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Les machines de boulangerie

les plus utilisées


Prescriptions techniques de sécurité
Sommaire

Introduction 3

Prescriptions générales 4
Caractéristiques 4
Dispositifs de protection 4
Dispositifs de freinage et de verrouillage 4
Dispositif de commande de sécurité 5
Commande 5
Dispositifs pour opérations spéciales 5
Poussière de farine 5

Prescriptions particulières pour installations et machines individuelles 7


Silos à farine 7
Pétrin à deux bras 9
Batteur / malaxeur à mouvement planétaire 11
Pétrin à spirale 12
Machine combinée pour la pâtisserie 13
Diviseuse-bouleuse hydraulique 14
Diviseuse pour pâtes pré-portionnées 15
Façonneuse à croissants 16
Fours à pain 18

Suva
Caisse nationale suisse d’assurance en cas d’accidents
Sécurité au travail
Case postale, 6002 Lucerne
Télephone 041 419 51 11
Fax 041 419 59 17 (pour commander)
Internet www.suva.ch

Les machines de boulangerie les plus utilisées


Prescriptions techniques de sécurité

Disponible auprès des inspections cantonales du travail ou de la Suva

Auteurs: Rolf Bösch, Suva


Annarös Bucheli, KIGH Lucerne
Daniel Jakob, ASPBP, Berne
Beat Mettler, KIGA Schwyz
Daniel Mischler, OCIAMT Berne, division Bienne
Markus Rutsch, KAI Appenzell AR
Clemens Signer, KIGA, St-Gall

Reproduction autorisée avec mention de la source.


1re édition – juillet 1992
Révision – août 2001
3e édition – décembre 2001 – 8 000 à 13 000

Référence: 44038.f

2
Introduction

La présente publication est destinée aux


«Le fabricant ou fournisseur atteste que
constructeurs, distributeurs et exploitants.
la machine satisfait à toutes les disposi-
Elle précise les mesures techniques devant
tions applicables relatives à la mise en
être prises sur les machines de boulangerie
circulation de machines d’après la loi
les plus utilisées, afin que les prescriptions
fédérale sur la sécurité d’installations et
de sécurité applicables soient respectées.
d’appareils techniques (LSIT). Il s’engage
à fournir une déclaration de conformité
Lors de l’achat d’une nouvelle machine de
d’après l’article 7 de l’ordonnance sur la
boulangerie, vous avez avantage en tant
sécurité d’installations et d’appareils
qu’exploitant, à demander confirmation de
techniques (OSIT).
la part du fournisseur que les présentes
prescriptions de sécurité sont intégralement
Cet engagement fait partie intégrante du
respectées. Nous recommandons d’inclure
contrat. S’il n’était pas respecté, le con-
les dispositions suivantes dans les condi-
trat ne serait pas exécuté en bonne et
tions de livraison:
due forme. L’acheteur se réserve le droit
de demander des dédommagements
pour les conséquences éventuelles qui
pourraient en résulter.»

Cette procédure permettra d’éviter que la


machine doive être complétée et modifiée
ultérieurement.

Dans ce contexte, nous vous renvoyons au


feuillet Suva «La sécurité commence dès
l’achat!» (ref. 66084.f) et à la check-list
correspondante (réf. 66084/1.f).

3
Prescriptions générales

Caractéristiques Protecteurs fixes, mobiles


Ces dispositifs de protection peuvent être
Les caractéristiques suivantes doivent être retirés par coulissement latéral ou vertical,
clairement indiquées au moyen d’une pla- par pivotement ou par retrait. Ils doivent
quette apposée sur les machines pour le être munis d’un dispositif de surveillance
conditionnement de la farine et de la pâte assurant que les conditions suivantes sont
faisant l’objet de cette publication: bien respectées:
Fabricant, fournisseur ou distributeur Les dispositifs de protection doivent être
Type en place dès le début des mouvements
Année de fabrication pouvant occasionner un danger.
Données de raccordement d’énergie
– Energie électrique: tension nominale, Les mouvements dangereux doivent
courant nominal, fréquence être interrompus dès que les dispositifs
– Energie pneumatique et hydraulique: de protection sont ouverts ou enlevés.
plage de pression en bar Pour les protections grillagées resp. à
barreaux, la distance entre les mailles,
resp. les tiges doit être choisie de manière
à empêcher l’intromission d’un membre
dans la zone dangereuse, à travers le
grillage ou les barreaux.

