la bourse que vous faites affaire :

Place boursière
========================
Allemagne - Finlande - Mexique
Australie - France - Norvège
Autriche - Grande-Bretagne
Nouvelle-Zélande - Italie
Belgique - Hollande - Philippines
Canada - Hong Kong - Singapour
Corée du Sud - Indonésie - Suède
Danemark - Irlande - Suisse
Espagne - Taiwan - Thaïlande
États-Unis - Malaisie

Acheteur de CALL
L'acheteur d'une option limite ses risques… sans limiter ses possibilités de gain. Prenons tout
d'abord l'exemple d'un acheteur de CALL, c'est-à-dire d'une option d'achat. Supposons qu'il ait
acheté le 1er septembre un contrat CALL sur septembre au prix d'exercice de 80 $. En abrégé, on
dit qu'il a acheté un "Sp Société X 80 CALL". Cela lui a coûté 1,95 $ X 100 = 195 $. Il a acquis
en contrepartie le droit d'acheter entre le 1er septembre et le 18 septembre 100 actions Société X
au prix de 80 $ chacune.

Supposons que l'action de la Société X prenne de la valeur et passe à 90 $ le 10 septembre


1998. L'acheteur peut exercer son droit et obtenir livraison du vendeur de 100 titres de la Société
X à 80 $, alors que ces actions valent sur le marché au comptant 90 $. Il aura gagné dans
l'opération (aux frais de négociation près) :

Valeur de Prix de l'action Prime payée


L'action au payé par par
Comptant l'acheteur l'acheteur

9 000 $ - (8 000$ + 195$) = 805$

REMARQUE : pour des raisons de simplification, nous négligeons les frais de transaction
dans cette analyse. Mais il est évident qu'une stratégie « fine » doit les prendrecen considération.

Supposons en revanche qu'il se soit trompé et que l'action de la Société X reste en dessous de
80 $ : il n'exercera pas son droit et ne perdra que le montant de sa PRIME, c'est-à-dire 195 $.
Cette perte reste inchangée, quelle que soit la chute subie par le cours au comptant.

Comparons maintenant la situation de cet acheteur de contrat CALL avec celle d'un acheteur
de 100 actions de la Société X au comptant le 1er septembre.

Si l'action cote à 90 $ le 10 septembre, l'acheteur « ferme » semble réaliser une plus-value


supérieure à celle réalisée par l'acheteur optionnel (14,75 $, contre 8,05 $ par action). Mais en
rapportant cette plus-value au montant des capitaux engagés, les rendements sont différents :

1 475 $
-------- = 19,6 % pour l'acheteur ferme ;
7 525 $

805 $
-------- = 412,8 % pour l'acheteur optionnel.
195 $

Si l'action chute, la perte de l'acheteur « ferme » n'est pas limitée, contrairement au cas de
l'acheteur d'un CALL. Autrement dit, avec un petit capital de départ que l'on accepte de perdre
éventuellement à 100 %, on peut réaliser un gain important en prenant une position optionnelle.
L'effet de levier est très important. Vous devez toutefois, pour cela, réussir non seulement à
devancer l'ensemble du marché, mais aussi à triompher du facteur temps.

Une option n'est active que pendant une période limitée, à l'expiration, elle devient carrément
nulle et dépourvue de toute valeur. Il vous faut donc prévoir si le cours de l'action est appelé à
changer, l'ampleur de la hausse ou de la baisse, et à quel moment elle est susceptible d'avoir lieu.
Vous pouvez acheter des options de durée variable, mais il est évident que celle dont la date
d'échéance est la plus éloignée sont aussi celles qui coûtent le plus cher.

Dans la pratique, les opérations optionnelles se dénouent rarement par l'exercice du droit
attaché à l'option. Généralement, l'acheteur dénoue sa position en revendant ses droits avant la
date d'échéance de l'option. Dans l'exemple précédent, on a tenu pour acquis que l'acheteur
d'option, pour réaliser un profit, devait demander à son courtier de lever l'option, contraignant
ainsi le vendeur initial de l'option à livrer les actions sousjacente à l'option en question.

Dans le cadre d'une telle opération, pour pouvoir empocher son profit, l'acheteur de l'option
doit payer des frais de courtage sur l'achat des actions auprès du vendeur initial. Sur la vente
subséquente de ces actions auprès du public, ainsi que sur l'achat de l'option. C'est pour cela
qu'on dit toujours qu'il est plus avantageux de vendre une option que de la lever.

