Les troubles du comportement alimentaires sont très complexes à comprendre et à reconnaitre.

Mais leur dangerosité me pousse à en parler. Comme chaque pathologie mentale, il est très difficile
de les classer.

Les plus connus sont : l’anorexie mental, la boulimie et l’hyperphagie. Les autres sont non spécifiés
tel que

Le trouble alimentaire le plus connu reste l’anorexie. Mais il ne faut pas confondre l’anorexie et
l’anorexie mentale. Le point commun entre ces deux maladies est la perte d’appétit mais ce qui les
différencie sont les causes de cette perte. Dans le cas de l’anorexie aussi appelé l’anorexie médicale,
le patient souffre d’une perte d’appétit involontaire liées a des problèmes de sante ou des causes
psychologiques comme la dépression.

Contrairement à l’anorexie, le patient atteint d’anorexie mentale a une obsession qui est de maigrir.
Par différents moyens il va perdre du poids intentionnellement, mais il se trouvera toujours gros.

L’anorexie touche une femme sur 100 et un homme sur 1000.

Le patient souffrant de boulimie essaiera de combler un vide qu’il a par de la nourriture. En un temps
très court il avalera de grandes quantités d’aliments généralement très gras et sucrés. Après cela il
culpabilisera et essayera de compenser en vomissant, en faisant de l’exercice sportif excessif, en
jeunant ou en prenant des laxatifs pour ne pas prendre du poids. La méthode de compensation la
plus utilise reste le vomissement car c’est la manière la plus rapide et la plus efficace d’éliminer ce
qu’il vient de manger. Lorsque le patient a une crise de boulimie, selon une étude, il ingurgite entre
2000 et 3000 calories en très peu de temps.

Le comportement du patient hyperphagique est très similaire à celui du boulimique. En effet

l’hyperphagique se suralimente mais sans avoir de comportement compensatoire après une crise ce
qui entraine à une prise de poids.

Les troubles du comportement alimentaires touchent le plus souvent des femmes même si certains
hommes en souffrent.

Ces troubles constituent la 2ème cause de mortalité prématurée chez les 15-24 ans, juste après les
accidents de la route. On comprend donc par ces statistiques que ces pathologies touchent
majoritairement les adolescents et les jeunes adultes.