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I. La préparation mécanique
La préparation mécanique proprement dite assure la libération des minéraux constituant le
minerai. Le minerai est concassé, broyé, débourbé, criblé, classé. Le minerai n’est pas
toujours soumis à toutes ces opérations.
Le concassage brise les blocs de minerais et produit des grains de l’ordre du cm,
admissible dans les broyeurs. Il s’effectue presque toujours à sec mais peut être également
réalisé par voie humide. Il peut être réalisé plusieurs fois : on dit alors qu’il est étagé.
Le broyage réalise les réductions ultérieures si elles sont nécessaires. Il produit des
particules de l’ordre millimétriques ou micrométrique (1 micron = 1/1000e de millimètre).
Il peut se faire à sec ou a eau.
Ces deux opérations sont généralement accompagnées de techniques de classement :
Classement par dimension (ou criblage ou tamisage)
Classification (operation permettant de repartir des particules de tailles inferieures
au mm selon leur vitesse de sédimentation dans un fluide) : La classification peut se
faire dans l’eau (hydraulique) ou dans l’air ou dans un gaz (pneumatique).
Le débourbage qui intervient avant ou après le concassage, permet de débarrasser le
minerai de l’argile dont les particules, schlammes (particules trop fines <10 µm), sont
mises en suspension dans l’eau qui les entraine.
II. La concentration
Cette operation permet de concentrer des minéraux de valeur sous forme de produits
marchands appelés concentrés.
Ce stade conduit à une séparation des minéraux de valeur, des minéraux non utiles (la
gangue). La concentration fait appel à des procédés.
Les plus courants, en dehors du triage à la main (scheidage) qui tend à disparaitre sont :
Les procédés gravimétriques et densimétriques,
la flottation,
la séparation magnétique,
la séparation électrostatique.
L’adoption d’un procédé ou d’un autre dépend des propriétés spécifiques des minéraux à
séparer.
La galène par exemple, peut être séparée par des procédés gravimétriques lorsqu’elle se
présente en grains relativement gros, facilement libérables ; lorsqu’elle est finement
disséminée, la flottation s’imposera).
Fig. 1 : Evacuation des résidus : (g) drainage minier acide (la couleur orange est donnée par les oxydes
et hydroxydes de fer chargés en arsenic) ; (d) exemple de petit bassin de décantation de résidus
Blocs de roche
Fragmentation
Classification
ou classement
Séparation
Concentré
Mines, Géologie et Pétrole
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Traitement et valorisation des minerais
Fragmentation
Blocs de roche
Il faut avoir défini au préalable la
dimension qu’on veut atteindre après
réduction : c’est la finesse de broyage
Certains procédés de séparation ne peuvent se faire efficacement que sur des grains de
dimensions bien déterminées. Il faut donc pouvoir mesurer et définir les caractéristiques
du minerai quant aux dimensions de ses constituants. Ce sera l’objet de la granulométrie.
La granulométrie est le terme décrivant les caractéristiques de dimension et de forme de
granules ou autres particules pris individuellement.
On peut encore la définir comme étant la répartition de dimension de granules à
l’intérieur d’un produit (spectre granulométrique).
2- Analyse granulométrique
But de l'essai
L'analyse granulométrique permet de déterminer la grosseur et les pourcentages
pondéraux respectifs des différentes familles de grains constituant les échantillons.
Fig. 3 : Tamis
Fig. 4 : Colonne de tamis et tamiseuse
Echantillon de minerai m1
tout-venant
m2
Refus au tamis i
mi
Refus au tamis n
mn
Refus au tamis f
mf
Maille Poids (masse) Poids (masse) Poids (masse) des refus Poids (masse) des passants (ou
(mm) des fractions (g) des fractions (%) cumulés (%) passés ou tamisâts) cumulés (%)
1
2
i
n
f
Ouverture des
mailles (mm)
1- Rendement-Taux de concentration
Le traitement des minerais produit un concentré et un résidu.
Une estimation de ces deux produits exige des chiffres qui vont caractériser le
traitement. Ces chiffres sont importants et permettent de déterminer :
La proportion du concentré dans le tout venant à l’alimentation (rendement poids) ;
L’efficacité du traitement ou le taux de récupération (rendement métal) ;
L’enrichissement du minerai après concentration ou traitement (taux de concentration).
Soient :
Rendement poids
Rendement métal : C’est la proportion de métal ou de substance utile qui a put être
récupérée dans le minerai.
Taux de concentration :
Dans la pratique, les valeurs connues, évaluées, mesurées sont le poids du concentré et les
teneurs. Il faut donc évaluer les rendements poids et métal en fonction de ces valeurs.
