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MÉMOIRE DE STAGE
DESVARREUX-LARPENTEUR Gabrielle
J’atteste sur l’honneur que ce dossier a entièrement été rédigé de ma main. J’atteste
avoir lu la Charte anti-plagiat et je confirme que toutes les sources d’information
extérieures ont été citées.
Titre du mémoire :
A Grenoble, le 06/02/2023
Signature de l’étudiant(e) :
Introduction...................................................................... 1
Conclusion ..................................................................... 25
Introduction
Il est 2h14 GMT1 (4h14 à Paris), le 1er juin 2009, le vol Rio-Paris AF447 vient
de s’abîmer au beau milieu de l’océan Atlantique2. 228 victimes, représentant une
trentaine de nationalités, sont à déplorer : un nourrisson, 7 enfants âgés de moins de
12 ans, 82 femmes, 126 hommes et 12 membres d’équipage. Il n’y a aucun rescapé
dans cet accident aérien qui se révèle le plus grave jamais connu en France.
A travers ce mémoire, seront analysés les deux volets du drame de ce vol AF447
entre Rio de Janeiro et Paris :
- En premier lieu les faits et la procédure judiciaire de l’affaire, (I)
1
- Ensuite, l’évolution de la responsabilité pénale des personnes morales et les
conséquences dans le dossier présent (II).
2
I. Le volet juridique : la procédure de l’affaire du vol
Rio-Paris
Nous verrons dans cette première partie les faits ainsi que la procédure (A) puis la
multiplicité des acteurs (B).
1. Les faits
Le vol AF447, qui effectue la liaison entre Rio de Janeiro, au Brésil, et Paris est
assuré par un Airbus A330-200, immatriculé F-GZCP, mis en service le 25 février
2005.
Alors que l’avion traverse une zone orageuse, au milieu de l’océan Atlantique,
au niveau de ce que l’on appelle le « Pot au noir »3, bien connue des marins, qui est
une bande d’une centaine de km où les conditions météorologiques se révèlent
particulièrement instables, les sondes Pitot de l’appareil (nées des recherches du
physicien français qui a conçu les tubes Pitot au 18è siècle)4, se givrent. Ces sondes,
placées sur le bord d’attaque de l’avion (le devant de l’appareil et autour de la cabine
de pilotage) font partie des trois centrales aérodynamiques de l’avion, équipées de
calculateurs, qui permettent d'établir trois paramètres : la vitesse de l'appareil, son
altitude, et la température extérieure.
Le givrage des sondes Pitot a eu pour conséquence d’indiquer aux pilotes des
informations erronées, notamment sur la vitesse de l’avion5 ; cette situation les amène
3
à prendre des décisions inappropriées qui ont conduit à un décrochage de l’avion et sa
chute de 3 minutes 30 jusqu’à l’impact fatal dans l’océan.
Après ce crash, le plus meurtrier de l’histoire d’Air France, deux enquêtes sont
ouvertes et s’en suit une longue procédure.
2. Les enquêtes
a. L’enquête judiciaire
4
police judiciaire, afin de faire procéder à sa place à un ou plusieurs actes
d'information »10.
b. L’enquête technique
A la suite de cet évènement tragique survenu dans les eaux internationales, l'enquête
technique aéronautique est confiée le 6 juin 2009 aux autorités du pays
d'immatriculation de l'avion, c'est-à-dire au Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA)
pour la France.
Trois mois après le drame, 500 personnes environ, toutes victimes par ricochet du
crash de l’avion, se constituent parties civiles en créant l’association « Entraide et
Solidarité AF447 ».
3. Le déroulé de la procédure
5
Une nouvelle contre-expertise, demandée par les familles des victimes et la
compagnie aérienne en 2015, est cependant effectuée le 20 décembre 2017.
b. L’appel
C’est ainsi que, par un arrêt du 12 mai 2021, la Chambre d’instruction de la Cour
d’appel de Paris infirme le non-lieu général de 2019 et ordonne le renvoi d’Air France
et d’Airbus devant le Tribunal correctionnel pour « homicides involontaires. »
c. Le recours en cassation
Mais Airbus et Air France décident de se pourvoir en Cassation. Fin août 2021,
la Cour de cassation rejette les pourvois d’Air France et d’Airbus13 et renvoie l’affaire
devant le Tribunal correctionnel de Paris. C’est ainsi que devant ce dernier s’est tenu,
11 LAFON, C., Procès du crash du Rio-Paris : ce qu’il faut savoir de la catastrophe qui
a fait 228 morts dont 21 personnes originaires du Sud-Ouest
12 MATSOPOULOU, H., À propos du procès du crash du vol Rio-Paris : les sociétés
Air France et Airbus jugées pour le délit d’homicide involontaire
13 Cass. crim., 25 aout 2021, n°2183335
6
du 10 octobre au 8 décembre 2022, le procès du constructeur et du transporteur pour
« homicides involontaires ». Le jugement est attendu pour le 17 avril prochain.
