Vous êtes sur la page 1sur 25

Jésus en nous

Francisco Cândido Xavier


Dicté par l’Esprit : Emmanuel

1
2
Plus d'amour
Comment pouvons-nous trouver la paix et la maintenir ?
Depuis longtemps, des milliers de personnes, situées à des distances énormes les
unes des autres, nous ont adressé les mêmes questions.
Et afin de leur répondre, même de façon succincte, il est nécessaire de nous
référer au progrès technologique de la civilisation terrestre actuelle.
Toutes les nations ou presque, se hâtent actuellement d'acquérir d’avantage
d'appareils nés du progrès accompli que nous avons évoqué, afin de faire preuve
d'efficacité et de grandeur.

Plus d'avions.
Plus d'hélicoptères.
Plus de navires modernes.
Plus de sous-marins de haute résistance.
Plus de voitures de luxe.
Plus de camions.
Plus de téléviseurs.
Plus de réfrigérateurs.
Plus de matériels sonores.
Plus de téléphones.
Plus d'ascenseurs.
Plus de motocycles.
Plus d'enregistreurs.

Il serait puéril de notre part de censurer l'évolution, car elle est irrésistible.
Personne ne songerait à échanger une voiture pour une charrette à boeufs.
Cependant, il serait juste de noter que l'avancement technologique, en soi, ne
suffit pas à maintenir la sécurité dans la vie communautaire.
Consultez les statistiques des décès motivés par les machines ces derniers temps
et nous arriverons à la conclusion lamentable :
Dieu a permis à la Terre de bénéficier du progrès technologique, mais l'homme
provoque des accidents par précipitation, par impulsivité exagérée, par imprudence, par
irresponsabilité ou par des habitudes malheureuses.
Ce livre simple (1) entend affirmer que nous avons besoin de plus d'amour pour
profiter de manière constructive des facilités qui enrichissent notre existence sur la
planète, car seul l'amour les uns pour les autres, selon les leçons du Christ, parviendra à
créer le respect et la solidarité, capables d’établir, dans le mécanisme de nos relations
mutuelles, la paix entre les créatures et le discernement de la justice.
- Emmanuel -

3
Uberaba, 20 juin 1986.

________________________
(1) Ce livre relate une conférence faite en décembre 1985 dans le « Programme Hebe » à
São Paulo, avec l’assistance d'Emmanuel, notre célèbre mentor spirituel.
TABLES DES MATIERES

Entretien avec Francisco Cândido Xavier accordé à Hebe, en réseau national, sur
la TV Bandeirantes, dans la nuit du 20 décembre 1985, avec la participation de l'actrice
Nair Bello.

1. Hebe / Chico.
- Faire le bien. (l.) Depuis la naissance de Jésus. (2.) Simon et Jésus. (3.)

2. Nair / Chico.
- Plus que tout dans la vie, avoir la foi en Dieu. (4.) Le Christianisme et Le Judaïsme. (5.)

3. Hebe / Chico.
- Fléaux naturels, catastrophes, guerres, fin du monde ... (6) La prophétie d'une troisième
guerre. (7.) Signé : "'Cisco Xavier." (8.)

4. Nair / Chico.
- Une touffe d’herbe. (9.) Les enfants exceptionnels et les lois de causes à effet. (10.)

5. Hebe / Chico.
- La relation avec des enfants exceptionnels. (11.)

6. Nair / Chico.
- De la signification spéciale du nom de Jésus : Le cas de Valeria. (12)

7. Hebe / Chico.
- Les maladies qui inquiètent le monde. (13.)

8. Nair / Chico.
- Les toxiques. (14.) Les toxiques et la carence juvénile. (15.) Les toxiques et l'argent
volé chez les jeunes. (16.)

9. Hebe / Chico.
- À propos des commérages. Un cas d'acquittement. (17.) Le procès à Campo Grande :
par un message de l'Esprit d'une femme acquittant son mari d'un accident avec une arme à
feu où elle vint à décéder. (18.)

10. Nair / Chico. - Le téléphone de l’Au-Delà. (19)

4
11. Message à Jésus. - Maria Dolores.

1
- Faire le bien. (l.) Depuis la naissance de Jésus. (2.)
Simon et Jésus. (3.)

1. HEBE
« Chico, vous êtes une personne qui dans toute sa vie n'a fait que du bien, se
donner à son prochain.
Il n'y a jamais eu un moment dans votre vie où vous avez dit : Je suis fatigué, je
vais m’arrêter, je ne veux plus m’occuper des autres ...
Chico
- Hebe, votre bonté est immense ; Je dois dire que je n'ai pas l'impression d'être
quelqu'un qui a fait ou fait le bien. Mais tout au long de ma vie, j'ai toujours essayé de
remplir mon devoir devant la communauté et devant ma propre conscience.
Je bénéficie, grâce à Dieu, de beaucoup de tranquillité dans ma vie intérieure.

