RDM Chap 04 PDF

Chapitre 4 : Calcul de l’effort normal
* Calcul de Descente de charges

* Calcul des Treillis plans articulés
* Calcul des Conduites sous pression
Novembre 2020
MELIANI Mehdi, Dr. – Ing.

Email : meliani@ehtp.ac.ma
Cours RDM 1IVE -- EHTP -- M. MELIANI 1

Introduction :
L’effort normal N, représente la sollicitation de base qui s’applique
sur les corps solides dues à l’effort interne normal à sa section.
Commu vu depuis le chapitres 1 et 2, l’effort normal ne produit sur la

surface S (non inclinée) que des contrainte normales σ (= N/S) et des
déformations linéaires ε (= σ/E) ; cet effort N peut aussi varier
d’une section S(x) à une autre S(x’); on le note ainsi N(x).
L’objectif de ce chapitre est d’étudier la variation de N(x) ainsi que

son signe (positif => traction ; négatif => compression) le long d’un
section S(x) d’abscisse x du corps solide, et repérer l’effort Nmax;
Une application du calcul de l’effort normal au calcul des systèmes

constructifs : treillis et des cylindres creux sous pression est prévue.

Plan du Chapitre :
Plan du Chapitre 4
1– Diagramme d’effort normal N(x)

2 –Calcul de decente de charges de poteau dans une construction
3 – Calcul de déplacement d’un élément de structure soumis à N(x)
4 – Méthode de calcul des treillis (assemblages de barres)
5 – Méthode de calcul des conduites à parois minces sous pression

Les éléments à étudier au cours de ce chapitre :
Un treillis ou système réticulé
Une conduite sous pression

Poteaux / Colonnes sous charge normale
4
Cours RDM 1IVE -- EHTP -- M. MELIANI
1/ Diagramme des efforts normaux N(x)
Le diagramme N(x) peut être déterminé à une abscisse x quelconque
par la méthode des coupes (N(x) représenté positivement) :
- la coupe est fixée à l’abscisse x ,
- l’origine O de l’axe x est prise à l’appui ou à l ’extrémité du corps,
- L’orientation de l’axe (Ox) suit celle du repère (x,y)
N(x)
0 x
On applique ainsi l’équilibre de la tranche selon l’axe (x) :

σ𝑡𝑟𝑎𝑛𝑐ℎ𝑒 𝐹_𝑥 = 0
Sans oublier d’intégrer les charges et les réactions incluses juste sur la tranche :
=> On obtient ainsi l’expression N(x) en toute abscisse x, qui est en

fonction de x, ainsi que des charges et réactions.
5
1/ Notion importante : Charges réparties normales :
En RDM, la charge répartie, notée p ou q (unité kN/m) décrit précisément la
distribution des charges qui s’appliquent sur des éléments de dimensions assez
grandes : telles que les poteaux de grande hauteur ou encore les poutres longues.
L’équivalent d’une charge répartie appliquée sur un élément de structure, ou une
tranche de cet élément est donc une charge ponctuelle localisée au barycentre de
l’élément ou d’une tranche de cet élément, selon la formule intégrale ci-dessous :
X X X
ℎ
P= ‫׬‬0 𝑝. 𝑑𝑥 p
 P-tr
p
p
 P
ℎ′
Ptr = ‫׬‬ℎ 𝑝. 𝑑𝑥

6
1/ Exemples de base: Descente de charges - poteaux et colonnes
Afin d’étudier l’état de sollicitation de poteaux ou colonnes sollicités par
l’effort normal, nous traçons le diagramme N(x) de l’effort normal :
Exemple 1 : >> Charge uniformément répartie p
X X Rappel Méthode des Coupes :

> Calculer d’abord la réaction, puis
p appliquer la méthode des coupes.
P
FX >Remplacer la charge répartie sur la
tranche par son équivalent ponctuel – juste
sur la tranche – pour effectuer le calcul.
x
> Exprimer Fx ou N(x) en fonction de p et x.
N(x)
0

