Exo7

Courbes en polaires

Exercices de Jean-Louis Rouget. Retrouver aussi cette fiche sur www.maths-france.fr

* très facile ** facile *** difficulté moyenne **** difficile ***** très difficile
I : Incontournable T : pour travailler et mémoriser le cours

Exercice 1
Construire les courbes suivantes :
p
1. r = cos(2q ),
2q
2. r = sin 3 ,
3. r = aebq , (a, b) 2]0, +•[2 ,
4. r = 2 cos(2q ) + 1,
2q
5. r = tan 3 .
Correction H [005530]

Exercice 2
2 cos q +1
Etude complète de la courbe d’équation polaire r = 2 sin q +1 .
Correction H [005531]

Exercice 3 La cardioïde
Soit la courbe d’équation polaire r = a(1 + cos q ), a > 0.
1. Construire la courbe.
2. Longueur et développée.
Correction H [005532]

Exercice 4
Construire la courbe d’équation cartésienne x2 (x2 + y2 ) (y x)2 = 0 après être passé en polaires .
Correction H [005533]

Exercice 5
Développée de la spirale logarithmique d’équation polaire r = aeq (a > 0).
Correction H [005534]

1
Correction de l’exercice 1 N
p
1. (Lemniscate de B ERNOULLI.) Soit C la courbe d’équationp polaire r = cos(2q ). Domaine d’étude.
Notons D le domaine de définition de la fonction r : q 7! cos(2q ). • q 2 D , q + 2p 2 D et pour
q 2 D,
M(q + 2p) = [r(q + 2p), q + 2p] = [r(q ), q + 2p] = [r(q ), q ] = M(q ).
On obtient donc la courbe complète quand q décrit un intervalle de longueur 2p comme [ p, p]. • q 2
D , q 2 D et pour q 2 D,
M( q ) = [r( q ), q ] = [r(q ), q ] = s(Ox) (M(q )).
On étudie et on construit la portion de courbe correspondant à q 2 [0, p] puis on obtient la courbe
complète par réflexion d’axe (Ox). • q 2 D , p q 2 D et pour q 2 D,
M(p q ) = [r(p q ), p q ] = [r(q ), p q ] = s(Oy) (M(q )).
⇥ p⇤
On étudie et on construit la portion de courbe correspondant ⇥ pà ⇤q 2 0, 2 puis on obtient la courbe ⇥ p⇤
complète par réflexion d’axe (Oy) ⇥ p⇤ puis d’axe (Ox). Pour q 2 0, 2 , q 2 D , cos (2q ) > 0 , q 2 0, 4 .
On étudie
⇥ ⇤ donc la courbe sur 0, 4 ⇤. Variations
⇤ et signe de r. La fonction r est strictement décroissante
sur 0, p4 , strictement positive sur 0, p4 et s’annule en p4 . Etude en p4 . M p4 = O et donc la tangente
en M p4 est la droite passant par O et d’angle polaire p4 ou encore la droite d’équation y = x.
⇤ p p⇥
Etude en 0. M(0) est le point de coordonnées cartésiennes (1, 0). Pour q 2 4, 4 ,
! p ! !
dM
dq (q ) =
psin(2q ) !u q + cos(2q )! v q et donc dM !
dq (0) = v 0 = j .
cos(2q )
!
M(0) est le point de coordonnées cartésiennes (1, 0) et la tangente en M(0) est dirigée par j

1 1

2q
2. Soit C la courbe d’équation polaire r = sin 3 . Domaine d’étude. • Pour q 2 R,
M(q + 6p) = [r(q + 6p), q + 6p] = [r(q ), q + 6p] = [r(q ), q ] = M(q ).
On obtient donc la courbe complète quand q décrit un intervalle de longueur 6p comme [ 3p, 3p].
• Pour q 2 [ 3p, 3p],
M( q ) = [r( q ), q ] = [ r(q ), q ] = [r(q ), p q ] = s(Oy) (M(q )).
On étudie et on construit la portion de courbe correspondant à q 2 [0, 3p] puis on obtient la courbe com-
plète par réflexion d’axe (Oy). • Pour q 2 [0, 3p], M(3p q ) = [r(3p q ), 3p q ] = [ r(q ), 3p ⇥ q ] =⇤
[r(q ), q ] = s(Ox) (M(q )). On étudie et on construit la portion de courbe correspondant à q 2 0, 3p 2
puis on obtient la courbe complète par réflexion d’axe (Ox) puis d’axe (Oy).

