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D É P A R T E M E N T : MANAGMENT

F I L I È R E: GESTION LOGISTIQUE ET TRANSPORT

PROJET DE FIN D’ÉTUDES

GESTION DES RISQUES


DANS UN CHAINE
LOGISTIQUE
GLOBAL(DOMAINE DE
GPL)

RÉALISÉ PAR: Jury :

Chaimae Hachimi Saadia Khoukhi

Houda Bachaoui

ENCADRÉ PAR :

Saadia Khoukhi 2022-2023


Projet de fin d’étude

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Projet de fin d’étude

Remerciements

Nous souhaitons exprimer notre gratitude envers Mme Saadia


khoukhi, notre encadrante, ainsi que notre professeur, qui nous ont
inspirés avec leur idée innovante pour notre projet de fin d'études.
Ils nous ont o est l'opportunité de développer de nouvelles
compétences dans un environnement inédit, en travaillant sur le
développement de gestion des risques dans le domaine de GPL

Nous souhaitons exprimer notre gratitude envers nos camarades de


classe qui ont toujours été disponibles pour nous aider ľout au long de
la réalisation de notre projet. Leur soutien et leur contribution ont été
d'une grande aide pour résoudre les problèmes que nous avons
rencontrés. Nous sommes reconnaissants pour leur collaboration et leur
dévouement.

En fin , nous tenons à remercier toutes les personnes qui nous ont
conseillé et qui nous ont aidé à réussir notre projet de fin d'étude.

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Projet de fin d’étude

Liste des abréviations

GPL Gaz de Pétrole Liquéfié

CL Chaine logistique

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Projet de fin d’étude

Liste des figures

figure 1 : Modèle en cascade 13


Figure 2 : Organigramme des tâches : 14
Figure 3 : Diagramme de Gantt 16
figure 4 : Maquette de l’inscription 20
figure 5 : Maquette de login 20
figure 6 : Maquette de créer une publication 21
figure 7 : Maquette de Home 21
figure 10 : Maquette de forgot password 22
figure 11 : Maquette de my profile 22
figure 12 : Maquette de commentaires 22
figure 13 : Maquette de chercher 22
figure 14 :diagramme de cas d’utilisation 23
figure 15 : diagramme de classe 24
figure 16 : diagramme de séquence d’inscription 25
figure 17 : diagramme de séquence connexion 26
figure 18 : diagramme de séquence de créer un poste 27
figure 20 : diagramme de séquence rechercher 28
figure 21 : diagramme de séquence de modifier profile 28
figure 22 : diagramme de séquence de déconnexion 29
figure 23 : logo de l’application 29

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Projet de fin d’étude

Sommaire

Remerciements.............................................................................................................................2
Liste des figures............................................................................................................................4
Sommaire......................................................................................................................................6
Introduction.................................................................................................................................7
Partie 1 :théorique ......................................................................................................................8
Chapitre I : chaine logistique dans le domaine de GPL...........................................................9
Géneralitè sur la chaine logistique
1.1,evolution de la notion de la chaine logistique ...........................................................9
1.2,Definition de C L ...................................................................................................10
1.3,Processus d'une C L..............................................................................................11
La logistique dans le domaine GPL
Conclusion..................................................................................................................................12
Chapitre II : Planification de projet.......................................................................................13
1. Méthode de travail......................................................................................................13
2. Diagramme de GANTT.............................................................................................16
Conclusion..................................................................................................................................18
Conclusion de Partie 1...............................................................................................................19
Partie 2 : Conception et Développement de l’application.......................................................20
Chapitre III : Conception de l'application..............................................................................21
1. Maquettes de l’application..........................................................................................21
2. Diagrammes de UML..................................................................................................24
3. Us logo........................................................................................................................30
4. Outils de Modélisation................................................................................................31
Conclusion..................................................................................................................................33
Chapitre VI : Développement de projet.................................................................................34
1. Framework utilisé.......................................................................................................34
2. Outillés de Développement.........................................................................................35
3. Visualisation de projet.................................................................................................37
Conclusion...............................................................................................................................63
Conclusion de Partie2................................................................................................................64
Conclusion Générale..................................................................................................................65
Table de matière.........................................................................................................................66
WEBOGRAPHIE......................................................................................................................68
Résumé.....................................................................................................................................69
Abstract....................................................................................................................................69

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Projet de fin d’étude

Introduction

Les étudiants et les enseignants de notre université ont des besoins spécifiques
en matière d'outils numériques, et les applications mobiles actuellement
disponibles ne répondent pas toujours à leurs attentes. C'est pourquoi nous
avons décidé de concevoir une application dédiée à la collaboration et au
partage d'informations entre les étudiants et les enseignants. Notre objectif est
de fournir une plateforme rapide, sûre et e cace pour faciliter la
communication et l'échange de documents et de ressources. Ce rapport est
composé de deux parties et quatre chapitres, où nous présenterons notre
analyse des besoins, notre planification, notre conception et notre
développement de l'application, ainsi qu'une conclusion pour résumer notre
travail.

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Projet de fin d’étude

Partie 1 : théorique

Dans ceľľe parľie du rapporľ, nous allons présenľer noľre projeľ de


développemenľ d'un réseau social innovanľ. Nous commencerons par décrire les
méľhodes que nous avons uľilisées pour recueillir les besoins de nos uľilisaľeurs
poľenľiels, ainsi que la manière donľ nous avons spécifié eľ analysé ces besoins.
Nous aborderons égalemenľ la planificaľion du projeľ, en expliquanľ la
méľhodologie que nous avons suivie pour sa réalisaľion.

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Projet de fin d’étude

Chapitre I : chaine logistique dans le domaine de GPL :


GENERALITE SUR LA CHAINE LOGISTIQUE :
1.1 EVOLUTION SUR LA NOTIN DE LA LOGISTIQUE

La notion de logistique a évolué au fil du temps, passant d'un simple


système de gestion de stocks à une discipline complexe qui englobe la
planification, l'organisation, la mise en œuvre et le contrôle de l'ensemble
des activités liées à la production et à la distribution de biens et de services.