7
1/ Exemples de base: poteaux et colonnes
Afin d’étudier l’état de sollicitation de poteaux ou colonnes sollicités par
l’effort normal, nous traçons le diagramme N(x) de l’effort normal – et
ce en fonction des charges et réactions :
Exemple 1 : >> Charge uniformément répartie p
σ𝑡𝑟𝑎𝑛𝑐ℎ𝑒 𝐹_𝑥 = 0 (NB : la réaction V vaut = P = p.(L-0) = p.L )
x
=> FX + V – p.x = 0
L
X FX => FX + p.L– p.x = 0
=> FX = p.(x – L) N(x) est négatif :

p N(X) = p.(x – L)
x c’est donc une
V = p.L compression
N(0) = -p.L
N(L) = - Q N(x)
-p.L 0
8
Afin d’étudier l’état de sollicitation normale de poteaux et de colonnes,
pour supporter les éléments planchers, murs, équipements.., nous
traçons le diagramme N(x) en fonction des charges et réactions :
Exemple 2 : >> Charge uniformément répartie p + Charge concentrée Q
Q
X
FX

9
Afin d’étudier l’état de sollicitation de poteaux et de colonnes, dont le
traçons le diagramme N(x) en fonction de p et Q
X σ𝑡𝑟𝑎𝑛𝑐ℎ𝑒 𝐹_𝑥 = 0 x
L
=> FX + V*– p.x = 0
FX => FX + (p.L + Q) – p.x = 0
=> FX = p.(x – L) - Q
p
x
N(X) = p.(x – L) - Q
N(0) = -p.L -Q N(x)

V* = p.L + Q N(L) = 0 -p.L-Q 0
10
traçons le diagramme N(x) de l’effort normal en fonction de p et Q :
Q
X x
p FX NX
N(x)
0

Exemple 3 :
L +Q
=> FX + V ’’– p.x = 0
FX => FX + (p.L - Q) – p.x = 0
=> FX = p.(x – L) + Q
p
x N(x) négatif :
N(X) = p.(x – L) + Q Q compression
- p.L +Q N(x)
N(0) = -p.L+Q
V ’’ = p.L - Q N(L) = Q 0

Afin d’étudier l’état de sollicitation normale de poteaux et de colonnes,
avec divers cas de charge :
Exemple 4 >> Charge uniformément répartie p + Charge concentrée Q
+ Charge répartie horizontale w
Q
X
p
w

Exemple 4 :
L
=> FX + V*– p.x = 0
FX => FX + (p.L + Q) – p.x = 0
=> FX = p.(x – L) - Q
w p
N(X) = p.(x – L) - Q
N(0) = -p.L-Q N(x)

V* = p.L + Q N(L) = 0 -p.L-Q 0

2/ Exemples de descente de charge des poteaux /colonnes :
Exemple 5 :Tracer le diagramme N(x) de ce poteau indiqué, faisant
partie d’un plan de construction en 2 dimensions ; en fonction de Q et p
N(x) x p
Diagramme N(x) vertical
Q
x p
0
x Ou Diagramme N(x) horizontal
Q
N(x)
0

15
Exemple 5 :Tracer le diagramme N(x) de ce poteau en fonction de Q et p
>> On applique de même la méthode des coupes
p.L/2
sur le poteau sélectionné ( de l’encastrement
x
au sommet, incluant les charges + réactions).
>> On localise les charges/réactions appliquées.
* Les charges ponctuelles Q Q
* L’équivalent des charges réparties (pL/2) p.L/2
* La réaction verticale V à l’encastrement
>> On exprime Fint,x = N(x) sur chaque trançon,
en fonction des charges et la réaction V. Q
>> On trace le diagramme N(x) résulant :
x
N(x)
0
Tracer le diagramme N(x) de ce poteau indiqué, faisant partie d’un plan
de construction en 2 dimensions ; en fonction des charges p et Q :
p
x
H x
N(x) est négatif : Q
Q
Le poteau est p
tout comprimé
N(x)
0
Nmax = V = 2Q + pL

