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Université Ibn Tofail Kenitra

Institut des métiers de sport

Licence Professionnel en Mangement


de sport et loisirs

Projet de fin d’études


Sous le thème :

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………… le tournoi médiéval......................................................
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..

Préparé par : Encadré par :


Ahmed Bourkane & Mouad El bakiallah ………………….

Année Universitaire
2022-2023
Dédicace :

Nous dédions ce travail a ma famille mes collègues , mes amis et tout personne était
à mes cotés pendant ces derniers tois ans , nous esperons qu’ils seront fier de moi
fier de ce que j’ai réalisé et de ce que nous allons realiser au future , nous tennons à
remercier tous les gens qui m’ont soutenu

Merci pour leurs amours et leurs encouragements.


Remerciement :
Au terme de ce travail, je tiens à exprimer ma profonde gratitude à notre cher professeur et
encadrant M. ………………….pour son suivi et pour son énorme soutien, qu’il n’a cessé de
nous prodiguer tout au long de la période du projet.

Je tiens à remercier également mon encadrant. ………………..pour le temps qu’elle a


consacré et pour les précieuses informations qu’elle m’a prodiguées avec intérêt et
compréhension.

J’adresse aussi mes vifs remerciements aux membres des jurés pour avoir bien voulu
examiner et juger ce travail.

Mes remerciements vont à tout le personnel que j’ai contacté durant mon stage au sein de
l’ …………., auprès desquelles j’ai trouvé l’accueil chaleureux, l’aide et l’assistance dont j’ai
besoin.

Je ne laisserai pas cette occasion passer, sans remercier tous les enseignants et le personnel de
l’institut des metiers de sport, et particulièrement ceux de la filière management de sport et
loisirs pour leur aide et leurs précieux conseils et pour l’intérêt qu’ils portent à ma formation.

Enfin, mes remerciements à tous ceux qui ont contribué de prés ou de loin au bon
déroulement de ce projet .
Table des matières :

Aucune entrée de table des matières n'a été trouvée.


*

1. Présentation :

Le tournoi regroupe un ensemble d'épreuves équestres ou pédestres au Moyen Âge1.

Il est pratiqué en Occident entre les IXe et XVIe siècles. L’apogée des tournois se situe dans
les années 1125-1225

Les enjeux en sont parfois courtois (on se bat pour une belle ou sa couronne de fleurs),
pour de l'argent et parfois aussi symboliques, mimant ceux d’un véritable duel ou d’une
guerre en réduction. Outre l’entraînement militaire, il est l’occasion de faire preuve de sa
valeur, et pour les meilleurs combattants de s’enrichir, grâce aux armes des chevaliers
vaincus et aux rançons versées par les prisonniers

2. Origine :

Le terme « tournoi » vient du verbe « tournoyer », lui même issu de « tourner », du


latin tornare, « travailler au tour ». À l'origine, il était employé pour tout combat
de chevalier à cheval, que ce soit lors d'une guerre ou lors d'un jeu. Il apparait clairement
pour la première fois comme un combat d'apparat entre deux groupes de chevaliers rivaux
en 1170 dans le roman Erec de Chrétien de Troyes. Dès lors le mot « tournoi » sera utilisé
pour qualifier toute forme de jeu chevaleresque

3. Organisation :
Au Moyen Âge, les tournois regroupent diverses épreuves8. Lors d'un
tournoi, il y avait des combats à pied, à l'arme individuelle, des prises de
tours, des jeux d'adresse à cheval tels que la quintaine pour les écuyers et des
mêlées à cheval avec des combats à la batte ou à l'épée neutralisée ; cette
épreuve nommée behort était particulièrement spectaculaire, elle se déroulait
le plus souvent dans un espace ouvert et dans des enclos au XVe siècle.
Les chevaliers simulaient de véritables batailles rangées devant un public
enthousiaste (y compris féminin2).

Le terrain pouvait être situé sur les marches de deux principautés, mais
également dans des landes entre deux villages, les terres cultivées et les
habitations étant ainsi épargnées9.

Le héraut d'arme à la trompette annonce les armoiries des chevaliers entrant


dans la lice au pas. Le public revêtu de ses plus beaux atours guette ses
champions dont certains accrochent à leur casque un long morceau de tissu
précieux, manche amovible d'une robe fixée avec des boutons de corail ou
des lacets de couleur : les tournois sont l'alliance du code d'honneur de la
chevalerie et de l'amour courtoi

4. Régions concernée :
4.1.En France :

Le tournoi chevaleresque est un sport qui se joue en France, au nord de la Loire (zone
des Francs), et jusqu’aux Flandres (c’est-à-dire dans le duché de Normandie, le Maine,
le comté de Champagne, le Vermandois, duché de France). Ils sont apparus dans le Nord
de la France vers 1100 avant de se répandre en Europe7.

