Vous êtes sur la page 1sur 4

TP Op INTERFEROMETRE DE MICHELSON Spé MP*

Rabat

Matériel : * 1 Interféromètre de Michelson * 1 lampe à vapeur de mercure * 1 lampe blanche


*3 lentilles convergentes 10 cm, 20 cm, 30 cm * 2 supports de lentilles adaptés.
* 1 diaphragme circulaire réglable avec support. * 1 Ecran

! Attention ne toucher pas les surfaces optiques, en particulier les miroirs. Il est strictement
interdit de chercher à les nettoyer.

1 PRESENTATION DE L’INSTRUMENT
y
A1 A2

M1
B2
Verre anti- B1
calorique
C C1
entrée C3 x
M2 C2
LS

sortie

L’interféromètre de Michelson est un dispositif interférentiel par division d’amplitude. Il conduit à des
interférences de contraste maximal localisé avec une source étendue.

M1 : miroir quasiment fixe (il peut pivoter un peu)


M2 : solidaire d’un chariot mobile. On peut le translater à l’aide de la vis C3 .
N.B. Charioter toujours très lentement et veiller à ne jamais arriver en bout de course du vis de
translation.
L’orientation des miroirs se règle au moyen des vis C1 et C2.
C1 : rotation autour d’un axe vertical
C2 : rotation autour d’un axe horizontal qui agissent sur le support de M2 et permettent un réglage dit
« grossier » de celui-ci.
N.B. au début du réglage positionner ces vis à mis course et veiller en suite à ne jamais arriver en butée
tout au long de la manipulation.
A1 et A2 : agissent sur deux lames de ressort et permettant un réglage fin de M1. (prendre les mêmes
précautions d’utilisation que pour C1 et C2. En outre en fin de manipulation, on agira sur A1 et A2 de
manière à ce qu'aucune contrainte ne reste appliquée inutilement sur les ressorts).
SP : lame séparatrice disposée, par construction, à 45° des axes de l’interféromètre son orientation est
donc fixe.
C : lame compensatrice dont le parallélisme avec la séparatrice se règle au moyen des vices B1 et B2. B1
fait tourner C autour d’un horizontal et B2 autour d’un axe vertical.
A l’entrée de l’interféromètre on a un verre anticalorique surtout lorsque on se sert d’une lampe
puissante.

2 REGLAGES GEOMETRIQUES
Ces réglages peuvent être fait à l’aide d’un LASER ou à l’aide d’une lampe à vapeur.

Réglages à l’aide de la lampe à vapeur.

 Allumer tout de suite la lampe à vapeur de mercure car elle ne fonctionne à pleine puissance qu’au bout
de 10 minutes environ.

Il ne faudra ensuite plus l’éteindre avant la fin du TP car elle risque de se détériorer si on la rallume
! alors qu’elle est encore chaude.

Il n’y a pas un protocole unique de réglage.


Toutefois il faut dégager une méthode de réglage la plus générale possible, il faut que vous l’appreniez et
que vous puissiez l’utiliser de manière efficace.
 Régler les vis de rotation A1 et A2 en leurs milieux, de même pour C1 et C2 .
 On parlera dans ce TP de M '2 qui est le symétrique de M2 par rapport à la séparatrice.

 Placer la lampe au mercure suivie d’un diaphragme circulaire assez fermé puis d’une lentille L1 ( f’= 10
cm ) collée à l’entrée de l’interféromètre. On veillera à réaliser le meilleur alignement des axes optiques
des différents systèmes.

 Réaliser l’autocollimation sur le miroir M2. pour cela cacher M1 par un petit bout de papier. L’image de
la source (diaphragme) doit être nette et quasi superposée à la source elle même. On réalise ainsi une
source à l’infini et l’interféromètre recevra des ondes planes en faisceau parallèle. Enlever le cache de M1.

 Cacher la source à l’aide d’une feuille de papier et observer à travers la séparatrice, en réglant le miroir
M2 avec C1 et C2 , confondre les images des miroirs ; ou bien utiliser une croix en stylo sur la feuille qui
cache la source et superposer ses deux images.

3 RECHERCHE APPROCHEE DU CONTACT OPTIQUE


Remarque : dans l’état de réglage tel qu’il a été fait, il y a toutes les chances que M1 et M '2 fassent un petit
angle entre eux. Autrement dit il faut s’attendre à priori à être en situation de coin d’air et donc à obtenir
des franges d’égale épaisseur (dites de Fizeau ). Avec une source étendue ces franges sont alors localisées
au voisinage du coin, c’est à dire des miroirs M1 et M '2 .

 Avec la source cachée,observer à travers Ls sur lecoin


M '2
i) il y a des interférences on continue.
ii) il n’y a pas d’interférences ; deux raisons pour cela :
M1
 les réglages précédents n’ont pas été faits correctement.
 Le coin d’air est trop large et la différence de marche introduite
dépasse la longueur de cohérence des trains d’onde de la source. Le remède et de charioter grâce
à C3 de manière à faire diminuer l’épaisseur du coin d’air jusqu’à l’apparition des franges. (les
franges sont localisées au voisinage de l’arrête).
 Projection sur l’écran
Prendre un morceau de papier et masquer partiellement M1 puis modifier le dispositif d’observation de
manière à faire l’image sur l’écran de M1 partiellement masqué. On observera ainsi ce qui se passe au
voisinage des miroirs.