3/ Expression du déplacement dû à l’effort normal :
Afin d’exprimer la formule du déplacement δL (en mm) qu’on appelle
allongement ou raccourcissement - selon le signe - que subit le corps
soumis à un effort normal N(x):
- On exprime d’abord ε(x) provenant de σ(x) et S(x)
- On spécifie le module d’élasticité E du matériau
- On convertit ε(x) en un dépalcement local dδ d’une tranche dx.
- On intègre enfin dδ(x) le long de la longueur L.
δL
𝑳 𝑵 𝒙 .𝒅𝒙
δL =‫𝟎׬‬
𝑬.𝑺
18
3/ Expression du déplacement dû à l’effort normal – Cas simple :
La formule du déplacement δL (en mm) qu’on appelle allongement ou
raccourcissement - selon le signe - peut être simplifié dans le cas :
- N est constant
- E est homogène
- S aussi constante : géométrie régulière.
- On intègre enfin dδ(x) le long de la longueur L.
𝑳 𝑵 𝒙 .𝒅𝒙 𝑁.𝐿
δL =‫𝟎׬‬ = (en mm)
𝑬.𝑺 𝐸.𝑆
NB : Le signe de δL dépend donc directement du signe de l’effort N
sollicitant l’élément étudié.

4/ Calcul des Treillis ou des Assemblages Articlués:
1- Le Treillis : ou système réticulé, c’est un assemblage de barres
articulées entre elles par des nœuds (ou rivets) de manière à ce que
chacune des barres ne soit sollicitée qu’en traction ou compression.
La figure 1 montre le schéma d’un nœud qui joue le rôle de serrage
de plusieurs barres. La figure 2 montre plusieurs exemples de treillis
qui peuvent être disposées en 2D en en 3D
20
2-Hypothèses de calcul : Les hypothèses sur les treillis sont formulées

afin de pouvoir effectuer le calcul des sollicitations internes Ni au niveau
de ses barres, qui sont soit en traction ou en compression :
* Les charges extérieures ne peuvent s’appliquer qu’au niveau des nœuds.
* Le poids des barres est négligeable devant les sollicitations ou efforts
internes des barres.
* Les efforts internes aux barres sont des efforts normaux suivant la
direction de la barre.
* Les appuis sont soit des appuis simples ou des appuis articulés, donc pas
d’encastrements.
* Les moments (externes et internes) ne s’appliquent pas sur les treillis,
ceci est dû à la présence des nœuds entre toutes les barres du treillis.
21
3- Représentation des efforts normaux internes : On note les efforts

internes dans les barres par (Ni) i=1,…,p
On représente les efforts normaux internes à chacune des deux
extrémités de la barre, dont le sens positif est orienté de l’extrémité
de la barre vers son milieu, comme indiqué sur la figure 4. Il est à
noter que les Ni sont algébriques, c’est-à-dire que leur signe effectif
dépend du calcul. La convention de signe qui s’applique est :
N2
• Ni positif => traction
• Ni négatif => compression
N3
N1
NB : Il ne faut pas confondre l’effet des charges externes, avec

celui des efforts internes, qui jouent des rôles opposés !
22
4/ Méthode de calcul du treillis :
23
Exemple : Déterminer d.h :
Treillis 1 Treillis 2

Exemple:
Treillis 1 Treillis 2
b= 16 ; r= 3 ; n= 9 b= 13 ; r= 3 ; n= 8
=> h= 1 (hyperstatique) => h= 0 (isostatique)

Exercice 1: on considère ce système de levage, sous forme de treillis:
1. Déterminer d.h
2. Déterminer les (Ni)
3. Déterminer Nmax

4/ Méthode de calcul du treillis – Exercice :
N1 N1
N4
β α
N3
N2
N5
27
28
29
* Résolution numérique des treillis à grand nombre de barres :
Pour le cas des treillis à grand nombre de barres, on procède à la

résolution numérique du système des équations d’équilibres des
noeuds, sous forme matricielle constituée de :
• Matrice des projections P
• Vecteur des efforts internes (Ni)
• Vecteur des charges/réactions projetés sur (x) et sur (y) : notés : (CR)i
⋯
Le système s’écrit sous la forme : ⋮ 𝑃 ⋮ Ni + CRi = 0
⋯

