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HISTOIRE DE FRANCE
ET D’ESPAGNE
MANUEL – VOLUME 1
(1º et 2º Batxibac)
JEAN-BASTIEN URFELS
Septembre 2014
Sommaire
Introduction PAGE 3
Programmes officiels
(B.O.E 191du 7/08/2010)
CHAPITRE 1 :
Les racines historiques de l’Espagne
Problématique :
quelles sont les origines historiques de
l’Espagne ?
Mode de vie :
Principales étapes :
Âge du cuivre :
II. La romanisation.
Quelles sont les causes, étapes et conséquences de l’intégration
de la Péninsule à l’Empire romain ?
3. La romanisation.
Organisation du territoire :
structure sociale :
• hiérarchisée : hommes libres (aristocratie/bourgeoisie/plèbe) et
esclaves ;
• élite intégrée à l’Empire : lettrés (Sénèque) et empereurs,
(Trajan, Adrien ou Théodose) ;
économie diversifiée : agriculture (villae), élevage, artisanat et
commerce exportant vers Rome ;
culture et organisation juridique commune : latin, droit romain,
polythéisme puis christianisme, citoyenneté (édit de Caracalla, 212).
2. Les Wisigoths.
Les origines :
Les Wisigoths sont envoyés par Rome dans la Péninsule ibérique pour contrer
les autres barbares (Suèves, Alains, Vandales) :
L’unification de la Péninsule :
territoriale et politique :
• Léovigild (572-586) et Récarède (586-601) chassent les
Byzantins ;
• monarchie héréditaire et institutions stables (Aula Regia et
Conciles de Tolède)
sociale et culturelle :
• fusion entre élites wisigothes et hispano-romaines ;
• conversion au catholicisme pour garantir l’unité religieuse ;
• unification du droit avec le Liber Iudiciorum (VIIº siècle).
La pression musulmane :
Le décollage économique :
La richesse culturelle :
Le royaume asturo-léonais :
3. L’économie et la société.
en Aragon : féodalisme plus fort, avec un contrôle plus étroit sur les
communautés paysannes ;
en Castille : paysannerie plus libre et dépendant plus directement de
la couronne.
Le décollage urbain :
1. L’expansion territoriale.
La poursuite du repeuplement :
la monarchie ;
les Cortes : assemblées périodiques formées par les trois ordres ou
bras.
les Communes, dotées d’une certaine autonomie et gouvernées par
des conseils.
La crise sociale :
La crise politique :
CHAPITRE 2 :
La formation de l’État moderne
Problématique :
comment l’État moderne espagnol a-t-il peu à
peu émergé ?
1. L’unité territoriale.
armée permanente ;
diplomates, fonctionnaires (letrados) et Conseils de gouvernement ;
représentants du roi dans la Couronne d’Aragon ;
centralisation poussée en Castille : corregidores, Cortes affaiblies.
Noblesse et clergé :
Un bilan mitigé:
défense du catholicisme :
1. La « découverte » de l’Amérique.
Contexte :
L’exploitation coloniale :
série de lois pour éviter les excès des colons et maintenir le contrôle
royal : Leyes de Burgos (1512), Leyes Nuevas de Indias (1542) ;
mais difficile maintien de l’autorité et forte autonomie des colonies.
Conséquences économiques :
1. La crise de la monarchie.
2. La crise socio-économique.
Causes :
succession de guerres ;
mauvaises récoltes dues au climat, aux guerres et à des décisions
politiques (expulsion des Morisques) ;
épidémies.
Conséquences :
4. La crise dynastique.
De la crise à la guerre :
CHAPITRE 3 :
Affirmation et crise de l’absolutisme
monarchique
Problématique :
comment expliquer la mise en place, le
développement et l’effondrement rapide de la
monarchie absolue en Espagne ?
L’organisation de l’économie :
Causes :
Mesures prises :
économiques :
• vente de biens de mainmorte du Clergé (1766) ;
• création d’entreprises d’Etat pour les monopoles (mines, tabac)
et manufactures (porcelaines du Buen Retiro) ;
• mesures de libéralisation : libre circulation de marchandises
(grains en 1765) et libéralisation du commerce colonial ;
• développement de l’agriculture : colonisation de terres (Sierra
Morena) ;
administratives renforçant la centralisation : secrétariats d’Etat
(Guerre, Finance, Marine, etc.) véritables ministères dirigés par des
hommes d’État (Campomanes, Floridablanca, Aranda).
éducatives : écoles des Arts et Métiers, efforts d’éducation primaire.
Effets :
Les lois votées aux Cortès confirment la mise en place d’une monarchie
limitée, constitutionnelle et parlementaire, d’inspiration majoritairement
libérale :
trahison de Ferdinand :
• jure la Constitution de Cadix ;
• s’appuie ensuite sur les absolutistes et sa popularité (El
Deseado) pour reprendre le pouvoir absolu ;
mesures :
• 5/05/1814 : constitution et lois libérales annulées ;
• répression féroce contre les afrancesados et les libéraux ;
contexte favorable à la restauration :
• en Espagne : désir d’un retour à l’ordre et à la paix ;
• en Europe : défaite napoléonienne, Congrès de Vienne et
formation de la Sainte Alliance.
accumulation de difficultés :
• destructions matérielles liées à la guerre ;
• pertes humaines ;
• luttes pour l’indépendance dans les colonies d’Amérique ;
conséquences :
• banqueroute d’Etat ;
• instabilité ministérielle ;
• forte agitation des libéraux, du monde rural, du commerce et
de l’industrie contre un retour à l’Ancien régime ;
• opposition du secteur libéral de l’armée : pronunciamientos,
celui de Riego (1er janvier 1820) marquant un tournant.
La crise dynastique :
HISTOIRE DE FRANCE
ET D’ESPAGNE
MANUEL – VOLUME 2
(1º et 2º Batxibac)
JEAN-BASTIEN URFELS
Septembre 2014
Sommaire
CHAPITRE 4 :
La France à la recherche d’un régime stable
(1848-1879)
Problématique :
comment les Français ont-ils cherché
à établir un consensus politique durable ?
La monarchie de Juillet, mise en place après les Trois Glorieuses (1830), et dirigée
par le roi Louis-Philippe s’effondre victime d’une crise :
Les 22, 23, et 24 février 1848, une révolution éclate à Paris qui renverse le pouvoir.
2. La dérive conservatrice.
3. La fin de la République.
De la République à l’Empire :
Questions :
a) Présenter le document et indiquer l’idée principale.
b) Expliquer le contexte historique du document.
c) À partir du document proposé et de vos connaissances personnelles, rédiger en
vingt lignes environ une réponse argumentée expliquant en quoi les débuts de la
Seconde République ont permis l’extension de la démocratie et des droits sociaux.
M. Thiers. […] Maintenant, ces hommes que nous avons exclus, sont-ce les pauvres ?
Non. Ce n’est pas le pauvre, c’est le vagabond, qui souvent, par des moyens licites ou
illicites, gagne des salaires considérables, mais qui ne vit pas dans un domicile à lui
appartenant […] ce sont ces hommes qui méritent ce titre, l’un des plus flétris de
l’histoire, entendez-vous, le titre de multitude.
[…] les vrais républicains, redoutent la multitude, la vile multitude, qui a perdu toutes
les républiques. […]
(Applaudissements et bravos répétés sur tous les bancs de la majorité.) […]
M. Thiers. […] Ce n’est pas le nom du peuple que j’ai prononcé […] ; j’ai dit c’est la vile
multitude ; ce n’est pas là le peuple, ce n’est pas le vrai peuple. […] Tant pis pour ceux
qui veulent défendre la multitude, je leur laisse cet honneur, quelque nom qu’ils
portent. […] ; ce n’est pas le peuple, le vrai peuple qui incendie les palais, les statues,
égorge à Paris, qui verse le sang… A droite. C’est vrai ! c’est vrai ! […]
M. Thiers. Le peuple, le vrai peuple, celui que nous voulons appeler dans les comices,
ce vrai peuple, il souffre des crimes de ce que j’appelle la multitude. […]
(A droite. Très-bien !) […].
Discours publié dans le Moniteur universel, 25 mai 1850.
Questions :
a) Présenter le document et indiquer l’idée principale.
b) Expliquer le contexte historique du document.
c) À partir du document proposé et de vos connaissances personnelles, rédiger en
vingt lignes environ une réponse argumentée répondant au sujet suivant : la dérive
conservatrice et la chute de la Seconde République.
Exercice 2. Rédaction.
Chronologie indicative :
Février 1848 : révolution à Paris et proclamation de la Seconde République
Juin 1848 : révolte ouvrière réprimée à Paris
Décembre 1848 : élection de Louis-Napoléon Bonaparte à la présidence
31/05/1850 : loi restreignant le suffrage universel
2/12/1852 : proclamation du Second Empire
Chronologie indicative :
Décembre 1848 : élection de Louis-Napoléon Bonaparte à la présidence.