Dispositifs de protection à dispositif sensible


Ce sont des dispositifs de protection qui
interrompent les états de fonctionnement
dangereux en cas d’intervention dans la zone
dangereuse.

Dispositifs de protection Il peut s’agir de:

Lorsque la conception de la machine ne barres de contact


permet pas d’éviter des zones dangereu- surfaces de contact
ses, des dispositifs de protection supplé- dispositifs de protection réagissant
mentaires doivent être installés. Il peut sans contact, tels que dispositifs
s’agir de: photoélectriques, etc.

Protecteurs fixes, amovibles Dispositifs de freinage


Ce sont des dispositifs de protection (revê- et de verrouillage
tements, couvercles, protections), qui ne
peuvent être enlevés qu’au moyen d’un ou- Durant l’arrêt, les mouvements par inertie
til. Ils sont uniquement admissibles en con- présentant un danger doivent être réduits
ditions de service particulières (changement par freinage, ou alors les zones dangereu-
d’outil, nettoyage, etc.), et notamment lors ses doivent être protégées par des protec-
d’interventions peu fréquentes dans des teurs mobiles verrouillés.
zones dangereuses d’accès.
Les dispositifs de freinage doivent obligatoi-
rement entrer en action dès la mise à l’arrêt
de l’entraînement ou dès l’ouverture des
dispositifs de protection.

4
Les dispositifs d’interverrouillage doivent
satisfaire aux exigences suivantes:
Dès le début des mouvements dange-
reux, le dispositif de protection doit être
pleinement efficace.
Le dispositif de protection ne doit pou- Dispositifs pour les opérations
voir être ouvert ou enlevé qu’à l’arrêt des spéciales de nettoyage, remise
mouvements dangereux qui pourraient en état, etc.
se poursuivre par inertie après sépara-
tion de la source d’énergie de l’entraîne- Lorsque pour des raisons spéciales (condi-
ment. tions de service particulières), il faut être en
mesure d’exécuter des mouvements dan-
gereux et autres changements d’état opéra-
tionnels, qui seraient empêchés par des
Dispositif de commande dispositifs de protection actifs en marche
de sécurité normale (conditions de service normales),
des dispositifs de commande spéciaux
Chaque machine doit être équipée d’un doivent être prévus à cet effet.
dispositif de commande de sécurité
Il peut s’agir de:
permettant de déconnecter toutes les
énergies dangereuses et de libérer toute dispositifs permettant d’entraîner la
énergie résiduelle de manière sûre machine manuellement, par exemple
un volant
pouvant être verrouillé en position «0»
à l’aide d’un cadenas personnel interrupteurs par impulsions (bouton-
poussoir de marche lente) qui, lorsqu’ils
placé à proximité directe de la machine à
sont actionnés, permettent une mise en
conditionner la farine et la pâte et facile à
marche de brève durée
actionner

Sur les petites machines simples, la décon-


nexion de l’énergie électrique peut égale-
ment s’effectuer par séparation du connec- Poussière de farine
teur enfichable.
Des hypersensibilités (allergies) peuvent
se développer lors du contact régulier avec
la farine et certains additifs enzymatiques
utilisés en boulangerie. Les professionnels
Commande concernés souffrent de
Sur les machines de conditionnement de rhinite
farine et de pâte pour lesquelles il est possi- asthme
ble d’accéder à la zone dangereuse des eczéma
outils, la commande doit faire l’objet de
précautions afin que: Ces maladies ne peuvent pas être guéries,
mais les symptômes peuvent être atténués.
aucun mouvement dangereux ne puisse
C’est pourquoi il vaut mieux prévenir que
se produire par suite d’un dérangement
guérir.
dans la commande et que
une mise hors service pour des raisons Des recherches ont montré que le risque de
de sécurité soit possible en tout temps tomber malade augmente fortement avec la