⋯
Le système s’écrit aussi sous la forme : ⋮ 𝑃 ⋮ Ni = - CRi
⋯
-1
⋯
D’où : Ni = ⋮ 𝑃 ⋮ x - CRi
⋯
La taille de la matrice dépend du nombre b de barres du treillis. Comme

b = 2n – r : donc chaque nœud donne 2 équations jusqu’au nœud n-1.
Le vecteur des (Ni) comprend lui aussi b composantes représentant

chacune un effort dans les barres : commence par la barre à 2 inconnues.
Le vecteur (-CRi) représente les composantes des charges et des réactions

projetées selon les axes (x) et (y) ; en rajoutant un signe – à toutes ces
composantes 31
Exercice2 : Résolution du treillis par la méthode matricielle utilisant une feuille Excel
 Suivre ces Instructions sur Excel : Voir le slide suivant qui illustre cette procédure !
1 / Organiser les titres des tableaux :
* Projections des Ni selon le nœud et l’axe x ou y )
* Valeurs des sinus et cosinus des angles α
β
* Projections des CRi (charges et réactions)
2/ Tracer un tableau 5 x 5 : pour matrice P
3/ Tracer une colonne 5 x 1 : pour les inconnues (Ni)
4/ Tracer une colonne 5 x 1 : pour les valeurs de CRi dues aux projections charges / réactions.
5/ Tracer un tableau pour les valeurs des sinus et cosinus des angles α et β (à 3
chiffres après la virgule) et les angles doivent être en radian ( 1° = 0,01745 rad).
6/ Remplir numériquement la matrice P à partir des sin, cos(angles), ou de : 0, 1 ou -1.
7/ Remplir numériquement la colonne CRi selon les projections des charges / réactions.
8/ Inverser la matrice P par Excel : en sélectionnant une nouvelle matrice (vide) 5x5,
en entrant la fonction = INVERSEMAT( Matrice P ) puis cliquer sur les 3 boutons :
‘ctrl’ + ‘shift’ + ‘entrer’ en même temps : la matrice inverse s’affiche automatiquemt.
9/ Une fois la matrice inverse P-1 trouvée : il faut ensuite disposer la colonne (-CR)i près de
cette matrice (en rajoutant des – aux valeurs) puis appliquer la fonction = PRODUITMAT (
Matrice P-1 ; colonne (-CR)i ) et en cliquant sur les 3 boutons : pour ainsi résoudre les (Ni)
32
Etape 1 : Organisation des tableaux des matrices, colonnes et angles.

Etape 2 : Résolution du système matriciel pour l’obtention des efforts Ni

5/ Calcul des cylindres sous pression :
Nous entamons cette partie par l’étude des cylindres à mince épaisseur
sous pression pour analyse la résistance mécanique de la paroi soumise
aux forces de pression des fluides contenus (liquide, gaz, vapeur).
On dit qu’une conduite, de rayon R,et d’épaisseur t, est à paroi mince,

lorsque le rapport entre R et t est supérieur d’au moins 15 à 20 fois.
Afin d ’étudier l’état de sollicitation, de contrainte et de déformation,

nous devrons spécifier les efforts internes agissant sur cette paroi.
35
5/ Calcul des cylindres creux sous pression :
Expression de l’effort interne agissant sur la paroi, en considérant les
hypothèses :
- L’effort interne sur la paroi due à la pression est normal à la paroi,
- Du fait de la minceur de la paroi, l’effort du moment interne est nul.
- Du fait de la symétrie de la conduite et de la pression, le même effort
normal Np s’applique sur les deux parois.
- Le poids est
- négligeable
Np
Np
** Voir notes prises en classe **
36
37
38
39
A partir de l’expression établie de l’effort interne, nous pouvons
déterminer l’état de contrainte et de déformation sur la paroi :
σ p
σ p

