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Les rapports-pays ne représentent pas les vues officielles de l’UNDRR ou des pays membres. Les
opinions exprimées et les raisonnements déployés sont ceux des auteurs.
Les rapports-pays font étalage de résultats préliminaires ou de recherches en cours par les auteurs
et sont publiés pour stimuler une discussion sur un large éventail de questions relatives à la RRC.
Photo de couverture : Au sein de la capitale camerounaise Yaoundé, les membres d’une communauté exposée aux inondations déploient leurs
connaissances locales afin de réduire le risque de catastrophes et d’épidémies en luttant contre les déchets qui bouchent les fossés de drainage.
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Remerciements
L’UNDRR tient à exprimer sa profonde gratitude aux autorités nationales, ainsi qu’aux équipes-pays
du Système des Nations Unies (SNU) pour le soutien apporté à la réduction et à la gestion des
risques de catastrophe.
Analystes : Belinda Kaimuri (Guinée équatoriale, Gabon, Gambie (La), Ghana, Kenya, São Tomé et
Príncipe), Brais Álvarez Pereira et Tatiana Martinez Zavala (Angola, Guinée-Bissau), Elvis Mtonga
(Botswana, Cameroun, Eswatini (Royaume de), Namibie, Zambie), Jean-Claude Koya (Côte d’Ivoire).
L’UNDRR remercie particulièrement les experts-pays et les spécialistes en RRC pour leurs
commentaires et pour avoir examiné deux versions préliminaires de l’analyse, en particulier : Edson
Fernando (Angola), Nkosiyabo Moyo (Botswana), Mariatou Yap et Celestin Kegne (Cameroun),
Dr Touré Kader et Paul Kaman (Côte d’Ivoire), Gabriel Ngua Ayecaba (Guinée équatoriale), Russell
Dlamini (Eswatini (Royaume de)), Hortense Togo (Gabon), Sanna Dahaba et Kawsu Barrow (Gambie
(La)), Koranteng Abrokwah (Ghana), Alsau Sambu, Elisio Gomes Sá, Justino Fernandes et Domingos
Gomes da Costa (Guinée-Bissau), Charles Owino (Kenya), Japheth Litenge (Namibie), Jean-Baptiste
Nsengiyumva (Rwanda), Carlos Dias (São Tomé et Príncipe), Charles Msangi (Tanzanie (République
Fédérale de)), Lengandji Sikaona (Zambie).
Sommaire exécutif
Ce rapport présente une analyse de la planification des investissements publics et de la stratégie
de financement de la Réduction des Risques de Catastrophe (RRC) au Cameroun, dans le cadre du
programme de l’UNDRR (« Renforcer la résilience face aux catastrophes naturels dans les régions, pays
et communautés d’Afrique subsaharienne »). C’est une analyse budgétaire sensible au risque (ABSR)
qui a fait usage du marqueur de politique en RRC mis au point par l’Organisation de Coopération et de
Développement Economiques (OCDE)-DAC afin d’établir un compte rendu des ressources financières
publiques mobilisées et investies dans l’appui à la Réduction des Risques de Catastrophe au cours de
l’exercice 2019, et cela, à travers un examen des données et des enregistrements du budget national.
Messages-clé
• La Gestion des Risques de Catastrophe (GRC) n’est pas documentée de manière explicite dans les
projets, les services et / ou les activités administratives du budget national Camerounais. Dans ce
cas de figure, l’intégration de la Gestion des Risques de Catastrophe (GRC) et de la Réduction des
Risques de Catastrophe (RRC) dans le budget national est très limitée. Cependant, l’application du
marqueur de l’OCDE-CAD sur la RRC, a permis de déterminer quarante-quatre (44) projets, services
ou activités administratives liées à la gestion et à la réduction des risques de catastrophe dans
treize (13) des cinquante-quatre (54) ministères, départements ou agences centraux.
• Au cours de l’exercice budgétaire 2019, un total de 158 millions de dollars US a été investi dans le
cadre de la Réduction des Risques de Catastrophe (RRC). Ce qui représente 3,4 % du budget total
du programme d’investissements publics (environ 4 685,9 millions de dollars US). Concernant les
investissements ciblant directement la RRC, notons que les investissements marqués « principal »
s’élèvent à 89,7 millions de dollars US et représentent l’essentiel de l’allocation totale, soit 56,8 %.
Toutefois, ceci est équivalant à seulement 1,9 % du budget national 2019. Quant à l’allocation
budgétaire pour les activités visant de manière implicite la RRC, les investissements marqués
« significatif » se sont élevés à 68,3 millions de dollars US, soit 43,2 % du budget total alloué. Ce qui
équivalant à 1,5 % des investissements sur la RRC en 2019.