2
 ⇥ ⇤ ⇥ ⇤ ⇥ ⇤
• Pour q 2 0, 3p 2 ,M 2
3p
q = r 3p 2 q , 3p
2 q ⇥= r(q⇤ ), 3p
2 q = sy= x (M(q )). On étudie et
on construit la portion de courbe correspondant à q 2 0, 3p 4 puis on obtient la courbe complète par
réflexions successives d’axes la droite d’équation y = x, puis d’axe (Ox) et enfin d’axe (Oy).
• Remarque. La fonction r admet 3p pour plus petite période strictement positive. Pourtant, on n’ob-
tient pas la courbe complète quand q décrit [0, 3p] car 3p ne fournit pas un nombre entier de tours. Plus
précisément,
M(q + 3p) = [r(q + 3p), q + 3p] = [r(q ), q + p] = sO (M(q )).
⇤ 3p ⇤
Variations et signe de r. La fonction
⇥ ⇤r est strictement positive sur 0, 4 et s’annule en 0. La fonction
r est strictement croissante sur 0, 3p
4 . • M(0) est le point O. La tangente en M(0) est la droite passant
par O d’angle polaire 0 c’est-à-dire l’axe (Ox).

1 1

⇥ ⇤
0, 3⇡
2
1

1 1

3. Soit C la courbe d’équation polaire r = aebq . L’étude est très brève. La fonction r : q 7! aebq est stric-
tement positive et strictement croissante sur R. Tout en tournant, on ne cesse de s’écarter de l’origine : la
courbe est une spirale.

3
 5

4 a = 2 b = 0, 01

5 4 3 2 1 1 2 3 4 5
1

4. Soit C la courbe d’équation polaire r = 2 cos(q ) + 1.

Domaine d’étude. • Pour q 2 R, M(q + 2p) = M(q ). On obtient donc la courbe complète quand q
décrit un intervalle de longueur 2p comme [ p, p]. • Pour q 2 [ p, p], M( q ) = s(Ox) (M(q )). On
étudie et on construit la portion de courbe correspondant à q 2 [0, p] puis on obtient la courbe complète
par réflexion d’axe (Ox). Variations et signe ⇥ de ⇥r. La fonction r est strictement
⇤ 2p décroissante
⇤ sur [0, p].
La fonction r est strictement positive sur 0, 3 , strictement négative⇥ sur ⇤ 3 , 0 et s’annule en 2p
2p
3 .
2p
Donc⇥ la fonction
⇤ q !
7 OM(q ) = |r(q )| est strictement décroissante sur 0, 3 et strictement croissante
sur 2p 2p
3 , p . • M 3 est le point O. La tangente en M 2p3 est la droite passant par O d’angle polaire
2p
p
3 c’est-à-dire la droite d’équation y = 3x. • Par symétrie par rapport à (Ox), les tangentes en M(0)
et M(p) sont parrallèles à (Oy).

1 2 3

5. Soit C la courbe d’équation polaire r = tan 2q

3 . Domaine d’étude. Notons D le domaine de définition
2q
de la fonction r : q 7! tan 3 . • q 2 D , q + 6p 2 D et M(q + 6p) = M(q ). On obtient donc la
courbe complète quand q décrit un intervalle de longueur 6p comme [ 3p, 3p]. • q 2 D , q 2 D et

