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LYCEE MOULAY YOUSSEF

MP* jeudi 31 décembre 2020

TP 13 COEFFICIENTS D'INDUCTANCE

On dispose de deux bobines (numérotées 1 et 2 de N1 spires et N2 spires) dont on mesure la self-


inductance, puis le coefficient d'inductance mutuelle lorsqu'elles sont placées en regard l'une de
l'autre, puis autour d'un noyau de fer fermé (cas du transformateur). On étudie ensuite le
transformateur, et une application.
1) Mesure du coefficient L
A l'aide d'un multimètre réglé en ohmmètre, mesurer les résistances internes r1 et r2
des bobines 1 et 2.
En utilisant le GBF, un multimètre comme ampèremètre et un autre comme voltmètre, mesurer
l'impédance de chaque bobine. En déduire son inductance L avec ou sans noyau de fer.
Mesure 1 Mesure 2
f = 500 Hz f = 1 kHz
U I Z L U I Z L Lmoy
Bobine 1 Sans noyau
N1= Avec noyau
Bobine 2 Sans noyau
N2= Avec noyau
Justifier la valeur numérique du rapport entre L1 et L2 en comparant les nombres de spires dans les deux
bobines. Par quel facteur numérique les selfs sont-elles augmentées à cause de ce noyau ?

2) Mesure du coefficient M
3) a) Théorie
Les deux bobines sont proches l’une de l’autre (coefficient d'inductance mutuelle M). Aux bornes
de la bobine 1, de self L1, de résistance r1, et parcourue par un courant i1 on branche un
générateur de fem e1.
La bobine 2 est laissée en circuit ouvert (i2 = 0). On mesure à ses bornes une ddp égale, en valeur
absolue, à la fem d'induction e2 qui y apparaît. Ecrire les équations électriques des deux bobines.
Simplifier dans le cas (idéal) où r1 est pratiquement nul. En déduire dans ce cas l'expression de M
en fonction de L1, e1, et e2.

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4) b) Expérience
Dans toute la suite, utiliser une fréquence d'environ 1 kHz pour le GBF. Placer
les deux bobines sur la table, en face l'une de l'autre, en contact, dans la
géométrie où le couplage est maximum. Alimenter la bobine 1 par un
générateur sinusoïdal délivrant un signal d'amplitude élevée. Visualiser ce
signal à l'oscilloscope. Laisser la bobine 2 en circuit ouvert. Brancher seulement à
ses bornes l'autre voie de l'oscilloscope.

 Ne pas se préoccuper du sens de branchement de la bobine 2 et de la position de la masse de


l'oscilloscope par rapport à cette bobine, qui est sans importance, les deux bobines étant isolées
électriquement l'une par rapport à l'autre. Inverser seulement le branchement si nécessaire, pour
que les deux signaux soient en phase.

Mesurer e1, e2 et, en utilisant la valeur L1 mesurée en 1), en déduire l'inductance mutuelle M.
Faire la même mesure, mais en inversant les bobines 1 et 2. Trouver une autre valeur de M.
𝑀𝑀
Comparer les résultats et conclure. Calculer le coefficient de couplage k défini par : 𝑘𝑘 = 𝐿𝐿
�𝐿𝐿1 2
Exprimer la f.e.m. dans la bobine 2 en circuit ouvert en fonction de i1 ; faites une mesure et en
déduire M.

5) Couplage fort entre les bobines. Transformateur


6) a) Relation entre la fem imposée au primaire et la fem du secondaire.
Placer les bobines sur le noyau de fer du support de transformateur. Fermer ce noyau sur lui-
même en ajustant soigneusement ses parties supérieure et inférieure, et en respectant le sens du
feuilletage du noyau. Les bobines 1 et 2 forment le primaire et le secondaire (interchangeables) d'un
transformateur.
Reprendre le montage du 2): on impose une fem extérieure e1 au primaire (bobine 1). Mesurer, en
circuit ouvert, la tension aux bornes du secondaire. En déduire sa fem e2.
Quelle relation y a-t-il entre e1 et e2 ? (comparer le rapport de ces fem au rapport N1/N2) des
nombres de spires du primaire et du secondaire).
Déduire de cette mesure l'inductance mutuelle primaire-secondaire M en présence du noyau,
comme dans le 1).
Calculer le nouveau coefficient de couplage. Le comparer avec celui en absence de noyau?
Conclure.
7) b) Relation entre les courants dans le primaire et le secondaire.
Faire le montage, qui permet de mesurer à l'oscilloscope les courants
dans les bobines, en utilisant pour R des résistances variables réglées
sur 10Ω. Régler l'amplitude du GBF au maximum. Relever les valeurs
des courants dans le primaire et le secondaire. Quelle relation y a-t-il
entre i1 et i2 ? (comparer le rapport de ces fem à N1/N2).
En supposant toutes les fem et courants en phase dans les deux
bobines, comment s'écrirait la conservation de l'énergie pour le transfo? Conclure.

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