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IFTS 2022-2023

INSTITUT DE FORMATION TECHNIQUE


SUPERIEURE

Institut privée agréée par l’Etat (Arrêté N°01/007/METFPA/CAB/SG/CPO)

Reconnaissance et équivalence délivrées par le CAMES

PROJET D’ETUDES PORTANT SUR LES CENTRALES A CHARBON

NOMS ET PRENOMS DES MEMBRES :

AGBOGBE Mélaine

ATSOU Jérémie

AKOTIA Emmanuel

KOUASSI Roger

TCHALIM Grâce

Date de rendu : 05/12/2022

Chargé du cours : Mr KOUDITEY Edem


INTRODUCTION

Une centrale à charbon produit de l’électricité en utilisant la chaleur générée par


la combustion du charbon. C’est un très bon combustible qui brûle longtemps et
qui produit de la chaleur. Le charbon a d’abord servi pour chauffer les maisons et
faire fonctionner les machines, puis très rapidement il a été utilisé pour produire
de l’électricité. Le charbon est un combustible fossile d’origine organique. Il est le
résultat de la transformation de résidus de forêts enfouis dans le sol depuis près de
300 millions d’années. Les centrales à charbon se sont développées et ont
enclenché la marche vers la seconde révolution industrielle au XIX siècle.
L’utilisation du charbon pour produire de l’électricité s’est vite répandue car elle
met en œuvre un processus aisé et peu coûteux. Au fil du temps, des techniques
de pointe se sont développées afin d’améliorer la performance des centrales à
charbon.

I. HISTORIQUE ET CONTEXTE

Le charbon a été la première source d'énergie fossile utilisée, avant le pétrole et le


gaz naturel. Le charbon est connu des hommes depuis longtemps car il était utilisé
en Chine pour fabriquer la porcelaine en 1000 avant Jésus-Christ environ. Seulement
il avait mauvaise réputation en raison de la saleté, de la pollution qu'il créait et de
sa forte odeur de soufre lors de la combustion. Les hommes l'acceptèrent au XVIIe
siècle car il représentait une alternative au bois, qui se raréfiait. C'est l'utilisation du
charbon qui a permis de produire de l'acier en grande quantité pendant la révolution
industrielle du XIXe siècle. Il était beaucoup utilisé également pour faire fonctionner
des machines à vapeur, et puis pour le chauffage des logements. Au début du XXe
siècle, c'est l'énergie fossile dominante puisqu'il représente 72% de la
consommation. Il est peu à peu remplacé par le pétrole et le gaz naturel dans les
pays industrialisés mais reste quand même une source d'énergie importante dans
de nombreux pays.
Le charbon se trouve partout en grande quantité et certains États en ont fait leur
source d’énergie principale pour produire de l’électricité. Les plus grandes réserves
de charbon se trouvent aux États-Unis, en Russie, en Chine. L'Australie, l'Inde,
l'Allemagne, l'Ukraine, le Kazakhstan et l'Afrique du Sud possèdent également
d'importantes réserves. Les principaux acteurs qui produisent de l’électricité grâce
aux centrales à charbon sont les États détenant d’importantes réserves. La part de
la production d’électricité issue du charbon en 2012 est de 94% en Afrique du Sud,
86% en Pologne, 81% en Chine, 69% en Australie, 68% en Inde et 43% aux États-Unis
et en Allemagne. Les centrales à charbon jouent un rôle clé dans la production
d’électricité de ces pays. Les pays en développement ont d’énormes besoins en
électricité et le charbon est un moyen simple et économique pour satisfaire leurs
besoins en toute sécurité. Près des deux tiers des centrales électriques fonctionnant
au charbon sont construites dans les pays en développement.

II. DEVELOPPEMENT

1. FONCTIONNEMENT TECHNIQUE

Après avoir été extrait, le charbon peut être transformé en combustible pour alimenter
une centrale thermique. Deux techniques peuvent alors être employées.

 Technique n°1 : la combustion de poussière de charbon

Le charbon est broyé, mis sous forme de petits morceaux afin de le réduire en
poussière fine qui va servir de combustible. Une fois mélangée à l’air, cette poussière
est injectée puis brûlée dans une chaudière à plus de 1 400°C. Cette combustion
produit la chaleur nécessaire pour chauffer l’eau qui circule dans des tuyaux. Sous
l’effet de la chaleur, l’eau se transforme en vapeur à haute pression et permet
d’entraîner une turbine. Les rotations de la turbine sont transformées en énergie
électrique grâce à un alternateur qui convertit l’énergie transmise par la turbine. Ce
mécanisme basé sur l’entraînement d’une turbine par la vapeur est identique à celui
des autres centrales thermiques (gaz, fioul, nucléaire).

