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LEÇON 1  

:
INTRODUCTION A
L'ÉCONOMÉTRIE

UVCI
Dr CASIMIR TANO Maître Assistant en
Sciences Économiques

20/04/2023
Table des
matières
Objectifs 3

I - LE DOMAINE DE L'ANALYSE ÉCONOMIQUE 4

1. LA THEORIE ECONOMIQUE ET L'ECONOMETRIE .............................................................................. 4


1.1. Définition, objectifs et nécessité de l'économétrie ......................................................................................................................... 4
1.2. Méthodologie de la recherche économétrique ............................................................................................................................... 5

2. La construction de modèle économique ......................................................................................................... 5


2.1. l'équation de la demande , l'équation de l'offre, l'équation d'équilibre de marché ........................................................................ 5
2.2. Le terme de l'erreur (variable résiduelle) ...................................................................................................................................... 8

II - EXERCICES 9

III - DÉFINITIONS ET CONCEPTS UTILISES EN ÉCONOMÉTRIE 13

1. VARIABLE ALEATOIRE ........................................................................................................................... 14


1.1. Définitions ................................................................................................................................................................................. 14

2. NOTIONS SIMPLES DE STATISTIQUE ................................................................................................... 16


2.1. spécification des variable aléatoire ............................................................................................................................................ 16

IV - EXERCICES 18

Solutions des exercices 22


Objectifs

L'objectif de cette leçon est  d'expliquer aux apprenants la notion de :

• du domaine de l'analyse économique

• La théorie économique et l'économétrie

• la nécessité de l'économétrie

• la méthodologie de la recherche économétrique

• la construction de modèle économique

• le terme de l'erreur

• le concepts utilisés en économétrie

• la notions simples de statistique

3
LE DOMAINE DE L'ANALYSE ÉCONOMIQUE

LE DOMAINE DE
L'ANALYSE I
ÉCONOMIQUE

L'économie est une science sociale, elle étudie le problème des choix dans une société d'un point de vue
scientifique, à partir d'une exploration systématique de ce problème. Cette exploration systématique passe
aussi bien par la formulation de théorie que par l'examen de données empiriques. Une théorie est fondée sur
une série d'hypothèses et de conclusion découlant de ces hypothèses. Les théories sont des exercices logiques :
si les hypothèses sont correctes, alors les résultats se vérifient nécessairement. La science économique a défini
des théories pour formaliser les relations entre les variables dans leurs interrelations. Ainsi par exemples : La
théorie de la production nous enseigne entre autres que la production (Y) d'un bien ou service est fonction d'un
ensemble de facteurs de production entre autres le capital (K) et le travail (L) : Y=f(K,L) ; La théorie du
consommateur nous instruit quant à elle que la demande d'un bien X par un consommateur est fonction du
revenu de ce consommateur R, du prix du bien Px et du prix des autres biens Py : Q = f(R, Px, Py...), etc. Le
rôle de l'économétrie est de tester les propositions théoriques qui fondent ces relations entre variables,
d'obtenir des estimations numériques des coefficients de ces relations, de faire des prévisions par rapport à
leurs valeurs futures et de faire des recommandations pertinentes à même d'aider à la prise de décision

1. LA THEORIE ECONOMIQUE ET L'ECONOMETRIE


L'économie comme nous l'avons souligné plus haut est une science sociale. Son objet d'étude est la société, et le
comportement des institutions et des ménages qui la composent. La théorie économique essaie d'expliquer les
relations entre variables économiques et utilise les informations obtenues dans un cadre théorique général pour
expliquer l'affectation des ressources, la production et la décision de répartition au sein d'un système qui doit
fonctionner dans un contexte de rareté. L'économétrie essaie quant à elle, à partir de l'analyse statistique de
données limitées, de tirer des conclusions relatives au monde réel. Ainsi, la théorie économique tout comme
l'économétrie essaye de produire une série d'information pour améliorer la prise de décision.

1.1. Définition, objectifs et nécessité de l'économétrie


Définition Au sens littéral, l'économétrie signifie « mesure de l'économie ». Bien que la mesure soit une part
importante de l'économétrie, le domaine de cette discipline est plus vaste ; les citations suivantes en témoignent :

• L'économétrie consiste à appliquer les mathématiques statistiques aux données économiques pour fournir une
base empirique aux modèles construits par l'économie mathématique et obtenir des résultats mesurés.

4
• L'économétrie peut être définie comme l'analyse quantitative des phénomènes économiques actuels basée sur
le développement concurrent de la théorie et de l'observation reliées par des méthodes appropriées de déduction.

