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DÉPARTEMENT:MANAGMENT

FILIÈRE: GESTION LOGISTIQUE ET TRANSPORT

PROJETDEFIND’ÉTUDES

GESTION DES RISQUES


DANS UN CHAINE
LOGISTIQUE
GLOBAL(DOMAINE DE
GPL)

RÉALISÉPAR: Jury:

Chaimae Hachimi Saadia Khoukhi

Houda Bachaoui

ENCADRÉPAR:

Saadia Khoukhi 2022-2023


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Remerciements

Nous souhaitons exprimer notre gratitude envers Mme Saadia


khoukhi, notre encadrante, ainsi que notre professeur, qui nous ont
inspirés avec leur idée innovante pour notre projet de fin d'études. Ils
nous ont o est l'opportunité de développer de nouvelles
compétencesdansunenvironnementinédit,entravaillantsurledéveloppe
mentde gestion des risques dans le domaine de GPL

Nous souhaitons exprimer notre gratitude envers nos camarades


declassequionttoujoursétédisponiblespournousaiderľoutaulongdelaréali
sationdenotreprojet.Leursoutienetleurcontributionontétéd'une
grande aide pour résoudre les problèmes que nous avons rencontrés.
Nous sommesre connaissants pour leur collaborationetleur
dévouement.

En fin , nous tenons à remercier toutes les personnes qui nous ont
conseillé et qui nou sont aidé à réussir notre projet de fin d'étude.

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Liste des abréviations

GPL Gaz de Pétrole Liquéfié

CL Chaine logistique

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Listedesfigures

figure1:Modèleencascade 13
Figure2:Organigrammedestâches: 14
Figure3:DiagrammedeGantt 16
figure4:Maquettedel’inscription 20
figure5:Maquettedelogin 20
figure6:Maquettedecréerunepublication

21figure7:MaquettedeHome 21
figure10:Maquettedeforgotpassword 22
figure11:Maquettedemyprofile 22
figure12:Maquettedecommentaires

22figure13:Maquettedechercher 22
figure14:diagrammedecasd’utilisation 23
figure15:diagrammedeclasse 24
figure16:diagrammedeséquenced’inscription 25
figure17:diagrammedeséquenceconnexion 26
figure18:diagrammedeséquencedecréerunposte 27
figure20:diagrammedeséquencerechercher 28
figure21:diagrammedeséquencedemodifierprofile 28
figure22:diagrammedeséquencededéconnexion 29
figure23:logodel’application 29

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Sommaire

Remerciements.............................................................................................................................2
Listedesfigures..............................................................................................................................4
Sommaire......................................................................................................................................6
Introduction.................................................................................................................................7
Partie1:théorique ........................................................................................................................8
ChapitreI:chaine logistique dans le domaine de GPL..............................................................9
Géneralitè sur la chaine logistique
1.1,evolution de la notion de la chaine logistique ..................................................................9
1.2,Definition de C L ...................................................................................................10
1.3,Processus d'une C L..................................................................................................11
La logistique dans le domaine GPL
Conclusion..................................................................................................................................12
ChapitreII:Planificationdeprojet............................................................................................13
1. Méthodedetravail........................................................................................................13
2. DiagrammedeGANTT...............................................................................................16
Conclusion..................................................................................................................................18
ConclusiondePartie1..................................................................................................................19
Partie2:ConceptionetDéveloppementdel’application..............................................................20
ChapitreIII:Conceptiondel'application...................................................................................21
1. Maquettesdel’application............................................................................................21
2. DiagrammesdeUML....................................................................................................24
3. Uslogo.........................................................................................................................30
4. OutilsdeModélisation..................................................................................................31
Conclusion..................................................................................................................................33
ChapitreVI:Développementdeprojet......................................................................................34
1. Frameworkutilisé........................................................................................................34
2. OutillésdeDéveloppement...........................................................................................35
3. Visualisationdeprojet...................................................................................................37
Conclusion...............................................................................................................................63
ConclusiondePartie2..................................................................................................................64
ConclusionGénérale...................................................................................................................65
Tabledematière..........................................................................................................................66
WEBOGRAPHIE......................................................................................................................68
Résumé.....................................................................................................................................69
Abstract....................................................................................................................................69

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Introduction

La gestion des risques dans la chaîne logistique du domaine du gaz, du pétrole et des liquides est
un processus complexe qui implique l'identification, l'évaluation et la gestion des risques liés aux
activités de production, de transport, de stockage et de distribution de ces produits. Les risques
peuvent être liés à divers facteurs tels que les conditions météorologiques, les infrastructures de
transport, la sécurité des installations et des équipements, les réglementations gouvernementales,
les conflits politiques et les catastrophes naturelles.

La gestion des risques dans ce domaine est d'une importance critique car les accidents peuvent
entraîner des conséquences graves pour la sécurité publique, l'environnement et les entreprises
elles-mêmes. Les entreprises du secteur doivent donc mettre en place des stratégies de gestion des
risques efficaces pour minimiser les pertes et les dommages potentiels.

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Partie1:théorique

Dansceľľeparľiedurapporľ,nousallonsprésenľernoľreprojeľdedéveloppemenľd'u
nréseausocialinnovanľ.Nouscommenceronspardécrireles méľhodes que nous
avons uľilisées pour recueillir les besoins de nos uľilisaľeurspoľenľiels, ainsi que
la manière donľ nous avons spécifié eľ analysé ces
besoins.Nousaborderonségalemenľlaplanificaľionduprojeľ,enexpliquanľlaméľh
odologiequenousavonssuiviepoursaréalisaľion.

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ChapitreI:chaine logistique dans le domaine de GPL:


GENERALITE SUR LA CHAINE LOGISTIQUE :
1.1EVOLUTION SUR LA NOTIN DE LA LOGISTIQUE

La notion de logistique a évolué au fil du temps, passant d'un simple système


degestion de stocks à une discipline complexe qui englobe la planification,
l'organisation, la mise en œuvre et le contrôle de l'ensemble des activités
liées à la production et à la distribution de biens et de services.

Dans les années 1950 et 1960, la logistique était principalement axée sur la
gestion des stocks et des entrepôts. Elle était considérée comme un
processus purement opérationnel, utilisé pour assurer une disponibilité
suffisante des matières premières et des produits finis. Les méthodes
utilisées à l'époque étaient principalement manuelles et basées sur des
fiches de stock.
Au cours des années 1970 et 1980, la logistique a évolué pour devenir une discipline
plus stratégique, avec l'introduction de nouveaux outils informatiques pour la gestion
des stocks et la planification de la production. Les entreprises ont commencé à utiliser
des techniques de planification des besoins en matériaux (MRP) pour rationaliser leur
production et améliorer la coordination entre les différents départements de
l'entreprise.
Dans les années 1990 et 2000, la logistique a continué d'évoluer pour devenir une
fonction clé de l'entreprise, avec l'introduction de nouveaux concepts tels que la
gestion de la chaîne d'approvisionnement (SCM) et la logistique intégrée. La SCM a
permis aux entreprises de mieux coordonner l'ensemble de leurs activités logistiques,
de la production à la distribution en passant par les achats et les approvisionnements.
La logistique intégrée a quant à elle permis une meilleure coordination entre les
différents acteurs de la chaîne logistique, notamment grâce à l'utilisation de systèmes
d'information et de communication avancés.
Plus récemment, la logistique a également évolué pour prendre en compte des
considérations environnementales et sociales, avec l'introduction de concepts tels que
la logistique verte et la responsabilité sociale des entreprises (RSE). La logistique verte
se concentre sur la réduction de l'impact environnemental des activités logistiques,
tandis que la RSE encourage les entreprises à prendre en compte les aspects sociaux
et environnementaux dans leurs décisions stratégiques.
En résumé, la notion de logistique a évolué au fil du temps pour devenir une discipline
complexe et stratégique, qui englobe l'ensemble des activités liées à la production et à
la distribution de biens et de services. Cette évolution a été rendue possible grâce à
l'utilisation de nouvelles technologies et de nouveaux concepts, ainsi qu'à une
meilleure coordination entre les différents acteurs de la chaîne logistique.

FIGUE 1: EVOLUTION DE LOGISTIQUE :

Période Evénement
1900-1950 L'accent est mis sur l'efficacité de la
production en série, avec peu de
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considération pour la logistique.

1950-1970 La logistique commence à émerger


comme une fonction clé de l'entreprise.
Les entreprises commencent à se
concentrer sur l'optimisation des coûts de
transport et de stockage

1970-1990 L'essor du commerce international et de


la mondialisation entraîne une
augmentation de la complexité de la
chaîne d'approvisionnement. Les
entreprises commencent à utiliser des
systèmes informatiques pour gérer leur
logistique.