Dans les années 1950 et 1960, la logistique était principalement axée sur
la gestion des stocks et des entrepôts. Elle était considérée comme un
processus purement opérationnel, utilisé pour assurer une disponibilité
suffisante des matières premières et des produits finis. Les méthodes
utilisées à l'époque étaient principalement manuelles et basées sur des
fiches de stock.
Au cours des années 1970 et 1980, la logistique a évolué pour devenir une discipline
plus stratégique, avec l'introduction de nouveaux outils informatiques pour la gestion
des stocks et la planification de la production. Les entreprises ont commencé à utiliser
des techniques de planification des besoins en matériaux (MRP) pour rationaliser leur
production et améliorer la coordination entre les différents départements de
l'entreprise.
Dans les années 1990 et 2000, la logistique a continué d'évoluer pour devenir une
fonction clé de l'entreprise, avec l'introduction de nouveaux concepts tels que la
gestion de la chaîne d'approvisionnement (SCM) et la logistique intégrée. La SCM a
permis aux entreprises de mieux coordonner l'ensemble de leurs activités logistiques,
de la production à la distribution en passant par les achats et les approvisionnements.
La logistique intégrée a quant à elle permis une meilleure coordination entre les
différents acteurs de la chaîne logistique, notamment grâce à l'utilisation de systèmes
d'information et de communication avancés.
Plus récemment, la logistique a également évolué pour prendre en compte des
considérations environnementales et sociales, avec l'introduction de concepts tels que
la logistique verte et la responsabilité sociale des entreprises (RSE). La logistique verte
se concentre sur la réduction de l'impact environnemental des activités logistiques,
tandis que la RSE encourage les entreprises à prendre en compte les aspects sociaux
et environnementaux dans leurs décisions stratégiques.
En résumé, la notion de logistique a évolué au fil du temps pour devenir une discipline
complexe et stratégique, qui englobe l'ensemble des activités liées à la production et à
la distribution de biens et de services. Cette évolution a été rendue possible grâce à
l'utilisation de nouvelles technologies et de nouveaux concepts, ainsi qu'à une
meilleure coordination entre les différents acteurs de la chaîne logistique.

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Projet de fin d’étude

1.2 definition de la chaine logistique :

La chaîne logistique est un système de gestion qui implique la planification,


l'organisation, la mise en œuvre et le contrôle de toutes les activités impliquées dans
le flux de matières premières, de produits semi-finis et finis, ainsi que de l'information,
depuis le fournisseur initial jusqu'au client final. Elle comprend donc les étapes de
production, de transport, de stockage, de distribution, de marketing, de service après-
vente, ainsi que les relations avec les fournisseurs et les clients.
La gestion efficace de la chaîne logistique implique la coordination de toutes ces
activités pour maximiser l'efficacité et la rentabilité de l'ensemble du processus. Cela
comprend la planification des niveaux de stocks, la gestion des transports et des
entrepôts, la gestion des relations avec les fournisseurs et les clients, ainsi que la
gestion des retours et des réclamations. La chaîne logistique est donc un élément clé
de la compétitivité d'une entreprise, car elle permet de réduire les coûts, d'améliorer la
qualité et de répondre aux demandes des clients de manière plus efficace.

La chaîne logistique, également appelée supply chain en anglais, désigne l'ensemble


des activités et des processus impliqués dans la gestion des flux de matières
premières, de produits finis, d'informations et de capitaux entre les différents acteurs
d'une entreprise ou d'un réseau d'entreprises, depuis les fournisseurs jusqu'aux clients
finaux.

La chaîne logistique comprend donc l'ensemble des opérations de planification,


d'approvisionnement, de production, de stockage, de transport, de distribution et de
gestion des retours, ainsi que les activités connexes telles que la gestion de la relation
avec les fournisseurs, la gestion des achats, la gestion des entrepôts et des magasins,
la gestion des inventaires, la gestion des flux d'information et la gestion des coûts.

La chaîne d'approvisionnement (ou supply chain en anglais) désigne l'ensemble des


activités qui permettent de concevoir, produire, livrer et distribuer des produits ou
services à un client final. Elle regroupe ainsi l'ensemble des étapes nécessaires à la
création de la valeur ajoutée, depuis l'approvisionnement en matières premières
jusqu'à la livraison du produit final au client, en passant par la production, la logistique
et la distribution.

La gestion de la chaîne d'approvisionnement vise à optimiser la performance de


chaque étape de cette chaîne, en cherchant à maximiser l'efficacité, la qualité et la
rentabilité de chaque opération, tout en assurant la satisfaction des clients et en
minimisant les coûts et les délais. C'est une fonction essentielle pour toute entreprise
qui souhaite rester compétitive sur un marché de plus en plus globalisé et exigeant
La chaîne logistique, également connue sous le nom de supply chain en anglais, est
l'ensemble des activités nécessaires à la gestion des flux de biens, de services et
d'informations depuis la conception et la production jusqu'à la livraison aux clients
finaux. Elle comprend toutes les étapes du processus, telles que l'approvisionnement
en matières premières, la transformation en produits finis, le stockage, la distribution
et la gestion des retours.

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Projet de fin d’étude

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Projet de fin d’étude

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Projet de fin d’étude

1.3 : les processus de chaine logistique :

1. Le processus de la chaîne logistique (supply chain en anglais) peut être décrit


comme le flux de matières premières, de produits semi-finis et finis, ainsi que des
informations et des finances, du fournisseur initial au client final. Il peut être divisé en
plusieurs étapes, chacune d'entre elles étant essentielle pour garantir la bonne gestion
de la chaîne logistique :

2.Planification de la chaîne logistique : Cette étape consiste à élaborer une stratégie


pour répondre aux demandes des clients tout en minimisant les coûts et en optimisant
la qualité. Il s'agit de déterminer les objectifs, les quantités de production nécessaires,
les coûts de transport, les niveaux de stock, les délais de livraison, etc.
3.Approvisionnement : Cette étape consiste à sélectionner les fournisseurs, à négocier
les conditions de livraison et à passer les commandes. Il s'agit de s'assurer que les
matières premières et les produits semi-finis sont disponibles en temps et en heure, et
de garantir la qualité des produits livrés.

4.Production : Cette étape consiste à transformer les matières premières et les


produits semi-finis en produits finis. Il s'agit de planifier la production, d'optimiser les
processus de fabrication, de maintenir les équipements en bon état de fonctionnement
et de veiller à ce que les normes de qualité soient respectées.

5.Stockage : Cette étape consiste à stocker les matières premières, les produits semi-
finis et les produits finis. Il s'agit de gérer les niveaux de stock, de contrôler les
mouvements de stock et de prévenir les pertes ou les dommages.

6.Distribution : Cette étape consiste à expédier les produits finis aux clients. Il s'agit
de planifier les itinéraires de transport, de sélectionner les transporteurs, de suivre les
envois et de livrer les produits en temps et en heure.

Service après-vente : Cette étape consiste à assurer un service de qualité aux clients
après la livraison. Il s'agit de répondre aux questions et aux réclamations des clients,
de garantir la satisfaction des clients et de prendre en compte les retours d'expérience
pour améliorer la qualité du service.