2. HEBE
- Chico, quels changements ont eu lieu dans le monde depuis la naissance de
Jésus ?
Chico
- Les Esprits amis m'expliquent toujours que les transformations de la Terre,
depuis l'époque de Jésus, ont été progressives.
Ces transformations ne sont pas encore achevées, car le monde doit établir pour
son propre bonheur de nombreuses rénovations difficiles et la loi de Dieu n'autorise pas
la violence. Donc, ces transformations se sont effectuées de temps en temps, d'époque en
époque.
Ces transformations que nous voyons, toute l'amélioration spirituelle de
l'humanité, proviennent ici de l’époque de Jésus : les hôpitaux, les pénitenciers, les
processus de travail, les relations des gens entre eux, le bonheur dans la vie domestique.
Toutes ces transformations, nous les devons à Jésus, même si souvent, lorsque
nous sommes au sommet de notre intelligence, nous ne voulons pas le reconnaître. Mais
les transformations de l'époque de Jésus jusqu’à nos jours sont immenses, mais il serait
trop long de les détailler.

3. HEBE
« Quelqu’un a dit un jour qu'à côté de vous, nous avons le sentiment d'être en
contact avec Jésus. J'aimerais que vous transmettiez ce sentiment à nos téléspectateurs

5
car vous êtes exactement la connexion de la Terre avec le Monde où se trouvent nos
chers disparus ...
Chico
« Vous êtes toujours merveilleux, car votre bonté transparaît dans toutes vos
paroles. Je ne peux pas avoir la présomption d'avoir un lien aussi intime avec notre
Seigneur Jésus-Christ ; J'ai la foi qu'un chrétien cherche et doit cultiver en Celui qui est
vraiment la lumière de nos chemins.
Peu après la naissance de Jésus, il y a eu un personnage qui m'a toujours
beaucoup impressionné ; Il est décrit au verset 25 du chapitre 2 de l'Évangile de l'apôtre
saint Luc. C'est le personnage ; Simon, qui a vécu peut-être plus de 80 ans dans l'attente
de Jésus.
Quand il a appris qu'un enfant avait été amené au temple pour être enregistré,
Simon s'est rendu au temple pour vérifier et quand il vit les yeux de Jésus, il dit alors :
« Seigneur, désormais votre serviteur peut reposer en paix selon votre parole, car
mes yeux ont vu le salut. »
Cet homme s'appelait Simon et c'était un grand homme du temple apostolique et il
est passé peu de temps après à la vie spirituelle après avoir fixé ses yeux sur Jésus, le
nouveau-né.
Je pense alors au bonheur de ceux qui ont vraiment vu les yeux de Jésus, car j'ai
beau chercher dans l'Évangile quelqu'un qui a vu directement les yeux de notre Seigneur
Jésus-Christ à peine né, je ne trouve personne d'autre que le grand Simon qui, déjà dans
un âge très avancé, a contemplé les yeux de l'enfant et a dit :
« Seigneur, désormais votre serviteur peut reposer en paix selon votre parole, car
mes yeux ont vu le salut. »
J'imagine la beauté et la luminosité des yeux de notre Seigneur Jésus-Christ,
même en tant que nouveau-né, éclairant nos chemins, parce que Simon lui-même, dans sa
salutation, a dit :
« Le voici, il est venu illuminer nos chemins. »
Et nous remarquons que chaque communauté, chaque groupe social qui se
détourne de Jésus, entre pour ainsi dire dans une certaine perturbation (il nous semble,
mais ce n'est pas le verbe propre).
Nous comprenons que sans Jésus notre vie n'a pas de sens, le sens exact qu'elle
devrait avoir, et nous nous égarons parce que nous sommes sans cette boussole qui nous
indique le chemin.

6
2
- Plus que tout dans la vie, avoir la foi en Dieu. (4.)
Le Christianisme et Le Judaïsme. (5.)

4. Nair
- Eh bien, pour égayer un peu l'ambiance, puisque nous pleurons depuis le
début de l'émission, parce que Chico Xavier transmet une telle émotion, comme l'a dit
Hebe, que les gens ne peuvent même pas à parler ...
En décembre prochain, cela fera 10 ans que mon fils est mort.
Un an et demi après plusieurs voyages à Uberaba, j'ai eu la grâce de recevoir le
soir même une lettre psychographiée de 90 pages, n'est pas Chico ? Et avec de
nombreux détails, et beaucoup de belles choses.
Bien évidement j’ai été émue, excusez-moi, mais pour moi c'était très bon, parce
que j'ai appris de Chico Xavier, et aussi du message, que nous devons, plus que tout
dans la vie, avoir la foi en Dieu.
Ainsi, plus que le message, Chico m'a appris ceci : si vous avez une famille, si
vous avez d'autres enfants, vous devez faire un effort surhumain pour surmonter la
douleur de la perte d'un enfant, afin que le reste de la famille ne la ressente pas.
Chico
- C'est vrai.

5. Nair
"Vous parliez de Jésus-Christ et je voudrais vous demander quelle est la
situation des personnes qui ne croient pas en Jésus, comme les Juifs, par exemple.
Chico
- J'ai appris d'amis spirituels que l'Ancien Testament est le symbole de l'homme
qui frappe aux portes de la Divine Providence, demandant une révélation de lumière pour
que la route de la personne soit éclairée et que le Nouveau Testament est la réponse de
Divine Providence à l'homme, souvent désespéré, qui prend ce chemin.
Les prophètes signifient la question et Jésus la réponse.
Ensuite, ces amis de la Spiritualité enseignent que nous devons considérer les
anciens prophètes comme nos ancêtres authentiques, ceux qui nous ont donné les bases
de la généalogie de Notre Seigneur Jésus-Christ, ici sur Terre, sachant qu'Il est considéré
comme fils de notre Sainte Mère, Marie de Nazareth, de la tribu de David.
Nous devons donc le plus grand respect à nos ancêtres et dans le texte d'Esaïe,
dans l'Ancien Testament, il y a des passages absolument prophétiques, annonçant celui
qui viendrait à nous pour se charger de nos difficultés, pour les régler.

