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Thème de recherche
Jury :
-Mr. Loucif
-Mlle .Belounis
-Mr. Bennacer
Année 2015/2016
REMERCIMENTS
conseils judicieux.
Ce modeste projet est dédié à ma mère ferriel et mon père abd el hafid qui
se sont sacrifiés pour m’assurer de très bonnes conditions de vie tout au long
de ma scolarité.
Je leur souhaite une très bonne santé et une vie plein de bonheur et de
Je dédie aussi mon travail à ma grand mère maternelle que dieu lui accorde
la santé et le bonheur.
familial.
CHAPITRE I : Présentation général Du projet
Introduction
I.1. Présentation du projet
III.1.Introduction
III.1.Acrotère
IV.1.Introduction
V.1. Introduction
V.2.Les poutres
V.3.Les poteaux
V.4.Les voiles
VII.1. Introduction
Conclusion
Pathologie Des Matériaux : LES FISSURES 2015-2016
Sommaire
I. INTRODUCTION
II. COMPOSITION DU BETON
III. FORMULATION DU BETON
IV. LE BETON ARME
V. L’INTEGRATION DE LA FISSURATION DANS LES REGLES DE
DIMENSIONNEMENT DU BETON ARME
VI. LES ORIGINES DE LA FISSURATION DU BETON
2. La Fissure Et Pathologie
2-1Comment caractériser une fissure ?
2-2Quant peut-on qualifier une fissure de pathologie ?
3. Les Méthodes De Suivi De La Fissuration (surveillance des ouvrages)
4. Les Méthodes de Détection et de Diagnostic
4-1Les Méthodes d’investigation non destructives
4-2Les Méthodes destructives
5. Les Méthodes de traitement
5-1La Protection de la fissure
5-2Les renforts de la structure
6. L’Impact sur la garantie de l’ouvrage
CONCLUSION 1
I. INTRODUCTION
Ce projet de fin d’études de Master II en structure a pour objectif de réaliser une recherche
autour de la pathologie des fissurations, de recenser les différentes formes et leurs origines,
les techniques de mise en œuvres lorsque celles-ci sont mises en œuvre et d’en tirer les
conclusions.
Constructeurs, maîtres d’œuvres, spécialistes fabricants et maîtres d’ouvrages ont été souvent
interpellés par le phénomène des fissures.
C’est une pathologie très caractéristiques par son évolution passant d’une simple micro fissure
à une ouverture infiltrante pouvant causer à l’ouvrage un considérable préjudice engendrant
même l’effondrement de l’ouvrage si l’on venait à banaliser ou à négliger la pathologie en
question cette pathologie a fait l’objet de multiples recherches liées à son origine, ses causes,
ses conséquences et les techniques de traitement.
A ce titre, des ouvrages et publications sont à chaque fois éditées.
Des produits préventifs et curatifs sont inventes pendant que d’autres sont expérimentés, pour
venir à bout de cette pathologie.
Les investigations que j’ai pu mener à travers cette recherche m’ont permis de parcourir et
d’exploiter un nombre important d’ouvrage et de documentation a ce sujet. Par ailleurs pour
comprendre la pathologie liée au phénomène des fissures, il faut inéluctablement avoir une
parfaite connaissance des matériaux, notamment : la formulation, le comportement, les
liaisons entre éléments, la mise en place, les réseaux, la cadence, de production, le
fonctionnement structurel mécanique, le fonctionnement structurel thermique…. C’est à ce
titre que j’ai incorporé dans cette recherche un large extrait relatif à la connaissance des
matériaux. Dans ce contexte je me suis concentré sur les deux principaux matériaux du
domaine à bâtir :
Béton / béton armé
Maçonnerie
Béton / Maçonnerie (ouvrage)
Enfin, l’aspect économique lié à la pathologie des fissures n’a pas été abordé dans ma
recherche malgré son importance et son impact sur les opérations de réparation, renforcement
ou bien même la démolition. Néanmoins, il faut être attentif sur le fait que l’aspect
économique, est tributaire de plusieurs facteurs, notamment la spécificité de la pathologie, le
niveau de la préjudiciabilité, les moyens à mettre en œuvre pour entreprendre les opérations
curatives devant surtout sécuriser l’ouvrage incriminé au double plan de la stabilité et de la
pérennité.
II. COMPOSITION DU BETON
Le béton est un assemblage de grain à peu près inertes, les granulats lié par une pâte
résultant du mélange de ciment, éventuellement d’addition minérale et /ou d’adjuvants
organique, d’eau et d’air.
En effet, plus en met de l’eau dans un béton, plus son transport et sas mise en œuvre (remplir
le coffrage, enrober les armatures…) sont aisés car sa consistance est plus liquide pendant la
phase dormante (béton frais).
Mais, plus il y a de l’eau dans le béton, plus il y a de l’eau en excès par rapport à la quantité
d’eau nécessaire à la formation des hydrates de ciment, réaction qui a lieu au cours de la prise
et du durcissement. Cet excès d’eau qui ne sera pas lié par l’hydratation créera au sein du
matériau un réseau d’espaces vides (partiellement rempli d’eau) qui affectera directement les
performances du béton et notamment sa résistance en augmentant sa porosité (ce ne sont pas
les vides qui favorisent la résistance du béton). On peur estimer que « 5 litres d’eau en plus,
par mètre cube de béton, réduisent la résistance de celui-ci de 1 MPa environ » pour un béton
classique
II.4 LES ADJUVANTS
Les adjuvants sont des composés organiques permettant de modifier en les améliorant
certaines propriétés d’un béton correctement formulé, notamment « la rhéologie du béton frais
et la cinétique de prise et de durcissement ».
Les adjuvants agissant sur la rhéologie du béton
Les plastifiants A teneur en eau égale, ils augmentent la maniabilité
du béton
Les plastifiants réducteurs d’eau A la même maniabilité, ils augmentent les
résistances mécaniques en permettant de diminuer
la quantité d’eau
Les superplastifiants Ils provoquent un fort accroissement de la
maniabilité du mélange tout en autorisant une
diminution importante de la quantité d’eau et donc
en permettant une augmentation notable en
résistance. Ils sont notamment utilisés dans la
composition des BHP et BAP.
Les adjuvants modifiant la prise et le durcissement
Les accélérateurs de prise et de Ils permettent de diminuer le temps de prise et de
durcissement durcissement du ciment
Les retardateurs de prise Ils augmentent le temps de prise du ciment. Ainsi
ils sont utiles pour le transport du béton frais sur de
longues distances. (attention à la cure) l’excès de
dosage peut conduire à une inhibition de la réaction
d’hydratation
Les adjuvants modifiant certaines propriétés du béton
Les entraîneurs d’air Ils entraînent la formation de microbulles d’air
uniformément réparties et améliorent la résistance
au gel du béton durci (vases d’expansion)
Selon les propriétés que l’on attend du béton en matière de résistance (en fonction de
son exposition), de sa rhéologie, et de sa prise (fonction des conditions atmosphériques). Sa
composition va être différente.
S’ajoute à cela le fait que les constituants utilisés dans la composition du béton ne sont pas les
même partout et que pour un fournisseur donné, les caractéristiques des granulats et du ciment
peuvent varier dans le temps. Par conséquent, il n’existe pas une formulation unique du béton.
Ainsi, plusieurs chercheurs ont développés des méthodes de composition des bétons :
Bolomey, Abrams, Faury, Valette, Joisel, Dreux. Cg annexe 1/A : Abaque de Dreux
Mais, plusieurs chercheurs ont développés des méthodes de compositions des bétons est en
place, il s’agit de la norme européenne NF en 206-1
Elle s’applique aux bétons de structure, qu’ils soient des bétons prêts à l’emploi ou des bétons
réalisés sur chantier par l’utilisateur du béton, destinés aux bâtiments et aux ouvrage de génie
civil.
Vis-à-vis de la composition des bétons, cette norme encadre ou limite certains des paramètres
suivants : rapport Eau/Liant, quantité de ciment, taille des granulats…..
La disposition des armatures est réfléchie de manière a reprendre les efforts de traction qui
entraînent une fissuration dans l’élément en béton. Par conséquent, les armatures sont
disposées de manière à traverser les fissures potentielles. Elles accompagnent la montée en
traction et assurent le contact lorsque la limite de résistance du béton à la traction est atteinte
(bien avant celle de l’acier), ce sont donc des armatures passives. Le béton armé est ainsi
micro fissuré par définition.
Dans le cas du béton précontraint, les armatures sont dites actives car elles appliquent dès leur
mise en tension une sollicitation antagoniste à la sollicitation agissante. Dans ce cas, on
maintient le béton comprimé et on supprime les efforts de traction dans le béton. Il n’a donc
plus tendance à fissurer.
centrale nucléaire) : « la contrainte de traction des armatures est limitée à la valeur 0,8
(MPa) ».
VI. LES ORIGINES DE LA FISSURATION DU BETON
Des origines diverses verticales, horizontales, transversales, obliques, microscopiques,
infiltrantes ….. Les adjectifs qui qualifient les fissures affectant un ouvrage sont
innombrables.
La fissuration du béton peut être comparée à la rupture du maillon le plus faible d’une chaine
mise en tension. Elle peut avoir 3 origines possibles :
- La qualité du matériau
- La mise en œuvre
- Le fonctionnement de la structure
VI.1 LA QUALITE DU MATERIAU
Dans ce paragraphe, seules les propriétés intrinsèques au béton pouvant aboutir à une fissure
sont considérées. On qualifie la fissuration qui en résulte d’accidentelle
Le ressuage :
Le phénomène de ressuage correspond à l’apparition d’une pellicule d’eau claire à la
surface libre horizontale du béton frais. Cette manifestation est liée à un tassement
progressif du squelette sous la pesanteur et à une remontée concomitante de l’eau qui
est ainsi « chassée »
Pour prévenir ce phénomène, on peut jouer sur le dosage en eau et la dimension des
granulats. Mais il faut surtout veiller à une composition granulométrique de qualité en
particulier au niveau des sables.
Cependant, pour des structures présentant une grande surface horizontale et une
hauteur réduite, après mise en œuvre du béton, un peu de ressuage ne nuit pas car le
béton augmente sa compacité de lui-même par sédimentation et se protège d’une
dessiccation trop rapide grâce à ce film d’eau ressué.
Mais, trop de ressuage est toujours néfaste.
Le retrait :
Il existe plusieurs types de retrait qui interviennent à des moments différents dans la
vie d’un béton et qui ont des causes différentes
Le « retrait plastique » est un phénomène exogène de dessiccation qui se produit
avant et pendant la prise du béton. Ce retrait est piloté dans une large mesure par
la vitesse de dessiccation qui dépend de la température de l’air, de la température
du béton, de l’humidité relative et de la vitesse de vent. Il est associé au ressuage
car il s’agit de l’évaporation de la pellicule d’eau résultant de ce phénomène.
L’ordre de grandeur du retrait plastique des bétons et de 1 mm par mètre dans
conditions courantes. les risques de fissurations liées à ce retrait concernent en
particulier les pièces fines et résultent d’une mauvaise rétention d’eau du béton,
d’un support trop absorbant ou encore d’une pure mal conduite
Le « premier retrait » est d’origine chimique et s’explique par la contraction du
Chatelier qui correspond à une déformation de la pâte de ciment observée au cours
de l’hydratation et attribué au fait que le volume des hydrates formés est
inferieures ( de 8 à 10% ) a la somme des volumes des constituants, ciment
anhydre et eau, consommés dans la réaction. Le raccourcissement vertical dans
une dalle se fait librement, mais il est empêché dans les directions horizontales.