• Les allocations des investissements sur la RRC sont fortement concentrées sur un nombre
limité d’institutions. Notons, par exemple, que sur les 12 institutions ayant des activités centrées
sur la RRC, une et une seule – à savoir le ministère de la Santé, jouit d’un peu moins des 82 %
des investissements marqués « principal ». De même, à peu près 78 % des investissements
marqués « significatif » sont alloués à une seule institution sur sept (7) – à savoir le Ministère des
Ressources en Eau et de l’Energie.
• Les investissements sont aussi fortement focalisés sur un nombre restreint de catégories
de risques dans le cycle de la RRC. La quasi-totalité de l’enveloppe budgétaire consacrée
aux investissements marqués « principal » (93 %) est réservée aux activités d’atténuation /
ou de prévention des risques. Les allocations budgétaires pour les investissements marqués
« significatif » ne font pas exception. En effet, là encore, part belle (58,3 %) a été faite aux activités
d’atténuation et de prévention. Ainsi, apparait-il clairement que les allocations budgétaires sont
effectivement centrées sur les activités d’atténuation et de prévention (pré-catastrophe) au
détriment des activités visant le soulagement et la reconstruction (post-catastrophe).
• Les investissements sur la RRC marqués « principal »se reposent surtout sur les dons. Dans une
période de trois ans (2015-2017), ces dons ont couvert en moyenne des dépenses de 81 millions
de dollars US par an au Cameroun, ce qui équivaut à l’essentiel des investissements budgétisés en
2019. La quasi-totalité de ce budget (98,4 %) a servi à financer des mesures d’urgence.
• Les autorités camerounaises doivent impérativement mener des campagnes de sensibilisation
dans toutes les institutions gouvernementales et envers le grand public afin d’intégrer et
d’institutionnaliser la RRC.
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1. Introduction
En 2013, l’Union européenne (UE) et le Groupe des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique
(ACP) ont signé un accord sur le renforcement de l’intégration régionale et de l’inclusion des
États membres des ACP dans l’économie mondiale. En outre, l’accord a traité des défis liés au
changement climatique, à l’agriculture et au développement rural.
Dans le cadre de cet accord, un programme intitulé « Renforcer la résilience aux catastrophes
naturelles dans les régions, pays et communautés d’Afrique subsaharienne » a été lancé en juillet
2015. Son objectif était de fournir un cadre intégral pour la réduction des risques de catastrophe
(RRC) et la gestion des risques de catastrophe (GRC), et leur mise en œuvre effective dans toute
l’Afrique subsaharienne.
Pour soutenir la RRC dans la région, le programme (de 80 millions d’euros) a couvert une période
de cinq ans et s’est concentré sur cinq résultats clés : le renforcement du suivi et de la coordination
régionale de la RRC ; le renforcement de la coordination et des capacités en planification et
politiques de RRC des communautés économiques régionales ; l’amélioration de la capacité
des centres climatologiques nationaux et régionaux pour les services météorologiques et
climatologiques ; l’amélioration de la connaissance des risques grâce à des bases de données sur
les catastrophes pour la modélisation future des risques ; et l’élaboration de politiques, d’instruments
et de stratégies de financement des risques de catastrophe aux niveaux régional, national et local.
Le programme a contribué à des efforts plus larges visant à aider les pays africains à renforcer leurs
capacités en matière de planification des investissements sensibles aux risques et à soutenir les
initiatives visant à accroître les investissements publics dans la RRC. En outre, se référant au Cadre
de Sendai pour la réduction des risques de catastrophe (2015-2030), le programme visait à aider
les pays à évaluer les impacts des éventuelles catastrophes, y compris les pertes économiques.
Le programme a ensuite outillé les pays concernés pour les aider à optimiser leurs plans
d’investissement afin de faire face aux risques de catastrophe et de réduire les pertes futures.
Dans le cadre de ce programme, l’UNDRR a élaboré des rapports d’examen budgétaire sensible aux
risques pour 16 pays d’Afrique subsaharienne : Angola, Botswana, Cameroun, Côte d’Ivoire, Guinée
équatoriale, Eswatini (Royaume de), Gabon, Gambie (La), Ghana, Guinée-Bissau, Kenya, Namibie,
Rwanda, São Tomé et Príncipe, Tanzanie (République-Unie de) et Zambie.
L’analyse utilise le marqueur de politique de RRC, développé par le Comité d’aide au développement
(CAD) de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). La méthodologie
a été largement utilisée pour fournir des informations sur l’intégration de la RRC. Néanmoins, le suivi
des dépenses prévues et réelles liées à la RRC est un domaine en voie de développement.
Ce rapport fournit des informations sur la planification des investissements publics pour la RRC au
Cameroun et présente les résultats d’une analyse budgétaire sensible aux risques (ABSR) du budget
du Cameroun pour l’exercice 2019. L’analyse qui suit a été présentée et discutée lors d’une série
d’ateliers au niveau des pays – menés en 2018, dans chacun des 16 pays – et des commentaires et
les contributions supplémentaires d’experts nationaux ont contribué à améliorer l’analyse.
