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LA THEORIE CELLULAIRE

Aujourd’hui avec les énormes développements technologiques, l’étude des êtres vivants et de
l’homme en particulier change complètement de visage en devenant de plus en plus rigoureuse.
Les biologistes modernes ne sont pas, à l’instar des anciens biologistes, condamnés à se
confronter qu’à un seul milieu ou facette des êtres vivants, ils peuvent désormais les analyser
intégralement en observant aussi bien leur composition extérieure que leur organisation
intérieure. Ce pouvoir leur était donné par l’apparition de deux nouvelles technologies, à savoir le
microscope optique et le microscope électronique.

Ce bouleversement que les progrès technologiques vont entrainer dans le domaine de la


biologie sera très décisif tant sur le plan de l’approche de la nature des êtres vivants que sur ses
rapports avec les autres formes d’êtres. En effet, les espèces vivantes ne sont plus considérées
comme des formes extrêmement simples dont une étude physique ou extérieure serait largement
suffisante pour en expliquer toute leur structure et fonction, mais plutôt comme des agrégats de
cellules. Ces dernières constituent les éléments fondamentaux pour cerner toute l’architecture
biologique et toutes les fonctions des êtres vivants. En des termes plus clairs, les cellules
représentent les éléments structurels et fonctionnels de tout être vivant. C’est précisément dans le
même sens que ces propos de Jean Rostand peuvent être abordés : « La cellule comme chacun
sait, constitue l’unité vitale, l’élément fondamentale de de toute vie, aussi bien végétale
qu’animale. On ne reconnaît d’êtres vivants que sous la forme cellulaire ; les êtres les moins
élevés en organisation (protozoaires, levures, microbes) sont des cellules isolées, indépendantes,
vivant en l’état libre, tandis que tout organisme un tant soit peu complexe se laisse décomposer
en multitude de petits organismes élémentaires qui sont des cellules. Selon une comparaison
consacrée, les cellules forment l’organisme comme les briques forment la maison »1

1
Jean Rostand, Esquise d’une histoire de la biologie, Paris, Gallimard, 1945, p.129.
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sans précédente.
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