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490;
»
« Lafayctte
:
— Télégraphie
à Croix-d'Hins, près Bordeaux (planche VI), p. 473;
:
— Les périscopes dés sous-marins allemands, p. 491.
CABANNE.
p. 483. — Mécanique :
— Aéronautique La navigation commerciale aérienne en
Grande-Bretagne (suite). La Conférence de l'Air (cclobre 1920),
Machine à mesurer universelle pour la
vérification des calibres de précision, p. 485. — Physique indus-
trielle : L'utilisation du bois comme combustible industriel p. 487.
SOCIÉTÉS SAVANTES ET INDUSTRIELLES
BIBLIOGRAPHIE :
bre 1920), p. 492.
Académie des Sciences (29 no-
vembre 1920), p. 492; — Société des Ingénieurs civils (26 novem-
Planche :
VI La station radiotélégraphiquc « Lafayctte » à Croix-d'Hins, près Bordeaux.
gurée le 18 décembre 1920. Ayant représenté, pendant la période moyen de communication, sûr avec les Etats-Unis. Les câbles
finale des travaux, l'Administration des Postes, Télégraphes et étant considérés comme unmoyen trop précaire, et leur trafic
étant déjà trop chargé, la décision de construire une grande aujourd'hui certains inconvénients dont nous reparlerons ci-après.
station de T. S. F. fut prise en octobre 1917 ('). Afin de mener Une allée centrale A conduit au bâtiment principal, dit bâti-
les travaux avec la diligence que comportaient les circonstances, »
ment « radio (fig. 2). Un vaste atelier, comprenant le poste de
il fut fait appel, en France et aux Etats-Unis, à la collaboration de sous-transformation et la salle des accumulateurs, ainsi qu'un
divers services et constructeurs, en même temps qu'aux plus
hautes compétences en matière radiotélégraphique ;
la Marine
américaine et la Radiotélégraphie militaire française devaient
magasin, le précèdent. Quatre bâtiments sont affectés au labora-
toire, à la cantine, aux logements du personnel. Un poste de
transformation (50000/2200 volts), avec logement des électri-
centraliser et diriger ces efforts. La première se chargea de la ciens, puis les logements du concierge, du chef de poste et de son
fourniture des générateurs radiotélégraphiques et de leurs acces- adjoint, le garage, les châteaux d'eau, complètent la liste des
soires, ainsi que des supports d'antenne et de l'antenne elle- constructions.
même, du moins quant à sa réalisation. La deuxième prit à son
compte l'établissement de la prise de terre, le projet de l'an-
tenne, la construction des bàtiments et de la ligne d'énergie
Un réseau intérieur de voies ferrées d'environ 5 kilom. dessert
les magasins, le poste radiotélégraphique et les huit pylônes il
est raccordé à la ligne des Chemins de fer du Midi.
;
depuis Bordeaux jusqu'àCroix-d'Hins. En fait, le service du
Génie à Bordeaux, en s'occupant des travaux d'assainissement, Installations électriques. — LIGNE D'ÉNERGIE. — La puissance
de voirie et de construction des bâtiments, allégea considérable- utilisée par la station est fournie exclusivement par la Société
ment la tache de la Radiotélégraphie militaire. de l'Energie électrique du Sud-Ouest, sous forme de courant à
Les travaux, poursuivis avec activité depuis le début de 1918 50.000 volts; aucune installation de secours n'a été prévue. Pour
jusqu'à l'armistice, ont subi, après la cessation des hostilités, les besoins de la station et les siens propres, cette Société a con-
un certain retard ('). Les constructeurs qui y ont participé sont
la Pittsburg Dez Moines Steel C°, pour l'érection des pylônes
:; struit à Floirac, dans la banlieue de Bordeaux, une station cen-
trale thermique. Pendant la période des travaux, et actuellement
commande depuis Bordeaux de la transmission en haute fréquence POSTE DE TRANSFORMATION (fig. 1, pl. VI).
