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Le métro en générale est un moyen de transport en commun urbain, souterrain le plus souvent,
mais qui peut également reposer sur des infrastructures aériennes, et plus rarement au sol (qui
est un terrain prédestiné au
tram). Il s'apparente au chemin de fer. Et le métro d'Alger est un réseau ferroviaire de
transport urbain de type métro des servant la ville d'Alger.
Historique
Le premier projet de métro d'Alger date de 1928, mais il ne verra jamais le jour. L'initiative
du métro actuel est lancée à la fin des années 1970 afin de parer à l'explosion démographique
de la ville d'Alger et au besoin de transport collectif qui en résulte. Lancée dans les années
1980, sa construction est ralentie du fait de difficultés financières et de l'insécurité dans les
années1990. Le projet est relancé en 2003. La construction de la première section de la ligne 1
« Hai el Badr - Tafourah-Grande poste», d'une longueur de 9,5 km et comportant dix stations,
est achevée à la fin des années 2000. Trois extensions d'une longueur totale de 9,4 km sont en
cours de construction.
LES EXTENSIONS DU METRO D'ALGER
LES EXTENSIONS DESSERVANT LE GRAND ALGER
Dans le but de faciliter les déplacements des citoyens via un moyen de transport confortable et
sécurisé, l’Entreprise Métro d’Alger a entamé les travaux de réalisation des extensions de la
ligne 1 du métro d’Alger vers l'Aéroport International d'Alger "Houari Boumediène" et la
commune de Baraki.
Confiés à Cosider TP, les travaux de réalisation des gros œuvres de l’extension de la ligne 1
du Métro d’Alger reliant le Centre-ville d’El Harrach à l’Aéroport International Houari
Boumediène sont entamés depuis Juin 2015.
Sur un linéaire de 9.5 km et 9 stations, cette ligne desservira des quartiers denses en
population tel que : Beaulieu, Oued Smar, Cite 5 juillet, Bab Ezzouar,le Pôle Universitaire
d'El Harrach, le Centre des Affaires de Bab Ezzouar et l'Université Houari Boumediene. Elle
relira le Tramway au carrefour de l’université Houari Boumediene et offrira une multi
modalité au niveau de cette station.
Les neuf stations de cette extension sont :
Largeur de la station: 22 m
Profondeur de la station: 33 m
02 accès
Largeur de la station : 21 m
Profondeur de la station : 32 m
03 accès
Largeur de la station : 18 m
Profondeur de la station : 21 m
02 accès
Cette station constitue un pôle d’échange avec un parking pour véhicules particuliers au sous-
sol d’une capacité de 430 places et d’une station urbaine pour taxi et bus.
Largeur de la station : 21 m
Profondeur de la station : 22 m
02 accès
Largeur de la station : 16 m
Profondeur de la station : 20 m
02 accès
Largeur de la station : 27 m
Profondeur de la station : 19 m
03 accès
Station Smail Yefsah Située au sud-ouest de la ‘Cité 5 Juillet’
Largeur de la station : 21 m
Profondeur de la station : 31 m
03 accès
Station Centre des Affaires située au sud-ouest du centre commercial Bab Ezzouar elle est
aussi à proximité de l’hôtel Mercure
Profondeur de la station : 24 m
03 accès
Largeur de la station : 21 m
Profondeur de la station : 22 m
03 accès
L'extension du métro d’Alger allant de Ain Nâadja à Baraki s'étend sur une longueur de 6 km
avec 6 stations et un viaduc reliant la station Mohamed Boudiaf à la station Mohamed Belarbi
d’un linéaire 1.453.50 m et qui traverse en hauteur la ligne ferroviaire de la SNTF, la Route
Nationale N°38 et Oued El Harrach et comporte deux station élevées : la station Ain Nâadja
Gare et la station Futur Parc Urbain. Cette extension permet l’accessibilité au centre de Baraki
et permet aussi une connexion avec le train au niveau de la Gare Ferroviaire de Gué de
Constantine et la future gare intermodale de cette commune.
Le marché de réalisation du génie civil de cette extension est attribué à COSIDER TP.
Les six stations de cette extension sont :
Station Mohamed Boudiaf
Station en viaduc
Station en viaduc
Station Mohamed Belarbi
Station Jardin
Chaque ouvrage dispose d’un système d’évacuation par puits. , le puits est un Grand trou,
généralement circulaire et doté d'un muraillement, creusé dans la terre et aussi il la un
symbole de ce qui est profond, mystérieux, impénétrable.
Bâtiment : Excavation en forme de puits, remplie de béton, utilisée comme fondation. Ces
puits creusés à la main de section circulaire, ils doivent avoir un diamètre supérieur à 1,20m,
de section quelconque ils doivent avoir une largeur minimale de 0,80m et une section
minimale de 1,1m .
Forage et pétrole : Trou obtenu par une opération de forage et caractérisé par sa finalité (puits
d'exploration, puits de développement, puits d'injection, puits de production, puits
d'intervention) ou par son résultat (puits de pétrole, puits de gaz, puits sec ou stérile).
Marine : Espace séparant les superstructures, sur le pont d'un bâtiment de commerce. (On dit
aussi puits de superstructure.) Militaire : Excavations utilisée dans la guerre de mines pour
gagner de la profondeur au départ (puits d'attaque) ou au cours de la progression (puits de
mine), ou pour placer un fourreau au-dessous d'une galerie adverse.
Mines : Trou généralement vertical, de section constante, creusé dans le sol en vue d'accéder
au gisement et d'en extraire le minerai.
Travaux publics : Galerie verticale ou à forte pente (puits en charge, puits d'aération, etc...