Le « retrait d’autodessiccation »ne concerne réellement que les bétons à hautes
performances pour lesquels le rapport E/C est faible. Ce phénomène est lié à la
formation des hydrates qui provoque une dessiccation sans départ d’eau à
l’extérieur et une mise en tension par effet de capillarité. Le premier retrait et le
retrait d’autodessiccation constituent le retrait endogène du béton.
Le « retrait thermique après prise » est lié aux réactions chimiques qui ont lieu
lors de la prise. Ces réactions sont exothermiques et s’accompagnent donc d’un
important dégagement de chaleur qui échauffe le béton, surtout dans les pièces
massives. Après la prise, ce dégagement de chaleur ralentit et le béton se refroidit
et se contracte mais sa rigidité a augmenté depuis sa montée en température par
conséquent des mécanismes de fissuration peuvent être engendrés : la fissuration
de peau et la fissuration « en bloc »
Le « le retrait hydraulique » (ou le « retrait de séchage ») intervient à plus long
terme que les retraits précédents (dès le début de la montée en résistance et
pendant plusieurs années). Il est lié au départ de l’eau libre du béton (excédent
Le clavetage
Prenons l’exemple d’un poteau qui constitue un appui pour 45 poutres. Dans une volonté de
rendement, le choix a été fait de faire pré fabriquer les poutres. Pour les poutres, le transport
et la mise en place peuvent être source de fissures vis-à-vis des chocs qu’ils peuvent générer
sur ces éléments.
Le clavetage de ces poutres est aussi un élément important car c’est un nœud de la structure
ou de nombreux efforts sont transmis. Or, si le clavetage est mal réalisé, il peut engendrer des
fissures au niveau de la tête du poteau.
Les éléments importants du clavetage vont être : le bon positionnement des armatures, la
réalisation d’un coffrage étanche pour éviter les fuites de laitance et par conséquent les nids
de cailloux, la mise en place d’un béton de résistance suffisante avec une vibration adaptée.
Les réseaux
La présence des réseaux (gaines électriques, plomberies…) dans les éléments en béton peut
causer des fissures car à leur niveau l’épaisseur du béton va être diminuée et par conséquent
cela va générer une zone de faiblesse.
La vibration
Vibrer le béton permet d’assurer le bon remplissage des coffrages et des moules, le serrage du
béton et sa désaération en favorisant l’imbrication des granulats et en expulsant les bulles
d’air. Cependant il faut choisir le matériel adéquat à l’élément coulé et faire attention de ne
pas mettre les armatures en vibration car cela peut entraîner des défauts de parements
(fantôme d’armature) ou des fissures en accentuant le phénomène de ressuage vu
précédemment.
La cadence de production (le coffrage)
Aujourd’hui sur le chantier, les cadences de coffrage, de coulage et de décoffrage sont
élevées. Dans une journée, le coffrage se fait au cours de la matinée, le coulage en milieu
d’après midi et le décoffrage le lendemain matin et ceci indépendamment des saisons.
Malheureusement, le béton peut être décoffré parfois trop rapidement et ce qui peut entraîner
des désordres, car il est soumis à des efforts importants (coups, effet ventouse du coffrage….)
alors qu’il n’a pas encore atteints la résistance définitive. Sa résistance en compression est
faible, donc sa résistance en traction l’est encore plus et l’adhérence entre le béton et l’acier
est également réduite. Malheureusement, les bureaux d’étude ne vérifient quasiment jamais
les bâtiments en phase provisoire.
Les éléments les plus sensibles sont les éléments horizontaux comme un plancher. E, effet,
pour un plancher coulé en place, si la table coffrant est retirée trop tôt pour être remplacée par
des étais, cela peut entraîner l’apparition d’une flèche du plancher et de fissures en milieu de
travées sur la face inférieure ou sur appui sur la face supérieure si il est continue sur plusieurs
appuis. Ce désordre dépend aussi de l’inertie du plancher et de la répartition des étais pour
reprendre les charges.
Pour les éléments verticaux, le point délicat se situe au niveau des ouvertures dans le cas ou
elles se situent à proximité d’un bord de l’élément coulé. Si le mannequin est enlevé dans un
délai court après le coulage, les efforts portés sur le mannequin lors du décoffrage (coups)
peuvent entraîner une fissure.
Ce type de fissure apparaît d’autant plus facilement si l’élément est soumis à la traction car au
niveau du linteau de l’ouverture, les efforts sont les mêmes pour une section de béton réduite.
La contrainte développée dans cette section est donc beaucoup plus importante que la section
courante.
2.3. Le fonctionnement structurel mécanique
Lors de la conception et notamment dans le dimensionnement de la structure, des hypothèses
sont prises quant au fonctionnement mécanique de l’ouvrage, à son environnement et aux
charges qui lui sont appliquées. A la fin de la réalisation, lorsque l’ouvrage est soumis à ses
descentes de charge réelles, on peut voir si la structure a un fonctionnement mécanique
conforme au schéma de calcul ou non. Il est bien sur préférable que ce fonctionnement soit
conforme !
Les fissures fonctionnelles d’un ouvrage en béton correctement dimensionné et mis en œuvre
sont par nature compatibles avec un bon comportement c’est-à-dire qu’on peut les qualifier de
« normales ». Ce caractère « normal » nous est donné par leur ouverture, car si cette dernière
est supérieure à 0,3 mm, la fissure n’est plus considérée comme normale mais comme
pathologique. Lorsque la fissuration n’est pas conforme au schéma de calcul, on peut conclure
à une conception, une mise en œuvre ou un usage défectueux.
Malheureusement certains phénomènes extérieurs au fonctionnement mécanique de la
structure en elle-même peuvent venir interférer avec cette dernière et par conséquent
engendrer des fissures. Cela peut arriver avec tassement du sol, ou avec une modification de
la destination de l’ouvrage pendant ou après la réalisation de l’ouvrage.
Il est également possible que la modélisation choisie pour le calcul des ouvrages ne soit pas
représentative du fonctionnement réel.
Le tassement d’Appui (Différentiel)
Le tassement d’appui génère des fissures dans un ouvrage, en effet, le tassement du sol
entraîne un déplacement de la fondation. Ce tassement n’ayant pas lieu sous toutes les
fondations (hétéroprotéine du sol, fondations différentes, localisation des eaux souterraines,
répartition des descentes de charges différentes de celles estimées….) il entraîne des
déformations dans ka structure et par conséquent des contraintes supplémentaires notamment
en traction, d’où l’apparition de fissures dont la caractéristique est leur orientations à 45°.
Selon l'utilisation future de l'ouvrage, des charges sont prises en compte pour le
dimensionnement et des choix sont faits pour les matériaux. Si la destination de l'ouvrage est
modifiée pendant sa réalisation ou après son achèvement, cela peut entraîner l'apparition de
désordres.
Prenons l'exemple d'une façade qui doit accueillir un bardage. Au cours de la réalisation le
maître d'oeuvre décide de supprimer le bardage et de laisser les façades en béton apparent à
l'heure où le gros oeuvre est terminé. Cela peut entraîner des désordres dans les façades car le
béton n'est plus protégé comme il devait l'être au départ et par conséquent son exposition n'est
plus conforme à celle de départ qui a été prise en compte dans la formulation du béton.
Un autre exemple peut être un dallage industriel qui accueille des véhicules de manutention
(type chariots élévateurs). Lors du dimensionnement, les hypothèses de calcul sur les charges
d'exploitation n ont pas été évaluées en fonction des charges réelles liées a l'utilisation de tels
véhicules, par conséquent le dallage est sous dimensionné et se fissure.
L'isolation thermique
Dans le cas contraire, c'est-à-dire si l'isolation est située à l'extérieur du bâtiment, les façades
et les planchers sont à la même température, la température intérieure du bâtiment qui est
quasiment constante tout au long de l'année. Par conséquent les dilatations et les retraits
différentiels des éléments du bâtiment liés au fonctionnement thermique de l'ouvrage sont
quasi inexistants
.
L'acier et le béton ont le même coefficient de dilatation thermique, ce qui entraîne qu'il n'y a
pas de contraintes internes entre le béton et l'acier sous cette contrainte.
Ce coefficient de dilatation thermique est estimé à 10.10-6
Par exemple, si on prend un élément en béton armé d'une longueur de 25m, soumis à une
différence de température de 30°C, la variation due à la dilatation est: 10.10 -6x 25
x 30 x 1000 = 7,5mm
C'est pourquoi, il est important de prendre en compte les effets du retrait et de la dilatation sur
les éléments et par conséquent, de «découper» la structure avec des joints de dilatation, pour
réduire lés désordres possibles. La distance maximale entre 2 joints successifs ou entre
l'extrémité du bâtiment et le premier joint est à déterminer en fonction de la conception
générale du bâtiment (son architecture, si il y a plusieurs types de fondations) et des
spécifications du règlement de construction en béton armé.
La réglementation préconise 25m dans les régions sèches et à forte opposition de température
et 50m dans les régions humides et tempérées.
Cette disposition est importante pour limiter la fissuration ou éviter son amplification.
Pour les éléments soumis à de écarts de température plus forts que le reste de la structure
(balcons, corniches, planchers terrasse), des joints diapason sont prévus à cet égard.
2.5 les facteurs chimiques
Ces éléments ne sont pas à l'origine d'une fissuration différente du béton survenant à moyen
ou long terme. Ce sont des mécanismes qu'il faut prendre en compte vis-à-vis de la fissuration
et des désordres qu'elle peut engendrer.
La carbonatation du béton
La carbonatation des bétons est une lente évolution du béton sous l'effet du gaz carbonique de
l'air CO2.
Le dioxyde de carbone se dissout dans l'eau qui pénètre dans le béton par ses pores et réagit
avec la portlandienne Ca(OH)2. .
Ca(OH)2 + CO2 CaCO3 + H20
Le carbonate de calcium CaCO3 ainsi formé provoque du retrait de peau et fait chuter le pH
du milieu de 13 à 8,5 environ, ce qui n'assure plus la protection des armatures vis-à-vis de la
corrosion par la passivation. L’oxydation de l'acier s'amplifie alors et s'accompagne de la
formation de sels gonflants qui poussent sur la peau du béton et causent des éclats.
La résistance propre du béton n'est pas affectée par la carbonatation, seule la corrosion des
armatures est en cause.
Les chlorures s'introduisent dans le béton, soit par, le biais de ses constituants au moment de
sa confection, soit ultérieurement, s'il est exposé à une atmosphère maritime ou en présence
de sels de déverglaçage ou de déneigement.
Les ions CI peuvent atteindre les armatures et les attaquer -'en provoquant une corrosion
électrochimique par piqûre du métal,
L'attaque sulfatique
L'alcali-réaction
L'alcali-réaction désigne un ensemble de réactions chimiques pouvant se produire avec
certains types d'agrégats réactifs. Ce phénomène peut conduire à un certain nombre de
désordres dans les bétons: fissuration, expansion et baisse des performances mécaniques. Il ne
se produit que si l'humidité relative dépasse 80 à 85%, en milieu fortement alcalin et en
présence de granulats réactifs.
3. LA FISSURE ET LA PATHOLOGIE
Son tracé: le développé de la fissure visible, sur toutes les surfaces de la structure
Sa profondeur: selon son caractère traversant ou non, la fissure peut être qualifiée
de différentes façons:
Fissure de surface : fissure qui ne traverse pas l'épaisseur de la
structure. L'ouverture dans ce cas est maximum en surface et nulle au
sein du matériau.
Fissure traversante : fissure visible sur au moins 2 faces de la structure.