— Quatre para-
et la liaison télégraphique de « Paris-Radio » à « Bordeaux- foudres électrolytiques (trois en parallèle et un en série par
Central».
SITUATION ET DESCRIPTION GÉNÉRALE DE LA STATION.
— La
rapport au groupement de ces derniers) protègent l'installation.
Les sectionneurs S4, Ss, sont manœuvrés à distance les selfs,
formant bouchon pour les décharges atmosphériques, complètent
;
station « Lafayctte » est située à Croix-d'Ilins, à 25 kilom. de la protection. Ensuite vient un interrupteur-disjoncteur général
Bordeaux, sur la voie ferrée Bordeaux-Arcachon-Bayonne. Elle à huile. Le double relais à plongeur Rl en assure le déclenche-
occupe l'emplacement, absolument nu, d'un ancien camp d'avia- ment en cas de surintensité, ceci suivant un temps fonction de
tion de 500 hectares, avec 10 kilom. de périphérie; les construc- l'intensité.
tions neuves et les audacieux pylônes d'acier (fig. 1) étonnent Deux transformateurs triphasés, de 2500 kilovoltampères
dans ce paysage désertique. Cet emplacement fut choisi en 1917 chacun, peuvent être branchés, soit individuellement, soit, pour
pour des raisons surtout militaires, et ne laisse pas de présenter le cas d'agrandissement dans le poste, en parallèle. Leur liaison
(1) Provisoirement, on assura la liaison par le poste de T. S. F. de Lyon, renforcé
aux barres communes à 2200 volts se fait par deux interrupteurs-
dans ce but. disjoncteurs à huile et deux groupes de sectionneurs.
(2) Les Etats-Unis offrirent, après l'armistice, de reprendre ou de céder à la Aux barres se branchent deux départs à deux câbles chacun,
France leur matériel non installé; le Gouvernement français préféra à juste titre
profiter des travaux entrepris pour s'assurer un instrument incomparable de trafic »
allant vers le poste « radio ; un troisième départ assure l'éclai-
commercial avec l'Amérique et les colonies. Une convention du 11 février 1919 fixa rage du poste de transformation. Les deux premiers sont munis
les conditions d'un nouvel accord, par lequel l'achèvement du poste restait confié
aux services qui l'avaient entrepris, eu attendant sa remise à l'Administration fran-
çaise des P. T. T. (1) Voir sa description dans le Génie Civil du 10 septembre 1910 (t. LVil, no 19).
;
d'appareils de lecture et de disjoncteurs le troisième ne com-
porte que des fusibles. Précédant ces départs, sont connectés les
à 750 tours par minute. Leur démarrage se fait en asynchrone
des barres de cuivre formant cage d'écureuil sont disposées dans
:
;
transformateurs d'intensité et de tension pour les appareils de
lecture et de contrôle deux compteurs assurent par leur moyenne
le rotor à cet effet. Leurs excitatrices, en bout d'arbre, sont des
dynamos compoundées à quatre pôles, munies de pôles de com-
le décompte du total de l'énergie consommée par la station.
trois enroulements:
sur les barres à travers le disjoncteur lm." Ce dernier comporte
les deux premiers se branchent sur deux
;
transformateurs de phase à intensité Tit ; ils font fonctionner le
disjoncteur pour surintensité
; le troisième, alimenté par un
transformateur de tension Tt., maintient un volet pour les ten-
sions supérieures à un minimum la chute de ce volet déclenche
l'interrupteur-disjoncteurà huile. Sur le circuit de ce troisième
enroulement est monté un limiteur de vitesse Lc4 ; la force cen-
trifuge dépassant une certaine limite provoque l'ouverture de
l'interrupteurqu'il comporte. Enfin, ces moteurs, en plus des
:
appareils de lecture ordinaires, comportent des indicateurs de
température lit des enroulements du stator ce sont des résis-
tances dont les variations dues à la température se traduisent
par des variations d'un courant qui les traverse, variations enre-
gistrées dans un ampèremètre gradué en degrés.