7
Il suffit de lire le livre d'Isaïe, pour voir l'importance du Judaïsme et que le
Christianisme est un enfant du Judaïsme. Par conséquent, nous ne pourrons pas trouver
de différence, mais plutôt un très grand respect pour ceux qui ont souffert et lutter pour
que Jésus vienne à nous.

3
- Fléaux naturels, catastrophes, guerres, fin du
monde ... (6) la prophétie d'une troisième guerre. (7.)
Signé : « Cisco Xavier. » (8.)

6. HEBE
- Chico Xavier, nous sommes très inquiets pour le monde aujourd'hui.
Je ne sais pas, ces inondations, soudainement, les sécheresses terribles, les
tremblements de terre, les dernières catastrophes qui se sont produites au Mexique, en
Colombie, aux États-Unis, est-ce que tout ceci qui se produit actuellement ne serait pas
la fin du monde, et que nous ne nous apercevons pas que ceci est un avertissement,
parce que la foi qui a toujours existé chez les peuples s’affaiblit, et tout d'un coup, ce
manque de foi amène-t-il peut-être au monde ces choses si catastrophiques qui se
produisent.
Chico
- Hebe, nous parlons souvent de la fin du monde, mais la vérité est que s'il y a une
fin du monde, elle sera due à l'ambition et à la haine entre les hommes, mais pas à un
ordre divin.
Examinons de près la question des armements.
Les armements sont de plus en plus spécialisés pour provoquer la mort de
millions de personnes. L'homme n'a donc pas à s'interroger sur la fin du monde, car toute
nouvelle transformation tragique du monde viendra de l'homme et non de la bonté de
Dieu.
Maintenant, à propos de notre époque, nous allons réfléchir à un problème qui
doit être examiné.
Nous sommes à la fin d'un millénaire, le deuxième millénaire de la vie chrétienne.
Ce deuxième millénaire a été caractérisé par des guerres presque constantes, dont la
première a duré 195 ans, au cours de laquelle les hommes se sont exterminés les uns les
autres, créant de très grandes difficultés karmiques pour l'humanité. C’étaient les guerres
des croisades.
Elles ont duré presque 200 ans, de 1098 à 1229, plus ou moins, de sorte que la
guerre entre les chrétiens et les non-chrétiens a commencé.
Et les combats étaient terribles.
Selon les possibilités guerrières de cette époque, au début du millénaire, elles
étaient aussi cruelles que celles d'aujourd'hui, où l'intelligence humaine a raffiné le
processus d'extermination.

8
Nous avons donc connu de nombreuses guerres, parmi lesquelles nous retiendrons
une qui a duré cent ans, entre la France et l'Angleterre, du XIVe siècle au XVe siècle.
Ces guerres n'étaient pas une plaisanterie.
Les êtres humains ont acquis des fiches karmiques très douloureuses, car tout ce
que nous semons, nous devrons le récolter.
Ainsi, à la fin de ce siècle, nous récoltons ce que nous avons semé, presque depuis
le début.
Nous avons maintenant, à ce qu’il parait, si ce que la presse a rapporté au sujet de
la réunion de Genève* est vrai, les plus grands hommes d'État, les chefs des
superpuissances, ils ont convenu que la guerre nucléaire ne devrait être ni approuvée ni
pratiquée, parce que dans cette guerre nucléaire il n'y aura pas de vainqueurs.
C'est déjà le début d'une bénédiction de notre Seigneur Jésus-Christ pour calmer
la fureur de la haine entre les nations et atténuer les souffrances créées par les hommes
eux-mêmes au-dessus de leur propre tête.

________________________
*Réunion récente entre les hommes d'État des deux puissances

7. EBE
- Mais Chico, la prophétie d'une troisième guerre plane au-dessus de nos
têtes ...
Chico
- Tout indique que si nous ne travaillons pas collectivement avec tous les moyens
à notre portée pour éviter cela, une nouvelle calamité pourrait s'abattre sur nous.
Maintenant, faisons tout notre possible pour que cela n'arrive pas ou que cela
arrive au minimum, si nous ne pouvons pas nous libérer de ces grandes dettes.
De sorte que si nous pouvions encourager le principe de paix partout, dans tous
les cœurs, si nous pouvions porter le message de notre Seigneur Jésus-Christ sans
réparation, sans dogmes, sans aucune idée d'hégémonie d'interprétation d'un point de vue
religieux sur un autre, si nous pouvions porter en avant ce drapeau qu'il nous a donné, en
déclarant positivement :
- Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés.
Il n'a pas attendu notre amour et n'attend pas notre amour. Il nous aime et, c'est
pourquoi il ne nous abandonne pas.
Après toute la tragédie du Calvaire, lorsqu'Il retourne en compagnie de ses
compagnons, il dit :
« Je serai avec vous pour toujours, jusqu'à la fin des siècles. »
Il ne se plaint pas, il ne se lamente pas. Il n'accuse personne.
Il n’a pas été dit dans l'Évangile que Jésus soit revenu du royaume spirituel, où il
est la lumière reflétant Dieu lui-même ; il n'est pas enregistré dans l'Évangile qu'il soit
venu se plaindre de Pierre ou de Jacques (en espérant que vous excuserez cette intimité,
car il faut donner les titres mérités aux personnalités de l'Évangile), il n'a récriminé aucun
compagnon pour désertion. Il a simplement dit :
« Je serai avec vous jusqu'à la fin des siècles. »