L'économétrie peut être définie comme l'application de méthodes statistique et mathématique à l'analyse de
statistiques économiques en vue de donner un contenu empirique aux théories économiques et de les vérifier ou
de les réfuter. En fait, l'économétrie est une discipline essentiellement basée sur la construction de modèles
économétriques. b. Objectifs de l'économétrie L'économétrie à trois objectifs essentiels : 1. l'analyse, c'est-à-
dire le test de la théorie ; 2. l'aide à la prise de décision, c'est-à-dire fournir des estimateurs numériques aux
coefficients des relations économiques ; 3. la prévision, les estimations numériques des coefficients sont
utilisées dans l'optique de donner une prévision des valeurs futures. c. La nécessité de l'analyse économétrique
Si l'objectif de l'opérateur économique est de prendre la meilleure décision parmi un ensemble de choix
possibles, alors la connaissance de la direction de la relation et, dans plusieurs cas celle de l'ampleur de la
relation est nécessaire pour ne pas dire indispensable. Ainsi, en fournissant à l'opérateur économique un support
pour tester, modifier ou réfuter si possible les conclusions contenues dans les théories économiques, et
d'affecter des signes, et des interprétations fiables aux coefficients des variables économiques, l'économétrie se
positionne comme un outil indispensable à la prise de décision.

1.2. Méthodologie de la recherche économétrique


Afin d'atteindre les trois objectifs cités plus haut, l'économètre doit de façon systématique conduire sa
recherche en adoptant une approche logique qui comprend cinq phases : Phase 1 : la spécification du modèle
qui servira à expliquer le phénomène que l'on veut analyser ; Phase 2 : la collecte des données relatives aux
variables du modèle spécifié ; Phase 3 : l'estimation du modèle spécifié ; Phase 4 : l'évaluation des résultats de
l'estimation du modèle spécifié ; Phase 5 : l'utilisation du modèle spécifié pour la prévision/prise de décision

2. La construction de modèle économique


La formulation d'un modèle économique, de même que la détermination du nombre de variables à inclure dans
ce modèle dépendront essentiellement des objectifs pour lesquels le modèle est bâtit. On peut noter aussi que la
complexité du modèle est fonction du degré d'information que l'on voudrait obtenir pour le modèle Par
exemple : le modèle économique de l'offre et de la demande cherche traditionnellement à expliquer la relation
prix-quantité sur un marché particulier. Ce modèle comprendra trois (3) équations :

2.1. l'équation de la demande , l'équation de l'offre, l'équation d'équilibre de marché


l'équation de la demande

l'équation de l'offre

l'équation d'équilibre de marché

5
Les modèles plus compliqués peuvent tenter d'expliquer le comportement de plusieurs variables. Disons
cependant que les modèles économiques qui relèvent de la microéconomie ou de la macroéconomie qui
s'adressent à l'économie d'un pays ou à une industrie, à une firme ou à un marché particulier ont des
caractéristiques en commun. En effet, les modèles sont d'abord formulés sur la base de comportement des
variables économiques et sont déterminées par l'opération simultanée d'un certain nombre d'opérations
économiques. Ensuite, celui qui construit le modèle part d'un principe, même si les modèles sont une
signification du monde réel des plus complexes, ils retiendront des aspects importants du secteur économique
ou du système économique étudié. Enfin, le constructeur du modèle a la conviction que les informations et le
degré de compréhension fournit par les modèles permettront de prédire le comportement du système dans le
futur et probablement de contrôler le comportement afin d'améliorer le fonctionnement du système
économique. A titre d'exemple considérons un modèle économique basé sur les hypothèses suivantes :

H1 : la consommation est fonction croissante du revenu disponible mais cette consommation croit dans une
proportion inférieure à celle du revenu disponible ; la propension marginale à consommer du revenu disponible
est positive mais inférieure à l'unité (0≤ Pmc ≤1).

H2 : l'investissement est fonction directe du revenu national, mais il est fonction décroissante du taux d'intérêt.

H3 : le revenu national est la somme de la consommation, de l'investissement et des dépenses gouvernementales


pour les biens et services.