Il est évident que :
Remarque : Ces formules sont utilisables lorsque le traitement d’un minerai ne donne
qu’un seul produit utile. Lorsque l’on obtient deux ou plusieurs de ces produits, il existe
des formules analogues mais d’un emploi délicat. Il sera toujours possible de considéré
séparément chaque produit.
Recherche Exploitation
minière (A) minière
Usines métallurgique de
manière générale (F)
C'est à dire un
quelque ensemble rocheux
Minerai fois contenant des
massif minéraux lies entre eux
par un ciment
Comminution = Comminution
concassage et
broyage
I. Définition - Objet
la
Comminution
est
le Mode de
Fragmentation
des roches
Pour
II. Caractéristiques
La
fragmentation
se fait à
partir de force de
contact ou
de champ de
compression
Poudre
Les relations entre minéraux ainsi que les plans de clivage sont les endroits ou les fissures
vont se propager sous l’action des forces pour désintégrer la roche.
A noter que la propagation des fissures peut être influée par la présence d'autres fissures
ou frontières du cristal.
Cette énergie est représentée par les forces exercées pour fragmenter les roches. Ces
forces sont égales au champ de contrainte.
3- Vitesse de déformation
Fragmentation fine,
Fragmentation ultrafine.
La vitesse de déformation correspond à la vitesse de propagation des fissures dans le
matériau. Elle varie selon le type de force externe mise en jeu.
Compression : V=1m/s
Cisaillement (attrition) : V= 4 à 8 m/s
Impact par percussion sur blindage : V= 15 à 200 m/s
Impact dû à des corps broyant : V= 10 à 300 m/s
La réduction des dimensions du matériau n’est pas limitée. Elle varie de 4/1 pour une
fragmentation grossière, à plus de 100/1 pour une pulvérisation (broyage).
Cependant l’opération de fragmentation est limitée. En effet Chaque opération de
fragmentation a un rapport de réduction donné. Chaque opération de fragmentation ne
peut réduire au delà d’une dimension donnée conforme à son rapport de réduction.
Les opérations feront appelle à plusieurs appareils travaillant en série c'est-à-dire
intervenant les uns après les autres jusqu'à obtenir la dimension désirée.
Ces opérations se déroulent comme suit :
La comminution implique une série d’étapes employées pour réduire la taille des
particules et reclassifier les particules par taille. Les étapes sont:
l’abattage à l’explosif
le concassage et le criblage utilisant le giratoire, la mâchoire, le cône, les concasseurs à
cylindres
Le broyage et la classification en autogènes, semi-autogènes, barre de broyage, boulet,
broyeurs mélangeur
Pour avoir une action efficace un broyeur ou un concasseur doit travailler sur des grains de
dimension comprises entre certaines limites.
Par exemple, un broyeur ne peut travailler sur des grains de plus de 20 mm. Par ailleurs un
concasseur ne doit pas travailler sur des grains de tailles millimétriques. Sinon les
rendements diminuent rapidement, la dépense d’énergie devient trop énorme et les risque
de surbroyage augmentent.
Il faut donc dans chaque cas de concassage et/ou de broyage déterminer les concasseurs
et/ou les broyeurs qui conviennent et comment les disposer : C’est ce qu’on appelle le
schéma de la comminution optimale qui comporte généralement plusieurs étapes de
concassage et de broyage. Chaque opération peut être effectuée :
Circuit ouvert : lorsque la granulométrie désirée est obtenue par un seul passage dans
l’appareil.
Circuit fermé : lorsque le produit sortant subit un classement ayant pour objet de
renvoyer a l’alimentation la fraction n’ayant pas la finesse requise. Cette fraction est la
charge circulante dont l’importance s’exprime en pourcentage de l’alimentation du
circuit.
1- Concasseurs à mâchoire
Un concasseur giratoire se compose d’un long axe avec une tête qui est suspendu à partir
du sommet et se repose sur une base excentrique. Il est animé d’un mouvement rotatoire
excentrique. L'axe peut tourner sur son axe Il en existe un nombre infini de concasseurs à
mâchoire. Il concasse le cycle entier, à la différence du concasseur à mâchoire. Par
conséquent, il a une capacité plus élevée.
Les concasseurs à cône sont juste une variation du concasseur giratoire, avec quelques
différences:
Forme différente de la tête principale du concasseur et de la coquille extérieure.
Supporté à la base.
Concassage similaire a celui d’un concasseur à marteau.
