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S8/ 10. LES ESCALIERS

I- DEFINITION :
L’escalier est une construction architecturale constituée d'une suite régulière de gradins, permettant d'accéder à
un étage, de passer d'un niveau à un autre en montant et descendant.
Un escalier peut être en bois, en métal, en béton, en verre.
II- TERMINOLOGIE :
• La marche : c'est la surface horizontale sur laquelle on met le pied. Les marches d’une même volée ont
toujours la même dénivellation ;
• Les contremarches : ce sont les parties verticales, ou légèrement obliques, entre les marches ;
• L’emmarchement : c'est la longueur utile de chaque marche ;
• Le nez de marche : c'est la partie de la marche qui surplombe la contremarche. Il sert juste à élargir la
surface de marche ;
• Le giron : c'est la largeur de la marche mesuré du nez à nez sur la ligne de foulée ;
• La ligne de foulée : c'est la ligne suivant laquelle un escalier est gravi, pour un escalier droit sa position a
peu d’importance par contre si les marches sont de formes irréguliers (balancées) elle est placé de 0.50m à
0.55m du collet.
• Le jour : c'est l'espace libre entre deux volées parallèle.
• La volée : c'est le nom donné à une succession de marches non interrompue  faisant partie d’un escalier et
située entre deux paliers consécutifs.
• Le palier : c'est la plate-forme de repos situé entre deux volées. Il permet de :
- casser le rythme lorsque le nombre de marche est trop important (>17 marches) ;
- changer de direction ;
- donner un accès à une porte.
• La paillasse : c'est la dalle inclinée en béton qui supporte les marches et les contremarches ;
• Le mur d’échiffre : c'est le mur qui sert d’appui à la paillasse ;
• Le collet : c'est la largeur de la marche du coté jour ;
• L’échappée : c'est la hauteur libre de passage sous un obstacles 2 m au minimum ;
• La cage: espace disponible réservé à l’établissement d’un escalier, sa forme détermine le modèle de
l’escalier à construire ;
• La trémie : c'est l'évidement laissé dans le plancher pour permettre le passage des escaliers.

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III- DIMENSIONS ET REGLES DE CALCUL :
1) DIMENSIONS DES MARCHES :
On doit vérifier dans tout calcul d'escalier que les dimensions des marches satisfassent la relation de Blondel :
2H + G = 60 à 65cm
 Dimensions moyennes des marches :
Types d'escaliers Hauteurs Girons
Escalier perron 15,5 à 17cm 30 à 32cm
Escalier d'étage 16,5 à 17,5cm 27 à 30cm
Escalier de cave 17,5 à 18,5cm 25 à 28cm

2) UNITES DE PASSAGE :
 Emmarchement (L) :
– Pour les maisons individuelles L ≥ 0.80m ;
– Pour les immeubles collectifs L ≥ 1.20m ;
– Pour les bâtiments publics L ≥ 1.20m ;
 Paliers :
Ils doivent permettre le passage des objets volumineux. Le palier devra avoir une largeur ≥ 1.2L
(L : emmarchement) ;

1.2L

 Echappée : Elle ne doit pas être inférieure à 2m, pour permettre un libre passage lors du transport des
meubles.
IV- PRINCIPALES FORMES D'ESCALIERS :
1) ESCALIERS DROITS :
C'est le type d'escalier le plus répandu et qui offre le plus grand confort d'utilisation car il permet l'implantation
de paliers intermédiaires. Ils sont constitués de marches rectangulaires et toutes identiques entre elles.

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2) ESCALIERS A MARCHES BALANCEES :
Ces escaliers sont constitués de marches différentes les unes des autres mais qui possèdent toutes le même giron
mesure sur la ligne de foulée. On utilise ce type d'escalier lorsque les dimensions de la cage sont insuffisantes
pour loger un palier intermédiaire.

3) ESCALIERS HELICOIDAUX OU A VIS :

Les marches sont fixées sur un noyau central (ou fût) et se développent en spirale. C'est l'escalier qui présente
l'encombrement le plus réduit, mais son utilisation est peu confortable.

Escalier à cage circulaire Escalier à cage carrée

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