Avant de traduire les propositions que nous venons de faire en langage mathématique, il est essentielle de
résoudre le problème de spécification, la nature des relations entre les variables endogènes que sont la
consommation, l'investissement et le revenu national d'une part et les variables exogènes tels que l'impôt, les
dépenses gouvernementales et le taux d'intérêt d'autre part. Ces relations devront être linéaires ou non linéaires
? Si elles sont non linéaires, devront elles avoir une forme quadratique ou même avoir une forme de degré ≥ 2.
Par ailleurs, on devrait se poser la question de savoir si cet investissement est aussi fonction des périodes
antérieures T-2 ; T-3 et les profits antérieurs ou anticipés. Pour simplifier notre modèle, nous formulerons de la
façon suivante :

Notre modèle ainsi formulé comprend deux équations de comportement et une identité qui est l'équation (1 –
6). Les variables Ct, It et Gt sont définies comme des variables endogènes de la période t. Quant aux variables
Rt, Yt, Tt elles sont classifiées comme variables exogènes de la période t. Yt-1 qui était une variable endogène,
l'année antérieure à l'année t est considérée comme variable exogène de la période t. Les équations (1-4), (1-5),

6
(1-6) présentent le modèle sous sa forme structurelle. Quant à la forme réduite, elle présentera le modèle de
sorte que les variables endogènes soient uniquement fonction des variables aux valeurs prédéterminées c'est-à-
dire les variables exogènes. La forme réduite de notre modèle s'obtiendra en substituant les équations (1-5), (1-
6) dans l'équation (1-4) et nous obtiendrons :

7
2.2. Le terme de l'erreur (variable résiduelle)

Une deuxième raison pour ajouter le terme aléatoire à notre équation est qu'il y a peut être un élément de
hasard, fondamental et imprévisible, dans le comportement humain. Ce sont là deux raisons suffisantes pour
introduire une variable aléatoire, leurs effets conjugués se répercutant au niveau de sa variance. La variable εt
est souvent appelée élément de perturbation ou erreur de l'équation. On ne peut pas prédire la valeur de εt pour
une quelconque observation, mais on peut proposer des hypothèses concernant les caractéristiques principales
de sa loi de probabilité

8
EXERCICES

EXERCICES
II
Exercice : EXERCICE 1 [solution n°1 p.22]
[*]

Le modèle économétrique est

une représentation simplifiée mais la plus exhaustive possible d'une entité économique donnée. Sous sa forme
la plus courante, un modèle économétrique est représenté par des équations, le plus souvent linéaire. Dans ces
équations, nous avons 2 types devariables :

- Les variables exogènes (explicatives) : - Les variables endogènes (expliquées) :

une représentation simplifiée mais la plus exhaustive possible d'une entité économique donnée. Sous sa forme
la plus courante, un modèle économétrique est représenté par des équations, le plus souvent linéaire. Dans ces
équations, nous avons 3 types de variables :

- Les variables exogènes (explicatives) : - Les variables endogènes (expliquées) : Les variables  simplifiées

 une représentation qui ne reflète pas les données plus exhaustive possible d'une entité économique donnée.

Exercice : EXERCICE 2 [solution n°2 p.22]


[*]

L'économie :

n'est pas  est une science sociale, qui ne s’intéresse pas à l'étudie des choix dans une société d'un point de vue
scientifique, à partir d'une exploration systématique de ce problème

est une science sociale, elle étudie le problème des choix dans une société d'un point de vue scientifique, à
partir d'une exploration systématique de ce problème

est la science qui n'étudie pas comment des ressources rares sont employées pour la satisfaction des besoins
des hommes vivant en société ; elle s'intéresse d'une part aux opérations essentielles que sont la production, la
distribution et la consommation des biens, d'autre part aux institutions et aux activités

9
EXERCICES

Exercice : EXERCICE 3 [solution n°3 p.22]


[* ]

La théorie du consommateur nous instruit quant à elle que

la demande d'un bien X par un consommateur est fonction du revenu de ce consommateur R, du prix du bien
Px et du prix des autres biens Py : Q = f(R, Px, Py...),

la demande d'un bien X par un consommateur n'est pas fonction du revenu de ce consommateur R, du prix du
bien Px et du prix des autres biens Py : Q = f(R, Px, Py...),

 la demande d'un bien X par un consommateur est fonction du prix des autres biens Py : Q = f( Py.),

Exercice : EXERCICE 4 [solution n°4 p.23]


[* ]

Le rôle de l'économétrie

est de ne pas tester les propositions théoriques qui fondent ces relations entre variables, d'obtenir des
estimations numériques des coefficients de ces relations, de faire des prévisions par rapport à leurs valeurs
futures et de faire des recommandations pertinentes à même d'aider à la prise de décision

est de tester les propositions théoriques qui ne fondent pas les relations entre variables, d'obtenir des
estimations numériques des coefficients de ces relations, de faire des prévisions par rapport à leurs valeurs
futures et de faire des recommandations pertinentes à même d'aider à la prise de décision

est d'affirmer les propositions théoriques qui fondent ces relations entre variables, d'obtenir des estimations
numériques des coefficients de ces relations, de faire des prévisions par rapport à leurs valeurs futures et de
faire des recommandations pertinentes à même d'aider à la prise de décision