1990-2000 L'adoption généralisée de l'Internet et


des technologies de l'information permet
une meilleure collaboration et une plus
grande visibilité sur la chaîne
d'approvisionnement

2000-2010 La demande des consommateurs pour


une livraison plus rapide et plus flexible
entraîne l'essor du commerce
électronique. Les entreprises cherchent
des moyens d'optimiser la livraison et les
retours de marchandises.

2010-2020 L'adoption de technologies telles que


l'Internet des objets (IoT) et la
blockchain permet une traçabilité accrue
et une gestion plus efficace de la chaîne
d'approvisionnement. Les entreprises se
concentrent de plus en plus sur la
durabilité environnementale et sociale de
leur logistique

1.2 definition de la chaine logistique :

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La chaîne logistique est un système de gestion qui implique la planification,


l'organisation, la mise en œuvre et le contrôle de toutes les activités impliquées dans
le flux de matières premières, de produits semi-finis et finis, ainsi que de l'information,
depuis le fournisseur initial jusqu'au client final. Elle comprend donc les étapes de
production, de transport, de stockage, de distribution, de marketing, de service après-
vente, ainsi que les relations avec les fournisseurs et les clients.
La gestion efficace de la chaîne logistique implique la coordination de toutes ces
activités pour maximiser l'efficacité et la rentabilité de l'ensemble du processus. Cela
comprend la planification des niveaux de stocks, la gestion des transports et des
entrepôts, la gestion des relations avec les fournisseurs et les clients, ainsi que la
gestion des retours et des réclamations. La chaîne logistique est donc un élément clé
de la compétitivité d'une entreprise, car elle permet de réduire les coûts, d'améliorer la
qualité et de répondre aux demandes des clients de manière plus efficace.

La chaîne logistique, également appelée supply chain en anglais, désigne l'ensemble


des activités et des processus impliqués dans la gestion des flux de matières
premières, de produits finis, d'informations et de capitaux entre les différents acteurs
d'une entreprise ou d'un réseau d'entreprises, depuis les fournisseurs jusqu'aux clients
finaux.

La chaîne logistique comprend donc l'ensemble des opérations de planification,


d'approvisionnement, de production, de stockage, de transport, de distribution et de
gestion des retours, ainsi que les activités connexes telles que la gestion de la relation
avec les fournisseurs, la gestion des achats, la gestion des entrepôts et des magasins,
la gestion des inventaires, la gestion des flux d'information et la gestion des coûts.

La chaîne d'approvisionnement (ou supply chain en anglais) désigne l'ensemble des


activités qui permettent de concevoir, produire, livrer et distribuer des produits ou
services à un client final. Elle regroupe ainsi l'ensemble des étapes nécessaires à la
création de la valeur ajoutée, depuis l'approvisionnement en matières premières
jusqu'à la livraison du produit final au client, en passant par la production, la logistique
et la distribution.

La gestion de la chaîne d'approvisionnement vise à optimiser la performance de


chaque étape de cette chaîne, en cherchant à maximiser l'efficacité, la qualité et la
rentabilité de chaque opération, tout en assurant la satisfaction des clients et en
minimisant les coûts et les délais. C'est une fonction essentielle pour toute entreprise
qui souhaite rester compétitive sur un marché de plus en plus globalisé et exigeantLa
chaîne logistique, également connue sous le nom de supply chain en anglais, est
l'ensemble des activités nécessaires à la gestion des flux de biens, de services et
d'informations depuis la conception et la production jusqu'à la livraison aux clients
finaux. Elle comprend toutes les étapes du processus, telles que l'approvisionnement
en matières premières, la transformation en produits finis, le stockage, la distribution
et la gestion des retours.

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1.3 : les processus de chaine logistique :

1.Le processus de la chaîne logistique (supply chain en anglais) peut être décrit
comme le flux de matières premières, de produits semi-finis et finis, ainsi que des
informations et des finances, du fournisseur initial au client final. Il peut être divisé en
plusieurs étapes, chacune d'entre elles étant essentielle pour garantir la bonne gestion
de la chaîne logistique :

2.Planification de la chaîne logistique : Cette étape consiste à élaborer une stratégie


pour répondre aux demandes des clients tout en minimisant les coûts et en optimisant
la qualité. Il s'agit de déterminer les objectifs, les quantités de production nécessaires,
les coûts de transport, les niveaux de stock, les délais de livraison, etc.
3.Approvisionnement : Cette étape consiste à sélectionner les fournisseurs, à négocier
les conditions de livraison et à passer les commandes. Il s'agit de s'assurer que les
matières premières et les produits semi-finis sont disponibles en temps et en heure, et
de garantir la qualité des produits livrés.

4.Production : Cette étape consiste à transformer les matières premières et les


produits semi-finis en produits finis. Il s'agit de planifier la production, d'optimiser les
processus de fabrication, de maintenir les équipements en bon état de fonctionnement
et de veiller à ce que les normes de qualité soient respectées.

5.Stockage : Cette étape consiste à stocker les matières premières, les produits semi-
finis et les produits finis. Il s'agit de gérer les niveaux de stock, de contrôler les
mouvements de stock et de prévenir les pertes ou les dommages.

6.Distribution : Cette étape consiste à expédier les produits finis aux clients. Il s'agit
de planifier les itinéraires de transport, de sélectionner les transporteurs, de suivre les
envois et de livrer les produits en temps et en heure.

Service après-vente : Cette étape consiste à assurer un service de qualité aux clients
après la livraison. Il s'agit de répondre aux questions et aux réclamations des clients,
de garantir la satisfaction des clients et de prendre en compte les retours d'expérience
pour améliorer la qualité du service.

Dans l'ensemble, la gestion de la chaîne logistique consiste à coordonner ces


différentes étapes pour assurer la continuité et la fluidité du flux de produits et
d'informations tout au long de la chaîne. Les entreprises qui réussissent à optimiser
leur chaîne logistique peuvent améliorer leur compétitivité, réduire leurs coûts,
améliorer leur qualité et leur réactivité face aux évolutions du marché.

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Section 2: la logistique dans le domaine GPL: la logistique dans le


domaine du GPL (Gaz de Pétrole Liquéfié).

définition de GPL:

La logistique du GPL implique la gestion de toutes les étapes de la chaîne


d'approvisionnement, de la production à la distribution. Cela comprend le transport du
gaz, le stockage, la manipulation, le remplissage des bouteilles et la livraison aux
clients. La chaîne logistique commence avec la production du GPL dans les raffineries
et les usines de traitement. Ensuite, le gaz est transporté par camion-citerne vers les
installations de stockage. Les installations de stockage sont conçues pour stocker de
grandes quantités de GPL sous forme liquide. Les réservoirs sont équipés de systèmes
de sécurité sophistiqués pour assurer la sécurité et éviter les fuites.

Le GPL est ensuite rempli dans des bouteilles à usage domestique, commercial ou
industriel. Les bouteilles sont inspectées et testées pour s'assurer qu'elles sont sûres
avant d'être remplies de gaz. Les bouteilles remplies sont ensuite stockées dans des
entrepôts jusqu'à ce qu'elles soient prêtes à être livrées aux clients.
La livraison du GPL est un aspect clé de la logistique. Les camions de livraison doivent
être équipés de systèmes de sécurité pour éviter les accidents lors du transport du
GPL. Les chauffeurs doivent être formés pour manipuler le gaz en toute sécurité et
éviter les situations dangereuses. Enfin, la gestion des stocks et de la chaîne
d'approvisionnement est un aspect important de la logistique du GPL. Il est essentiel
de suivre de près les niveaux de stock pour s'assurer que les clients disposent toujours
de suffisamment de GPL pour répondre à leurs besoins. Une planification minutieuse
est nécessaire pour éviter les pénuries de gaz et les retards dans les livraisons.
En résumé, la logistique du GPL implique la gestion de toutes les étapes de la chaîne
d'approvisionnement, de la production à la distribution. Cela nécessite une planification
minutieuse, des systèmes de sécurité sophistiqués et des professionnels formés pour
manipuler le gaz en toute sécurité

GPL (gaz pétrole liquéfié) est un mélange de gaz de pétrole liquéfié, principalement
composé de propane et de butane. Il est souvent utilisé comme combustible pour le
chauffage, la cuisine et les véhicules.

Le terme "domaine GPL" est souvent utilisé pour désigner les secteurs d'activité liés à
l'utilisation du GPL, notamment la production, le transport, le stockage, la distribution
et la commercialisation du GPL.

Le GPL est considéré comme une énergie propre, car il produit moins de gaz à effet de
serre et de polluants atmosphériques que les combustibles fossiles traditionnels tels
que le charbon et le pétrole. Cependant, son utilisation n'est pas sans risques, car le
GPL est inflammable et peut causer des accidents s'il n'est pas manipulé correctement

GPL (gaz pétrole liquéfié) est un mélange de gaz de pétrole liquéfié, principalement
composé de propane et de butane. Il est souvent utilisé comme combustible pour le
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chauffage, la cuisine et les véhicules.