MOTEURS ET TRANSFORMATEURS AUXILIAIRES DE L'INSTALLA-
TION. — Ils comprennent (fig. 3, pl. VI) :
dans le local dénommé atelier. Deux transformateurs 2200-220 Moteurs de 30 kilowatts. — Ce sont des moteurs asynchrones à
volts, avec l'équipement ordinaire, fournissent l'énergie au rotor bobiné en court-circuit, démarrant avec autotransformateur
tableau (fig. 13, du texte, etfig. 2, pl. VI), qui dessert : abaisseur de tension. Alimentés directement sous 2 200 volts, ils
Un moteur (25 chevaux) de groupe de charge d'accumulateurs :
entraînent les génératrices fournissant le champ supplémentaire de
soufflage magnétique de l'arc. Leur appareillage comporte
;
(grosse batterie) ;
Un moteur (3 chevaux) de groupe de charge pour petites batteries
;moteurs ;
1° Un autotransformateur abaisseur de tension C3J dans la même
cuve à huile est logé l'interrupteur-disjoncteur de collage ID^ —
mobiles
Les de l'atelier (tours, perceuses, scies, raboteuses, etc.);
L'éclairage des divers bâtiments.
;
2° deux relais de surcharge RZM (sur deux phases) qui, en cas de
surintensité, coupent un courant auxiliaire — 3° un interrupteur
tripolaire I,3 (220 volts), à la sortie des transformateurs. Sur deux
Dans une salle distincte se trouve une batterie de 350 ampères- phases de cet interrupteur est branchée la prise de courant auxiliaire
maintenant au collage (dans la position marche) l'interrupteur-dis-
heure à 220 volts; elle sert uniquement de secours pour l'éclairage.
joncteur du moteur. Un relais de surcharge peut couper ce courant ;
homopolaire IJ qui permet, en coupant le cou-
MOTEURS DE 1000 KILOWATTS. — Quatre câbles, venant du — 4° un interrupteur
rant auxiliaire, de faire sauter le disjoncteur.
poste de transformation, alimentent les barres sur lesquelles
:
viennent se brancher les moteurs et transformateurs du bâtiment
radio deux sont normalement en service, deux en réserve; trois
sectionneurs-inverseurs S4, Sj5 S., permettent leur commutation.
Moteur de 20 kilowatts. — Du même type que les précédents, il
entraîne la génératrice utilisée pour la manipulation en haute
fréquence.
Les moteurs de 1000 kilowatts (fig. 3 et 4) entraînent les géné-
;
ratrices fournissant le courant continu aux arcs ce sont des
Transformateurs de 2200/200 volts et distribution à 220 volts.
Trois transformateurs monophasés de 10 kilowatts alimentent les
-
moteurs synchrones triphasés (2200 volts, 50 périodes) tournant moteurs des pompes à eau, des pompes à huile, et des pompes pour
;
l'évacuation des gaz de la combustion dans les arcs enfin, les moteurs
des groupes de 5 kilowatts.
Les contacteurs court-circuitant les résistances en série avec l'arc
s'ouvrent, et celles-ci sont ainsi remises en service.
Un inverseur 1permet de brancher ces divers moteurs, soit sur L'une des génératrices (machine 1) est, après ces appareils,
les trois transformateurs, soit sur une ligne de secours venant des reliée directement aux barres. L'autre (machine 2) comporte un
transformateurs de 100 kilowatts de l'atelier.
contacteur double Ctu' Ce dernier est manœuvré par le contrôleur
GÉNÉRATRICES DES GROUPES DE 1000 KILOWATTS. — Elles de démarrage des arcs. Pour cette machine, le pôle positif est
servent à l'alimentation des arcs, et sont excitées (fig. 5) par des relié à l'anode des arcs par le seul intermédiaire du contact 1,
excitatricesen bout sans passer par la
d'arbre (dynamos barre. Pour la pré-
compound, 125 cédente, le pôle
volts, 96 ampères, positif est relié à
750 tours par mi- une barre, cette
nute) dernière au con-
tact 2, puis par le
L'appareillage des
excitatrices compor- contact 1,àl'anode.