Cette tragédie met en relief la multiplicité des acteurs appelés à intervenir, qu’ils
soient judiciaires ou techniques. Il est intéressant de s’attarder pour chacun sur leurs
spécificités historiques et techniques.
- Le Ministère public
En l’espèce, 4 jours après le drame, une information contre X est ouverte pour
débuter une procédure par le Ministère public.
Par la suite en 2019, soit dix années après le lancement de la procédure et une véritable
bataille d’experts, le Parquet estime qu’Air France n’a pas assez bien préparé ses
pilotes quant au fonctionnement et aux anomalies possibles des sondes Pitot. Il qualifie
ce manquement de formation comme une « négligence » et même une « imprudence ».
7
Il estime en revanche, concernant le constructeur, qu’il n’y a pas assez de charges à
son égard.15 Il ne demande donc un procès que pour le constructeur Air France.
- Le Juge d’instruction
Le juge d'instruction est saisi uniquement en matière pénale. Il peut être saisi de
deux manières soit par la victime, elle-même qui décide de porter plainte avec
constitution de partie civile, soit par le Procureur de la République. Lorsque les faits
sont complexes, le recours à plusieurs juges d’instruction est obligatoire, ce qui se
révèle le cas en l’espèce.
15 TF1, Crash du vol Rio-Paris : le parquet demande un procès pour Air France, accusé
de « négligence »
16 LOND, D. (2021, 26 décembre). Organisation Judiciaire. Département Carrières
Juridiques, IUT2, Université Grenoble Alpes.
8
- De renvoi devant le tribunal correctionnel ou devant la cour d’assise, le juge
estimant que les faits reprochés au mis en cause sont attestés.
La Cour d’appel est organisée en pôles, les six premiers concernent le service
civil le septième fait partie du service pénal avec les appels correctionnels, les assises,
les mineurs et l’application des peines17. Le pôle 7 regroupe les huit chambres
d’instruction que connaît la Cour d’appel de Paris.
En l’espèce, deux ans après l’annonce du non-lieu général prononcé par les juges
d’instruction, saisie par le Ministère public, les victimes et les syndicats de pilotes,
c’est donc au tour de la chambre d’instruction de la Cour d’appel de Paris de statuer
sur un potentiel renvoi en correctionnel pour les deux sociétés.
- La Cour de cassation
9
correcte de la loi et non sur le fond des affaires. À ce titre, elle est garante d'une
interprétation et d'une application homogènes de la règle de droit sur l'ensemble du
territoire18.
- Le Tribunal correctionnel
10
En l’espèce, le procès se tient donc du 10 octobre 2022 au 8 décembre 2022 au
Tribunal correctionnel de Paris. Les juges ont donc la responsabilité d’identifier les
organes représentant les sociétés en cause, d’apprécier s’il existe des fautes
d’imprudences ou de négligences qui peuvent être retenues à l’encontre des deux
sociétés pouvant entrainer leur responsabilité pénale et enfin d’apprécier les différents
éléments des avis experts.
2. Les experts
- La Gendarmerie Nationale
La Gendarmerie, telle que nous l’entendons de nos jours, est la descendante des
maréchaussées, créées au moment de la Guerre de Cent ans (1337-1457). Sa mission
était de contrôler les débordements des troupes armées.
11
La Gendarmerie des Transports Aériens est « chargée de la sécurité et de la sûreté de
l’aviation civile, ainsi que de la prévention et de la constatation des incidents ou
accidents aériens »20 dont l’une des missions est « l’intervention sur tout événement
grave ayant un lien avec l’aviation civile »21.
12
Dans le cas présent, l’accident est survenu dans les eaux internationales ;
impliquant l’aviation civile française, la Gendarmerie des Transports Aériens est alors
compétente.
Créé en 1946, le BEA est l'autorité française responsable des enquêtes de sécurité
dans le domaine de l'aviation civile27. C’est ainsi qu’il relève du ministère des
Transports. Ce Bureau jouit d’une très grande notoriété, en France bien sûr, mais aussi
sur le plan international.