Cette technique qui consiste à pulvériser la poussière et à la mélanger avec de l’air est
largement utilisée dans les centrales à charbon. Toutefois, la rentabilité énergétique
de ce procédé dépend de la qualité du charbon utilisé. Le pouvoir calorifique du
charbon dépend notamment de sa teneur en carbone. Le lignite est composé de 50 à
60% de carbone et les sous-bitumineux sont constitués de 60 à 70% de carbone. Ce
sont des charbons de rangs inférieurs. Les charbons-vapeur sont des bitumineux. Il
s’agit de charbon de haut rang dont la teneur en carbone est comprise entre 70 et 90%.

 Technique n°2 : le « lit fluidisé »

La technique du « lit fluidisé » peut également être utilisée : le charbon est simplement
concassé et conduit à former un « lit » maintenu en sustentation par injection verticale
d’air. Les particules de charbon brûlent en suspension et les poussières partiellement
brûlées sont récupérées pour être ensuite réinjectées dans la chaudière. Cette
technique permet donc d’obtenir une combustion totale à une température allant de
850 à 900°C (au lieu de 1400°C dans une chaudière classique). Ce procédé a de
nombreux avantages, tels qu’un haut rendement et la possibilité de brûler des
charbons de mauvaise qualité. De plus, cette technique est peu polluante : la
température inférieure à 900°C garantit une faible teneur des fumées en oxydes
d’azotes ainsi qu’en métaux lourds. Elle permet également la désulfuration des fumées
et retient dans ses cendres la quasi-totalité du chlore et du fluor.

2. PROCESSUS DE CONVERSION DU CHARBON EN ELECTRICITE

La conversion de ce charbon en électricité est un processus à multiples facettes :

 Le charbon doit être déchargé du train. Les méthodes traditionnelles


nécessitent l'utilisation de grues pour ramasser le charbon dans les wagons.
Cependant, dans les usines plus récentes, le plancher sous les voies ferrées
s'abaisse, permettant au charbon d'être déposé dans un confinement
souterrain. Cette opération ne nécessite même pas l'arrêt du train. De
nombreuses centrales au charbon sont des bouches de mine, ce qui signifie que
la centrale a été installée là où se trouve la mine de charbon, de sorte que le
charbon n'a pas besoin d'être transporté par train.

 Une fois déchargé, le charbon est ensuite pulvérisé en une fine poudre par un
grand broyeur. Cela garantit une combustion quasi complète du charbon afin
de maximiser la chaleur dégagée et de minimiser les polluants.
 Le charbon pulvérisé est ensuite introduit dans une chaudière, où la combustion
se produit et le charbon fournit de la chaleur à la centrale électrique. Cette
chaleur est transférée dans des tuyaux contenant de l'eau à haute pression, qui
bout en vapeur.
 La vapeur passe ensuite dans une turbine, ce qui la fait tourner très vite et fait
tourner un générateur, produisant ainsi de l'électricité. L'électricité peut ensuite
être injectée dans le réseau électrique pour être utilisée par la société.
3. ENJEUX PAR RAPPORT A L’ENERGIE

Les besoins en électricité ainsi que les préoccupations géopolitiques et


environnementales replacent au centre du débat les centrales à charbon.

 Le prix du charbon est compétitif et relativement stable. Par conséquent, les


coûts de production des centrales à charbon ne varient que peu et demeurent
compétitifs. Les centrales à charbon jouent un rôle majeur dans la production
mondiale d’électricité. Le charbon est la première énergie utilisée pour produire
de l’électricité, sa part dans le mix électrique mondial avoisinant 41%.
 Cependant, les centrales à charbon ont un impact négatif et lourd sur
l’environnement. Elles rejettent du méthane (CH4), des oxydes d’azote et du
gaz carbonique (CO2). Lors de sa combustion, le charbon émet plus de gaz
carbonique que le pétrole et a fortiori que le gaz naturel.

III. AVANTAGES ET INCONVENIENTS DE LA CENTRALE A CHARBON

1. AVANTAGES DE LA CENTRALE A CHARBON


• L'un des avantages du charbon est qu'il en existe de grandes quantités qu'il est
relativement facile à utiliser, il suffit de brûler le minerai, notamment dans une
centrale électrique thermique pour faire de l'électricité.

• Un autre avantage est que l'on produit une quantité d'électricité constante ou
qu'on fait varier à la demande, par rapport aux énergies solaire et éolienne qui
dépendent de la météo.
• Le charbon est facilement disponible, à un prix relativement faible par rapport
aux autres combustibles.
• Les coûts d’installation d’une centrale au charbon sont faibles (2 dollars par watt
d’énergie produite)
• Cette source d’énergie est fiable et sûre.
• Elle est facile à stocker et à transporter.
• La plupart des polluants atmosphériques toxiques libérés par les centrales au
charbon sont capturés dans les cendres résiduelles ou volantes et ne
constituent pas de risques significatifs pour la santé.
• Les dépoussiéreurs électriques et les systèmes de captage de CO2 améliorent
les niveaux d’émission et contribuent à atténuer certaines incidences
environnementales des centrales au charbon.
• L’exploitation minière à distance pourrait considérablement améliorer
l’efficience de l’extraction du charbon ainsi que la sécurité des mineurs.