Le terme "domaine GPL" est souvent utilisé pour désigner les secteurs d'activité liés à
l'utilisation du GPL, notamment la production, le transport, le stockage, la distribution
et la commercialisation du GPL.

Le GPL est considéré comme une énergie propre, car il produit moins de gaz à effet de
serre et de polluants atmosphériques que les combustibles fossiles traditionnels tels
que le charbon et le pétrole. Cependant, son utilisation n'est pas sans risques, car le
GPL est inflammable et peut causer des accidents s'il n'est pas manipulé correctement
GPL (gaz pétrole liquéfié) est un mélange de gaz de pétrole liquéfié, principalement
composé de propane et de butane. Il est souvent utilisé comme combustible pour le
chauffage, la cuisine et les véhicules.

Le terme "domaine GPL" est souvent utilisé pour désigner les secteurs d'activité liés à
l'utilisation du GPL, notamment la production, le transport, le stockage, la distribution
et la commercialisation du GPL.

Le GPL est considéré comme une énergie propre, car il produit moins de gaz à effet de
serre et de polluants atmosphériques que les combustibles fossiles traditionnels tels
que le charbon et le pétrole. Cependant, son utilisation n'est pas sans risques, car le
GPL est inflammable et peut causer des accidents s'il n'est pas manipulé correctement

LES ENJEUX:

La licence GPL (General Public License) est une licence de logiciel libre qui a été créée
en 1989 par Richard Stallman et la Free Software Foundation (FSF). Les enjeux liés à
cette licence sont nombreux et concernent différents aspects, tels que :

La liberté de l'utilisateur : La GPL garantit aux utilisateurs la liberté d'utiliser, de


modifier et de distribuer un logiciel. Elle leur permet également d'accéder au code
source du logiciel, de le copier et de le redistribuer.

La communauté des développeurs : La GPL encourage la collaboration entre les


développeurs en permettant la création de versions modifiées du logiciel. Cela peut
amener à la création de nouvelles fonctionnalités ou améliorations du logiciel initial.

La propriété intellectuelle : La GPL définit les termes de l'utilisation du code source,


notamment en ce qui concerne la propriété intellectuelle. Elle garantit que le code
source reste ouvert et accessible à tous, tout en protégeant les droits d'auteur des
développeurs.

La concurrence et l'innovation : La GPL permet une concurrence saine en


encourageant la création de versions modifiées du logiciel initial. Cela peut amener à
l'innovation et à l'amélioration de la qualité des logiciels.

La pérennité du logiciel : La GPL garantit que le logiciel reste libre et ouvert même si le
développeur initial ne le maintient plus. Cela permet aux utilisateurs de continuer à
utiliser et à modifier le logiciel indépendamment de son créateur initial.
La propriété intellectuelle : La GPL définit les termes de l'utilisation du code source,
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notamment en ce qui concerne la propriété intellectuelle. Elle garantit que le code


source reste ouvert et accessible à tous, tout en protégeant les droits d'auteur des
développeurs.

La concurrence et l'innovation : La GPL permet une concurrence saine en


encourageant la création de versions modifiées du logiciel initial. Cela peut amener à
l'innovation et à l'amélioration de la qualité des logiciels.

La pérennité du logiciel : La GPL garantit que le logiciel reste libre et ouvert même si le
développeur initial ne le maintient plus. Cela permet aux utilisateurs de continuer à
utiliser et à modifier le logiciel indépendamment de son créateur initial.

En résumé, les enjeux de la GPL sont liés à la liberté de l'utilisateur, à la collaboration


des développeurs, à la propriété intellectuelle, à la concurrence et à l'innovation, ainsi
qu'à la pérennité du logiciel.

les processus de GPL:


La domaine GPL fait référence à la licence publique générale GNU (GPL),
qui est une licence de logiciel libre permettant aux utilisateurs de
distribuer, modifier et utiliser des logiciels sous certaines conditions. Les
processus associés à la GPL incluent :

Création de logiciels : Pour qu'un logiciel soit couvert par la GPL, il doit
être créé ou modifié en utilisant un code sous licence GPL ou un autre
code open source compatible avec la GPL.

Distribution : Tout utilisateur qui distribue un logiciel sous GPL doit inclure
une copie de la licence GPL avec le logiciel. Cela garantit que les
utilisateurs finaux ont connaissance des termes et conditions de la licence
GPL.
Modifications : Si un utilisateur modifie un logiciel sous GPL, il doit
également publier le code source modifié sous GPL. Cela garantit que les
modifications apportées au logiciel sont également disponibles en tant que
logiciel libre.

Utilisation : Les utilisateurs peuvent utiliser un logiciel sous GPL sans


restriction, tant qu'ils respectent les termes et conditions de la licence
GPL.

Conformité : Les utilisateurs qui distribuent des logiciels sous GPL doivent
s'assurer que leurs actions sont conformes aux termes et conditions de la
licence. Cela peut inclure la publication du code source modifié, l'inclusion
de la licence GPL avec le logiciel distribué et le respect des restrictions de
brevet dans la licence GPL.
En somme, les processus associés à la GPL visent à promouvoir la
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diffusion de logiciels libres et à garantir que les utilisateurs finaux ont


accès au code source et peuvent le modifier selon leurs besoins

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Conclusion
En conclusion, la logistique est un élément crucial pour l'industrie du GPL, qui doit
répondre à des défis complexes tout en offrant des opportunités pour l'innovation et
la croissance. Les entreprises qui réussissent dans ce domaine doivent être capables
de gérer efficacement leur chaîne d'approvisionnement tout en restant à la pointe
des dernières technologies et réglementation .

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Chapitre 2 :Gestion de risque

1)Notion de risque :
1.1)Définition de GR :

La gestion des risques est le processus qui permet d'identifier et d'évaluer les
risques en vue d'élaborer un plan visant à minimiser et à maîtriser ces risque et
leurs conséquences potentielles pour une entreprise. Les risques représentent
une probabilité de perte ou de dommage. Leurs causes sont multiples :
responsabilité légale, catastrophes naturelles, accidents, erreurs degestion ou
.menaces relatives à la sécurité informatique
 
 . la gestion des risques est le processus d’évaluation et d’identification des risques et menaces qui peuvent
toucher toutes les composantes de l’organisation, des sources de revenus aux problèmes de gestion des stocks
en passant par la chaîne d’approvisionnement.

La gestion des risques est souvent un sujet de préoccupation au sein du conseil d’administration. Ce dernier
demande généralement à plusieurs interlocuteurs des départements concernés de procéder à l’identification
des risques afin de garantir que leur département minimise les risques autant que possible.

La gestion des risques consiste à atténuer les effets négatifs sur l’entreprise. Qui dit risque, dit bénéfices et
pertes potentiels. La gestion des risques consiste à chercher des moyens de réduire la probabilité de préjudice
pour l’entreprise.

 Concrètement, la gestion des risques est une partie intégrante et relativement importante de l’implémentation de la
stratégie d’entreprise. Son but est d’isoler, prévenir, et traiter les différents risques liés aux activités exercées par une
entreprise. Ils peuvent provenir de plusieurs sources comme l’organisation, les ressources humaines, etc.

Son but stratégique est d’éviter ou de diminuer les échecs potentiels pouvant mettre en péril la santé de l’entreprise. De
ce fait, la gestion des risques se fait en continu, par le biais d’une vigilance permanente, afin de rester mobile et réactif à
tout moment.

Comment est défini un risque ?


Pour être clair, dans le cadre d’une entreprise, un risque correspond au danger représenté par une activité, une structure
ou un contexte. Il s’agit d’un fait, d’une action, ou d’un événement qui est en mesure de créer des dommages à
l’entreprise. De ce fait, l’enjeu principal de la gestion des risques est d’éviter de tels dommages potentiels en mettant en
place toute une batterie d’actions préventives pour contrer ce type d’éléments néfastes.

Comment gérer les risques ?

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Projetdefind’étude

Pour implémenter correctement une stratégie de gestion des risques, les chefs et dirigeants d’entreprises ont recours à
de multiples méthodes comme :

 La gestion par anticipation : il s’agit ici d’anticiper les risques à venir suffisamment en amont, en identifiant
leurs sources. Ceci permet de mieux définir et cadrer la riposte;
 La gestion par identification : il s’agit ici d’évaluer les dommages et conséquences provoqués suite à la
concrétisation du risque, et mettre en place les mesures pour encaisser structurellement et financièrement ce
dernier;
 La gestion par réduction des risques : il s’agit ici de se baser sur l’analyse des risques, pour déterminer les
impacts potentiels et les facteurs principaux à prendre en compte pour mettre en place des actions préventives
afin de mieux encaisser la concrétisation de ces risques.

