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Commande du sujet :
Le sujet proposé est un sujet sec. Il ne nous donne aucune indication quant aux deux axes de
la problématique. Ce sujet est donc plus difficile que les deux précédents.
Le plan n’est pas ici suggéré. Il nous faudra du temps pour découvrir le fil conducteur du
dossier et élaborer un plan.
Le correcteur a bien conscience de ces difficultés et il en tiendra compte au moment de
l’évaluation de la copie.
Le survol du dossier :
Le dossier comporte moins de pages (28) que les deux devoirs antérieurs.
Il est surtout constitué d’articles de revues professionnelles. Plus des ¾ des textes proviennent
de la Gazette des Communes. Les articles de cet hebdomadaire sont beaucoup moins denses
que ceux du Journal Le Monde par exemple.
La particularité du dossier :
Il est proposé à notre sagacité deux textes proposant des articles de loi. Le premier document
(document 4 de 5 pages) et le deuxième document (document 7 de 3 pages).
L’introduction intitulée « l’essentiel » des deux documents en question est complète et
synthétique et nous oblige peu à étudier avec minutie les articles de loi.
La thématisation fera apparaître les grandes directions prises par le dossier et deux grands
axes de réflexion vont s’imposer à nous :
INTRODUCTION
Dématérialisation des échanges entre collectivités et services de l’état, demandes croissantes
des citoyens et des entreprises, extension des réseaux à haut débit …, le mouvement de la
modernisation de l’administration française gagne du terrain au point même de s’étendre aux
petites collectivités.
A ce titre, 2005 est une année charnière pour l’administration électronique. En effet, c’est
l’année des échanges dématérialisés entre autorités administratives.
Les enjeux sont donc élevés. La réussite de ce projet participera grandement à la
modernisation du service public.
Il nous importera tout d’abord de montrer l’implantation incontournable de l’e-administration
au niveau territorial, puis d’analyser les changements profonds qui ont dû s’opérer pour que
l’on aboutisse à cette « révolution culturelle ».
Les entreprises qui fournissent des services internet à leurs salariés alors qu’elles n’en
fournissent pas à des personnes externes peuvent être qualifiés de fournisseurs d’accès à
Internet (FAI).
Les obligations du fournisseur d’accès sont bien définies. Il doit conserver les données de
nature à permettre l’identification de quiconque a contribué à la création du contenu des
services dont il est prestataire et communiquer ces données sur réquisition judiciaire.
Un rapport a souligné l’insuffisante sécurité des systèmes informatiques des communes tant
au niveau interne (gestion des mots de passe) que vis-à-vis des risques d’intrusion externe.
Les collectivités doivent sécuriser le réseau et les postes de travail avec un antivirus et un
pare-feu (contre les intrusions).
Les antivirus doivent faire l’objet d’une actualisation quotidienne pour être efficace.
Se doter d’une politique de sécurité avec une personne chargée de la sécurité des systèmes
d’information apparaît comme la solution d’avenir.
1 – Méthodologie requise
- Pour l’état :
La dématérialisation des données servant au calcul des dotations permet d’automatiser
certains contrôles. Il en découle un gain de temps de 10 à 15 jours.
Approche plus qualitative du contrôle de légalité.
Le logiciel libre est basé sur le principe de « l’open source licence », principe qui permet à
toute personne d’obtenir et de modifier le code source du programme.
Ainsi, le logiciel peut être adapté aux besoins spécifiques de chaque utilisateur. La force du
principe open source réside dans le fait qu’une multitude d’utilisateurs travaillent,
gratuitement, à l’amélioration du logiciel, à la recherche d’anomalies ou à son adaptation.
Un rapport de 2001 préconisait déjà de mettre l’ensemble des développements réalisés pour le
compte des administrations sous logiciels libres. Aujourd’hui, beaucoup de collectivités
utilisent ces logiciels pour la gestion des ressources, de l’intranet et de l’internet, pour la
dématérialisation, la cartographie ou le domaine de la santé.
A RUEIL MALMAISON (HAUTS DE SEINE), l’augmentation exorbitante des tarifs des
éditeurs de logiciels a amené la collectivité à opter pour cette solution.
Par ailleurs, ces logiciels libres s’avèrent d’une grande souplesse et d’une bonne stabilité. Ils
sont aussi moins sujets aux attaques des hackers et beaucoup moins gourmands en espace de
stockage.
A condition de démontrer la carence de l’initiative privée et d’en avoir informé l’ART, les
collectivités peuvent devenir opérateur de télécommunications pour les clients finals. Ces
compétences doivent s’exercer dans le respect d’une procédure de publicité et de mise en
concurrence, qu’il s’agisse d’une délégation de service public, d’un contrat de partenariat
public privé (PPP) ou d’un marché public.
CONCLUSION
2005 est une année d’essor de l’administration électronique et, de ce fait, de modernisation de
l’état.
Les échanges dématérialisés entre autorités administratives, pour ne citer que cet exemple,
sont un grand pas sur le chemin de la modernisation de l’administration.
Mais plusieurs questions demeurent en suspens. Si l’e-mail rentre dans les mœurs pour
l’administration, ce n’est pas encore le cas pour le citoyen. On privilégie toujours la lettre ou
le déplacement physique pour contacter sa mairie.
De plus, la valeur juridique du courrier électronique devra être encore clarifiée.
Le temps permettra certainement de répondre à ce questionnement.