 Retoucher très lentement les angles des miroirs à l’aide de C1 et C2 puis A1 et A2 et regarder l’influence
et regarder l’influence des réglages sur l’épaisseur des franges.

 Retoucher ces réglages de manière à obtenir une dizaine de franges sur l’écran. Charioter très lentement
C3 et observer l’interférogramme. y a-t-il une position où le contraste est meilleur ? pourquoi ? Mesurer
l’interfrange sur l’écran et en déduire l’angle .

 Rechercher la teinte plate en élargissant l’interfrange au maximum pour avoir une teinte de même
couleur que la source. On pourrait penser qu’on est au contact optique. En fait on a toutes les chances
d’être en lame d’air à faces parallèles.

Changer alors d’éclairage et de projection.

 Enlever le diaphragme (source aussi large que possible) et éclairer l’interféromètre de MICHELSON en
éclairage convergent en reculant la lampe sans bouger L1 l’image de la source doit se trouver au voisinage
de miroirs.

 Enlever L2 et éloigner l’écran à 2 m environ (équivalent à une observation à grande distance) ou placer
l’écran dans le plan focal image de L2.

On doit avoir alors des anneaux caractéristiques d’une lame d’air à faces parallèles moins serrés vers le
centre.

Remarque : une ellipticité des anneaux peut être corrigée par un réglage de la compensatrice on redresse le
grand axe et on rectifie l’excentricité des ellipses jusqu’à l’annuler.

 Diminuer et élargir la lame d’air et observer. Justifier les changements obtenus pour
l’interférogramme.
 Charioter M2 et observer le centre des anneaux, s’il reste fixe le réglage est bon, si non il faut retoucher
A1 et A2 afin de le ramener au centre jusqu’à ce que le centre reste au même endroit lorsqu’on chariote.

Pourquoi la source doit être aussi large que l’on veut ?

 Rechercher le contact optique (l’écran est uniformément éclairé). Noter la graduation du vernier de la
vis de chariotage du miroir.
On peut donc espérer visualiser des interférences en lumière blanche qui est très peu cohérente.

4 RECHERCHE PRATIQUE FINE DU CONTACT OPTIQUE


 On ne touche pas au montage précédent sauf qu’on remplace la lampe à vapeur de mercure par une
lampe blanche large. Et pour la projection, utiliser un écran dans le plan focal image d’une lentille
(f’ =+20 cm) pour que le phénomène soit plus lumineux.

Si le réglage a été bien fait on doit voir quelques irisations.


Si le réglage a été « parfait » on voit la teinte plate p = 0 ou 1/2 ( ?) ( ) pour le vérifier on doit déplacer
très légèrement la vis de translation de part et d’autre de la position initiale qui a été notée et on doit
retrouver des irisations. Dans ces conditions ( = 0 et e = 0 ). Ne toucher pas les vis de réglage et passer à
5).

Si le réglage a été mal fait, on ne voit que du blanc brillant mais d’ordre supérieur à 0 ( blanc d’ordre
supérieur) et en déplaçant légèrement la vis de translation du miroir, on ne voit toujours que du blanc.
Dans ce cas, il faut recommencer le réglage avec la lampe à vapeur de mercure.

 L’irisation entourant l’ordre 1/2 se produit dans un domaine de translation d’extension d’environ 1/3 de
la graduation latérale du vernier !

NB les mesures doivent être faites à l’aide d’un détecteur photosensible.

5 DOUBLET JAUNE DE SODIUM


En remplaçant l’ampoule de mercure par une ampoule de sodium. On admettra qu’elle émet seulement
deux longueurs d’onde 1 = 589, 0 nm et 2 = 589, 6 nm de même intensité. On notera , l’écart entre les
deux longueurs d’onde et m la longueur d’onde moyenne. Déplacer le miroir mobile M1 et observer par
moment qu’il se produit un brouillage de la figure d’interférences dû à des annulations du contraste. Si on
est assez près du contact optique (on observe assez peu d’anneaux).
Rappeler l’expression de l’éclairement obtenue en exercice (Raie double) et donner le contraste.
En se rapprochant du contact optique, repérer un certain nombre d’annulation du contraste et les positions
correspondantes du miroir mobile M1. A partir de ces données et de la longueur d’onde moyenne m,
retrouver la valeur de ¸ en utilisant les développements théoriques de l’exercice.

6 FRANGES DU COIN D’AIR EN LUMIERE BLANCHE


A partir des conditions ( = 0 et e = 0 ).

 Eclairer avec une source large à l’infini, blanche.


Pour cela rapprocher la lampe blanche de la lentille d’éclairage ( L1) pour l’amener par autocollimation
dans le plan focal objet de la lentille (L1).

 Projeter avec (L2) pour faire l’image du coin sur l’écran.

 A l’aide du réglage fin (qu’on touche très légèrement pour avoir  très faible).

On doit voir apparaître des franges rectilignes du coin d’air en lumière blanche.

Les centrer avec la vis de translation déplacer très légèrement.

Noter l’échelle des teintes autour de la frange centrale, quelle est la nature de cette dernière. Conclure sur le
déphasage supplémentaire.

 Appeler le professeur pour analyser le blanc d’ordre supérieur et montrer le spectre cannelé.

Vous aimerez peut-être aussi