5
concentration de farine et d’additifs dans Pour les personnes désirant entreprendre
l’air ambiant. C’est pourquoi des mesures une activité dans le secteur de la fabrication
de réduction de l’empoussiérage s’impo- de produits de boulangerie, il est recom-
sent. Il est recommandé de mettre en mandé de subir un examen médical pour
œuvre ces mesures dans l’ordre suivant: justifier leur aptitude à travailler dans ce
secteur.
1. utilisation de méthodes de travail à
faible dégagement de poussières
Lorsque le travail dans la poussière de farine
2. emploi de farines à faible dégagement
est néfaste pour la santé du travailleur et
de poussières
que les influences des poussières de farine
3. emploi d’additifs enzymatiques unique-
n’ont pas pu être diminuées suffisamment
ment sous forme de granulés, de pâte
par des mesures d’ordre technique ou
ou de liquide
organisationnel, la Suva peut restreindre ou
4. utilisation de moyens techniques simples
interdire toute activité pour cette personne
(solution possible: couvercles de protec-
(décision d’inaptitude).
tion fermés. Ces derniers remplacent
idéalement les traditionnelles protections
La brochure Suva no 2701 «L’asthme du
grillagées ou à barreaux).
boulanger – une fatalité?» donne une vue
5. port d’un masque anti-poussière FFP2
d’ensemble des mesures de prévention ap-
6. séparation des locaux en zones peu
propriées et des aspects médicaux des ma-
poussiéreuses et zones poussiéreuses
ladies causées par la farine.
7. pas de contamination du domicile par
de la poussière de farine
8. mesures de ventilation

6
Prescriptions particulières
pour installations et
machines individuelles

206437
Solutions

Le respect des prescriptions suivantes con-


duit à adopter les mesures couramment
appliquées aujourd’hui. Celles-ci peuvent
être remplacées par d’autres solutions,
dans la mesure où les objectifs de sécurité
visés sont atteints.

Le sur-remplissage des silos est à


empêcher par le montage d’un dispositif
Figure 1 automatique de surpression (sécurité de
Silo à farine avec installation de sécurité sur-remplissage) ou par le montage d’un
automatique de sur-remplissage intégrée détecteur de remplissage (fig. 1 et 2).
dans la conduite d’amenée de la farine.
Lors du remplissage, le véhicule-silo, les
conduites d’amenée et le silo sont à relier
électriquement entre eux avec mise à
Silos à farine
la terre. Les sources d’étincelles en tous
genres sont à éviter (p. ex. charges élec-
Objectifs de protection
trostatiques, utilisation d’outils produi-
sant des étincelles, pas de feu ouvert,
Il faut éviter que le silo soit trop rempli
interdiction de fumer).
et par conséquent favorise la diffusion
de poussières de farine. Pour les installations et appareils élec-
triques fonctionnant dans les silos et
Empêcher les explosions dues aux
locaux de silos, il faut utiliser un matériel
poussières de farine.
protégé contre les poussières de la
Lors de l’écoulement de la farine, il faut classe de protection IP 54.
éviter autant que possible la formation
Des dépôts de poussières dans les
de poussières de farine.
locaux de silos et de travail sont à éviter.
Le remplissage et le vidage, ainsi que La formation de nuages de poussières
les travaux d’entretien et autres, lors de l’écoulement de la farine, p. ex.
doivent pouvoir s’effectuer sans danger. au-dessus des machines est à réduire
par
Les équipements mécaniques d’alimen-
tation et de transport ne doivent pré- – une faible hauteur de chute
senter aucun risque de blessure pour – des protections ou
les personnes. – un système d’aspiration

7
Lorsque la pénétration dans un silo est Attention
nécessaire, il faut appliquer les prescrip-
tions de sécurité selon les «Règles rela- La déconnexion doit garantir la libération
tives aux travaux exécutés à l’intérieur de complète et sûre des énergies accu-
réservoirs et dans des locaux exigus» mulées (énergies résiduelles). Ceci est
(Suva-Form. 1416.f). valable notamment pour les installations
Les ouvertures dans les installations de de séparation (p. ex. clapets d’obtu-
transport sont à effectuer de manière ration).
à empêcher l’accès dans les zones dan-
gereuses (p. ex. doseur à roue cellulaire,
clapet d’obturation) (fig. 3).

