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2/ CHEMINEMENT .............................................................................................................................................. 3
GUIDE ........................................................................................................................................................................ 3
TSEOEB 030.10.010 – Appliquer les principes de base de la conception bioclimatique à une maison individuelle P/2
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1/ Présentation
1.1/ Objectif
1.3/ Ressources
Moyens mis à disposition : matériel de dessin.
2/ Cheminement
GUIDE
Pour atteindre cet objectif opérationnel, il est conseillé de suivre le cheminement
d’apprentissage proposé.
Durée indicative de la séance : 3 heures
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3/ Ressources pédagogiques
L'architecture bioclimatique
Elle s'inspire des techniques de constructions anciennes, qui s'adaptaient à l'environnement
pour en tirer le meilleur.
Capter les rayons du soleil en hiver, s'en protéger en été grâce à la végétation, ou encore
opter pour des matériaux à forte inertie thermique, voici quelques règles du bioclimatisme.
Mais qu’est-ce exactement que la conception bioclimatique ? Comment faire d'une maison un
lieu optimisé pour réaliser des économies d’énergies ?
Concevoir bioclimatique, c’est composer avec les atouts du lieu et des matériaux, pour
parfaire un bâtiment par ailleurs déjà rendu peu déperditif" (Samuel Courgey : technicien
du bâtiment spécialisé en environnement)
Avant toute chose, la construction doit jouir d’une isolation très importante, et d’une
ventilation contrôlée de manière à maintenir une aération convenable.
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3.1.3/ Une bonne ventilation de la maison est nécessaire
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3.1.4/ L’architecture solaire
Elle n'est pas seulement un moyen de faire les économies d'énergie ou de remplacer une
source d'énergie par une autre, elle est surtout l'art de construire en harmonie avec le
climat, suivant les heures de la journée et les saisons.
Elle est tout simplement, une architecture plus confortable et plus conviviale pour les
habitants. L'architecture solaire, la conception bioclimatique, le chauffage solaire actif ou
passif, sont des termes qui couvrent des choix techniques et philosophiques de construction.
Ils utilisent, avec bon sens, des ressources qui sont toujours présentes dans la nature : le
soleil, le vent, la végétation et la température ambiante.
Les nouveaux composants de l'architecture solaire offrent aux architectes et concepteurs des
possibilités intéressantes pour optimiser la consommation d'énergie de leurs bâtiments.
Une conception intelligente permet de réduire notablement la consommation d'énergie des
bâtiments modernes, et ce sans surcoûts marquants.
L'exemple classique est constitué par les vitrages orientés au sud: leur participation au
chauffage lors de jours froids et ensoleillés est en effet importante. Un élément apprécié est
le jardin d'hiver ou la véranda : bien utilisé il peut servir de tampon thermique et de capteur
à air.
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3.1.7/ Interaction entre le contexte, l’usage et le bâtiment
*PMV: PPD
PMV, PPD : Indices de confort thermique (vote sur un ensemble de personne)
basés sur des échelles de sensation au froid et à la chaleur.
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Exemple de conception et d’architecture bioclimatique
SUD
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3.2.1/ Capter le rayonnement solaire
Pour optimiser ses entrées calorifiques, on y place un maximum de baies vitrées et fenêtres
côté sud mais, attention, à double ou triple vitrage, afin de maintenir une bonne isolation.
Une serre non chauffée placée au sud sera une pièce agréable à vivre 9 à 10 mois par an. Sa
forme et sa surface sont adaptées en fonction du climat.
Côté nord, en revanche, on veille à placer des pièces qui ne craignent pas le froid :
buanderie, garage, etc.
Elles forment un espace tampon qui protège le reste de la maison du froid.
C’est donc toute l’organisation intérieure de l’habitation qui est adaptée à l’environnement.
Les matériaux idéaux pour une construction bioclimatique sont ceux à forte inertie, c’est-à-
dire ceux qui accumulent plus facilement les calories le jour, et rediffusent doucement la
chaleur jusque dans la nuit.
De même en été, ils absorbent la chaleur et permettent de maintenir plus longtemps la
fraîcheur de la nuit.
La démarche s’attache à optimiser aussi l’enveloppe bâtie au regard du climat.
Quel que soit le terrain, la maison doit être orientée plein sud, côté par lequel elle captera la
chaleur du soleil.
L’architecture bioclimatique tend vers une maison compacte*, ayant le moins de surface
d’échange avec l’extérieur, à l’image de l’igloo.
Une construction sur deux étages subit moins de déperditions thermiques qu’une habitation
de même surface mais de plain-pied.
On joue avec les opportunités du site. Adossée à une colline située au nord, la maison n’en
sera que mieux protégée du vent froid.
