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Dossier

artistique

FOSSILES
Le désir de vie
Il n’y a pas de futur harmonieux sans futur éclairé. Notre projet en plongeant dans l’histoire de l’univers, permet de réévaluer le rôle central de l’humanité
dans l’émergence cosmique. En filigrane, si nous remontons ce temps c’est que sciences et technologies ont produit toujours plus de savoir, toujours plus de
compréhension. Nous sommes le produit connu le plus avancé de l’histoire de l’univers et la promesse de son futur malgré le risque maintenant permanent de
destruction que nous faisons courir à notre planète. Sans intelligence réflexive, l’univers se réduirait à une masse muette de matière et d’énergie

Chantal Capelli
Philippe Madile
Jean-Pierre Maillet
NOTE D’INTENTION
À l’heure où l’humain semble faire face à une possible menace existentielle, nous réalisons une œuvre poétique qui questionne les enjeux d’une
possible disparition de l’espèce humaine.

Fossiles est un volet de notre trilogie « Hominines » que nous avons initiée en 2021. Nous avons à ce jour réalisé et présenté en différentes
occasions deux volets de celle-ci. Le troisième est en cours de réalisation.

Fossiles questionne la finalité de l’univers. Est-ce que le temps que nous percevons est une direction vers toujours plus de sophistication en allant
de l’univers primordial à l’espèce humaine. Les 13,8 Ma dont nous sommes le fruit sont parsemés de point d’étonnement. Plus le calendrier se
rapproche de nous, plus nous en découvrons, plus cela ouvre de questions. Notre monde ressemble à une sorte d’emballement magnifique sans
réponse au pourquoi.

Notre écriture appartient à la narration visuelle des arts plastiques. Nous convoquons pour ces réalisations : vidéos, motion design, photographies,
compositions électroacoustiques, textes et objets. Pour le dispositif, nous nous appuyons sur les moyens de la réalité augmentée, de l’immersion et
l’interactivité.

Notre projet est d’amener le spectateur à produire le plus de sens possible par lui-même. Nous soufflons des pistes. Il crée sa propre réalité. Nous
travaillons une écriture paradigmatique dans nos récits audiovisuels. Pour cela, nous leur donnons le nom de vidéo-poème.
PRÉSENTATION DU PROJET
Dans Fossiles, nous explorons l’histoire de l’univers en quelques questions clé. Nous encapsulons chaque point notable du développement de
l’univers dans 7 images sélectionnées dans une de nos collections photographiques, à savoir « Bitumes ».

Cette collection nous plonge quant à elle, dans le métro de Paris, là où mille traces, empreintes ou formes constituent la matière de son histoire et le
début d’une possible narration.

De notre point de vue, ce sont deux explorations parallèles avec ce même processus de base créatif : ne pas se contenter de l’impression, entrer dans
la matière.

Nous proposons :

1. une fresque vidéo de 20 mn qui se déplace à travers 13,8 Ma en 7 étapes. L’écriture est graphique pour développer toute la poésie de ce voyage
particulier. Image dans l’image, le spectateur pourra depuis un smartphone accéder à des insertions de réalité augmentée. Ces animations
graphiques prolongent la narration développée dans la fresque, elles sont également porteuses de sens par la présence d’une voix off qui
questionne.

2. A cette œuvre est associée une exposition photographique des 7 images sources de la narration de la fresque. Elles sont elles-mêmes porteuses
d’un vidéo poème accessible en Réalité Augmentée.

=> Fresque vidéo et exposition forment un tout. Elles peuvent être cependant dissociées et exposées en contiguïté ou pas.

Le public déambule dans l’une ou l’autre forme à son rythme et sans contraintes. Il accède facilement à l’œuvre seul ou en groupe.
1- LA FRESQUE VIDÉO avec RA
1- LA FRESQUE VIDÉO avec RA
1- LA FRESQUE VIDÉO avec RA
2- L’EXPOSITION PHOTOGRAPHIQUE avec RA

Apostrophe #1 Apostrophe #2 Apostrophe #3 Apostrophe #4 Apostrophe #5 Apostrophe #6 Apostrophe #7


13.8 6e force L’art de la combine AXN Résilience Le fini dans l’infini L’infini dans le fini

