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AGBOGBE Mélaine
ATSOU Jérémie
AKOTIA Emmanuel
KOUASSI Roger
TCHALIM Grâce
I. HISTORIQUE ET CONTEXTE
II. DEVELOPPEMENT
1. FONCTIONNEMENT TECHNIQUE
Après avoir été extrait, le charbon peut être transformé en combustible pour alimenter
une centrale thermique. Deux techniques peuvent alors être employées.
Le charbon est broyé, mis sous forme de petits morceaux afin de le réduire en
poussière fine qui va servir de combustible. Une fois mélangée à l’air, cette poussière
est injectée puis brûlée dans une chaudière à plus de 1 400°C. Cette combustion
produit la chaleur nécessaire pour chauffer l’eau qui circule dans des tuyaux. Sous
l’effet de la chaleur, l’eau se transforme en vapeur à haute pression et permet
d’entraîner une turbine. Les rotations de la turbine sont transformées en énergie
électrique grâce à un alternateur qui convertit l’énergie transmise par la turbine. Ce
mécanisme basé sur l’entraînement d’une turbine par la vapeur est identique à celui
des autres centrales thermiques (gaz, fioul, nucléaire).
Cette technique qui consiste à pulvériser la poussière et à la mélanger avec de l’air est
largement utilisée dans les centrales à charbon. Toutefois, la rentabilité énergétique
de ce procédé dépend de la qualité du charbon utilisé. Le pouvoir calorifique du
charbon dépend notamment de sa teneur en carbone. Le lignite est composé de 50 à
60% de carbone et les sous-bitumineux sont constitués de 60 à 70% de carbone. Ce
sont des charbons de rangs inférieurs. Les charbons-vapeur sont des bitumineux. Il
s’agit de charbon de haut rang dont la teneur en carbone est comprise entre 70 et 90%.
La technique du « lit fluidisé » peut également être utilisée : le charbon est simplement
concassé et conduit à former un « lit » maintenu en sustentation par injection verticale
d’air. Les particules de charbon brûlent en suspension et les poussières partiellement
brûlées sont récupérées pour être ensuite réinjectées dans la chaudière. Cette
technique permet donc d’obtenir une combustion totale à une température allant de
850 à 900°C (au lieu de 1400°C dans une chaudière classique). Ce procédé a de
nombreux avantages, tels qu’un haut rendement et la possibilité de brûler des
charbons de mauvaise qualité. De plus, cette technique est peu polluante : la
température inférieure à 900°C garantit une faible teneur des fumées en oxydes
d’azotes ainsi qu’en métaux lourds. Elle permet également la désulfuration des fumées
et retient dans ses cendres la quasi-totalité du chlore et du fluor.
Une fois déchargé, le charbon est ensuite pulvérisé en une fine poudre par un
grand broyeur. Cela garantit une combustion quasi complète du charbon afin
de maximiser la chaleur dégagée et de minimiser les polluants.
Le charbon pulvérisé est ensuite introduit dans une chaudière, où la combustion
se produit et le charbon fournit de la chaleur à la centrale électrique. Cette
chaleur est transférée dans des tuyaux contenant de l'eau à haute pression, qui
bout en vapeur.
La vapeur passe ensuite dans une turbine, ce qui la fait tourner très vite et fait
tourner un générateur, produisant ainsi de l'électricité. L'électricité peut ensuite
être injectée dans le réseau électrique pour être utilisée par la société.
3. ENJEUX PAR RAPPORT A L’ENERGIE
• Un autre avantage est que l'on produit une quantité d'électricité constante ou
qu'on fait varier à la demande, par rapport aux énergies solaire et éolienne qui
dépendent de la météo.
• Le charbon est facilement disponible, à un prix relativement faible par rapport
aux autres combustibles.
• Les coûts d’installation d’une centrale au charbon sont faibles (2 dollars par watt
d’énergie produite)
• Cette source d’énergie est fiable et sûre.
• Elle est facile à stocker et à transporter.
• La plupart des polluants atmosphériques toxiques libérés par les centrales au
charbon sont capturés dans les cendres résiduelles ou volantes et ne
constituent pas de risques significatifs pour la santé.
• Les dépoussiéreurs électriques et les systèmes de captage de CO2 améliorent
les niveaux d’émission et contribuent à atténuer certaines incidences
environnementales des centrales au charbon.
• L’exploitation minière à distance pourrait considérablement améliorer
l’efficience de l’extraction du charbon ainsi que la sécurité des mineurs.