Qu’est-ce que la gestion des risques dans le domaine de la finance ?


Dans le monde financier, la gestion des risques est le processus d’identification, d’analyse et d’acceptation ou
d’atténuation de l’incertitude dans les décisions d’investissement. Essentiellement, la gestion des risques se produit
lorsqu’un investisseur ou un gestionnaire de fonds analyse et tente de quantifier le potentiel de pertes dans un
investissement dans la même logique qu’une étude de marché, et prend ensuite les mesures appropriées (ou l’inaction)
compte tenu des objectifs d’investissement et de la tolérance au risque du fonds.

La gestion des risques est donc présente partout dans le domaine de la finance. Une gestion des risques inadéquate peut
avoir de graves conséquences pour les entreprises, les particuliers et l’économie. Par exemple, l’effondrement des prêts
hypothécaires à risque en 2007, qui a contribué à déclencher la Grande Récession, est dû à de mauvaises décisions en
matière de gestion des risques, comme le fait que des prêteurs ont accordé des prêts hypothécaires à des personnes mal
solvables, que des entreprises d’investissement ont acheté, conditionné et revendu ces prêts et que des fonds ont investi
de manière excessive dans des titres adossés à des créances hypothécaires reconditionnés, mais toujours risqués.

Comment fonctionne la gestion des risques en finance ?


Nous avons tendance à considérer le « risque » en termes essentiellement négatifs. Cependant, dans le monde de
l’investissement, le risque est nécessaire et inséparable de la performance souhaitable.

Une définition commune du risque d’investissement est un écart par rapport à un résultat attendu. Nous pouvons
exprimer cette déviation en termes absolus ou par rapport à autre chose, comme un indice de référence du marché.

Bien que cet écart puisse être positif ou négatif, les professionnels de l’investissement acceptent généralement l’idée
que cet écart implique un certain degré du résultat escompté pour vos investissements. Ainsi, pour obtenir des
rendements plus élevés, on s’attend à accepter le plus de risques possible. Il est également généralement admis qu’un
risque accru se traduit par une volatilité accrue. Si les professionnels de l’investissement cherchent constamment, et
parfois même trouvent, des moyens de réduire cette volatilité, il n’existe pas d’accord clair entre eux sur la meilleure
façon de procéder.

 Méthodes pour traiter les risques


Il existe diverses manières de gérer le risque dans le cadre professionnel.

Ignorer le risque - Une méthode consiste tout simplement à ignorer le risque et à gérer les situations
problématiques au fur et à mesure qu’elles se présentent. Toute entreprise implique nécessairement une
certaine part de risque et il est possible de ne pas se préoccuper des problèmes potentiels tant qu’ils ne se

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Projetdefind’étude

produisent pas. Ce n’est pas obligatoirement la meilleure solution. En effet, elle peut exposer votre entreprise
à des situations délicates si les événements ne se déroulent pas comme prévu !

Réduire le risque - Une autre option plus pragmatique consiste à accepter certains facteurs de risque tout en
les atténuant grâce à des plans et procédures.

Prévenir le risque - Il est possible de prévenir tout risque dans certains domaines. Par exemple, l’arrêt de
tous les voyages d’affaires pendant la pandémie et l’instauration d’une politique de télétravail est une
méthode de prévention des risques qui a été mise en place par de nombreuses organisations.

Transférer le risque - Vous pouvez vous assurer contre le risque. Il existe de nombreux contrats d’assurance
qui peuvent vous couvrir contre certains types de risques. Cette forme de transfert de risque ne supprime pas
le risque, elle ne prend pas de mesures contre ce dernier, mais couvre l’entreprise si le pire se produit. Les
contrats d’assurance classiques, tels que l’assurance habitation qui couvre notamment les risques d’incendie
et de dommages, correspondent à une certaine forme de transfert de risque.

Gestion des risques liés aux employés

La gestion des risques liés aux employés est un autre domaine de l’entreprise où la gestion des risques doit
être prise en compte. Cette dimension de l’entreprise est parfois négligée, mais elle peut s’avérer très
coûteuse en cas de problème. Il convient donc de procéder à une analyse des risques appropriée afin de
réduire la probabilité d’un risque financier.

La gestion des risques liés aux employés incombe souvent aux Ressources humaines (RH), mais d’autres
services et collaborateurs peuvent être impliqués dans le cas d’un sujet spécifique concernant les problèmes et
risques d’un service en particulier.

La gestion des risques liés aux employés est souvent liée aux éventuelles conséquences et au risque plus
général inhérent au lieu de travail lui-même. Comme, de nos jours, les employés sont susceptibles de voyager
dans le monde entier pour le compte de leur employeur, il est fréquent de mettre en place des solutions de
gestion des risques des voyageurs. En effet, il existe de nombreux problèmes et facteurs de risque significatifs
liés aux voyages d’affaires.

Gestion des risques liés aux voyages

La pandémie de coronavirus nous a appris une chose : les voyages d’affaires peuvent présenter des risques
considérables. Non seulement les activités commerciales ont été fortement affectées, mais les risques
commerciaux ont augmenté et les entreprises ont été exposées à des problèmes de responsabilité juridique. Si
la COVID-19 est un exemple assez simple de risque lié aux voyages, les problèmes peuvent provenir de
multiples facteurs distincts que le Travel Manager ou les équipes RH doivent connaître et comprendre.

Les problèmes liés à la santé des employés en déplacement et aux situations de crise sanitaire dans certains
pays ne sont pas nouveaux. D’autres problèmes, tels que les troubles civils, les voyages dans des régions
sensibles et même les catastrophes naturelles, doivent être pris en compte lors de l’évaluation des risques liés
aux voyages. Une entreprise doit protéger ses employés, elle doit garantir que l’atténuation et la réduction des
risques sont gérées avec efficacité.

Vous pouvez souscrire des contrats d’assurance auprès de votre compagnie d’assurance pour couvrir de
nombreux facteurs de risque, mais vous devrez vérifier scrupuleusement ce qui est couvert et ce qui ne l’est
pas. Par exemple, certains contrats d’assurance établis pour couvrir les risques ne couvrent pas le risque
qu’un employé contracte la COVID lors de la pandémie. Autrement dit, il est crucial pour votre entreprise de
gérer les risques et de mettre en place des plans d’atténuation.
20
Projetdefind’étude

Gestion des risques dans l'entreprise


Les stratégies de gestion des risques sont les tactiques mises en œuvre pour
appréhender ces risques et comprendre leurs conséquences potentielles. Elles doivent
faire partie de votre plan de gestion des risques, qui est un processus documenté
décrivant les méthodes qu'utilise votre entreprise ou votre équipe pour identifier les
risques émergents et y remédier.

Tout nouveau projet s’accompagne de nouveaux risques. Bien qu’il ne soit pas
possible de les éviter totalement, votre organisation peut les anticiper et les
atténuer grâce à un processus de gestion des risques bien défini. Suivez ces
étapes de gestion des risques projet pour organiser votre équipe et la rendre
plus agile et plus réactive.

En quoi consiste la gestion des risques ?


Il s’agit simplement d’un processus continu d’identification, de traitement et de
gestion des risques dans un projet. Prendre le temps d’établir et de mettre en
œuvre un processus de gestion des risques ressemble à l’installation d’une
alarme incendie : vous espérez qu’il ne servira jamais, mais vous êtes prêt à y
consacrer du temps pour protéger votre avenir.

L’identification et le suivi des risques susceptibles de survenir dans le cadre d’un


projet offrent des avantages considérables, notamment :

 uneplanification plus efficace des ressources en rendant visibles des coûts


auparavant imprévus ;
 unmeilleur suivi des coûts du projet et des estimations plus précises du
retour sur investissement ;
 une plus grande sensibilisation aux exigences légales ;
 une prévention plus rigoureuse des blessures et des maladies physiques ;
 uneattitude de souplesse, plutôt que de panique, lorsque des
changements ou des défis se présentent.

Étapes de la gestion des risques :

21
Projetdefind’étude

Suivez les étapes ci-dessous pour améliorer votre processus de gestion des
risques d’un projet.

1. Identifier les risques

Anticiper les éventuels écueils d’un projet ne signifie pas céder au


catastrophisme, bien au contraire. L’identification des risques est une
expérience positive à laquelle toute votre équipe peut participer et dont elle
peut tirer des enseignements. Mais comment identifier les risques d’un projet ?

Exploitez les connaissances et l’expérience collectives. Demandez à chacun


d’identifier les risques auxquels il a déjà été confronté ou sur lesquels il pourrait
avoir des informations supplémentaires. Ce processus favorise la
communication et encourage la transmission de savoir entre différentes
équipes.