206438

ouverture

L1 850 mm

roue cellulaire
L2 550 mm

Figure 2 Figure 3
Vue en détail d’une installation de sécurité automatique Doseur à roue cellulaire muni d’un dispositif
de surremplissage. de sécurité.

8
206439
Pétrin à deux bras
Objectifs de protection

Les bras du pétrin ne doivent présenter


aucun risque de blessure pour les per-
sonnes.
Il ne doit exister aucune zone susceptible
de happer, d’écraser ou de couper. Ceci
est valable notamment pour
– les points de coincement entre les bras
du pétrin et la paroi du récipient
– les points de coincement entre le réci-
pient en rotation et les composants
fixes
– les points de coincement et de cisaille-
ment sur les bras du pétrin durant le
processus de pétrissage
Les éléments d’entraînement ne doivent
présenter aucun risque de blessure pour
les personnes.
L’adjonction d’ingrédients durant le
fonctionnement de la machine doit pou-
voir s’effectuer sans danger.

Solutions Figure 4
Pétrin à deux bras relevables équipé
Le respect des prescriptions suivantes con- d’un protecteur mobile contrôlé par un
duit à adopter les mesures couramment interrupteur.
appliquées aujourd’hui. Celles-ci peuvent
être remplacées par d’autres solutions,
dans la mesure où les objectifs de sécurité
visés sont atteints.

Un système de sécurité de mise en


marche doit rendre impossible la mise
en marche des bras du pétrin si la cuve
n’est pas accouplée.
Durant le pétrissage, un protecteur mo-
bile contrôlé par un interrupteur de sécu-
rité doit empêcher l’accès aux points de
coincement et d’écrasement entre le sys-
tème de malaxage et la paroi de la cuve
ou aux points de coincement et de ci-
saillement des bras du pétrin. Le disposi-
tif de protection doit couvrir une zone

9
206440
jusqu’à 20 mm du rebord de la cuve, jus-
qu’à l’arête supérieure des bras du pétrin
et sur les deux côtés jusqu’au socle de
la machine (fig. 4).
La sécurité de tous les éléments d’entraî-
nement doit être assurée par des protec-
teurs fixes ou mobiles.
Lorsque l’adjonction d’ingrédients est
nécessaire durant le pétrissage, une
ouverture correcte au point de vue ergo-
nomique peut être exécutée dans le
protecteur mentionné ci-dessus. Cette
ouverture doit permettre d’ajouter les
ingrédients, mais d’empêcher toutefois
l’accès à la zone dangereuse.
Les zones d’introduction et les points de
coincement entre la cuve en rotation et
les composants fixes peuvent être assu-
rés de manière à ce que les composants
fixes se trouvent au moins à 5 mm du
rebord de la cuve. D’autre part, l’angle
entre les parties fixes et la tangente de la
cuve doit être de 90° ou plus (voir fig. 5).

Figure 5
Sécurité de la zone d’introduction entre la cuve et le socle de
la machine.

10
Batteur/malaxeur La mise en marche du batteur/malaxeur à
à mouvement planétaire mouvement planétaire ne doit pouvoir
s’effectuer que lorsque le protecteur est
Objectifs de protection fermé et que le dispositif d’élévation et
d’abaissement de la cuve est en position
Les parties en rotation disposées dans de travail.
la zone accessible (p. ex. tête planétaire)
ne doivent présenter aucun risque de La mise en marche des outils ne doit
blessure pour les personnes. pouvoir s’effectuer que lorsque la cuve
est en position de travail et que l’outil est
Les outils en rotation (p. ex. bras du introduit dans la cuve.
pétrin, palette d’agitation, balai mélan-
geur, etc.) ne doivent présenter aucun L’élévation ou l’abaissement motorisé
risque de blessure pour les personnes. des outils ou de la cuve ne doit pouvoir
s’effectuer qu’au moyen d’un contacteur
L’élévation ou l’abaissement des outils à impulsions (système de commande à
ou de la cuve ne doit présenter aucun impulsions).
risque d’écrasement pour les personnes.
La machine doit être équipée d’un pro-
Les dispositifs de protection doivent être tecteur mobile associé à un dispositif
nettoyés de manière parfaitement de verrouillage ou d’interverrouillage
hygiénique. (fig. 6, 7).

