Partie 3- A: Calcul en Flexion Simple

* Hypothèses et Théorie des Poutres

* Diagrammes des Efforts V et M
* Contraintes, Pentes et Flèches
Mars 2023
MELIANI Mehdi, Ing. – Dr.
Email : meliani@ehtp.ac.ma

Cours RDM -- EHTP -- M. MELIANI 1

Introduction :
Les poutres représentent des élément de construction allongées
qui servent à supporter les charges réparties ou même ponctuelles
le long de leurs portées.

Ces poutres sont donc sollicitées par les efforts de flexion, qui sont
le moment fléchissant noté M, et l’effort tranchant noté V.

L’objectif de ce chapitre est d’étudier la variation des efforts M et V

dans les poutres, selon plusieurs types de charges, et d’exprimer,
en tout point d’une poutre, les contraintes, les déformations et les
déplacements verticaux appelés aussi flèches.

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 Plan du Chapitre :

Plan du Chapitre 5
1– Hypothèses de la Théorie des Poutres
2 – Diagrammes des Efforts V(x) et M(x)
3 – Expressions des contraintes en flexion
4 – Expressions des pentes et flèches en flexion

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1/ Hypothèses de Théorie des Poutres :
A – Principe de Saint Venant :
Les résultats de la RDM ne s’appliquent valablement qu’à une distance
suffisamment éloignée du point d’application de forces ou couples
concentrés car nous ne pouvons pas calculer localement les
contraintes ou les déformations concentrés autour du point
d’application d’une force ou d’un couple concentrés.
En pratique, on considère que le principe de Saint-Venant est vérifié si
les dimensions de la section S de la poutre sont assez petites devant la
portée ou la longueur L de la poutre.

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1/ Hypothèses de Théorie des Poutres :
B – Principe de Navier Bernouilli :
Les sections droites, planes et perpendiculaires à la ligne moyenne
d’une poutre, restent planes et perpendiculaires à la ligne moyenne
après déformations. On dit qu’il n’y a pas de gauchissement des
sections droites.

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1/ Hypothèses de Théorie des Poutres :
C – Principe de Superposition :

L’effet produit (réactions, efforts, contraintes, déformations) par

plusieurs charges agissant simulatanément est égal à la somme des
effets produits par chacune des charges supposée agir seule.

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2/ Diagrammes des Efforts M et V:
2-A/ Plan de Flexion :
Parmi les deux plans de flexion possibles pour une poutre, nous
travaillerons le long de ce chapitre selon le plan (o,x,y) où les charges
sont supposées dans ce plan de suivant l’axe (oy) et produisant des
moments internes M autour de l’axe (oz), et des efforts tangentiels V
suivant l’axe (oy). y

z
x
x

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 2-B/ Rappel de la définition de Charge Répartie :
En RDM, la charge répartie, notée p ou q (unité kN/m) décrit la
distribution des charges en longueur qui s’applique sur une poutre.
L’équivalent d’une charge répartie q appliquée sur un élément de
structure, ou une tranche de cet élément est une charge ponctuelle
Q localisée au barycentre de l’élément x, selon la formule intégrale :

𝐿
Q= ‫׬‬0 𝑞(𝑥). 𝑑𝑥
0 L

Equivalents staiquement 𝑏
Différents en sollicitations Qtr = ‫𝑞 𝑎׬‬. 𝑑𝑥
Q 𝑏
‫𝑞 𝑎׬‬.𝑥.𝑑𝑥
x
x= 𝑏
‫𝑞 𝑎׬‬.𝑑𝑥
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2-C/ Exemples d’Equivalents de charges réparties :
Rappel : L’équivalent Q d’une charge répartie q(x), ainsi que l’abscisse équivalent x
s’appliquent juste au niveau des éqautions d’équilibre de la poutre pour les
réactions aux appuis ou juste au niveau de l’équilibre d’une tranche pour les efforts
internes M, V sur la coupe coupe considérée.