Le rapport est organisé comme suit : après cette section introductive, la section 2 jette un coup d’œil
sur le Cameroun (statistiques clés), tandis que la section 3 examine le profil des risques dans le pays
ainsi que la structure et la gouvernance de ses institutions de GRC. La section 4 explique la base
méthodologique du marqueur de politique du CAD de l’OCDE sur la RRC et son application par l’UNDRR
dans 16 analyses de rapport de pays, puis présente les résultats de l’ABSR au Cameroun. Le rapport se
termine par un résumé des conclusions et des recommandations pour la prise de nouvelles mesures.
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Sustainable 10
20
30
2. Le Cameroun en bref
Stable 40
50
60
Warning 70
80
POPULATION PIB
90
Alert 100
110
120
24,9 38,7
(millions de personnes) (milliards de dollars)
50,6 318,2
(millions de personnes) (milliards de dollars)
Agriculture :
16,7 % du PIB
Le Cameroun est un État d’Afrique Centrale avec une population estimée à 24,9millions d’habitants
en 2018. Avec un taux de croissance démographique oscillant autour de 2,6 % depuis l’an 2000,
sa population devrait, selon les estimations, atteindre 50,6 millions en 2050. Il couvre une superficie
d’environ 500 000 kilomètres carrés, et la densité moyenne de sa population est de 52 habitants
au km2. Environ 55 % de la population vit en zone urbaine. Yaoundé, la capitale, et Douala, la plus
grande ville du pays, comptaient chacune environ 2,8 millions d’habitants en 2015.
L’économie camerounaise a connu de fortes avancées ces dernières années, avec une croissance
annuelle moyenne du PIB de 4,3 % depuis l’an 2000, et elle est supposée continuer dans cet élan,
allant ainsi de 38.7 milliards de dollars US en 2018 à 318,2 milliards de dollars US en 20501. En 2017,
Le secteur des services fut celui qui a le plus contribué au PIB (± 48,9 %), suivi du secteur secondaire
(± 28 %), tandis que la contribution de l’agriculture qui emploie plus de 62 % de la population, n’était
que de 14 %2.
Le Cameroun a affiché un budget public équilibré au cours des dernières décennies, avec un
PIB avoisinant – 0,19 % de 1990 à 2017. Néanmoins, ces dernières années l’on a enregistré un
déficit budgétaire plus élevé avec un record de 6,9 % en 2016, bien qu’une amélioration (-3,6 %)
ait été remarquée en 2017. L’investissement public est passé de 2 % au début des années 2000
à 6,5 % du PIB en 2011. La diversification des activités du secteur primaire et la rationalisation
des investissements publics ont atténué les déséquilibres budgétaires dans le pays.
Le PIB par habitant est de 1 446,7 dollars US, tandis que l’indice de développement humain
indique 0,556. Tous ces deux indicateurs sont des valeurs communes ou moyennes au vu
des normes de l’Afrique subsaharienne, mais qui font ressortir néanmoins des vulnérabilités
significatives. Le taux de pauvreté (1,9 dollars US par jour, PPA de 2011) est estimé à 23,8 % de
la population totale en 2014.
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Glissements de terrain 2 74 – –
Les décisions sont d’abord diffusées de l’administration centrale aux 10 régions du pays par le
biais du Ministère de l’Administration Territoriale, puis aux divisions et conseils. Les Chef de files
administratifs des régions, des divisions et des conseils de ville (gouverneurs, officiers de division
et délégués gouvernementaux) sont nommés par le gouvernement, tandis que ceux des conseils
municipaux (les maires) sont élus. En vertu de la loi, le Président a le droit de mettre au point
des politiques relatives à la RRC au plus haut niveau, qui sont ensuite mises en œuvre sous les
auspices du Ministère de l’Administration Territoriale. Les Chef de files de service des différentes
cellules administratives sont responsables de la mise en œuvre des activités de la RRC dans leurs
régions respectives. La législation gouvernementale donne des orientations sur les mesures clés
que les Chef de files des cellules administratives devraient prendre, y compris pendant et après une
catastrophe, entre autres, la création de comités de crise, la gestion de l’information, la création de
postes de commandement et la mise en place de plans de secours et de sauvetage.