206442
Solutions
Le respect des prescriptions suivantes
conduit à adopter les mesures couramment
appliquées aujourd’hui. Celles-ci peuvent
être remplacées par d’autres solutions,
dans la mesure où les objectifs de sécurité
visés sont atteints.
206441

Figure 6 Figure 7
Les pièces en rotation doivent être protégées par une grille Batteur/malaxeur à mouvement planétaire
(dotée d’une ouverture pour l’adjonction d’ingrédients) équipé d’un dispositif de protection.
contrôlée par un interrupteur.

11
206443
Pétrin à spirale
Objectifs de protection
Le bras en spirale du pétrin ne doit pré-
senter aucun risque de blessure pour les
personnes.
Aucun risque d’écrasement pour les per-
sonnes ne doit se présenter
– entre le bras en spirale et la paroi de la
cuve
– entre le bras en spirale et le cylindre de
pâte
– entre la cuve en rotation et les compo-
sants fixes
Des mesures appropriées doivent être
prises afin d’empêcher le dégagement
de poussières de farine.

Solutions
Le respect des prescriptions suivantes con-
Figure 8 duit à adopter les mesures couramment
La mise en marche de la machine ne doit appliquées aujourd’hui. Celles-ci peuvent
pas pouvoir s’effectuer aussi longtemps être remplacées par d’autres solutions,
que le bras mélangeur en spirale n’est pas dans la mesure où les objectifs de sécurité
dans la cuve et que le dispositif de protec- visés sont atteints.
tion n’est pas en position correcte.
La mise en marche du pétrin à spirale
ne doit pouvoir s’effectuer que lorsque
le bras est en position de travail dans la
206444

cuve et que le dispositif de protection est


en position correcte (fig. 9).
Exception: Afin de faciliter l’enlèvement
de la pâte hors des machines avec outil
fixe dans la cuve, le bras mélangeur en
spirale et la cuve peuvent être mis en
marche au moyen du contacteur à impul-
sions (système de commande à impul-
sions) avec le dispositif de protection en
position ouverte.
Concernant les zones d’introduction et de
coincement entre la cuve en rotation et
les composants fixes, les mêmes pre-
scriptions de sécurité sont valables com-
me pour les «Pétrins à deux bras» (p. 9).
Utilisation de couvercles fermés, pétris-
Figure 9 sage soigneux, utilisation de dispositifs
Le bras mélangeur en spirale est engagé dans la cuve et d’aspiration ou port d’équipements de
le dispositif de protection est placé en position correcte. protection individuelle (masques anti-
La machine peut être mise en marche. poussière FFP2).

12
206445

206814
Figure10 a
Support avec poussoir
et protection des mains
installés à proximité
directe de la machine.

Les positions de commutation des


différents accouplements doivent être
désignées de manière précise.
Un déclenchement en toute sécurité doit
également être assuré lorsque le système
d’accouplement présente des défectuo-
sités.
Figure 10 Le couvercle-presseur des machines à
Machine combinée à râper et à couper avec deux pétrins râper et à couper doit se placer de lui-
chauffants et râpeuse-effileuse à deux cylindres même dans la position de sécurité. Il ne
(voir prescriptions SN EN 454:2000). doit pas être possible de le bloquer en
position ouverte.
Machine combinée L’épaisseur de coupe des disques à
pour la pâtisserie couper ne doit pas excéder 8 mm.
La pression sur le produit à couper ne
Entraînement par renvoi et accouple- doit s’effectuer qu’avec l’aide d’un
ment mécanique de différents agré- moyen auxiliaire, par exemple un pous-
gats soir (fig. 10a).