3- Concasseurs à cylindre
Les concasseurs à rouleau utilisent deux grands tambours montés sur des axes, en rotation
l'un vers l'autre (inverse) pour écraser le matériau. Leur grand désavantage est qu'afin
d'obtenir un rapport de réduction raisonnable, des tambours très grands doivent être
utilisés.
Les concasseurs à percussion concassent l’alimentation par choc plutôt que par pression.
Un cylindre rotatif avec de grands marteaux est emballé dans un grand tambour rayé. Le
matériau concassé tombe par des perforations à la base du concasseur.
Les particules qui ne sont pas assez petites pour passer continueront à faire un cycle par le
concasseur jusqu'à ce qu'elles soient assez petites.
Remarque :
Concasseurs primaires : Ils ramènent le tout venant de minerai de la mine à une taille
qui convient au transport. Deux types de concasseurs primaires sont disponibles:
Concasseurs à mâchoire et concasseurs giratoire. Les concasseurs giratoires peuvent
produire de 600 à 6000 tph, selon la taille. Cependant, les concasseurs à mâchoire peuvent
assurer environ 750 tph.
Le choix entre les concasseurs giratoires et à mâchoire est dicté par:
Plus grande dimension d'alimentation
Production demandée
L’économie de l’exploitation
Concassage secondaire : Le concassage secondaire est habituellement conduit avec des
concasseurs à cône. Des concasseurs à percussion et ceux à rouleau sont parfois utilisés.
Les facteurs affectant le choix du concasseur secondaire comprennent :
Capacité
Dimension d'alimentation : Pour un concasseur à cône, l'ouverture ne devrait pas
dépasser 3 fois la dimension d'alimentation. Ainsi, si la dimension d'alimentation est de 10
pouces, l'ouverture du concasseur ne devrait pas dépasser 30 pouces.
Taille de produit
Rapport de réduction désiré
5- Atelier de concassage
Concasseur primaire
Trémie de réception (à mâchoire)
du tout-venant
Distributeur
Convoyeurs (transporteurs à
courroies / bandes convoyeuses)
Produit final
Concasseur secondaire
Evite
Le broyage est l'étape finale du morcellement. Des particules sont réduites de 5 à 250
millimètres à une taille finale de 10 à 300 micromètres.
Le broyage est habituellement exécuté humide, bien que le broyage à sec soit parfois
utilisé.
Classement des
broyeurs
I. Fragmentation fine
Les principaux appareils sont :
1- Broyeurs à corps broyant libre
Ce sont des appareils cylindriques ou cylindro-coniques tournant autour de leur axe
horizontal et contenant des corps broyant qui peuvent être des boulets, des barres ou des
galets.
Les barres sont longues, de forme cylindrique ou parallélépipédique. Elles sont en acier.
Les boulets sont spécifiques et sont généralement en fonte ou en acier spécial choisi pour
résister à l’usure ou à la corrosion.
Les galets sont en silex et utilisé lorsqu’on veut éviter la contamination du minerai par le
fer. On peut aussi utiliser des boules de porcelaine.
Les principaux broyeurs à corps broyant libre sont :
Broyeurs à barre. Les broyeurs à barre sont considérés comme concasseurs fins ou
broyeurs grossiers. Ils sont préférés aux machines de concassage fin quand le minerai est
argileux ou humide. Un broyeur à barre utilise de longues barres retombant les unes sur les
autres dans le broyeur à rotation pour broyer le minerai. Ceci a pour résultat préférentiel
le broyage de matériau grossier et minimise la production de matériau très fin (boues).
Les broyeurs à barre utilisent des tiges presque de la même longueur que le broyeur pour
écraser entre elles le minerai. Autrement elles pourraient se bloquer en tournant.
Les broyeurs à barres sont utilisés principalement en circuit ouvert et fonctionnent par
voie sèche, humide et semi-humide.
Broyeurs à boulets: Un broyeur à boulets est un cylindre contenant des boulets en acier
pour le broyage. Il broie le matériau lorsqu’il tourne. La rotation entraine les boulets à se
déplacer dans le cylindre sur le matériau pour être broyé. L’action de broyage se fait par
impact
Broyage Autogène. Le broyage autogène utilise le minerai tombé dans l’eau pour auto-
broyer les particules du minerai. Le broyage semi-autogène utilise des particules de
minerai et des boulets d’acier tombés avec l’eau pour faire le broyage.
Ils utilisent de grandes particules de minerai comme support de broyage.
Le broyage autogène a deux avantages: (1) il réduit l’utilisation du métal et (2)
l’utilisation de grandes particules de minerai puisque le support du broyage signifie que le
besoin pour les étapes de concassage secondaire et tertiaire est réduit ou éliminé.