41

A partir de l’expression établie de l’effort interne, nous pouvons
déterminer l’état de contrainte et de déformation sur la paroi :
σ p
Np
σ p
43
44
Exercice 3 :
Une conduite en plastique PE de diamètre D= 200 mm et d’épaisseur

t = 4 mm de est utilisée pour le transport de l’eau à une pression interne
p = 5 bars : on prend l’action de pression atmosphérique patm = 1 bar.
>Calculer σp agissant sur la paroi;
>Calculer l’augmentation du
rayon de la conduite δR;
>Recalculer cette augmentation si on prend en compte une augmentation

de température du fluide (et de la paroi) de ΔT = 35°C;

>Calcul de σp agissant sur la paroi :
σ = (pint – pext).R/t
p
= (5-1)bar x 100 mm / 4 mm σ p
= 4 bar x 25 = 0,4 Mpa x 25
➢ σ p = 10 Mpa
Vérification de résistance : δR
Pour K = 1,9
Si σ0 (P.E) = 30 Mpa => σadm = σ0 / K = 15,78 MPa
pour : σp =10 MPa < σ adm = σ0 / K = 15,78 MPa : résistance vérifiée
NB : Le critère de déformabilité ε < εadm peut aussi être appliqué.
46
NB: La pression plim à ne pas dépasser pour vérifier la résistance:

σ =σ
p adm => (plim – pext).R/t = σadm => plim = t.σadm /R + patm = 7,3 bar
Dans le pratique, cette pression maximale plim peut être contrôlé par un dispositif
Pressostat, qui se raccorde à la paroi de la conduite – ou réservoir sous pression.
Illustation et schéma du dispositif Pressostat

47
>Calculer l’augmentation du rayon de la conduite δr ;
δr = Δp.r²/(E.t)
= (0,4 Mpa).(100² mm²) / (1000 Mpa.4mm) = 1 mm
δθ = 2.Π. δr = 6,28 mm
>Recalculer δ'r de ΔT = 35°C;
δ'r = (Δp).(r’)²/(E.t) où r’ : le rayon avec dilatation thermique ;
le rayon dilaté r’ peut être calculé par la formule :

2.Π.r.’ = 2.Π.r + (δr)T = 2.Π.r + εT.(2. Π r) = 2.Π.r.( 1 + εT ) => r’ = r.( 1 + εT )
r’ = r ( 1 + α.ΔT ) = 100 mm x ( 1 + (6,3.10^-3) ) = 100,63 mm => δ'r = 1,01 mm
Plus précisément: ε(total) = σp / E + α.ΔT = 10/1000 + (1,8.10^-4).35 = 0,0163

=> δ’θ = ε (total).(2 Π r) = 10,24 mm => δ’r = δ’θ / 2 Π = 1,63 mm
48
5/ Calcul des cylindres sous pression : Cas général
L’étude des cylindres creux à épaisseur quelconque soumis à une
pression interne, se base sur les développements des équations de
mécanique des milieux continus pour obtenir deux composantes de
contraintes : les contraintes membraires σθθ et contraintes radiales σrr
σ θθ
σrr Les contraintes n’étant pas
uniforemes : ils dépendent de:
• Rayon interne : Ri
• Rayon externe : Re
• Rayon intermédiare : r
σrr
σ θθ
49
5/ Calcul des Réservoirs sous pression : Cas général
Dans le cas des réservoirs fermés à épaisseur quelconque soumis à une
pression interne, il faut rajouter, en plus des composantes précédentes
, σrr et σθθ ; la composante σz liée à l’effort Fz due à la pression sur le
fond du réservoir : et d’ont l’expression est : p.Sfond = p. Π.R²
Nous pouvons ainsi exprimer σz = Fz / Sparoi = p. Π.R² / ( 2. Π.R.t )

σz = p.R / (2.t)
50

RDM Chap 04 PDF

Transféré par

Informations du document

Titre original

Copyright

Formats disponibles

Partager ce document

Partager ou intégrer le document

Options de partage

Avez-vous trouvé ce document utile ?

Ce contenu est-il inapproprié ?

Droits d'auteur :

Formats disponibles

RDM Chap 04 PDF

Transféré par

Droits d'auteur :

Formats disponibles

Chapitre 4 : Calcul de l’effort normal

* Calcul de Descente de charges

MELIANI Mehdi, Dr. – Ing.

