iCUB

J'ai choisi de vous présenter Icub.

D’abord nous essaierons de présenter ce robot et ensuite nous verrons un inconvénient de ce robot.

I. Presentation

iCub est un petit robot humanoïde qui a la taille et le poids d’un enfant de trois ans et demi. Son nom vient du
mot cub qui signifie le petit d’un animal en anglais. Il est équipé de 54 moteurs qui contrôlent 76 articulations,
ce qui lui confère une grande souplesse de mouvement. Mais son point fort, ce sont ses multiples capteurs, qui
lui permettent d’avoir l’équivalent de nos sens : caméras pour voir, microphones pour entendre, gyroscope pour
se repérer dans l’espace, accéléromètre pour prendre en compte les mouvements, capteurs de force pour
intégrer la pression exercée sur ses membres et même une « peau » sensible aux contacts.

iCub a un papa, et il est italien comme celui de Pinocchio. Le créateur s’appelle Giorgio Metta, il est chercheur
à l’Institut italien de technologie. C’est lui qui, avec son équipe, a conçu et réalisé ce robot de recherche en
2006.

Mais il n’est pas tout seul. Financé à 8,5 millions d’euros par l’Union européenne entre 2004 et 2010, iCub
représente une collaboration entre 11 laboratoires européens réunis au sein du consortium RobotCub. Ils ont
notamment travaillé sur l’idée « d’intelligence incorporée » dans le cadre du projet Robotcup. En d’autres
termes, la morphologie des robots jouerait un rôle dans leur cognition et leur développement. Elle influencerait
notamment la façon dont il apprend. Ainsi, si ICub ressemble à un jeune enfant, c’est parce que ses concepteurs
souhaitent qu’il puisse acquérir, via une enveloppe adaptée lui permettant d’interagir avec son environnement,
les connaissances d’un individu âgé de 4 ans.

Après cinq années de développement, iCub a été mis à la disposition de six laboratoires européens en 2009 afin
de poursuivre son développement dans différents domaines de la robotique cognitive.

Ce robot humanoïde a appris beaucoup de choses en découvrant le monde comme un enfant. Aujourd’hui, il est
capable de comprendre ce qu’on lui dit et de coopérer avec des êtres humains. 

Il y a 13 ans qu’iCub est arrivé dans le laboratoire Robot et cognition à l’Institut cerveau et cellules souches de
Lyon. Dans l'avenir, ce robot doté d'une cinquantaine de moteurs2 pourrait alors participer à des campagnes de
détection de la maladie d'Alzheimer.

En 2016, il a participé à l’émission Italia’s Got Talent. Voici un extrait de sa performance

(856) iCub, concorrente artificiale - YouTube
II. Inconvénient
Nous allons maintenant voir l’inconvénient principal de iCub.
La création scientifique a des limites. La plus grande limite est le dysfonctionnement car le robot n’est pas un
humain et il pourrait se retourner contre l’homme. Ils ne peuvent pas être contrôler totalement, il y a une partie
que l’on ne peut prévoir.

On peut se demander si les machines se retourneront un jour contre leurs créateurs comme dans le film Eva ou
I, robot.

En fait, on peut faire le rapprochement entre icub qui représente un enfant et le film eva qui parle également
d’un robot enfant. Ce film est dans un futur proche. Il raconte l’histoire d’un chercheur Alex qui est employé
par son ancienne université, afin de travailler sur un projet de robot-enfant ultra ressemblant et perfectionné. Le
scientifique Alex cherche donc un enfant spécial pour lui servir de modèle. Il rencontre alors Eva, 10 ans, la
fille de ses deux amis d’université. Mais, rapidement, il se rendra compte qu’il commet une erreur en la prenant
comme modèle. Je vais vous spoiler c’est un robot humanoïde c’à-dire que ce n’est pas vraiment la fille de ses
dex amis. On découvre alors les failles du système, la machine, bien qu'elle soit intellectuellement maitrisée, ne
pourra jamais supplanter l'être humain. Eva va tuer un humain, qui est en fait la femme qui l’a crée, en la
laissant mourir après l’avoir jeter par la falaise. Se sentant coupable, Eva demande à Alex de l'aider à devenir
plus gentille et moins agressive. Elle lui dit qu'elle lui fait confiance. Cependant Alex débranche Eva avec la
question « Qu’est-ce que tu vois quand tu fermes les yeux ? » et il efface ainsi la personnalité du robot.

On peut prendre aussi comme je l’ai dit l’exemple du film I, Robot avec Will Smith où les robots se retournent
contre les humains.

Ainsi, l’intelligence artificielle peut devenir dangereuse : on peut penser à l’AI TAY de Microsoft qui tweetait
des propos racistes et misogynes ou encore du logiciel de reconnaissance faciale de Google qui proposait la
mention « gorille » pour des personnes noires.

Comment réagir face à l’IA ? Car si elle a permis un progrès significatif de la société, elle ne reste pas pour
autant sans danger et nécessite un encadrement.

En effet, des dysfonctionnements sont possibles car les algorithmes ne disposent pas des capacités de
compréhension conceptuelle et de sens commun propres à l’homme, et qui sont nécessaires pour évaluer des
situations radicalement nouvelles. Il est parfois complexe de prédire le comportement de l’IA.

Le physicien Stephen Hawking assure dans une interview à la BBC, qu’il faut craindre que les machines
surpassent les humains. Pour le scientifique, l'IA “pourrait finir par devenir autonome, et très vite, les humains,
limités par leur lente évolution biologique, ne pourraient pas suivre".
En conclusion, l’introduction de l’IA dans notre quotidien aura pour conséquence de modifier la manifestation
de risques déjà existants (en les augmentant ou diminuant) et de faire apparaître de nouveaux risques. Le robot
iceub qui est parfois en contact avec des enfants et des humains pourraient se retourner contre l’homme car
personne ne peut prévoir tous ses actes et toutes ses réactions.

Elon Musk a dit que "Nous risquons de faire là quelque chose de vraiment dingue. C’est comme convoquer le
démon sans être protégé par un cercle hermétique”. Pour lui, il doit y avoir un contrôle réglementaire de
l'Intelligence Artificielle, car nous pouvons rapidement être dépassés.

Ainsi nous pouvons terminer sur cette phrase : « Science sans conscience n'est que ruine de l'âme » – Rabelais.