31/05/1850 : loi restreignant le suffrage universel
2/12/1851 : coup d’État de Louis-Napoléon Bonaparte
20/12/1851 : premier plébiscite
2/12/1852 : proclamation du Second Empire
Le césarisme démocratique :
un régime autoritaire :
• Napoléon III détient l’essentiel des pouvoirs ;
• opposition réprimée : exil (V. Hugo), déportations (Algérie et
Guyane) ;
• atteintes aux libertés :
presse soumise à l’autorisation préalable ;
liberté de réunion limitée ;
instrumentalisation du suffrage universel :
• institutions parlementaires encadrées : leur pouvoir est limité ;
• candidats officiels soutenus par les autorités ;
• plébiscites pour donner une légitimité populaire au régime.
Un contexte favorable :
L’usure du pouvoir :
Questions :
a) Présenter chaque document et indiquer son idée principale.
b) Expliquer le contexte historique des deux documents.
c) À partir du document proposé et de vos connaissances personnelles, rédiger en
vingt lignes environ une réponse argumentée expliquant la manipulation du suffrage
universel et de la souveraineté nationale sous le Second Empire.
Abstentions
18%
NON
14%
OUI
68%
Questions :
a) Présenter le document et indiquer l’idée principale.
b) Expliquer le contexte historique du document.
c) À partir du document proposé et de vos connaissances personnelles, rédiger en
vingt lignes environ une réponse argumentée répondant au sujet suivant : la
libéralisation du régime impérial et ses conséquences.
Exercice 2. Rédaction.
Option A. L’évolution politique sous le Second Empire (1852-1870).
Chronologie indicative :
2/12/1852 : proclamation du Second Empire
1853 : Haussmann nommé préfet de la Seine (Paris)
1860 : signature du traité de libre-échange avec l’Angleterre
1864 : droit de grève
1869 : élections législatives marquant les progrès de l’opposition
Chronologie indicative :
1869 : élections législatives marquant les progrès de l’opposition
1870 : victoire de Napoléon III lors du plébiscite sur la libéralisation du régime
2/09/1870 : défaite de Sedan
3/09/1870 : Napoléon III, prisonnier, est transféré en Prusse
4/09/1870 : proclamation de la Troisième République
L’instabilité politique :
Source : wikipédia
(http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lections_l%C3%A9gislatives_fran%C3%A7ai
ses_de_1871)
Questions :
a) Présenter le document et indiquer son idée principale.
b) Expliquer le contexte historique du document.
c) À partir du document proposé et de vos connaissances personnelles, rédiger en
vingt lignes environ une réponse argumentée expliquant pourquoi les débuts de la
Troisième République ont été difficiles.
[Le président de la République expose son point de vue sur le fonctionnement des
institutions et annonce l'ajournement des chambres.]
J’ai du me séparer du ministère que présidait M. Jules Simon et en former un nouveau.
Je dois vous faire l’exposé sincère des motifs qui m’ont amené à prendre cette
décision.
[…] Avec les élections de l’année dernière, j’ai voulu choisir pour ministres des
hommes que je supposais être en accord de sentiments avec la majorité de la
Chambre des Députes. J’ai formé, dans cette pensée, successivement deux
ministères. […]
[…] ni l’un ni l’autre de ces ministères n’a pu réunir dans la Chambre des députés, une
majorité solide acquise à ses propres idées. […]
Ni ma conscience, ni mon patriotisme ne me permettent de m’associer, même de loin
et pour l’avenir, au triomphe de ces idées. Je ne les crois opportunes ni pour
aujourd’hui ni pour demain. […] Tant que je serai dépositaire du pouvoir j’en ferai
usage dans toute l’étendue de ses limites légales, pour m’opposer à ce que je regarde
comme la perte de mon pays.
Mais je suis convaincu que ce pays pense comme moi. Ce n’est pas le triomphe de
ces théories qu’il a voulu aux élections dernières. […] S’il était interrogé de nouveau et
de manière à prévenir tout malentendu, il repousserait, j’en suis sûr, cette confusion.
Questions :
a) Présenter le document et indiquer l’idée principale.
b) Expliquer le contexte historique du document.
c) À partir du document proposé et de vos connaissances personnelles, rédiger en
vingt lignes environ une réponse argumentée répondant au sujet suivant : la conquête
de la République par les républicains (1875-1879).
Exercice 2. Rédaction.
Chronologie indicative :
Septembre 1870 : début du siège de Paris
28/01/1871 : armistice entre la France et la Prusse
Février 1871 : majorité monarchiste à l’Assemblée
Mars 1871 : proclamation de la Commune de Paris
21/05/1871 : début de la répression ordonnée par Thiers
Chronologie indicative :
4/09/1870 : proclamation de la Troisième République
Février 1871 : majorité monarchiste à l’Assemblée
Mars-mai 1871 : Commune de Paris
1875 : vote des lois constitutionnelles
1879 : Jules Grévy Président de la République
CHAPITRE 5 :
La difficile marche de l’Espagne
vers le libéralisme.
(1833-1874)
Problématique :
quelles difficultés l’Espagne a-t-elle rencontrées
pour construire un État libéral ?
progressistes au pouvoir :
• conséquences de la révolte de 1854 :
Espartero devient 1er ministre ;
O’Donnel ministre de la guerre forme l’Union
libérale (puritains + aile droite progressiste) ;
victoire progressiste au Congrès des députés et
quelques démocrates élus ;
• réformes :
politiques : Milice nationale et Loi municipale
(élection des maires) rétablies, préparation d’une
constitution jamais appliquée mais plus libérale ;
économiques : désamortissement (Madoz, 1855),
investissements (rail, reforestation, infrastructures),
recherche d’investissements (sociétés par actions,
avantages aux étrangers).
Stabilisation intérieure :
Retour de l’autoritarisme :
oppositions multiples :
• démocrates/républicains : clandestinité et insurrection ;
• progressistes (Prim) : même attitude après 1865-1866
(boycott des élections) ;
• unionistes : opposition ouverte (O’Donnell) ;
1867 : pacte d’Ostende Démocrates-Progressistes prévoyant la
destitution d’Isabelle II, des Cortes constituantes au suffrage
universel, une unité d’action ;
vers 1866, triple crise économique :
• financière : chute à la bourse des investissements
ferroviaires, crise des banques et gel du crédit ;
• industrielle : pénurie de coton (Guerre de Sécession),
hausse du prix des importations, affectant surtout le textile
catalan ;
• agricole : mauvaises récoltes et hausse des prix (x2 1865-
1868) ;
conséquences : hausse du chômage urbain, chute du niveau de
vie et climat de tension sociale.
Questions :
a) Présenter le document et indiquer l’idée principale.
b) Expliquer le contexte historique du document.
c) À partir du document proposé et de vos connaissances personnelles, rédiger en
vingt lignes environ une réponse argumentée au sujet suivant : la première guerre
carliste, causes, déroulement et conséquences (2,5 points).
Questions :
a) Présenter le document et indiquer l’idée principale.
b) Expliquer le contexte historique du document.
c) À partir des documents proposés et de vos connaissances personnelles, vous
expliquerez en quoi ce document illustre la révolution libérale qui se déroule en
Espagne entre 1833 et 1843 (2,5 points).
Exercice 2. Rédaction.
Option A. La décennie modérée (1844-1854).
Chronologie indicative :
1844 : exil d’Espartero et proclamation de la majorité d’Isabelle
1845 : constitution modérée
1846 : loi électorale restreignant le suffrage censitaire
1851 : concordat avec le Vatican
1854 : pronunciamiento de Vicálvaro
Chronologie indicative :
1856 : O´Donnel remplace Espartero comme chef du gouvernement
1859-1860 : campagne du Maroc
1863 : O´Donnel remplacé par Narváez
1866 : répression du soulèvement de la caserne de San Gil
1867 : Pacte d’Ostende
Le pronunciamiento militaire :
La droite d’opposition :
le carlisme :
• participation à la vie parlementaire et aux élections ;
• influence : limitée au pays basque – Navarre et à d’autres
foyers anciennement carlistes (Catalogne et Levant) ;
les modérés ou Isabellins :
• programme : retour d’Isabelle II sur le trône ;
• influence : soutien de la bourgeoisie rurale latifundiaire ;
• leader : Cánovas del Castillo.
Le centre monarchiste-démocrate :
La gauche républicaine :
malaise social :
• crise et inégalités causant des revendications populaires :
paysannerie : répartition des terres (Andalousie et
Estrémadure) ;
prolétaires urbains et ouvrier : contrôle des prix, fin
des quintas, salaires et conditions de travail ;
• une partie des couches populaires frustrée par la révolution
après la constitution (monarchie et conservatisme) ;
très grande conflictualité :
• soulèvements fédéralistes dès décembre 1868 (Cadix,
Málaga, Séville, etc.) et formation (mai 1869) d’un Conseil
Fédéral provisoire à Madrid ;
• échec entraînant une radicalisation vers
l’internationalisme : première section de l’A.I.T. (Barcelone,
mai 1869), influence de l’anarchisme.