Les puits d’attaque, sont des tube soudé à leurs extrémités et poussés à l’intérieur du tunnel
jusqu’à l’obtention de la canalisation le long du tunnel. et de réception seront réalisés sur les
deux rives de l’obstacle à franchir.
Ces puits verticaux et ces galeries étroites dans des terrains de toute nature, et qui dure
évacuer les eaux rencontrées , l’infiltration, ventilation et évacuation des déblais avec des
différents moyens.
Un puits ,qui n’est rien d’autre qu’un tunnel vertical ,se réalise de la même façon, les
machines et les ouvriers travaillant simplement sur un front de taille situé à leurs pieds. Le
marinage et le pompage des eaux posent tout de même plus de soucis, puisqu’il faut évacuer
les déblais à la verticale par des bennes suspendues à une grue.
Figure 1 – Altération proposé à la géométrie du tracé du rameau de connexion du Puits de
Ventilation #9
Elle est planifiée en fonction de celle du tunnel, prioritaire de par les moyens qu’elle mobilise.
Pour les puits n’interceptant pas directement le tracé du tunnel, les contraintes de phasage sont
de deux ordres :
- Lorsque le fond de puits est dans un terrain non cohérent, réalisation des fondations
spéciales avant le passage du tunnelier.
La région d'ALGER peut être représentée comme un dôme primaire métamorphique, bordé
par des formations sédimentaires, tertiaires et quaternaires. Le tracé de la première ligne du
métro traverse globalement ces différentes couches géologiques.
Le primaire
Il existe dans ce complexe une présence d'eau souterraine, localisée dans des fractures et
fissures, qui se manifestent sous forme de sources ou de nappes aquifères, présentant une
importante circulation.
I.3.2. Le secondaire
I.3.4. Le Quaternaire La formation la plus souvent rencontrée est : les sables, argileux rouges.
Les autres formations sont des alluvions, éboulis de pente (colluvions).
Ce caractère argileux le rend moins perméable que les mollasses astiennes, ce pendant la
présence d'alluvions grossières (certains remblaiements ayant été réalisés avec des matériaux
très sableux) font de cette formation un captage privilégié des eaux de pluie pour alimenter la
nappe des mollasses.
Le Puits de Ventilation #9 est implanté dans un terrain très plan entre les Stations Centre des
Affaires et Aéroport Houari Boumediene. Les alentours du blindage sont caractérisés par
l’existence des bâtiments industriels, notamment des hangars. Il y un de ces hangars qui se
situe près de la paroi où la galerie de liaison entre le puits et la section courante du tunnel sera
creusée.
Concernant la lithologique des sols au endroit de cette ouvrage, on peut dire que les
matériaux du plio-pléistocène, plus profonds, sont constitués de deux couches argilo-
marneuses intercalées par un niveau de sable fin limoneux et une couche de grès friable
trouvée uniquement dans le sondage SC82. Sur les unités plio-pleistocéniques, ils reposent les
matériaux géologiques du quaternaire plus récent. Ces matériaux-là sont constitués par une
couche argileuse de couleur jaunâtre, dans la partie inférieure, et par des argiles sableuses et
graveleuses marron-jaunâtre, dans la partie supérieure. Les remblais, qui reposent sur le
quaternaire récent, sont constitués essentiellement par des matériaux de nature argileuse.
Les données disponibles ont permis d’établir un zonage en profondeur des sols selon ces
caractéristiques géotechniques et de déterminer les paramètres géomécaniques
caractéristiques de chaque horizon. Le dispositif géologique-géotechnique quaternaire récent
est constitué, de haut en bas, par des argiles sableuses et graveleuses (Qag), jusqu’aux 13,0-
17,3 m de profondeur et par des argiles jaunâtres (Qa), entre les 13,0-21,5m. Étant donné que
la résistance des matériaux argilo-graveleux est conditionnée par la résistance de la fraction
argileuse, nous avons choisi, de façon judicieuse, de regrouper ces deux unités géologiques en
une seule unité géotechnique.
La décision de considérer pour chaque horizon si, pendant les essais SPT et PMT, il y a eu
dissipation de la pression d’eau interstitielle (comportement drainé) ou non (comportement
non-drainé), a été pris en se basant sur l’observation visuelle de la quantité de fins dans la
matrice du sol, sur les données de la variation du niveau d’eau au cours de la perforation,
lesquelles apportent une idée de la perméabilité des matériaux creusés et, finalement, sur la
base des essais de laboratoire.
Tableau 1 – Résumé des profondeurs des facies existantes
Bien que la pose piézométrique pour le PV9 ne soit pas prévue, la proximité à la station
Aéroport et la similarité de la lithologie entre les deux endroits, nous permettent d’admettre
que le régime hydrologique à l’endroit du PV9 est similaire à celui de la station Aéroport.
Ainsi, l’information obtenue des piézomètres à tuyau ouvert installés dans les sondages SC86
(6,00 à 15,00 m de profondeur) et SC87 (28,50 à 34,00 m de profondeur) et des piézomètres à
corde vibrante installés dans le sondage SC88 (à 3 niveaux distincts), montre l’existence de
deux nappes à niveaux distincts : une nappe à 5,0 m de profondeur, environ, et l’autre à 18,0
m de profondeur, environ.
Dans le Tableau 2 et dans la Figure 1, nous présentons les lectures des piézomètres à tuyau
ouvert (SC86 et SC87) et des piézomètres à corde vibrante (SC88)
Tableau 2 – Résumé des lectures piézométriques à tube ouvert dans la station Aéroport
Date Lectures
13-08-2015
26-08-2015
30-08-2015
28-10-2015
03-11-2015
Sommaire
Présentation du projet de Métro d’Alger…………………………………….. 01