Les pôles néga-
:
te sur le circuit d'en-
roulement shunt un tifs des deux ma-
RAI,, au tableau;
rhéostat d'excitation
—
un rhéostat RhîKou
chines sont reliés
à une barre con-
nectée à la prise
R^?9, au pupitre de générale de terre,
commande des arcs par l'intermédiaire
(un réglage approxi- des résistances de
matif est fait avec démarrage de l'arc.
lth:2, et le réglage
Cette disposi-
en marche se fait tion dissymétrique
avec Rh¡K ou RM);
- un inverseur I20,
au panneau placé
a pour but d'évi-
ter qu'une généra-
entre les pupitres, trice ne débite sur
permetd'utiliserl'un l'autre.
ou l'autre des rhéos-
marche ;
tats de réglage de
— une ré-
sistance rn* pour
DES
GÉNÉRATRICES
GROUPES DE
30, 20 ET 5 KILO-
décharger àla rup- WATTS (fig. 6). —
FIG. 5. — Schéma des connexions des groupes de 1000 kilowatts alimentant les arcs. Génératrices de 30
ture les enroule-
ments d'excitation ; ; Cfl2 court-circuitant fournissent le champ supplémentaire
kilowatts. — Elles
de l'arc. Elles sont à courant
— une résistance R,., — un contacteur
cette résistance. Ceci s'effectue par la manœuvre du contrôleur continu, excitation compound (65 volts, 460 ampères, 960 tours par
de démarrage des arcs (voir le schéma des arcs, fig. 12); — minute). Leur excitation comporte un enroulement série et un enrou-
un interrupteur bipolaire If, ou Iîs, pour fermeture du circuit d'exci- lement d'excitation indépendante.
tation.
;
Le courant passant dans le circuit d'excitation indépendante est
fourni par les groupes de 5 kilowatts l'interrupteur bipolaire 11
Génératrices, — Ces machines compound G, et G, (fig. 5) de donne l'excitation aux deux groupes. Un contacteur Ci permet de
1000 kilowatts, à six pôles inducteurs et pôles de commutation, fermer le circuit à distance ; il est actionné par un courant secondaire
:
Son appareillage com-
prend un interrupteur
bipolaire d'excitation IJ;
sion. Immédiatement
après celle-ci, le tuyau
se coude dans le plan
—un interrupteur bipo-
vertical, dessinant un
laire pour le débit portique de 4 mètres
de la génératrice I; environ de hauteur.
;
— un rhéostat d'excita-
tion Rh9 — un dis-
joncteur D9 ; — un am-
Ce dispositif diminue
les chances de rentrée
d'air dans la chambre.
pèremètre A9; — un
voltmètre V\I'- Circuitmagnétique.
Génératrices de 5 ki-
- Il comporte (fig. 8)
une culasse double C
lowatts, — Ces deux gé- présentant la forme
nératrices fournissent d'un énorme fer à che-
du courant à 115 volts val fermé suivant la
pour l'excitation des corde de base. L'un
groupes de 20 et 30 ki- des épanouissements
lowatts, et divers ser- polaires est fixé au
vices de contrôle. Ce dôme E, ; l'autre E
prolonge le noyau N
sont des machines com-
pound (115 volts à vide sur lequel sont les
et en charge, 45 am-
pères, 1500 tours par
minute). Un rhéostat de
:
enroulements d'excita-
tion En ceux-ci sont
dans une cuve remplie
champ Rh est monté FlG. 7. — Vue de l'installation d'un arc alimenté par un convertisseur à haute fréquence. d'huile.
sur l'excitation shunt.
:
Ces deux dynamos peuvent être montées en parallèle à cet effet, à
cause de l'enroulement série, et pour éviter qu'elles fonctionnent,
Dispositifs de réfrigération. — Ils sont doubles (fig. 9 et 10) :
1° Circulation d'eau. — L'eau est prise dans un bassin octogonal Ba
l'intermédiaire des interrupteurs au tableau, les points
enroulement-série.