3. Les victimes
a. Les personnes
Deux types de victimes sont à relever. Tout d’abord les victimes directes, celles-
ci ont subi directement le dommage, ensuite celles que l’on appelle les victimes par
ricochet ou indirectes ; elles regroupent toutes les personnes qui ont un lien particulier
avec la victime, tel que la famille, les amis, les collègues. En effet, « « On entend par
« victime » : les membres de la famille d’une personne dont le décès résulte
13
directement d’une infraction pénale et qui ont subi un préjudice du fait du décès de
cette personne. »28
b. Leurs préjudices
Ce préjudice peut être de deux natures : une perte subie et un gain manqué. La
perte subie est un appauvrissement pécuniaire de la victime. Il peut s’agir d’une
atteinte matérielle à un bien (destruction ou dégradation), d’une perte d’exploitation
14
(en matière de travaux, gêne de circulation…), d’une perte de jouissance, de frais
financiers exposés par la victime et/ou des dépenses inutiles (avancer des frais
médicaux). Le préjudice est aussi patrimonial lorsque la victime a subi une atteinte à
son intégrité physique. Le gain manqué quant à lui est définit comme la privation d’un
enrichissement que la victime pouvait raisonnablement espérer30.
Après avoir retranscrit les définitions, les familles de victimes ont-elles subi des
préjudices ?
Elles en ont bien subi.
Tout d’abord, à la suite de ce crash une information judiciaire s’est ouverte. Les
familles de victimes ont décidé de se constituer partie civile, ce qui a engendré des
frais de justice et d’avocats. Ces frais constituent un préjudice patrimonial. En effet,
les frais sont évaluables en argent et il s’agit d’une perte subie, cet argent aurait pu
servir à autre chose si l’accident n’était pas arrivé.
Les frais ne sont pas les seuls à représenter une perte subie. En effet, certaines familles
de victimes ont pu subir un gain manqué.
Il arrive, qu’un des parents surviennent au besoin de sa famille. Dans ce cas, si l’une
des personnes disparues dans ce drame était dans ce cas, sa famille a subi un gain
manqué. Le salaire perçu par le passager du vol AF447 ne sera plus reversé à la
personne et la famille ne l’encaissera plus.
15
En définitive, les familles des victimes ont subi tant un préjudice patrimonial
qu’extra-patrimonial.
c. L’indemnisation
Certaines familles ont négocié directement avec les assurances des compagnies,
d’autres ont préféré passer par la justice
Le montant des indemnisations en cas de crash aérien est régi par la convention
dite « de Montréal » qui fixe un seuil d’indemnité en deçà duquel le transporteur est
considéré comme responsable (environ 130 000 euros) et ne peut être contesté.
Cependant la justice française ne fixe pas de réelle limite pour l’indemnisation des
victimes.
La décision du Tribunal de Paris attendue en avril 2023 fera probablement
jurisprudence dans ce domaine.
Et cette décision tranchera aussi enfin sur la culpabilité des deux entreprises Air
France et Airbus dans cette catastrophe. C’est pourquoi attardons-nous dans cette
troisième partie sur la notion de responsabilité pénale des personnes morales.
16
II. Le volet pénal : les conséquences d’une
responsabilité pénale d’une personne morale
1. L’histoire
17
Mais voilà que les choses ont changé. Dans la réforme du Code pénal de 1994,
le législateur a ainsi introduit le principe d’une responsabilité pénale des personnes
morales dans son article 121-2, qu’elles soient de droit privé et de droit public, à
l’exception toutefois de l’Etat. Des sanctions spécifiques ont alors été prévues par la
loi pour pallier l’impossibilité d’appliquer la peine d’emprisonnement prévue pour les
personnes physiques pour les mêmes infractions.
Le 1er mars 1994, le troisième Code pénal, appelé le nouveau Code Pénal
français, entre en vigueur. Il suit le Code pénal napoléonien de 1810 qui a succédé au
premier Code pénal adopté le 6 octobre 1791, sous la Révolution française 33. Ce
nouveau code s’adapte à l’évolution des modes de criminalité des infractions.