En termes de cadre juridique requis, le Cameroun n’a pas encore élaboré de loi spécifique pour
soutenir la gestion des risques de catastrophe et les activités connexes. Le pouvoir de mettre en
œuvre des actions de gestion des risques de catastrophe découle plutôt de divers décrets et textes
législatifs qui traitent de la réduction des risques de catastrophe sous une forme ou une autre. Il
s’agit notamment de la loi n° 86-16 du 6 décembre 1986, qui réorganise la protection civile ; et la
loi n° 98-15 du 14 juillet 1998 qui précise les activités et les événements classés dangereux ou
malsains. Autres sont le décret n° 98-31 du 9 mars 1998 qui détermine l’organisation des plans
d’urgence et de secours (ex : des mesures post-évènement en cas de catastrophe) ; le décret
n° 96/054 du 12 mars 1996 fixant la composition et les attributions du Conseil National de la
Protection Civile et le décret n° 2004/99 du 26 avril 2004 réorganisant et rationalisant le ministère
de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation (MINATD) et fusionnant le tout dans l’actuel
Ministère de l’Administration Territoriale.
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Est-ce que les objectifs de l’activité budgétaire répondent aux • M arqueur GRC = 0 ~ Marqueur de Rio = 0
« critères d’éligibilité » du marqueur GRC ? 0 % du budget
• Marqueur GRC = 1 ~ Marqueur de Rio = 1
40 % du budget
OUI NON
• Marqueur GRC = 2 ~ Marqueur de Rio = 2
100 % du budget
L’activité budgétaire aurait-elle été
entreprise sans cet objectif de GRC ?
NON OUI
2 1 0
Principal Significatif Non marqué
Source : Calculs basés sur le journal des projets par Chef de file, programme, Action et projets (détails du projet d’investissement) : Exercice :
2019, Ministère des Finances, Cameroun.
En 2019, les ressources publiques globales affectées aux activités liées à la RRC se sont élevées
à 158 millions de dollars US et représentent 3,4 % du budget national d’investissements et les
investissements sur les projets équivalent à 4 685,9 millions de dollars.
Source : Calculs basés sur le Journal des projets par Chef de file, Programme, Action et Projets (Details du projet d’investissement) : Année
budgétaire : 2019, Ministère des Finances, Cameroun.
Principal
89,7
Significatif
68,3
Source : Calculs basés sur le journal des projets par Chef de file, programme, Action et projets (détails du projet d’investissement) : Exercice :
2019, Ministère des Finances, Cameroun.
Le reste des investissements publics dans la réduction des risques de catastrophe qui est d’à peu
près 43 %, est marqué significatif. Les crédits budgétaires de ce type se sont élevés à 68,3 millions
de dollars (tableau 3 ; figure 2). Cela équivaut à seulement 1,5 % du total des investissements
nationaux et du budget des projets pour l’exercice 2019.
Page 13
Les principaux investissements en RRC ont été identifiés dans 27 programmes, hébergés dans
12 institutions (tableau 4 et annexe 2). Le plus grand nombre de projets (07) sont logés au Ministère
de la Recherche Scientifique et de l’Innovation ; 04 au Ministère de la Santé Publique, et 03 au
Ministère de l’Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement Durable. Le
Ministère de l’Administration Territoriale, celui de l’Agriculture et du Développement Rural, celui
des Eaux et Forêts et de la Faune et celui du Logement et du Développement Urbain se retrouvent
chacun avec deux (02) programmes, tandis que les ministères restants se contentent d’un (01) seul
programme chacun.
Cependant, le Ministère de la Santé Publique se retrouve de loin avec la plus grande partie des
investissements marqués « principal » en matière de réduction de risques de catastrophe. Avec
une allocation budgétaire estimée à 73,3 millions de dollars, ce ministère jouit de 82 % de tous
les principaux investissements en RRC. Ce crédit soutient « principal »ement des programmes de
prévention et de gestion de maladies à potentiel épidémique.
Chef de file 31 : Ministère de l’Elevage, de la Pêche et des Industries Animales 1 3,9
Source : Calculs basés sur le journal des projets par Chef de file, programme, Action et projets (détails du projet d’investissement) : Exercice :
2019, Ministère des Finances, Cameroun.
Par ailleurs, d’importants investissements dans la RRC ont été identifiés dans des programmes
localisés dans sept institutions (Tableau 5 et annexe 3). Le Ministère de la Recherche Scientifique
et de l’Innovation et celui de l’Economie, du Plan et du Développement Régional hébergent la
majorité des programmes, (05 chacun), celui de l’Environnement, de la Protection de la Nature et du
Développement Durable et celui de l’Agriculture et du Développement Rural (02 chacun). Le ministère
des Travaux Publics, celui de la Communication, et celui des Ressources en Eau et de l’Energie se
retrouvent chacun avec un seul programme.
Source : Calculs basés sur le journal des projets par Chef de file, programme, Action et projets (détails du projet d’investissement) : Exercice :
2019, Ministère des Finances, Cameroun.
Préparation 4,5
Atténuation/prévention 122,1
Réponse/soulagement 25
Reconstruction/récupération 6,6
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Source : Calculs basés sur le journal des projets par Chef de file, programme, Action et projets (détails du projet d’investissement) : Exercice :
2019, Ministère des Finances, Cameroun.