:
l'une en moteur, l'autre en génératrice, un fil d'équilibre relie, par (fig.10). Deux
balais- pompes P4 et P2 pouvant servir séparément ou ensemble,
en série ou en parallèle, en assurent la circulation. Une conduite Co
Pour chaque machine, le tableau comporte: un ampèremètre A,;
un inverseur tripolaire l, (les deux pôles et le point
-
balai-enroulement
commune aux
,
deux arcs amène l'eau dans une chambre souterraine.
Deux vannes V, et V commandées depuis la salle des arcs, permet-
; ;-
série) ; — un disjoncteur D4 — quatre lampes (deux par machine),
tent de l'envoyer dans l'un ou l'autre. Elle retourne dans l'un ou
l'autre des deux
avec point milieu à la terre, pour contrôle de l'isolement un bassins de réfrigé-
voltmètre branché sur l'une ou l'autre des génératrices à l'aide d'un
dans les jacks P4. ration d'huile Bh
commutateur à quatre pointes qu'on enfonce
pour revenir finale-
Distribution du courant à 125 volts. — Six interrupteurs groupés
sur un panneau assurent la distribution de ce courant, à savoir
I, pour l'appareil de sécurité automatique avec lampes indicatrices
: ment au bassin. Un
dispositif de vannes
;
pour ouverture prématurée de la chambre de combustion; -n permet éventuelle-
; ;
l'excitation du groupe de 20 kilowatts — I, pour la commande du
relais d'inversion du courant à 575 volts de manipulation — I], pour
pour ment, pour assurer
le refroidissement
de l'eau, de projeter
;sécurité.
l'excitation des génératrices de 30 kilowatts — I, pour le moteur de
commutation d'ondes — I, pour le contrôleur de démarrage de l'arc
et les dispositifs de
cette dernière, dès
la sortie des pom-
pes, dans le bassin
(par CoJ.
ARCS. On connaît le principe des convertisseurs à haute
—
fréquence. Si on monte en parallèle, avec un arc alimenté par du 2° Circulation
courant continu, un circuit comportant une selfL et un condensa- d'huile. — Elle se
teur C, il se produit dans ce circuit dérivé des oscillations dont fait de la cuve Cu
la fréquence est celle qui correspond à la période du circuit mentionnée plus
2TTY/LC. Si plonge, l'a indiqué Poulsen, les FIG. 8. — Schéma d'un arc haut à deux serpen-
T =
électrodes dans une
on comme
atmosphère d'hydrocarbures, on peut alimenté par convertisseur à haute fréquence. tins Se placés dans
S. F. deux bassins Bit
atteindre des fréquences de l'ordre de celles employées en T.
combinaison des d'utiliser quel-
Pour dissiper l'énergie spéciaux. La vannes permet une
Le rendement de ces appareils est de 50 des pompes Ph et l'un quelconque des serpentins Se pour
conque
:
Celui de G2 au contacteur CinoL'alimentation des arcs se fait, ainsi
que nous l'avons expliqué plus haut pour Gi, par le parcours barre-
contact 2-contact 1 et, pour G2, par le contact 1.
:
le circuit de contrôle en Mu pour G2 Le contact 2 de Ctu a été disposé
pour que l'une des génératrices se débite sur l'autre si on a omis
d'ouvrir les sectionneurs d'une génératrice pendant qu'on fait marcher
l'autre, le relais Rlit fonctionne par la surintensité qui se produit.
Le câble d'alimentation aboutit à un inverseur à cinq directions,
FlG. 9 et)O. — Plans schématiques des canalisations d'eau, d'huile et de gaz de combustion pour le service de(arcs.