Dans l'ensemble, la gestion de la chaîne logistique consiste à coordonner ces


différentes étapes pour assurer la continuité et la fluidité du flux de produits et
d'informations tout au long de la chaîne. Les entreprises qui réussissent à optimiser
leur chaîne logistique peuvent améliorer leur compétitivité, réduire leurs coûts,
améliorer leur qualité et leur réactivité face aux évolutions du marché.

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Projet de fin d’étude

Section 2: la logistique dans le domaine GPL: la logistique dans le


domaine du GPL (Gaz de Pétrole Liquéfié).

définition de GPL:

La logistique du GPL implique la gestion de toutes les étapes de la chaîne


d'approvisionnement, de la production à la distribution. Cela comprend le transport du
gaz, le stockage, la manipulation, le remplissage des bouteilles et la livraison aux
clients. La chaîne logistique commence avec la production du GPL dans les raffineries
et les usines de traitement. Ensuite, le gaz est transporté par camion-citerne vers les
installations de stockage. Les installations de stockage sont conçues pour stocker de
grandes quantités de GPL sous forme liquide. Les réservoirs sont équipés de systèmes
de sécurité sophistiqués pour assurer la sécurité et éviter les fuites.

Le GPL est ensuite rempli dans des bouteilles à usage domestique, commercial ou
industriel. Les bouteilles sont inspectées et testées pour s'assurer qu'elles sont sûres
avant d'être remplies de gaz. Les bouteilles remplies sont ensuite stockées dans des
entrepôts jusqu'à ce qu'elles soient prêtes à être livrées aux clients.
La livraison du GPL est un aspect clé de la logistique. Les camions de livraison doivent
être équipés de systèmes de sécurité pour éviter les accidents lors du transport du
GPL. Les chauffeurs doivent être formés pour manipuler le gaz en toute sécurité et
éviter les situations dangereuses. Enfin, la gestion des stocks et de la chaîne
d'approvisionnement est un aspect important de la logistique du GPL. Il est essentiel
de suivre de près les niveaux de stock pour s'assurer que les clients disposent toujours
de suffisamment de GPL pour répondre à leurs besoins. Une planification minutieuse
est nécessaire pour éviter les pénuries de gaz et les retards dans les livraisons.
En résumé, la logistique du GPL implique la gestion de toutes les étapes de la chaîne
d'approvisionnement, de la production à la distribution. Cela nécessite une planification
minutieuse, des systèmes de sécurité sophistiqués et des professionnels formés pour
manipuler le gaz en toute sécurité

GPL (gaz pétrole liquéfié) est un mélange de gaz de pétrole liquéfié, principalement
composé de propane et de butane. Il est souvent utilisé comme combustible pour le
chauffage, la cuisine et les véhicules.

Le terme "domaine GPL" est souvent utilisé pour désigner les secteurs d'activité liés à
l'utilisation du GPL, notamment la production, le transport, le stockage, la distribution
et la commercialisation du GPL.

Le GPL est considéré comme une énergie propre, car il produit moins de gaz à effet de
serre et de polluants atmosphériques que les combustibles fossiles traditionnels tels
que le charbon et le pétrole. Cependant, son utilisation n'est pas sans risques, car le
GPL est inflammable et peut causer des accidents s'il n'est pas manipulé correctement

GPL (gaz pétrole liquéfié) est un mélange de gaz de pétrole liquéfié, principalement
composé de propane et de butane. Il est souvent utilisé comme combustible pour le
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Projet de fin d’étude

chauffage, la cuisine et les véhicules.

Le terme "domaine GPL" est souvent utilisé pour désigner les secteurs d'activité liés à
l'utilisation du GPL, notamment la production, le transport, le stockage, la distribution
et la commercialisation du GPL.

Le GPL est considéré comme une énergie propre, car il produit moins de gaz à effet de
serre et de polluants atmosphériques que les combustibles fossiles traditionnels tels
que le charbon et le pétrole. Cependant, son utilisation n'est pas sans risques, car le
GPL est inflammable et peut causer des accidents s'il n'est pas manipulé correctement
GPL (gaz pétrole liquéfié) est un mélange de gaz de pétrole liquéfié, principalement
composé de propane et de butane. Il est souvent utilisé comme combustible pour le
chauffage, la cuisine et les véhicules.

Le terme "domaine GPL" est souvent utilisé pour désigner les secteurs d'activité liés à
l'utilisation du GPL, notamment la production, le transport, le stockage, la distribution
et la commercialisation du GPL.

Le GPL est considéré comme une énergie propre, car il produit moins de gaz à effet de
serre et de polluants atmosphériques que les combustibles fossiles traditionnels tels
que le charbon et le pétrole. Cependant, son utilisation n'est pas sans risques, car le
GPL est inflammable et peut causer des accidents s'il n'est pas manipulé correctement

LES ENJEUX:

La licence GPL (General Public License) est une licence de logiciel libre qui a été créée
en 1989 par Richard Stallman et la Free Software Foundation (FSF). Les enjeux liés à
cette licence sont nombreux et concernent différents aspects, tels que :

La liberté de l'utilisateur : La GPL garantit aux utilisateurs la liberté d'utiliser, de


modifier et de distribuer un logiciel. Elle leur permet également d'accéder au code
source du logiciel, de le copier et de le redistribuer.

La communauté des développeurs : La GPL encourage la collaboration entre les


développeurs en permettant la création de versions modifiées du logiciel. Cela peut
amener à la création de nouvelles fonctionnalités ou améliorations du logiciel initial.

La propriété intellectuelle : La GPL définit les termes de l'utilisation du code source,


notamment en ce qui concerne la propriété intellectuelle. Elle garantit que le code
source reste ouvert et accessible à tous, tout en protégeant les droits d'auteur des
développeurs.

La concurrence et l'innovation : La GPL permet une concurrence saine en


encourageant la création de versions modifiées du logiciel initial. Cela peut amener à
l'innovation et à l'amélioration de la qualité des logiciels.

La pérennité du logiciel : La GPL garantit que le logiciel reste libre et ouvert même si le
développeur initial ne le maintient plus. Cela permet aux utilisateurs de continuer à
utiliser et à modifier le logiciel indépendamment de son créateur initial.
La propriété intellectuelle : La GPL définit les termes de l'utilisation du code source,
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Projet de fin d’étude

notamment en ce qui concerne la propriété intellectuelle. Elle garantit que le code


source reste ouvert et accessible à tous, tout en protégeant les droits d'auteur des
développeurs.

La concurrence et l'innovation : La GPL permet une concurrence saine en


encourageant la création de versions modifiées du logiciel initial. Cela peut amener à
l'innovation et à l'amélioration de la qualité des logiciels.