Reconstruction
6,6
Réponse
24,9
2019
Atténuation
122,1
Préparation
4,5
Source : Calculs basés sur le journal des projets par Chef de file, programme, Action et projets (détails du projet d’investissement) : Exercice :
2019, Ministère des Finances, Cameroun.
Préparation 0,8
Atténuation/prévention 82,2
Réponse/soulagement 4,8
Reconstruction/récupération 1,9
Source : Calculs basés sur le journal des projets par Chef de file, programme, Action et projets (détails du projet d’investissement) : Exercice :
2019, Ministère des Finances, Cameroun.
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Reconstruction
1,9
Réponse
4,8
2019
Atténuation
82,2
Préparation
0,8
0,0 10,0 20,0 30,0 40,0 50,0 60,0 70,0 80,0 90,0
Source : Calculs basés sur le journal des projets par Chef de file, programme, Action et projets (détails du projet d’investissement) : Exercice :
2019, Ministère des Finances, Cameroun.
Pour les activités de la RRC marquées « principal », les activités d’atténuation et de prévention
attirent la plus grande part des investissements, avec 39,8 millions de dollars, soit 58,3 % du total
des investissements. Les activités de réponse et de secours ont également une part relativement
importante avec 20,1 millions de dollars, soit 29,5 % (voir tableau 8, figure 5). Les investissements
pour appui aux activités de reconstruction ou de relèvement et de préparation sont beaucoup plus
modestes, mais répartis de manière relativement égale, avec respectivement 6,8 % et 5,4 % de
l’investissement total.
Préparation 3,7
Atténuation/prévention 39,8
Réponse/soulagement 20,1
Reconstruction/récupération 4,7
Source : Calculs basés sur le journal des projets par Chef de file, programme, Action et projets (détails du projet d’investissement) : Exercice :
2019, Ministère des Finances, Cameroun.
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Reconstruction
4,7
Réponse
20,1
2019
Atténuation
39,8
Préparation
3,7
0,0 5,0 10,0 15,0 20,0 25,0 30,0 35,0 40,0 45,0
Source : Calculs basés sur le journal des projets par Chef de file, programme, Action et projets (détails du projet d’investissement) : Exercice :
2019, Ministère des Finances, Cameroun.
Une caractéristique clé des investissements camerounais en matière de RRC est qu’ils se
concentrent « principal »ement sur la réduction des risques pré-catastrophe plutôt que sur la gestion
des risques post-catastrophe. La réorganisation des investissements marqués RRC dans les quatre
phases du cycle de la RRC montre que la plus grande part est consacrée à la réduction des risques
avant catastrophe, à savoir l’atténuation des risques et la préparation aux risques (tableau 9).
Ensemble, ces catégories représentent 80 % de l’investissement total marqué en matière de RRC,
bien que l’atténuation des risques en soit de loin le « principal » moteur. La réponse ou le secours
et la reconstruction ou le relèvement, en revanche, ne représentent que 20 % des investissements
marqués en matière de RRC.
Source : Calculs basés sur le journal des projets par Chef de file, programme, Action et projets (détails du projet d’investissement) : Exercice :
2019, Ministère des Finances, Cameroun.
Les tableaux sont assez similaires lorsque les données sont examinées en termes
d’investissements marqués « principal » par rapport aux investissements marqués « significatif »
en RRC, l’accent étant toujours mis sur la réduction des risques avant la catastrophe plutôt que
sur la gestion des crises après une catastrophe. Les catégories d’avant-catastrophe - à savoir
l’atténuation, la prévention des risques et la préparation aux risques représentent toujours une
très grande part du total des investissements marqués en matière de RRC, bien que dans le cas
des investissements marqués « significatif », la réponse aux risques et le secours soient aussi
relativement importants (tableaux 10 et 11).
Page 19
Source Calculs basés sur le journal des projets par Chef de file, programme, Action et projets (détails du projet d’investissement) : Exercice :
2019, Ministère des Finances, Cameroun.
Source Calculs basés sur le journal des projets par Chef de file, programme, Action et projets (détails du projet d’investissement) : Exercice :
2019, Ministère des Finances, Cameroun.
