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Cette amie qui te parle sans cesse de son obsession du corps parfait, qui poste sur
ses réseaux des images de personnes extrêmement minces, que tu ne vois plus
manger ou alors suivant des critères très stricts, parfois tu te demandes… mais
qu’est-ce qui lui arrive ? Sans que l’on puisse généraliser, il se peut que la réponse se
trouve du côté des troubles du comportement alimentaire, et plus précisément
l’anorexie.
La prise de laxatifs
Tandis que le corps subit un certain nombre de dégâts, les crises répétées
provoquent un cercle vicieux dont est-il difficile de sortir par la simple
volonté : bien plus qu’une simple habitude, ces dernières font partie d’un rituel qui
doivent faire l’objet d’une prise en charge médicale et psychologique. Il est
important de se rapprocher de son médecin traitant ou d’une structure
spécialisée (hospitalière ou non) afin de mettre en place un accompagnement
personnalisé.
Si tu te sens concerné directement ou indirectement par ce sujet, n’hésite pas à nous
contacter par chat’, mail dans l’espace Pose tes questions, ou au 0800
235 236 (anonyme et gratuit).
Être là pour l’autre et l’écouter c’est déjà pas mal. En tant qu’ami, on peut avoir
un rôle de confident et de soutien. Cela peut sembler peu, mais en fait c’est déjà
beaucoup… Par contre on ne peut pas prendre le rôle de médecin ou de
psychologue. C’est pourquoi il vaut mieux avoir en tête d’aider cette amie à
rencontrer un professionnel qui pourra l’accompagner dans sa démarche de mieux-
être.
Faut-il garder le secret ?
Que faire encore si cette amie nous demande de n’en parler à personne, ni amis, ni
parents, ni professionnels ? Il n’est pas facile de répondre à cette question.
Spontanément… le médecin !
On pense souvent en premier au médecin traitant. Il s’agit d’un professionnel qui
nous connaît bien parce qu’il nous suit depuis longtemps. Pour certains, cette «
connaissance de longue date » peut faciliter la demande d’aide. On se sent plus en
confiance, plus en sécurité, avec cette impression que, comme la personne nous
connaît, ça sera plus facile.
Pour d’autres, au contraire, cette trop grande proximité peut bloquer. Déjà « trop
intime », il devient gênant de discuter de sa situation.
Si ce n’est pas un médecin traitant, il peut s’agir d’un autre spécialiste – on peut aussi
rencontrer un psychiatre, un pédiatre, un pédopsychiatre, un médecin
nutritionniste ou un spécialiste des troubles du comportement alimentaire.