Le contrôleur manipule du courant à 125 volts (interrupteur I® de En même temps que le contact 2 de Cfls, les petits contacteurs Ct'u et
la distribution des groupes de 5 kilowatts). Le circuit, en partant du Ct'u fonctionnent. En marche normale, les résistances R14 et R12 sont
pôle positif, comporte deux inverseurs I16 et It7 : ces appareils (pour court-circuitées. Elles sont remises en service dès que le courant de
courant des arcs et courant haute fréquence) étant fermés sur le contrôle est coupé.
même arc, le circuit à 125 volts est fermé. Dans le cas contraire, ce De plus, à la fer-
circuit se trouve ouvert et on ne peut amorcer l'arc. Sur ce même pôle, meture de I,le cir-
:
est branché un dispositif de sécurité pour circulation d'eau. Le détail
du fonctionnement de cet appareil sera donné plus loin disons seu-
lement que, pour fermer le courant de contrôle, il est nécessaire que
cuit des lampes de
signalisation est ali-
menté et la lampe
la pression d'eau atteigne un chiffre déterminé. D'autre part, ce verte s'allume. La
circuit ne restera fermé que si la pression de l'eau se maintient au- lampe rouge indi-
dessus d'un minimum inférieur d'ailleurs à celui de mise en marche. quant la fermeture
le
Après ces deux contrôles, courant parvient au segment général A 1
ducontact deCf12
du contrôleur. A la position 4,la liaison est faite entre ce segment et ne s'allume qu'à la
le doigt du segment B, ainsi qu'avec le doigt du segment G. Le doigt
du segment B est, par l'intermédiaire de l'inverseur I relié à un
position 4 du contrô-
leur, en même temps
contact du relais de mise à la terre de la barre négative. Quand l'arc que fonctionne le
FIG. 11. — Appareil de sécurité
t
n'est pas amorcé, le contact H n'a pas lieu. Pour permettre de fermer
le contact 1 de Cf et obtenir dans le relais Rl: le courant suffisant
pour assurer le contact H, on a disposé le segment G dont le doigt
pourcirculationd'eau. contacteur C5 met-
tant en service le
contacteur C! de
est relié directement à K. Le circuit se continue par l'enroulement fermeture d'excitation du groupe de 30 kilowatts.
du contacteur L., les contacts M14 du relais de surcharge Rlu, et Dans la position 5, le courant de contrôle est envoyé au premier
par N, P, se relie au négatif. contacteur; dans les positions 6, 7, 8 aux deuxième, troisième et
Quand on passe aux positions suivantes (5, 6, 7, 8), le segment B quatrième contacteurs. Si l'arc se désamorce, on ne peut le remettre
en service qu'en recommençant les opérations précédentes, à partir
a
est fermé et le circuit du courant de contrôle devient bclimfh.
de la position 4. A ce moment, la pression peut baisser et l'aiguille peut quitter le
contact 2.
Appareil de sécurité pourcirculation d'eau (fig. 11 et 12). — L'appa- 3° Si la pression baisse suffisamment pour que l'aiguille du mano-
reil se compose d'un manomètre ordinaire M sur le cadran duquel sont mètre revienne encontact avec 1, la bobine m est court-circuitee par
placées deux butées 1 et 2, contre lesquelles l'aiguille peut venir en l'aiguille du manomètre. Le circuit du courant de contrôle devient :
contact. abeidh. Le contacteur s'ouvre, rompant le circuit principal et
1° Lorsque la pression d'eau est insuffisante pour amener l'aiguille coupant le contact i.
du-manomètre en 2, aucun courant ne 'passe dans l'enroulement du SELF D'ANTENNE (fig, 14). — Elle est faite avec du gros câble
contacteur, qui ne fonctionne pas.