Chaque tirage est accompagné d’un court texte qui évoque un fait et le questionne.
(Slide suivante)
LES TEXTES DES 7 APOSTROPHES
Apostrophe #1: 13.8
Il aura fallu 13.8 milliards d’années pour que l’univers puisse se réfléchir, se penser. 96 % de ce temps n’aura été qu’un déplacement de matière inerte. Dans ce temps infini, dans cet espace infini, la vie a émergé dans
une branche d’une galaxie qui tournoie et se déplace au milieu de superamas qui se déplacent parmi 2 billions d’autres. Le zoom à réaliser pour comprendre l’univers est vertigineux. Pourquoi a-t-il fallu que cela soit
aussi démesuré ?
Nos plus proches explications sont si loin d’être atteintes qu’il nous faut remonter la lumière et chercher dans les indénombrables de l’univers pour comprendre un jour prochain comment, sans détermination préalable
connue, l’émergence d’un premier corps en capacité de se reproduire presque à l’identique est devenue ce que nous sommes aujourd’hui ?

Apostrophe #2 : La 6e force
5 forces fondamentales ont pu régner seules pendant 10 milliards d’années. Pendant tout ce temps, elles ont régi l’ensemble des mouvements, justifiant l’ensemble des rapprochements et des éloignements. Ce jeu sans
partage a cessé il y a 4 milliards d’années lorsque la matière s’est affranchie de cette dépendance en créant une sixième force qui lui permettra de se doter d’une relative autonomie. Ce soulèvement organique est, à notre
connaissance aujourd’hui encore, un bouleversement unique dans l’ordre des choses.

Apostrophe #3 : L’art de la combine


La vie est marquée par le sceau de l’improbable mais elle est ! Pour la vie, chaque début, chaque prolongement est le dépassement d’un possible échec. Sur l’incertaine ligne de crête des réussites, nous en sommes quand
même arrivés au moment où il nous est possible de nous poser la question du pourquoi.
La vie se devait d’être fulgurante pour en arriver là. Elle puise son énergie dans le cycle court de la naissance et de la mort. Dans le creuset de cette finitude elle crée toujours plus de vivant, échappe a toujours plus
d’impasses. Ne saura-t-on jamais à combien de mutations du premier être vivant nous nous tenons ?

Apostrophe #4 : AXN
De manière inattendue, le premier être vivant contenait déjà un code de reproduction, l’ARN, dont la plus subtile des idées a été d’y introduire dès le premier exemplaire, la possibilité de l’erreur. L’ADN est une notoire
évolution et la complexification qui a assuré au vivant son essor. Ce hasard sans esprit est d’une fécondité inimaginable. En musique, 7 notes permettent toutes la musique qu’on puisse écouter. En biologie, 4
nucléotides (ATGC) écrivent tous les vivants existant ou ayant existé avec toutes les différences qu’on leur connaît. L’idée est tout simplement géniale ! Le problème c’est qu’elle est sortie de nulle part !

Apostrophe #5 : Résilience
L’organique aurait pu se réduire à un simple hasard ne se survivant pas à lui-même. Même si le pire est toujours à craindre, cela fait quand même presque 4 milliards d’années que cela dure. L’ardoise a été effacée 5 fois
et recommencée 6. Pour produire de la vie et de l'intelligence, l’énergie nécessaire est titanesque, vertigineuse même puisque aujourd’hui nous dépassons les capacités de production de notre planète. Face au prochain
risque d’extinction et comme cela a toujours été le cas, chaque être vivant est un potentiel point de départ. Plantes et animaux sont définitivement liés par cette immense responsabilité.

Apostrophe #6 : Le fini dans l’infini


La vie est infiniment et définitivement compulsive sur terre. Rien n’arrête la fabrique des chimères que nous sommes. La vie ne demande qu’à se multiplier toujours et toujours. Elle a même créé du plaisir pour
encourager la reproduction. Elle a même créé tout un panel de mode de reproduction pour assurer ses arrières. Si nous nous retournions ne serait-ce que deux secondes, pour établir le nombre d’individus qui nous ont
précédés, nous serions affligés par l’impression de gaspillage dont la vie semble être le fruit. Mais la logique du vivant n’est pas la logique des vivants. La priorité est à la création de nouveaux êtres. Il faut des erreurs
encore et encore des erreurs pour arriver à toujours mieux. Le gâchis n’est rien face aux opportunités offertes par ces cycles courts. Sans cette dynamique, nous serions peut-être restés que des stromatolithes
abandonnés au temps au bord d’une plage. A partir Dun corps simple et unique tout s’est diversifié et c’est en détruisant tous les modèles conçus que de nouveaux peuvent apparaître.