18
Selon l’article 121-2 du code pénal, les personnes morales sont responsables
pénalement des infractions commises pour leur compte par leurs organes ou
représentants. Selon la jurisprudence actuelle, l’identification de l’organe ou du
représentant, ayant commis les faits répréhensibles, est une condition nécessaire à
l’engagement d’une telle responsabilité. Par un arrêt récent de la Cour de cassation de
la chambre criminelle du 21 juin 2022 les juges ont confirmé qu’ « il résulte des
dispositions de l'article 121-2 du code pénal que les personnes morales ne peuvent être
déclarées pénalement responsables que s'il est établi qu'une infraction a été commise,
pour leur compte, par leurs organes ou représentants »35. Cette spécialité, fait de cette
responsabilité une « responsabilité par représentation »36. . Ils ont ainsi jugé par ce
même arrêt qu’une société, qui assure la présidence d’une autre, peut être considérée
comme l’organe de celle-ci et par conséquent, ses fautes peuvent engager la
responsabilité pénale de la société dont elle est la « présidente ».
La responsabilité pénale des personnes morales n’exclut toutefois pas celle des
personnes physiques auteurs ou complices des mêmes faits, l’article 121-2, al. 3, du
Code pénal autorisant le cumul des responsabilités. Cependant, depuis la loi 2000-du
19
10 juillet 2000 (dite « loi Fauchon »), la responsabilité pénale des personnes
physiques, qui n’ont pas causé directement le dommage mais ont indirectement
contribué à sa réalisation (« auteurs indirects » des délits d’homicide involontaire ou
de coups et blessures involontaires), ne peut être engagée que s’il est établi qu’elles
ont commis une faute qualifiée, à savoir une faute délibérée ou une faute caractérisée
exposant autrui à un risque d’une particulière gravité qu’elles ne pouvaient ignorer
(art. 121-3, al. 4, C. pénal).
Quels éléments et précisions de ce droit peuvent-ils être examinés et retenus par les
juges dans le procès de l’affaire du vol Rio-Paris pour engager ou non la responsabilité
pénale d’Air France et d’Airbus et quelles en seraient les conséquences ?
20
pénales d’imprudence en la personne des organes ou représentants de ces sociétés -
selon l’article 221-6 du code pénal elles peuvent constituer en « maladresse,
imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation de prudence ou
de sécurité imposée par la loi ou le règlement » - et établir un lien de cause à effet entre
le dommage et ces fautes.
Sur les fautes imputées aux pilotes, le rapport du BEA fait état des actions
inappropriées des pilotes qui n’avaient pas « formellement identifiés la situation de
décrochage, alors que l’alarme avait sonné de façon continue pendant cinquante-quatre
secondes » et qui n’avaient pas non plus appliqué la procédure requise après le givrage
des sondes Pitot qui avait conduit à une perte des indications de vitesse. De plus
l’accident aurait pu être évité si les pilotes avaient contourné l’orage, comme l’ont fait
« tous les autres avions qui ont précédé ou suivi l’AF447 ce soir-là ».38
21
b. Les fautes du constructeur, les sondes Pitot
Dans cette affaire, certains experts ont souligné le « rôle déterminant des sondes
Pitot » dans l’origine de l’accident. Rappelons que la chambre d’instruction de la Cour
d’Appel de Paris qui a renvoyé les deux sociétés devant la juridiction correctionnelle
pour le délit d’homicide involontaire a jugé :« c’est bien le blocage dû au givre qui a
été l’élément déclencheur de la tragédie puisqu’il est manifeste que s’il ne s’était pas
produit, le comportement de l’équipage n’aurait pas été soumis à une telle épreuve et
l’avion n’aurait pas décroché »
Néanmoins, le givrage des tubes Pitot est dû à la zone orageuse que traversait
l’avion. Or, « n'est pas pénalement responsable la personne qui a agi sous l'empire
d'une force ou d'une contrainte à laquelle elle n'a pu résister »39. En l’espèce, le givrage
est une contrainte physique externe. En effet, elle est d’origine naturelle.
En effet, avant ce crash, des incidents similaires étaient survenus au cours des
mois précédents, cependant peu nombreux par rapport au nombre de vols opérés par
la compagnie aérienne française et sans grave conséquence. Selon des conclusions du
BEA, le phénomène « d’obturation des sondes Pitot par cristaux de glace » était à
l’époque connu lais mal maîtrisé par la communauté aéronautique. Il faut noter que les
juridictions pénales se montrent exigeantes en imposant aux entreprises « d’anticiper
22
les situations de risque ». Les mesures techniques et d’information ont-elles été
suffisamment prévoyantes pour éviter tout danger ?
2. Les conséquences
En premier lieu par les victimes : rappelons que 500 personnes depuis quatorze
longues années, attendent légitimement que l’on reconnaisse le préjudice qu’elles ont
subi.