Fissure aveugle: fissure traversante mais non accessible d'un ou
plusieurs côtés de ta structure.
Son activité:
Fissure passive ou morte: fissure dont l'ouverture ne varie plus
dans le temps, quelles que soient les conditions de température ou
de sollicitation de l'ouvrage, car leur cause a disparue ou est
devenue négligeable.
Fissure active: fissure qui varie dans le temps en fonction des
gradients thermiques ou hygrométriques, des sollicitations de
l'ouvrage ou des défauts d'exécution
Souffle: amplitude de la variation d'ouverture d'une fissure active.
Selon ses caractéristiques, une fissure peut être classée en plusieurs types:
Fissure: ouverture linéaire au tracé plus ou moins régulier dont la largeur est comprise
entre 0,2 mm,
Lézarde : fissure d'ouverture supérieure à 2 mm.
Dans le cas d'une fissure, il faut pouvoir faire la distinction entre une fissure pathologique,
c'est-à-dire qu'elle est le témoignage d'une « maladie », et une fissure pathogène qui peut
engendrer une maladie. La différence entre ces 2 types de fissures dépend essentiellement de
l'origine, de l'environnement et de l'ouverture de la fissuration :
La fissuration pathogène:
Une fissure, quelle que soit son origine, peut présenter un caractère pathogène à partir du
moment où son ouverture atteint 0,3 mm et qu'elle est exposée à un environnement néfaste
(exemple en façade non abritée). Cette limite a été établie en fonction des propriétés de l'eau
et de ses capacités d'infiltration. En dessous de cette ouverture de 0,3 mm , « les forces de
tensions superficielle sont supérieures aux forces de gravitation et empêchent tout mouvement
d'eau en phase liquide, si bien que l'eau qui peut y pénétrer, soit par capillarité, soit par
condensation, et qui va alors dissoudre certains ions, ne peut en ressortir que par évaporation,
et par conséquent sans déplacer les ions, et notamment sans lixivier la chaux qui assure le
maintien d'un pH élevé, protecteur des aciers. ». A contrario, si une fissure a une ouverture
supérieure à cette limite et qu'elle est exposée à la pluie, elle peut entraîner des désordres par
une diminution du PH entraînant une oxydation des aciers et par la migration d'agents
agressifs, d'où son caractère pathogène.
La fissuration pathologique:
Les méthodes de calcul du béton armé intègrent cette limite d'ouverture des fissures de 0,3
mm et la contrôlent par les armatures (ferraillage passif, principe du béton armé). C'est
pourquoi une fissure d'origine mécanique dont l'ouverture est supérieure à 0,3 mm doit être
considérée comme pathologique car elle est le témoignage d'un dysfonctionnement de la
structure vis-à-vis de son dimensionnement, et présente un risque potentiel pour la pérennité
de l'ouvrage à cause de l'atteinte de la limite élastique de l'acier et sa plastification. Si l'acier
est plastifié, sa déformation augmente sous une sollicitation mécanique constante, sa section
diminue, donc la contrainte devrait augmenter, ce qui entraîne une rupture à plus ou moins
long terme.
Une fissure qui résulte de la carbonatation du béton, de l'attaque par les chlorures ou
sulfatique, ou de l'alcali réaction, est considérée comme pathologique dès son apparition et ne
dépend pas de son ouverture, car elle est le témoin d'une « maladie » du béton.
Une fissure peut être qualifiée de vivante ou non. Ainsi, pour apprécier son caractère évolutif,
il est nécessaire de mettre en place des témoins permettant de mesurer son ouverture. Une fois
le diagnostic établi, il sera possible d'envisager une réparation utile et durable.
Les jauges Saugnac proposent différents modèles de jauge en fonction de la localisation des
fissures (angle de mur, extérieur, intérieur,...), de leur inclinaison, et de la précision de la
mesure désirée. Il existe également des jauges permettant de mesurer l'évolution d'un joint de
dilatation.
Les mesures se font au moyen d'un vernier.
La surveillance des fissures ne suffit pas à établir les causes à l'origine de la fissuration. Pour
cela, il faut la compléter avec des méthodes d'investigation complémentaires.
Ces méthodes n'endommagent pas les constructions. Ce sont des essais rapides et légers à
mettre en oeuvre et qui apportent une réponse globale à l'échelle de la structure. Selon les
caractéristiques à déterminer, les essais n'utilisent pas le même matériel.
- Mesures in situ sur béton: ces mesures visent à contrôler l'homogénéité d'un béton à
l'échelle de la structure. Les mesures au scléromètre permettent de caractériser la
dureté superficielle du béton, contrôler son homogénéité en différents points de la
structure, repérer une zone fissurée... Le principe de la méthode est basé sur la hauteur
de rebond d'une bille d'acier projetée contre le parement en béton par un ressort de
tarage connu la hauteur du rebond sera d'autant plus grande que le béton est résistant
en surface. Il faut cependant être prudent vis-à-vis des résultats car pour qu'ils soient
probants, il faut réaliser de nombreuses mesures sur une surface ayant subi une
préparation
Selon le type de fissure en présence, un traitement n'est pas obligatoire dans toutes les
situations. Cela dépend des caractéristiques de la fissure.
Lorsque les fissures sont abritées et ne sont pas la conséquence d'un manque d'armatures, il
n'est pas forcément nécessaire de les traiter.
La Protection de la Fissure
Quand il n'y a pas de risque structurel, mais qu'il est nécessaire de protéger la fissure des
infiltrations car celle-ci n'est pas abritée de la pluie, des eaux de ruissellement,..., il existe 5
types de traitement possible:
L'injection: il s'agit de faire pénétrer dans des fissures un produit susceptible de créer
une liaison mécanique et/ou une étanchéité entre les parties disjointes pour
reconstituer le monolithisme de l'ouvrage.
Le calfeutrement: c'est un colmatage avec des produits souples en profondeur pour
rétablir une étanchéité des fissures à l'eau et à l'air, ou pour éviter des pénétrations de
matières solides risquant de bloquer le mouvement de la fissure ou du joint.
Le pontage et la protection localisée: il s'agit de recouvrir en surface des fissures
actives ou non pour donner une étanchéité à la structure. Il doit permettre si nécessaire
la pose d'un revêtement de finition.
Le traitement généralisé: il s'agit d'un traitement qui assure une ou plusieurs des
fonctions suivantes: esthétique, complément d'imperméabilisation, imperméabilisation
et étanchéité.
La protection superficielle de la fissure : dans le cas d'une fissure active qui peut se
comporter comme un joint de dilatation, le but est de la couvrir (par une règle
métallique par exemple fixée avec des trous oblongs) et ainsi, la protéger des
infiltrations d'eau.
Le choix entre ces différentes techniques se fait en fonction:
Du but recherché.
Des produits disponibles sur le marché.
De l'état des supports.
Des conditions de travail possibles ou réalisables.
Du délai d'intervention.
De l'ouverture de la fissure.
De la géométrie de la fissure.
6.2 Les renforts de structures
Dans le cas où la fissure a un caractère pathologique, c'est-à-dire qu'un risque structurel est
présent, il est nécessaire de renforcer la structure.
La structure existante étant un ouvrage fini, ces renforts de structure vont pour être réalisés
aux moyens :
De lamelles à base de fibre de carbone,
De profilés métalliques,
D'un poteau supplémentaire....
Dans les cas extrêmes, c'est-à-dire quand la structure présente un véritable danger pour son
utilisation, on peut être obligé de détruire en partie, ou tout l'ouvrage avant de le reconstruire.
CONCLUSION
Nous venons de voir que le béton est un matériau difficile à maîtriser car sa qualité finale
dépend de beaucoup de paramètre.
Le béton ayant une faible résistance en traction, il est associé dans les structures afin de pallier
ce problème. Le dimensionnement des armatures intègre la fissuration du béton mais avec 3
types de préjudiciabilité pour la structure selon sa destination.
Si un béton fissure, les causes peuvent être liées soit à la qualité du matériau, soit au
conditions de réalisation, soit au fonctionnement de la structure qui peut être conforme ou non
au schéma de calcul utilisé.
Selon son origine et son environnement, une fissure, peut présenter un caractère pathologique
ou pathogène.
* Comme nous avons pu le voir, les origines de la fissuration d'un béton sont nombreuses et
par conséquent, il est parfois délicat d'établir un diagnostic pour une fissure rencontrée,
d'autant plus que la plupart du temps une fissure n'a pas une origine unique.
Une fois le diagnostic établi, il est possible d'appliquer le traitement le plus adéquat à la
situation afin de garantir la pérennité de l'ouvrage, mais la meilleure solution est peut-être
d'essayer d'anticiper son apparition si elle est prévisible, ou tenter de la limiter quand elle est
aléatoire.
BIBLIOGRAPHIE
CHAPITRE I
I. Description de l’ouvrage
I/ Introduction
L’étude des structures est une étape clé et un passage obligatoire dans l’acte de bâtir.
Faire cette étude vise à mettre en application les connaissances acquises durant les années de
formation de licence et master en Génie Civil, à travers l’étude d’un ouvrage en béton armé.
Dans le cadre de ce travail, le calcul se fait au moyen d’un logiciel basé sur la méthode
des Eléments finis (MEF). D’où, le calcul statique et dynamique des éléments structuraux est
élaboré avec la version française du logiciel (robot structural analysis). Et pour le dessin des
plans d’architecture et de génie civil on a utilisé le logiciel (AutoCad2014-Ang) version
anglaise. Les efforts engendrés dans le bâtiment, sont utilisés pour ferrailler les éléments
résistants. Et cela suivant les combinaisons et les dispositions constructives conformément
aux règles de l’art exigées par les règlements en vigueur BAEL91, le CBA93 et le
RPA99/version2003.
I.1-PRESENTATION DE L’OUVRAGE
Le projet qui nous a été confie en vue de l’obtention du diplôme de master II en « génie
civil » consiste à l’étude d’un bâtiment à usage d’habitation qui sera implanté à « ORAN »,
région correspondant à la zone (IIa), zone moyenne sismicité selon le RPA2003.
Description du bâtiment :
-La bâtisse est composée de « 05 »étages identiques à usage d’habitation et un réez de
chaussée à usage commerciale.
I.2. Caractéristiques dimensionnelles :
Cette étude se fera en considérant les paramètres suivants:
Dimensions en élévation :
Hauteur totale de bâtiment……………………………………………..H= 21.04m.
Hauteur de RDC………………………………………………………………..h=4.08m.
Hauteur d’étage courant……………………………………………………h=3.06m.
La hauteur de l’acrotère est de : 60 cm
Dimensions en plans :
Longueur (RDC)…………………………………………L long=24.40m.
1
INTRODUCTION GENERALE
2
INTRODUCTION GENERALE
3
INTRODUCTION GENERALE
RDC
4
INTRODUCTION GENERALE
Etage courant
5
INTRODUCTION GENERALE
Terasse
COUPE B-B
6
INTRODUCTION GENERALE
7
INTRODUCTION GENERALE
La masse volumique : La masse volumique des bétons est comprise entre 2200 et 2400
kg/m.Cette masse volumique peut augmenter avec la modalité de mise en œuvre, en
particulier avec la vibration.
Le retrait : C’est la diminution de longueur d’un élément de béton. On peut
l’assimiler à l’effet d’un abaissement de la température qui entraîne un raccourcissement.
La dilatation : puisque le coefficient de dilatation thermique du béton est évaluer à 10-5,
pour une variation de ± 20°C on obtient : L = ± (2/1000) x longueur
Le fluage : C’est le phénomène de déformation provoquée dans le temps sous une charge
fixe constamment applique.