Q = q.L ; x = L/2 Q = q.(b-a) ; x = (a+b)/2 Q = qm.L/2; x = 2.L/3

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 2-D/- Méthode de Tracé des Diagrammes M et V:
Les diagrammes M et V en flexion permettent de décrire la variation
de ces efforts selon l’axe (ox) et aussi de déterminer les efforts maxi
Mmax et Vmax, ainsi que leurs abscisses correspondantes :
La démarche de calcul se base sur la méthode des coupes :
1/ Vérifier que la poutre est au moins isostatique (voir ces 2 poutres)
2/ Calculer les réactions aux appuis (utiliser Q au calcul si charge q répartie)
3/ Choisir la coupe à l’abscisse x où on cherche les efforts M et V
4/ Appliquer les 2 équations d’équilibre de la tranche [0,x] :
σ𝑡𝑟𝑎𝑛𝑐ℎ𝑒 𝐹_𝑦 = 0 et σ𝑡𝑟𝑎𝑛𝑐ℎ𝑒 𝑀_𝑧 = 0
5/ Exprimer M et V en fonction de x, puis tracer les graphiquement.

0 x

Poutre Console : encastrée libre Poutre isostatique ; bi-appuyée 10

 2-E/ Exemples de Tracé des diagrammes M et V:
Traçons les diagrammes des efforts des poutres isostatiques, selon
les cas de charges suivants :
y q

Cas 1
0 L x

y Q

Cas 2
0 x

Cas 3 Cas 3’
y y
C C

0x x

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Cas 1 :

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Cas 1 – suite :

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Cas 2 :

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Cas 2 – suite :

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Cas 2 – particularité :

Si la charge est décalée du centre I , par exemple à 2L/3 : cela va affecter les
réactions aux appuis : Rv,a = Q/3 et Rv,b = 2.Q/3 et par conséquent les
diagrammes M et V : ainsi : Mmax = 2QL/9 et Vmax = 2Q/3

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Cas 3 :

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Cas 3 – suite :

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y

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2-F - Continuité et Discontinuité des diagrammes M et V:
D’une manière générale, les diagrammes V(x) et M(x) sont continus le long de l’axe
(ox) de la poutre; sauf dans le cas où la poutre est soumise à des forces ou
moments concentrés qui causent les discontinuités de V et de M :

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2-F - Rappel des propriétés des efforts V et M dans les poutres fléchies:

𝑑𝑉(𝑥) 𝑑𝑀(𝑥)
=q = - V(x)
𝑑𝑥 𝑑𝑥

Les diagrammes V et M subissent des discontinuités en cas de présence

de force concentré pour V ou de moment concentré pour M.

Δ𝑉= +/- F Δ𝑀= +/- C

Si force F Si force F Si couple M Si couple M

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2-G – Méthode d’intégration pour le calcul des efforts V et M en Flexion:

Les expression des efforts V et M peuvent être obtenues par la

méthode d’intégration, selon les expressions suivantes :

𝑑𝑀(𝑥) + ΔV
= - V(x)
𝑑𝑥
+ ΔM

𝑉𝑜= Réaction verticale à l’appui

𝑀𝑜 = Moment d’encastrement, si l’appui est encastré
Δ𝑉= + F (si F est desendente); = - F (si F est ascendante)
Δ𝑀= + C (si C est autour de -z); = - C (si C est autour de +z)
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Exercice : Tracé des diagrammes M et V:
Traçons les diagrammes des efforts M et V de la poutre isostatique
bi-appuiée ci-dessous, soumise aux 3 charges suivantes:
y P
q C

Cas 4 x
0

L(poutre) = 6 m
q(répartie) = 2 kN/m
P(ponctuelle) = 5 kN à xo = L/3
C(concentré) = 4 kN.m à x1 = 3L/4

>> Etablir les diagrammes des efforts V et M par la méthode d’intégration,

en utilisant un tableau Excel où l’intégration est assimilée à une somme.
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>> Application de l’Exercice sur Excel :
Remplir le tableau Excel en utilisant la méthode d’intégration de V et de M :

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3 - Expressions des contraintes en flexion:
Afin de pourvoir exprimer complètement les contraintes normales et
tangentielles des poutres en flexion, nous rappelons ces hypothèses:
• Les poutres sont initialement rectilignes et de sections droites.
• En cas de flexion, une courbure ρ de la ligne neutre apparait, et
explicitée dans les schémas de ce chapitre, voir ci-dessous.
• Les sections ont au moins un axe de symétrie.
• Les principes de Saint-Venant et de Navier-Bernouilli s’appliquent.