9
8. Hebe
" Chico, avez-vous une idée de tout ce que vous représentez pour nous tous
dans le monde ?"
Chico
- Ah, je représente ce que représente une touffe d’herbe sur un terrain de football.
Une touffe d’herbe disparaît, une autre apparaît, si un animal arrive, il va naturellement à
consommer cette herbe.
Il n'y a pas longtemps, une femme de Goiânia m'a apporté un livre et m'a dit : Je
vais vous demander de le vérifier car cet autographe est faux – il est signé Cisco Xavier.
Alors je lui ai dit :
« Non, madame, c’est moi-même qui l’ai signé, parce que je me sens comme un
Cisco* ou alors comme un déchet de boite de conserve. Je l'ai signé Cisco Xavier. J’ai
pensé que c’était plus approprié.

NT : Cisco en portugais signifie poussière. Francisco Candido Xavier est


aussi appelé ; Chico d’où la ressemblance avec le mot cisco.

10
4
- Une touffe d’herbe. (9.) Les enfants exceptionnels et
les lois de causes à effet. (10.)
9. NAIR
- Chico est de très bonne humeur, c'est juste que nous sommes habitués à ne
prendre que les choses sérieuses au sérieux, à discuter sérieusement, mais Chico aime
les blagues. Bien sûr, il aime les blagues, pour rire.
CHICO
- On rit maintenant d'une touffe d'herbe.

10. NAIR
- Chico, un enfant exceptionnel est-il un karma, une épreuve pour les parents ?
CHICO
- Nair, l'enfant exceptionnel m'a toujours impressionné par la souffrance qu'il
porte, non seulement par rapport à lui-même mais aussi par rapport à ses parents et cela a
fait l'objet de plusieurs de mes conversations avec notre Emmanuel, qui est le guide
spirituel de nos tâches et il a alors dit qu’en règle générale, l'enfant exceptionnel est le
suicidé réincarné, réincarné après un suicide récent, car lorsque la personne pense qu'elle
s'anéantit, elle ne fait que gâcher ou perdre les vêtements que la Divine Providence lui
permet d'utiliser au cours de l'existence, à savoir le corps physique.
La vérité est qu'il est lui-même un corps spirituel ; par conséquent, les restes du
suicide accompagnent la personne qui a pratiqué l'autodestruction, dans la vie de l'au-
delà.
Elle y reste quelque temps soutenue par des amis que toute personne a, des
affections partout, mais elle revient sur Terre avec les restes qu'elle a emporté ici même,
après le suicide.
Si une personne s'est fracassé le crâne et si le projectile a touché le centre de la
parole, elle revient muette. Si elle a touché uniquement le centre de la vision, elle revient
aveugle, mais si elle a touché certaines régions plus complexes du cerveau, elle revient
pleinement idiote et là, les centres physiologiques ne fonctionnent pas.
L'endocrinologie devrait faire un chapitre spécial pour étudier un enfant sourd,
muet, aveugle, paralytique, car alors la personne a blessé la vie dans le sanctuaire de la
vie, qui est la partie la plus délicate du cerveau.

11
S'il s'est suicidé en se plongeant dans l'eau profonde, il revient disposé à
l'emphysème, un emphysème d'enfance ou de jeunesse, ou des premiers jours de la vie.
Si, par exemple, il s'est pendu, il arrive avec une paraplégie, après une simple
chute que tout enfant fait des genoux de la nourrice, des genoux de la mère ; alors, quand
le processus est de se pendre, la vertèbre qui a été déplacée en se pendant, s'affaiblit et,
dans une simple chute, l'enfant est frappé de paraplégie.
Et nous allons par là.
D'autres enfants qui arrivent complètement perturbés ; la schizophrénie, par
exemple, serait un suicide après un meurtre. Le complexe de culpabilité acquiert de telles
dimensions que le chimisme du cerveau est modifié et la schizophrénie devient une
maladie vérifiable, car à travers les liquides expulsés par le corps, il est possible de
détecter les débuts de la schizophrénie.
Mais la schizophrénie est le meurtrier devenu suicidaire, parce que le complexe
de culpabilité est si grand, le remords est si terrible qu'il se reflète dans la vie physique de
la personne pendant un certain temps ou pendant longtemps.

12
5
- La relation avec des enfants exceptionnels. (11.)