La résistance :
8
INTRODUCTION GENERALE
vj =10819MPA
et sous les mêmes actions le module de déformation transversale est donnée par la relation :
G= /2*(1+υ).
υ : coefficient de poisson
E : Déformation relative transversale au longitudinale.
Selon les règles BAEL 91 les valeurs de ce coefficient :
υ =0.20 ; dans le cas des états limites de service.
υ=0.00 ; dans L’E.L.U.
e) CARACTERISTIQUES LIMITES DU BETON :
1-Contrainte ultime du béton en compression :
On a: ƒbu=0.85ƒcj /γb ; en pratique ; on aura : ƒcj=ƒc28
Avec: ƒbu : contrainte limite ultime de compression.
γb : coefficient de sécurité.
γb=1.15 ; pour les situations accidentelles.
ƒbu=18.47MPA.
γb= 1.50 ; pour les situations durables.
ƒbu=14.2MPA.
2-Contrainte ultime du béton au cisaillement :
On a :
u =min (0.2ƒcj/γb ; 5MAP) ; si la fissuration non préjudiciable.
u =min (0.15ƒcj/γb ; 4MPA) ; si la fissuration préjudiciable.
3- Contrainte de service du béton en compression :
σ bc =0.6ƒc28 pour σbc=25MPA
bc
fbu
9
INTRODUCTION GENERALE
III.2.1. -L’ACIER:
.a) Définition :
L’acier est un alliage fer-carbone en faible pourcentage, son rôle est d’absorbé les efforts
de traction, de cisaillement et de torsion, on distingue deux types d’aciers:
Aciers doux ou mi-durs pour 0.15 à 0.25 ٪ de carbone.
Aciers durs pour 0.25 à 0.40 ٪ de carbone.
Le module d’élasticité longitudinal de l’acier est pris égale à : E s =200 000 MPa.
. b) Types d’acier :
Barres lisses (RL) Fe E 235
Barre à hautes adhérences (HA) Fe E 40
Treillis soudé de diamètre 6 hautes adhérences Fe E 215
c) Caractéristiques mécaniques :
Valeur de la limite d’élasticité garantie ƒ e
ƒe
Type Nuance Emploi
(MPa)
F e E 22 Emploi courant
215
Ronds lisses Epingle de levage des
F e E 24 235
pièces préfabriquées
Barre HA F e TE 40 400
Emploi courant
Type 3 F e TE 50 500
Emploi sous forme de
Fils tréfiles HA F e TE40 400 Barres droites ou de
type 3 F e TE 500 treillis
Dans notre cas on utilise des armatures à haute adhérence, un acier de F e E40 type 1,
ƒe =400 MPa
VI/DEFINITIONS ET NOTATIONS
Définitions
1 Constructions courantes :Toute construction dont la ruine ou les dommages ne peuvent
avoir de conséquences sur l’environnement (hormis les abords immédiats)
2 Déformation élastique : déformation réversible qui disparaît après suppression des charges
qui l’ont provoqué.
3 Déformation post- élastique : déformation irréversible d’éléments réalisés en matériaux
10
INTRODUCTION GENERALE
.Au delà d’un seuil ,de sollicitation , elle se comporte comme une articulation autorisant la
rotation des autres parties de l’élément.
22 Séisme modéré :Evénement sismique relativement fréquent comparativement à la durée
de vie utile de la construction .Les dommage non-structuraux doivent être limités à un coût de
réparation acceptable .
23 Séisme majeur :Evénement sismique relativement rare comparativement à la durée de vie
utile de la construction .Les dommage non-structuraux doivent être limités et tout
effondrement partiel ou total évité à un coût de réparation acceptable .
24 Site :Terrain d’implantation retenu pour la construction , caractérisé par un ensemble de
conditions géologiques , hydrogéologiques , topographiques et géotechniques
25 Spectre de réponse : Courbes permettant d’évaluer la réponse d’un bâtiment à un séisme
passé ou futur
26 Stabilité d’ensemble :Capacité d’un structure à conserver sa géométrie et sa position (non
glissement , non renversement ) sous l’action des charges . Elle est obtenue par les liaisons
des divers éléments consécutifs , par le contreventement et l’ancrage au sol et requiert que la
stabilité de forme et de résistance des éléments soient assurés
27 Stabilité de forme ;Capacité d’une structure ou de l’un des éléments à conserver sa forme
sous l’action des charges .L’instabilité de forme due au manque de rigidité se produit pour des
éléments élancés ou des parois minces par flambage , cloquage , déversement avant que la
résistance de leur matériau soit épuisée.
28 Structure dissipative : Structure capable de dissiper de l’énergie grâce à des déformations
post-élastiques loin de sollicitations répétées
29 Système de contreventement : Ensemble d’éléments de construction assurant la rigidité et
la stabilité vis à vis des forces horizontales engendrées par le vent ou le séisme .
30 Voile de contreventement : Elément porteur rigide en béton- armé destiné à transmettre
les charges latérales dans les fondations
31 Zone critique : Région d’une structure où sont concentrées principalement les
sollicitations d’origine sismique, elle peut être dissipative ou fragile
32 Zone dissipative :Région d’une structure dissipative où est localisée sa capacité à dissiper
de l’énergie
33 Zone sismique :Partie du territoire national dont les limites sont déterminées en fonctionde
l’aléa sismique
VI.1.2.Contraintes limites :
12
INTRODUCTION GENERALE
10‰
10
Dans notre cas, la fissuration sera considérée comme étant peut nuisible. Nous aurons
donc s = fe / s = 400 / 1.15 = 348 Mpa.
VI.1.3.Actions et sollicitations :
Actions :
Les actions sont des forces et couples de forces dues aux charges appliquées
(Permanentes, climatiques, d’exploitations) et aux déformations imposées (Variations de
température, tassements d’appuis).
On notera :
- G : Charges permanentes (poids propre de la structure + les équipements fixes).
- Q : Charges variables (exploitations + climatiques).
- E : Action accidentelle (séisme).
VI.1.4. Sollicitations :
Les sollicitations sont des efforts (efforts normaux, efforts tranchants) et des moments
(moments de flexion, moments de torsion) calculés à partir des actions.
13
INTRODUCTION GENERALE
Sollicitations de calcul :
Les combinaisons utilisées dans notre étude :
à l’état limite ultime ELU .
1,35.G + 1,5.Q.
à l’état Limite de Service ELS .
G+Q
Les combinaisons sismiques utilisées dans notre étude selon le RPA 99 Version 2003:
G+Q+E.
0,8G±E
Les sections droites restent planes, et il n’y a pas de glissement relatif entre les
armatures et le béton.
La résistance de traction de béton est négligée.
Le béton et l’acier sont considérés comme des matériaux linéairement élastiques.
Le rapport des modules d’élasticités longitudinaux de l’acier et de béton est pris
E
égal à 15(n= s ), n : est appelé coefficient d’équivalence.
Eb
b/ calcul aux états limite ultimes de résistance :
Les sections droites restent planes, et il n’y a pas de glissement relatif entre les
armatures et le béton.
Le béton tendu est négligé.
Le raccourcissement relatif de l’acier est limite à : 10‰.
Le raccourcissement ultime du béton est limité à
bc = 3.5 ‰ ……………… en flexion
O 2% 3.5‰
B
h d
c
3h
/7
AS
10‰
pivots pivots
4h
INTRODUCTION GENERALE
La règle des trois pivots qui consiste à supposer que le domaine de sécurité est défini
par un diagramme des déformations passant par l’un des trois pivots A, B ou C définis
par la figure -1-
Tel que:
15
Pré dimensionnement
CHAPITRE II
Lx = 2.6m = 2.60 cm
16
Pré dimensionnement
Les planchers sont des plaques minces dont l’épaisseur est faible par rapport aux autres
dimensions.
On a opté pour des planchers à corps creux et ceci pour les raisons suivantes :
La facilité de réalisation.
Les portées de l’ouvrage ne sont pas importantes.
Diminuer le poids de la structure et par conséquent la résultante de la force sismique.
L’épaisseur des dalles dépend le plus souvent des conditions d’utilisation et de résistances.
L’épaisseur du plancher sera déduite de :
Le pré dimensionnement fait à partir de la condition de rigidité :
l l
≤ ht ≤ 20
25
l/25 < ht <l/20 => 260/25 < ht < 260/20 => 10.4 < ht < 13
L : est la portée de la poutrelle mesurée entre nu d’appuis, dans notre cas L=2.6m
17
Pré dimensionnement
e= (16+4) cm=20cm
Pré dimensionnement des murs en béton armé justifiés par (l’article 7.7.1 du
RPA99/V2003) ils servent d’une part à contreventer le bâtiment en reprenant les efforts
horizontaux (séisme et vent) et d’autre part de reprendre les efforts verticaux qu’ils
transmettent aux fondations.
h
e
e
l
18
Pré dimensionnement
e ≥ he/25=380÷25=15
3m˃4x0.15m=0.6m…….…condition vérifier.
19
Pré dimensionnement
20
Pré dimensionnement
1 / 4 ≤ b1 / h1 ≤ 4
Vérification :
Min (b1, h1) ≥ he /20
Min (40 ,40) = 40cm = 40cm ………………….condition vérifié.
40/40 = 1
1/4 ≤ 0.4 ≤ 1……………………………................condition vérifié.
he /20 = 306/20 = cm.
40cm ≥ 15.3cm ………………………………….condition vérifié.
Introduction :
VI.1.1.A/Les planchers :
21
Pré dimensionnement
22
Pré dimensionnement
B) Planchers (étages courant+ RDC) : les planchers des étages courant sont en corps creux.
6-cloison de séparation 1 / 1
23
Pré dimensionnement
C) Balcons :
Dalle en BA 0.12 25 3
24
Pré dimensionnement
a.1.Plancher terrasse:
Charges permanente:
La surface afférente :
Poteau: (40×40) cm2
Poutre transversale: (30×40) cm2
Poutre longitudinale: (30×50) cm2
Sa = [(1.3+1.3)x(2.6+1.5)] = 10.66m2
Poids du plancher terrasse:
(1.3+1.3)x(2.6+1.5)5.88=62.68 KN
Poids des poutres principales:0.30×0.5x(4.1)25=15.37 KN
Poids des poutres secondaires: 0.3×0.4× (2.6)25=7.8KN
-Poids de l’acrotère : (0.1x0.6x25)=1.5 KN
Surcharges d’exploitation : Q
Poids du plancher terrasse: Q=(1.3+1.3)+(2.6+1.5)x1=10.66 KN
a.2 .Plancher étage courant :G
charge permanente:
poids plancher étage courant
G = (10.66×5.28)= 56.28 KN
Surcharges d’exploitation : Q
Q =10.66×1.5= 16KN
-Poids du poteau :(0.4×0.4×3.06×25)=12.24 KN
25
Pré dimensionnement
acrotère 1.5 /
Venant de N1 87.35 /
poteau 12.24 /
total 99.6 /
Venant de N2 99.6 /
26
Pré dimensionnement
Venant de N3 181.03 /
poteau 12.24 /
Venant de N4 193.27 /
Venant de N5 274.7 /
poteau 12.24 /
total 286.94 /
V.1.2/Calcul de la surcharge Q :
Les surcharges d'exploitations reprises par le poteau rectangulaire le plus chargé sont
calculées par l'application de la loi de dégression :
Loi de dégression ; [Art : 6.3.de DTR] {Document technique règlementaire}
Condition d’application de loi de dégression :
n ≥ 5 Avec n : nombre des niveaux du bâtiment.