Exercice : EXERCICE 5 [solution n°5 p.23]


[* ]

L'économétrie essaie quant à elle,

 à partir de l'analyse statistique de données limitées, de tirer des conclusions relatives au monde réel

à partir de l'analyse statistique de données limitées, de ne pas comprendre les conclusions relatives au monde
réel

 à partir de l'analyse statistique d’aucune donnée, de tirer des conclusions relatives au monde réel

10
EXERCICES

Exercice : EXERCICE 6 [solution n°6 p.23]


[*]

l'économétrie signifie

 « mesure de l 'histoire».

 « mesure de l'économie ».

 « mesure de l bien et service».

Exercice : EXERCICE 7 [solution n°7 p.24]


[*]

L'économétrie à trois objectifs essentiels :

 1. nier, ; 2. ne rien dire ; 3. plagier

1. l'analyse, c'est-à dire le test de la théorie ; 2. l'aide à la prise de décision, c'est-à-dire fournir des estimateurs
numériques aux coefficients des relations économiques ; 3. la prévision, les estimations numériques des
coefficients sont utilisées dans l'optique de donner une prévision des valeurs futures.

1. l'analyse, c'est-à dire le test de la théorie ; 2. l'aide à la prise de décision, c'est-à-dire fournir des estimateurs
numériques aux coefficients des relations économiques ; 3. la non prévision, les estimations numériques des
coefficients sont utilisées dans l'optique de donner une prévision des valeurs futures.

Exercice : EXERCICE 8 [solution n°8 p.24]


[*]

la consommation est fonction

(cf. p.) non croissante du revenu disponible mais cette consommation croit dans une proportion inférieure
à celle du revenu disponible ; la propension marginale à consommer du revenu disponible est positive mais
inférieure à l'unité (0≤ Pmc ≤1).

croissante du revenu disponible mais cette consommation croit dans une proportion inférieure à celle du
revenu disponible ; la propension marginale à consommer du revenu disponible est positive mais inférieure à
l'unité (0≤ Pmc ≤1).

croissante du revenu non disponible mais cette consommation ne croit dans une proportion inférieure à celle
du revenu disponible ; la propension marginale à consommer du revenu disponible est positive mais inférieure
à l'unité (0≤ Pmc ≤1).

11
EXERCICES

Exercice : EXERCICE 9 [solution n°9 p.24]


[* ]

l'investissement est fonction

 directe du revenu national, mais il est fonction décroissante du taux d'intérêt

 indirect du revenu national, mais il est fonction décroissante du taux d'inflation

 directe du revenu national, mais il n' est pas fonction décroissante du taux d'intérêt

Exercice : EXERCICE 10 [solution n°10 p.25]


[* ]

le revenu national

est le produit de la consommation, de l'investissement et des dépenses gouvernementales pour les biens et
services

est la somme de la consommation, de l'investissement et des dépenses gouvernementales pour les biens et
services

n'est pas la somme de la consommation, de l'investissement et des dépenses gouvernementales pour les biens et
services

12
DÉFINITIONS ET CONCEPTS UTILISES EN ÉCONOMÉTRIE

DÉFINITIONS ET
CONCEPTS UTILISES III
EN ÉCONOMÉTRIE

13
1. VARIABLE ALEATOIRE
1.1. Définitions
Une variable aléatoire est une variable dont la valeur est inconnue jusqu'à ce quelle fasse l'objet d'une
observation. La valeur d'une variable aléatoire résulte d'une expérimentation.

b. Variables aléatoires discrètes et continues –

Une variable aléatoire est dite discrète si elle ne peut prendre qu'un nombre fini de valeur que l'on peut compter
en utilisant des nombres entiers. Exemple : le nombre de fille dans un ménage : 1, 2, 3, ... - Une variable est dite
continue si elle peut prendre toute valeur réelle dans au moins un intervalle des nombres réels.

c. L'équation structurelle est une expression quantitative qui permet de déduire un modèle tel qu'il a été
conceptualisé.

d. Equation de comportement : c'est une expression quantitative qui décrit le comportement des individus ou
groupe d'individus. Exemple : fonction de consommation, d'investissement, d'épargne, etc.