Ainsi, on peut supposer que si le 10 septembre, l'action de la Société X vaut 90 $ au comptant,


les PRIMES cotées pour le " Sp Société X 80 CALL " seront certainement supérieures à 10 $. En
effet, il y a encore des chances pour que le titre continue à monter avant le 18 septembre.
L'acheteur aura alors avantage à revendre ses droits puisqu'il touchera, grâce à la valeur future du
contrat, plus d'argent que s'il les exerçait.

Acheteur de PUT

L'acheteur d'un CALL joue la hausse en cours… l'acheteur d'un PUT, la baisse en cours.
Voyons maintenant le cas de l'acheteur d'une option de vente (un PUT). En achetant par exemple
pour 6,70 $ un " Sp sOCIÉTÉ X 80 PUT ", il acquiert le droit de vendre avant le 18 septembre
100 actions de la Société X à 80 $ pièce. Comme ces actions valent 75,25 $ au comptant, cette
option de vente est « dans la monnaie », avec une valeur intrinsèque de 80 $ - 75,25 $ = 4,75 $.

Sa valeur future est donc de 6,70 $ (valeur de la prime) - 4,75 $ (valeur intrinsèque) = 1,95 $.
Cette valeur représente l'espérance de baisse minimum qu'attend l'acheteur avant l'échéance en
septembre.

Si les actions au comptant tombent à 73,30 $, l'acheteur de PUT fera une opération blanche
(toujours aux frais de négociations près). En effet, il aura le droit de vendre 80 $ une action
valent 73,30 $. Ce gain de 6,70 $ sera exactement compensé par le coût d'achat du PUT. Pour
chaque baisse ultérieure de 25 cents sur le cours de l'action, ce sont 2 $ qu'il va gagner. Comme
vous le constatez, l'effet de levier joue de la même manière que pour les options d'achat.

Une action qui chuterait à 67,25 $ lui rapporterait 8 $ par action, soit 800 $ par contrat, une
fois et plus sa mise initiale. Et ce gain pourrait encore amplifié lors d'une éventuelle revente de
droit, grâce au mécanisme déjà décrit de la valeur future. Inversement, si le cours, au lieu de
chuter, s'envolent, il ne perdra que sa prime initiale, c'est-àdire 670 $.

Au cours des sections précédentes, vous vous êtes familiarisés avec la logique de la cotation
des options. Notamment les rudiments comportant l'achat d'un CALL ou d'un PUT. Si vous
devez vous souvenir des leçons apprises jusqu'à maintenant, vous devez retenir que l'achat
d'options comporte :

1) une prise de risques calculés ;


2) un effet de levier considérable ;
3) la possibilité de perdre le placement.

Dans la section qui suit, vous allez apprendre un certain nombre de stratégies applicables à
l'achat d'un CALL ou d'un PUT. Vous saurez choisir la stratégie qui vous permettra de
maximiser le rendement, tout en réduisant les risques au minimum. Nous vous conseillons
d'étudier ces stratégies en profondeur avant de commencer à investir votre argent.

Stratégie d'achat d'option

Lorsque vous achetez un CALL ou un PUT, vous essayez en fait de tirer profit d'un
mouvement soudain u cours d'un titre, d'une durée pouvant aller de plusieurs jours à plusieurs
semaines au maximum.

La réussite de la transaction dépend autant de votre habileté à choisir le bons sens du


mouvement de l'action au comptant, que du temps qu'il faudra pour que vous atteignez le cours
anticipé de l'action sous-jacente à l'option.

La stratégie
Regardons d'un peu plus près tout cela :

TABLEAU 3.0
Société X 1 au 1er septembre 2014
Cotation : 75,25 $
=====================================
Achat d'un CALL septembre
Cours de Achat au =====================
l'acion comptant P.E = 75 P.E = 80 P.E =
85
11-09-14 01-09-14 P = 3,95 P = 1,95 P =
0,85

71,50 3 750 -3 950 -1


950 -850
79,25 4 000 300 -1
950 -850
82,75 7 500 3
800 800 -850
86,50 11 250 7 550 4
550 650
90,25 15 000 11 300 8 300 4
400
=====================================
Légende : P.E = Prix d'exercice ; P = Prime

Pour bien préciser la stratégie à adopter en matière d'achat d'option, prenons notre exemple
basé sur les contrats de la Société X le 1er septembre. Supposons qu'un investisseur prévoie une
hausse significative du cours des actions de la Société X dans quelques jours. Pour matérialiser
ses anticipations, notre investisseur à quatre possibilités.

