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LE GRIS

Acquérir le discernement pour

sortir du brouillard mental

Nous allons travailler l’énergie de la couleur grise. Cette couleur nous parle du
mental.

Le mental est un outil qui est normalement au service de la conscience mais nous
pouvons souvent nous laisser gouverner par notre mental, confondant avec la
conscience, le croyant être soi.

Le gris fait référence au brouillard, l’assaut des pensées qui inventent,


interprètent, racontent des histoires, font des plans sur la comète,
transforment…et installent un voile de brouillard opaque qui empêche de voir la
réalité telle qu’elle est. Cette vibration nous parle de nos mécanismes de pensées
qui cherchent à nous montrer sous une identité fausse, à déformer la réalité,
raconter des histoires, sur nous-même, sur les autres. Le gris brouille les pistes
en donnant une image fausse de soi-même. Le gris nous parle également du
mécanisme des croyances qui participe à brouiller les pistes et nous donne
l’image d’une réalité faussée derrière un voile déformant.

Le gris nous parle également de la perte de vitalité (engendrée par ces pensées)
fatigue, stress, inquiétude.

Ne dit-on pas que les personnes anxieuses, ont les cheveux qui tournent au blanc
et au gris plus vite ?

Transcendée, équilibrée, cette couleur nous amène à plus de sagesse, de


maturité, le gris est la couleur des cheveux des personnes prenant de l’âge,
couleur de sagesse de la personne qui a appris des expériences et qui a su se
sortir des pièges de son propre mental, qui a su percer le brouillard, aller voir au-
delà, au-delà des illusions de l’ego, des croyances, des mécanismes enferments.

Transcendé, le gris voit clair, se donne les moyens, réalise ses rêves, se donne les
moyens d’y croire, déjoue le mental, sort de l’opacité, rétablie la paix en soi.

Les réflexions :
Prenez 10 minutes chaque jour en fin de journée ou le lendemain matin pour vous
repasser le fil de votre journée.

Notez les comportements, attitudes intérieures, pensées et émotions que vous


avez eu en rapport avec les 6 questions énoncées. Quelles ont été leurs origines ?
Quelles réponses avez-vous apporté pour corriger ? Ont-elles été efficace ? Si
non quelles meilleures réponses auriez-vous pu apporter ?

-A quel point est-ce que je joue un jeu d’acteur face aux autres ? Est-ce que je
me montre tel que je suis ?
-Est-ce que je me fais des plans sur la comète ? Est-ce que j’ai tendance à
extrapoler, faires des suppositions et les croire vrai ?

-Est-ce que je suis perpétuellement inquiet ? Est-ce que je mesure le degré de


mon inquiétude ?

-Est-ce que ces pensées incessantes me pompent mon énergie ? Est-ce que je
fatigue, voir je déprime ?

-Est-ce que je me rends compte de mes schémas mentaux ? Comment mon


mental me met dans certaines situations, est-ce que je suis lucide sur mon
propre jeu d’acteur ? Mon propre mélodrame ?

-Est-ce que je crois en moi ? En ce que je fais ? En mes rêves ?

-Est-ce que je me donne les moyens de réaliser mes rêves ou est-ce que j’ai
tendance à retomber dans les mêmes schémas ?

Prenez le temps de vous observer tout au long de la semaine suivant ces 7 axes
de réflexion, notez vos déductions, observations dans un cahier.

Exercice :
Je vous propose d’utiliser consciemment votre mental afin de commencer à
percevoir ses propres jeux, ses propres manipulations, ses schémas de
croyances.

Je vous invite à prendre des feuilles de papier et un stylo. Notez un problème que
vous avez. Soit avec une personne en particulier comme votre conjoint, vos
enfants, des collègues, soit une situation difficile que vous vivez.

Résumez en quelques lignes votre problème, en écrivant les différents acteurs,


les différents points de vue de chacun, les différents enjeux, etc… tout ce qui
concerne de prêt ou de loin la situation. Notez les FAITS, uniquement les FAITS
au sens STRICT et non votre interprétation des faits, non ce que vous croyez que
les autres pensent de vous, non ce que vous avez peur qu’il arrive, non votre
jugement des faits.

Exemple : vous avez un conflit avec votre collègue de travail, vous relatez ce qui
vous a blessé. Notez les paroles, les faits observables. « Mon collègue m’a lancé
un regard qui m’a fait me sentir stupide, j’en ai ressenti de la colère » c’est un
fait, alors que « mon collègue me prend pour une cruche » est une déduction, une
supposition, une interprétation mais PAS FORCEMENT UNE REALITE.

Vous pouvez ainsi tracer deux colonnes : une avec les faits extérieurs stricts et
l’autre avec l’interprétation que vous en faites, les sensations et impressions que
ça vous fait ressentir.

Vous allez pouvoir y voir déjà une vue d’ensemble et commencer à mettre du
discernement sur la situation.

Vous allez ensuite prendre la colonne des faits uniquement et cette fois ci vous
allez en faire des suppositions. Mais vous allez prendre en compte toutes les
suppositions possibles et pas seulement les premières sur le coup des peurs et
des émotions qui vous sont venues.

Rappelez-vous que ce ne sont que des suppositions, il faudra aller ensuite les
vérifier.

Ces suppositions, vous allez ensuite les ranger en deux catégories : celles qui
sont vérifiables d’une manière ou d’une autre et celles qui ne peuvent pas l’être.

Celles qui sont vérifiables, allez les vérifier. Par exemple pour votre collègue qui
vous a soi-disant regardé de travers, allez lui poser la question « ton regard tout à
l’autre jour m’a blessé, j’ai eu l’impression que tu me trouvais idiote, est-ce le
cas ? ».

Celles qui ne sont pas vérifiables d’aucune manière que ce soit, laissez tomber,
ne vous en occupez plus, il ne sert à rien de se faire du mal avec des suppositions
dont vous ne pouvez pas vérifier la véracité.
Pour terminer vous allez travailler sur la deuxième colonne : celle des ressentis
et interprétations « je me suis sentie cruche devant ce regard » et vous allez
commencer à les analyser. Pourquoi vous vous êtes senti comme ça ? Est-ce un
doute que vous portez sur vous ? Vous a-t-on déjà fait sentir que vous étiez
cruche avec ce genre de regard ? Qui ça ? Quelle blessure cela réveille en vous ?
Etes-vous prêt à lâcher prise et à refermer ces blessures ?

Il est important de prendre de la distance sur votre mental, qui peut s’emballer
très facilement, mettez du discernement dans vos pensées, séparez les faits des
ressentis des faits. Analysez les deux séparément, vérifiez vos hypothèses,
détectez les croyances négatives sur vous, qui vous font mal, peur, vous
inquiètent et angoissent, que la situation a réveillé. Démêlez le tout la tête froide
avec honnêteté et transparence pour vous-même et tirez en la sagesse offerte à
vous.

Autosuggestion :
Les affirmations sont à répéter plusieurs fois de suite à chaque fois que vous en
aurez l'occasion tout au long de la semaine. Peser et ressentez chaque mot que
vous affirmez comme si sa vibration imprégnait toutes vos cellules.

« Je mets du discernement dans ma vie, j’apprends à analyser honnêtement mon


mental et à le dompter, je mets de la clairvoyance sur mes mécanismes et mes
croyances. Je reprends la maîtrise de mes pensées, et me donne les moyens de
réaliser mes rêves. »

Méditation guidée :
Voir enregistrement joint !

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