f. Variable économique

C'est une grandeur économique qui peut prendre des valeurs différentes d'une observation à une autre pour un
problème économique donné. La variable économique peut être systématique, aléatoire, endogène ou exogène.
- La variable économique sera dite systématique si sa valeur peut être connue avec certitude selon des relations
spécifiques - Elle sera dite aléatoire lorsque la détermination de sa valeur ne découle pas d'un modèle prévisible
avec certitude. - Une variable économique est endogène lorsque sa valeur est déterminée par la structure
économique considérée dans l'étude. - Une variable économique exogène est celle dont la valeur économique
est déterminée et connue à l'avance.

g. une série chronologique : une série chronologique est une série statistique dans laquelle les valeurs du
caractère sont fonction du temps. Une série chronologique est encore appelée chronique ou série temporelle

h. Données en coupe transversale : ce sont des données qui sont observées au même moment pour un
échantillon d'unités (ménages, firmes, villes, pays, etc.).

i. Population : Au sens économétrique, c'est l'ensemble de toutes les observations possibles sur une variable.

j. Echantillon : c'est un sous ensemble de la population

k. Constante : une constante est une magnitude qui ne change pas en par conséquent représente l'antithèse de la
variable

l. Coefficient : Quand une constante est jointe à une variable, on l'appelle coefficient de cette variable. Exemple
: Si l'on a l'expression 5R dans un modèle, alors 5 serait un coefficient et non pas une constante.

14
NOTIONS SIMPLES DE STATISTIQUE

m. Paramètre ou constante : Quand un nombre spécifique n'est pas assigné à un coefficient parce que ce
coefficient est inconnu et par conséquent peut prendre virtuellement n'importe qu'elle valeur, on l'appelle
constante paramétrique ou simplement paramètre. Exemple : Dans l'expression 5R, 5 est un coefficient. Mais
dans l'expression aR, R étant une variable, (a) est un paramètre.

15
2. NOTIONS SIMPLES DE STATISTIQUE
2.1. spécification des variable aléatoire

Moyenne d'une variable aléatoire

La moyenne ou espérance mathématique d'une variable aléatoire x est la moyenne arithmétique de cette
variable aléatoire. Elle est notée E(X) et lue espérance mathématique de X.

16
Variance d'une variable aléatoire

17
EXERCICES

EXERCICES
IV
Exercice : EXERCICE 1 [solution n°11 p.25]
[* ]

Une variable aléatoire est une variable

dont la valeur est inconnue jusqu'à ce quelle fasse l'objet d'une observation. La valeur d'une variable aléatoire
résulte d'une expérimentation.

dont la valeur est connue jusqu'à ce quelle fasse l'objet d'une observation. La valeur d'une variable aléatoire
résulte d'une expérimentation.

dont la valeur est inconnue jusqu'à ce quelle ne fasse pas l'objet d'une observation. La valeur d'une variable
aléatoire résulte d'une expérimentation.

Exercice : EXERCICE 2 [solution n°12 p.25]


[* ]

Une variable aléatoire est dite discrète

si elle ne peut prendre qu'un nombre infini de valeur que l'on peut compter en utilisant des nombres entiers.

 si elle ne peut prendre qu'un nombre fini de valeur que l'on peut compter en utilisant des nombres entiers.

si elle ne peut prendre qu'un nombre fini de valeur que l'on peut compter en utilisant des nombres rationnels

18
EXERCICES

Exercice : EXERCICE 3 [solution n°13 p.25]


[*]

Variable économique

C'est une grandeur économique qui peut prendre des valeurs différentes d'une observation à une autre pour un
problème économique donné

C'est une grandeur économique qui ne peut pas prendre des valeurs différentes d'une observation à une autre
pour un problème économique donné

C'est un jeu qui peut ne pas prendre des valeurs identiques d'une observation à une autre pour un problème
économique donné

Exercice : EXERCICE 4 [solution n°14 p.26]


[*]

La moyenne ou espérance mathématique d'une variable aléatoire x

est la moyenne arithmétique de cette variable aléatoire. Elle est notée E(X) et lue espérance mathématique de
X.

est la moyenne géometrique de cette variable aléatoire. Elle est notée E(X) et lue espérance mathématique de
X.

 est l'écart carré moyen entre chaque donnée et le centre de la distribution représenté par la moyenne

Exercice : EXERCICE 5 [solution n°15 p.26]


[*]

une variable aléatoire est dite discrète

 lorsque l'ensemble des valeurs qu'elle peut prendre est fini ou infini dénombrable

 lorsque l'ensemble des valeurs qu'elle peut prendre est infini et non dénombrable

 est continue

Exercice : EXERCICE 6 [solution n°16 p.26]