Les dons sont une source importante de financement pour les activités de la RRC au Cameroun, et
constituent en particulier la « principal » source de financement pour les activités de RRC marquées
« principal ». Ces fonds supplémentent considérablement les dépenses du gouvernement pour les
activités de la RRC marquées « principal ». Au cours de la période des années budgétaires 2015 à
2017, les donateurs ont investi en moyenne 81 millions de dollars par an pour soutenir les activités
de la RRC marquées « principal » (tableau 12), ce qui est à peu près l’équivalent de la part de l’Etat en
2019. La quasi-totalité des dons (98,4 % du total) était réservée aux interventions d’urgence.
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Total des financements (en millions de dollars US) 92,69 67,10 83,95 243,74 81,25
Préparation aux /prévention des catastrophes 0,66 1,01 1,24 2,91 0,97
Total des investissements marqués « principal » 50,00 60,25 78,00 188,25 62,75
5. Conclusion et recommandations
Ce rapport examine l’état de la planification des investissements publics et des stratégies de
financement de la RRC au Cameroun, dans le cadre du programme de l’UNDRR « Renforcer
la résilience aux catastrophes naturelles face aux risques naturels dans les régions, pays et
communautés d’Afrique subsaharienne ». Pour ce faire, il effectue une étude budgétaire sensible
aux risques à l’aide du marqueur de politique du CAD de l’OCDE sur la RRC pour déterminer le niveau
des ressources publiques mobilisées pour la RRC dans les plans d’investissements publics pour
l’exercice 2019.
Constats clés
• La Gestion des Risques de Catastrophe (GRC) n’est pas explicitement documentée dans les
projets, les services ou les activités administratives du budget national, et donc l’intégration
de la GRC et de la RRC dans le budget national est très limitée. Cependant, en appliquant le
marqueur de politique du CAD de l’OCDE sur la RRC, l’étude a indiqué 44 projets, services ou
activités administratives liées à la GRC / RRC dans 13 des 54 MDAs au niveau central pour
l’exercice 2019.
• En 2019, un total de 158 millions de dollars correspondant à l’investissement en RRC a été
budgétisé pour des projets, des services et / ou des activités liés à la RRC. Cela représente 3,4 %
du total des investissements publics (environ 4 685,9 millions de dollars). Les investissements
ciblant directement la RRC – principaux investissements – se sont élevés à 89,7 millions de
dollars et représentent 56,8 % de l’allocation totale. Cependant, cela équivaut à seulement 1,9 %
du budget public total pour 2019. Le budget des activités ciblant la RRC implicitement, mais pas
directement – investissements importants – s’élevait à 68,3 millions de dollars, soit 43,2 % du
budget total marqué RRC. Cela équivaut à 1,5 % du budget public total pour 2019.
• Les investissements en RRC sont fortement concentrés aux niveaux d’un nombre restreint
d’institutions. En effet, sur 12 institutions, une seule, notamment le ministère de la Santé,
est responsable de près de 82 % des investissements en RRC marqués « principal ». De
même, 78 % des investissements en RRC marqués « significatif » sont alloués à un seule sur
07 institutions – à savoir le ministère des Ressources en Eau et de l’Energie.
• Au regard du cycle de la RRC, il est à noter que les investissements sont fortement centrés sur
certaines catégories de risques. Presque tous les investissements marqués « principal » en
2019 (93 %) étaient destinés à des activités d’atténuation et de prévention des risques. En plus,
58,3 % des investissements marqués « significatif » ont également été affectés à cette même
catégorie. Les allocations pour la RRC accordent beaucoup plus d’attention à l’atténuation
et à la prévention qu’aux activités de secours et de reconstruction, c’est-à-dire qu’elles se
concentrent sur les activités de réduction des risques avant la catastrophe plutôt que sur la
gestion après la catastrophe.
• Il y a une forte dépendance sur les dons pour les investissements de RRC marqués « principal ».
Au cours de la période 2015-2017, les dépenses faites par les donateurs pour cette même
composante de la RRC se sont élevées en moyenne à 81 millions de dollars par an, ce qui
correspond assez étroitement à l’ensemble des investissements en RRC marqués « principal »
de l’exercice 2019. La quasi-totalité de ces dons (98,4 %) est allée au financement des activités
d’urgence.
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Recommendations
• Le Cameroun est vulnérable à un certain nombre de dangers, et le gouvernement doit revoir
à la hausse les allocations budgétaires aux activités qui visent « principal »ement la RRC afin
de l’intégrer vigoureusement comme un impératif de développement, de manière à réduire de
manière efficace, les risques de pertes.
• Le gouvernement doit non seulement renforcer et institutionnaliser la pratique et le processus
de documentation explicite de la GRC dans les programmations du budget national, mais aussi
classifier ou coder les activités.
• Dans le but d’intégrer et d’institutionnaliser la RRC, les autorités camerounaises doivent
impérativement mener des campagnes de sensibilisation au niveau de toutes les institutions
gouvernementales et au niveau du grand public.
Page 23
Références
Bang, H.N., Miles, L.S. & Gordon, R.D. (2019). La Réduction de Risques de Catastrophe au Cameroun :
Les cadres contemporains de gestion de catastrophes sont-ils adaptés au programme du cadre
de Sendai 2030 ? Le Journal International de la science des risques de catastrophe, Vol. 10, No. 4
(Décembre), pp. 462–477. Accessible à https://doi.org/10.1007/s13753-019-00238-w.