La pérennité du logiciel : La GPL garantit que le logiciel reste libre et ouvert même si le
développeur initial ne le maintient plus. Cela permet aux utilisateurs de continuer à
utiliser et à modifier le logiciel indépendamment de son créateur initial.

En résumé, les enjeux de la GPL sont liés à la liberté de l'utilisateur, à la collaboration


des développeurs, à la propriété intellectuelle, à la concurrence et à l'innovation, ainsi
qu'à la pérennité du logiciel.

les processus de GPL:


La domaine GPL fait référence à la licence publique générale GNU (GPL),
qui est une licence de logiciel libre permettant aux utilisateurs de
distribuer, modifier et utiliser des logiciels sous certaines conditions. Les
processus associés à la GPL incluent :

Création de logiciels : Pour qu'un logiciel soit couvert par la GPL, il doit
être créé ou modifié en utilisant un code sous licence GPL ou un autre
code open source compatible avec la GPL.

Distribution : Tout utilisateur qui distribue un logiciel sous GPL doit inclure
une copie de la licence GPL avec le logiciel. Cela garantit que les
utilisateurs finaux ont connaissance des termes et conditions de la licence
GPL.
Modifications : Si un utilisateur modifie un logiciel sous GPL, il doit
également publier le code source modifié sous GPL. Cela garantit que les
modifications apportées au logiciel sont également disponibles en tant que
logiciel libre.

Utilisation : Les utilisateurs peuvent utiliser un logiciel sous GPL sans


restriction, tant qu'ils respectent les termes et conditions de la licence
GPL.

Conformité : Les utilisateurs qui distribuent des logiciels sous GPL doivent
s'assurer que leurs actions sont conformes aux termes et conditions de la
licence. Cela peut inclure la publication du code source modifié, l'inclusion
de la licence GPL avec le logiciel distribué et le respect des restrictions de
brevet dans la licence GPL.
En somme, les processus associés à la GPL visent à promouvoir la
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Projet de fin d’étude

diffusion de logiciels libres et à garantir que les utilisateurs finaux ont


accès au code source et peuvent le modifier selon leurs besoins

16
Projet de fin d’étude

Conclusion

En conclusion,

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Projet de fin d’étude

Chapitre 2 : Gestion de risque

1)Notion de risque :
1.1)Définition de GR :

La gestion des risques est le processus qui permet d'identifier et d'évaluer les
risques en vue d'élaborer un plan visant à minimiser et à maîtriser ces risque et
leurs conséquences potentielles pour une entreprise. Les risques
représentent une probabilité de perte ou de dommage. Leurs causes sont
multiples : responsabilité légale, catastrophes naturelles, accidents, erreurs de
gestion ou menaces relatives à la sécurité informatique
. la gestion des risques est le processus d’évaluation et d’identification des risques et menaces qui peuvent
toucher toutes les composantes de l’organisation, des sources de revenus aux problèmes de gestion des stocks
en passant par la chaîne d’approvisionnement.

La gestion des risques est souvent un sujet de préoccupation au sein du conseil d’administration. Ce dernier
demande généralement à plusieurs interlocuteurs des départements concernés de procéder à l’identification
des risques afin de garantir que leur département minimise les risques autant que possible.

La gestion des risques consiste à atténuer les effets négatifs sur l’entreprise. Qui dit risque, dit bénéfices et
pertes potentiels. La gestion des risques consiste à chercher des moyens de réduire la probabilité de préjudice
pour l’entreprise.

 Concrètement, la gestion des risques est une partie intégrante et relativement importante de l’implémentation de la
stratégie d’entreprise. Son but est d’isoler, prévenir, et traiter les différents risques liés aux activités exercées par une
entreprise. Ils peuvent provenir de plusieurs sources comme l’organisation, les ressources humaines, etc.

Son but stratégique est d’éviter ou de diminuer les échecs potentiels pouvant mettre en péril la santé de l’entreprise. De
ce fait, la gestion des risques se fait en continu, par le biais d’une vigilance permanente, afin de rester mobile et réactif à
tout moment.

Comment est défini un risque ?


Pour être clair, dans le cadre d’une entreprise, un risque correspond au danger représenté par une activité, une structure
ou un contexte. Il s’agit d’un fait, d’une action, ou d’un événement qui est en mesure de créer des dommages à
l’entreprise. De ce fait, l’enjeu principal de la gestion des risques est d’éviter de tels dommages potentiels en mettant en
place toute une batterie d’actions préventives pour contrer ce type d’éléments néfastes.

Comment gérer les risques ?

18
Projet de fin d’étude

Pour implémenter correctement une stratégie de gestion des risques, les chefs et dirigeants d’entreprises ont recours à
de multiples méthodes comme :

 La gestion par anticipation : il s’agit ici d’anticiper les risques à venir suffisamment en amont, en identifiant
leurs sources. Ceci permet de mieux définir et cadrer la riposte;
 La gestion par identification : il s’agit ici d’évaluer les dommages et conséquences provoqués suite à la
concrétisation du risque, et mettre en place les mesures pour encaisser structurellement et financièrement ce
dernier;
 La gestion par réduction des risques : il s’agit ici de se baser sur l’analyse des risques, pour déterminer les
impacts potentiels et les facteurs principaux à prendre en compte pour mettre en place des actions préventives
afin de mieux encaisser la concrétisation de ces risques.

Qu’est-ce que la gestion des risques dans le domaine de la finance ?


Dans le monde financier, la gestion des risques est le processus d’identification, d’analyse et d’acceptation ou
d’atténuation de l’incertitude dans les décisions d’investissement. Essentiellement, la gestion des risques se produit
lorsqu’un investisseur ou un gestionnaire de fonds analyse et tente de quantifier le potentiel de pertes dans un
investissement dans la même logique qu’une étude de marché, et prend ensuite les mesures appropriées (ou l’inaction)
compte tenu des objectifs d’investissement et de la tolérance au risque du fonds.

La gestion des risques est donc présente partout dans le domaine de la finance. Une gestion des risques inadéquate peut
avoir de graves conséquences pour les entreprises, les particuliers et l’économie. Par exemple, l’effondrement des prêts
hypothécaires à risque en 2007, qui a contribué à déclencher la Grande Récession, est dû à de mauvaises décisions en
matière de gestion des risques, comme le fait que des prêteurs ont accordé des prêts hypothécaires à des personnes mal
solvables, que des entreprises d’investissement ont acheté, conditionné et revendu ces prêts et que des fonds ont investi
de manière excessive dans des titres adossés à des créances hypothécaires reconditionnés, mais toujours risqués.