11. HEBE
- Mais un enfant retardé, sent-il ce que sa mère et son père lui disent ! Par
exemple, des mots d'amour, des mots sans amour, des mots durs, les ressentent-ils ?
CHICO
- Ils ressentent, sentent et écoutent ; ils enregistrent et savent comment ils sont
traités ; ils sont profondément lucides dans l'intimité de leur propre être.
L'enfant ne vient qu'avec ceux qui ont la capacité de l'aimer et de l'aider à passer
cette transe temporaire de 13, 20, 30 ans. En général, les exceptionnels se désincarnent
très tôt.
Une fois, une dame d'Uberaba est venue nous voir et nous a dit.
- Je suis la mère de cet enfant exceptionnel ; je me sens comme une créature
amère, j'en souffre beaucoup, que me dit Emmanuel ?
Je lui ai dit ça :
- Ma fille, la maternité est un privilège que Dieu a accordé à la femme ; alors,
chaque femme jouit de ce privilège de la Providence Divine, mais les enfants
exceptionnels sont confiés ainsi seulement aux grandes femmes qui ont la capacité
d'aimer à l'infini.

13
6
- De la signification spéciale du nom de Jésus : Le
cas de Valeria. (12)

12. NAIR
- Chico, dites-moi une chose : le nom de Jésus a-t-il une signification
particulière ? Pourriez-vous citer, pour nous tous, un fait personnel que vous
connaissez ?
CHICO
- Je vous demande la permission de vous en parler.
Vers 1953 et jusqu'en 1959, date à laquelle nous avons déménagé à Uberaba, nous
avions toujours, pendant de nombreuses années, apporté une aide, une aide en nature
consistant à faire une prière ou une expression de fraternité aux malades, à ceux qui sont
dans le besoin, lorsqu'une dame nous a demandé de rendre visite à sa sœur qui était
devenue hémiplégique et muette.
La femme avait environ 40 ans et s'appelait Valeria.
Nous y sommes donc allés la première fois ; nous faisions toujours nos visites le
samedi.
Nous sommes allés rendre visite à Valeria, nous avons apporté un morceau de
gâteau, des bonbons, c'est ce que l'on donne à un enfant, parce que nous ne pouvions pas
faire plus, mais nous avons rendu visite à Valeria avec beaucoup d'affection ; il y avait
plusieurs maisons et elle, Valeria, était dans l'une d'elles. Le nom de sa sœur était Mme
Laura.
La maison se trouvait à l'endroit où a été construite l'exposition de bétail à Pedro
Leopoldo ; j'explique cela, parce que quelqu'un de ma ville pourrait demander où se
trouvait cette maison ; elle se trouvait à l'endroit où se trouve aujourd'hui l'exposition de
bétail.
Ainsi, chaque samedi, pendant environ six ans, nous rendions visite à Valeria et
nous lui apportions une prière et elle gardait un morceau de gâteau sous son oreiller. Sa
sœur, la propriétaire de la maison, très distinguée, très sympathique, nous reçut avec
beaucoup d'affection.
Un samedi, j'ai dit la prière ; le samedi suivant, un autre ami a dit la prière ; le
suivant, une dame a dit la prière, et ainsi, nous en étions il y a environ six ans, quand
Valeria a été frappée d'une grippe pneumonique très grave et Mme Laura appela un

14
médecin et il lui a dit qu'elle était au bord d’une pneumonie et la pneumonie s'est
manifestée.
La pneumonie s'est manifestée et nous sommes arrivés le samedi, elle était très
abattue et chaque fois que nous y sommes allés, je disais :
- Valeria, maintenant tu vas dire Dieu (Elle a beaucoup lutté pour parler, car elle
comprenait tout, mais elle ne pouvait pas).
- Jésus, Valeria ! Elle continuait à pousser, mais sa langue s'enroulait et elle n'y
arrivait pas ; cela s'est répété pendant plus de six ans, mais ce samedi, ce fut la
pneumonie..., j'ai dit :
- Mme Laura, elle a une très forte fièvre, que dit le médecin ?
- Le médecin qui la traite lui a déjà donné beaucoup d'antibiotiques et elle est bien
médicamentée.
Et j'ai dit : - Ok, maintenant, au lieu de venir le samedi, nous viendrons tous les
jours.
Et elle a continué à empirer. Alors, un samedi, le dernier samedi, après avoir prié,
j'ai dit :
- Valeria, dis Jésus, dis Dieu !
Et elle l'a fait : ã, ã, ã, ã, ã, mais elle ne voulait pas parler. J'ai dit :
- Valeria, Jésus a marché dans le monde, il a guéri tant de gens, tant de gens sont
allés le chercher sur les routes, dans la maison où il séjournait, et lui ont demandé la
grâce de l'amélioration, de la guérison, et ils ont été guéris.
- Souvenez-vous de Jésus marchant et vous cheminez avec lui, bien que vous
n'ayez pas marché depuis tant d'années, souvenez-vous de vous qui cheminez avec lui et
vous venez à ses pieds en disant : Jésus ! dites Jésus !
Puis elle a parlé :
- Josusu, Josusu !
J'ai dit :
- Mon Dieu, quelle joie, Valeria a prononcé le nom de Jésus, quelle merveilleuse
chose ! Laura, venez ici pour voir !
Elle était très fiévreuse, mais était satisfaite, et disait
- Josusu ! Josusu !
Et je n'oublierai jamais ce nom qui résonne dans mes oreilles.
J'ai dit :
- Elle va aller mieux, elle a dit Jésus, Mme Laura.
Nous étions tous très heureux, elle souriait, mais n'était pas intéressée par le
gâteau que nous avions apporté, la fièvre était très élevée. J'ai dit :
- Valeria, répétez, je suis très intéressé de vous voir prononcer le nom de Jésus.
Dites Jésus, Jésus !
Elle a dit :
- Josusu ! Josusu !
Mais en y mettant toutes ses forces.
Puis j'ai dit :
- Si Dieu le veut, elle ira beaucoup mieux.