Apostrophe #7 : L’infini dans le fini


Nous nous sentons encore bien seuls. Mais dans ce temps immense, dans cet espace immense, dans cet immense espace-temps qui fait que nous sommes à des distances de ne jamais pouvoir nous rencontrer, nous
reconnaître, nous espérons et craignons tout autant la possibilité d’autres êtres vivants extraterrestres. Lorsque nous apercevons une lueur aux confins de l’univers comment pourrions-nous trouver une autre raison de
vivre, une autre cause de vie que la nôtre ? Dans ce que nous pouvons accéder de l’univers, le vivant semble être une exception fragile, un pied de nez exceptionnel à la puissance primitive du big-bang. Nous sommes
donc rares. Si nous arrivons petit à petit à faire exister cet univers, à le raconter c’est grâce à tous ceux qui nous ont faits et tous ceux qui nous font chaque jour exister. En tant qu’humain nous ne devons jamais oublier
que nous sommes le fruit de tous nos prédécesseurs. Nous leur devons tout et cette dette nous l’avons pour les générations à venir.
DISPOSITIF technique pour la fresque
Fossiles obtient un plein effet dans un dispositif composé de 2 vidéoprojecteurs créant une image de 7 x 2 mètres. Nous diffusons dans ce cas, une
image de 7 680 x 2160 pixels.

Il est possible d’adapter sa dimension selon l’espace disponible. Il peut être mis en œuvre à partir d’un seul projecteur.

La fresque contient des cibles de réalité augmenté intégrées à la création vidéo en mobilité ou non. Ce dispositif requiert la mise à disposition de 2
ou 3 tablettes + casques et la disponibilité d’un réseau WIFI (répéteur) ou 4G (5 barres mini) en capacité de supporter le flux généré par l’accès aux
vidéo-poèmes.

La création sonore est spatialisée sur 4 voies.

VP2 VP1
DISPOSITIF technique pour l’exposition
L’exposition est composée des 7 tirages (Slide 5). Leur dimension est de 110 x 75 cm.

Pour le confort de parcours des spectateurs, il faut séparer les tirages d’un mètre environ ce qui représente une longueur d’accrochage de 15 m au total.
Les tirages peuvent être disposés en ligne ou en « L ». La réalité augmentée est accessible avec un recul minimum de 1,50 mètre. Pour un accès fluide à
la réalité augmentée, il faut disposer d’un réseau WIFI (répéteur) ou 4G (mini 5 barres) dans l’environnement de l’exposition.

Il faut prévoir une mise à disposition de 3 tablettes + casque audio pour le public afin de lui proposer une pleine expérience aussi bien visuelle que sonore
de l’exposition
VOIR ET ENTENDRE UN VIDEO-POEME en RA
1. Téléchargez ARTIVIVE sur votre smartphone ou tablette.
2. Mettez votre casque. Adaptez le volume.
3. Ciblez l’image ci-dessous

Cartel du tirage Tirage

Apostrophe #5 : Résilience

L’organique aurait pu se réduire à un


simple hasard ne se survivant pas à
lui-même. Même si le pire est
toujours à craindre, cela fait quand
même presque 4 milliards d’années
que cela dure. L’ardoise a été effacée
5 fois et recommencée 6. Pour
produire de la vie et de l'intelligence,
l’énergie nécessaire est titanesque,
vertigineuse même puisque
aujourd’hui nous dépassons les
capacités de production de notre
planète. Face au prochain risque
d’extinction et comme cela a
toujours été le cas, chaque être
vivant est un potentiel point de
départ. Plantes et animaux sont
définitivement liés par cette
immense responsabilité.
VOIR UNE INSERTION DE RA DANS LA FRESQUE VIDEO
Ciblez les éléments graphiques ci-dessous pour simuler les interactivités de la fresque.
DOSSIER TECHNIQUE*
Installation de la fresque :
• Un mur blanc de 7 m de long et 2,5 m de haut. La profondeur est variable selon le vidéoprojecteur installé.
• 2 vidéoprojecteurs (4k idéal)
• 4 enceintes actives
• Un répéteur wifi et/ou une bonne réceptivité 4G.
• 2 à 3 tablettes avec casque audio (prêt aux visiteurs)

Installation de l’exposition photographique + AR :


• Un mur blanc de 15 m de long et 2,5 m de haut avec une possibilité de recul de 3 mètre minimum pour permettre la circulation des spectateurs et le
visionnage du contenu AR.
• Un répéteur wifi et/ou une bonne réceptivité 4G.
• 2 à 3 tablettes avec casque audio (prêt aux visiteurs)

il faut compter 1 jour de préparation pour réaliser l’installation de la fresque vidéo et / ou de l’exposition photographique et 1 jour de désinstallation.