[*]

L'espérance mathématique

 est la somme des produits des valeurs d'une variable aléatoire par leur probabilité

 est le produit des produits des valeurs d'une variable aléatoire par leur probabilité

 est la somme des produits des valeurs d'une variable aléatoire par leur carré

19
EXERCICES

Exercice : EXERCICE 7 [solution n°17 p.26]


[* ]

La variance d'une variable aléatoire discrète 𝑋

est la mesure de la dispersion avec laquelle les valeurs de la variable diffèrent de l'espérance . Ceci est donné
par V a r ( 𝑋 ) = 𝜎 ,  où 𝜎 est l'écart-type de la variable.

est la mesure de la dispersion avec laquelle les valeurs de la variable diffèrent de l'espérance . Ceci est donné
par V a r ( 𝑋 ) = 𝜎 ,  où 𝜎 est la moyenne de la variable.

est la mesure de la dispersion avec laquelle les valeurs de la variable diffèrent de l'espérance . Ceci est donné
par V a r ( 𝑋 ) = 𝜎 ,  où 𝜎 est l’espérance mathématique de la variable.

Exercice : EXERCICE 8 [solution n°18 p.27]


[* ]

L'écart-type sert

à mesurer la dispersion, ou l'étalement, d'un ensemble de valeurs autour de leur moyenne. Plus l'écart-type est
faible, plus la population est homogène

à mesurer le coefficient , ou l'étalement, d'un ensemble de valeurs autour de leur moyenne. Plus l'écart-type est
faible, plus la population est homogène

à mesurer la non dispersion, ou l'étalement, d'un ensemble de valeurs autour de leur moyenne. Plus l'écart-type
est faible, plus la population est homogène

Exercice : EXERCICE 9 [solution n°19 p.27]


[* ]

On définit la covariance entre X et Y

par: Cov (X, Y ) = E[(X − µX)(Y − µY )], où µX est l'espérance de X et µY celle de Y . Il s'agit donc d'une
généralisation de la variance: Remarque: Cov (X, Y ) = E[XY ] − E[X]E[Y ].

 Est la moyenne de X et Y

 Le carré de X et Y

20
EXERCICES

Exercice : EXERCICE 10 [solution n°20 p.27]


[*]

Si X est une variable aléatoire à densité ayant pour densité f ,

 on a P(X∈[a,b])=∫baf(t)dt, P(X≥a)=∫+∞af(t)dt, P(X≤a)=∫a−∞f(t)dt.

 on a P(X∈[a,b,+∞])=∫baf(t)dt, P(X≥a)=∫+∞af(t)dt, P(X≤a)=∫a−∞f(t)dt.

 on a P(X∈[a,b, +∞])=∫baf(t)dt, P(X≥+∞)=∫+∞af(t)dt, P(X≤+∞)=∫a−∞+∞f(t)dt.

21
Solutions des exercices

Solutions des exercices

> Solution n°1 Exercice p. 9

Le modèle économétrique est

une représentation simplifiée mais la plus exhaustive possible d'une entité économique donnée. Sous sa forme la plus
courante, un modèle économétrique est représenté par des équations, le plus souvent linéaire. Dans ces équations,
nous avons 2 types devariables :

- Les variables exogènes (explicatives) : - Les variables endogènes (expliquées) :

une représentation simplifiée mais la plus exhaustive possible d'une entité économique donnée. Sous sa forme la plus
courante, un modèle économétrique est représenté par des équations, le plus souvent linéaire. Dans ces équations,
nous avons 3 types de variables :

- Les variables exogènes (explicatives) : - Les variables endogènes (expliquées) : Les variables  simplifiées

 une représentation qui ne reflète pas les données plus exhaustive possible d'une entité économique donnée.

> Solution n°2 Exercice p. 9

L'économie :

n'est pas   est une science sociale, qui ne s’intéresse pas à l'étudie des choix dans une société d'un point de vue
scientifique, à partir d'une exploration systématique de ce problème

est une science sociale, elle étudie le problème des choix dans une société d'un point de vue scientifique, à partir
d'une exploration systématique de ce problème

est la science qui n'étudie pas comment des ressources rares sont employées pour la satisfaction des besoins des
hommes vivant en société ; elle s'intéresse d'une part aux opérations essentielles que sont la production, la
distribution et la consommation des biens, d'autre part aux institutions et aux activités