Utilisez un diagramme risk breakdown structure pour recenser les risques d’un
projet et les organiser en fonction de leur niveau de détail, les plus généraux
étant placés en haut et les plus spécifiques en bas. Au moment de créer les
tâches d’un projet, ce visuel vous aidera à anticiper les risques susceptibles
d’apparaître.

Une fois que vous et votre équipe avez compilé les problèmes éventuels, créez
un journal des risques du projet pour en effectuer un suivi et un contrôle clairs
et concis tout au long du projet.

Un journal des risques du projet, également appelé registre des risques du


projet, fait partie intégrante de tout processus efficace de gestion des risques.
Cette base de données dynamique des risques de chaque projet vous aide non
seulement à gérer les risques actuels, mais permet également de retrouver les
risques des projets antérieurs. En élaborant votre registre des risques avec les
points de données appropriés, vous et votre équipe pourrez rapidement et
précisément identifier et évaluer les menaces éventuelles pesant sur un projet.

2. Analyser les risques

22
Projetdefind’étude

Une fois que votre équipe a identifié les problèmes potentiels, il est temps de
creuser un peu plus. Quelle est la probabilité que ces difficultés apparaissent ?
Et le cas échéant, quelles en seront les conséquences ?

Au cours de cette étape, votre équipe évaluera la probabilité et les retombées


de chaque risque afin de décider sur lequel se concentrer en premier lieu. Des
facteurs tels que les pertes financières potentielles pour l’organisation, le temps
perdu et la gravité de l’impact jouent tous un rôle dans l’analyse précise de
chaque risque. En examinant chaque risque à la loupe, vous découvrirez
également les problèmes communs à l’ensemble d’un projet et pourrez affiner
votre processus de gestion des risques pour vos prochains projets.

3. Hiérarchiser les risques

Vous devez maintenant établir des priorités. Classez chaque risque en tenant
compte à la fois de sa probabilité d’occurrence et de son impact potentiel sur le
projet.

Cette étape vous permet d’obtenir une vue d’ensemble du projet en cours et
d’identifier les points sur lesquels l’équipe doit se concentrer. Plus important
encore, elle vous aidera à identifier des solutions viables pour chaque risque. De
cette façon, le projet lui-même ne sera pas interrompu ou retardé de manière
significative pendant la phase de traitement.

4. Traiter les risques

Une fois que vous avez déterminé les risques les plus importants, déployez
votre stratégie de remédiation. Bien que vous ne puissiez pas anticiper toutes
les difficultés, vous avez mis toutes les chances de votre côté avec les étapes
précédentes de votre processus de gestion des risques. Chargez votre équipe
de commencer par résoudre le risque prioritaire ou tout au moins de l’atténuer
afin qu’il cesse d’être une menace pour le projet.

Traiter et atténuer efficacement les risques signifie également mobiliser les


ressources de votre équipe de manière efficiente, sans faire dérailler le projet.
Avec le temps, les projets et leurs registres des risques s’accumulant dans votre
base de données, vous deviendrez capable d’anticiper les risques en adoptant

23
Projetdefind’étude

une approche plus proactive que réactive qui vous aidera à les traiter plus
efficacement.

5. Surveiller les risques

Une communication claire entre votre équipe et les parties prenantes est
essentielle lorsqu’il s’agit de surveiller les menaces de manière continue. Et
même si vous avez parfois l’impression de n’avoir aucun contrôle sur ces
dernières, votre processus de gestion des risques et le registre des risques du
projet correspondant vous permettront de suivre ces cibles mobiles avec
assurance.
Un processus de gestion des risques implique :

 l'identification méthodique des risques entourant les activités de votre entreprise


 l'évaluation de la probabilité qu'un événement survienne
 la compréhension de la façon de répondre à ces événements
 la mise en place de systèmes afin de faire face aux conséquences
 la surveillance de l'efficacité de vos approches et contrôles en matière de gestion des risques
En conséquence, le processus de gestion des risques :

 améliore la prise de décision, la planification et la priorisation


 vous aide à allouer le capital et les ressources de façon plus efficace
 vous permet d'anticiper ce qui pourrait mal tourner, de minimiser le nombre de feux que vous aurez à éteindre ou, dans le
pire des cas, d'empêcher un désastre ou une grave perte financière
 améliore de façon importante la probabilité que vous livriez votre plan d'affaires en temps voulu et conformément au
budget
La gestion des risques devient même plus importante si votre entreprise décide d'essayer quelque chose de nouveau,
par exemple le lancement d'un nouveau produit ou la pénétration de nouveaux marchés. Le fait que des concurrents
vous suivent dans ces marchés, ou des percées technologiques rendant votre produit redondant, représentent deux
risques que vous pourriez vouloir prendre en compte dans de tels cas.

1.2)Les grands types de risques:


Risques naturels
La notion de risque naturel recouvre l’ensemble des menaces
que certains phénomènes et aléas naturels font peser sur des
populations, des ouvrages et des équipements. Plus ou moins
violents, ces évènements naturels sont toujours susceptibles
d’être dangereux aux plans humain, économique ou
environnemental. La prévention des risques naturels consiste
à s’adapter à ces phénomènes pour réduire, autant que
24
Projetdefind’étude

possible leurs conséquences prévisibles et les dommages


potentiels. Elle complète la politique de protection civile (qui
permet de gérer la crise lorsqu’elle survient) et la politique
d’indemnisation des dommages. Vous trouverez, dans cet
espace dédié à la prévention des risques naturels, de
nombreuses informations pour développer votre
connaissance : des aléas et des risques naturels, des règles de
vigilance et des systèmes d’alerte, des bonnes pratiques et
réflexes à adopter au quotidien et enfin, des moyens de se
préparer aux situations d’urgence.
Exemples de risques naturels :

AVALANCHE
Une avalanche correspond à un déplacement rapide d’une
masse de neige sur une pente, provoqué par une rupture
d’équilibre du manteau neigeux.
Sur un versant, la neige accumuléeforme une couche hétérogène dont
l’équilibre est plus ou moins précaire.

Cet équilibre dépend de multiples facteurs parmi lesquels la qualité de la


neige, l’inclinaison de la pente, la nature du sol, la présence de végétation. Il
peut se rompre spontanément, du fait de l’évolution de la neige ou à la suite
d’une perturbation extérieure comme le passage d’une personne. 
Lorsque l’équilibre du manteau neigeux est rompu, un volume variable
de neige (de quelques dizaines de mètres cubes à plusieurs centaines de milliers
de mètres cubes) se met en mouvement et se propage sous l’effet de la
gravité : c’est l’avalanche.
 

CANICULE
La canicule est définie comme un niveau de très fortes
chaleurs le jour et la nuit pendant au moins trois jours
25
Projetdefind’étude

consécutifs. La définition de la canicule repose donc sur deux


paramètres : la chaleur et la durée.
Ma santé peut être en danger quand ces 3 conditions sont réunies :

 il fait très chaud,


 la nuit, la température ne descend pas, ou très peu,
 cela dure plusieurs jours.

CYCLONE
Un cyclone se caractérise par des pluies diluviennes et des
vents très violents, qui peuvent atteindre 350 km/h.
Provoqués par une chute importante de la pression
atmosphérique, les cyclones, phénomène des régions
tropicales, sont des tourbillons de grande échelle. Compte
tenu de leur force, de leur étendue, et des zones où ils se
produisent, les cyclones ont des conséquences dévastatrices
sur les populations et les infrastructures.

FEU DE FORÊT
On parle d’incendie de forêt lorsque le feu concerne une
surface minimale de 0,5 hectare d’un seul tenant, et qu’une
partie au moins des étages arbustifs et/ou arborés (parties
hautes) est détruite. La dénomination vaut aussi pour les
incendies qui touchent le maquis, la garrigue ou encore les
landes.

GRAND FROID

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Projetdefind’étude

C’est un épisode de temps froid caractérisé par sa


persistance, son intensité et son étendue géographique.
L’épisode dure au moins deux jours. Les températures
atteignent des valeurs nettement inférieures aux normales
saisonnières de la région concernée. Le grand froid, comme
la canicule, constitue un danger pour la santé de tous.

SÉCHERESSE
Les périodes de sécheresse peuvent résulter d’un manque de
pluie, mais aussi d’une utilisation trop intensive ou inadaptée
de l’eau disponible. Quand la sécheresse survient, des
restrictions d’usage de l’eau peuvent être décidées par les
préfets de département. Chacun, par ses gestes quotidiens ou
ses pratiques professionnelles, peut contribuer à préserver
les ressources en eau potable.