Cours RDM 1IVE -- EHTP -- M. MELIANI 1

Commu vu depuis le chapitres 1 et 2, l’effort normal ne produit sur la

L’objectif de ce chapitre est d’étudier la variation de N(x) ainsi que

Une application du calcul de l’effort normal au calcul des systèmes

Cours RDM 1IVE -- EHTP -- M. MELIANI 2

1– Diagramme d’effort normal N(x)

Cours RDM 1IVE -- EHTP -- M. MELIANI 3

Un treillis ou système réticulé

Une conduite sous pression

On applique ainsi l’équilibre de la tranche selon l’axe (x) :

=> On obtient ainsi l’expression N(x) en toute abscisse x, qui est en

Cours RDM 1IVE -- EHTP -- M. MELIANI

X X Rappel Méthode des Coupes :

Cours RDM 1IVE -- EHTP -- M. MELIANI

X FX => FX + p.L– p.x = 0

=> FX = p.(x – L) N(x) est négatif :

Cours RDM 1IVE -- EHTP -- M. MELIANI

FX => FX + (p.L + Q) – p.x = 0

N(0) = -p.L -Q N(x)

Cours RDM 1IVE -- EHTP -- M. MELIANI 11

Cours RDM 1IVE -- EHTP -- M. MELIANI 12

Cours RDM 1IVE -- EHTP -- M. MELIANI 13

FX => FX + (p.L + Q) – p.x = 0

N(0) = -p.L-Q N(x)

Cours RDM 1IVE -- EHTP -- M. MELIANI 14

Cours RDM 1IVE -- EHTP -- M. MELIANI

Cours RDM 1IVE -- EHTP -- M. MELIANI 17

Cours RDM 1IVE -- EHTP -- M. MELIANI 19

2-Hypothèses de calcul : Les hypothèses sur les treillis sont formulées

3- Représentation des efforts normaux internes : On note les efforts

NB : Il ne faut pas confondre l’effet des charges externes, avec

Cours RDM 1IVE -- EHTP -- M. MELIANI 24

Cours RDM 1IVE -- EHTP -- M. MELIANI 25

2. Déterminer les (Ni)

Cours RDM 1IVE -- EHTP -- M. MELIANI 26

Pour le cas des treillis à grand nombre de barres, on procède à la

Cours RDM 1IVE -- EHTP -- M. MELIANI 30

La taille de la matrice dépend du nombre b de barres du treillis. Comme

Le vecteur des (Ni) comprend lui aussi b composantes représentant

Le vecteur (-CRi) représente les composantes des charges et des réactions

Cours RDM 1IVE -- EHTP -- M. MELIANI 33

Cours RDM 1IVE -- EHTP -- M. MELIANI 34

On dit qu’une conduite, de rayon R,et d’épaisseur t, est à paroi mince,

Afin d ’étudier l’état de sollicitation, de contrainte et de déformation,

** Voir notes prises en classe **

Cours RDM 1IVE -- EHTP -- M. MELIANI 40

Cours RDM 1IVE -- EHTP -- M. MELIANI 42

Une conduite en plastique PE de diamètre D= 200 mm et d’épaisseur

>Calculer σp agissant sur la paroi;

>Recalculer cette augmentation si on prend en compte une augmentation

Cours RDM 1IVE -- EHTP -- M. MELIANI 45

>Calcul de σp agissant sur la paroi :

NB : Le critère de déformabilité ε < εadm peut aussi être appliqué.

NB: La pression plim à ne pas dépasser pour vérifier la résistance:

Illustation et schéma du dispositif Pressostat

le rayon dilaté r’ peut être calculé par la formule :

Plus précisément: ε(total) = σp / E + α.ΔT = 10/1000 + (1,8.10^-4).35 = 0,0163

Nous pouvons ainsi exprimer σz = Fz / Sparoi = p. Π.R² / ( 2. Π.R.t )

Vous aimerez peut-être aussi

Voir notes prises en classe