Le choix du monarque :
La proclamation de la République :
Un consensus trompeur :
Questions :
a) Présenter le document et indiquer l’idée principale.
b) Expliquer le contexte historique du document.
c) À partir du document proposé et de vos connaissances personnelles, rédiger en
vingt lignes environ une réponse argumentée expliquant l’échec de la monarchie
démocratique d’Amédée de Savoie (1871-1873).
Questions :
a) Présenter le document et indiquer l’idée principale.
b) Expliquer le contexte historique du document.
c) À partir du document proposé et de vos connaissances personnelles, rédiger en
vingt lignes environ une réponse argumentée répondant au sujet suivant : l’échec de
la première République espagnole (1873-1874).
Exercice 2. Rédaction.
Chronologie indicative :
Septembre 1868 : exil d’Isabelle II
1869 : adoption de la première constitution démocratique
11 février 1873 : abdication d’Amédée de Savoie
Juillet 1873 : début de la Troisième guerre carliste
29/12/1874 : pronunciamiento de Martínez Campos à Sagonte
Chronologie indicative :
1868 : fondation du Parti républicain fédéral
Juin 1869 : constitution du Conseil Fédéral Provisoire à Madrid
Mai 1873 : victoire fédéraliste aux élections des Cortés constituantes
7/06/1873 : proclamation de la République démocratique fédérale
Juillet 1873 : soulèvement cantonal
1. Le système de la Restauration.
La pacification :
insurrection cubaine :
• 24/02/1895, les indépendantistes lancent l’insurrection générale :
féroce répression de Martínez Campos puis Weyler ;
enlisement de l’intervention militaire espagnole ;
• proposition d’autonomie du Parti Libéral rejetée ;
insurrection aux Philippines :
• lancée dès 1892 par la Ligue Philippine (José Rizal) ;
• politique de répression, puis de conciliation des militaires qui
apaise momentanément la situation ;
intervention décisive des EUA :
• tensions économiques avec l’Espagne et visées
géopolitiques dans les Caraïbes et le Pacifique ;
• prétexte : explosion du Maine à La Havane (avril 1898) ;
• guerre hispano-américaine : défaites espagnoles (Santiago et
Cavite) ;
• Paix de Paris (10/12/1898) : abandon des colonies espagnoles
et rapatriement du corps expéditionnaire.
Le nationalisme catalan :
conditions d’émergence :
• réaction face à la perte des fueros après la défaite carliste ;
• affirmation de la culture et de la langue basques, l’euskera ;
• réaction à l’immigration intérieure ;
naissance du mouvement national basque mené par Sabino Arana ;
• conservation de la culture et de la « race », catholicisme et
traditions, indépendantisme / autonomisme ;
• instruments : Partido Nacionalista Vasco (1895), nom
“Euzkadi”, drapeau et devise “Dios y ley antigua”.
Le nationalisme galicien :
conditions d’émergence :
• pauvreté contraignant beaucoup de Galiciens à l’émigration ;
• culture galicienne conservée surtout en milieu rural ;
formes d’affirmation : nationalisme culturel, renaissance littéraire
autour Rexurdimiento et de lettrés (Rosalia de Castro).
peu de prétentions politiques jusqu’à la fin du siècle.
Questions :
a) Présenter chaque document et indiquer son idée principale.
b) Expliquer le contexte historique des deux documents.
c) À partir des documents proposés et de vos connaissances personnelles, rédiger en
vingt lignes environ une réponse argumentée expliquant le fonctionnement du
système de la Restauration.
Questions :
a) Présenter le document et indiquer l’idée principale.
b) Expliquer le contexte historique du document.
c) À partir du document proposé et de vos connaissances personnelles, rédiger en
vingt lignes environ une réponse argumentée répondant au sujet suivant :
L’effondrement de l’empire colonial espagnol (1874-1898).
Exercice 2. Rédaction.
Chronologie indicative :
1876 : fin de la guerre carliste
1879 : fondation du PSOE par Pablo Iglesias
1886 : Acta de Loredan
1892 : Bases de Manresa
1893 fondation du Parti révolutionnaire cubain
Chronologie indicative :
1880 : premier Congrès catalaniste
Février 1892 : fondation de la Ligue Philippine par José Rizal
1895 : fondation du Parti Nationaliste Basque
1895 : insurrection générale à Cuba
10 décembre 1898 : Paix de Paris
HISTOIRE DE FRANCE
ET D’ESPAGNE
MANUEL – VOLUME 3
(1º et 2º Batxibac)
JEAN-BASTIEN URFELS
Septembre 2014
Sommaire
CONTEXTUALISATION :
l’Europe dans la 1ère moitié du XXº siècle
La Belle Époque : à partir de 1870, l’Europe vit une période de paix et, à partir
de 1896, de croissance économique. Cette époque de stabilité et de
prospérité est caractérisée par la foi dans le progrès scientifique, un grand
optimisme et une certaine insouciance.
Les principales puissances européennes, à l’exception de l’Allemagne,
dominent le monde grâce à leurs empires coloniaux, comme la France et le
Royaume-Uni.
Les rivalités croissantes entre puissances européennes aboutissent à une
montée des tensions et à la formation d’alliances : la Triple Entente et la
Triple Alliance.
Après un retour à la prospérité dans les années 1920 (les Années Folles)
malgré les destructions et les pertes de la guerre, le krach de Wall Street de
1929 plonge le monde et l’Europe dans une profonde crise économique.
Les dramatiques conséquences sociales de cette crise favorisent un climat
profond d’instabilité politique, certains États basculant dans le totalitarisme
(Allemagne, Italie), d’autres dans la guerre civile (Espagne).
CHAPITRE 6 :
La France sous la Troisième République.
(1879-1940)
Problématique :
en quoi la Troisième République constitue-t-elle
une étape politique majeure
de l’histoire de France ?
Une fois au pouvoir, les républicains vont mener une série de réformes visant à
consolider et enraciner le régime républicain en France.
Deux tendances vont dominer le « parti républicain » : les modérés (Gambetta, Ferry)
ou « opportunistes », et les radicaux (Clemenceau). Certains socialistes (Jaurès)
vont se joindre à leurs efforts pour faire progresser l’idéal républicain.
1. La politique intérieure.
L’extension de la démocratie :
La menace antiparlementaire :
La question religieuse :
La question sociale :
2. La politique extérieure.
La marche à la guerre :
Questions :
a) Présenter le document et indiquer l’idée principale.
b) Expliquer le contexte historique du document.
c) À partir du document proposé et de vos connaissances personnelles, rédiger en
vingt lignes environ une réponse argumentée expliquant les mesures prises par les
républicains français pour enraciner la Troisième République.
Questions :
a) Présenter le document et indiquer l’idée principale.
b) Expliquer le contexte historique du document.
c) À partir du document proposé et de vos connaissances personnelles, rédiger en
vingt lignes environ une réponse argumentée répondant au sujet suivant : la poltique
de colonisation sous la Troisième République.
Exercice 2. Rédaction.
Option A. L’Affaire Dreyfus (1894-1906).
Chronologie indicative :
1894 : condamnation du capitaine Dreyfus par un Conseil de guerre
1898 : publication de l’article « J’accuse » de Zola dans l’Aurore
1899 : la peine de Dreyfus est réduite, puis il est gracié
1902 : Zola trouve la mort dans l’incendie de son logement
1906 : annulation de la condamnation de Dreyfus qui est réhabilité
Chronologie indicative :
1887 : affaire des décorations
1889 : défaite électorale du général Boulanger
1898 : l’Affaire Dreyfus éclate au grand jour
1905 : loi de Séparation des Églises et de l’État
1906 : grève des mineurs
mutations sociales :
• affirmation de la classe ouvrière et domination culturelle et
politique de la bourgeoisie ;
• mentalités tournées vers la paix et les divertissements :
« années folles » ;
• débuts du processus d’émancipation féminine ;
démographie vieillissante :
• accroissement naturel réduit voire négatif, comme en 1929 ;
• lente augmentation de la population, due à l’immigration
(de 1.4 à 2.7 millions d’étrangers entre 1919 et 1931) ;
• vieillissement de la population.
La crise économique :
La crise sociale :
Les conditions :
L’éclatement de la crise :
Questions :
a) Présenter chaque document et indiquer son idée principale.
b) Expliquer le contexte historique des deux documents.
c) À partir des documents proposés et de vos connaissances personnelles, rédiger en
vingt lignes environ une réponse argumentée répondant au sujet suivant : le Front
populaire (1936-1938).