Objectifs de protection

206446
Chaque agrégat doit pouvoir être mis en
marche et à l’arrêt de manière sûre.
Il faut empêcher que les personnes,
par simple réflexe, puissent atteindre les
zones dangereuses des machines à
râper et à couper.
Figure 11
Les parties du corps ne doivent pas pou- Protection de l’entrée d’une machine à râper.
voir être happées par les cylindres travail-
lant en opposition. 206447

Les appareils complémentaires tels que


hachoirs, éminceurs et coupe-légumes
doivent être protégés de manière à
empêcher l’accès aux diverses zones
dangereuses.

Solutions

Le respect des prescriptions suivantes con-


duit à adopter les mesures couramment
appliquées aujourd’hui. Celles-ci peuvent
Figure 12
être remplacées par d’autres solutions,
Râpeuse-effileuse équipée d’un protecteur
dans la mesure où les objectifs de sécurité
mobile associé à un dispositif de verrouillage
visés sont atteints.
contrôlé par un interrupteur.

13
Diviseuse-bouleuse Solutions
hydraulique
Le respect des prescriptions suivantes con-
Objectifs de protection duit à adopter les mesures couramment
appliquées aujourd’hui. Celles-ci peuvent
La chute du couvercle, du système être remplacées par d’autres solutions,
presseur et du couteau ne doit présenter dans la mesure où les objectifs de sécurité
aucun risque de blessure pour les per- visés sont atteints.
sonnes.
Pour empêcher la chute du couvercle,
La fermeture de la protection avec le du système presseur et du couteau, il
système presseur et l’outil à fractionner faut monter un système de sécurité,
ne doit présenter aucun risque de bles- p. ex. sous la forme de ressorts ou d’un
sure pour les personnes. contrepoids.
Durant la fermeture de la protection avec La diviseuse-bouleuse ne doit pouvoir
le cylindre presseur et l’outil à fractionner, être mise en marche que lorsque la pro-
il ne doit pas être possible d’accéder à la tection ou l’anneau entourant la pâte se
zone dangereuse. trouve en position de protection. Ceci
Il ne doit exister aucun risque de coince- peut s’effectuer avec une protection con-
ment et d’écrasement entre les parties trôlée par un interrupteur, respectivement
fixes et en mouvement de la machine. par un anneau entourant la pâte et con-
trôlé par un interrupteur (fig. 13).
Le mouvement de fermeture de la pro-
tection avec le système presseur et le
206448

206449

couteau de fractionnement peut être


actionné par exemple par un dispositif de
commande à deux mains (fig. 14). Ce
système doit être conforme en tous
points aux «Règles relatives aux dispo-
sitifs de commande à deux mains»
(Suva-Form. 2212.f). En fin du cycle
de travail, le couvercle peut retourner
automatiquement dans sa position ini-
tiale, pour autant qu’il n’existe aucune
zone de coincement.
Les zones dangereuses entre les parties
fixes et mobiles de la machine doivent
être protégées par des distances de sé-
curité ou des protections durant le travail
de la diviseuse-bouleuse.

Figure 13 Figure 14
Le cycle de travail de la Le mouvement de fermeture
diviseuse-bouleuse est mis du capot est actionné par
en marche par la fermeture un dispositif de commande à
de la protection contrôlée par deux mains.
un interrupteur.

14
206450
Diviseuse pour pâtes
pré-portionnées
Objectifs de protection

La chute du couvercle ne doit présenter


aucun risque de blessure entre le système
presseur, respectivement le couteau à
fractionner et les parties fixes de la ma-
chine.

Solutions

Le respect des prescriptions suivantes con-


duit à adopter les mesures couramment
appliquées aujourd’hui. Celles-ci peuvent
être remplacées par d’autres solutions,
dans la mesure où les objectifs de sécurité
visés sont atteints.