15
Mais le lendemain matin, la nouvelle est arrivée de Mme Laura que Valeria était
morte le matin, qu'elle s'était désincarnée.
Nous y sommes allés, et ainsi de suite, et nous nous souvenions beaucoup de cet
amie qui partait. Nous étions très émus et nous avons beaucoup souffert, car elle nous
était très, très chère, une personne qui ne parlait pas, mais qui avait des gestes
extraordinaires.

-O-

Mais les années ont passé, j'ai déménagé à Uberaba et, en 76, j'ai fait un infarctus,
une crise cardiaque qui m'a conduit chez le médecin, qui m'a hospitalisé à la maison. Il
me parla ainsi :
- Non, vous pourriez déranger l'environnement de l'hôpital avec des visites, il vaut
mieux que vous restiez hospitalisé à la maison, la porte de la chambre ne sera accessible
qu'à cette dame qui est infirmière.
Il s'agit d'une dame qui est avec nous et qui s'appelle Mme Dinorá Fabiano.
Donc, Mme Dinorá a été la seule personne à entrer, de sorte que j'ai pu demeurer
20 jours plus ou moins immobile et je suis restée, mais cela n'a pas empêché les Esprits
de me rendre visite et, ensuite, de nombreux amis désincarnés de Pedro Leopoldo,
d'Uberaba, sont entrés dans l'après-midi ou la nuit et j'ai parlé à haute voix.
Et j'ai parlé :
- Mme Dinorá, quand vous me trouverez en train de parler tout seul, ne soyez pas
impressionnée, je discute avec quelqu'un.
Elle a dit
- Non, je comprends, je comprends.
C'est tout ce qu'il y avait à faire, n'est-ce pas ?
Et un après-midi, une très belle fille est entrée (il y avait toujours une chaise près
du lit dans la chambre).
Elle est entrée, j'ai dit d'une voix forte :
- Pourriez-vous vous asseoir ?
Elle a dit :
-Vous ne me reconnaissez pas ?
J'ai dit :
- Écoutez, vous me pardonnerez, j'ai été malade avec des problèmes circulatoires
et j'ai une mauvaise mémoire et je ne me souviens pas.
Mais c'était une excuse, c'était parce que je ne la reconnaissais pas vraiment.
Alors elle a dit en ces termes :
- Mais nous sommes amis, je vous aime tellement.
C'était une fille aux cheveux noirs, très jolie, et j'ai alors dit

16
- Écoutez, je ne peux pas, en ce moment, faire beaucoup d'efforts pour me
souvenir, car le médecin m'a recommandé de me reposer mentalement. Madame, s'il vous
plaît, dites-moi votre nom.
Elle a dit :
- Non, je ne vous le dirai pas, je veux voir si vous vous souvenez, je suis un de
vos amis de Pedro Leopoldo.
J'ai dit comme cela :
- Si vous dites Maria ou Alice, j'en connais tellement. Ensuite, dites le nom de
famille, car je le connaîtrai par la famille.
Elle a dit ceci :
- Non, je ne le dirai pas, je ne dirai qu'un seul nom ; quand je le dirai, vous vous
souviendrez qui je suis.
J'ai dit :
- Alors, s'il vous plaît, faites-moi une faveur, dites le nom, le nom que vous
voulez dire, et elle l'a dit comme cela :
- Josusu !
J'ai dit :
- Mon Dieu, c'est Valeria ! Mon Dieu, Valeria, comme vous êtes belle ! Je ne
mérite pas votre visite.
Elle répondit :
- Eh bien, je suis venue pour qu'on se rappelle nos samedis, où nous avons tant
prié. Je me suis souvenu du dernier mot, et je suis venu vous apporter la confiance en
Jésus.
(Chico raconte l'épisode avec beaucoup d'émotion).
Elle a posé sa main sur ma poitrine et la douleur disparu.
Donc, alors pour moi, je pense que le nom de Jésus est tellement grand, il est
tellement grand qu'il enlève nos obstacles organiques.
Je suis avec une angine qui est restée comme un héritage de la crise cardiaque,
mais une angine très bien contrôlée. Je suis les instructions médicales, les instructions des
amis spirituels, je m'abstiens de tout ce dont je ne peux profiter, de sorte que je remercie
Dieu d'être, disons, malade, mais en bonne santé. Si quelqu'un peut comprendre...

17
7
- Les maladies qui inquiètent le monde. (13.)