Questions :
a) Présenter le document et indiquer l’idée principale.
b) Expliquer le contexte historique du document.
c) À partir du document proposé et de vos connaissances personnelles, rédiger en
vingt lignes environ une réponse argumentée expliquant en quoi la crise des années
trente est à la fois économique, sociale et politique.
Exercice 2. Rédaction.
Chronologie indicative :
1932 : 15% de chômage dans l’industrie française
6 février 1934 : manifestation des ligues à Paris
Mai-juin 1936 : grèves ouvrières
Juin 1936 : accords Matignon
1938 : démission de Blum remplacé par Daladier
Chronologie indicative :
1929 : krach de Wall Street
1934 : affaire Stavisky
14/07/1935 : manifestation de la gauche à Paris
Mai-juin 1936 : grèves ouvrières
Juin 1936 : formation du gouvernement Blum
CHAPITRE 7 :
Les tensions politiques en Espagne.
(1898-1939)
Problématique :
pourquoi l’Espagne a-t-elle connu
une crise politique majeure
dans la première moitié du XXº siècle ?
Réformes et blocages :
Les oppositions :
le républicanisme :
• tentative d’unification : Union Républicaine (1903) :
leaders : Salmerón et Lerroux ;
rupture due au rapprochement de Salmerón avec les
nationalistes (Solidaridad Catalana après la Ley de
Jurisdicciones) ;
• les plus radicaux (Lerroux) le Parti Radical (1908) :
discours extrémiste, anticlérical et anticatalaniste ;
après 1909 : Lerroux part à Madrid et se modère ;
• tentative de collaboration du courant majoritaire avec le
PSOE : Coalition Républicaine-Socialiste (1909) ;
nationalismes :
• progrès du nationalisme catalan :
conservateurs : Lliga Regionalista (Prat de la Riba et
Cambó, 1901) gouvernant la Mancomunitat (1914-
1923) ;
républicains : mouvements fédéralistes (Unió Federal
Nacionalista Republicana de Companys) ou
indépendantistes (Estat Català de Macià) s’unissant avec
Esquerra Republicana de Catalunya (1931) ;
tentatives d’unification : Solidaridad Catalana (1906) ;
• progrès du nationalisme basque :
débat au PNV sur autonomie / indépendance ;
progrès électoraux et sociaux : syndicat Solidaridad de
Obreros Vascos ;
carlisme et droites extrêmes :
• nouveau prétendant : don Jaime de Bourbon (1906) ;
• d’abord diversité : scission des germanophiles (Parti
Traditionaliste de Vázquez de Mella), Parti National
Catholique en marge du système ;
• après 1917, renforcement et unification : appui à Primo de
Rivera et fusion au sein de Comunión Tradicionalista (1931)
;
mouvement ouvrier :
• socialistes (Madrid, Pays Basque, Asturies, Andalousie,
Levant) :
PSOE : marginal mais consolidation territoriale
(Comités locaux, provinciaux, Commission Exécutive),
numérique (3000 en 1899 à 30000 en 1920),
idéologique (méfiance des révolutions, distanciation des
partis bourgeois, parlementarisme) et électorale (1920 :
578 conseillers municipaux) ;
Union Générale des Travailleurs (1888, Iglesias) en
croissance : plus de syndiqués (120000 à 240000
1914-1920), organisation fédérative et professionnelle,
action politique et participation aux organismes
officiels (Largo Caballero) ;
relations étroites PSOE-UGT qui évoluent vers des
positions réformistes et modérées ;
après 1917 fondation du Parti Communiste
d’Espagne ;
La crise de 1917 :
Bilan : impact très inégal (peu de soutien des campagnes, surtout à Madrid,
Barcelone, Pays Basque et Asturies), répression (plus de 70 morts), mais
affaiblissement du régime face à une opposition radicalisée.
contexte troublé :
• révolutions russes et vague révolutionnaire en Europe ;
• effets de la fin du conflit sur l’économie : chute de la
production, hausse des prix et du chômage ;
• malaise social croissant ;
mouvements sociaux :
• conflits dans les régions industrielles comme la grève de La
Canadiense (1 mois et ½, industrie locale paralysée, répression
patronale contre les syndicats) ;
• Triennat bolchévique (1918-1921) dans les campagnes
(Andalousie) :
révoltes paysannes encouragées par les anarchistes :
récoltes incendiées, terres et municipalités
occupées (Cordoue : 23 grèves, 30000 paysans
impliqués ;
répression forte : Etat de siège, interdictions des
organisations syndicales et internement des meneurs ;
• radicalisation pendant le pistolerismo (1916-1923) :
patrons (Fédération Patronale soutenue par les
autorités : tueurs pour assassiner les leaders syndicaux
ou leurs défenseurs (Seguí, 1923 et Layret, 1920),
mesures radicales (lock-out) appuyées par la
répression du gouvernement (Ley de fugas en 1921) ;
travailleurs : violence d’anarchistes proches de la CNT
(Los Solidarios) comme l’assassinat de Dato (1921).
Questions :
a) Présenter le document et indiquer l’idée principale.
b) Expliquer le contexte historique du document.
c) À partir du document proposé et de vos connaissances personnelles, rédiger en
vingt lignes environ une réponse argumentée expliquant l’évolution de l’opposition
pendant la crise de la Restauration (1898-1923).
Questions :
a) Présenter le document et indiquer l’idée principale.
b) Expliquer le contexte historique du document.
c) À partir du document proposé et de vos connaissances personnelles, rédiger en
vingt lignes environ une réponse argumentée répondant au sujet suivant : la Semaine
tragique de Barcelone.
Exercice 2. Rédaction.
Chronologie indicative :
1898 : « désastre » de Cuba
1906 : Ley de Jurisdicciones
1909 : Semaine tragique de Barcelone
1917 : crise politique et sociale
21921 : désastre d’Annual
Chronologie indicative :
Juin 1917 : manifeste des Juntes de défense
5/07/1917 : assemblée des parlementaires catalans
19/07/1917 : dissolution par la garde civile de la réunion des députés d’opposition
Août 1917 : grève générale
Novembre 1917 : démission du 1er ministre Dato
Le soutien déclaré :
La neutralité bienveillante :
L’interventionnisme étatique :
pacification des conflits sociaux par une main tendue aux forces
modérées et la répression contre les plus radicaux : CNT ;
syndicalisme vertical : Organisation Corporative Nationale (patrons
et ouvriers dans comités paritaires).
3. La chute de la dictature.
victimes de la censure ;
agitation et grèves étudiantes qui aboutissent à la création de la
Fédération Universitaire Espagnole (républicaine) ;
opposition des principaux intellectuels : Unamuno (exilé aux Canaries),
Ortega y Gasset, Blasco Ibañez (exilé en France) et Menéndez Pidal.
Questions :
a) Présenter le document et indiquer l’idée principale.
b) Expliquer le contexte historique du document.
c) À partir du document proposé et de vos connaissances personnelles, rédiger en
vingt lignes environ une réponse argumentée expliquant en quoi le coup d’État de
1923 détruit le système de la Restauration tout en prétendant sauver la
monarchie.
Option B.
Questions :
a) Présenter le document et indiquer l’idée principale.
b) Expliquer le contexte historique du document.
c) À partir du document proposé et de vos connaissances personnelles, rédiger en
vingt lignes environ une réponse argumentée répondant au sujet suivant : la crise et la
chute de la dictature de Primo de Rivera.
Exercice 2. Rédaction.
Chronologie indicative :
Juin 1926 : Sanjuanada
Novembre 1926 : échec de la tentative d’invasion de Prats de Mollo
1927 : fondation de la F.A.I.