En revanche, les végétaux situés sur le terrain pourront bloquer les rayons du soleil, trop
chaud en été. Un rempart naturel que l’on pourra remplacer, à défaut on placera des brises
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soleil devant les baies plein sud, on plantera de la végétation à feuilles caduques (l’hiver sans
feuillage la végétation laisse passer les rayons du soleil, l’été avec le feuillage elle diminue le
rayonnement solaire).
• capter l’énergie solaire en la laissant entrer dans la maison par des baies vitrées ;
• stocker la chaleur solaire récupérée grâce à des murs lourds (ayant de l’inertie
thermique c’est à dire capables de stocker la chaleur) ;
• distribuer la chaleur dans les différentes pièces par une circulation d’air et la
conduction de la chaleur dans les parois.
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INTERET DU BIOCLIMATIQUE SUR LES ECONOMIES D’ENERGIE EN HIVER
300 kWh/m2
250 kWh/m2
200 kWh/m2
150 kWh/m2
100 kWh/m2
50 kWh/m2
0 kWh/m2
Maison non isolée Moyenne nationale Maison neuve (répondant à Maison bioclimatique
la réglementation)
Une maison bioclimatique combinant correctement tous les concepts décrits peut
économiser jusqu’à 50 % de plus qu’une maison répondant à la réglementation actuelle.
C’est l’objectif que s’est fixé la France pour la consommation des maisons en 2050 (label
Effinergie).
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STRATEGIE DU FROID L’ETE
• Protéger : Brise soleil, casquette, avant toit prolonger, coupent l’action des rayons
solaire.
• Refroidir : Le refroidissement des locaux peut facilement être assuré par des
moyens naturels. Une première solution consiste à favoriser la ventilation (surtout
nocturne, afin de déstocker la chaleur emmagasinée la journée) ou à augmenter la
vitesse de l'air (effet Venturi, tour à vent, etc.). Un autre moyen consiste à refroidir
l’air par des dispositifs naturels tels que des plans d'eau, des fontaines, de la
végétation, des conduites enterrées, etc.
• Minimiser : Eviter les surchauffes dus aux éclairages artificiels, préférer l’éclairage
naturel.
• Éviter : Il s’agit d’éviter le transfert de la chaleur vers l’intérieur par les matériaux :
par l’isolation des murs, par l’isolation des toitures par la ventilation des espaces sous
toiture.
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INTERET DU BIOCLIMATIQUE SUR LE CONFORT D’ETE
Cette simulation montre que par forte chaleur d’été l’intérieur d’une maison bioclimatique
ne dépassera pas 26 à 27 °C, alors qu’une maison « conventionnelle » peut atteindre des
températures supérieures à 32 °C qui conduisent à installer des climatiseurs.
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3.2.6/ La compacité
La compacité d’un bâtiment est le rapport entre son volume protégé (chauffé) et sa surface
de déperdition (l’enveloppe extérieure du bâtiment) :
C = V/A
Le rapport inverse nommé facteur de compacité ou coefficient de forme est également utilisé :
Cf. = A/V
La compacité est meilleure lorsque le facteur de compacité est le plus faible. C’est-à-dire
lorsque le volume chauffé est proportionnellement plus élevé que la surface déperditive.
Exemples illustrés : G = Cf. = A/V
Explications :
Une partie de l’énergie consommée dans un bâtiment est dissipée au travers des parois
extérieures (déperdition) surface A.
Le volume protégé (chauffé) (V) nécessaire est fonction des besoins en locaux du bâtiment selon
sa destination.
Pour un volume protégé fixé (V), la réduction des surfaces de déperdition (A) permet de diminuer
le facteur de compacité (Cf) d’un bâtiment, donc d’améliorer sa compacité (C).
La compacité d’un bâtiment dépend donc de :
• sa forme : la sphère est idéale, le cube est une bonne solution ;
• sa taille : pour une même forme, le facteur de compacité diminue avec la taille ;
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• ses caractéristiques de contact : les parois mitoyennes ne sont pas considérées
comme des surfaces de déperdition, les maisons mitoyennes, ainsi que les immeubles
à appartements de plusieurs étages ont une meilleure compacité.
Plus un bâtiment est compact, plus il est facile d’atteindre des performances énergétiques élevées.
Pour une même performance, les épaisseurs d’isolant nécessaires sont moins importantes.
Les parois extérieures ont un coût économique et écologique important. Réduire leur surface
permet de diminuer les déperditions.
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ILLUSTRATION D’UNE CONCEPTION BIOCLIMATIQUE
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3.3/ De l’énergie primaire à l’énergie utile
ENERGIE ET RENDEMENT
On nomme rendement le quotient entre l'énergie ayant la forme qui nous intéresse (énergie
recueillie) et l'énergie dépensée pour l'obtenir (énergie fournie).