2° Lorsque la pression amène l'aiguille du manomètre en 2, le cou-
rant arrive en a, suit le circuit abc2dmlh. En passant à travers
la bobine m, il ferme le contacteur.
chanvre;
souple constitué par des torons de fil torsadés sur une âme en
éléments de torons, torons et càble sont isolés. Le câble
est bobiné sur douze isolateurs disposés sur une couronne en
Le courant principal suit le circuit a 2. En même temps, le contact i ciment. La self est placée dans une salle hexagonale en dehors
du corps de bâtiment. Pour protéger le bâtiment contre les effets la flèche, mouvement qui dure jusqu'à ce que la bague conductrice
d'induction de la self, on a disposé autour de la salle des fils mis quitte le balai 22. Le balai 17 a pris contact sur la bague; le com-
au sol et formant cage de Faraday. mutateur s'immobilise dans la position 4.
Le mouvement se produit de la même façon quand on passe dans
La figure 15 montre comment se font la commutation d'ondes les positions 3, 2 et 1 du contrôleur. Ce sont les plots et les balais
et la mise à la terre de l'antenne. Un premier bras de lm20 21, 24 et 23 qui établissent les contacts, et avec la bague 20 du con-
environ, placé en haut de la tourelle d'entrée de poste, permet la trôleur le mouvement s'arrête lorsque les balais 21, 23 et 24 quittent
mise à la terre de l'antenne. La manœuvre se fait à la main par le contact avec la bague conductrice. Les balais 16, 19 et18 entrent
manivelle et chaîne. Un deuxième bras, mû par un moteur dont successivement en contact. Le bras du commutateur passe par les
positions 3, 2 et 1.
Etant dans la position 1, si l'on passe dans la position 2, le contact
passe par :
est établi entre la bague 15 et le plot 18. Le courant partant de a
balai 18 — circuit 18 — bague 15 du contrôleur—
circuit 15 — et enroulements C4 C, des contacteurs. Les contacteurs
CI C2 se ferment, le moteur entraîne le bras du commutateur dans le
sens de la flèche m—>, jusqu'au moment où le balai 18 quitte le
contact. Le même mouvement se produit pour les positions 3, 4 et 5
du contrôleur avec le contact en 19, 16 et 17, amenant le bras du
commutateur en 3, 4 et 5. Le moteur commande en même temps, par
chaîne galle :
1° Un deuxième commutateur de longueur d'onde, permettant d'uti-
liser des prises sur la partie inférieure de la self (7 à 11) ;
2° Un rhéostat à cinq directions, agissant sur l'excitation des géné-
:
sent deux contacts avec les vis vt, Co. L'un ferme un courant positif,
l'autre un courant négatif. Voici les inconvénients d'abord, il faut
sont nécessaires, la première pour la vérification de l'exactitude
des messages envoyés et permettre d'apporter les rectifications
FIG. 18. — Inverseur du transmetteur Wheatstone. FIG. 20. — Schéma de la transmission entre Bordeaux et Croix-d'Hins.
;
deux piles ensuite, pendant la période où une tige ne trouve pas de
trou devant elle, il n'y a aucun courant sur la ligne. Le récepteur est
soumis, sans compensation aucune, aux troubles d'induction. La
;
nécessaires la deuxième, pour assurer un service en duplex.
Le poste naval d'Annapolis (Maryland) est un des plus puis-
figure 19 montre, pour les deux appareils, la durée des courants sants du monde. Il comporte quatre pylônes de 189 mètres de
hauteur; son rayon d'action est de 10500 kilom., et il utilise une
pour les mêmes signaux. Avec le Wheatstone, le courant de travail a
puissance de 500 kilowatts.
;
une durée égale au signal et le courant de repos a la durée des inter-
valles avec le Kleinschmidt, le courant de repos ou de travail n'a -
Installationstéléphoniques. Elles comportent 40 postes inté-
qu'une durée égale à celle d'un point.
:
rieurs à la station, dont 8 pour les pylônes, un standard à 50 direc-
;
tions et 3 lignes extérieures l'une d'abonné à Bordeaux, l'autre
directe, de la salle des arcs à la salle radio à Bordeaux enfin la
troisième allant à la cabine téléphonique publique de Croix-
d'Hins.
EXPLOITATION DU POSTE DE CROIX-D'HINS.
— Le personnel sera