TSUNAMI
Le terme tsunami est un mot japonais composé de tsu, « port
», « gué », et de nami, « vague » il signifie littéralement «
vague portuaire » et correspond aux raz-de-marée en
occident.
Le tsunami se manifeste par une série de vagues pouvant atteindre plusieurs
dizaines de mètres de haut. La plus grosse vague est rarement la première, mais
plutôt l’une des vagues suivantes qui, outre sa propre énergie potentielle,
récupère l’énergie d’une vague qui s’est déjà brisée et retourne vers la mer.
L’espacement dans le temps (entre 20 et 40 minutes) de ces vagues les rend
particulièrement dangereuses car les populations qui ont échappé à la première
vague pensent souvent que la catastrophe est terminée et se rendent près des
rivages pour constater les dégâts et porter secours. Contrairement aux vagues

27
Projetdefind’étude

de tempêtes, les tsunamis déplacent d’importants volumes d’eau. Ce


déplacement est particulièrement destructeur une fois qu’il touche la côte car il
véhicule de nombreux débris (mobilier, morceaux de bâtiments, voitures, etc.).

Risques sanitaires
C’est la probabilité que des effets sur la santé surviennent à la suite d'une exposition de l'Homme
ou de l’animal à une source de contamination (appelé e aussi danger). La gestion d’un tel risque
est plus complexe si elle est conjugué e à une dé sta- bilisation des services publics chargé s de la
prise en charge et de la sé curité sanitaire.
Le risque sanitaire dé pend donc de la nature du contaminant, de sa toxicité , de la duré e et de
l'importance de l’exposition de l’homme. Il dé pend également de la sensibilité de la population
exposée.
Exemple des risques sanitaires :

ÉBOLA
Le virus Ébola est l’une des maladies virales les plus graves
connues chez l’humain. Il appartient à la famille des filovirus.
Il existe 5 espèces de virus Ébola.
Le virus  a été identifié pour la première fois en 1976 dans la province ouest-
équatoriale du Soudan et dans une région voisine du nord du Zaïre (aujourd’hui
République Démocratique du Congo).

Les flambées de fièvre hémorragique provoquées par le virus Ébola surviennent


principalement en Afrique avec un taux de mortalité  variable (entre 25 et 90%)
selon le type de virus et les conditions de prise en charge. La précocité et la
qualité de cette prise en charge jouent un rôle important pour
réduire la mortalité associée à la maladie.
POLLUTION DE L'AIR
La pollution de l’air a des effets significatifs sur la santé et
l’environnement. En France, il existe une tendance à
l’amélioration de la qualité de l’air au cours des vingt
28
Projetdefind’étude

dernières années. Cependant, les valeurs limites ne sont pas


respectées dans certaines zones.

EPIZOOTIE
Le mot épizootie décrit une maladie qui frappe
simultanément un grand nombre d’animaux de même espèce
ou d’espèces différentes. Des maladies peuvent apparaître et
se diffuser sur notre territoire en raison de mouvements
commerciaux d’animaux ou de produits, ou au fil des flux
migratoires d’oiseaux sauvages. 
L’épizootie a des conséquences importantes pour les filières concernées et peut
même affecter l’économie générale de notre pays. 

En outre, plusieurs de ces maladies peuvent représenter un risque  pour la santé


humaine.
 

Risques médicaux
Ces risques concernent essentiellement les patients, voire leur entourage et les professionnels de
santé. Ils peuvent survenir dans le cadre d’une prise en charge médicale.
Ces risques sont à maitriser par les professionnels du secteur (industriels et professionnels de
santé) sous la surveillance des autorités compétentes.
Statuer sur l’acceptabilité des risques médicaux nécessite d’impliquer le patient.
Exemple de dommages :
Décès

Handicap permanent

Handicap temporaire

Douleur importante

Gène

Exemples de dangers :
Mauvais geste technique
Mauvaise organisation
29
Projetdefind’étude

Infection nosocomiale
Mauvaise prescription

Problème matériel

Exemples de mesures de maitrise :


Formation des professionnels de santé
Mise en place d’un système qualité

Suppression des risques par conception des dispositifs, des produits, des protocoles

Ajout de moyens de protection

Information, sensibilisation, prévention

Risques professionnels / en entreprise / pour la santé au travail


Le risque professionnel est une situation dans laquelle un salarié peut-être exposé et qui peut lui
causer des dommages physiques ou mentaux. Certaines conditions de travail, mais aussi certains
secteurs, rendent impossible la suppression de ces différents risques. Cependant, comme la
sécurité des employés est une priorité en droit du travail, l’employeur doit respecter un certain
nombre d’obligations d’information, de formation, de protection et d’aménagement. 

Exemples de dangers :
Amiante:

L'amiante est dangereux pour la santé. Toujours présent dans les maisons, les écoles... il
peut causer des cancers et des maladies.

Une fois endommagé, l’amiante peut constituer un vrai danger pour la santé. Il peut se diviser en fibres
extrêmement fines(un dixième, voire un centième de micron) et longues (100 fois leur diamètre). Si on le scie, le
ponce, le rabote ou le démousse par exemple, l'amiante devient respirable et se glisse jusque dans les alvéoles
pulmonaires.

Les fibres d'amiante sont persistantes : les défenses du corps ne sont pas capables de les évacuer. Elles
favorisent divers cancers, qui mettent souvent longtemps à se déclarer. C'est pourquoi il faut prendre ses
précautions avant de l'enlever et le jeter.

Travaux en hauteur:
Le principal risque est la chute de hauteur. C'est le secteur de la construction qui
est le plus touché car les professionnels du BTP sont amenés à travailler sur
une charpente, un toit, un pylône, une plateforme ou un échafaudage.
Risques psychosociaux :
Les risques psychosociaux sont le résultat d'une mauvaise conception, organisation ou gestion du
travail et d'un contexte socioprofessionnel défavorable. Ils peuvent avoir des conséquences
psychologiques, physiques et sociales négatives, telles que le stress occasionné par le travail, le
surmenage ou la dépression.
Chaleur Froid

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Projetdefind’étude

Travailler en environnement froid peut être dangereux pour la santé, voire mortel dans
certaines circonstances. Les principales pathologies liées à l’exposition directe au froid
sont l’hypothermie et l’engelure. Le travail au froid augmente également le risque de
survenue de troubles musculosquelettiques et peut être à l’origine d’accidents du travail.

 Travaux routiers
Accident en allant sur son lieu de travail, en se rendant chez un client, lors d’un déplacement chez un fournisseur, les accidents de la route peuvent
survenir dans diverses situations. Ils restent une des premières causes de mortalité au travail.
 Bruit
Un bruit soudain très intense, par exemple lors d'une explosion, peut entraîner
une surdité brutale, totale ou partielle. L'effet de souffle peut en effet entraîner
une déchirure du tympan, mais aussi des lésions des cellules de la cochlée :
c'est le traumatisme sonore aigu.

Risques psychosociaux
Les risques psychosociaux font partie de la famille des « risques pour la santé au travail ».
Ils désignent des risques de dommage physique ou psychiques, ils sont essentiellement
causés par l’Homme, sur l’Homme.
Exemples de dommages :
Stress (causes possibles : horaires management fluctuant interruptions…)
Violence / Harcèlement moral physique ou sexuel (causé par des employés et/ou des personnes

externes des usagers…)


Épuisement professionnel (causes possibles : surcharge de travail, mauvaise planification,

mauvais management…)

Risques technologiques
Les risques technologies accompagnent l’innovationet peuvent impacter la population, ses
infrastructures, son environnement.
Exemples de risques technologiques :
Transport et stockage de matières dangereuses

Accident industriel (ex : AZF)

Accident nucléaire

Rupture de barrage

Risques miniers

Pollution des sols

Émissions de polluants et de GES dans l’atmosphère

Pollution des réseaux et canalisations

Industrie des hydrocarbures

Déchets dangereux

Silos

Risques numériques / risques en cybersécurité


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Projetdefind’étude

Les risques numériques peuvent impacter des produits et/ou leurs utilisateurs, ils sont à


maitriser par les concepteurs des solutions numériques.
De nos jours, l’accent est mis sur les risques de cybersécurité de tous les domaines sensibles.
Exemples dommages :
Violation de confidentialité

Atteinte à l’intégrité

Atteinte à la disponibilité

Propagation de fausse nouvelles

Incitation à la haine

Abrutissement des masses

Exemples de dangers (attaquants / pirates) :


Organisation étatique
Organisation terroriste

Personne interne à l’organisation ciblée

Attaquant isolé

Hobbyiste / passionné

Robot

En France, l’ANSSI porte l’analyse des risques selon la méthode EBIOS.