Dans le cas d'un moteur, par exemple, ce qui nous intéresse est le mouvement mécanique
produit. Le reste de l'énergie est au mieux considéré comme perdu (chaleur, usure).
Quand l’être humain dégage de l’énergie mécanique, une partie part en chaleur du fait de
son mauvais rendement. Cette chaleur est dissipée sous forme de transpiration.
ou
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• L’Energie Utile Eu : celle qui apporte le service rendu.
Pertes à la production
Pertes à la transformation
Pertes au transport
Electricité
Le coefficient de conversion de 2.58 est appliqué à l'électricité, car il faut 2.58 kWh
d'énergie primaire pour livrer 1 kWh d'énergie électrique. Plus de 61.2 % de l'énergie
primaire est perdue lors de la production du transport et la livraison de l'énergie électrique.
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Energie bois
Un coefficient de conversion de 0.6 est appliqué aux énergies bois. Ce coefficient est
avantageux, afin de valoriser le développement des énergies renouvelables.
1 kWh Energie bois = 0.6 kWh énergie primaire (label BBC rénovation)
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4/ Exercices d’entraînement
4/
1. Au niveau architectural, quelle est la grande innovation dans les contraintes imposées aux
maisons individuelles ?
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L’architecture bioclimatique tend vers une maison compacte*, ayant le moins de surface
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d’échange avec l’extérieur, à l’image de l’igloo.
Une construction sur deux étages subit moins de déperditions thermiques qu’une habitation
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de même surface mais de plain-pied.
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Hiver
Réponse : ..............................
3. Différents verbes sont utilisés pour résumer la conception bioclimatique d’un bâtiment.
Expliquez les verbes proposés (pourquoi ces verbes ?).
Orienter : ....................................................................................................................
Proposer un bâti cohérant et adapté du fait de l’orientation et exposition de celui-ci,
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mais
aussi du fait des vitrages, et des « masques » éventuels, sans pour autant penser à
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l’utilisation d’un équipement technique.
Eviter : ........................................................................................................................
Brise soleil, casquette, avant toit prolonger, coupent l’action des rayons
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solaire
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Brise soleil, casquette, avant toit prolonger, coupent l’action des rayons
Protéger : ...................................................................................................................
solaire
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Créer une lame d'air pour y faire un passage
Ventiler : .....................................................................................................................
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Dissiper : ....................................................................................................................
La dissipation des surchauffes peut être réalisée grâce à la ventilation
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naturelle, en exploitant les gradients de température par le biais d'exutoires
produisant un "effet de cheminée" (le free cooling).
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La pression du vent et la canalisation des flux d'air peuvent également être mises à
profit pour évacuer l'air surchauffé du bâtiment.
Refroidir : ...................................................................................................................
Le refroidissement des locaux peut facilement être assuré par des
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moyens naturels. Une première solution consiste à favoriser la ventilation (surtout
nocturne, afin de déstocker la chaleur emmagasinée la journée) ou à augmenter la
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vitesse de l'air (effet Venturi, tour à vent, etc.). Un autre moyen consiste à refroidir
l’air par des dispositifs naturels tels que des plans d'eau, des fontaines, de la
végétation, des conduites enterrées, etc
5. Quelle est la meilleure définition d’une compacité de qualité (une seule réponse) ?
A : La forme du bâtiment
B : L’épaisseur des murs
C : La taille du bâtiment
D : Les surfaces de contact avec les hauteurs bâtiments
E : L’épaisseur de l’isolant
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7. Donnez la correspondance entre 1 kWh consommé et un kWh énergie primaire dans le cas
d’un appareil fonctionnant à l’électricité, au fuel et au bois (bâtiment neuf).
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Electricité
Le coefficient de conversion de 2.58 est appliqué à l'électricité, car il faut 2.58 kWh
d'énergie primaire pour livrer 1 kWh d'énergie électrique. Plus de 61.2 % de l'énergie
primaire est perdue lors de la production du transport et la livraison de l'énergie
électrique.
1 kWh électricité = 2.58 kWh énergie primaire
Energie fossile (Gaz, fuel domestique)
Un coefficient de conversion de 1 est appliqué aux énergies fossiles.
Les sources d'énergies fossiles sont ainsi considérées comme des sources d'énergies
primaires.
1 kWh Energie fossile = 1 kWh énergie primair
Energie bois
Un coefficient de conversion de 0.6 est appliqué aux énergies bois. Ce coefficient est
avantageux, afin de valoriser le développement des énergies renouvelables.
1 kWh Energie bois = 0.6 kWh énergie primaire (label BBC rénovation
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