Pour empêcher la chute du couvercle et


du système presseur, il faut monter un
dispositif de sécurité, p. ex. sous la for-
me d’un contrepoids ou de ressorts de
pression guidés (fig. 15).
Le couvercle et la poignée du couvercle
sont à construire et à disposer de maniè-
re ergonomique, afin de permettre un
actionnement en toute sécurité.

Equipement de protection
individuelle!
En cas de travaux de pressage, il con-
vient de porter des masques anti-pous-
sière équipés de filtres de classe FFP2.
Figure 15
Diviseuse, position du couvercle assurée par ressorts
de pression.

15
206451
Façonneuse à croissants
Objectifs de protection

Les cylindres réglables travaillant en


opposition ne doivent présenter aucune
zone susceptible de happer et de blesser
les personnes.
Les zones situées à l’extrémité des tapis
de transport ne doivent présenter aucun
risque de blessure pour les personnes.

Solutions

Figure 16 Le respect des prescriptions suivantes con-


Machine à calibrer la pâte. Les cylindres travaillant en opposition duit à adopter les mesures couramment
sont protégés de chaque côté par une grille de protection. appliquées aujourd’hui. Celles-ci peuvent
être remplacées par d’autres solutions,
dans la mesure où les objectifs de sécurité
visés sont atteints.
206452

Les cylindres de calibrage travaillant en


opposition doivent être protégés sur les
deux côtés avec un capot ou une grille
de protection relevable contrôlé par un
interrupteur (fig. 16 à 18).
Les dimensions des protections sont
mentionnées dans la figure 19.
La sécurité à l’entrée et à la sortie du
tapis sur les cylindres déflecteurs (chan-
gement du sens de marche du tapis
en fin de table) peut être assurée, par
exemple, à l’aide d’une cornière placée
à max. 5 mm du tapis, respectivement
du cylindre (fig. 20).
Pour les installations automatiques, les
protections en forme de tunnel, placées
à l’entrée et à la sortie, doivent également
Figure 17 être dimensionnées selon les valeurs
Façonneuse à croissants. Les zones d’entrée sont protégées indiquées sur la figure 19.
par des couvercles contrôlés par des interrupteurs.

16
206453
Figure 18
Grille de protection.

Tapis de transport

Fers à
cornière

5 mm

Distances de sécurité
5 mm
A max. 35 40 45 50 55 60 65 70 105
B min. 200 225 250 300 350 400 450 500 550
C 30 30 30 30 30 30 30 30 30
Figure 20
Dimensions en mm Règles cornières de protection à l’entrée
et à la sortie du tapis sur le cylindre
A = Valeur de l’ouverture. L’ouverture de la grille de protection déflecteur.
provoque la mise à l’arrêt ou l’inversion (renversement) du
sens de la marche de l’entraînement des cylindres.
B = Distance de sécurité jusqu’à la zone dangereuse.
C = Distance entre les tiges de la grille de protection.

Figure 19
Distances de sûreté pour capot de protection
(grille de protection).

17
Fours à pain appliquées aujourd’hui. Celles-ci peuvent
être remplacées par d’autres solutions,
Objectifs de protection dans la mesure où les objectifs de sécurité
visés sont atteints.
Les fours chauffés au gaz ou à l’huile
ne doivent présenter aucun risque de Pour éviter les dangers d’incendie et
blessure pour les personnes par suite d’explosion sur les fours chauffés au gaz
d’explosion ou d’incendie. ou à l’huile