Comment fonctionne la gestion des risques en finance ?


Nous avons tendance à considérer le « risque » en termes essentiellement négatifs. Cependant, dans le monde de
l’investissement, le risque est nécessaire et inséparable de la performance souhaitable.

Une définition commune du risque d’investissement est un écart par rapport à un résultat attendu. Nous pouvons
exprimer cette déviation en termes absolus ou par rapport à autre chose, comme un indice de référence du marché.

Bien que cet écart puisse être positif ou négatif, les professionnels de l’investissement acceptent généralement l’idée
que cet écart implique un certain degré du résultat escompté pour vos investissements. Ainsi, pour obtenir des
rendements plus élevés, on s’attend à accepter le plus de risques possible. Il est également généralement admis qu’un
risque accru se traduit par une volatilité accrue. Si les professionnels de l’investissement cherchent constamment, et
parfois même trouvent, des moyens de réduire cette volatilité, il n’existe pas d’accord clair entre eux sur la meilleure
façon de procéder.

 Méthodes pour traiter les risques


Il existe diverses manières de gérer le risque dans le cadre professionnel.

Ignorer le risque - Une méthode consiste tout simplement à ignorer le risque et à gérer les situations
problématiques au fur et à mesure qu’elles se présentent. Toute entreprise implique nécessairement une
certaine part de risque et il est possible de ne pas se préoccuper des problèmes potentiels tant qu’ils ne se

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Projet de fin d’étude

produisent pas. Ce n’est pas obligatoirement la meilleure solution. En effet, elle peut exposer votre entreprise
à des situations délicates si les événements ne se déroulent pas comme prévu !

Réduire le risque - Une autre option plus pragmatique consiste à accepter certains facteurs de risque tout en
les atténuant grâce à des plans et procédures.

Prévenir le risque - Il est possible de prévenir tout risque dans certains domaines. Par exemple, l’arrêt de
tous les voyages d’affaires pendant la pandémie et l’instauration d’une politique de télétravail est une
méthode de prévention des risques qui a été mise en place par de nombreuses organisations.

Transférer le risque - Vous pouvez vous assurer contre le risque. Il existe de nombreux contrats d’assurance
qui peuvent vous couvrir contre certains types de risques. Cette forme de transfert de risque ne supprime pas
le risque, elle ne prend pas de mesures contre ce dernier, mais couvre l’entreprise si le pire se produit. Les
contrats d’assurance classiques, tels que l’assurance habitation qui couvre notamment les risques d’incendie
et de dommages, correspondent à une certaine forme de transfert de risque.

Gestion des risques liés aux employés

La gestion des risques liés aux employés est un autre domaine de l’entreprise où la gestion des risques doit
être prise en compte. Cette dimension de l’entreprise est parfois négligée, mais elle peut s’avérer très
coûteuse en cas de problème. Il convient donc de procéder à une analyse des risques appropriée afin de
réduire la probabilité d’un risque financier.

La gestion des risques liés aux employés incombe souvent aux Ressources humaines (RH), mais d’autres
services et collaborateurs peuvent être impliqués dans le cas d’un sujet spécifique concernant les problèmes et
risques d’un service en particulier.

La gestion des risques liés aux employés est souvent liée aux éventuelles conséquences et au risque plus
général inhérent au lieu de travail lui-même. Comme, de nos jours, les employés sont susceptibles de voyager
dans le monde entier pour le compte de leur employeur, il est fréquent de mettre en place des solutions de
gestion des risques des voyageurs. En effet, il existe de nombreux problèmes et facteurs de risque significatifs
liés aux voyages d’affaires.

Gestion des risques liés aux voyages

La pandémie de coronavirus nous a appris une chose : les voyages d’affaires peuvent présenter des risques
considérables. Non seulement les activités commerciales ont été fortement affectées, mais les risques
commerciaux ont augmenté et les entreprises ont été exposées à des problèmes de responsabilité juridique. Si
la COVID-19 est un exemple assez simple de risque lié aux voyages, les problèmes peuvent provenir de
multiples facteurs distincts que le Travel Manager ou les équipes RH doivent connaître et comprendre.

Les problèmes liés à la santé des employés en déplacement et aux situations de crise sanitaire dans certains
pays ne sont pas nouveaux. D’autres problèmes, tels que les troubles civils, les voyages dans des régions
sensibles et même les catastrophes naturelles, doivent être pris en compte lors de l’évaluation des risques liés
aux voyages. Une entreprise doit protéger ses employés, elle doit garantir que l’atténuation et la réduction des
risques sont gérées avec efficacité.

Vous pouvez souscrire des contrats d’assurance auprès de votre compagnie d’assurance pour couvrir de
nombreux facteurs de risque, mais vous devrez vérifier scrupuleusement ce qui est couvert et ce qui ne l’est
pas. Par exemple, certains contrats d’assurance établis pour couvrir les risques ne couvrent pas le risque
qu’un employé contracte la COVID lors de la pandémie. Autrement dit, il est crucial pour votre entreprise de
gérer les risques et de mettre en place des plans d’atténuation.
20
Projet de fin d’étude

Gestion des risques dans l'entreprise


Les stratégies de gestion des risques sont les tactiques mises en œuvre pour
appréhender ces risques et comprendre leurs conséquences potentielles. Elles doivent
faire partie de votre plan de gestion des risques, qui est un processus documenté
décrivant les méthodes qu'utilise votre entreprise ou votre équipe pour identifier les
risques émergents et y remédier.
Processus de gestion des risques
Aucune entreprise n'est en mesure d'éviter systématiquement tous les risques, et tous
les risques n'auront pas forcément une issue négative. Les entreprises doivent évaluer
le rapport bénéfice/risque d'un événement et définir le niveau de risque acceptable.
Cette évaluation peut ensuite servir à prendre des décisions. 
La gestion des risques consiste à classer les risques en fonction de leur probabilité
d'occurrence et de la gravité de leur impact potentiel ainsi qu'à les traiter en cherchant à
les limiter.
Étapes de la gestion des risques :
1. Identification des risques : identifiez et décrivez les risques potentiels. Il peut s'agir de
risques financiers, de risques pour l'exploitation (par exemple pour la chaîne logistique),
de risques liés aux projets, à l'activité et au marché, entre autres. Les risques identifiés
doivent être consignés dans un registre des risques ou documentés dans un autre
format.
2. Analyse des risques : déterminez la probabilité d'occurrence d'un risque grâce à
l'analyse des facteurs et à la documentation de ses conséquences potentielles.
3. Évaluation des risques : déterminez l'importance d'un risque grâce aux audits internes
et aux analyses de risques. Vous devrez également définir le niveau de risque
acceptable ainsi que les éléments à traiter en priorité.  
4. Limitation des risques : une fois le niveau de priorité et l'importance des risques
déterminés, vous pouvez établir une stratégie de réponse qui vise à minimiser ou à
maîtriser ces risques. 
5. Surveillance des risques : les risques et les indicateurs de mesure doivent être suivis
en permanence afin de garantir l'efficacité des plans de limitation et d'être alerté
lorsqu'un risque devient une menace plus importante.
Approches de gestion des risques
Les principales approches de gestion des risques s'appuient sur les concepts
d'évitement, de réduction, de partage et de rétention.
 Évitement des risques : il s'agit d'arrêter et éviter toute activité qui présente un risque.