22
Solutions des exercices

> Solution n°3 Exercice p. 10

La théorie du consommateur nous instruit quant à elle que

la demande d'un bien X par un consommateur est fonction du revenu de ce consommateur R, du prix du bien Px et
du prix des autres biens Py : Q = f(R, Px, Py...),

la demande d'un bien X par un consommateur n'est pas fonction du revenu de ce consommateur R, du prix du bien
Px et du prix des autres biens Py : Q = f(R, Px, Py...),

 la demande d'un bien X par un consommateur est fonction du prix des autres biens Py : Q = f( Py.),

> Solution n°4 Exercice p. 10

Le rôle de l'économétrie

est de ne pas tester les propositions théoriques qui fondent ces relations entre variables, d'obtenir des estimations
numériques des coefficients de ces relations, de faire des prévisions par rapport à leurs valeurs futures et de faire des
recommandations pertinentes à même d'aider à la prise de décision

est de tester les propositions théoriques qui ne fondent pas les relations entre variables, d'obtenir des estimations
numériques des coefficients de ces relations, de faire des prévisions par rapport à leurs valeurs futures et de faire des
recommandations pertinentes à même d'aider à la prise de décision

est d'affirmer les propositions théoriques qui fondent ces relations entre variables, d'obtenir des estimations
numériques des coefficients de ces relations, de faire des prévisions par rapport à leurs valeurs futures et de faire des
recommandations pertinentes à même d'aider à la prise de décision

> Solution n°5 Exercice p. 10

L'économétrie essaie quant à elle,

 à partir de l'analyse statistique de données limitées, de tirer des conclusions relatives au monde réel

 à partir de l'analyse statistique de données limitées, de ne pas comprendre les conclusions relatives au monde réel

 à partir de l'analyse statistique d’aucune donnée, de tirer des conclusions relatives au monde réel

> Solution n°6 Exercice p. 11

l'économétrie signifie

23
Solutions des exercices

 « mesure de l 'histoire».

 « mesure de l'économie ».

 « mesure de l bien et service».

> Solution n°7 Exercice p. 11

L'économétrie à trois objectifs essentiels :

 1. nier, ; 2. ne rien dire ; 3. plagier

1. l'analyse, c'est-à dire le test de la théorie ; 2. l'aide à la prise de décision, c'est-à-dire fournir des estimateurs
numériques aux coefficients des relations économiques ; 3. la prévision, les estimations numériques des coefficients
sont utilisées dans l'optique de donner une prévision des valeurs futures.

1. l'analyse, c'est-à dire le test de la théorie ; 2. l'aide à la prise de décision, c'est-à-dire fournir des estimateurs
numériques aux coefficients des relations économiques ; 3. la non prévision, les estimations numériques des
coefficients sont utilisées dans l'optique de donner une prévision des valeurs futures.

> Solution n°8 Exercice p. 11

la consommation est fonction

(cf. p.) non croissante du revenu disponible mais cette consommation croit dans une proportion inférieure à celle
du revenu disponible ; la propension marginale à consommer du revenu disponible est positive mais inférieure à
l'unité (0≤ Pmc ≤1).

croissante du revenu disponible mais cette consommation croit dans une proportion inférieure à celle du revenu
disponible ; la propension marginale à consommer du revenu disponible est positive mais inférieure à l'unité (0≤
Pmc ≤1).

croissante du revenu non disponible mais cette consommation ne croit dans une proportion inférieure à celle du
revenu disponible ; la propension marginale à consommer du revenu disponible est positive mais inférieure à l'unité
(0≤ Pmc ≤1).

> Solution n°9 Exercice p. 12

l'investissement est fonction

 directe du revenu national, mais il est fonction décroissante du taux d'intérêt

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Solutions des exercices

 indirect du revenu national, mais il est fonction décroissante du taux d'inflation

 directe du revenu national, mais il n' est pas fonction décroissante du taux d'intérêt

> Solution n°10 Exercice p. 12

le revenu national

est le produit de la consommation, de l'investissement et des dépenses gouvernementales pour les biens et services

est la somme de la consommation, de l'investissement et des dépenses gouvernementales pour les biens et services

n'est pas la somme de la consommation, de l'investissement et des dépenses gouvernementales pour les biens et
services

> Solution n°11 Exercice p. 18

Une variable aléatoire est une variable

dont la valeur est inconnue jusqu'à ce quelle fasse l'objet d'une observation. La valeur d'une variable aléatoire résulte
d'une expérimentation.

dont la valeur est connue jusqu'à ce quelle fasse l'objet d'une observation. La valeur d'une variable aléatoire résulte
d'une expérimentation.

dont la valeur est inconnue jusqu'à ce quelle ne fasse pas l'objet d'une observation. La valeur d'une variable aléatoire
résulte d'une expérimentation.