Il peut acquérir l'action au comptant (à 75,25) ou bien acheter l'un des trois contrats CALL
suivants : le premier contrat au prix d'exercice 75 (contrat dans la monnaie) pour une prime de
3,95 ; le deuxième contrat au prix d'exercice 80 (contrat hors de la monnaie) pour une prime de
1,95 $ ; le troisième contrat d'exercice au prix de 85 (contrat hors de la monnaie) pour une prime
de 0,85. La position nominale est de 100 titres par contrat et notre investisseur veut acquérir 10
contrats d'options, soit 1000 options.

En fonction des cours possibles de l'action de la Société X à l'échéance le 18 septembre 2014,


les stratégies aboutissent au TABLEAU 3.0.

Ce tableau indique quels auraient été les résultats obtenus par notre investisseur, s'il aurait
acheté 1000 actions au comptant ou bien l'un ou l'autre des 3 contrats d'options le 1er septembre,
pour le revendre le 11 septembre. Aucun des calculs ne tient compte des commissions, qui
pourraient, par ailleurs, modifier quelque peu les résultats de cette opération.
Le principal inconvénient que comporte le recours aux options est le risque que notre
investisseur court, c'est-à-dire de perdre la totalité de son investissement si le marché se met à
baisser, comme vous pouvez le constater dans le TABLEAU 3.0. Cependant, l'investisseur
pourra toujours vendre ses contrats d'options avant la date d'échéance le 18 septembre, et limiter
ainsi ses pertes.

Les options « dans la monnaie » peuvent être achetées dans un but autre que le profit
immédiat. En effet, on peut en acquérir dans le but d'acheter des actions au comptant. L'avantage
de cette stratégie, c'est qu'elle permet de limiter la perte en cas de baisse brutale de l'action au
comptant. Toutefois, il faut être vigilant. Car cette stratégie peut se révéler très coûteuse, étant
donné que le prix de l'option contient de la valeur intrinsèque.

On constate que les trois CALL possibles pour le mois de septembre figurant dans le
TABLEAU 3.0 obéissent aux principes suivants : la rentabilité est fonction du risque encouru.
Les options « hors de la monnaie » coûtent moins chers. Le CALL 80 coûte 1,95 $ alors que
celui de 85 revient à 0,85 $. Cependant, il faut admettre qu'ils ont une faible espérance de gains.
Tandis que les options « dans la monnaie » coûtent un peu plus cher, mais commence à gagner
dès que le cours bouge.

Le choix entre ces trois CALL dépendra des anticipations de notre investisseur. S'il croit à une
possible variation de l'action au comptant de l'ordre de 5 %, le contrat 75 paraît prometteur. Par
contre, s'il pense que la hausse atteindra les 10 % (soit un cours terminant à 82,75 $), le contrat
CALL 75 permet un bénéfice brut de 3 800 $, soit un rendement de 96 %.

Si notre investisseur, le 1er septembre 2014, pense plutôt qu'il y aura une baisse des cours de
l'action au comptant d'ici le 11 septembre, il achètera un PUT 75. Il choisira le PUT en fonction
de ses anticipations sur l'amplitude de la baisse. Il privilégiera le PUT « dans la monnaie » en cas
de baisse modérée et le PUT « hors de la monnaie » en cas de baisse très forte.

Le raisonnement précédent paraît bien dans le cas ou l'argent à investir fait défaut. Si ce n'est
pas le cas, il faut envisager l'achat d'option seulement lorsque le prix d'exercice est légèrement «
dans la monnaie ». Et de grâce, donnez-vous assez de temps avant l'expiration de l'option. Dans
l'idéal, il faut au moins de 50 à 60 jours. Évitez à tout prix de vous porter sur des options n'ayant
qu'un mois à courir avant l'expiration, bien qu'elles sont souvent bon marché (la prime sur la
valeur temps est bas). Bien sûr, la prime sera toujours bas si le temps restant est court. On n'a
jamais rien sans rien.

Il est important de bien comprendre qu'une option est avant tout un actif dégradable. Plus
l'option s'approche de sa date d'expiration, même si l'action au comptant n'a pas bougé, moins
elle aura de valeur. Alors une prime bon marché n'est pas surprenante. Si vous achetez une
option dont le temps à courir n'est pas suffisant, vous n'aimerez certes pas l'allure qu'aura la
colonne de vos pertes.

De plus, faire l'achat d'une option à un prix d'exercice « dans la monnaie » revêt d'une
importance capitale pour vous. Si vous achetez le CALL 80 (voir TABLEAU 3.0), alors que
l'action au comptant vaut 75,25, le CALL n'a pas vraiment de valeur. Il est « hors de la monnaie
» de 4,75 $. Si votre CALL expire avec le titre 75,25 $, vous perdez ce que vous aurez payé à
l'achat.