La transition vers une énergie propre suppose d’abandonner les sources d’énergie qui
émettent beaucoup de gaz à effet de serre et de produire l’énergie à partir de sources
qui n’en génèrent que peu ou pas. Le défi de cette transition est double : il faut à la
fois cesser d’utiliser les combustibles fossiles habituels et accroître l’utilisation des
sources bas carbone, notamment des renouvelables tels que les énergies hydraulique,
solaire et éolienne, ainsi que le nucléaire. Le charbon reste la principale source de
production d’électricité dans le monde et une source d’énergie importante pour
l’industrie, notamment la métallurgie et la production de chaleur. Mis à part
l’utilisation des sources d’énergies renouvelables ont à certaines technologies qui se
sont développés pour réduire le CO2 dans l’air. On a entre autre :
Le stockage du CO2
Stocker le carbone est l’aspect le plus difficile du processus. Les étapes de stockage
sont :
• Compression et transport soit via des gazoducs, soit dans des citernes jusqu’à
une zone de stockage. Le transport peut également se faire par bateau.
Ce type de formation géologique profonde est considéré comme assez solide pour
contenir le gaz. Mais des doutes subsistent concernant leur étanchéité, pouvant mener
à d’importants risques.
Le captage du CO2 par solvant est la technique la plus connue. La fumée produite par
une activité industrielle est captée. L’ajout d’un solvant sépare le CO2 du reste des
composants. Le mélange est chauffé pour ne récupérer que le CO2. Il est ensuite
comprimé, refroidi et enfin liquéfié avant d’être transporté dans des sites de stockage.
Le CO2 capté est ensuite stocké dans des couches très profondes en dessous de la
terre, des sites surveillés et analysés pour garantir un stockage permanent.
• Les substrats géologiques rocheux. Cela peut être dans d’anciens gisements
d’hydrocarbures, des veines de charbon (on remplace le méthane par le CO2)
ou dans des aquifères salins (formation géologique constituée de roches
sédimentaires poreuses).
• Les minéraux. Il existe des tests en cours en Islande, pour minéraliser le CO2
sous forme de carbonate.
Des micro-algues qui filtrent l’air :
Fortes de ce constat, les équipes de Fermenta lg, société girondine spécialisée dans
les micro-algues et leurs capacités de filtration, ont développé, en partenariat avec
Suez, un vaste projet en relation avec la limitation de la pollution atmosphérique.
Face au déséquilibre entre les acteurs de la photosynthèse (arbres, végétaux) et la
production accélérée de CO2, les ingénieurs ont mis sur pied un système de puits
de carbone en se basant sur le principe du bio filtre algal. Ces puits se présentent
sous la forme de grandes colonnes remplies d’eau et de micro-algues en culture.
Véritable mobilier urbain, c’est sous la forme de colonnes Morris que ces dispositifs
se fondent dans le paysage des villes. Grâce à l’éclairage permanent réalisé par laid,
c’est tout le phénomène de la photosynthèse qui s’enclenche, permettant aux
micro-algues de se développer, et d’absorber non seulement le CO2, mais aussi des
polluants atmosphériques, notamment les particules fines et le dioxyde d’azote
(NO2). Alimentées par l’air ambiant injecté dans le puits, elles se multiplient à vive
allure, jusqu’à fournir une biomasse qui sera ensuite transférée à travers le réseau
d’assainissement jusqu’à la station d’épuration. Cette biomasse subira alors un
processus de transformation en énergie verte par fermentation puis par distillation.
L’INERIS, Institut national de l’environnement industriel et des risques, a validé
l’efficacité des puits de carbone, avec des taux d’abattement des particules fines et
du CO2 oscillant entre 70 et 99%. Avec une capacité de traitement de plusieurs
mètres cubes d’air par heure, c’est l’action dépolluante d’une centaine d’arbres qui
est ici reproduite. À l’image du pouvoir d’absorption des océans, ce projet
scientifique met en lumière la puissance de la nature face aux exagérations de la
main humaine.
CONCLUSION
LES REFERENCES
https://energyeducation.ca/Encyclopedie_Energie/index.php/Centrale_électrique_au
_charbon
https://www.connaissancedesenergies.org/fiche-pedagogique/centrale-charbon
https://www.connaissancedesenergies.org/les-centrales-supercritiques-face-au-defi-
environnemental-de-la-filiere-charbon-220218
https://www.futura-sciences.com/tech/actualites/jeunes-pousses-microalgues-
lutter-rechauffement-climatique-99638/
https://www.mer-ocean.com/puits-de-carbone-des-micro-algues-pour-depolluer-
lair/