Q0 = la charge d’exploitation sous toit ou terrasse.
Q1, Q2 Q3, Q4 … : les charges d’exploitation respectivement des étages.
27
Pré dimensionnement
N1-1 Q 0+ Q1 26.66 KN
N2-2 Q0 +0.95 (Q1+ Q2) 41.06 KN
N3-3 Q0 +0.90 (Q1+ Q2+ Q3) 53.86 KN
N4-4 Q0 +0.85 (Q1+ Q2 + Q3 + Q4) 65.06 KN
Q total 74.66 KN
Ns = G + Q 490 KN
28
Pré dimensionnement
Limiter le risque de rupture fragile sous sollicitations d'ensemble dues au séisme, l'effort
normal de compression de calcul est limité par la condition suivante :
Ʋ= N / (B x fc28) ≤ 0.3
Vérification :
Ʋ = 1129.26×103/ (400×400×25) ≤ 0.3⇒ Ʋ = 0.28 ≤ 0.3⇒ condition vérifier.
Vérification de flambement : D’ après le BAEL 91.Art.84
Nu ≤( α×Br×fc28)/(0. 9× γb)
α = 0.85/[1+0.2×(λ/35)2] ………… si λ ≤ 50
Br : section réduit du béton ; Br = (a-2) × (b-2)
Br = (40-2) × (40-2) = 1444 cm2
λ = 2√3 × Lf / h ; Lf = 0.7 L0 = 0.7× 4.08 =2.9 m
λ = 2√3 x2.9 / 0.4 = 25.11
λ = 25.11 < 50 ………………………………….. c. v
α = 0.85/[1+0.2×(25.11/35)2] = 0.77
Nu ≤( α×Br×fc28)/(0.9× γ) => Br ≥( Nu ×0.9× γb ) /(α×fc28)
Br = (672.7×0.9×1.5×103) / (0.77×25×102) = 1997.83
Br =1444 cm2 > 471.76 cm2 …………………….. c.v
Donc la section (40×40) cm2 est acceptable
V.2.3/Vérification des conditions RPA 99(version 2003) :
- Vérification des dimensions :
1 - Min (b1, h1) ≥ 25cm (zone II-a ) : 1/4<b1/h1<4
Dans notre cas nous avons des poteaux carrés : (b1/h1=1)
2 - Min (40,40) ≥25
29
ETUDE SISMIQUE
CHAPITRE VI
I.ETUDE SISMIQUE
INTRODUCTION :
Un tremblement de terre est causé par la libération brutale d’énergie de déformation au
niveau la croûte terrestre. Cet ébranlement s’effectue le long des endroits bien spécifiques
connus sous le nom de failles. Ce phénomène est lié à la concentration des contraintes dues à
la collision entre les plaques tectoniques. La dislocation au niveau des failles libère de
l’énergie élastique sous forme d’ondes sismiques qui se propagent dans la terre et provoquant
un tremblement de terre.
L’allure générale du mouvement provoqué par séisme dépend du caractère de l’excitation
dans le foyer, de la profondeur du foyer et de la distance épicentrale.
Personne n’ignore que les séismes sont destructeurs et leur prédiction est très difficile,
voire impossible. Par conséquent, la prévention contre les risques sismiques, consiste tout
d’abord à construire des structures parasismiques, avec l’application stricte de toutes les
prescriptions techniques, les règles et les normes régissant le domaine de la construction. La
conception parasismique à comme but d’assurer une protection acceptable des vies humaines
et des constructions vis-à-vis les effets des actions sismiques. Elle est basée sur le choix
raisonné des formes et de la structuration du bâtiment, à partir des enseignements de
l’expérience, accompagné d’un contrôle rigoureux de l’exécution sur le chantier.
Pour des ouvrages courants, les objectifs ainsi visés consistent à doter la structure :
- D’une rigidité et d’une résistance suffisante pour limiter les dommages non structuraux
et éviter les dommages structuraux par un comportement essentiellement élastique de la
structure face à un séisme modéré, relativement fréquent.
- D’une ductilité et d’une capacité de dissipation d’énergie adéquate pour permettre à la
structure de subir des déplacements inélastiques avec des dommages limités et sans
effondrement ni perte de stabilité, face a un séisme majeur, plus rare.
- Protéger les vies humaines en évitant l’effondrement des ouvrages sous l’effet d’un séisme
majeur, par limitation sur le choix des systèmes constructifs ainsi que la hauteur des ouvrages
en fonction de l’importance de la sismicité de la zone d’implantation.
-Limiter les dommages dans les éléments secondaires fragiles dus a des déformations
imposées par un séisme modéré.
64
ETUDE SISMIQUE
65
ETUDE SISMIQUE
Le bâtiment ou bloc étudié présente une configuration irrégulière tout en respectant, outre les
conditions de hauteur énoncées en a, les conditions complémentaires suivantes :
Zone I : tous groupes
Zone IIa :
Groupe d’usage 3.
Groupes d’usage 2, si la hauteur est inférieure ou égale à 7 niveaux ou 23m.
Groupe d’usage 1B, si la hauteur est inférieure ou égale à 5 niveaux ou 17m.
Groupe d’usage 1A, si la hauteur est inférieure ou égale à 3 niveaux ou 10m.
Zone IIb et III:
Groupes d’usage 3 et 2, si hauteur est inférieure ou égale à 5 niveaux ou 17m.
Groupe d’usage 1B, si la hauteur est inférieure ou égale à 3 niveaux ou 10m.
Groupe d’usage 1A, si la hauteur est inférieure ou égale à 2 niveaux ou 08m.
Les forces réelles dynamiques qui se développent dans la construction sont remplacées par un
système des forces statiques fictives dont les effets sont considérés équivalents à ceux de
l’action sismique.
Le mouvement du sol peut se faire dans une direction quelconque dans le plan horizontale.
Les forces sismiques horizontales équivalentes seront considérées successivement suivant
deux directions orthogonales caractéristiques choisies par le projecteur. Dans le cas général,
ces deux directions sont les axes principaux du plan horizontal de la structure.
Remarque :.
La méthode statique équivalente est applicable, on doit calculer la force sismique totale
appliquée a la base de la structure par la méthode statique équivalente pour la comparée avec
celle donnée par la méthode dynamique, cette dernière doit a 80% de la résultante des forces
sismiques déterminer par la méthode statique équivalente (Vd >0.8Vs)
66
ETUDE SISMIQUE
1.3.A/Classification de l’ouvrage :
La classification des ouvrages se fait sur le critère de l’importance de l’ouvrage relativement
au niveau sécuritaire, économique et social.
La structure à étudier est implantée dans un site de catégorie S3 (site meuble)
: Facteur de correction d'amortissement donné par le formule: = √7/(2 + )≥0.7
(%) :est le pourcentage d'amortissement critique fonction du matériau constitutif, du type de
structure et de l'importance des remplissages. (Tab 4.2 RPA)
Donc : :remplissage dense → 7/(2 + 7) = 0.88 > 0.7
T1 = 0.15 sec (tab 4.7 RPA99/version 2003).
T2 = 0.50 sec
T : la période fondamentale de la structure:
T = CT (hN)3/4
- hN: hauteur mesurée en mètre a partir de la base
Niveau: hN =19.72m.
- CT: coefficient,en fonction du système de contreventement, du type de remplissage et
donnée par le tableau (4.6) :portiques autostables avec remplissage en maçonnerie
CT=0.050
T= T1X = T1Y = 0.050 (19.72)3/4 =0.47 s
T= T1X = T1Y = 0.47 s
Et comme " CT "le cas n0 03 dans le tableau, on peut utiliser aussi la formule suivante :
T2=0.09hN/√𝐷 ………4-7
Ou "D "est la dimension du bâtiment mesurée a sa base dans la direction considérée.
D x =9.40m → T2x=0.09x19.72/9.40 ½ = 0,58 s
Dy =21.40m → T2y=0.09x19.72/21.40 1/2=0.38 s
TX =Min {T1x, T2x} =Min {0.47, 0.58}= 0.47 s
TY =Min {T1Y, T2Y}= Min{0.47, 0.48}= 0.48 s
Donc pour déterminer la valeur du facteur d’amplification dynamique sera calculer grâce a la
formule suivante :
D=2.5 avec : 0 ≤ T ≤ T2
D =2.50 η =2.50 *0.88=2.2
67
ETUDE SISMIQUE
Q
Critique « q »
QX Qy
Condition minimale des files 0.05 0.05
Redondance en plan 0 0.05
Régularité en plan 0 0
Régularité en élévation 0 0
Contrôle de la qualité des matériaux 0.05 0.05
Contrôle de la qualité d’exécution 0.1 0.1
WQi TOT=1957.85 KN
WG(KN)
Niveau Elément
68
ETUDE SISMIQUE
murs voiles:wvoile=25xepaisseur.périmétre.(hétage-
RDC 2291.50 KN
hpoutre)
Poteaux :w pt=25x(bxh) H xn
murs de façade : w murs =γ murxépaisseur x(h tage-
hpoutre)
Tableau : le poids totale Wi de chaque étage
69
ETUDE SISMIQUE
Ft : la force contenue au somme de la structure permet de tenir compte du mode supérieur de vibration
T ≤ 0,7s Ft= 0
T > 0,7s Ft= 0.07 VT
Dans notre cas :
Sens X:
Sens Y :
70
ETUDE SISMIQUE
2.1.A/Etude dynamique
Principe :
Par cette méthode, il est recherché pour chaque mode de vibration, le maximum des effets
engendrés dans la structure par les forces sismiques représentées par un spectre de réponse de
calcul. Ces effets sont par la suite combinés pour obtenir la réponse de la structure.
Analyse et conception structurales :
Les étapes générales suivantes sont exigées pour analyser et concevoir structure en utilisant le
logiciel ‘robot structurale analysis’.
Créez ou modifiez un modèle qui définit numériquement la géométrie, les propriétés,
le chargement, et les paramètres d'analyse pour la structure.
Exécutez une analyse du modèle.
Passez en revue les résultats de l'analyse.
Vérifiez et optimisez la conception de la structure.
2.1.B/La méthode dynamique modale spectrale :
2.2.B/But de la méthode :
L’objectif initial de l’étude dynamique d’une structure est la détermination de ses
caractéristiques dynamiques propres il faut calculer les efforts et les déplacements maximums
lors d’un séisme, L’étude dynamique d’une structure telle qu’elle se présente réellement, est
souvent très complexe et demande un calcul très fastidieux. C’est pour cette raison qu’on on
fait souvent appel à des modélisations qui permettent de simplifier suffisamment le problème
pour pouvoir analyser.
2.2.C/Principe de la méthode :
Par cette méthode, il est recherche pour chaque mode de vibration, le maximum des effets
engendre dans la structure par les forces sismiques représentées par un spectre de réponse de
calcul. Ces effets sont par la suite combines pour obtenir la réponse de la structure. Les
caractéristiques dynamiques de la structure sont déterminées par le logiciel ‘robot
structurale analysis’.
71
ETUDE SISMIQUE
Vue en 3D
Vue en plan
72
ETUDE SISMIQUE
Masses Masses
Cas/mode fréquence période cumulées cumulées Uy
Ux % %
1 1.68 0.61 75.10 0.22
2 1.78 0.56 75.38 71.91
3 2.37 0.42 75.47 73.12
4 6.15 0.16 89.15 73.14
5 7.36 0.14 89.18 90.10
6 9.89 0.10 89.25 90.33
7 11.24 0.09 89.64 90.40
8 11.46 0.09 89.77 90.40
9 12.03 0.08 94.36 90.43
Remarque :
Le nombre de modes a prendre en compte est tel que la somme des coefficients de participation de ces
modes est au moins égale a 90% ( ≥ 90 %) et le minimum de mode a retenir est de trois dans chaque
direction considérée (ART 4.3.4 RPA 99). Dans notre cas on retient :
1°/ Ce modèle présente une période fondamentale T = 0,60 sec.