4
 M( q ) = s(Oy) (M(q )). On étudie et on construit la portion de courbe correspondant à q 2 [0, 3p] puis on
obtient la courbe complète par réflexion d’axe (Oy). • q 2 D , 3p q 2 D et M(3p q ) = s(Ox) (M(q )).
⇥ ⇤
On étudie et on construit la portion de courbe correspondant à q 2 0, 3p 2 puis on obtient la courbe
complète par réflexion d’axe (Ox) puis par réflexion d’axe (Oy). • q 2 D , 3p 2 q 2 D et
⇥ ⇤ ⇥ ⇤
M 3p 2 q = r(q ), 3p 2 q = r(q ), p2 q = sy=x (M(q )).
⇥ ⇤
On étudie et on construit la portion de courbe correspondant à q 2 0, 3p 4 puis on obtient la courbe
complète par réflexions
⇥ ⇤ successives d’axe la droite d’équation y = x, puis d’axe (Ox)⇥ et enfin
⇥ d’axe
(Oy). • Pour q 2 0, 3p 4 , r(q ) existe si et seulement si q 6
= 3p
4 . On étudie donc sur q 2 0, 3p
4 .
⇥ 3p ⇥
Variations
⇤ 3p ⇥ et signe de r. La fonction r est strictement croissante sur 0, 4 , strictement positive sur
0, 4 et s’annule en 0.
• La tangente en M(0) = O est la droite passant par O et d’angle polaire 0 c’est-à-dire l’axe (Ox).
• Etude quand q tend vers 3p 3p
4 . Quand q tend vers 4 par valeurs inférieures, r(q ) tend vers +•.
la courbe admet donc une direction asymptotique d’angle polaire 3p 4 ou encore ✓ d’équation
◆ y = x.
3p
Recherchons une éventuelle droite asymptote. Pour cela, étudions lim r(q ) sin q . Posons h =
q! 43p 4
q < 3p
4
3p 3p
4 q ou encore q = 4 h.
3p p 2h
r(q ) sin q 4 = tan 2 3 sin( h) = cotan h sin h = cos h ! 1.
3p
Ainsi, C admet une droite asymptote (D) quand q tend vers 4 . De plus,
! p
M(x, y) 2 (D) , OM.!
v 3p = 1 , p1 x
2
p1 y
2
= 1 , y = x + 2.
4

6 5 4 3 2 1 1 2 3 4 5 6
1

Correction de l’exercice 2 N
q +1
Domaine d’étude. Notons D le domaine de définition de la fonction r : q 7! 22cos sin q +1 . 8q 2 R, q 2 D ,
q + 2p 2 D et M(q + 2p) = M(q ). On obtient donc la courbe complète quand q décrit un intervalle de longueur
5p p
2p comme [ p, p]. Pour q 2 [ p, p], 2 sin q +1 = 0 , q 2 6 , 6 . On étudie donc la courbe sur [ p, p]\
5p p
6 , 6 . Signe de r.

5
 5⇡ 2⇡ ⇡ 2⇡
✓ ⇡ 6 3 6 3
⇡
2 cos ✓ + 1 0 + + 0
2 sin ✓ + 1 + 0 0 + +
r + 0 + 0
5p p 5p p
Variations de r. La fonction r est dérivable sur [ p, p] \ 6 , 6 et pour q 2 [ p, p] \ 6 , 6
p p
2 sin q (2 sin q +1) 2 cos q (2 cos q +1) 4 2 cos q 2 sin q 4 2 2 cos(q )
r0 (q ) = (2 sin q +1)2
= (2 sin q +1)2
= (2 sin q +1)2
4
< 0.
⇥ ⇥ ⇤ 5p p ⇥ ⇤ p ⇤
La fonction r est strictement décroissante sur p, 5p
6 , sur 6 , 6 et sur 6 , p . Etude quand q tend
5p
vers 6 . lim r(q ) = • et lim r(q ) = +•. Donc la courbe C admet une direction asymptotique d’angle
q ! 5p6 q! 5p
6
x< 5p
6 x> 5p
6
5p p1 x.
polaire 6 ou encore d’équation y = 3
Etudions maintenant l’existence d’une éventuelle droite asymptote
et pour cela étudions limq ! 5p r(q ) sin q + 5p 5p
6 . On pose h = q + 6 ou encore q =
5p
6 + h de sorte que q
6
5p
tend vers si et seulement si h tend vers 0. Quand h tend vers 0
6
✓ ◆ p p
5p 2 cos 5p 6 +h +1 (1 3 cos h) + sin h 1 3 1
r(q ) sin q + = 5p
sin h = p sin h ⇠ p ⇥ h = 1 p .
6 2 sin 6 +h +1 3 sin h + (1 cos h) 3h 3
5p
Par suite, C admet une droite asymptote (D1 ) quand q tend vers 6 . De plus
! p
M(x, y) 2 (D1 ) , OM.!
v 5p =1 p1
3
, 12 x 3
2 y =1 p1
3
,y= p1 x + 2
3 3
p2
3
6

p
Etude quand q tend vers 6. lim r(q ) = • et lim p r(q ) = +•. Donc la courbe C admet une direction
q ! p6 q! 6
x< p6 x> p
6
p
asymptotique d’angle polaire 6 ou encore d’équation y = p1 x.
3
On pose ensuite h = q + p6 . Quand h tend
vers 0
⇣ p p
p ⌘ 2 cos p
6 +h +1 (1 + 3 cos h) + sin h 1+ 3 1
r(q ) sin q + = p sin h = p sin h ⇠ p ⇥h = 1+ p .
6 2 sin 6 +h +1 3 sin h + (1 cos h) 3h 3
p
Par suite, C admet une droite asymptote (D2 ) quand q tend vers 6. De plus
! p
M(x, y) 2 (D2 ) , OM.!
v p
6
= 1 + p13 , 12 x + 3
2 y = 1 + p13 , y = p1 x + 2
3 3 + p23