La décision idéale d'achat consiste à acquérir le CALL qui soit « dans la monnaie », soit le
CALL 75. Cependant, il faut faire attention au prime exigée. Si ce prime est trop élevé, comme
c'est le cas pour le CALL 75, vous attendez que l'enthousiasme s'estompe et que la prime du
CALL baisse, de façon à réaliser un rendement de plus de 100 %. La bonne prévision se révèle
donc comme étant la clé du succès, n'est-ce pas ? Vous êtes forcé de vous fonder sur des
probabilités, portant notamment sur le cours qu'atteindra le titre donné et le temps qu'il prendra
pour l'atteindre. Malheureusement, le jeu de l'offre et de la demande sur le parquet de la bourse,
qui détermine la PRIME de l'option, est influencé par un certain nombre de facteurs externes.

Ces facteurs font monter et descendre les cours. Parmi ces facteurs on retrouve : l'état général
du marché, les taux d'intérêt, les dividendes relatifs, le cours et la valeur sous option, sans oublier
la durée de l'option. Vous vous demandez sûrement s'il y a un moyen beaucoup plus simple
d'accroître les chances en votre faveur ? Oui ! Et ce sera à vous d'en profiter. La prochaine
section, Gestion tactique avancée, vous révélera une stratégie qui permet de réaliser un
rendement de 100 % sur un titre qui ne progresse que de 10 %. Ce sera à vous d'en profiter
abondamment !

Gestion tactique avancée

Comment prévoir l'évolution future d'une option ? Cette section vous présente la solution
souveraine. Le principe de cette gestion tactique est fort simple. Il repose sur l'idée qu'une série
de chiffres obéit à des lois qui lui sont propres et qui se répètent. Il s'agit d'examiner les
oscillations du cours d'une action donnée pour s'en convaincre.

La gestion tactique avancée fait appel au dérivé du modèle mathématique élaboré par Robert
Merton et Myron Scholes, deux as de l'économie financière. Ils ont décroché ensemble, en 1997,
le prix Nobel d'économie. Ils ont été capables de prédire le prix future d'une option sur action
avec une formule toute simple :

La formule qui a tout changé

En matière boursière, il est traditionnellement d'usage d'opposer analyse technique et analyse


fondamentale. En effet, l'analyse fondamentale, pratiquée par les analystes financiers, cherche à
déterminer la valeur « sincère » d'une action cotée. Elle s'appuie sur l'étude de l'entreprise, ses
marchés, ses produits, sa croissance, sa rentabilité, son environnement, ses dirigeants, etc. Elle
débouche sur des rations, tels que le rapport cours sur bénéfice par action. Un rapport qui permet
de comparer une valeur à une autre.

À l'inverse, l'analyse technique tente d'apprécier de l'extérieur les variations d'un cours par son
historique, en considérant que le marché enregistre en permanence l'analyse fondamentale dans
le cours qu'il cote. En fait, les deux approches peuvent être utilisées de façon complémentaire. Si
l'analyse fondamentale conclut à une baisse d'un cours d'une option, l'analyse technique peut en
estimer l'ampleur, ou l'échéance. Si les deux méthodes arrivent à la même conclusion pour telle
option, celle-ci est encore plus sûre.

Toutefois, lorsqu'on utilise l'analyse technique, il faut être humble et discipliné. La recherche
de configurations significatives sur un graphique n'épuise pas l'analyse technique des cours des
options à la bourse. D'autres méthodes existent, en particulier celles fondées sur les moyennes
mobiles. Il s'agit toujours d'analyse « externe » : les seules informations traitées sont les cours
fournis par le marché.

La moyenne mobile est un indicateur reflétant la valorisation moyenne d'un titre sur une
période donnée. Il existe différents types de moyennes mobiles mais le plus couramment utilisée
sur le marché boursier est la moyenne mobile arithmétique.

Selon l'horizon de l'investissement, la période utilisée sera :

Entre 5 et 13 jours (très court terme)


Entre 14 et 25 jours (court terme)
Entre 26 et 49 jours (moyen terme)
Entre 49 et 100 jours (long terme)
Supérieure à 100 jours (très long terme)

Pour affiner l'analyse des moyennes mobiles, il est possible d'interpréter le croisement de
différentes moyennes mobiles. Ainsi, une moyenne mobile à court terme franchissant à la hausse
une moyenne mobile à long terme est un fort signal haussier à court terme. De même, une
moyenne mobile à court terme cassant à la baisse une moyenne mobile à long terme est un fort
signal baissier à court terme.