Les tournoyeurs viennent de ces régions, et des régions


voisines : Bretagne, Anjou, Poitou, Bourgogne, comté de Flandre, comté de
Hainaut, Angleterre. Quelques participants viennent de Basse-Lotharingie (actuels Pays-
Bas), aucun du Midi de la France. Au commencement, le tournoi est pratiqué
essentiellement par des chevaliers « jeunes », bacheliers (au sens médiéval), qui ont été
adoubés mais ne possèdent pas encore de fief, qui participent. On recrute aussi des
compagnies de soldats professionnels non nobles. Certains grands tournois rassemblent
jusqu’à trois mille chevaliers, soit dix mille combattants (pour celui de Lagny, soit plus de
personnes et de richesses rassemblées que pour la foire annuelle). Le tournoi
de Chauvency-le-Château, immortalisé par Jacques Bretel, rassemblait plus de 500
chevaliers. Par la suite, (XVe siècle), les classes bourgeoises se mettent à jouter11. Bien que
plusieurs classes sociales pratiquent la joute, ils ne peuvent pas s'affronter entre eux12.

Ils sont principalement organisés par les détenteurs des principautés territoriales (comtes
et ducs), le plus souvent à la lisière de deux de ces principautés.

4.2.Chez les Habsourg :

Le tournoi est aussi prisé dans le Saint-Empire romain germanique, bien qu'ils semblent y
avoir été moins grands et moins fréquents qu'en France (au moins jusqu'au XIIe siècle). Ils
y étaient considérés avant tout comme des actes politiques. Tous les grands évènements
d'un règne, entrées, couronnements, visites d'Etat, mariages, baptêmes, étaient fêtés par
des tournois, moyen pour le souverain de souligner son importance et d'augmenter son
prestige. Les Habsbourg n'hésitaient pas à dépenser des sommes considérables pour en
faire des spectacles grandioses permettant ainsi de réaffirmer l'ordre féodal de la société et
d'assurer l'unité d'un Empire hétérogène composé de régions disséminées dans toute
l'Europe. Les tournois y constituaient un élément majeur de la propagande impériale.
L'empereur Maximilien 1er de Habsbourg et l'archiduc Ferdinand II du Tyrol, notamment,
développèrent et firent évoluer les tournois dans les territoires qu'ils gouvernaient .

5. Déroulement :

Les chevaliers arrivent souvent déjà organisés en équipes au tournoi, chacune menée par
un grand seigneur. Ces équipes peuvent s’allier entre elles pour aboutir à une situation où
seuls deux camps s’affrontent14.

Avant le tournoi, les heaumes ornés de cimiers sont exposés sous les bannières des
participants, dans un cloître15.

Sur le terrain, des recès sont choisis par convention avant le début du tournoi : tout groupe de
combattants peut s‘y réfugier pour s’y reformer, comme au cours d’une véritable bataille, les
chevaliers se replient à l’arrière pour reprendre leur souffle ou faire redresser un casque.

Plusieurs épreuves ont lieu : commençailles (combats qui ouvrent les joutes, réservés aux
débutants, les bacheliers), passes d'armes, béhourds, courses de planchon, tables rondes,
emprises d'armes, épinettes, versions populaires de joutes avec mules et bâtons16.
René d'Anjou, à la suite d'un tournoi donné à Bruges en 1393, entre Jean IV van der Aa dit
Jean de Bruges, seigneur de Gruuthuse et Gérard de Ghistelles, seigneur de Wasquehal,
compose pour Louis de Bruges, fils de Jean IV van der Aa, un traité sur les tournois
intitulé Traité de la forme et devis comme on peut faire les tournois, avec des illustrations
de Barthélemy d'Eyck, dans lequel il réunit, les lois, règlements, usages, cérémonies et détails
observés dans ces exercices17.

Au XVe siècle, le tournoi est donc devenu un sport organisé basé sur le traité de René
d'Anjou. Il pouvait prendre trois formes principaleː le combat à deux avec des chevaux, le
tournoi libre ou tournoi au sens strict du terme, et le tournoi à pied. Le tournoi à deux peut
s'opérer sous forme de piquer, de joute ou de course
Conclusion :

Au dernier lieu , le tournoi est un spectacle qui consiste en un affrontement de deux groupes


de chevalier, d'abord en ligne, puis en mêlée. Le tournoi apparait dans le Nord de la France,
entre les VIIIe et IXe siècles. Il est alors un exercice militaire pour les cavaliers : maniement
des armes et équitation. Par exemple, les cavaliers simulent des combats avec des lances aux
bouts émoussés (rendus moins tranchants, moins aigus) donc inoffensifs. Au XIe siècle, le
tournoi devient un divertissement pour les chevaliers. Il sert à évacuer la violence des jeunes
chevaliers. Le combat qui a lieu en plein air est soumis à des règles strictes, arbitré par des
juges qui disqualifient ceux qui ne les respectent pas. Progressivement il va se transformer
en joutes qui opposent seulement deux chevaliers.
Bibliographie :
Webographie :

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