 Réduction des risques : cette approche implique des actions qui permettent de réduire

la probabilité d'occurrence d'un risque ou l'ampleur de son impact.


 Partage des risques : le partage des risques intervient lorsqu'une entreprise transfère le

risque vers une autre ou le partage avec celle-ci. Par exemple, une entreprise partage
un risque lorsqu'elle externalise la fabrication ou le service clientèle à un tiers.
 Rétention des risques : la rétention des risques se produit lorsque les risques ont été

évalués et que l'entreprise accepte de les prendre. Aucune mesure n'est prise pour
limiter les risques, mais il est possible de mettre en place un plan de secours.
21
Projet de fin d’étude

1.2) les grands types de risques :

• Risques naturels
Des risques ayant pour cause des phénomènes naturels, qui peuvent créer des dommages pour
la population, des équipements ou des ouvrages.
Ils sont gérés par les autorités et peuvent impliquer des acteurs privés.
Exemples de risques naturels :
 Canicule
 Grand froid, neige, grêle

 Inondation

 Sécheresse

 Feux de forêts

 Tempête

 Tsunami

 Avalanches

 Mouvement de terrain

 Retrait / gonflement des argiles

 Cyclones

 Éruption volcanique

 Séisme

Risques sanitaires
Les risques sanitaires peuvent atteindre la population (et/ou les animaux).
Ces risques sont maitrisés par les autorités et au besoin par des acteurs privés.
Les risques sanitaires concernent historiquement les problèmes de contamination, mais ils sont
aussi étendus aux technologies, aux risques naturels …
Un risque sanitaire devient une catastrophe sanitaire lorsqu’il n’est plus maitrisé.
Exemples de dangers (risques de contamination) :
 Biologiques (virus, parasites, bactéries…)

 Chimiques (hydrocarbures, métaux lourds…)

 Physiques (rayonnement, température, matériaux dangereux…)

Exemple de situation dangereuses (risques de contamination) :


 Exposition via voie digestive
 Exposition via voie respiratoire

 Exposition via les muqueuses

Catégories de risques sanitaires en santé animale en France  :


1. 1ʳᵉ catégorie : peut porter atteinte à la santé publique
2. 2ᵉ catégorie : peut porter atteinte à l’économie
3. 3ᵉ catégorie : maitrise implique des acteurs privés

22
Projet de fin d’étude

Risques médicaux
Ces risques concernent essentiellement les patients, voire leur entourage et les professionnels de
santé. Ils peuvent survenir dans le cadre d’une prise en charge médicale.
Ces risques sont à maitriser par les professionnels du secteur (industriels et professionnels de
santé) sous la surveillance des autorités compétentes.
Statuer sur l’acceptabilité des risques médicaux nécessite d’impliquer le patient.
Exemple de dommages :
 Décès

 Handicap permanent

 Handicap temporaire

 Douleur importante

 Gène

Exemples de dangers :
 Mauvais geste technique
 Mauvaise organisation
 Infection nosocomiale

 Mauvaise prescription

 Problème matériel

Exemples de mesures de maitrise :


 Formation des professionnels de santé
 Mise en place d’un système qualité

 Suppression des risques par conception des dispositifs, des produits, des protocoles

 Ajout de moyens de protection

 Information, sensibilisation, prévention

Risques professionnels / en entreprise / pour la santé au travail


Les risques professionnels peuvent impacter les salariés, ils sont maitrisés par l’employeur.
Ceci constitue une obligation légale (voir le code du travail).
Exemples de dangers :
 Amiante

 Travaux en hauteur

 Risques psychosociaux (voir ci-après)

 Troubles musculosquelettiques

 Pénibilité

 Chaleur Froid

 Travaux routiers

 Bruit

 Espaces confinés

 Exposition à des substances dangereuses (amiante peinture plomb soudure…)

Risques psychosociaux
23
Projet de fin d’étude

Les risques psychosociaux font partie de la famille des « risques pour la santé au travail ».
Ils désignent des risques de dommage physique ou psychiques, ils sont essentiellement
causés par l’Homme, sur l’Homme.
Exemples de dommages :
 Stress (causes possibles : horaires management fluctuant interruptions…)

 Violence / Harcèlement moral physique ou sexuel (causé par des employés et/ou des personnes

externes des usagers…)


 Épuisement professionnel (causes possibles : surcharge de travail, mauvaise planification,

mauvais management…)

Risques technologiques
Les risques technologies accompagnent l’innovationet peuvent impacter la population, ses
infrastructures, son environnement.
Exemples de risques technologiques :
 Transport et stockage de matières dangereuses

 Accident industriel (ex : AZF)

 Accident nucléaire

 Rupture de barrage

 Risques miniers

 Pollution des sols

 Émissions de polluants et de GES dans l’atmosphère

 Pollution des réseaux et canalisations

 Industrie des hydrocarbures

 Déchets dangereux

 Silos

Risques numériques / risques en cybersécurité


Les risques numériques peuvent impacter des produits et/ou leurs utilisateurs, ils sont à
maitriser par les concepteurs des solutions numériques.
De nos jours, l’accent est mis sur les risques de cybersécurité de tous les domaines sensibles.
Exemples dommages :
 Violation de confidentialité

 Atteinte à l’intégrité

 Atteinte à la disponibilité

 Propagation de fausse nouvelles

 Incitation à la haine

 Abrutissement des masses

Exemples de dangers (attaquants / pirates) :


 Organisation étatique
 Organisation terroriste

 Personne interne à l’organisation ciblée

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Projet de fin d’étude

 Attaquant isolé
 Hobbyiste / passionné

 Robot

En France, l’ANSSI porte l’analyse des risques selon la méthode EBIOS.