Banque mondiale (2017). Stratégie de partenariat avec la République du Cameroun pour la
période des années budgétaires 2017-2021. Accessible à http://documents.worldbank.org/cured/
en/480711490925662402/pdf/CPF-CM-Board-vf-F February-28-03062017.pdf.
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climatique dans la coopération internationale et développement de l’UE. Accessible à https://
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(RRC) dans OECD DAC Creditor Reporting System (CRS). Accessible à http://www.oecd.org/
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Accessible à https://www.unisdr.org/we/inform/publications/43291.
Page 24
4 Lorsque les données budgétaires ne sont pas disponibles (Cameroun et Guinée Bissau, par exemple), le plan d’investissement public
est utilisé. En raison de la disponibilité des données, l’analyse est basée sur les dépenses « prévues » plutôt que sur les dépenses
« exécutées ».
5 Les informations budgétaires pour le Gabon et São Tomé-et-Principe ont été extraites respectivement des sites www.mays-mouissi.com et
www.cabri-sbo.org.
6 Un aspect intéressant de la ventilation est de savoir si les gouvernements infranationaux / locaux établissent leurs propres budgets,
ou plutôt si leurs budgets sont intégrés dans les budgets nationaux. On constate en fait que dans 13 cas sur 16, on ne dispose que de
budgets nationaux (à l’exception de l’Angola, du Rwanda et de la Tanzanie).
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budgétaires nationales ; l’Angola7, la Côte d’Ivoire and Guinée Bissau faisant exception (les
ressources nationales et étrangères sont présentées dans les budgets).
Le principal défi rencontré lors de l’ABSR est que les programmes et les activités ne sont souvent
ni classés / codés pour la réduction des risques de catastrophe, ni suffisamment décrits. Cela rend
difficile l’identification de la gamme complète d’activités liées à la RRC dans le budget. Pour certains
pays comme l’Angola, les dépenses budgétaires ne sont tout simplement pas codées. Pour effectuer
l’ABSR, il faut se référer aux intitulés des dépenses et établir des correspondances d’un exercice
budgétaire à un autre.
Compte tenu de ces défis et des 13 pays disposant uniquement de budgets nationaux, l’aperçu de
l’ABSR montre qu’un pays compte en moyenne 27 ministères, départements et agences (MDA), dont
11 ont des dépenses en RRC (principales ou significatives).
En outre, 9 pays sur 16 disposent d’un budget spécifique alloué à l’administration en charge de la
RRC. Ce budget spécifique représente toujours une très petite fraction des dépenses totales de RRC,
compte tenu de la nature transversale des activités de GRC / RRC.
Le changement climatique étant un facteur de risque de catastrophe sous-jacent important, il est
important de comprendre si les gouvernements prennent des mesures d’adaptation au changement
climatique (ACC). Dans cette perspective, le Tableau A1 présente le nombre de pays ayant des
dépenses liées au ACC, marquées comme mesures « principales » (8 pays) ou « significatives » de
RRC (2 pays). Il convient de noter que 6 pays sur 16 n’ont pas prévu de dépenses au titre de ACC.
7 Dans le cas de l’Angola, les budgets disponibles publiquement ne séparent pas les ressources intérieures et extérieures, rendant
impossible la prise en compte de l’origine des ressources dans l’analyse.
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Période # de MDAs # de Ressources Les objectifs Les objectifs Le budget Comment le chan- La plus grande La plus grande part La plus grande part du
(Ministères, MDAs budgétaires du programme du programme de l’agence gement climatique part du budget du budget consacré budget consacré à la
Départements, marqués considérées dans sont-ils énoncés sont-ils nationale de a-t-il été marqué consacré à la RRC à la RRC dans la RRC dans l’infrastructure
Agences) RRC l'analyse ^ dans le budget ? ventilés par RRC a-t-il été dans les budgets ? dans l’agriculture santé est marqué… est marqué…
activités ? marqué ? est marqué…
Angola 2017–2019 66 40 National/Étranger Non Non Oui* Principal Principal Significatif Significatif
Botswana 2014/15– 25 9 National Oui Oui Non s.o. Significatif Significatif Significatif
2018/19
Cameroun 2019 54 13 National Oui Oui Oui Principal Significatif Principal Significatif
Côte d’Ivoire 2016–2018 38 29 National/Étranger Oui Non Non Principal Significatif Significatif Significatif
Guinée 2016–2018 21 5 National Oui Oui Oui s.o. Significatif Significatif Significatif
équatoriale
Eswatini (Le 2014/15– 35 12 National Oui Oui Non Principal Principal Significatif Significatif
Royaume d’) 2018/19
Gabon 2014–2017 21 9 National Oui Non Oui Significatif Significatif Significatif Significatif
Gambie (La) 2014–2017 19 5 National Oui Non Oui s.o. Significatif Significatif Significatif
Ghana 2016–2018 29 8 National Oui Oui Oui Principal Significatif Significatif Principal
Guinée-Bissau 2015–2018 23 7 National/Étranger Non Non Non Principal Significatif Significatif s.o.