Les broyeurs autogènes et semi-autogènes sont disponibles pour le broyage humide et sec.
La classification intervient dans le traitement des minerais à de nombreux stades, pour des
buts différents :
1) lorsque le minéral de valeur est naturellement libre (gisement alluvionnaires et
éluvionnaires non cimentés. une première classification élimine généralement une partie
importante de la gangue (gros éléments) qui peut être triée manuellement ou simplement
éliminée si elle renferme que peu ou pas de substance utile.
2) Eliminer les fractions les plus fines qui peuvent être gênantes ou traitées séparément
(argile par exemple, on parlera de débourbage).
3) Pour être efficace, certains procédés de concentration (gravimétrie ou flottation par
exemple) doivent se faire sur des produits ayant des dimensions comprises dans les limites
précises. La classification assure le respect de ces limites.
4) Certains produits pour être marchand, doivent satisfaire à des spécifications
granulométriques bien définies qui seront obtenues par la classification (c'est le cas du
charbon et des minéraux de carrière).
5) Dans les opérations de concassage et de broyage la classification permet de séparer les
produits ayant la dimension requise de ceux qui sont encore trop gros. On évite ainsi le
surbroyage.
6) Enfin les travaux de recherche sur les minerais, les opérations de contrôle de la marche
des ateliers (unités de traitement) sont inséparables de la classification.
B. Réalisation
Par voie indirecte, basée sur la vitesse de sédimentation (ou vitesse de chute) des
particules dans un fluide (eau ou air) : C'est la classification.
C. Criblage/ Tamisage
Le criblage est une opération qui permet séparer les fragments de matière suivant leur
dimension, en deux ou en plusieurs parties. Pour cela, on utilise une surface perforée qui
laisse passer les fragments de dimensions inférieures aux dimensions de perforations et qui
retient les fragments de dimensions supérieures.
On réserve en général le terme de criblage à la séparation grossière (taille > 1-5 cm), et le
terme de tamisage à la séparation plus fine (jusqu'au micron).
2- Surface de crible
Il en existe trois catégories :
Ces dernières sont les plus utilisées. Elles sont normalement en aciers.
3- Cribles
Un crible est un appareil avec des ouvertures dimensionnées pour faire passer le maximum
de grains de dimensions inférieures au diamètre des ouvertures. Les grains qui passent
constituent le refus. Passons en revue trois types de cribles :
cribles de laboratoire,
cribles rudimentaires,
cribles modernes.
a. Cribles de laboratoire
Fig. 12 : RO-TAP
b. Cribles rudimentaires
Nous décrivons ici quelques appareils simples et robustes, bon marché, facile à construire,
susceptibles de rendre encore de grands services dans des pays en voie de développement,
soit pour l'exploitation de petits gisements soit pour permettre le démarrage d'exploitation
avant la mise en service de matériel modernes qui nécessite de longs délais. Les cribles
rudimentaires sont des cribles utilisant l'énergie humaine. Nous pouvons citer :
Le Tamis à main
Fig. 14 : Rocker
Fig. 15 : Rocker
au travail
table à grille
c. Cribles modernes
c.1. Grilles et cribles statiques ou fixes
Ce sont des grilles à barreaux parallèles qui sont généralement utilisées pour les criblages
grossiers (100 à 1000 mm). Ce sont des grilles statiques donc utilisées sans énergie. Ces
cribles sont utilisés pour l'alimentation de concasseurs primaires qu'ils protègent de trop
gros morceaux. Ces grilles peuvent être utilisées dans le criblage fin et ultrafin en voie
humide.
Fig. 17 : Trommel
Tous les cribles ne laisseront pas passer les mêmes quantités de grains de dimensions
inférieures à la maille des cribles. D’où, l’importance de comparer les résultats obtenus
avec deux cribles différents ou avec deux cribles identiques fonctionnant à divers régimes.
Il faut pour cette comparaison caractériser le criblage en définissant les termes suivants :
Supposons que :
L'objectif du criblage est de faire passer Qi à travers le crible. Ce qui n'est pas possible si
l'on traite de grandes quantités. Refus
Qs Qi Passé
Qt= Qs+ Qi
Mines, Géologie et Pétrole
42
Traitement et valorisation des minerais
Refus
Crible
QR (quantité de refus)
Qs Qi Passé
Qt QP (quantité de passé)
Alimentation
l'efficacité de criblage
Elle est établie pour des cribles à comparer utilisés dans des conditions identiques
(Alimentation identique, temps de criblage égale).