2. INCONVENIENTS DE LA CENTRALE A CHARBON


• Le charbon présente la particularité d'être très polluant pour la planète car sa
combustion dégage beaucoup de dioxyde de carbone (CO2), qui est une cause
du réchauffement climatique,
• Le charbon présente la particularité d'être très polluant pour les environs (ville
ou région) de l'endroit où il est brûlé parce qu'il dégage des gaz nocifs pour les
hommes comme les oxydes d'azote ou les oxydes de soufre.
• La combustion du charbon rejette aussi des poussières qui participent à son
caractère polluant et il reste des déchets, les mâchefers, en fin d'opération.
• Le charbon est une cause notable des pluies acides.
• L'extraction du charbon dans les mines est toujours un travail dangereux non
seulement à cause des accidents mais aussi des effets des gaz et poussières sur
la santé.
• La combustion du charbon est particulièrement polluante, plus que les autres
énergies fossiles car au cours de la pyrolyse, le charbon émet des particules
volatiles dangereuses à savoir le benzène et ses dérivés aromatiques.
• Les incidences du cycle de vie sur l’environnement sont élevées.
• La combustion du charbon est à l’origine d’un cinquième des émissions
mondiales de gaz à effet de serre.
• Les centrales au charbon sont une source majeure d’émission de CO2.
• Les exploitations de charbon à ciel ouvert perturbent de vastes zones de terres.

IV. APPORTS DE SOLUTIONS

La transition vers une énergie propre suppose d’abandonner les sources d’énergie qui
émettent beaucoup de gaz à effet de serre et de produire l’énergie à partir de sources
qui n’en génèrent que peu ou pas. Le défi de cette transition est double : il faut à la
fois cesser d’utiliser les combustibles fossiles habituels et accroître l’utilisation des
sources bas carbone, notamment des renouvelables tels que les énergies hydraulique,
solaire et éolienne, ainsi que le nucléaire. Le charbon reste la principale source de
production d’électricité dans le monde et une source d’énergie importante pour
l’industrie, notamment la métallurgie et la production de chaleur. Mis à part
l’utilisation des sources d’énergies renouvelables ont à certaines technologies qui se
sont développés pour réduire le CO2 dans l’air. On a entre autre :

 Technologie supercritique : une plus grande efficacité, moins de gaz à effet de


serre

Les centrales à charbon dites « supercritiques » et « ultra-supercritiques » permettent


à des industriels comme Alstom d’augmenter la quantité d’énergie produite par tonne
de charbon (efficacité thermique). Ces centrales fonctionnent à partir de vapeur
portée à une température et une pression plus élevées que les centrales à charbon
traditionnelles : 565°C/585°C à une pression de 221 bars pour les supercritiques,
600°C/620°C à 275 bars pour les ultra-supercritique.

Ces conditions de pression permettent d'améliorer l’efficacité globale des centrales


supercritiques qui nécessitent un apport moins important de charbon par kWh produit.
Les émissions de dioxyde de carbone, d'oxydes d'azote et de soufre ou de poussières
sont diminuées. Notons que les cycles supercritiques existent toutefois depuis
plusieurs décennies. Ils sont aujourd’hui applicables à un nombre croissant de
centrales à charbon grâce à une meilleure résistance des matériaux utilisés
(notamment au fluage des tubes de la chaudière). A ce jour, plus de 90% des centrales
à charbon produisent encore de l’électricité sans avoir recours à cette technologie.

 Le stockage du CO2

Stocker le carbone est l’aspect le plus difficile du processus. Les étapes de stockage
sont :

• Capture avant son évacuation dans l’atmosphère.

• Compression et transport soit via des gazoducs, soit dans des citernes jusqu’à
une zone de stockage. Le transport peut également se faire par bateau.

• Injection dans d’anciens gisements de pétrole et de gaz, de veines de charbon


exploitable ou de formations salines.

Ce type de formation géologique profonde est considéré comme assez solide pour
contenir le gaz. Mais des doutes subsistent concernant leur étanchéité, pouvant mener
à d’importants risques.

Le captage du CO2 par solvant est la technique la plus connue. La fumée produite par
une activité industrielle est captée. L’ajout d’un solvant sépare le CO2 du reste des
composants. Le mélange est chauffé pour ne récupérer que le CO2. Il est ensuite
comprimé, refroidi et enfin liquéfié avant d’être transporté dans des sites de stockage.
Le CO2 capté est ensuite stocké dans des couches très profondes en dessous de la
terre, des sites surveillés et analysés pour garantir un stockage permanent.