La surchauffe de l’agent caloporteur, par Pour les fours chauffés au gaz ou à


exemple l’huile de chauffage ou l’eau, l’huile, un système de sécurité doit don-
ne doit présenter aucun danger pour les ner toute garantie contre l’écoulement
personnes. du combustible non brûlé.
Les portes des fours et les installations A cet effet, les brûleurs à gaz ou à huile
de transport ne doivent présenter aucun doivent être équipés d’un système de sé-
risque d’écrasement ou de coincement curité coupant de façon sûre l’arrivée du
susceptible de provoquer des blessures combustible lorsque la flamme s’éteint.
pour les personnes.
Les flammes du brûleur doivent pouvoir
La pénétration dans les chambres de être observées à travers un hublot.
fours rotatifs ne doit présenter aucun
risque pour les personnes du fait de la Lorsque des ventilateurs ou des systè-
rotation des chariots de cuisson. mes d’obturation (p. ex. clapet pour gaz
brûlés) sont montés dans le conduit
Les chambres ou les armoires de cuisson d’échappement, ces derniers doivent
dans lesquelles il est possible de péné- être contrôlés de telle sorte qu’une mise
trer doivent en tout temps pouvoir être en route automatique ou manuelle du
quittées depuis l’intérieur. brûleur ne puisse s’effectuer que lorsque
le ventilateur est en service ou que le
système d’obturation est suffisamment
Solutions ouvert. Ceci n’est pas valable pour les
fours à pain alimentés manuellement
Le respect des prescriptions suivantes con- avec un combustible solide.
duit à adopter les mesures couramment
Pour les fours équipés d’une soufflerie
206454

pour la circulation des gaz de chauffage,


il faut s’assurer que l’arrivée du combus-
tible est sûrement interrompue lors
d’une panne du ventilateur.
Pour les brûleurs pouvant être retirés
sans outillage, un enclenchement à l’ex-
térieur de la chambre de combustion
ou du foyer ne doit pas être possible.
Pour les fours à pain avec chauffage au-
tomatique, l’arrivée de combustible doit
pouvoir être interrompue de façon sûre.
La mise à l’arrêt doit s’effectuer en de-
Figure 21 hors de la zone du brûleur. Le point de
Porte avec système de déverrouillage mise à l’arrêt doit être d’un accès facile,
permettant de quitter le local de cuisson bien visible et signalé de manière claire
en tout temps. et précise.

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Les fours à sole sortante doivent être
équipés de roues munies d’une protec-
tion. La distance entre la protection et le
sol doit être au maximum de 10 mm.
Un système de déverrouillage de la porte
depuis l’intérieur doit permettre en tout
temps de quitter la chambre ou l’armoire
de cuisson (fig. 21).
Pour les armoires de cuisson (fours rota-
tifs) avec chariot suspendu, les zones
d’écrasement peuvent être éliminées par
montage d’un accouplement à friction
entre le moteur et le chariot (fig. 22).
Pour les fours rotatifs avec plaque de
base, l’entraînement de cette dernière
Figure 22 doit être mis à l’arrêt de manière sûre lors
Four avec accouplement à friction entre l’entraînement et de l’ouverture de la porte de l’armoire
le chariot. de cuisson (fig. 23).
Pour les fours à plusieurs étages, la hau-
Pour éviter la surchauffe des agents teur du foyer supérieur doit être choisie
caloporteurs pour permettre un chargement aisé ainsi
qu’une bonne vue d’ensemble du foyer
Lorsque l’huile est utilisée comme agent pour le personnel. La hauteur du foyer
caloporteur, utiliser de préférence une supérieur devrait donc se situer p. ex. à
huile minérale résistant au vieillissement environ 1,60 m du sol.
avec point d’inflammation le plus haut

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possible.
L’installation est à exécuter de manière
à empêcher toute fuite de vapeurs de
l’agent caloporteur sur le réseau des
conduites. Le réseau des conduites est
à exécuter, si possible, par soudage.
Les thermostats de sécurité montés sur
les corps de chauffe de l’agent calopor-
teur (huile) sont à ajuster de manière à
empêcher en toute sécurité le chauffage
de l’huile jusqu’à son point d’inflamma-
tion (auto-allumage).

Pour éviter les points de coincement et


d’écrasement ou quitter la chambre de
cuisson
Figure 23
Les portes des fours doivent être main- Four avec plaque de base entraînée. Lors
tenues en toute sécurité en position ou- de l’ouverture de la porte, l’entraînement de
verte, par exemple à l’aide d’un système la plaque de base est mis à l’arrêt automa-
de verrouillage ou d’un contrepoids. tiquement.

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Référence: 44038.f

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