13. HEBE
- Chico, dans l'une de vos réponses, parlant des guerres, vous dites que c'est
l'homme lui-même qui les provoque. De même, les maladies qui affligent le monde,
comme le cancer, le sida, etc., sont-elles causées par l'homme ?
CHICO
- Il y a un concept très ancien qui affirme : Dieu aide la créature par la créature
elle-même.
Donc, pensons que la Bonté Divine a suscité l'intelligence humaine pour résoudre
le problème de la distance et que le problème de la distance a été résolu par l'avion,
l'automobile, disons, le moteur.
La miséricorde de Dieu a inspiré l'intelligence humaine et l'homme a vaincu un
fléau comme la variole, grâce à la vaccination, et l'homme a été libéré de la fièvre jaune,
de la peste bubonique, de la variole et d'autres maladies considérées comme presque
irréversibles ou mortelles.
L'homme a ressenti le besoin de se rapprocher les uns des autres et la bonté de
Dieu, à travers l'intelligence humaine, nous a donné l'onde hertzienne, la radio, la
télévision et tout ce monde des communications dans lequel, en quelques secondes, ce
qui se passe dans un hémisphère peut être connu de l'autre côté de la Planète.
Ainsi, nous voyons, par exemple, que l'homme a ressenti le fléau et la faim, mais
la bonté de Dieu a suscité dans l'esprit humain diverses formes de production et, surtout,
les transports rapides, et s'ils sont exercés fidèlement, les transports rapides annihileront
la faim.
La faim a cessé d'exister, mais l'intelligence humaine n'a pas encore pu éliminer la
haine créée par elle-même, car Dieu n'a pas créé l'homme pour qu'il ait le destin d'un
robot, mais pour qu'il soit un coopérateur intelligent de Dieu lui-même dans la Création.
Ainsi, en matière de sentiments, Dieu ne pouvait pas violenter l'homme.
La guerre est due à la haine entre les peuples, haine qui n'a pas encore été
surmontée, parce que Dieu n'est pas le Père de la violence, mais plutôt le Père de l'Amour

18
infini, et Il laisse à Ses enfants le soin de résoudre le besoin de fraternisation générale
entre tous, d'amour entre tous, de simplicité, d'humilité, de bonté, de compréhension
humaine, afin que la violence puisse être bannie de la Terre.
Tant que l'homme hait, tant qu'il y a du ressentiment dans le cœur de quelqu'un,
parce que le ressentiment est un petit morceau de guerre, tant qu'il y a du ressentiment,
alors nous sommes obligés de considérer que nous devons ce fléau à l'Homme, à
l'Homme, en considérant les hommes et les femmes du monde, parce que ce n'est pas un
problème pour qu'une aide extérieure vienne l'exterminer, parce que tout ce qui est un
danger extérieur, Dieu a suscité à la science humaine les ressources pour que ces dangers
soient éliminés.
Ainsi, toutes ces manifestations douloureuses de guerre, de séparation, de
violence, tout cela, nous en sommes responsables, car elles jaillissent de nos sentiments.
Maintenant, les maladies, même celles qui aujourd'hui sont considérées comme
dangereuses, comme le SIDA, par exemple, et d'autres maladies, nous avons confiance en
Dieu que la science découvrira les moyens de vaccination, d'immunisation des personnes,
et toutes les maladies physiques, comme le cancer, seront vaincues, car la tuberculose et
la lèpre ont également été vaincues.

19
8.
- Les toxiques. (14.) Les toxiques et la carence
juvénile. (15.) Les toxiques et l'argent volé chez les
jeunes. (16.)

14. NAIR
- Chico, j'aimerais savoir pourquoi les jeunes et les moins jeunes s'adonnent
aux substances toxiques de manière aussi démesurée. Ont-ils complètement perdu le
sens des choses ?
CHICO
- Le toxique, disons, est le frère intelligent de notre cachaça. Nous aussi, à travers
l'alcool, à travers des générations et des générations, nous avons perdu beaucoup de
personnes.
Or, les Esprits considèrent et nous croyons aussi que cette fascination pour le
toxique est le besoin d'amour que les enfants et les jeunes ressentent naturellement dans
leur propre développement.

15. NAIR
- Chico, excusez-moi, pensez-vous qu'une jeune personne, disons, qui se tourne
vers la drogue, puisse être considéré comme une personne nécessiteuse ?
CHICO
- Il est en carence. ! Le jeune qui se drogue peut avoir beaucoup d'argent de
poche, mais il est privé de l'affection et de la chaleur d'un père et d'une mère. Et cela est
très grave dans la vie de quelqu'un qui commence à exister dans ce monde.

16. NAIR
- C'est vrai, c'est vrai. C'est parce que de nombreux parents pensent que
l'affection et l'amour consistent à donner de très grosses allocations.
CHICO
- Parfois, c'est la privation d'argent et l'offre d'un travail décent qui permettent de
construire une existence heureuse.

20
9.
- À propos des commérages. Un cas
d'acquittement. (17.) Le procès à Campo Grande : à
travers un message de l'Esprit d'une femme acquittant
son mari d'un accident avec une arme à feu où elle vint
à décéder. (18.)