Kenya 2013/14– 23 10 National Oui Oui Non Principal Principal Significatif Principal
2016/17
Namibie 2014/15– 35 8 National Oui Oui Oui s.o. Significatif Significatif Significatif
2018/19
Rwanda 2016/17– 56 42 National Oui Non Oui Significatif Significatif Significatif Significatif
2018/19
Sao Tomé- 2014–2017 11 7 National Oui Non Non s.o. Significatif Significatif Significatif
et-Principe
Tanzanie 2016/17– 93 48 National Oui Non Non Principal Significatif Significatif Significatif
(République- 2018/19
Unie de)
Zambie 2015–2017 27 21 National Oui Oui Oui Principal Significatif Significatif Significatif
Mise au point d'un logiciel de collecte de données sur les risques et les catastrophes 70
Étude pour renforcer les informations géologique, minière, environnementale et celles liées
518,7
aux aléas naturels
Etude de terrain pour la mise en place d'un plan national radon (gaz) au Cameroun 23
Mise en place d'un référentiel d'altitudes (collecte de données gravimétriques dans les régions du
69,6
Cameroun)
Production et diffusion d'informations ciblées sur les variations climatiques au Nord Cameroun (IVAC) 22
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Etude des formes pathogènes et de la santé des populations vivant à proximité des points de collecte
78
des déchets
Etude des formes pathogènes et de la santé des populations vivant à proximité des points de collecte
78
des déchets
Etude des infections parasitaires humaines liées à la qualité de l'eau et aux activités menées en zones
61
inondables
Travaux de recherche de terrain et en laboratoire sur les infections parasitaires humaines liées à la
61
qualité de l’eau et aux activités dans les zones inondables
Profil immunologique des personnes vivant avec le VIH et les infections parasitaires 44
Profil immunologique des personnes vivant avec le VIH et les infections parasitaires 44
Mise en œuvre du projet d’urgence pour le contrôle des inondations dans le Grand Nord (PULCI) 3 509
Ressources externes du projet d’urgence pour le contrôle des inondations dans le Grand Nord (PULCI) 3 030
Fonds de contrepartie du projet d’urgence pour le contrôle des inondations dans le Grand Nord (PULCI) 479
Réhabilitation du Centre Climatique de Dschang dans le cadre de AFCON (Coupe d’Afrique des Nations
522
ou CAN) 2019
Gestion de projets pour les travaux de réhabilitation du Centre Climatique Dschang pour AFCON 2019 52
CPF : Projet d'appui à la lutte contre le changement climatique et les Impacts des catastrophes
57
naturelles
Réduire les émissions de gaz à effet de serre dues à la déforestation, la dégradation des forêts et
85
l'augmentation stocks de carbone (REDD +)
FINEX : Projet pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre dues à la déforestation, à la
870
dégradation des forêts et à l'augmentation des stocks de carbone (REDD +)
FCP / DR : Préparation de la troisième communication nationale (TCN) et du premier rapport biennal
50
de mise à jour (RBA) sur le climat
Développement et mise en place d'un Système National de Surveillance et de Contrôle des Organismes
61
Vivants Modifiés
FINEX pour le développement de capacités de base pour la mise en œuvre des conventions
261
environnementales au Cameroun (CB2)
Chef de file 31 : Ministère de l'Elevage, de la Pêche et des Industries Animales 3 942,5
Programme pour une Gestion durable des Ressources naturelles du Sud-Ouest 2 132
Réalisation d'une étude de faisabilité pour la viabilité financière du Système National de Transfusion
35
Sanguine
Numérisation des archives et mise en place d'une banque de données moderne 174
Source : Calculs basés sur le journal de projets par Chef de file, programme, action et projet (détails du projet d’investissement) :
Exercice : 2019, Ministère des Finances, Cameroun.
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Travaux de construction du réseau d'adduction d'eau de Waza et des localités avoisinantes 848
FINEX pour le projet APA : une approche ascendante de l’APA : développement des capacités
au niveau communautaire pour un engagement réussi dans la chaîne de valeur ABS Magua- 70
Bamouro, Cameroun
Projet FINEX - SUFACHAC 209
Approvisionnement en eau potable (AEP) vers la ville de Yaoundé depuis la Sanaga (PAEPYS) 33 336
Source : Calculs basés sur le journal des projets par Chef de file, programme, action et projet (détails du projet d’investissement) : Exercice :
2019, Ministère des Finances, Cameroun.
UN Office for Disaster Risk Reduction
www.preventionweb.net/resilient-africa
www.undrr.org
La présente publication a été conçue avec l’aide de l’Union
européenne.