2°/ Les 1er et 2eme mode sont des modes de translation.
3°/ Le 3eme mode est un mode de torsion.
4° Les 9 premiers modes sont suffisants pour que la masse modale atteint les 90%
(Y-Y)
5°/ Les 5 premiers modes sont suffisants pour que la masse modale atteint les 90%
(X-X)
2.3.A/Les trois mode fondamental :
73
ETUDE SISMIQUE
74
ETUDE SISMIQUE
2.2.C/Vérification de la période :
Les valeurs de T, calculées à partir des formules de Rayleigh ou de méthodes numériques ne doivent
pas dépasser celles estimées à partir des formules empiriques appropriées de plus de 30% »
Tx= 0,47 sec Min (Tx ; Ty)= Min(0,47 ; 0.47)= 0,47 sec
Ty= 0.47sec
- D’après le RPA 99/ V2003 le déplacement horizontal a chaque niveau «K» de La structure
est calcule comme suit : δk =Rδek (4-19)
75
ETUDE SISMIQUE
RDC 0.0408
0.002 0.010 0.010 0.002 0.010 0.010
1 0.0306
0.004 0.020 0.010 0.004 0.020 0.010
2 0.007 0.035 0.015 0.007 0.035 0.015 0.0306
3 0.010 0.050 0.015 0.009 0.045 0.010 0.0306
4 0.012 0.060 0.010 0.012 0.060 0.015 0.0306
5 0.014 0.070 0.010 0.015 0.075 0.015 0.0306
Donc tous les déplacements relatifs sont inférieurs aux déplacements admissible imposés par
le « R.P.A.99 /version 2003 » et qui est de l'ordre de 1% de la hauteur d’étage⇒ C.V
2.3.A/Justification vis-à-vis de l'effet P-Δ:
Les effets de 2éme ordre (ou effet P-Δ) peuvent être négliges dans le cas des bâtiments si la
condition suivante est satisfaite a tous les niveaux:
ϴ = Pk Δk / Vk hk ≤ 0.10
-Pk : poids total de la structure et des charges d’exploitation associées au dessus du niveau k).
n
Pk (WGI Wqi )
i k
n
-Vk : effort tranchant d’étage au niveau « k »: Vk Fi
i k
76
ETUDE SISMIQUE
2.3.A/Vérification au renversement:
Le moment de renversement qui peut être cause par l'action sismique doit être Calcule par
rapport au niveau de sol- fondation Le moment stabilisant sera calcule en prenant en compte
le poids total équivalent au Poids de la construction .Au poids des fondations et
éventuellement au poids remblai
- Pour que le bâtiment soit stable au renversement il doit vérifier la relation suivante :
∑Wk bi ≥ ∑Fk hk
Avec :
Wk: le poids calcule a chaque niveau (k) Wi = WGi+ ßWQi
WQi(k) : Poids dû aux charges d’exploitation
WGi(k) : Poids dû aux charges permanentes
bi : Centre de gravité de la structure;
Fk : la somme des forces sismiques à chaque étage k ;
hk : La hauteur de l’étage k.
Sens x-x :
Les résultats sont donnés sous forme de tableau
Niveau Wk(KN) bi (m) Wk×bi Fkx hk (m) Fkx×hk
RDC 2376.18 10.94 25995.40 65.17 4.08 265.89
1 2464.13 10.56 26021.21 118.28 7.14 844.51
2 2464.13 10.56 26021.21 168.97 10.20 1723.49
3 2464.13 10.56 26021.21 219.67 13.26 2912.82
4 2464.13 10.56 26021.21 270.36 16.32 4412.27
5 2341.75 10.56 24728.88 305.11 19.38 5913.03
∑Wk×bi ∑Fkx×hk
77
ETUDE SISMIQUE
Sens y-y :
Les résultats sont donnés sous forme de tableau
Niveau Wk(KN) bi (m) Wk×bi Fky hk (m) Fkx×hk
RDC 2376.18 4.19 9956.19 67.89 4.08 276.99
1 2464.13 4.19 10324.70 123.21 7.14 879.71
2 2464.13 4.19 10324.70 176.01 10.20 1795.30
3 2464.13 4.19 10324.70 228.82 13.26 3034.15
4 2464.13 4.19 10324.70 281.62 16.32 4596.03
5 2341.75 4.19 9811.93 317.82 19.38 6159.35
∑Wk×bi ∑Fky×hk
La résultante des forces sismiques à la base Vt obtenue par combinaison des valeurs dynamique ne
doit pas être inférieure à 80 % de la résultante des forces sismiques déterminée par la méthode statique
équivalente VMSE pour une valeur de la période fondamentale donnée par la formule empirique
appropriée.
78
Étude des éléments porteurs
CHAPITRE V
.
Étude des éléments porteurs
Introduction :
L’étude des éléments porteurs présente une grande importance dans la conception de cette
étude ; vue le rôle important qui joue ces éléments dans la construction, ces éléments
reprennent seuls les différentes actions horizontales et verticales. L’étude des éléments
porteurs qui sont les plus sollicités ; doit être conformes aux règlements de calcul et de
conception « RPA 99 VERSION 2003 ; BAEL 91 ».
Ce qui nous intéresse dans l’étude des portiques c’est la distribution des charges
(horizontales et verticales) aux portiques et voiles, cette étude sera effectuée par la méthode
des éléments finis à l’aide du logiciel «ROBOT STRUCTURAL ANALYSIS » .
1.1.C/Combinaisons de calcul :
Les poutres sont calculées sous les deux situations suivantes :
-Situation durable selon CBA93 (1.35G + 1.5Q) : pour déterminer le moment max en travée.
-Situation accidentelle selon le RPA99 version 2003(G + Q±E ; 0.8G ±E) : pour déterminer
respectivement le moment maximum négatif et positif, sur les appuis et permettra de
déterminer le ferraillage supérieur au niveau des appuis.
79
Étude des éléments porteurs
1.2.A/Calcul de ferraillage :
Poutres principales (30x50) :
Ferraillage longitudinal :
On prend comme un exemple de calcul la poutre la plus sollicitée (poutre d’étage).
En travée :
Combinaison utilisée : 1.35G+1.5Q.
Données
Largueur de la b 0.30 m
poutre
Hauteur de la section h 0.50 m
Hauteur utile de la
section des aciers c 0.05 m
Géométries
tendus
Hauteur utile de la
section des aciers d 0.45 m
comprimés.
Contrainte de l’acier fe 400 MPA
utilisé
Contrainte de béton à fc28 25 MPA
28 jours
Matériaux Condition de
fissuration Fissuration peu préjudiciable
Moment ultime due à Mu 75.44 KN.M
1.35G+1.5Q
Sollicitations Moment réduit μl 0.392 KN.M
ultime
80
Étude des éléments porteurs
En appuis :
Nappe supérieure :
Combinaison utilisée : 1.35G+1.5Q
1.2.A/Vérifications:
Pourcentage minimal d’après le RPA99V2003 :
Amin = 0.5% (b x h) = 7.5 cm².
Pourcentage maximal d’après le RPA99V2003 :
4 %( bxh) en zone courante (Amax = 60cm²)
6 %( bxh) en zone de recouvrement (Amax =90cm²)
1.2.B/ Condition de non fragilité :
As > ACNF = 0.23×b×d×ftj/fe = 1.63 cm²
En travées:
As = 7.60cm²> ACNF ………C.V
En appuis:
As = 9.24cm²> ACNF……….C.V
D’après le BAEL 91 :
Diamètre minimale :
Фt ≤ min (Фl ; h/35 ; b0 /10) = min (14 mm ;14.2 mm ; 30 mm).
On prend : Фt =8 mm.
At = 4 T 8 = 2,01 cm2.
Espacement minimale :
St ≤ min (0,9d; 40 cm) = min (41 cm ; 40 cm).
St = 20 cm.
81
Étude des éléments porteurs
82
Étude des éléments porteurs
En travée :
Combinaison utilisée : 1,35G+1,5Q.
Données
Largueur de la b 0.30 m
poutre
Hauteur de la section h 0.40 m
Hauteur utile de la
Géométries section c 0.04 m
des aciers tendus
Hauteur utile de la
section des aciers d 0.36 m
comprimés.
Contrainte de l’acier
utilisé fe 400 MPA
Contrainte de béton à
28 jours fc28 25 MPA
Matériaux Condition de
fissuration Fissuration peu préjudiciable
Moment ultime due à
1.35G+1.5Q Mu 13.92 KN.M
Sollicitations Moment réduit ultime μl 0.392 KN.M
83
Étude des éléments porteurs
D’après le BAEL 91 :
Diamètre minimale :
Фt ≤ min (Фl ; h/35 ; b0 /10) = min (14 mm ;11.4 mm ; 30 mm).
On prend : Фt =8 mm.
At = 4T8 = 2,01 cm2.
Espacement minimale :
St ≤ min (0,9d; 40 cm) = min (33 cm ; 40 cm).
St = 20 cm.
84
Étude des éléments porteurs
85
Étude des éléments porteurs
En appuis :
Nappe supérieure :
Combinaison utilisée : G+Q +EY
Vérifications:
Pourcentage minimal d’après le RPA99V2003 :
Amin = 0.5% (b x h) = 6.00 cm².
Pourcentage maximal d’après le RPA99V2003 :
86
Étude des éléments porteurs
D’après le BAEL 91 :
Diamètre minimale :
Фt ≤ min (Фl ; h/35 ; b0 /10) = min (14 mm ;11.4 mm ; 30 mm).
On prend : Фt =8 mm.
At = 4 HA 8 = 2,01 cm2.
Espacement minimale :
St ≤ min (0,9d; 40 cm) = min (33 cm ; 40 cm).
St = 20 cm.
3.1.E/Vérification de la condition d’adhérence :
τser = Vu-max / 0.9d Σ μ ≤ τser-lim = Ψs ×ft28
Ψs = 1.5 barres haut adhérence
Σ μ : La somme des périmètres des barres tendues
Σ μ = 3Л (1.4) = 4.5cm
τser = 48.06x103 / 0.9×360×45 = 3.09MPa
τserlim = 1.5×2.1 = 3.15MPa⇒τser ≤ τserlim; condition vérifiée.
87
Étude des éléments porteurs
3.2.B/Vérification de la flèche :
h / L ≥ 1 /16 0,14 ≥ 0,0625……….C.V
h / L ≥ 0.1Mt / M0 0.14 ≥ 0,117………….C.V
As / b×d ≤ 4, 2 /ƒe 0,0042 ≤ 0, 0105……..C.V
88
Étude des éléments porteurs
89
Étude des éléments porteurs
4.1.C/Sollicitations à considérer :
1 - Sollicitations à l'état-limite ultime :
1,1. flexion avec traction : On considère les sollicitations Nu et M effectivement obtenues à
partir des combinaisons d'actions relatives au cas étudié.
1,2. flexion avec compression : Les pièces étant comprimées, il apparaît un risque de
flambement, ce qui impose de majorer l'excentricité réelle de l'effort normal appliqué.
On notera dans la suite:
-l : longueur de la pièce,
-If : longueur de flambement de la pièce.