Ainsi, on peut calculer les moyennes mobiles sur 7, 27, 30, 50, 200 jours. Bien entendu, une
moyenne à 200 jours ne peut se calculer qu'au jour J-100. Pour être sur un graphique, plus
facilement rapprochée de la courbe, la moyenne mobile sera donc décalée vers la droite de 100
jours (ou de 25 pour une moyenne de 50 jours).

Reportée sur le même graphique qu'un cours au jour le jour, la moyenne mobile des 27 jours
prend une allure plus sage et régulière. La gestion tactique avancée s'est longuement interrogée
sur les « signaux » que pouvaient donner ces deux courbes réunies, et en particulier sur la façon
dont les courbes se coupent. En général, la conclusion se présente ainsi :
La moyenne mobile

Les premières constatations dans le graphique ci-dessus :

Si la moyenne mobile revient à l'horizontale, ou remonte après un déclin, et si la ligne du


cours la traverse de bas en haut : Ayez l'horizon du CALL.
Si la ligne du cours traverse de haut en bas une moyenne mobile qui monte : Ayez l'horizon
du CALL.
Si la ligne du cours traverse de haut en bas une moyenne mobile qui redescend après une
montée : Ayez l'horizon du PUT.
Si la ligne du cours traverse de bas en haut une moyenne mobile qui baisse après une monté
: Ayez l'horizon du PUT.

Les traders performants utilisant l'analyse technique travaillent toujours sur le comportement
comparé de plusieurs moyennes mobiles : la moyenne mobile courte et la moyenne mobile
longue. Les positions respectives de chaque courbe au moment où elles se coupent déterminent
des signaux d'achat d'un CALL ou d'un PUT. Voici les deux règles sur la coupe des moyennes
mobiles (sachant qu'en général la « courbe » se situe au-dessus de la « longue »).

Première règle :

Lorsque la moyenne mobile « courte » couple la moyenne mobile « longue » en venant du


bas : Signal à la baisse = achat d'un PUT.

Deuxième règle :

Lorsque le moyenne mobile « courte » coupe la moyenne mobile « longue » en venant du


haut : Signal à la hausse = achat d'un CALL.

Cabinet de travail

Pour faire de la gestion tactique avancée, vous devez disposer des instruments suivants :

1. Un ordinateur moderne ;
2. Un accès à Internet ;
3. Les informations de base sur tous les titres de toutes les bourses qui vous intéresse ;
4. D'être capable de faire la mise à jour de l'information mentionnée au point 3.

Pour faire de la gestion tactique avancée, il vous faut donc des graphiques par ordinateur.
Plusieurs sociétés offrent gratuitement les outils nécessaires sous forme de services
informatiques. C'est un service sur microordinateur qui propose l'ensemble des outils pour
pouvoir pratiquer l'analyse technique, à l'aide de logiciels et de bases de données.

Si vous ne connaissez pas une société offrant un tel service, ne paniquer pas. En vous rendant
sur le site Yahoo.com, à la rubrique « finance », vous trouverez tous les outils dont vous avez
besoin pour mettre en application le savoir de ce manuel.

Moyennant aucun frais annuel, le site Web Yahoo.com vous livre plusieurs types
d'informations concernant les actions à la base des options négociées à la bourse. Un répertoire à
la carte permet à l'usager d'obtenir les données historiques et de suivre seulement les options qu'il
désire, sur une ou plusieurs bourses.

Avec une source d'alimentation en information financière fiable, vous pouvez, pour chacune
de vos décisions d'achat d'options (CALL ou PUT), effectuer une analyse technique en procédant
par les 4 étapes que vous allez découvrir ci-dessous.

Après avoir maîtrisé ces étapes cruciales, vous pourrez utiliser vos nouvelles connaissances,
afin de vous assurer un rendement de 100 % sur un titre qui ne fluctue que de 10 %.

Voici maintenant les 4 étapes...

Première étape : analyser l'allure comparée des moyennes mobiles (MM) à 7 et 27 jours,
selon les règles décrites ci-dessous.

Si la MM à 7 jours coupe la MM à 27 jours en venant du haut, affecter la lettre H, pour une


hausse.

Si la MM à 7 jours coupe la MM à 27 jours en venant du haut, affecter la lettre B, pour une


baisse.

Deuxième étape : repérer la tendance primaire de la valeur. Est-ce que la ligne de support, ou
de résistance, traverse la ligne du dernier plus bas prix ? Compte tenu du contexte du marché, la
solution est rarement ambiguë. Vous devez arriver à une conclusion : hausse (H), ou baisse (B).