Risques sociaux
Les risques sociaux sont extrêmement larges, ils peuvent impacter la population et leurs causes
sont très diverses.
Exemples de risques sociaux :
 Risques pour la santé:

o Risques pour de maladie (ex : SIDA)

o Risques d’accident (ex : accidents au travail)

o Risque d’invalidité (ex : accidents de la route)

o Risque de décès (ex : pollution grave)

o Risques pour la maternité (ex : baisse fécondité, mortalité infantile, mortalité en couche …)

o Risque de vieillesse (beaucoup de risques sont corrélés à l’âge)

 Risques de nature financière / économique / emploi (pauvreté, emploi précaire, chômage,

retraite…)
 Risques d’inégalité / d’exclusion (sociale, professionnelle… selon le sexe, l’âge, l’origine, le culte

…)
 Risque pour la famille

 Risque associés au logement (prix, densité, équipements…)

 Risques liés à la démographie, à l’immigration, à l’émigration

 Risques associés aux compétences(insuffisance, obsolescence…)

Risques financiers
Les risques financiers se traduisent par une perte d’agent, pour un individu ou un organisme,
dans le cadre d’opérations financières.
Les causes sont multiples, la maitrise est individuelle et, le cas échéant, assurée par les autorités.
Exemples de dangers :
 Fluctuation du marché

 Fluctuation des taux

 Mauvaise gestion

 Crédit non remboursable

 Météo (et oui)

Risques géographiques
Le monde de la géographie parlera d’aléa (le danger), et de facteur de vulnérabilité (la
vulnérabilité au dommage).
Les aléas pourront être naturels, causés par l’homme, par ses technologiesExemples
de vulnérabilités :
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Projet de fin d’étude

 Sous-équipement
 Surpeuplement

 Dépendance aux technologies

 Sous-compétences

 Sous-estimation / mauvaise estimation du risque

 Maitrise non-planifiée

2) Politique de gestion de risque :

2. 1) Généralités sur la politique de G.R :


 
2-1.1). Objet, buts et champ d’application de la politique de gestion des risques
-Objet
La Confédération est exposée à divers risques. Elle est confrontée à de nouveaux défis:
environnement de plus en plus interconnecté et complexe, efficacité accrue requise en matière de
fourniture des prestations, gestion administrative responsable, diversité du catalogue des tâches
de l’administration fédérale et restrictions budgétaires.
Focalisée sur les conséquences financières, la politique de gestion des risques pose les bases de la
(⇒) gestion des risques au sein de la Confédération.
La politique de gestion des risques
• détermine une approche homogène et systématique des divers risques encourus au sein de
l’administration fédérale,
             • fait partie intégrante des obligations de diligence que les départements et les unités
administratives doivent remplir dans le cadre de leurs activités,
             • soutient les départements et les unités administratives dans l’exercice efficace de leurs
tâches, et
• fournit des instruments et des mesures pour identifier, évaluer, maîtriser et surveiller les
risques potentiels avec cohérence et efficacité.
2.1.2)Buts
Avec la politique de gestion des risques, le Conseil fédéral poursuit les buts suivants :
• exécution des tâches axées sur les résultats, la rentabilité et l’anticipation,
• maintien du bon fonctionnement de l’administration en tout temps,
• garantie d’un niveau élevé de sécurité physique pour les personnes et les valeurs
patrimoniales,
     • élimination maximale des cas de responsabilité civile,
• soutien des instances dirigeantes au moyen d’informations sur les risques complètes,
transparentes et actualisées,
• conscience élevée des risques chez les collaborateurs de la Confédération,
      • vue d’ensemble de la situation en matière de risques au niveau de la Confédération (y c.
responsabilité en matière de couverture des déficits selon l’art. 19 de la loi sur la responsabilité
[LRCF, RS 170.32]), des départements et des unités administratives,

26
Projet de fin d’étude

     • contrôle et réduction au minimum des coûts des risques1 ,


• préservation de la bonne réputation de la Confédération en son propre sein, dans le public
et vis- à-vis de ses autres interlocuteurs.
 
    
2.1.3 )Champ d’application
En vertu du modèle des quatre cercles, le champ d’application de la politique de gestion des
risques s’étend aux unités administratives des 1er et 2e cercles, soit à l’administration
centrale et aux unités GMEB2 .
Les organisations du 3e cercle et les entreprises du 4e cercle possèdent leurs propres
politiques de gestion des risques. Les départements responsables de ces organisations et de
ces entreprises s’assurent qu’elles disposent de leur propre gestion des risques.
 Principes de maîtrise des risques
2.1 Stratégie de maîtrise des risques
Pour la maîtrise des risques, la Confédération applique les priorités suivantes:
      • Evitement3
• Réduction
• Financement
Le volet «Financement» de la stratégie de maîtrise comprend l’auto-prise en charge et le
transfert des risques. Cette stratégie concerne notamment les assurances.

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Projet de fin d’étude

-C'est quoi une politique de gestion des risques ?


Approche servant à déterminer la meilleure voie à prendre en cas d'incertitude en
identifiant, en évaluant, en comprenant, en communiquant les questions liées
aux risques et en prenant les mesures appropriées à leur égard.
 
-Pourquoi une politique de gestion des risques ?
Celle-ci permet une meilleure connaissance de ses risques et une prise de risques
étudiée, afin d'accroître sa performance et lui permettre de mieux tirer parti de ses
opportunités.
 
-Quel est l'objectif principal de la gestion des risques ?
Une démarche de gestion des risques a pour but d'assurer la sécurité du patient et des
soins qui lui sont délivrés et, en particulier, de diminuer le risque de survenue
d'événements indésirables chez le patient.
 

  2.2)Étapes d’une politique de G.R :


Les 4 étapes du management des risques sont :
 
2.2.1) L’identification des risques :

La première étape du processus de management des risques consiste à répertorier


les événements pouvant affecter négativement (risque) ou positivement (opportunité)
les objectifs du projet :
 Les jalons du projet
 La trajectoire financière du projet

 Le périmètre du projet

Ces évènements peuvent être listés dans la grille de cotation des risques et
ultérieurement dans le registre des risques.
Pour qu’un risque (ou une opportunité) soit valide, il doit avoir son descriptif, ses
causes et ses conséquences, son pilote, son évaluation qualitative, son évaluation
quantitative et son plan de traitement.
Afin de pouvoir être pilotés efficacement, les Risques et Opportunités (R&O)
identifiés doivent être le plus précis et le plus spécifique possible. L’intitulé du risque
ou de l’opportunité doit être à la fois succinct, autoportant, et clairement
compréhensible de tous.
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Projet de fin d’étude