Tableau de variation de r.
5⇡ 2⇡ ⇡ 2⇡
✓ ⇡ 6 3 6 3
⇡
0
r (✓)
1 +1 +1
r 0 0
1 1 1
5p p 2
Recherche des points multiples. Soit (q1 , q2 ) 2 [ p, p] \ 6 , 6 tel que q1 < q2 . On suppose de plus
2p 2p
que q1 2
/ ± 3 et q1 2 / ± 3 de sorte que M(q1 ) 6= O et M(q2 ) 6= O.

M(q1 ) = M(q2 ) , (9k 2 Z/ q2 = q1 + 2kp et r(q2 ) = r(q1 )) ou (9k 2 Z/ q2 = q1 + p + 2kp et r(q2 ) = r(q1 ))
, q1 2 [ p, 0], q2 = q1 + p et r(q2 ) = r(q1 )
2 cos(q1 ) + 1 2 cos(q1 ) + 1
, q1 2 [ p, 0], q2 = q1 + p et = .
2 sin(q1 ) + 1 2 sin(q1 ) + 1

6
 5p 2p p
Maintenant, pour q 2 [ p, 0] \ 6 , 3 , 6

2 cos(q ) + 1 2 cos(q ) + 1 1
= , 4 cos(q ) sin(q ) + 1 = 4 cos(q ) sin(q ) 1 , sin(2q ) =
2 sin(q ) + 1 2 sin(q ) + 1 2
p 5p p 5p
, 2q 2 + 2pZ ou 2q 2 + 2pZ , q 2 + pZ ou q 2 + pZ
⇢6 6 12 12
11p 7p
,q 2 , .
12 12
11p p 7p 5p 2p
Ainsi, les points doubles distincts de l’origine sont M 12 =M 12 et M 12 =M 12 . Sinon, M 3 =
M 2p3 = O.

6 5 4 3 2 1 1 2 3 4 5 6
1

Correction de l’exercice 3 N
1. Domaine d’étude. La fonction r est 2p-périodique et paire. Donc on étudie et on construit la courbe
quand q décrit [0, p] et on obtient la courbe complète par réflexion d’axe (Ox). Variations et signe de
r. La fonction r est strictement décroissante sur [0, p], strictement positive sur ]0, p] et s’annule en p.
Etude pour q = p. La tangente en M(p) = O est la droite passant par O d’angle polaire p c’est-à-dire
l’axe (Ox). Par symétrie par rapport à (Ox), le point M(p) est un point de rebroussement de première
espèce.

a 2a

7
2. Soient q 2 [ p, p] puis M = O + a(1 + cos q )!
u q le point de C de paramètre q .

! ✓ ◆✓ ✓ ◆ ✓ ◆ ◆
dM ! ! q q ! q !
= a sin q u q + a(1 + cos q ) v q = 2a cos sin u q + cos vq
dq 2 2 2
✓ ◆✓ ✓ ◆ ✓ ◆ ◆ ✓ ◆
q q p ! q p ! q !
= 2a cos cos + u q + sin + v q = 2a cos u 3q + p .
2 2 2 2 2 2 2 2

!
dM q q
Longueur ` de la cardioïde. On a dq = 2a cos 2 = 2a cos 2 (pour q 2 [ p, p]) et donc

Rp ! Rp
`= p
dM
dq dq = 2a p cos(q /2) dq = 4a [sin(q /2)]p p = 8a.

La cardioïde d’équation polaire r = a(1 + cos q ), a > 0, a pour longueur 8a.