La longueur de flambement est celle d'une pièce supposée élastique articulée sur ses deux
extrémités, qui présenterait même section et même contrainte critique d'Euler que la pièce
supposée elle aussi élastique,
La valeur de lf dépend des liaisons de la pièce qui peut être (par exemple) libre, articulée ou
encastrée à chacune de ses extrémités. Il convient de l'évaluer avec prudence en raison des
graves dangers que pourrait entraîner une sous-évaluation de cette valeur ; il faut en
particulier tenir compte de la plus ou moins grande souplesse des encastrements (rarement
parfaits) ainsi que des possibilités (fréquentes) des déplacements des extrémités
perpendiculairement à l'axe longitudinal de la pièce. On notera :
-h : hauteur totale de la section dans la direction du flambement,
-e1 : excentricité (dite du premier ordre) de la résultante des contraintes normales, avant
application des excentricités additionnelles définies ci-après,
-ea : excentricité additionnelle traduisant les imperfections géométriques initiales (après
exécution) ,
-e2 : excentricité due aux effets du second ordre, liés à la déformation de la structure.
Les sections soumises à un effort normal de compression doivent être justifiées vis-à-vis de
l'état limite ultime de stabilité de forme en remplaçant l'excentricité réelle :
-e1 = MGu / Nu en flexion composée ; e1 = 0 en compression centrée,
90
Étude des éléments porteurs
91
Étude des éléments porteurs
4.2.C/Application numérique:
4.2.1/Calcul de ferraillage :
Exemple de calcul :on prend le poteau le plus sollicité (étage5 ;C5 )
Calcul le ferraillage
Poteaux( 40x40): combinaison de calcul G + Q+Ex
4.2.2/Ferraillage longitudinale :
Calcul d’excentricité total :
Données
Contrainte de l’acier utilisé fe 400 MPA
Hauteur de la section h 40 CM
Hauteur utile des aciers d 36 CM
tendus
Hauteur utile des aciers c 4 CM
Géométries comprimés
Longueur de poteau l 3.06 M
Longueur de flambement Lf =0.7l 2.17 M
Moment ultime maximum Mu 75.19 KN.M
Effort ultime correspond à Mmax N 110.17 KN
Chargement
Moment réduit limite μl 0.392 /
92
Étude des éléments porteurs
4.2.2.B/Armatures transversales :
Les armatures transversales des poteaux sont calculées à l’aide de la formule
At/t=ρa .Vu /h . fe
Ou Vu : effort tranchant de calcul
h: Hauteur totale de la section brute
fe ∶ Contrainte limite élastique de l’acier d’armature transversale
ρa .: Coefficient correcteur qui tient compte du mode fragile de la rupture
par l’effort tranchant, il pris égale à 2.50 si l’élancement géométrique λg dans la direction
considérée est supérieur ou égal à 5 et à 3.75 dans le cas contraire.
t: espacement des armatures transversales dont la valeur maximale est fixée comme suit :
dans la zone nodale :
t ≤ 15∅ En zone I et II
On prend : t = 10 cm
dans la zone courante :
t′ ≤ Min (b1/2, h1 /2, 10∅)
∅l : le diamètre minimal des armatures longitudinales.
t′ ≤ Min (20, 20, 16)
t′ = 20 cm
λg ≥ 5 ⇒ ρa = 2.5
λg < 5 ⇒ ρa = 3.75
On a: λg =
Lf/a ou lf/b ⇒ λg = 0.7 × 306/ 40 = 5.35 < 5
⇒ λg = 0.7 × 306/ 40 = 5.35 < 5 ⇒ρa . = 5
Vu = 38.10KN
At =ρa .Vu.t/h1.fe =5×38.10 .103.200/400.400= 1.19cm2
At = 1.19cm2 . soit 4T8 = 2.01cm2
Min (RPA)
At ≥0.30% t ×b =1.2cm2⇒condition vérifiée.
93
Étude des éléments porteurs
τu =Vu/b × h≤ τ̅ bu = ρd fc28
Ou τu : contrainte de cisaillement conventionnelle de calcul dans le béton sous combinaison
sismique.
Avec : ρd = 0.075 dans le cas de λg ≥ 5
Ce qui donne :
τ̅ bu = ρd fc28 = 0.075 × 25 = 1.875MPA > 0.264MPA (C. V)
4.2.3/ Section maximale
Amax =4 %b. h
Amax =0.04 x 40x40 Amax =64 cm² > A totale.
Remarque :
L’exemple de calcul pour ce poteaux et son ferraillage sera généralisé pour le ferraillage des
autre poteaux d’étages.
94
Étude des éléments porteurs
Introduction :
Le voile est un élément structural de contreventement soumis à des forces verticales et des
forces horizontales. Donc le ferraillage des voiles consiste à déterminer les armatures en
flexion composée selon les règlements RPA 99.
Les voiles de notre structure sont sollicités par :
Un effort normal dû charges verticales (G et Q) et au séisme.
Un moment de flexion dû au séisme.
Un effort dû au séisme.
Armatures verticaux :
Ces armatures sont disposée on deux nappes parallèles aux faces du refend et servent à
reprendre les contraintes de flexion, elles seront calculée en flexion composée. Elles sont
placées symétriquement suivant la longueur du voile en raison de deux sens opposées
probables du moment de flexion due au séisme.
Le pourcentage minimum des armatures verticales sur toute la zone tendue est de
0.20% (partie tendue sous l’action des forces verticales et horizontales), l’effort de
traction doit être prix en totalité par les armatures
Les barres verticales des zones extrêmes devraient être ligaturées avec des cadres
horizontaux dont l'espacement ne doit pas être supérieur à l'épaisseur du voile St e
Les barres verticales du dernier niveau doivent être munies de crochets à la partie
supérieure. Toutes les autres barres n'ont pas de crochets (jonction par recouvrement).
Les aciers de traction peuvent être concentrés à l’extrémité du voile.
A chaque extrémité du voile, l’espacement des barres doit être réduit de moitié sur
1/10 de la largeur du voile. Cet espacement doit être au plus égale à 15 cm.
95
Étude des éléments porteurs
Les barres horizontales doivent être munies de crochets à 135° ayant une longueur de 10.
Dans le cas où il existe des talons de rigidité, les barres horizontales devront être ancrées sans
crochets si les dimensions des talons permettent la réalisation d'un ancrage droit.
Règles communes :
· Le pourcentage minimum d'armatures verticales et horizontales des trumeaux, est donné
comme suit :
Globalement dans la section du voile 0,15 %
En zone courante 0,10 %
· L'espacement des barres horizontales et verticales doit être inférieur à la plus petite des deux
valeurs suivantes : St≤min{1.5e ,30cm }
· Les deux nappes d'armatures doivent être reliées avec au moins 4 épingles au mètre carré.
· Le diamètre des barres verticales et horizontales des voiles ne devrait pas dépasser 1/10 de
l'épaisseur du voile.
Les longueurs de recouvrement doivent être égales à :
40: pour les barres situées dans les zones où le renversement du signe des efforts
est possible
20: pour les barres situées dans les zones comprimées sous l'action de toutes les
combinaisons possibles de charges.
Le long des joints de reprise de coulage, l'effort tranchant doit être pris par les
Le long des joints de reprise de coulage, l'effort tranchant doit être pris par les aciers
de couture dont la section doit être calculée avec la formule : Avj=1.1v /FeCette
quantité doit s'ajouter à la section d'aciers tendus nécessaires pour équilibrer les efforts
de traction dus aux moments de renversement.
5.2.A/Méthode du calcul :
5.2.1.a/Calcul classique du béton armé :
Pour un effort normal N et un moment M, on effectue un calcul de béton armé en flexion
composée « ELU » avec un diagramme parabole-rectangle ou rectangulaire simplifié dans le
cas de section partiellement tendue.
On remplacera la contrainte s bu = 0.85f c 28 g b par s ba suivant le cas du béton armé ou du
béton non armé.
Si la section est suffisante avec ba s , on augmentera les dimensions du voile. On est conduit à
des calcules longs et l’on peut observer que cela suppose que les hypothèses de calcul des
poutres soient vérifiées, ce que n’est pas exactement le cas pour voile.
5.2.1.b/Combinaison d’action :
Les combinaisons d’actions sismiques et d’actions dues aux charges verticales à prendre sont
données ci-dessous :
Selon le BAEL 91
1.35G + 1.5Q
G+ Q
Selon le RPA version 2003
G+Q+E
0.8 G+ E
Nous utilisons les combinaisons du RPA99 pour déterminer les efforts de traction dans les
voiles.
96
Étude des éléments porteurs
Ce ferraillage se fera en fissuration peu nuisible (peu préjudiciable) sous les sollicitations
obtenues par le logiciel «ROBOT».
Méthode simplifiée :
On admet de faire les calculs des contraintes en supposant un diagramme linéaire. On définit
un voile par sa section « A », son moment d’inertie « I » par rapport à son centre de gravité
«G », il est soumis à un effort normal ultime « N » et à moment ultime « M », ce dernier
pouvant être due à un excentrement des charges verticales ou à des forces horizontales (vent,
séisme).
97
Étude des éléments porteurs
Avec :
L : Longueur du voile.
1: Contrainte de traction.
2: Contrainte de compression.
L t : Longueur de la zone tendue.
T=0.5 s1 e Lt
La section d’armature est donnée par la formule suivante :
A s= T/(Fe/ S ) s=1
La section minimale d’armature est : A min= 0.2%.e. LT
98
Étude des éléments porteurs
Y Y
On constate que les contraintes résultantes sont du même signe (positif), donc la section est
entièrement comprimée.
Tout la section comprimée : toute fois le RPA (art 7.7.4.3) exige un ferraillage minimale dont
la section est donnée par :
min A = 0.1%L.e = 5.1 cm2 En zone courante.
min A = 0.15%L.e = 7.65 cm2 Globalement dans la section du voile.
5.3.C/ Ferraillage :
1- L’espacement des barres :
St ≤min(1.5e, 30cm)
On prend : S=20 cm pour la zone courante
99
Étude des éléments porteurs
D’après RPA :
L’espacement : St <30cm
On prend : St = 20 cm
AH=200x3400x0.1046 /0.9x400=1.97cm2
D’après le BEAL 91 : AH =Av/4=7.65/4=1.91 cm2
D’après le RPA 2003 : AH ≥0.15٪x B = 0.0015x15x340= 7.65 cm2
AV =7.65 /2=3.82cm2 soit : 5T10=3.93cm2 /ml (chaque nappes)
AH=1.93 /2=0.96cm2 soit : 5T8=2.51cm2 /ml
4-Armatures transversales :
Les deux nappes d’armatures doivent être reliées au minimum par (04) épingle au mètre carré
soit T8
Vérification a L’E.L.S
Contrainte de béton σb Nser/(B+15AS) 2 MPA
Contrainte admissible du béton σb’ 0,6fc28 15 MPA
Vérification de la contrainte σb≤ σb’ 2<15 C.V
2-Les résultats de calculs pour le voiles (p2) sont présentés dans les tableaux suivants :
voile plein
L (m) 1.5
I (m4) 0.042
e (m) 0.15
B(m2) 0.225
Mmax(KN.m) 66.25
N (KN) 48.83
(MPA) 1.39
1 (MPA) -0.97
type S.P.T
Combinaison 0.8G+E
100
Étude des éléments porteurs
Donc la section est partiellement comprimée (S.P.C), on évalue la lngueur de la zone tendus à
partir :
h 2
d min e ; L c
2 3
=>d=0.58m
σ1/Lt=σ1 + σ2/L⇒ Lt =σ1.L /(σ1 + σ2)
Lt = 0.62m
L’effort de traction de la zone tendue est :
Ft = σ1× e Lt/2 = 0.97×0.15×0.62/2 = 45.10KN
En zone courante :
Amin = 0.10%×L ×e = 2.25cm²
Potelet
Il faut prévoir à chaque extrémité du voile un potelet armé par des barres verticales, dont la
section de celle-ci est 4T10
101
Étude des éléments porteurs
- Vérification à l’ELS :
Nser = 353.53KN
Vérification a L’E.L.S
Contrainte de béton σb Nser/(B+15AS) 7.38 MPA
Contrainte admissible du béton σb’ 0,6fc28 15 MPA
Vérification de la contrainte σb≤ σb’ 7.38<15 C.V
3-Les résultats de calculs pour le voiles (p2) sont présentés dans les tableaux suivants :
voile plein
L (m) 3.00
I (m4) 0.34
e (m) 0.15
B(m2) 0.45
Mmax(KN.m) 58.04
N (KN) 989.41
(MPA) 2.46
(MPA) 1.94
type S.E.C
Combinaison 0.8G-E
On constate que les contraintes résultantes sont du même signe (positif), donc la section est
entièrement comprimée.