ρ(x)

f(x)
φ(x)

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3 – a/ Expression des contraintes normales en flexion:

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3 – a/ Expression des contraintes normales en flexion:

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3 - Expression des contraintes en flexion:

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3 – b/ Expression des contraintes de cisaillement en flexion:

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z

z
z

y
(au dessus de y)

z
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 y

La partie à expliciter dans cette fortmule est le moment

statique de A’ par le moment d’inertie de la section
2 Iz
(voir slide suivant pour la section rectangle ou cercle)
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 b(y) . Iz

V (ou T): Effort Tranchant selon y (constant

au niveau d’une section) Vy y
Section A’
Sz(A’) : moment statique de la sous- τxy
section A’ au dessus de y. b(y)
z
b(y) : la base effective de la section à la
cooordonnée y où on calcule τxy

Iz : l’inertie quadratique de la section

entière par rapport à l’axe (Gz)

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Exercice 1 : Cisaillement en Flexion – section rectangle

3/2 . V
max S
Développer l’expression de τ xy ( à y quelconque ): y
ℎ/2
Sz(A’) = ‫𝑦׬‬ 𝑌. 𝑑𝑆 (à un y donné) Section A’
ℎ ℎ +h/2
= y x A’ = ( + y ) x b x ( -- y )
2 2 y τxy
𝒃 𝒉²
Sz(A’) = . ( - y²) y b(y)
𝟐 𝟒
τ xy,max
Et on a : Iz(S) = b.h^3 /12 et b(y) = b = 3.V/2.S o z
ℎ²
 τxy ( y ) = V.( - y²) / (b.h^3 /6)
Vy
4
ℎ²
 τxy ( y ) = 6.V.( - y²)/(b.h^3)
4 - h/2
𝟑.𝑽 b
τ xy,max = τxy (y=0)= Variation parabolique de τxy selon y
𝟐.𝑺
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Exercice 1 :

Développer l’expression de σf, ( à y quelconque ):

>> dans le cas de section rectangle (b x h) soumise

au Moment Fléchissant Mz : y
σf,max = ? +h/2
𝑴𝒛 . 𝒚
σf (y) = où -h/2 < y < + h/2
𝑰𝒛

𝒉
𝑴𝒛 . (𝟐)
dont le maximum est : σf,max = à y = +h/2 h
𝑰𝒛
Mz z
−𝒉
𝑴𝒛 .( 𝟐 )
Et le minimum est : σf,min = à y = -h/2
𝑰𝒛
- h/2
σf,min = ?
b

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Exercice 2 :

b(y) . Iz
Développer l’expression de τ xy ( à y quelconque ):

>> dans le cas de section circulaire pleine de R

rayon R, soumise à l’effort tranchant Vy. Section A’

Vy
τxy
z
y b(y)

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Exercice 2 :
4.V
max 3. S
Développer l’expression de τ xy ( à y quelconque ):
𝑅
Sz(A’) à un y donné = ‫𝑌 𝑦׬‬. 𝑑𝑆 Vy R
=‫𝑛𝑖𝑠𝑟 𝑦׭‬θ . 𝑟𝑑𝑟. 𝑑θ
𝑅
Section A’
Cas particulier à y =0 :
Sz(A’’) = ‫׭‬0 𝑟𝑠𝑖𝑛θ . 𝑟𝑑𝑟. 𝑑θ τxy
𝑅
τ xy,max z
π 𝑅 = 4.V/3.S y b(y)
=‫׬‬0 𝑠𝑖𝑛 θdθx ‫׬‬0 𝑟²d 𝑟
= 2 x R^3 / 3

Et on a : Iz(S) = π .R^4 /4 et b(y=0) = 2.R

 τ xy ( y ) = V .2 x R^3 / 3 / (π .R^5/2)
 = 4V / 3.(π .R^2) = 4V/3.S

Variation parabolique de τxy selon y τ xy,max = 4.V/3.S

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 b(y) . Iz
Exercice : Développer l’expression de ζxy (y) et ζxz (z) : section rectangle creuse
y t
Calcul des composantes verticales de τxy(y) : A O B
ζ xz
Considérer l’effet de section creuse, notamment Vy
pour Sz(A’) où A’ inclue 2 tronçons supérieurs des ζ xy
bandes AD et BC, ainsi que toute la bande AB. b(y) z

H
Calcul des composantes ho de τxz(y) : Epaisseur t
D C
Considérer l’effet de section creuse, notamment
pour Sz(A’’) où A’’ inclue juste la partie de la bande B
OB indiquée sur le shéma de la section creuse.