Retournement haussier
Troisième étape : à l'aide d'une observation minutieuse, tenter d'identifier sur le graphique
une configuration complétée, soit en « M » ou en « tête épaule ». Vos conclusions vous
amèneront à nouveau le choix H ou B.

Retournement baissier

Quatrième étape : observer l'évolution du SOMMET du titre sur deux jours consécutifs. Si le
deuxième sommet dépasse le premier, affecter la lettre H. Si le deuxième sommet est plus bas
que le sommet précédent, vous obtiendrez la lettre B.

Pour chaque valeur, vous arrivez donc à une séquence de quatre lettres (par exemple H B H
H). Si la séquence comporte quatre H, c'est un signal d'achat d'un CALL à 100 %. Si la séquence
comporte plutôt quatre B, c'est un signal d'achat d'un PUT à 100 %.

C'est surprenant de constater, alors qu'un titre présente, par exemple, quatre B, jour après jour,
un nombre important de CALL sont achetés. Il n'est donc pas étonnant que ces investisseurs se
retrouvent avec des options expirées sans aucune valeur.

Avec trois lettres identiques, le signal n'est sûr qu'à 75%. Avec deux fois deux lettres
identiques, il est indéterminé l'achat d'un CALL ou d'un PUT. Vous n'avez donc aucune garantie
de fiabilité dans la prévision de l'évolution de l'option à venir. Dans un pareil cas, nous vous
suggérons d'oublier l'achat de cette option pour cette période !

Comment passer un ordre

Pour bien passer un ordre d'achat dans le cas des options négociables, il est important de
suivre les recommandations suivantes. Il faut préciser d'abord sur quelle « série » votre ordre
d'achat porte. Date limite ; nom de l'actif sous-jacent ; prix d'exercice ; sens de l'option. À titre
d'exemple :

ACHAT DE QUATRE CONTRATS :


" Sp Société X 75 CALL "

REMARQUE : pour visualiser un titre autre que celui d’USA sur le Web, rendez-vous à
l’adresse de n’importe quel site où vous pouvez visualiser des analyses de cote financière de la
bourse qui vous intéresse. C’est important de choisir un bon site.

Couverture d'une action

Cette section s'adresse à un investisseur détenant une quantité d'actions dans son portefeuille.
S'il anticipe un risque de baisse de la valeur de ses actions, il peut se protéger grâce à la
couverture par options. Il a le choix entre la couverture de PUT ou de CALL. Cela peut
correspondre à la volonté d'acheter dans l'avenir des actions à un prix déterminé aujourd'hui (cas
de vente d'un Put). Cela permet également de limiter les risques de perte (la vente d'un CALL).

Le vendeur d'une option limite ses gains… sans limiter ses possibilités de perte. La situation
d'un vendeur est donc totalement différente. Il encaisse le montant de la PRIME et il attend
ensuite le bon vouloir de l'acheteur. C'est-à-dire qu'il peut être contraint d'acheter (s'il a vendu un
contrat PUT) ou de vendre (s'il a vendu un contrat CALL) les titres sous-jacents au prix
d'exercice convenu.

Prenons l'exemple du vendeur d'un contrat "Sp Société X 80 CALL" passé le 1er septembre.
Ce vendeur espère naturellement que le cours ne montera pas au-delà de 80 $.

Autrement dit, il joue la stabilité des cours, voire la baisse. Si ces prévisions se réalisent et que
le cours reste stable ou baisse, il gagnera effectivement 195 $, montant de la prime vendu.

Son gain est strictement limité. En revanche, si ses prévisions se révèlent fausses, et que le
cours monte au-delà de 80 $, son gain de 1,95 $ par titre commencera à fondre comme neige au
soleil. Au-delà de 81,95 $, il va même se mettre à perdre de l'argent. Exactement 2 $ pour chaque
0,25 $ que prendra le cours au comptant. Et ceci sans limite.

Il est facile de montrer que la situation d'un vendeur de PUT est comparable en terme de
risque. En effet, il ne peut espérer faire un gain (limité au montant de la prime) qu'en cas de
stabilité ou de hausse du cours, et qu'il perdra sans limite si le cours chute.

Prenons l'exemple du vendeur d'un " Sp Société X 85 PUT ". Il s'engage à acheter l'action à 85
$ et, contre cet engagement, il reçoit 1 065 $. Comme cette option de vente a une valeur
intrinsèque de 9,75 $, cela veut dire que, pour son vendeur, elle ne représente, le 1er septembre
2014, qu'un gain réel de 90 cents.