Tout la section comprimée : toute fois le RPA (art 7.7.4.3) exige un ferraillage minimale dont
la section est donnée par :
min A = 0.1%L.e = 4.5 cm2 En zone courante.
min A = 0.15%L.e = 6.75 cm2 Globalement dans la section du voile.
5.5.A/Ferraillage :
1. L’espacement des barres :
St ≤min(1.5e, 30cm)
On prend : S=20 cm pour la zone courante
102
Étude des éléments porteurs
4.Armatures transversales :
Les deux nappes d’armatures doivent être reliées au minimum par (04) épingle au mètre carré
soit T8
Vérification a L’E.L.S
Contrainte de béton σb Nser/(B+15AS) 0.77 MPA
Contrainte admissible du béton σb’ 0,6fc28 15 MPA
103
Étude des éléments porteurs
FIG(27-28-29)Croquis de ferraillage :
VIOLE P1
VIOLE P2
104
Étude des éléments porteurs
VIOLE P3
105
ETUDE DES FONDATIONS
CHAPITRE VI
VI.ETUDE DES FONDATIONS
I. Calcul des fondations :
I.A.Les fondations superficielles : lorsque la qualité du sol au niveau inférieur d’un ouvrage
permet de transmettre les charges directement au bon sol, on parle de fondations
superficielles.
Elles se divisent en :
Semelle isolées
Semelle continues, dites aussi filantes
Radier.
I.B.Les fondations profondes : si la charge transmise par la structure est très élevée et ne
peut être reprise par les couches superficielles du sol ou si ces dernières sont trop
compressibles. Dans ce cas, on est obligé de chercher le bon sol à une plus grande profondeur.
Pour cela, des puits ou des pieux appelés fondations profondes sont nécessaires
I.C.Données de site :
Etude du sol :
Dans une étude d’un projet de génie civil, le calcul des fondations ne peut se faire Sans étude
géotechnique approfondie du sol en effectuant plusieurs sondages. Dans notre cas, le résultat
de l’étude géotechnique nous donne la contrainte admissible du sol qui est égal a 3.00 bars.
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ETUDE DES FONDATIONS
Rapport du sol :
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ETUDE DES FONDATIONS
A-étapes de calculs
Les semelles sont soumises à un effort normal et un moment fléchissant.
Les dimensions du poteau étant a et b on se fixe les dimensions A et B de la semelle, quitte à
les rectifier par la suite, avec :N/A.B≤ σSOL
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ETUDE DES FONDATIONS
A l’ELS A l’ELU
Poteau Effort normal Le moment Effort normal
(KN) (KN.m) (KN)
1 683.88 1.07 929.73
2 735.13 6.68 1005.92
3 602.29 6.64 755.59
Σ Ni = 2021.30KN
B ≥N/σS×L
B ≥2021.30/0.3×10.30×103 = 0.65m
On prend B=1.3m
B-Condition minimale :
Une semelle est dite continue si B est très petite devant sa longueur, elle doit vérifier la
condition suivante : L/B >5 => 10.30 /1.3= 7.92 > 5 (C-V).
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ETUDE DES FONDATIONS
Si : Lmax ≤ Le π/2: on supposera alors une répartition trapézoïdale (ou triangulaire) des
contraintes sur le sol, donc poutre rigide.
Si : Lmax > Le π/2: la fondation filante est étudiée comme poutre sur un sol élastique.
La longueur maximale entre axe de deux poteaux est : 5.60 m.
I = 0.108m4
Le=4 √4𝐸𝐼/𝐾𝐴=4.55m
Lmax = 5.60m
(3.14/2)4.55 =7.14m
Lmax ≤ Le π/2 ⇒la semelle est rigide
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ETUDE DES FONDATIONS
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ETUDE DES FONDATIONS
D’après le BAEL 91 :
1-Diamètre minimale :
Фt ≤ min (Фl ; h/35 ; b0 /10) = min (20 mm ;29 mm ; 30 mm).
On prend : T =8 mm.
D’après le RPA99 version 2003
La quantité d’armatures transversales minimales est de :
At. ≥ 0.3%St b
Pour la zone nodale :
St ≤ min (h/4, 12 Φl)
St ≤ min (50/4, 12 (0.8))
Donc:
St ≤ min (25, 10)
Donc on adoptera un espacement de: St = 10cm
Pour la zone courante :
St ≤ h/2 = 50/2 = 25cm
Donc on prend: St = 20m
Le=4 √4𝐸𝐼/𝐾𝐴
Où:
E : module d'élasticité du béton (E = 32164,2 MPA).
K: coefficient de raideur du sol (K= 25 MN/m3).
I : moment d'inertie de la semelle.
A : la largeur de la semelle.
Lmax : la longueur maximale entre axe de deux poteaux.
Si : Lmax ≤ Le π/2: on supposera alors une répartition trapézoïdale (ou triangulaire) des
contraintes sur le sol, donc poutre rigide.
Si : Lmax > Le π/2: la fondation filante est étudiée comme poutre sur un sol élastique.
La longueur maximale entre axe de deux poteaux est : 3 m.
I = 0.34m4
Le=4 √4𝐸𝐼/𝐾𝐴=6.03m
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ETUDE DES FONDATIONS
Lmax = 3.00m
(3.14/2)6.03 =9.50m
Lmax ≤ Le π/2 ⇒la semelle est rigide
Espacement:
St = 20cm
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ETUDE DES FONDATIONS
1- Calcul de ferraillage :
En travée :
Mt =330.53 KNm
As =24.52=>As adoptée=8T20=25.13cm2
En appuis :
Ma= 165.26KNm
As =11.24=>As adoptée=4T20=12.57cm2
D’après le BAEL 91 :
2-Diamètre minimale :
Фt ≤ min (Фl ; h/35 ; b0 /10) = min (20 mm ;14 mm ; 30 mm).
On prend : T =8 mm.
D’après le RPA99 version 2003
La quantité d’armatures transversales minimales est de :
At. ≥ 0.3%St b
Pour la zone nodale :
St ≤ min (h/4, 12 Φl)
St ≤ min (50/4, 12 (0.8))
Donc:
St ≤ min (25, 10)
Donc on adoptera un espacement de: St = 10cm
Pour la zone courante :
St ≤ h/2 = 50/2 = 25cm
Donc on prend: St = 20m
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ETUDE DES FONDATIONS
D’après le RPA99 V2003 les longrines doivent être calculés pour résister à la traction sous
l’action d’une force égale à :
F =N/20 KN
Avec
Nmax : égale à la valeur maximale des charges verticales de gravitées apportées par les points
d’appuis solidarisés.
α : coefficient fonction de la zone sismique et de la catégorie de site considéré. [Art10.1] de
RPA
Site I II III
S1 - - -
S2 - 15 12
S3 15 12 10
S4 12 10 8
TAB -6-
115
ETUDE DES FONDATIONS
IV.VOILES PERIPHERIQUE
DEFINITION :
Les ossatures au dessous du niveau de base ,forées de poteaux courts (part exemple les vides
sanitaires) doivent comporter un voile périphérique continue entre le niveau des fondations
(semelles, radier ,etc, et le niveau de base.
Ce voile d’après le RPA 99 doit avoir les caractéristiques minimales ci-dessous :
-épaisseur≥ 15cm
-les armatures sont constituées de deux nappes
- le pourcentage minimum des armatures est de 0.10% dans les deux sens (horizontale et
verticale)
Les ouvertures dans ce voile ne doivent pas réduire sa rigidité d’une manière importante.
Dans le cas des dallages sur terre plein, on pourra ce dispenser du voile périphérique a
condition de dimensionner les poteaux suivant les prescriptions prévues pour les poteaux
d’élancement géométrique inférieur a 5 (paragraphe 7.4.2.2 de RPA99)
IV.1.Dimension et ferraillage :
On adopte une épaisseur e=15cm
La section minimale des armatures sera Amin =0.10%𝑏𝑒=0.10%𝑥15.100=1.5cm2
Soit alors : 4T8=2.01 cm2 dans les deux sens.
Pour les armatures transversales on adopte 4 épingle de T6 par mètre
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ETUDE DES FONDATIONS
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ETUDE DES FONDATIONS
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Conclusion générale
Conclusion générale
Au cours de cette étude, nous pensons avoir réussi à avoir un aperçu général, sur la majorité
des parties étudiées.
Cette étude nous a permis d’enrichir nos connaissances sur les différentes étapes de calcul
d’une structure en utilisant surtout le logiciel de calcul « ROBOT STRUCTURAL
ANALYSIS ».Lors de cette étude, nous avons tenté d’utiliser des logiciels techniques, afin
d’automatiser au maximum les étapes de calcul et de consacrer plus de temps à la réflexion.
Les calculs ne nous permettent pas de résoudre tous les problèmes auxquels nous avons été
confrontés, il a fallu faire appel à notre bon sens et à la logique pour aboutir à des dispositions
des éléments structuraux qui relèvent plus du bon sens de l’ingénieur.
Enfin, le travail que nous avons présenté est le couronnement de cinq années d’étude. Il nous
permis de faire une rétrospective de nos connaissances accumulées pendant notre cursus
universitaire.
Enfin, nous espérons avoir atteint nos objectifs et nous permettra d’exploiter ces
connaissances dans la vie pratique.
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BIBLIOGRAPHIE
Règlements :
.RPA99V2003 : règlement parasitisme algérienne.
.CBA93 : règles de conception et de calcul des structures en béton arme.
.DTR B.C.2.2 : document technique règlementaire (charges et surcharges).
.DTR B.C.2.42 : document technique réglementaires (règles de conception
et de calcul des parois et murs en béton banche)
CPT : calcul des planchers techniques
Livres :
. Cours de béton arme BAEL 91 (calcul des éléments simples et des
structures de
Bâtiments)…………………………………………jean –pierre Mougin.
. BAEL 91 modifié 99 et de DTU associés ……… jean –pierre Mougin.
Cours :
béton armé 3 ème et 4 ème année (BA I &BA II).
Mécanique des sols 4 ème année (MDS2).
Résistance des matériaux (RDM).
Matériaux de constructions3 ème année (MC)
Logiciels :
ROBOT STRUCTURAL ANALYSIS…………Analyse des structures.
AUTOCAD 2014…………………………………………….Dessin.
EXCEL 2007…………………………………………………..calcul
WORD 2007………………………………………traitement de texte.
POWER POINT 2007………………..présentation de mémoire
PAINT …………………………………………..traitement des images.