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Calcul des composantes verticales de ζ xy (y) : section rectangle creuse ( B x H ) épaisseur t

ζ xy ( y ) = V.Sz(A’) / b(y).Iz
D’autre part :
Sz(A’) (à y =0) = ‫𝐴׬‬′ 𝑌. 𝑑𝑆 b(y) = 2.b
Iz = (B.H^3)/12 – ((B-2b).(H-2b’)^3)/12
= ‫𝑦 𝐵𝑂׬‬. 𝑑𝑆 + ‫𝑂׬‬′ 𝐴 𝑦. 𝑑𝑆 + ‫𝑦 𝐵𝐴׬‬. 𝑑𝑆
y
= y. Sz(OB) + y. Sz(O’A) + y. Sz(AB)
A t B
1 1
= 2.(H/2 – t).B.(H/2 –t) + 2.(H/2 – t).B.(H/2 –t) + (H – t/2).t.B
H/2 – t
= B.(H/2 – t)² + .(H – t/2).B
H
𝑯 𝒕 Vy ζxy
𝑽. ( 𝐵.( 𝟐 –𝒕)² + (H− 𝟐).𝑩.𝒕 ) z
ζ xy ( y=0) = O’ ζxy b(y) O
𝑯𝟑 𝑯−𝟐.𝒕 𝟑
2.𝑡.(𝑩. 𝟏𝟐 − 𝑩−𝟐.𝒕 ∗ 𝟏𝟐
)

Exemple Numérique : D C
V = -10.000 N ; H = 280 mm ; B = 140 mm ; t = 20 mm
B
−𝟏𝟎𝟎𝟎𝟎. 𝟏𝟒𝟎 . 𝟏𝟐𝟎2 +𝟐𝟕𝟎 .𝟏𝟒𝟎. 𝟐𝟎
ζ xy (y=0) = N/mm² = - 1,15 MPa
𝟐𝟖𝟎 𝟐𝟒𝟎𝟑
(𝟐.𝟑𝟎.(𝟏𝟒𝟎. 𝟏𝟐 −𝟏𝟎𝟎. 𝟏𝟐 )

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Calcul des composantes horizontales de ζxz (z) : section rectangle creuse ( B x H ) épaisseur t

ζxz (z) = V . Sz(A’’) / b(z).Iz

On a aussi :
Sz(A’’) = Sz(A’’) (à z =0) = ‫𝐴׬‬′ 𝑦. 𝑑𝑆 b(z) = t
Iz = (B.H^3)/12 – ((B-2b).(H-2b’)^3)/12
= ‫𝑂׬‬′′𝐵 𝑦. 𝑑𝑆 = y.S(O’’B)

𝐵 y
= (H/2 – t/2) . .t = (H-t).B.t/4 t
2
B
V.(H−t).B.t/4 O’’
τxz(z=0) = t.((B.H^3)/12 – ((B−2b).(H−2b’)^3)/12) ζxz
H/2
τxz(z=0) = t. ( B.H^3)3.V.(H−t).B.t τxy τxy z
– ((B−2t).(H−2t)^3)
Vy
3.V. B.(H – t)
τxz(z=0) = (B.H^3) – ((B−2t).(H−2t)^3) Epaisseur t
D C
Exemple Numérique :
V = -10.000 N ; H = 280 mm ; B = 140 mm ; t = 20 mm
B

−𝟏 𝟎𝟓𝟎 𝟎𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎 𝑵.𝒎𝒎²

τxz (z=0) = = -0,75 N/mm² = -0,75 MPa
𝟏 𝟒𝟏𝟎 𝟎𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎 𝒎𝒎^𝟒

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Remarques : section rectangle creuse ( B x H ) épaisseur t