Août 1930 : Pacte de San Sebastián
12/04/1931 : élections municipales
Chronologie indicative :
Septembre 1923 : coup d’État militaire
1925 : le Directoire civil remplace le Directoire militaire
1926 : reddition d’Abd-el-Krim
30/01/1930 : exil de Primo de Rivera à Paris
14/04/1931 : proclamation de la République
La constitution de 1931 :
les gauches :
• partis républicains réformistes : nationaux (Parti Radical-
socialiste de Domingo, Action Républicaine d’Azaña) ou
régionaux : Organisation républicaine galicienne, ERC) ;
• domination du PSOE autour de deux tendances : social-
démocrate (Besteiro et Prieto) et révolutionnaire (Largo
Caballero et l’UGT) ;
• renforcement du PCE (Díaz et Ibarruri) malgré la scission du
POUM (Nin et Maurín, 1935) ;
• CNT : force syndicale de premier plan (1 million d’adhérents en
1936) avec deux courants : treintistas (Pestaña, Peiró)
modérés et syndicalistes, prêts à appuyer la République et
radicaux de la FAI (Durruti, Ascaso, García Oliver) défendant
l’insurrection ;
les droites :
• républicains conservateurs se droitisant : Parti Radical
(Lerroux) et Droite Libérale Républicaine (Alcalá Zamora) ;
• conservateurs et catholiques : domination de la
Confédération Espagnole des Droites Autonomes (CEDA,
1933) : contre le gouvernement au nom de la propriété, de
l’Eglise et de l’Armée ;
• nationalistes conservateurs (Lliga Regionalista ou Parti
Nationaliste Basque ;
• monarchistes comme Rénovation Espagnole (Calvo Sotelo) et
carlistes réunis dans Communion Traditionaliste ;
• petits groupes d’extrême-droite à tendance fasciste : groupés
dans les Juntes d’Offensive Nationale Syndicaliste (JONS),
puis unis dans la Phalange Espagnole (1933, Primo de
Rivera).
politique de sécularisation :
• le gouvernement s’attaque aux congrégations : interdiction
d’enseigner et Loi sur les Congrégations (mai 1933) : biens
limités, dissolution possible comme la Compagnie de Jésus ;
• anticléricalisme parfois radical : couvents incendiés (11-
12/05/1931) dans plusieurs villes (Madrid, Séville, Cadix,
Murcie), expulsion du cardinal Segura, archevêque de Tolède ;
réforme militaire d’Azaña :
• objectif : armée professionnelle et démocratique organisée
rationnellement (1 officier pour trois soldats en 1917) ;
• réorganisation et de soumission de l’armée : Ley de Retiro
de la Oficialidad (1931 : serment de fidélité des officiers
obligatoire), moins d’unités et d’officiers, Académie militaire
de Saragosse fermée, presse réservée aux militaires interdite ;
• corps de police subordonné au gouvernement : Garde
d’Assaut ;
politique éducative et culturelle :
• réforme promouvant une éducation libérale, laïque et de
masse : 10000 écoles primaires, 7000 postes d’instituteurs,
hausse de 50% du budget, et lutte contre le contrôle religieux ;
• désir de hausser le niveau culturel avec l’aide d’artistes et
d’intellectuels : Missions Pédagogiques et troupes comme La
Barraca (F. García Lorca).
réforme de l’Etat répondant aux régionalistes et nationalistes :
• 14/04/1931 : pression exercée par les nationalistes catalans :
proclamation par Macià de la République Catalane ;
• décision annulée et compromis : gouvernement autonome
provisoire (Generalitat) et statut d’autonomie (Estatut de
Nuria) adopté par référendum (99%) puis présenté aux Cortès ;
Constitution reconnaissant un statut d’autonomie pour
la Catalogne, mais dispositions limitant le texte de Nuria ;
statut d’autonomie de septembre 1932 : exécutif et
parlement propres, compétences (économiques,
sociales, éducatives et culturelles) et victoire d’ERC au
Parlament (Macià président de la Generalitat) ;
• lents progrès de l’autonomie basque : projet de statut (Estella)
mais opposition de la gauche puis en octobre 1936 texte
consensuel et le PNV au pouvoir (Aguirre premier Lendakari) ;
• Galice : processus plus lent d’élaboration d’un statut jamais
approuvé par les Cortès, à cause de la guerre civile.
réforme agraire :
• objectif : réduire le latifundisme et améliorer la condition des
ouvriers agricoles, moderniser un secteur fondamental : ½
actifs, ½ ouvrier agricole, 750000 journaliers, plus de 50%
des terres à une poignée de propriétaires en Castille et dans
le Sud ;
• premières mesures : rupture unilatérale des contrats de
location interdite, journée de 8 heures, salaires minimaux,
obligation cultiver les terres incultes ;
• Loi de réforme agraire (septembre 1932) pour moderniser
l’agriculture : possibilité de confisquer les terres incultes de la
haute noblesse, d’exproprier les terres mal cultivées, mal
irriguées ou louées en permanence, organisme pour mettre en
œuvre la réforme (Instituto de la Reforma Agraria) ;
• résultats : moins d’expropriations/installations que prévu (12000
de 1932 à 1934) à cause des lenteurs bureaucratiques, du
manque de moyens, de la résistance des propriétaires, et
tension entre grands propriétaires (ennemis de la République)
et paysans (radicalisation : terres occupées, récoltes
incendiées).
socialistes communistes
: 5,97% : 0,08%
autres :
27,06% républicains :
43,05%
monarchistes
: 23,84%
Questions :
a) Présenter le document et indiquer l’idée principale.
b) Expliquer le contexte historique du document.
c) À partir du document proposé et de vos connaissances personnelles, rédiger en
vingt lignes environ une réponse argumentée expliquant comment la Seconde
République espagnole s’est mise en place (avril-décembre 1931).
Questions :
a) Présenter le document et indiquer l’idée principale.
b) Expliquer le contexte historique du document.
c) À partir du document proposé et de vos connaissances personnelles, rédiger en
vingt lignes environ une réponse argumentée répondant au sujet suivant : la crise
d’octobre 1934.
Exercice 2. Rédaction.
Chronologie indicative :
Février 1936 : victoire électorale de la gauche
Mars 1936 : rétablissement de la Generalitat
Mai 1936 : Azaña devient Président de la République
14 juillet 1936 : assassinat de Calvo Sotelo
17-18 juillet 1936 : coup d’État militaire
Chronologie indicative :
Avril 1931 : proclamation de la Seconde République
Décembre 1931 : adoption de la constitution
Septembre 1932 : loi de réforme agraire
Octobre 1934 : révolte des Asturies et de Catalogne
Juillet 1936 : coup d’État militaire
CHAPITRE 8
La France pendant la Seconde guerre mondiale
(1940-1944)
Problématique :
quelles sont les conséquences
de la défaite de 1940 ?
La « drôle de guerre » :
l’attentisme militaire :
• la France déclare la guerre à l’Allemagne (3/09/1939), après
l’invasion de la Pologne le 1er septembre 1939 ;
• stratégie défensive (ligne Maginot) ;
• offensives périphériques, comme en Norvège (avril-mai
1940) ;
la vie politique :
• après le pacte Staline-Hitler, le parti communiste est dissout,
ses parlementaires déchus, ses journaux fermés ;
• aucune « union sacrée » : des hommes politiques, de droite et
de gauche défendent un compromis avec Hitler (Laval) ;
l’état de l’opinion :
• malgré le pacifisme, après l’échec de Munich, grande majorité
résignée à la guerre : 76% de partisans (sondage de juillet
1939) ;
• après la déclaration de guerre : rationnement et vie
quotidienne affectée, les Français perdant progressivement leur
détermination.
La Révolution nationale :
La collaboration :
1.1. Les débuts de la France libre (18 juin 1940- sept. 1943).
La Libération :
2. La Résistance.
L’état de l’opinion :
2. Le bilan de la guerre.
Questions :
a) Présenter le document et indiquer l’idée principale.
b) Expliquer le contexte historique du document.
c) À partir du document proposé et de vos connaissances personnelles, rédiger en
vingt lignes environ une réponse argumentée expliquant la nature et le rôle de la
Résistance française entre 1940 et 1944.
Circulaire nº237 : recensement des Israélites entrés en France depuis le 1er janvier
1936.
Le Gouvernement a prescrit le regroupement des israélites tant étrangers que
naturalisés français qui sont entrés en France depuis le 1er janvier 1936.
En vue de permettre ce regroupement les intéressés sont invités à remplir […]
les formulaires qu’ils trouveront dans les mairies ou les commissariats de Police. […]
De rigoureuses sanctions seront prises contre les israélites qui, entrés en
France postérieurement au 1er janvier 1936, ne seront pas soumis au recensement.
[…]
Guéret, le 1er février 1942.
Questions :
a) Présenter le document et indiquer l’idée principale.
b) Expliquer le contexte historique du document.
c) À partir du document proposé et de vos connaissances personnelles, rédiger en
vingt lignes environ une réponse argumentée répondant au sujet suivant : le régime
de Vichy (1940-1944).
Exercice 2. Rédaction.
Chronologie indicative :
Mai 1940 : début de l’invasion allemande
18 juin 1940 : appel du général De Gaulle
Octobre 1940 : entrevue de Montoire
Juillet 1942 : rafle du Vel’d’Hiv’
25 août 1944 : libération de Paris
Chronologie indicative :
22/06/1940 : armistice avec l’Allemagne
Octobre 1940 : entrevue de Montoire
Mai 1942 : Service du Travail Obligatoire
1943 : reprise de la natalité
Juin 1944 : débarquement allié en Normandie
CHAPITRE 9 :
LA GUERRE CIVILE ESPAGNOLE
(1936-1939)
Problématique :
en quoi la guerre civile est-elle un tournant
majeur dans l’histoire de l’Espagne ?
Différentes attitudes :
L’ascension de Franco :
Le camp républicain :
La répression :
La surmortalité :
estimations : presque 700000 morts (guerre et après-guerre
immédiat) ;
causés par les combats, répression, bombardements (Granollers
mai 1938), mais aussi la malnutrition : dès septembre-octobre 1936,
le blé, la viande et le charbon manquent, à partir de 1937
aggravation surtout en zone républicaine (rationnement instauré en
mars).