Il faudra que l'action grimpe à 85 $ pour que le vendeur gagne effectivement les 1 065 $ de
prime. Et si l'action chute en dessous de 75 $, il commence à perdre de l'argent.

Dernier point, nous tenons à vous mettre en garde quant à la protection apportée par la vente
d'un CALL. Cette protection se révèle à l'usage très limitée. Soyez donc très prudent.
o---o
ANNEXE I :
Portefeuille hybride
Si vous pensez qu'un retour sur investissement annuel de 10% est bon, apprenez à élever votre
vision vers 50% et plus. Pendant les prochaines minutes de lecture de cette page, vous
maîtriserez les outils et les stratégies des plus grands investisseurs à succès du monde pour créer
un plan financier réalisable avec l'objectif principal de continuer à travailler seulement si vous
l'avez choisi.

Vous maîtriserez les stratégies pour créer du cash flow, afin de multiplier votre argent et avoir
l'opportunité de l'utiliser dans les prochains jours en étant connecté avec la bourse de votre choix.

Éliminer les "Chocs" et "Alarmes" sur vos titres avec le Portefeuille hybride. Personne ne peut
prendre mieux soin de votre argent que vous. C'est maintenant le meilleur moment pour vous
d'acquérir la connaissance et les ressources en devenant un investisseur et entrepreneur qui
detient le savoir faire.

Le concept du Portefeuille hybride

Le Portefeuille hybride n'est pas un fonds en soi, mais une solution d'investissement
avantageuse qui fait appel aux principes de la Gestion alternative. Soyez tranquille, le
Portefeuille hybride a bâti un modèle de portefeuille qui vous permettra de bien dormir, même
après un krach boursier.

Le Portefeuille hybride comprend deux catégories de rendements : le rendement de capital et


le rendement de croissance. Pour obtenir le rendement de capital, il vous suffit d’investir votre
placement en titres du marché monétaire afin de le protéger à 100%.

Marché monétaire

Ces titres du marché monétaire généreront principalement des revenus d’intérêts. Ces revenus
seront par la suite utilisés pour bâtir des stratégies sur les options sur actions (titres dérivés), dans
le but de générer un rendement potentiel plus élevé.

Enfin de compte, un investissement avec le Portefeuille hybride protège votre capital initial,
seuls les intérêts sont mis à risque. Ainsi vous n’obtiendrez jamais de rendement négatif sur votre
capital initial. Le rendement plus élevé sera donc déterminé uniquement par les gains découlant
des options sur actions.
Qui devrait posséder un Portefeuille hybride

Le modèle de Portefeuille hybride intègre l'assurance du marché monétaire au potentiel du


marché de l'option sur actions. Il convient aux épargnants-investisseurs qui gèrent eux-mêmes
une partie ou la totalité de leur portefeuille, et qui visent à :

Préserver au maximum leur capital initial


Tirer le maximum des fluctuations du marché des options sur actions
Obtenir un rendement élevé et assurer la liquidité à court terme
Procurer une bonne source de diversification pour l’ensemble de leurs placements

Les étapes pour construire votre Portefeuille hybride

Cette année et chaque année de votre vie professionnelle, vous travaillerez probablement plus
de 1 700 heures bien remplies. En récompense, vous toucherez un bon salaire qui équivaudra
probablement à un total de plus d'un million de dollars, ou deux, ou plus. Ne serait-il pas logique
que vous tiriez davantage de profit de tout le travail que vous fournissez chaque année.

Le Portefeuille hybride vous permettra d'y arriver et ce, sans perdre votre tranquillité d'esprit.
Pour ce faire, il vous suffit de suivre les trois étapes suivantes :

1. Choisir un placement monétaire

Lorsque vous souhaitez investir votre argent, vous devez d’abord le faire dans des instruments du
marché monétaire tels que des bons du Trésor, des acceptations bancaires, des effets de
commerce, ou autres instruments du marché monétaire.

2. Encaissez les revenus d'intérêt

Le capital placé dans ces titres du marché monétaire génèrera ainsi des revenus d’intérêt qui vous
seront versés selon le calendrier du placement. La durée moyenne est de 90 jours ou moins, bien
que certains titres puissent avoir une échéance allant jusqu'à un an.

3. Puis utilisez le Manuel

L'utilisation des revenus d'intérêt gagnés sera enclenchée pour déployer les stratégies du Manuel
sur les titres d’option sur actions. Ceux qui optent pour les stratégies éprouvées, qui sont
dévoilées dans le Manuel, profitent allègrement des anomalies du marché, à la hausse comme à
la baisse.