* Ces éléments sont les conditions optimales pour profiter pleinement de l’expérience. le dispositif est adaptable au contexte de diffusion.
Les artistes

Chantal Capelli : réalisatrice numérique, vidéo & motion design

J’explore l’image sous toutes ces formes : Photos, Illustrations, Motion design, Vidéo, VR, AR. Ingénieur de formation, je complète mon cursus par les beaux-
arts département peinture. Dans les années 90, je fais mes premiers pas en mixant numérique et peinture. En 2005, je crée avec Jean-Pierre Maillet l’association
AliceA dont l’objet est la production artistique numérique. Je réalise des œuvres numériques interactives (webdoc ouvrant sur les vies cachées de l’immigration
en banlieues, Film VR sur le canal Saint Martin …). Je réalise des scénographies numériques pour le spectacle vivant autour de la poésie et des langues.
J’explore les différentes formes d’écriture qu’offrent les nouvelles technologies comme la Réalité Augmentée pour raconter des histoires, sublimer des récits.
Les nouvelles technologies font partie intégrante de ma démarche artistique. Avec mes travaux, je cherche à dépasser le seul exploit technique des outils pour
les mettre au service de la narration et des émotions.

Jean-Pierre Maillet : photographe, scénariste, rédacteur

Artiste numérique, cofondateur de l’association AliceA. A 18 ans, autodidacte, j’entre dans la création par le biais de l’image et de la lumière. Je collabore à la
réalisation de performance de danse et crée avec Jean-Marc Vivenza le Groupe « Environnement et Comportements » et nous réalisons des performances de
musique électroacoustique et art vidéo. Nous avons réalisés avec ce groupe des commandes du musée d’art contemporain de Grenoble et l’association « Art et
Culture ». Après une longue période de retrait, je renoue en 2000 avec la création. Mes projets sont tous liés à l’image numérique et la création musicale
contemporaine (photo, création vidéo, AR, installations)

Philippe Madile : compositeur

Musicien / compositeur, pianiste de formation, prix de l’Institut Dalcroze de Genève et titulaire d’un DEA de musicologie, il s’oriente vers la composition
électroacoustique au CNR de Lyon. Titulaire du CA, il enseigne les claviers à l’Ecole Nationale de Musique de Villeurbanne durant 30 ans. En tant que
compositeur et instrumentiste il participe à de nombreuses créations pour le théâtre, la danse et l’image. Il travaille entre autres pour la Cie Maguy Marin et
réalise des ciné-concerts avec notamment Fabrice Lauterjung et Philippe Vincent pour la Brecht Factory. Il participe également au projet IMPUR de Fred Frith
lors d’une résidence du guitariste à Villeurbanne. Passionné par le cinéma et les recherches musicales, il continue à expérimenter et explorer de nouveaux
territoires.
Références AliceA

Crée en 2004 par Chantal CAPELLI et Jean-Pierre MAILLET, AliceA est engagée depuis plus de 20 ans dans la création numérique. Nous avons exploré
l’image sous toutes ses formes fixes ou animées : photographie, vidéo-live, VJying, documentaires, clips musicaux, habillage de scène et installations
numériques.

À partir de cette œuvre, nous souhaitons explorer, apporter une réponse parmi toutes les possibilités d’écriture que la réalité augmentée offre en explorant
notamment les capacités narratives de ce nouveau média. Mixer cette technologie avec celle plus classique de la vidéo projection et de l’interactivité est une
manière d’offrir au public la liberté de vivre l’œuvre selon son désir et sa temporalité.

Notre site : asso-alicea.org

Pour un accès plus ciblé des présentations au public de « Fossiles » :

=> Extraits tests au LabLab Studio de Villeurbanne

=> Extraits de l'exposition immersive à Rabat

=> Exposition photographique avec Réalité Augmentée

Autres liens sur notre travail :

• Teaser « Sédiments » dans sa forme exposition et performance : https://youtu.be/k43UfvJ-_SY

• Extraits performance vidéo live « Sédiments » : https://youtu.be/LmvMfkQYDcE

• Nos dernières expositions : https://www.asso-alicea.org/expographie/

• Nous avons édité un livre en réalité augmentée pour « Sédiments ». Celui de « Fossiles » est en cours de réalisation.

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