Questions :
a) Présenter le document et indiquer l’idée principale.
b) Expliquer le contexte historique du document.
c) À partir du document proposé et de vos connaissances personnelles, rédiger en
vingt lignes environ une réponse argumentée expliquant la révolution sociale de l’été
1936.
Républicains Insurgés
Combat 85 000 75 000
Répression pendant la guerre 78 000 51 000
Morts par condamnation 149 000 20 000
Total (guerre + après-guerre) 436 900 221 000
Exil 430 000
Questions :
a) Présenter le document et indiquer l’idée principale.
b) Expliquer le contexte historique du document.
c) À partir du document proposé et de vos connaissances personnelles, rédiger en
vingt lignes environ une réponse argumentée répondant au sujet suivant : les
Espagnols pendant la Guerre civile.
Exercice 2. Rédaction.
Chronologie indicative :
Juillet 1936 : coup d’État militaire
Octobre 1936 : début de la bataille de Madrid
Juillet 1938 : bataille de l’Ebre
Octobre 1938 : départ des Brigades Internationales
1/04/1939 : Franco met fin aux combats
Chronologie indicative :
Août 1936 : massacre de Badajoz
Octobre 1936 : Franco Chef d’État et Généralissime
Avril 1937 : décret d’unification de Franco
Janvier 1938 : Franco nommé Caudillo
Mars 1938 : Fuero del Trabajo
HISTOIRE DE FRANCE
ET D9ESPAGNE
MANUEL 3 VOLUME 4
(1º et 2º Batxibac)
JEAN-BASTIEN URFELS
Septembre 2014
Sommaire
Dès 1945, la tension entre les E.U.A. et l’U.R.S.S. amène à leur rupture en
1947 (doctrines Truman et Jdanov) ;
Le monde est divisé en deux blocs (Occidental/communiste) qui s’affrontent :
succession de crises aggravées par la menace nucléaire: Berlin (1948
et 1961), Corée (1950-1953), Cuba (1962) ;
l’Europe, l’Allemagne (R.F.A./R.D.A.) et Berlin sont coupés en deux.
Après une phase de Détente, la reprise des tensions accélère la fin de la
Guerre froide : la chute du mur de Berlin (1989) et des dictatures
communistes entraîne l’éclatement de l’URSS épuisée par une grave crise
interne (1991).
CHAPITRE 10 :
LA VIE POLITIQUE EN FRANCE DEPUIS 1945
Problématique :
comment la vie politique française
s’est-elle réorganisée
et a-t-elle évolué depuis 1945?
1. La France à rebâtir.
L’état de la France :
un programme ambitieux :
• redressement et modernisation économique ;
• règlement de la question coloniale : accords de Genève (fin de
la guerre d’Indochine le 20/07/1954), négociations avec le Maroc
et la Tunisie, mais position ferme sur l’Algérie (réponse de
Mitterrand aux indépendantistes : « l’Algérie, c’est la France ! ») ;
• projet de réforme : pouvoirs législatifs au Conseil de la
République, renforcement de l’exécutif.
Une guerre qui détériore les rapports entre l’Etat, la nation et l’armée :
Questions :
a) Présenter le document et indiquer l’idée principale.
b) Expliquer le contexte historique du document.
c) À partir du document proposé et de vos connaissances personnelles, rédiger en
vingt lignes environ une réponse argumentée expliquant la naissance de la Quatrième
République (1944-1946).
Questions :
a) Présenter le document et indiquer l’idée principale.
b) Expliquer le contexte historique du document.
c) À partir du document proposé et de vos connaissances personnelles, rédiger en
vingt lignes environ une réponse argumentée répondant au sujet suivant : la crise et la
chute de la Quatrième République (mai-octobre 1958).
Exercice 2. Rédaction.
Chronologie indicative :
Octobre 1946 : adoption de la constitution de la Quatrième République
1948 : grèves insurrectionnelles
1954 : défaite de Diên Biên Phu et début de la Guerre d’Algérie
1955 : chute de Pierre Mendès-France
13/05/1958 : coup de force militaire à Alger
Chronologie indicative :
1945 : déclaration d’indépendance du Vietnam par le Vietminh
7/05/1954 : défaite de Diên Biên Phu
1/11/1954 : insurrection du FLN en Algérie
1956 : indépendance de la Tunisie et du Maroc
Juin 1958 : visite du Général De Gaulle en Algérie
Un régime mixte :
L’avertissement de 1965 :
La crise de 1968 :
Ébranlé par les scandales, Giscard est battu en 1981 par Mitterrand (51.76%).
La gauche au pouvoir :
Mitterrand quitte le pouvoir en 1995 (il meurt en 1996) et Chirac lui succède à la
présidence de la République.
Même si Chirac est affaibli par les scandales, il remporte le second tour de
l’élection présidentielle de 2002 devant Jean-Marie Le Pen et Jospin (éliminé au
1er tour) et son nouveau parti, l’U.M.P., remporte les législatives.
Questions :
a) Présenter chaque document et indiquer son idée principale.
b) Expliquer le contexte historique des deux documents.
c) À partir des documents proposés et de vos connaissances personnelles, rédiger en
vingt lignes environ une réponse argumentée expliquant en quoi la politique
étrangère de De Gaulle est une politique d’indépendance (1958-1969).
Questions :
a) Présenter le document et indiquer l’idée principale.
b) Expliquer le contexte historique du document.
c) À partir du document proposé et de vos connaissances personnelles, rédiger en
vingt lignes environ une réponse argumentée répondant au sujet suivant : les années
Mitterrand (1981-1995).
Exercice 2. Rédaction.
Chronologie indicative :
1958 : adoption de la constitution de la Cinquième République
Mai 1968 : révolte étudiante et ouvrière
1981 : élection de François Mitterrand
1986 : première cohabitation
2007 : Nicolas Sarkozy succède à Jacques Chirac
Chronologie indicative :
Mai 1968 : mouvement étudiant et ouvrier
Juin 1968 : victoire gaulliste aux élections législatives
1969 : victoire du non au référendum et départ de De Gaulle
Septembre 1969 : discours de Chaban-Delmas sur la « nouvelle société »
1975 : loi autorisant l’IVG
CHAPITRE 11 :
LA VIE POLITIQUE EN ESPAGNE DEPUIS 1939
Problématique :
comment l’Espagne est-elle passée de la
dictature à la démocratie?
I. Le Franquisme (1939-1975)
Quelles sont les caractéristiques de la dictature et comment a-t-elle évolué ?
l’exil :
•
la plupart des 450000 républicains se réfugient en France
(Catalogne : 50000 personnes), Amérique latine, URSS ;
• en France beaucoup sont internés dans des camps :
certains tentent de retourner en Espagne, 200000 restent en
exil, les plus politisés étant persécutés durant la 2ème guerre
mondiale (Mauthausen) et rejoignant la résistance ;
• l’exil des institutions politiques républicaines : les Cortés
siègent au Mexique de 1945 à 1977 et la Generalitat se
reforme (d’abord autour d’Irla puis de Tarradellas en 1954) ;
l’opposition et son évolution :
• de 1939 à 1944, difficile reconstitution : tentatives de
reformer clandestinement les principaux partis (PSOE,
PSUC, POUM, ERC) et syndicats (CNT et UGT), création à
Paris du Front National de Catalogne et du Mouvement
Socialiste de Catalogne, foyers de guérilla anarchiste et
communiste dans les Pyrénées, jusqu’en 1952 (invasion du
Vall d’Aran le 18 octobre 1944) ;
• de 1945 à 1947, tentatives d’unification face à l’espoir d’une
intervention alliée : plateformes unitaires (Alliance
Nationale de Forces Démocratiques, 1944), mais
divergences sur la nature du régime et la manière de
s’opposer au franquisme ;
• de 1948 à 1951, démoralisation : non-intervention
occidentale, insurrection impossible (répression et absence
de mobilisation populaire), affaiblissement, division et
parfois disparition en Espagne des forces
antifranquistes (plus de cellules du POUM, de l’UGT, de la
CNT, scissions au PSOE), option de la lutte armée
abandonnée (PCE-PSUC choisissant les luttes sociales) ;
Le desarrolismo :
Objectifs :
Le triomphe de l’immobilisme :
en Catalogne :
• gauche : entrisme du PSUC et constitution d’organisations
socialistes fédérées dans la Commission Coordinatrice des
Forces Politiques de Catalogne ;
• centre-droit : Convergence Démocratique de Catalogne ;
Pays Basque :
• maintien de l’influence du PNV ;
• 1959 : création ETA menant la lutte armée à partir de 1968 ;
sur le plan national :
• gauche : PCE et PSOE qui choisit à Suresnes (1974) une
nouvelle orientation et une direction menée par González ;
• au centre : démocratie chrétienne ;
• 1962 : réunion à Munich (« contubierno ») des principales
forces d’opposition (sauf PCE) et déclaration commune.
