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traduisent eux-mêmes par des actes concrets Ainsi, un
couple qui vit en harmonie, goûte déjà un peu du bonheur et
de la joie du royaume des cieux.
Amour mutuel et inconditionnel
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dénégation de l’amour. Au contraire, la Parole de Dieu nous
demande de tout mettre en œuvre pour l’intérêt des autres :
« Que chacun de nous, au lieu de considérer ses propres
intérêts, considère aussi ceux des autres » (Phil 2.4).
L’amour – et l’amour conjugal en particulier – a pour
mission de rassurer l’autre, de la mettre en confiance : cela
passe par de belle paroles amoureuses, une attitude positive
et encourageantes, de bonnes dispositions de cœur, tout
comme par des faits concrets.
Accepter l’autre
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regardons plutôt en face ses limites et prions aussi pour ses
défauts, afin que, dans sa souveraineté et sa bonté, Dieu le
façonne pour en faire une nouvelle personne transformée.
Car « L’Éternel ne considère pas ce que l’homme considère ;
l’homme regarde ce qui frappe les yeux, mais l’Éternel
regarde à ce qui frappe les yeux, mais l’Éternel regarde le
cœur » (1 Sam 16.7).
Accepter son conjoint tel qu’il est, permets au couple de ne
pas tomber dans l’incompréhension, qui est un poison
redoutable pour l’harmonie.
Connaître l’autre
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Par exemple, une femme, du fait de sa nature plus
émotionnelle, aime les compliments et les appréciations sur
la façon dont elle s’acquitte de ses tâches journalières. Son
mari peut ainsi répondre à une de ses attentes
fondamentales. Il doit aussi savoir que sa femme désire
dialoguer longuement avec lui sur tous les faits, même
anodins. Cela n’exclut pas du tout la tendresse, des caresses,
de l’affection et une attention particulière envers elle, car elle
veut ses sentir aimée de son mari et respectée (1 Pi 3.7).
De même, de son côté, la femme fera un effort pour
comprendre que son conjoint est en général cartésiens,
pragmatique et concret. Voulant se sentir aimé, respecté et
obéi par sa femme, l’homme désire qu’elle se préoccupe de
lui et prenne soin de lui comme il convient.
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l’autre, comme la Bible le déclare : « L’amour est patient il
est plein de bonté ; l’amour n’est point envieux, l’amour ne se
vante point, il ne s’enfle point d’orgueil, il ne fait rien de
malhonnête, il ne cherche point son intérêt, il ne s’irrite
point, il ne soupçonne point le mal, il ne se réjouit point de
l’injustice, mais il se réjouit de la vérité. Il excuse tout, il croit
tout, il espère tout, il supporte tout » (1 Cor 13.4-7).
Une vie conjugale équilibrée
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– À la femme, le Seigneur a demandé d’être une aide
semblable pour son mari (Gen 2.18), c’est-à-dire une
confidente, un soutien (spirituel et moral), une bonne
conseillère, etc. Ne dit-on pas que « derrière un grand
homme se cache une grande femme » ?
Appelée à la soumission envers son mari, en signe
d’obéissance à Dieu (1 Sam 15.22-23), la femme se soumettra,
non pas par esclavage ni par servitude, mais plutôt par
respect de la volonté divine, car les désirs de la femme se
portent vers son mari (Gen 3.16).
Le respect de la femme envers son mari (Éph 5.33) est une
réponse à l’amour, aux attentes et à la fidélité de son conjoint
; il se marque par une attention à son bien-être physique et
mental et par une intimité épanouie. Voilà pourquoi la Bible
déclare que « celui qui trouve une femme trouve le bonheur,
c’est une grâce qu’il obtient de l’Éternel » (Pr 18.22).
Ainsi, chaque conjoint a son « cahier de charges » à remplir,
de sorte que si l’un démissionne de ses responsabilités, il crée
un déséquilibre dans le couple.
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Les deux premières années se sont déroulées
merveilleusement bien, l’amour nous unissant au plus fort.
Nous n’étions pas enfants de Dieu, mais sa main toute
puissante était sur nous et il nous a fait la grâce de passer
deux années dans une parfaite entente. Nous étions toujours
ensemble, nous séparant juste pendant les heures de travail.
Nous dormions toujours enlacés l’un contre l’autre, de peur
de perdre l’autre. Nous avions toujours quelque chose à nous
chuchoter. Si nous étions l’un sans l’autre, tout paraissait
terne et sans intérêt.
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longue période, nous avons eu envie de divorcer, mais encore
une fois Dieu était avec nous.
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comme un interdit. Il est évident que ce comportement ne
pouvait pas nous préparer à l’acte sexuel.
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Aujourd’hui, après la conversion de l’un et de l’autre, nous
avons compris que nous devions placer Jésus-Christ au
centre de notre vie commune, comme le cep qui unit. Christ
déclare :
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Aujourd’hui, il a essuyé les larmes de nos yeux et a pansé les
blessures de nos cœurs. Il nous a donné trois enfants. Avec
Jésus, nous avons ensemble retrouvé le bonheur et le paradis
perdu. Le dialogue est rétabli entre nous : nous parlons de
tout ; même la sexualité n’est plus un sujet tabou. Le pardon
mutuel existe, ainsi que la compréhension. Le Saint-Esprit,
présent parmi nous et en nous, nous aide à résoudre tout
conflit qui surgit, car sans lui, rien n’est possible.
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d’éviter aux jeunes que nous encadrons la médiocrité
conjugale. Pour cela, nous avons des enseignements
spécifiques et appropriés que nous leur dispensons afin qu’ils
soient préparés à ce qui les attend. Nous leur enseignons :
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