> Solution n°12 Exercice p. 18

Une variable aléatoire est dite discrète

 si elle ne peut prendre qu'un nombre infini de valeur que l'on peut compter en utilisant des nombres entiers.

 si elle ne peut prendre qu'un nombre fini de valeur que l'on peut compter en utilisant des nombres entiers.

 si elle ne peut prendre qu'un nombre fini de valeur que l'on peut compter en utilisant des nombres rationnels

25
Solutions des exercices

> Solution n°13 Exercice p. 19

Variable économique

C'est une grandeur économique qui peut prendre des valeurs différentes d'une observation à une autre pour un
problème économique donné

C'est une grandeur économique qui ne peut pas prendre des valeurs différentes d'une observation à une autre pour un
problème économique donné

C'est un jeu qui peut ne pas prendre des valeurs identiques d'une observation à une autre pour un problème
économique donné

> Solution n°14 Exercice p. 19

La moyenne ou espérance mathématique d'une variable aléatoire x

 est la moyenne arithmétique de cette variable aléatoire. Elle est notée E(X) et lue espérance mathématique de X.

 est la moyenne géometrique de cette variable aléatoire. Elle est notée E(X) et lue espérance mathématique de X.

 est l'écart carré moyen entre chaque donnée et le centre de la distribution représenté par la moyenne

> Solution n°15 Exercice p. 19

une variable aléatoire est dite discrète

 lorsque l'ensemble des valeurs qu'elle peut prendre est fini ou infini dénombrable

 lorsque l'ensemble des valeurs qu'elle peut prendre est infini et non dénombrable

 est continue

> Solution n°16 Exercice p. 19

L'espérance mathématique

 est la somme des produits des valeurs d'une variable aléatoire par leur probabilité

 est le produit des produits des valeurs d'une variable aléatoire par leur probabilité

 est la somme des produits des valeurs d'une variable aléatoire par leur carré

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Solutions des exercices

> Solution n°17 Exercice p. 20

La variance d'une variable aléatoire discrète 𝑋

est la mesure de la dispersion avec laquelle les valeurs de la variable diffèrent de l'espérance . Ceci est donné par V
a r ( 𝑋 ) = 𝜎 ,  où 𝜎 est l'écart-type de la variable.

est la mesure de la dispersion avec laquelle les valeurs de la variable diffèrent de l'espérance . Ceci est donné par V
a r ( 𝑋 ) = 𝜎 ,  où 𝜎 est la moyenne de la variable.

est la mesure de la dispersion avec laquelle les valeurs de la variable diffèrent de l'espérance . Ceci est donné par V
a r ( 𝑋 ) = 𝜎 ,  où 𝜎 est l’espérance mathématique de la variable.

> Solution n°18 Exercice p. 20

L'écart-type sert

à mesurer la dispersion, ou l'étalement, d'un ensemble de valeurs autour de leur moyenne. Plus l'écart-type est faible,
plus la population est homogène

à mesurer le coefficient , ou l'étalement, d'un ensemble de valeurs autour de leur moyenne. Plus l'écart-type est
faible, plus la population est homogène

à mesurer la non dispersion, ou l'étalement, d'un ensemble de valeurs autour de leur moyenne. Plus l'écart-type est
faible, plus la population est homogène

> Solution n°19 Exercice p. 20

On définit la covariance entre X et Y

par: Cov (X, Y ) = E[(X − µX)(Y − µY )], où µX est l'espérance de X et µY celle de Y . Il s'agit donc d'une
généralisation de la variance: Remarque: Cov (X, Y ) = E[XY ] − E[X]E[Y ].

 Est la moyenne de X et Y

 Le carré de X et Y

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Solutions des exercices

> Solution n°20 Exercice p. 21

Si X est une variable aléatoire à densité ayant pour densité f ,

 on a P(X∈[a,b])=∫baf(t)dt, P(X≥a)=∫+∞af(t)dt, P(X≤a)=∫a−∞f(t)dt.

 on a P(X∈[a,b,+∞])=∫baf(t)dt, P(X≥a)=∫+∞af(t)dt, P(X≤a)=∫a−∞f(t)dt.

 on a P(X∈[a,b, +∞])=∫baf(t)dt, P(X≥+∞)=∫+∞af(t)dt, P(X≤+∞)=∫a−∞+∞f(t)dt.

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