Risques sociaux
Les risques sociaux sont extrêmement larges, ils peuvent impacter la population et leurs causes
sont très diverses.
Exemples de risques sociaux :
 Risques pour la santé:
o Risques pour de maladie (ex : SIDA)

o Risques d’accident (ex : accidents au travail)

o Risque d’invalidité (ex : accidents de la route)

o Risque de décès (ex : pollution grave)

o Risques pour la maternité (ex : baisse fécondité, mortalité infantile, mortalité en couche …)

o Risque de vieillesse (beaucoup de risques sont corrélés à l’âge)

Risques de nature financière / économique / emploi (pauvreté, emploi précaire, chômage,

retraite…)
Risques d’inégalité / d’exclusion (sociale, professionnelle… selon le sexe, l’âge, l’origine, le

culte …)
Risque pour la famille

Risque associés au logement (prix, densité, équipements…)

Risques liés à la démographie, à l’immigration, à l’émigration

Risques associés aux compétences(insuffisance, obsolescence…)

Risques financiers
Un risque financier est un risque de perdre de l'argent à la suite d'une opération financière ou
économique ayant une conséquence financière. Une vente à crédit ou en devises étrangères

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Projetdefind’étude

représente par exemple des risques financiers pour votre entreprise. Un bon entrepreneur doit
notamment prendre en compte ce risque lors de la gestion de son entreprise.  
 
La notion de risques financiers varie néanmoins fortement en fonction de l’activité de votre
entreprise concernée et de ses opérations financières. Il est par ailleurs difficile d’en dresser une liste
exhaustive, d’autant que la globalisation a considérablement augmenté le nombre de risques
auxquels sont confrontés les entrepreneurs. Il est néanmoins possible de déterminer certaines
grandes catégories de risques financiers.

Exemples de risques financiers :

1. Risque du marché

Le risque de marché est un risque global de perte financière lié à la variation des cours de tous les produits qui
composent un portefeuille. Il comprend le risque de taux, le risque de change, le risque action et le risque matière
première. Explications ci-dessous :

1. a. Risque de taux

Le risque de taux ou de taux d’intérêt est le risque financier qu’un produit perde de la valeur à la suite d’une
diminution ou d’une augmentation des taux d’intérêts.

Pour les particuliers, le fait d’emprunter à taux variable présente un risque de taux. En effet, si les taux d’intérêts
augmentent, le coût des intérêts reversé à la banque augmentera proportionnellement. Cela aura pour conséquence,
une augmentation du montant des mensualités ou bien une augmentation du nombre de mensualités à payer pour
l’emprunteur.

1. b. Risque de change

Le risque de change est le risque financier de voir son investissement perdre de la valeur à cause d’une variation
des taux de change.

Une entreprise américaine achète des bateaux pour une somme de 10 000 € à une entreprise française convertie à
10 000 $ pour un taux de 1 € = 1 $. Lors du paiement des bateaux, ce taux de conversion a changé. Il est
désormais de 1 € = 1.10 $, pour payer le bateau de 10 000 €, l’entreprise américaine devra débourser 11 000 $.
L’entreprise américaine a perdu 1 000 $ entre la date d’achat et la date de paiement.

1. c. Risque action

Le risque action correspond à la possibilité de subir une perte de capital entre le moment d’achat de l’actif et le
moment de sa revente. 

Imaginons qu’un client achète une action Total à 100 € le 1 er janvier 2019 et la revende une semaine plus tard.
Cependant, au 8 janvier 2019, le cours de l’action est descendu à 90 €. Entre les moments de l’achat et de la vente,
il s’est écoulé une semaine et l’action a subi une perte de 10 €. Le client a perdu 10 €.

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Projetdefind’étude

1. d. Risque matière première

Le risque matière première impacte directement les entreprises qui dépendent de la production et la transformation


de matières premières et d'énergies.

Les grandes entreprises sont exposées à ce risque. Par exemple, les constructeurs automobiles sont dépendants du
coût des matières premières. Le plomb et l’aluminium représentent environ 25 % des coûts de production. Les
entreprises enregistrent une baisse des bénéfices qui se traduit par une baisse du cours des actions.

2. Risque de crédit/contrepartie

Le risque de crédit/contrepartie est le risque financier que la qualité de remboursement de l’emprunteur soit


réduite, ce qui peut entraîner une baisse de la valeur d’un titre de créance.

Quand la France a perdu son Triple A (AAA) le taux d’intérêt auquel elle pouvait emprunter a augmenté.
Pourquoi ? La note de l’État français s'étant dégradée, il est devenu plus risqué de lui prêter de l’argent.

3. Risque de liquidité

Le risque de liquidité est le risque financier de ne pas pouvoir revendre ses titres du fait d’un manque de volume
des transactions. On parle de "marché liquide" lorsque le volume des transactions est assez élevé pour pouvoir
vendre ses titres sans difficulté.

Un particulier qui doit déménager souhaite revendre rapidement son appartement afin d’en acheter un autre. Ici, le
risque de liquidité est traduit par l’impossibilité de rendre disponible immédiatement l’argent dont dispose le
particulier à travers la propriété de son appartement. Afin d’être vendu rapidement, il devra certainement être
bradé à un prix inférieur à sa valeur réelle.

4. Risque opérationnel

Le risque opérationnel correspond aux pertes potentielles provoquées par des erreurs ou des défauts commis par
les ressources humaines ou matérielles : défaillances des logiciels, fraudes, erreurs de frappe, etc.

Une affaire qui a fait beaucoup de bruit en France : l’affaire Jérôme Kerviel. Ce trader a fait perdre 6,3 milliards
d'euros en 2007 à la Société Générale. Cette affaire est considérée comme une fraude et fait partie des risques
opérationnels.

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Projetdefind’étude

5. Risque politique

Le risque politique correspond au risque financier pour une entreprise ou un particulier que les
événements, décisions et actions d’ordre politiques entraînent des pertes financières.

Risques géographiques
Le monde de la géographie parlera d’aléa (le danger), et de facteur de vulnérabilité (la
vulnérabilité au dommage).
Les aléas pourront être naturels, causés par l’homme, par ses technologies Exemples
de vulnérabilités :
Sous-équipement
Surpeuplement

Dépendance aux technologies

Sous-compétences

Sous-estimation / mauvaise estimation du risque

Maitrise non-planifiée

2) Politique de gestion de risque :

2. 1)Généralités sur la politique de G.R :


 
2-1.1). Objet, buts et champ d’application de la politique de gestion des risques
-Objet
La Confédération est exposée à divers risques. Elle est confrontée à de nouveaux défis:
environnement de plus en plus interconnecté et complexe, efficacité accrue requise en matière de
fourniture des prestations, gestion administrative responsable, diversité du catalogue des tâches
de l’administration fédérale et restrictions budgétaires.
Focalisée sur les conséquences financières, la politique de gestion des risques pose les bases de la
(⇒) gestion des risques au sein de la Confédération.
La politique de gestion des risques
• détermine une approche homogène et systématique des divers risques encourus au sein de
l’administration fédérale,
             • fait partie intégrante des obligations de diligence que les départements et les unités
administratives doivent remplir dans le cadre de leurs activités,
             • soutient les départements et les unités administratives dans l’exercice efficace de leurs
tâches, et

35
Projetdefind’étude

• fournit des instruments et des mesures pour identifier, évaluer, maîtriser et surveiller les
risques potentiels avec cohérence et efficacité.
2.1.2)Buts
Avec la politique de gestion des risques, le Conseil fédéral poursuit les buts suivants :
• exécution des tâches axées sur les résultats, la rentabilité et l’anticipation,
• maintien du bon fonctionnement de l’administration en tout temps,
• garantie d’un niveau élevé de sécurité physique pour les personnes et les valeurs
patrimoniales,
     • élimination maximale des cas de responsabilité civile,
• soutien des instances dirigeantes au moyen d’informations sur les risques complètes,
transparentes et actualisées,
• conscience élevée des risques chez les collaborateurs de la Confédération,
      • vue d’ensemble de la situation en matière de risques au niveau de la Confédération (y c.
responsabilité en matière de couverture des déficits selon l’art. 19 de la loi sur la responsabilité
[LRCF, RS 170.32]), des départements et des unités administratives,
     • contrôle et réduction au minimum des coûts des risques1 ,
• préservation de la bonne réputation de la Confédération en son propre sein, dans le public
et vis- à-vis de ses autres interlocuteurs.
 
    
2.1.3 )Champ d’application
En vertu du modèle des quatre cercles, le champ d’application de la politique de gestion des
risques s’étend aux unités administratives des 1er et 2e cercles, soit à l’administration
centrale et aux unités GMEB2 .
Les organisations du 3e cercle et les entreprises du 4e cercle possèdent leurs propres
politiques de gestion des risques. Les départements responsables de ces organisations et de
ces entreprises s’assurent qu’elles disposent de leur propre gestion des risques.
 Principes de maîtrise des risques
2.1 Stratégie de maîtrise des risques
Pour la maîtrise des risques, la Confédération applique les priorités suivantes:
      • Evitement3
• Réduction
• Financement
Le volet «Financement» de la stratégie de maîtrise comprend l’auto-prise en charge et le
transfert des risques. Cette stratégie concerne notamment les assurances.