Pour une section creuse, le calcul de la contrainte

normale en flexion, σf s’exprime de la même manière :

𝒉
𝑴𝒛 . 𝒚 𝑴𝒛 . ( )
σf (y) = dont le maximum est : σf,max = 𝟐
𝑰𝒛 𝑰𝒛
y t
Tel que Iz est le moment d’inertie de la section creuse,
par rapport à l’axe (z). B
O’’
τxz
Application Numérique :
τxy H
Exemple Numérique :
M = 45 kN.m ; H = 280 mm ; B = 140 mm ; t = 20 mm z
Mz
𝟔
σf,max = 𝟒,𝟓.𝟏𝟎 . 𝟏𝟒𝟎 𝑵.𝒎𝒎²
𝟏,𝟒𝟏 .𝟏𝟎𝟖 𝒎𝒎^𝟒
= 4,46 N/mm² = 4,46 MPa
Epaisseur t
D C
B

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Exercice 3 : Développer l’expression de ζxy( y) : section en I

Calcul des composantes verticales de ζ xy (y=0) :

ζxy (y=0) = V. Sz(A’) / b(y).Iz

Sz(A’) = Sz(A’) (à y =0) = ‫𝑦 𝐴𝑂׬‬. 𝑑𝑆 + ‫𝑦 𝐶𝐵׬‬. 𝑑𝑆
y t’
= y.S(OA) + y.S(𝐵𝐶)
=
(H/2 − t’) H t’
.(t. (H/2− t’)) + ( - ).( t’.B) B C
2 2 2
A
(H − 2.t’)² (H− t’).
= .𝐭 + t′.B
𝟒 𝟐
H/2
b(y) = t
H t’ Vy z
Iz = t.(H - 2.t’)^3/12 + 2.[ B.t’^3 /12 + ( - )². B.t’) ]
𝟐 𝟐 ζxy
O
=> ζxy(y=0) =
Epaisseur
V. ((H − 2.t’)².𝐭 + (H− t’).t′.B)
𝟒 𝟐 t
t.(H − 2.t’)^3/12 + 2.[ B.t’^3 /12 + ( H − t ’ )². B.t’) ] t’
τxz
𝟐 𝟐

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 B z t’
Remarque : Les expressions des contraintes σF
normales en Flexion restent valables aux sections
creuses ou les sections profilés, et s’écrivent donc : H/2
Vz
σF = Mint / Ws (selon l’axe du moment y ou z)
Ou σF = Mint,z . y / Iz (si le moment est autour de z) y
t
Ainsi: La contrainte σF (y) : est maximale à l’une des My
extrémités de la section (y = +/- h/2) ; par contre la
contrainte ζxy (y) est maximale à y = 0. t’

Pour les sections profilés IPE en flexion sous

les efforts (Vz, My), on obtient les contraintes à
partir du module de section Wy et la section
Aw en cisaillement (voir tableau ci-contre) :

σF = My / Wy (contrainte normale maximale)

ζF = Vz / Aw (contrainte cisaillement maximale)

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4 – Calcul des déformations des poutres : pentes et flèches :
Afin de pourvoir exprimer complètement les contraintes normales et
tangentielles des poutres en flexion, nous rappelons ces hypothèses:
• Les poutres sont initialement rectilignes et de sections droites.
• En cas de flexion, une courbure ρ de la ligne neutre apparait, et
explicitée dans les schémas de ce chapitre, voir ci-dessous.
• Les sections ont au moins un axe de symétrie.
• Les principes de Saint-Venant et de Navier-Bernouilli s’appliquent.

ρ(x)

f(x)
f(x)
φ(x)

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4/ Expression des pentes et des flèches des poutres en flexion:

Cours RDM -- EHTP -- M. MELIANI 44

4/ Expression des pentes et des flèches des poutres en flexion:

Cours RDM -- EHTP -- M. MELIANI 45

Cours RDM -- EHTP -- M. MELIANI 46
Cours RDM -- EHTP -- M. MELIANI 47
Cours RDM -- EHTP -- M. MELIANI 48
Cours RDM -- EHTP -- M. MELIANI 49
Application : Simulation Poutre en Flexion
Remplir le tableau Excel en utilisant la méthode d’intégration et de superposition

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