Développée. Le point M(q ) est régulier si et seulement si q 6= ±p. Dans ce cas,

!
ds
dq = dM
dq = 2a cos q
2 et aussi !
t (q ) = !
u 3q + p
2 2

⇣! ⌘
En notant a(q ) une mesure de l’angle i , !
t (q ) , on peut prendre a(q ) = 3q
2 + p2 . En notant R(q ) le
rayon de courbure au point M(q ),
ds ds/dq q
R(q ) = da = da/dq = 43 a cos 2 .

n (q ) = rp/2 !
Ensuite, ! t (q ) = !
u 3q /2 et donc, en notant W(q ) le centre de courbure au point M(q ),

W(q ) = M(q ) + R(q )!

n (q )
✓ ◆
4 q !
= O + a(1 + cos q )!
uq a cos u 3q /2
3 2
⇣ ✓ ✓ ◆ ✓ ◆ ✓ ◆ ✓ ◆ ◆
! !⌘ 4 q 3q ! q 3q !
= O + a(1 + cos q ) cos(q ) i + sin(q ) j a cos cos i + cos sin j
3 2 2 2 2
✓ ◆ ✓ ◆
2 2 ! 2
= O + a cos(q ) + cos (q ) (cos(q ) + cos(2q )) i + sin(q ) + sin(q ) cos(q ) (sin(q ) + sin(2q ))
3 3
✓ ◆ ✓ ◆
2 1 1 2 ! 1 1 !
= O+a + cos(q ) cos (q ) i + sin(q ) sin(q ) cos(q ) j
3 3 3 3 3
2a ! a
= O+ i + (1 cos q )! uq
3 3
!
Notons G la développée cherchée. On a G = t h(C1 ) où t est la translation de vecteur 2a 3 i , h est
l’homothétie de centre O et de rapport 13 et C1 la courbe d’équation polaire r = a(1 cos q ). Maintenant,
en notant r la fonction q 7! a(1 + cos q ) et r1 la fonction q 7! a(1 cos q ),
[r1 (q + p), q + p)] = [a(1 + cos q ), q + p] = sO ([r(q ), q )]).
La courbe C1 est donc la symétrique par rapport à O de la courbe C . En résumé, la développée de C est
l’image de C par la transformation t h sO : c’est encore une cardioïde.

8
 a

a 2a

Correction de l’exercice 4 N
Soient (R, q ) 2 R2 puis M le point du plan dont un couple de coordonnées polaires est [r, q ].

M 2 C , x2 (x2 + y2 ) (y x)2 = 0 , r2 cos2 q ⇥ r2 r cos q )2 = 0

(r sin q
✓ ◆
2 2 2 2 2 sin q cos q 2
, r [r cos q (sin q cos q ) ] = 0 , r = 0 ou r = (cos q = 0 ne fournit pas de solution)
cos q
, r = 0 ou r = tan q 1 ou r = 1 tan q .
C est donc la réunion de la courbe (C1 ) d’équation polaire r = tan q 1, (C2 ) d’équation polaire r = 1 tan q
et {O}. On note que le point O appartient à (C1 ) car q = p4 fournit r = 0. Donc C = C1 [ C2 [ {O} = C1 [ C2 .
Ensuite, on notant r1 et r2 respectivement la fonction q 7! tan q 1 et r2 = r1 ,

M[q + p, r2 (q + p)] = M[q + p, r2 (q )] = M[q + p, r1 (q )] = M[q , r1 (q )],

et comme q + p décrit R si et seulement si q décrit R, les courbes C1 et C2 sont une seule et même courbe.

C est la courbe d’équation polaire r = tan q 1.

Construction de C .

4 3 2 1 1 2 3 4
1

9
Correction de l’exercice 5 N
Développée. M(q ) = O + aeq !u q puis
! p p
dM
dq = aeq (!
u q +!
v q ) = a 2eq cos p
4
!
u q + sin p
4
!
v q = a 2eq !
u q + p4 .
p
On en déduit ds
dq = a 2eq et !
t (q ) = !
u q + p4 . On peut alors prendre a(q ) = q + p4 et donc da
dq = 1. Par suite

ds/dq
p
a 2eq
p
R(q ) = da/dq = 1 = a 2eq .

n (q ) = !
D’autre part, ! t q + p2 = !
u q + 3p = p1 (
2
!
u q +!
v q ) et donc
4

p
W(q ) = M(q ) + R(q )!
n (q ) = O + aeq !
u q + a 2eq . p12 ( !
u q +!
v q ) = O + aeq !
v q = rO, p2 (M(q )).

La développée de la spirale logarithmique d’équation polaire r = aeq est l’image de cette spirale par le quart
de tour direct de centre O.

M(✓)

⌦(✓)

10