Questions :
a) Présenter chaque document et indiquer son idée principale.
b) Expliquer le contexte historique du document.
c) À partir des documents proposés et de vos connaissances personnelles, rédiger en
vingt lignes environ une réponse argumentée montrant en quoi que le régime
franquiste est totalitaire entre 1939 et 1959.
Questions :
a) Présenter le document et indiquer l’idée principale.
b) Expliquer le contexte historique du document.
c) À partir du document proposé et de vos connaissances personnelles, rédiger en
vingt lignes environ une réponse argumentée répondant au sujet suivant : la politique
extérieure du régime franquiste (1939-1975).
Exercice 2. Rédaction.
Option A. L’opposition au régime franquiste (1939-1975).
Chronologie indicative :
1944 : création de l’Alliance Nationale des Forces Démocratiques
1956-57 : mouvements étudiants à Barcelone et Madrid
1962 : Contubierno de Munich
1973 : attentat d’ETA contre Carrero Blanco
1974 : congrès de Suresnes du PSOE
Chronologie indicative :
1959 : plan de stabilisation
1963 : création du TOP
1966 : loi sur la presse
1970 : accord préférentiel avec la CEE
1969 : scandale MATESA
l’après-Franco :
• le 22/12/1975, Juan Carlos est proclamé roi d’Espagne ;
• il décide de prolonger Arias Navarro au gouvernement qui
intègre certains réformistes : Manuel Fraga.
• Arias Navarro maintient son programme et « l’esprit du 12
février » ;
une forte pression populaire :
• forces coalisées de l’opposition : sur le plan national, la
Coordination Démocratique réclame une rupture
démocratique avec un gouvernement provisoire et des
élections générales, et en Catalogne, après l’Assemblée de
Catalogne, se forme le Conseil des Forces Politiques de
Catalogne (1975) ;
• série de mouvements populaires réclamant des libertés,
l’amnistie et des statuts d’autonomie, souvent à partir de
grèves : grèves générales (Catalogne et Pays Basque hiver
1975-1976), manifestations du 1er et 8 février à Barcelone.
La crise économique :
l’extrême-droite :
• organisations préparant un coup d’Etat, comme les Guerrilleros
de Cristo Rey ou Triple A : 5 avocats assassinés rue Atocha de
Madrid (1977) ;
• conspirations militaires : Opération Galaxie (1978) ;
l’extrême-gauche : GRAPO/FRAP poursuivent leurs actions violentes ;
le terrorisme basque d’ETA :
• refus de la constitution de 1978 ;
• campagne d’attentats : 77 morts en 1979 et 95 en 1980.
La démocratie renforcée :
Questions :
a) Présenter le document et indiquer l’idée principale.
b) Expliquer le contexte historique du document.
c) À partir du document proposé et de vos connaissances personnelles, rédiger en
vingt lignes environ une réponse argumentée expliquant en quoi l’adoption de la
constitution de 1978 marque une étape décisive dans l’établissement de la
démocratie espagnole.
Questions :
a) Présenter le document et indiquer l’idée principale.
b) Expliquer le contexte historique du document.
c) À partir du document proposé et de vos connaissances personnelles, rédiger en
vingt lignes environ une réponse argumentée répondant au sujet suivant : l’Espagne,
de la dictature à la démocratie (1975-1978).
Exercice 2. Rédaction.
Chronologie indicative :
Décembre 1975 : Juan Carlos proclamé roi d’Espagne
Décembre 1976 : Loi de Réforme Politique adoptée grâce au gouvernement Suárez
Décembre 1978 : adoption de la Constitution
23/02/1981 : tentative avortée de coup d’Etat
Octobre 1982 : victoire du PSOE aux législatives
Chronologie indicative :
Juin 1976 : démission d’Arias Navarro
Janvier 1977 : tuerie d’Atocha
Octobre 1977 : Pactes de la Moncloa et loi d’amnistie politique
1979-1980 : vague d’attentats d’ETA
23/02/1981 : tentative avortée de coup d’Etat
L’usure du pouvoir :
la crise économique :
• 1992 : début d’une nouvelle récession mondiale ;
• en Espagne : nouvelle hausse du chômage et de l’inflation.
Questions :
a) Présenter le document et indiquer l’idée principale.
b) Expliquer le contexte historique du document.
c) À partir du document proposé et de vos connaissances personnelles, rédiger en
vingt lignes environ une réponse argumentée expliquant en quoi ce discours expose
les principales questions politiques traitées par Felipe Gonzalez à partir de son
arrivée au pouvoir en 1982.
Questions :
a) Présenter le document et indiquer l’idée principale.
b) Expliquer le contexte historique du document.
c) À partir du document proposé et de vos connaissances personnelles, rédiger en
vingt lignes environ une réponse argumentée répondant au sujet suivant : la politique
extérieure du gouvernement Aznar et ses conséquences.
Exercice 2. Rédaction.
Chronologie indicative :
1982 : victoire du PSOE aux élections législatives
1986 : entrée de l’Espagne dans la CEE
1996 : gouvernement Aznar
2004 : défaite du PP et formation du gouvernement Zapatero
2008 : réélection de Zapatero
Chronologie indicative :
1996 : victoire du PP aux élections législatives
1998 : rupture du Pacte d’Anjuria Enea et conclusion du Pacte de Lizarra
2000 : le PP obtient la majorité absolue aux Cortés
11/03/2004 : attentats islamistes à Madrid
14/03/2004 : défaite électorale du PP
CHAPITRE 12 :
ÉCONOMIE, SOCIÉTÉ ET CULTURE
EN FRANCE ET EN ESPAGNE
DEPUIS L’APRÈS-GUERRE
Problématique :
quelles mutations économiques, sociales et
culturelles se sont-elles produites en France et
en Espagne depuis le milieu du XXº siècle ?
un secteur en croissance :
• le premier secteur en France, en progression constante
depuis 1945 : ¾ des actifs aujourd’hui ;
• encore créateur d’emplois et contribue le plus à la croissance :
77,5% du PIB en 2008 ;
un secteur très diversifié :
• les services publics (Etat et collectivités territoriales) ont une
place importante : beaucoup sont non-marchands (1/3 des
emplois de services) ;
• les services privés sont eux aussi nombreux et variés : services
aux personnes (commerce) ou aux entreprises (publicité) ;
• poids important du tourisme et des activités annexes : 6,7% du
PIB, 1ère destination touristique mondiale.
du Baby-boom au Papy-boom :
• entre 1942 et 1974, le taux de fécondité est élevé : la
population française augmente et rajeunit ;
• cette tendance est ralentie après 1974 : la population française
vieillit et le taux de fécondité reste élevé, même s’il ne permet
pas totalement un renouvellement de population, mais sa
croissance continue (54 millions en 1981 à 64,5 en 2012) ;
l’impact de l’immigration :
• après une première vague suite à la première guerre mondiale,
l’immigration reprend sous les Trente Glorieuses : d’abord
immigration de travail suscitée par la pénurie de main-d’œuvre,
puis regroupement familial aboutissant à un poids important
dans la population française (11,1% en 2010) ;
• impact culturel important : forte proportion de Français issus
de l’immigration (26% pour les 25-54 ans), posant la question
des religions et des traditions des populations d’origine
immigrée face à la laïcité (loi de 2004 sur les signes religieux à
l’école, polémiques autour de la burka) ;
une population mieux éduquée et tertiarisée :
• hausse générale du niveau éducatif : de 20% à 76,7% de
bacheliers par génération ;
• modification de la répartition socioprofessionnelle : chute du
nombre d’actifs agricoles et baisse du nombre d’ouvriers,
hausse considérable du nombre de travailleurs du tertiaire ;
• part dominante d’urbains et périurbains : 77,5% ;
la société de consommation :
• facteurs explicatifs : hausse de la productivité du travail (le
pouvoir d’achat des familles a augmenté) et orientation de la
consommation vers des biens d’équipement durables ou
non ;
• caractéristiques : explosion de l’équipement domestique et
des biens de consommation, encouragé par la publicité et
l’accès au crédit, certaines parties de la population devenant
des cibles commerciales (jeunes, séniors) ;
l’essor des loisirs :
• progression du temps libre : réduction progressive du temps
légal de travail (39 heures en 1981 puis 35 heures en 2000),
augmentation des congés payés (15 jours en 1936 à 5
semaines) ;
• démocratisation de la culture et des loisirs : boom du tourisme
de masse (années 1960), culture de masse (cinéma,
télévision).
la pénurie :
• baisse de la production et de la productivité agricoles : au
niveau de productivité du début du XXº siècle ;
• effondrement du commerce extérieur ;
• maintien du rationnement (jusqu’en 1952) et d’une économie de
pénurie, alimentant le marché noir (prix trois à quatre fois
supérieurs au cours officiels) ;
• effondrement de la production de biens de consommation, non
soutenue par l’Etat (moins d’accès aux matières premières,
restrictions énergétiques) ;
appauvrissement généralisé de la population :
• perte de pouvoir d’achat par le maintien de bas salaires et de
la hausse continue des prix (coût de la vie à Barcelone multiplié
par 5,4 entre 1937 et 1950, salaires multipliés par 2,7) ;
• population touchée par la faim et la précarité : bidonvilles aux
alentours de Madrid, Barcelone, Valence ou Bilbao ;
• impact démographique de la pauvreté : taux de mortalité élevé
(en 1941 : 18,7/1000, mortalité infantile : 14/1000), limitation de
l’espérance de vie (1945 : 47 ans pour les hommes et 53 ans
pour les femmes), croissance démographique presque nulle.