Tous les membres du projet peuvent identifier des R&O et les piloter, et le contenu
de ces R&O est de la responsabilité des pilotes de ces risques ou opportunités. La
formalisation des R&O et de leurs plans de traitement, qui est réalisée en
questionnant et en échangeant avec les pilotes, est quant à elle de la responsabilité
des Managers de Risques. Nous expliquerons chacun de ces rôles dans notre
prochain article sur Les Responsables de la Gestion des Risques.
Ci-dessous des exemples d’outils d’aide à l’identification des R&O :
 L’analyse de la documentation existante
 L’interview d’experts

 La réalisation de réunions de brainstorming

 L’utilisation d’approches méthodologiques – comme l’Analyse des Modes de

Défaillance, de leurs Effets et de leur Criticité (AMDEC), les arbres de causes,


etc.
 La prise en compte du REX des R&O rencontrés lors de projets antérieurs

 L’utilisation de check-lists ou de questionnaires préétablis et couvrant les

différents domaines du projet (Risk Breakdown Structure)

2.2.2) l’évaluation des risques :

Il existe deux types d’évaluation des risques et opportunités : qualitative et


quantitative. Une évaluation qualitative analyse le niveau de gravité basé sur la
probabilité et l’impact de l’évènement. Une évaluation quantitative analyse l’impact
financière ou le bénéfice de l’évènement. Les deux types sont nécessaires pour une
évaluation complète des risques et des opportunités.
L’évaluation qualitative
Le Pilote et le Manager de risques vont hiérarchiser et prioriser les risques et
opportunités identifiés à l’aide des critères de probabilité d’occurrence et
de gravité des impacts, et selon les échelles de criticité du projet.
Evaluation de la probabilité d’occurrence (P)  : 
Elle s’élabore préférentiellement à partir de l’expérience, de l’avancement du projet,
ou à défaut à dire d’expert, et se situe sur une échelle de 1 à 99%.
Par exemple, la probabilité du risque de d’“Incapacité du fournisseur X à réaliser les
études de la modification Y pour fin 2025” est de 50%, et est estimée grâce à un
retour d’expérience et une analyse de la charge du fournisseur.
Evaluation de la gravité des impacts (I) :
Pour évaluer l’impact global, il est nécessaire d’estimer la gravité de chacun des
impacts définis au niveau du projet. Une échelle permettant de classer les différents
impacts et leurs gravités est définie sur chaque projet afin d’homogénéiser et
fiabiliser l’évaluation qualitative des risques et opportunités.
Le niveau de criticité du risque ou de l’opportunité est obtenu par le produit : Criticité
=PxI

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Projet de fin d’étude

La finalité de cette évaluation qualitative est de pouvoir adapter les modalités de suivi
et de traitement d’un risque ou opportunité à son niveau d’importance pour le projet.
L’évaluation quantitative
Dans la majorité des projets sur lesquels MI-GSO|PCUBED intervient, l’objectif de
l’évaluation quantitative est d’établir une évaluation financière de l’impact du risque
ou du bénéfice de l’opportunité s’ils venaient à se réaliser. Cette étape est réalisée
par le Pilote de risques, le Manager de risques et avec l’appui des éventuels
responsables des estimations et chiffrages, ou du contrôleur de gestion selon
l’organisation mise en place dans l’entreprise. Ces montants représentent un surcoût
potentiel (ou un gain potentiel si on parle d’une opportunité) non anticipé dans le
budget du projet.
Pour cela, il est donc nécessaire :
  D’évaluer le coût supplémentaire généré par l’évènement redouté en valorisant
financièrement les :
o Heures d’ingénierie en interne

o Heures de sous-traitance

o Travaux supplémentaires à réaliser

o Avenants et/ou réclamations aux contrats

o Etc.

 De calculer le coût des conséquences de l’évènement redouté en sommant ces

valeurs.
Cette étape va permettre d’estimer le besoin en provision pour risques et opportunités
du projet.

2.2.3)le traitement des risques :

Les risques et opportunités peuvent faire l’objet d’un plan de traitement et, avant tout
cela permet à une organisation d’identifier leur stratégie de réponse. L’objectif du plan
de traitement d’un risque est de diminuer la probabilité d’occurrence du risque (action de
prévention) et/ou de diminuer l’impact du risque (action de mitigation). L’objectif du plan
de traitement d’une opportunité est d’augmenter la probabilité d’occurrence de
l’opportunité et/ou d’en accroître les bénéfices. En fonction de la nature du risque ou de
l’opportunité, une stratégie de traitement est définie par le projet. Les 7 stratégies ci-
dessous sont possibles :

7 stratégies de réponse
 Accepter : ne lancer aucune action mais continuer à superviser.

 Réduire/Améliorer : réduire (pour un risque) ou accroître (pour une opportunité)

la probabilité d’occurrence et/ou la sévérité des impacts.


 Transférer/Partager : transférer la responsabilité d’un risque à une tierce partie

qui supporterait les conséquences du problème (partager les bénéfices d’une


opportunité réalisée).
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  Eviter/Exploiter : élimination totale de l’incertitude / Exploitation de l’opportunité.


Le suivi de l’avancement du plan de traitement est à la charge du pilote du risque. Il
devra régulièrement en rendre compte au Risk Manager, qui doit quant à lui tenir à
jour le registre des risques.
N.B : Le coût du plan de traitement d’un risque doit être intégré dans la trajectoire
financière du projet.
Pour définir un plan de traitement :
 Chaque action commence par un verbe d’action et a un objectif clair.
 Chaque action a un pilote unique et une échéance.

 Les actions peuvent générer des coûts qui devront être tracés et pris en compte

dans le projet.
 Exemple : pour réduire le risque que ma voiture tombe en panne, un plan de

traitement pourrait être : je prévois des révisions tous les ans.


Quand le risque devient-il un problème ?
Il est possible que, malgré les actions de traitement mises en place pour le mitiger ou
le prévenir, un risque voie sa probabilité augmenter et atteindre 100%. Le risque est
alors avéré, et on ne peut plus parler de risque mais de problème. Le Risk Manager
se doit d’informer les parties prenantes du projet qui transmettront l’information qu’un
risque identifié est devenu problème et qu’il sera ajouté à la liste des actions.

Conclusion :
En conclusion l'évaluation et la gestion des risques nécessite non seulement une bonne connaissance des
sciences et techniques de la construction, des normes et des textes de lois, qui évoluent en permanence et
oblige un suivi et une veille continuelle, mais aussi l'expérience et l'expertise des situations (acquisition des
données et retour d'expériences). La prise de décision peut être difficile, ainsi la prévention, la formation et
l'information complétées par un suivi des situations grâce à des stratégies IMR restent des outils
incontournables, si ils sont bien évidemment actualisés régulièrement.

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