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-C'est quoi une politique de gestion des risques ?


Approche servant à déterminer la meilleure voie à prendre en cas d'incertitude en
identifiant, en évaluant, en comprenant, en communiquant les questions liées
aux risques et en prenant les mesures appropriées à leur égard.
 
-Pourquoi une politique de gestion des risques ?
Celle-ci permet une meilleure connaissance de ses risques et une prise de risques
étudiée, afin d'accroître sa performance et lui permettre de mieux tirer parti de ses
opportunités.
 
-Quel est l'objectif principal de la gestion des risques ?
Une démarche de gestion des risques a pour but d'assurer la sécurité du patient et des
soins qui lui sont délivrés et, en particulier, de diminuer le risque de survenue
d'événements indésirables chez le patient.
 

 2.2)Étapes d’une politique de G.R :


Les 4 étapes du management des risques sont :
 
2.2.1) L’identification des risques :

La première étape du processus de management des risques consiste à répertorier


les événements pouvant affecter négativement (risque) ou positivement (opportunité)
les objectifs du projet :
Les jalons du projet
La trajectoire financière du projet

Le périmètre du projet

Ces évènements peuvent être listés dans la grille de cotation des risques et
ultérieurement dans le registre des risques.
Pour qu’un risque (ou une opportunité) soit valide, il doit avoir son descriptif, ses
causes et ses conséquences, son pilote, son évaluation qualitative, son évaluation
quantitative et son plan de traitement.
Afin de pouvoir être pilotés efficacement, les Risques et Opportunités (R&O)
identifiés doivent être le plus précis et le plus spécifique possible. L’intitulé du risque
ou de l’opportunité doit être à la fois succinct, autoportant, et clairement
compréhensible de tous.
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Tous les membres du projet peuvent identifier des R&O et les piloter, et le contenu
de ces R&O est de la responsabilité des pilotes de ces risques ou opportunités. La
formalisation des R&O et de leurs plans de traitement, qui est réalisée en
questionnant et en échangeant avec les pilotes, est quant à elle de la responsabilité
des Managers de Risques. Nous expliquerons chacun de ces rôles dans notre
prochain article sur Les Responsables de la Gestion des Risques.
Ci-dessous des exemples d’outils d’aide à l’identification des R&O :
L’analyse de la documentation existante
L’interview d’experts

La réalisation de réunions de brainstorming

L’utilisation d’approches méthodologiques – comme l’Analyse des Modes de

Défaillance, de leurs Effets et de leur Criticité (AMDEC), les arbres de causes,


etc.
La prise en compte du REX des R&O rencontrés lors de projets antérieurs

L’utilisation de check-lists ou de questionnaires préétablis et couvrant les

différents domaines du projet (Risk Breakdown Structure)

2.2.2) l’évaluation des risques :

Il existe deux types d’évaluation des risques et opportunités : qualitative et


quantitative. Une évaluation qualitative analyse le niveau de gravité basé sur la
probabilité et l’impact de l’évènement. Une évaluation quantitative analyse l’impact
financière ou le bénéfice de l’évènement. Les deux types sont nécessaires pour une
évaluation complète des risques et des opportunités.
L’évaluation qualitative
Le Pilote et le Manager de risques vont hiérarchiser et prioriser les risques et
opportunités identifiés à l’aide des critères de probabilité d’occurrence et
de gravité des impacts, et selon les échelles de criticité du projet.
Evaluation de la probabilité d’occurrence (P)  : 
Elle s’élabore préférentiellement à partir de l’expérience, de l’avancement du projet,
ou à défaut à dire d’expert, et se situe sur une échelle de 1 à 99%.
Par exemple, la probabilité du risque de d’“Incapacité du fournisseur X à réaliser les
études de la modification Y pour fin 2025” est de 50%, et est estimée grâce à un
retour d’expérience et une analyse de la charge du fournisseur.
Evaluation de la gravité des impacts (I) :
Pour évaluer l’impact global, il est nécessaire d’estimer la gravité de chacun des
impacts définis au niveau du projet. Une échelle permettant de classer les différents
impacts et leurs gravités est définie sur chaque projet afin d’homogénéiser et
fiabiliser l’évaluation qualitative des risques et opportunités.
Le niveau de criticité du risque ou de l’opportunité est obtenu par le produit : Criticité
=PxI

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La finalité de cette évaluation qualitative est de pouvoir adapter les modalités de suivi
et de traitement d’un risque ou opportunité à son niveau d’importance pour le projet.
L’évaluation quantitative
Dans la majorité des projets sur lesquels MI-GSO|PCUBED intervient, l’objectif de
l’évaluation quantitative est d’établir une évaluation financière de l’impact du risque
ou du bénéfice de l’opportunité s’ils venaient à se réaliser. Cette étape est réalisée
par le Pilote de risques, le Manager de risques et avec l’appui des éventuels
responsables des estimations et chiffrages, ou du contrôleur de gestion selon
l’organisation mise en place dans l’entreprise. Ces montants représentent un surcoût
potentiel (ou un gain potentiel si on parle d’une opportunité) non anticipé dans le
budget du projet.
Pour cela, il est donc nécessaire :
 D’évaluer le coût supplémentaire généré par l’évènement redouté en valorisant
financièrement les :
o Heures d’ingénierie en interne

o Heures de sous-traitance

o Travaux supplémentaires à réaliser

o Avenants et/ou réclamations aux contrats

o Etc.

De calculer le coût des conséquences de l’évènement redouté en sommant

ces valeurs.
Cette étape va permettre d’estimer le besoin en provision pour risques et opportunités
du projet.

2.2.3)le traitement des risques :

Les risques et opportunités peuvent faire l’objet d’un plan de traitement et, avant tout
cela permet à une organisation d’identifier leur stratégie de réponse. L’objectif du plan
de traitement d’un risque est de diminuer la probabilité d’occurrence du risque (action de
prévention) et/ou de diminuer l’impact du risque (action de mitigation). L’objectif du plan
de traitement d’une opportunité est d’augmenter la probabilité d’occurrence de
l’opportunité et/ou d’en accroître les bénéfices. En fonction de la nature du risque ou de
l’opportunité, une stratégie de traitement est définie par le projet. Les 7 stratégies ci-
dessous sont possibles :

7 stratégies de réponse
Accepter : ne lancer aucune action mais continuer à superviser.

Réduire/Améliorer : réduire (pour un risque) ou accroître (pour une

opportunité) la probabilité d’occurrence et/ou la sévérité des impacts.


Transférer/Partager : transférer la responsabilité d’un risque à une tierce

partie qui supporterait les conséquences du problème (partager les bénéfices


d’une opportunité réalisée).
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Eviter/Exploiter : élimination totale de l’incertitude / Exploitation de




l’opportunité.
Le suivi de l’avancement du plan de traitement est à la charge du pilote du risque. Il
devra régulièrement en rendre compte au Risk Manager, qui doit quant à lui tenir à
jour le registre des risques.
N.B : Le coût du plan de traitement d’un risque doit être intégré dans la trajectoire
financière du projet.
Pour définir un plan de traitement :
Chaque action commence par un verbe d’action et a un objectif clair.
Chaque action a un pilote unique et une échéance.

Les actions peuvent générer des coûts qui devront être tracés et pris en

compte dans le projet.


Exemple : pour réduire le risque que ma voiture tombe en panne, un plan de

traitement pourrait être : je prévois des révisions tous les ans.


Quand le risque devient-il un problème ?
Il est possible que, malgré les actions de traitement mises en place pour le mitiger ou
le prévenir, un risque voie sa probabilité augmenter et atteindre 100%. Le risque est
alors avéré, et on ne peut plus parler de risque mais de problème. Le Risk Manager
se doit d’informer les parties prenantes du projet qui transmettront l’information qu’un
risque identifié est devenu problème et qu’il sera ajouté à la liste des actions.

Conclusion :

En conclusion l'évaluation et la gestion des risques nécessite non seulement une bonne connaissance des
sciences et techniques de la construction, des normes et des textes de lois, qui évoluent en permanence et
oblige un suivi et une veille continuelle, mais aussi l'expérience et l'expertise des situations (acquisition des
données et retour d'expériences). La prise de décision peut être difficile, ainsi la prévention, la formation et
l'information complétées par un suivi des situations grâce à des stratégies IMR restent des outils
incontournables, si ils sont bien évidemment actualisés régulièrement.

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CHAPITRE 3:

GESTION DES RISQUE DANS UN CHAINE LOGISTIQUE :

1.TYPE DE RISQUE :

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