Entre 1959 et 1973, l’économie espagnole croît à un rythme très élevé (2ème derrière
le Japon parmi les pays de l’OCDE).
Le développement naît d’une productivité élevée : bas salaires, importations de
technologie, capitaux étrangers investis.
La hausse de la productivité permet une baisse des prix qui favorise les exportations
et le fort taux d’emploi permet une hausse de la consommation de biens de
consommation durables.
L’essor du tertiaire :
la croissance démographique :
• années 1960, croissance démographique la plus forte du
siècle : de 30,4 à 33,8 millions d’habitants ;
• causes : chute de la mortalité, surtout infantile (de 6,3 à
1,9/1000 des années 1950 aux années 1970), natalité élevée,
renforcée par une politique nataliste (2,8 enfants/femme en
1975) et progrès de l’espérance de vie (de 67 à 70 ans pour les
hommes, de 72 à 76 ans pour les femmes de 1960 à 1975) ;
les flux migratoires :
• sous l’effet de la croissance industrielle, de l’urbanisation et de la
modernisation de l’agriculture se produit un exode rural massif :
• régions émettrices : Andalousie, Estrémadure, Castille, Murcie,
Galice ;
• régions et pays d’accueil : 1,3 millions (1/10 actifs) vers d’autres
pays européens (France, Allemagne, Suisse, Belgique) et 4
millions entre 1962 et 1973 de migrants intérieurs (vers Madrid,
la Catalogne, le Pays Basque et Valence) ;
• processus particulièrement intensif en Catalogne : 1,8 millions
d’immigrants entre 1940 et 1975 en provenance d’Andalousie,
Estrémadure, Castille, Aragon et de Catalogne intérieure) ;
• difficile planification et gestion du flux de migrants : bidonvilles,
taudis urbains, urbanisation sauvage ;
La crise de 2008 :
la croissance démographique :
• solde naturel négatif : fécondité faible, vieillissement ;
• mais apport massif de l’immigration : de 700000 (en 1998) à
4,5 millions de migrants (en 2007), soit 10% de la population
(provenance : Maroc, Amérique latine, Europe de l’Est et
Afrique subsaharienne) ;
• en 2007 : 45,2 millions d’habitants ;
un nouvel équilibre socioprofessionnel :
• augmentation générale du nombre de travailleurs, mais progrès
de la précarité : un tiers des salariés en travail temporaire ;
• transformations du marché du travail : perte de vitesse du
primaire (4,5%) et du secondaire (30%) au profit du tertiaire
(65%), poursuite du processus de féminisation, même si le taux
espagnol reste inférieur à la moyenne européenne.
La culture en démocratie :
Questions :
a) Présenter chaque document et indiquer son idée principale.
b) Expliquer le contexte historique des deux documents.
c) À partir des documents proposés et de vos connaissances personnelles, rédiger en
vingt lignes environ une réponse argumentée expliquant quelles sont les
transformations économiques, sociales et culturelles qui se sont opérées durant
les Trente Glorieuses en France.
Questions :
a) Présenter le document et indiquer l’idée principale.
b) Expliquer le contexte historique du document.
c) À partir du document proposé et de vos connaissances personnelles, rédiger en
vingt lignes environ une réponse argumentée répondant au sujet suivant : l’évolution
de la population espagnole depuis 1939.
Exercice 2. Rédaction.
Chronologie indicative :
1945 : droit de vote des femmes
1970 : suppression de la puissance paternelle dans le Code civil
1981 : loi sur les 39 heures de travail hebdomadaire
2004 : loi sur les signes religieux à l’école
2012 : 64, 5 millions d’habitants en France
Chronologie indicative :
1959 : plan de stabilisation
1962 : création d’un sous-secrétariat au tourisme
1965 : le PIB/hab est le double de celui de 1939
1970 : loi générale d’éducation
1973 : fin de la production de la Fiat 600 (commencée en 1957)
CHAPITRE 13 :
LA FRANCE ET L’ESPAGNE
EN EUROPE ET DANS LE MONDE
Problématique :
en quoi la France et l’Espagne sont-elles des
puissances à l’échelle européenne et mondiale ?
1. L’Union Européenne.
les débuts :
• 1951 : Communauté Européenne du Charbon et de l’Acier
(France, Allemagne, Italie, Belgique, Pays-Bas, Luxembourg) ;
• 1957 : Traité de Rome instituant la Communauté Économique
Européenne (C.E.E.) ;
de la C.E.E. à l’U.E. :
• trois premiers élargissements : 9 États-membres (Royaume-
Uni, Irlande, Danemark) en 1973, 10 en 1981 (Grèce), 12 en
1986 (Espagne et Portugal) ;
• 1992 : traité de Maastricht instituant l’Union Européenne
(U.E.) avec une citoyenneté commune ;
• 2002 : mise en circulation de l’euro (18 États aujourd’hui) ;
• 2013 : 28 États membres après des élargissements successifs
en 1995 (15 avec Autriche, Finlande, Suède), 2004 (25 avec
Malte, Slovénie, Hongrie, Lituanie, Slovaquie, Pologne,
République Tchèque, Lettonie, Estonie) 2007 (27 avec
Roumanie et Bulgarie) et 2013 (28 avec la Croatie).
critères d’admission :
• politiques : régime démocratique ;
• économiques : économie de marché, libre échange et libre
circulation ;
des institutions communes :
• exécutif : Conseil européen et Commission européenne ;
• législatif : Conseil de l’Union Européenne et Parlement
européen ;
• judiciaire : Cour de Justice de l’Union Européenne ;
• économie : Cour des comptes et Banque centrale européenne ;
politiques communes de l’Union Européenne :
• solidarité entre Etats-membres : redistribution des richesses
via les fonds structurels, les régions en retard bénéficient du
Fonds Européen de Développement Régional (FEDER) ;
• politiques spécifiques : agriculture (PAC), pêche, transports et
action sociale.
2. La France en Europe.
poids diplomatique :
• seul État avec le Royaume-Uni à posséder un siège permanent
au Conseil de Sécurité de l’O.N.U. et l’arme nucléaire ;
• 1ères forces armées sur le continent en effectif et en budget ;
poids démographique : 2ème position derrière l’Allemagne ;
poids économique :
• 2ème économie de l’U.E. derrière l’Allemagne ;
• 2ème contributeur au budget communautaire après l’Allemagne :
17,6% en 2011.
3. L’Espagne en Europe.
puissance militaire :
• la France possède l’arme atomique : 3ème arsenal parmi les
pays reconnus détenteurs de l’arme nucléaire ;
• présence militaire importante : 30000 soldats hors-métropole ;
grâce aux DOM-TOM, possession d’une Zone économique exclusive
immense (10 millions de km2), la 2ème au monde ;
une puissante influente dans les organisations internationales :
Questions :
a) Présenter le document et indiquer l’idée principale.
b) Expliquer le contexte historique du document.
c) À partir du document proposé et de vos connaissances personnelles, rédiger en
vingt lignes environ une réponse argumentée expliquant en quoi la France est une
puissance mondiale.
Questions :
a) Présenter le document et indiquer l’idée principale.
b) Expliquer le contexte historique du document.
c) À partir du document proposé et de vos connaissances personnelles, rédiger en
vingt lignes environ une réponse argumentée répondant au sujet suivant : la place de
l’Espagne dans l’Union Européenne.
Exercice 2. Rédaction.
Chronologie indicative :
9/05/1950 : déclaration de Jean Monnet
1954 : rejet de la CED
1957 : la France est un des six signataires du Traité de Rome
2005 : victoire du non au référendum sur le TCE
2011 : la France est le deuxième contributeur net du budget européen
Chronologie indicative :
1985 : création de l’Organisation des États ibéro-américains
1991 : création de l’Institut Cervantès
1995 : signature des accords Euromed à Barcelone
1999 : Solana quitte ses fonctions de secrétaire général de l’OTAN
2009 : l’Espagne demande à intégrer le G20