17. HEBE
- Chico, avant de donner votre message de Noël à tout le Brésil, que nous
aimons tant, je voudrais aussi que vous nous disiez comment nous pouvons, par
exemple, aider, je sais qu’il y a eu de l'aide dans le cas du procès d’une personne qui
aurait apparemment assassiné sa femme et grâce à une carte psychographiée, cette
personne a été acquittée.
La femme a acquitté le criminel et nous savons que, parfois, il y a tant de cas de
couples mal assortis, et soudainement apparait une dysharmonie, et nous essayons
d'aider et nous ne savons pas comment.
J'aimerais qu'avec votre parole, avec ce don que vous avez de vous connecter à
Jésus, vous donniez une réponse à ces personnes qui vivent un moment difficile avec
leur vie de couple et leur famille, qui ne doit pas être déchirée ...
CHICO
- Nous avons un problème à résoudre dans ces cas d'immunisation spirituelle.
L'immunisation spirituelle se fait toujours avec une parole centrée sur le bien et
avec l'oubli de tout le mal.
Si nous ne disons rien de la petite erreur de quelqu'un, cela ne va pas plus loin,
parce que nous devons être le point final de tous ces commérages, parce que tous les
ragots aujourd'hui sont un instrument intéressant et même drôle, mais tous les ragots
tuent aussi.

18. Maintenant, le cas de Campo Grande ...

21
CHICO - Nos sessions ne sont pas des sessions pour provoquer des manifestations
; nous étudions l'Évangile, nous commentons l'enseignement du Christ et nous nous
mettons à la disposition de tout ami spirituel qui veut se manifester.
La réunion se tenait là avec peut-être 400 à 500 personnes, certaines à l'extérieur,
lorsque cette très jeune femme a communiqué à son mari appelé João de Deus ... (Je ne
me souviens pas de son nom complet).
Elle lui a dit qu'elle se souvenait exactement du jour où ils arrivaient d'une fête et
que lorsqu'elle lui a enlevé sa ceinture, parce qu'il avait fait 6 ou 8 kilomètres pour aller à
une fête d'anniversaire, je ne sais pas, il semble que c'était une fête d'anniversaire, et lui,
craignant la situation actuelle, les braquages actuels, il a pris un revolver et l'a mis dans sa
ceinture.
Elle se souvenait donc parfaitement de la nuit où ils sont venus, qu'elle s'est assise
dans le lit et que, alors qu'il retirait sa ceinture, la gâchette a heurté un corps que ni elle ni
lui n'ont pu déterminer, et le coup est parti et est tombé sur elle, et qu'il était innocent de
tout cela.
Qu'elle a quitté ce monde, regrettant cet incident, et comme elle savait qu'il était à
la veille d'un procès, elle a beaucoup demandé à Dieu que les juges et les jurés
considèrent son innocence.
Il a déclaré qu'il avait déjà fait un second mariage et était père d'un enfant, parce
que son mariage avec la communiante était récent.
Qu'elle n'avait pas d'enfant, mais leur foyer était formé, qu'il était maintenant
père, elle demandait à la miséricorde de Dieu d'agir sur le cerveau des juges et des jurés
pour qu'il soit libéré, pour que cette dame qui était sa seconde épouse et le petit enfant,
l'enfant, ne souffrent pas de son absence ; qu'il marche avec son innocence au procès,
mais que Dieu le bénisse, que Jésus se souvienne de lui.
Ensuite, je n'ai plus rien su, sauf par le papier que les sept jurés ont donné en sa
faveur et qu'il a été libéré.

22
10
Le téléphone de l'autre côté.

19. NAIR
- Et maintenant Chico, vous me rappelez une chose que vous dites toujours, et
que les gens qui étaient là ont entendu ce que vous nous dites toujours : que le
téléphone ne sonne pas d'ici à Là-haut, il sonne toujours de Là-haut à ici. Qu'il est
inutile d'essayer d'insister, de vouloir parler à … Vous devez attendre un appel. N'est-
ce pas, Chico ?
CHICO
- Cela vient spontanément, cela vient d'une manière telle que la personne sent
dans son cœur qu'elle reçoit la vérité.

NAIR
- C'est vrai. Je peux le prouver.
À la fin du programme, Chico Xavier a lu un message intitulé Message pour
Jésus, qu'il a psychographié et que nous présentons ci-dessous.
CHICO
- Lisons le message que nous avons reçu au Grupo Espírita da Prece, à Uberaba,
dans la nuit du 21 septembre 1985.
L'auteur est Maria Dolores, qui était une de nos patriciennes, née à Bahia,
désincarnée à Salvador il y a quelque temps.

23
Message à Jésus

Avant Noël, Jésus, ici nous rendons grâce


Le progrès de la Terre, dans toute sa splendeur,
Du bord de la mer aux immenses hauteurs
Dans lequel l'homme cherche les mondes extérieurs.

Cependant, pardonnez-moi si, dans la prière


J'ai des images de douleur à vous présenter :
Des enfants sans abri, au milieu de la nuit,
Et des mères dépassées par la souffrance.

Des malades qui errent dans les intempéries


Suppliant la chaleur d'un drap,
Et des vieillards sur les trottoirs sombres,
Qui meurent en attendant une lueur de soleil.

Des malades qui pleurent dans l'espoir


D'un peu d'aide qui ne vient pas ...
Et des cœurs fatigués et malheureux
Qui traversent la vie sans personne.

Incitez-nous, Seigneur, à les rechercher tous,


Sous votre tutelle, nos propres frères,
Et de les aider comme ils sont,
Apprends-nous, Jésus, à joindre nos mains ...

Noël. Joyeux Noël. Nous chantons tous,


Au chœur fraternel de toutes les églises !
Loué soit le Dieu qui vous a envoyé sur Terre !
Maître du cœur, vous êtes béni !

MARIA DOLORES

24
25

Vous aimerez peut-être aussi