Il existe différents lieux de stockage :

• Les substrats géologiques rocheux. Cela peut être dans d’anciens gisements
d’hydrocarbures, des veines de charbon (on remplace le méthane par le CO2)
ou dans des aquifères salins (formation géologique constituée de roches
sédimentaires poreuses).

• Les fonds océaniques. On peut doper la croissance du phytoplancton en


fertilisant certaines zones marines par du fer. Certains chercheurs ont
également imaginé la possibilité de dissoudre le CO2 à plus de 1000 mètres de
profondeur, voire 3000 mètres (dans des fosses marines à haute pression).

• Les minéraux. Il existe des tests en cours en Islande, pour minéraliser le CO2
sous forme de carbonate.
 Des micro-algues qui filtrent l’air :

Fortes de ce constat, les équipes de Fermenta lg, société girondine spécialisée dans
les micro-algues et leurs capacités de filtration, ont développé, en partenariat avec
Suez, un vaste projet en relation avec la limitation de la pollution atmosphérique.
Face au déséquilibre entre les acteurs de la photosynthèse (arbres, végétaux) et la
production accélérée de CO2, les ingénieurs ont mis sur pied un système de puits
de carbone en se basant sur le principe du bio filtre algal. Ces puits se présentent
sous la forme de grandes colonnes remplies d’eau et de micro-algues en culture.
Véritable mobilier urbain, c’est sous la forme de colonnes Morris que ces dispositifs
se fondent dans le paysage des villes. Grâce à l’éclairage permanent réalisé par laid,
c’est tout le phénomène de la photosynthèse qui s’enclenche, permettant aux
micro-algues de se développer, et d’absorber non seulement le CO2, mais aussi des
polluants atmosphériques, notamment les particules fines et le dioxyde d’azote
(NO2). Alimentées par l’air ambiant injecté dans le puits, elles se multiplient à vive
allure, jusqu’à fournir une biomasse qui sera ensuite transférée à travers le réseau
d’assainissement jusqu’à la station d’épuration. Cette biomasse subira alors un
processus de transformation en énergie verte par fermentation puis par distillation.
L’INERIS, Institut national de l’environnement industriel et des risques, a validé
l’efficacité des puits de carbone, avec des taux d’abattement des particules fines et
du CO2 oscillant entre 70 et 99%. Avec une capacité de traitement de plusieurs
mètres cubes d’air par heure, c’est l’action dépolluante d’une centaine d’arbres qui
est ici reproduite. À l’image du pouvoir d’absorption des océans, ce projet
scientifique met en lumière la puissance de la nature face aux exagérations de la
main humaine.

CONCLUSION

Pendant des siècles, le charbon été une composante essentielle de la révolution


industrielle dans le monde. Il a joué un rôle majeur dans le développement du monde
moderne mais il est aussi la principale cause du changement climatique (d’après les
données de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) pour 2019). La combustion de
charbon est à l’origine de plus de 40 % des émissions mondiales de carbone et de plus
de 75 % des émissions issues de la production d’électricité. Le charbon a donc des
avantages reconnus depuis des siècles en matière d’efficacité énergétique et de
simplicité de la technologie mise en œuvre soit pour produire des kilowatts, soit pour
réduire des métaux. Mais il est arrivé au confluent de ses propres atouts et de ses
inconvénients notoires. Jugé pour responsable d’une partie notable des émissions de
particules nocives et de CO2, le secteur charbonnier doit impérativement mettre en
œuvre une filière « charbon propre » au risque de disparaître à court terme. Ce ne sont
pas des politiques rétrogrades au sens premier (revenir sur les engagements de
l’accord de Paris) qui changeront fondamentalement la donne mondiale, tant les
avancées et les espoirs nés de la transition énergétique sont grands. À court et moyen
terme, la demande énergétique mondiale conserverait une place prépondérante au
charbon. Les ressources mondiales de charbon pouvant être consommées sont
toutefois incompatibles avec le maintien de la teneur en CO 2 dans l’atmosphère à un
niveau acceptable et manifestement pas compatible avec la limite de 2 °C
d’augmentation maximale de la température.

LES REFERENCES

https://energyeducation.ca/Encyclopedie_Energie/index.php/Centrale_électrique_au
_charbon

https://www.connaissancedesenergies.org/fiche-pedagogique/centrale-charbon

https://www.connaissancedesenergies.org/les-centrales-supercritiques-face-au-defi-
environnemental-de-la-filiere-charbon-220218

https://www.futura-sciences.com/tech/actualites/jeunes-pousses-microalgues-
lutter-rechauffement-climatique-99638/

https://www.mer-ocean.com/puits-de-carbone-des-micro-algues-pour-depolluer-
lair/

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