Le principal objectif du manuel « Comment choisir une option sur action qui rapporte gros »
est de proposer une méthode de travail qui permettra de résoudre le problème d’intégration,
d’analyse et de la prise de position sur le marché des options sur actions. Cette méthode de
travail répond aux trois questions suivantes :

Achat du titre ?
La comparaison des points de référence (analyse objective) permettra d'isoler les meilleures
occasions à chaque mois d’un calendrier annuel.

Quand le faire ?
Cette information sera complète grâce à l'analyse de la tendance "absolue" du prix afin de
profiter de la tendance mensuelle prédominante du marché.

Quand le vendre ?
Cela dépendra du risque que le Boursicoteur est disposé à assumer pour encaisser un profit
au-delà de 25% par transaction. La Méthodologie du Manuel utilise les prix du titre, la
volatilité, les trends qui en découlent et les relations qui existent entre eux, à savoir les
corrélations, pour déterminer les pondérations qui optimisent le couple risque-rendement à
chaque transaction.
ANNEXE II :
Comment mesurer votre potentiel
de gain à la bourse

Je voudrais aborder là un concept auquel il faudrait penser de manière automatique avant de


prendre la moindre position de trading ou investissement. Ce concept est ce ratio que l'on appelle
gain potentiel/risque ou "risk/reward ratio".

Vous savez maintenant identifier et anticiper le moment d'agir et à quel cours intervenir, mais
vous voudriez en plus, très légitimement, savoir pour quel potentiel de gain et avec quel risque
éventuel de baisse. Là encore, nous vous donnons une réponse très précise, qui facilite aussi
votre prise de décision. À savoir, pour l'évolution future d'un cours, le potentiel est donné par la
prochaine résistance. À l'inverse, le support le plus proche définit le risque de baisse.

Ainsi, vous savez non seulement quand agir, mais vous savez aussi précisément pour quel
potentiel de gain et avec quel risque vous prenez une décision. Mais surtout, vous voyez
comment définir à l'avance le niveau auquel vous devriez prendre vos bénéfices.

Qu'entend-on par ratio gain potentiel ?

Pour connaître le potentiel d’un signal (gain potentiel/risque), il suffit de suivre les niveaux de
cours correspondant aux supports et aux résistances. Il s'agit en fait de comparer le gain potentiel
d'une position à ce que l'on est près à perdre sur cette même position. C'est en fait un ratio qui
permet d'obtenir le succès en trading : Coupez ses pertes rapidement et laisser courir ses
bénéfices.

Prenons tout de suite un exemple : Je m'intéresse au cote "QCOM" qui monte et se situe à
37.46. Son support récent est à 35. La prochaine résistance est à 46.05.

Si j'achète alors que le sous-jacent est à 37.46, j'ai un ratio de 8.59/2.46, soit 3.49.

Pour un dollar risqué j'ai un potentiel de gain de 3.49 dollars. C'est plutôt favorable. Si je ne
prends que des positions de ce genre.

Seulement si on n'a pas pris le temps de calculer ce ratio, dans certaines circonstances on va
prendre des positions quand ce dernier est très défavorable. Par exemple la situation inverse : Si
j'achète alors que le sous-jacent est à 43.59, j'ai un ratio de 2.46/8.59, soit 0.29.

Vous comprenez maintenant pourquoi les gens perdent autant d'argent à la bourse.

Le fait calculer ce ratio avant de prendre une position, est une manière de se fixer un seuil pour
couper une perte et des objectifs de gain.

Notez bien ce qui suit : Un gain de 10% pour une action peut se traduire par un gain de 100%
au niveau de son option correspondante.

Malheureusement, les seuils correspondants aux supports et aux résistancesne ne sont pas
fixes. Ils varient en fonction de la pente des droites, et selon l'inclinaison de celles-ci vers le haut
ou vers le bas. Il faut donc régulièrement réactualiser les niveaux des seuils pour connaître avec
précision le potentiel restant de chaque signal. Pour cela, une réactualisation hebdomadaire des
seuils est suffisante mais nécessaire pour suivre au mieux les signaux boursiers.

Bien sûr, calculer les supports et les résistances d'une action ne sont pas aisés car les seuils en
question ne sont pas toujours faciles à fixer. Les recherches statistiques ont leur rôle à jouer.
C'est pourquoi nous mettons à votre disposition l'Outil de calcul des Points pivots.

Pour avoir accès à l'Outil de calcul des Points pivots, qui vous permettra de bien mesurer votre
potentiel de gain à la bourse, il vous suffit simplement de me faire parvenir votre nom ainsi que
votre adresse e-mail, à cette adresse :

tlaforest9@gmail.com

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