23
b. Une affaire industrielle
Ensuite par Airbus Industrie et Air France qui, au-delà même des questions
financières dont une partie se réglera par les assurances contractées, qui risqueraient
de voir, en cas de condamnation, leur avenir d’assombrir.
Air France est la grande compagnie française de transport aérien, reconnue dans le
monde entier pour sa rigueur et son professionnalisme dans tous les domaines, fiabilité,
sécurité, service…une condamnation viendrait gravement entacher sa réputation et
vraisemblablement par la suite ses résultats, alors qu’elle est en train de sortir d’une
période de Covid délicate.
De son côté, Airbus industrie livre, depuis des années, à l’américain Boeing une
compétition féroce sur tous les marchés mondiaux. Boeing, qui a longtemps « mené le
bal » s’est trouvé confronté ces derniers temps à une grave situation due, certes au
Covid, mais surtout à son modèle 737 Max dont deux appareils, en raison d’un
problème de logiciel de vol, ont été impliqués dans un crash causant la mort de 346
personnes.
En 2022, c’est le consortium européen qui remporte la palme des ventes avec
661 livraisons (+ 8%) et enregistré 820 commandes, contre 480 livraisons et 774
commandes pour Boeing.
Cet accident est une dramatique affaire humaine, mais également industrielle aux
enjeux considérables !
24
Conclusion
De très nombreux articles, livres, films, documentaires ont été inspirés par « la
plus grande tragédie de l’aviation française », un livre en particulier intitulé « le
crash qui n’aurait pas dû arriver »42.
42 ARNOUX, G. (2019). Le rio-paris ne répond plus - Af447 : "le crash qui n'aurait
pas dû arriver", Préface de Frédéric Fappani von Lothringen, Paris : L’Harmattan
25
ANNEXES
26
Figure 1 : lieu d'impact du vol AF447
27
Figure 2 : description de la chute de l'avion
28
Figure 3 : mécanisme des sondes Pitot
29
BIBLIOGRAPHIE
Bibliographie ....................................................... 31
Cours ................................................................... 31
Jurisprudences ..................................................... 31
Ouvrages ............................................................. 32
Webographie........................................................ 33
30
Bibliographie
• Cours
• Jurisprudences
31
• Ouvrages
ARNOUX, G. (2019). Le rio-paris ne répond plus - Af447 : "le crash qui n'aurait pas
dû arriver", Préface de Frédéric Fappani von Lothringen, Paris : L’Harmattan
32
Webographie
LAFON, C., Procès du crash du Rio-Paris : ce qu’il faut savoir de la catastrophe qui a
fait 228 morts dont 21 personnes originaires du Sud-Ouest,
https://www.sudouest.fr/gironde/artigues-pres-bordeaux/vers-un-proces-pour-le-
crash-du-rio-paris-retour-sur-les-faits-et-chronologie-de-l-enquete-1506945.php
(consulté le 27/01/2023)
33
LEBAS, A., Crash Rio-Paris : Air France condamné par la justice brésilienne,
https://www.air-journal.fr/2010-12-28-crash-rio-paris-air-france-condamne-par-la-
justice-bresilienne-522491.html (consulté le 09/02/2023)
34
GOUVERNEMENT, 22 février 1810 – Infographie : Promulgation du Code pénal,
https://www.gouvernement.fr/partage/10893-promulgation-du-code-
penal#:~:text=Le%20nouveau%20Code%20p%C3%A9nal%2C%20entr%C3%A9,la
%20R%C3%A9volution%20le%206%20octobre (consulté le 13/02/2023)
MATSOPOULOU, H., À propos du procès du crash du vol Rio-Paris : les sociétés Air
France et Airbus jugées pour le délit d’homicide involontaire,
https://blog.leclubdesjuristes.com/a-propos-du-proces-du-crash-du-vol-rio-paris-les-
societes-air-france-et-airbus-jugees-pour-le-delit-dhomicide-involontaire-par-
haritini-matsopoulou/ (consulté le 07/02/2023)
35
MINISTERE DE LA JUSTICE, Accueil > PÔLE 7 - Chambres de l'instruction,
https://www.cours-appel.justice.fr/paris/pole-7-chambres-de-linstruction (consulté le
14/02/2023)
TF1, Crash du vol Rio-Paris : le parquet demande un procès pour Air France, accusé
de « négligence » , https://www.tf1info.fr/justice-faits-divers/crash-du-vol-rio-paris-
le-parquet-demande-un-proces-pour-air-france-et-un-non-lieu-pour-airbus-
2127230.html, (consulté le 13/02/2023)
36