1 m2
Surface du crible
C’est donc la quantité traitée par la cible en une heure, divisée par la surface du crible
converti en m2, divisée par la largeur ou diamètre de maille convertie en mm.
Exemple:
Calcul: Quel est donc le tonnage traité par heure par m2 par un crible vibrant de maille
10 mm?
Réponse :
D. Classification
Les appareils de criblage ne sont efficaces pour le classement de grains de dimensions
inférieures à 0,5 mm.
En dessous de cette dimension, on a recours aux les classificateurs qui sont des appareils
dont le fonctionnement est basé sur les différences de vitesse de sédimentation des grains
dans un fluide.
Les classificateurs sont rangés selon le type de fluide utilisé. Ainsi, on a :
Concentrés obtenus
Résultats
PROCEDES
GRAVIMETRIQUES
Objectifs
Le sluice
PROCEDES
DENSIMETRIQUES
• Le procédé lavodune
Exemple de procédés
densimétriques • Le procédé par liqueurs denses
• Le procédé par spirale
le procédé lavodune
C’est un appareil de concentration densimétrique opérant dans un tube incliné, la
séparation des éléments lourds en sousverse des éléments légers à la surverse.
Ces procédés sont efficaces pour des grains de taille supérieure ou égale à 0,2 mm et
ayant une différence de densité considérable. Ils permettent également la séparation
efficace pour des corps de différences de densité égale à 0,01 mm. On concentre ainsi la
barytime, la galène, la pyrite ainsi que la magnétite.
FLOTTATION
Il est impossible de
concentrer ces produits
très fins par procédés
gravimétriques
Impossible de séparer des
substances minérales de
Pour libérer certaines densités très voisines par
espèces minérales, il procédés gravimétriques et
faut un broyage très fin densimétriques.
D’ou la flottation: il
s'agit de faire flotter a la
surface des liquides, de
fines particules ayant une
densité bien inferieure à
celle du liquide tandis les
particlues lourdes coulent
au fond.
La capacité des
substances à se
mouiller moins
rapidement que la
gangue
La capacité des
Les propriétés substances à
utilisés pour la s'entourer d'une
realisation de la fine pellicule de
flotattion: liquide
Ces propriétés sont naturelles ou peuvent être stimulées à l’aide de réactifs ajoutés dans
l’eau. Parmi ces réactifs, on peut citer les collecteurs, les moussants, les déprimants et
activant, les régulateurs.
Il est important de signaler que certains sulfures, graphite, soufre, charbon flottent
facilement tandis que les carbonates, silicates, oxydes métalliques flottent difficilement.
Ils exigent donc un traitement chimique spécial au moyen de réactifs cités précédemment:
Les réactifs moussants qui provoquent la formation d'écume en entourant chaque bulle
d'air d'une fine pellicule ;
Les activants qui augmentent la flottabilité de certains minéraux ;
Les désactivants empêchent les grains de gangue de flotter.
Les mouillants augmentent le pouvoir hydrophile des éléments de la gangue.
Les poisons empêchent la flottation de certains minéraux ;
Les contrepoisons annulent l'effet des poisons.
En bref, la flottation utilise les différences entre les propriétés physicochimiques des
surfaces du minerai précieux et de la gangue. Certains réactifs permettent en
l’occurrence de les accentuer. De surcroît, pour que la flottation puisse prendre lieu, des
bulles d’air doivent être capables de se lier aux particules de minerai afin de les remonter
à la surface. De la sorte, les particules de minerai doivent être particulièrement fines.
LES
PROCEDES
ELECTRIQUES
la séparation
magnetique
La séparation magnétique se fait par l'utilisation des propriétés magnétiques des matériaux
pour les dévier ou les retenir (les séparer). La susceptibilité magnétique d’un élément est
sa propriété qui détermine son comportement dans un champ magnétique. Ainsi on
distingue :
Les matériaux ferromagnétiques (fortement magnétiques)
Les matériaux paramagnétiques (faiblement magnétiques)
Les matériaux diamagnétiques
On opère par voie sèche ou par voie humide. La force magnétique employée pour la
réalisation de ce procédé (séparation) dépend de deux facteurs :
D’une part, de la susceptibilité magnétique ainsi que du volume de la matière
Et d’autre part du séparateur magnétique dont la source de champ magnétique va
réaliser la déviation ou la rétention de la matière.
La séparation
électrostatique
PROCEDES
PARTICULIERS
LES PROCEDES
PYROMÉTALLURGIQUES
LES PROCEDES
BIOMÉTALLURGIQUES
LES PROCEDES
HYDROMÉTALLURGIQUES