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Les sentiments négatifs

1. Sentiments de malaise, d'inconfort


Les émotions qui donnent une sentiment de malaise n'ont pas
nécessairement beaucoup d'intensité, mais elles dérangent et donnent la
sensation qu'il y a quelque chose de négatif. Au moment où nous
ressentons un malaise, il y a une charge affective qui nous signale qu'il y
a un problème dans notre façon de percevoir les choses (représentation
que nous en avons) ou dans les mesures que nous avons prises, ou dans
les actions que nous avons menées.
Comme toutes les émotions, les sentiments de malaise s'intensifient
si on les ignore. Ils sont toujours un peu douloureux, mais ils le sont
beaucoup moins que la crainte d'éprouver des souffrances émotionnelles.
N'oublions pas que nous avons la faculté de nous représenter les choses
dix fois plus intensément qu'elles ne pourraient l'être en réalité. La
menace de l'attaque est pire que l'attaque elle-même.

1.1. Le message
• Sentiments d'ennui inconfortable
• Impatience
• Inconfort
• Détresse
• Légère confusion

1.2. Les solutions


• Identifier le déclencheur de l’événement qui a crée le malaise
existant à ce moment là. Qu'est-ce qui déclenche le sentiment de
malaise ?
• Clarifier la représentation (VAKO).
• Identifier ce que le client veut vraiment ressentir. Clarifier ce qu’il
veut vraiment.
• Modifier un état d'esprit, et repérer ce que l'on peut modifier
immédiatement.
• Demander au client quels sont les actions, les comportements, ou
les schémas de pensée qui pourraient être à l'origine du malaise
(quelles sont les croyances qui sont en arrière-plan ? Quel est le
filtre éducatif qu’il a mis en place pour réagir comme çà ?)
• Raffiner les mesures à prendre. Aborder les choses de façon
légèrement différente et voir s’il est possible de modifier
instantanément le ressenti et la qualité des résultats obtenus.
• Que faire à l'avenir pour que ce sentiment ne réapparaisse plus ?
• Par quoi allez-vous commencer ? Ne quittez JAMAIS votre client
sans lui donner à poser des actions concrètes, claires, précises.

2. Peur
Terreur, affolement, graves inquiétudes, appréhension, légers accès
de souci, préoccupation. La peur existe à un niveau émotionnel profond.
Le schéma est d'abord physique, puis mental (contrairement au sentiment
où le schéma est d'abord mental).

2.1. Le message
Un événement futur exige une meilleure préparation que celle dont
on dispose en ce moment. Élever notre niveau de préparation par rapport
à la situation future. On n’est pas suffisamment préparé pour la situation.
Dans le cas de la peur, on sait pourquoi on a peur, dans le cas de
l'angoisse, pas toujours. « toujours prêts » : des mesures de protection
doivent être prises. Aiguise les sens. Tout est prêt, en place pour fuir ou
vaincre le danger. Excessive ou déplacée, elle nous joue des tours, elle
nous paralyse à l'heure de prendre la parole en public, elle nous fait courir
le soir dans les couloirs déserts du métro.

2.2. Les solutions


• Identifier les points que l'on doit travailler afin d'être encore mieux
préparé pour l'événement à venir.
• Bâtir un véritable plan d'action d'apprentissage sur ces différents
points.
• Amener la personne à clarifier les représentations mentales qui sont
à la base de ce sentiment de peur. Pourquoi ? Réfléchir aux causes
de cette peur et voir ce qui peut être fait pour se préparer
mentalement. Déterminer les mesures à prendre pour faire face à
cette situation de la meilleure façon possible. Antidote contre la
peur : avoir confiance (en se disant que l'on a tout fait pour se
préparer). La peur n'évite pas le danger. RHV/ Visualisation.
• Inviter la personne à préparer la situation à venir : si dans la
situation, il y avait un élément déclencheur qui pourrait la mettre en
situation de peur, lui demander de se projeter dans l’avenir et
d'imaginer 3 solutions qui lui permettraient de s'en sortir en cas de
difficultés. Sur quelles ressources allez-vous vous appuyer si vous
rencontrez des difficultés pendant votre intervention ?
2.3. Exemple de coaching
J'angoisse parce que je vais devoir prendre la parole en public (message il
faut que je me prépare mieux). De quoi avez-vous besoin pour être
vraiment préparé et sûr de vous?
• J'ai besoin de mieux porter ma voix.
• J'ai besoin de mieux maîtriser mon contenu (je dois le structurer).
• Je manque d'informations sur le type d'interlocuteurs que je vais
avoir en face de moi.
Cherchez des informations (livres, lieux, personnes), pour la semaine
prochaine, pour travailler votre voix, ce qui vous permettra de mieux la
poser quand vous parlerez.
J'aimerais que vous me trouviez 3 solutions qui vous permettraient de
vous entraîner à mieux poser votre voix. Ces informations vous pouvez les
chercher où vous voulez (dans une école de chant, chez des orateurs que
vous connaissez…). De quoi avez-vous besoin pour mieux structurer votre
intervention.
Donnez-moi 5 points qui vous permettraient de mieux la préparer.
J'aimerais que pour la semaine prochaine vous me définissiez précisément
quel public vous aurez en face de vous.

3. L’Angoisse
Sensation d'étouffement, palpitations cardiaques, bouffées de chaud
et froid, fourmillements, tête vide, transpiration, mains moites, peur de
mourir...
Son objet est vague et inconsistant. Ce n'est plus tant une émotion
avec un déclencheur : un début, un déroulement et une fin, qu'une
humeur qui s'installe et colore le vécu. La disparition du danger calme
l'anxiété mais pas l'angoisse. L'angoisse est un mélange d'émotions. Elle
se développe lorsqu'il y a opposition entre deux parties de soi, l'une tente
de se conformer pour être aimée, et l'autre cherche l'autonomie. Le conflit
s'installe devant l'impossibilité de satisfaire simultanément les besoins de
sécurité et de liberté, de protection et de création. En d'autres termes,
l'angoisse est le reflet d'une ambivalence ingérable : une peur et un désir,
une peur et une colère ou encore deux désirs contradictoires. L’angoisse
est plus liée à une notion de danger, de survie.

4. Peine
4.1. Le message
Émotion dominante dans les relations humaines, personnelles et
professionnelles. Nous éprouvons de la peine quand une personne en qui
nous avions placé notre confiance a manqué de discrétion (même s'il
n'avait pas été mentionné de ne rien divulguer). Nous avons alors
l'impression d'avoir perdu une relation intime, peut-être avons-nous perdu
confiance en cette personne.
Être dans le sentiment d'abandon, de perte.
Distinguer :
• je sais que j'ai quelque chose à abandonner (sous forme de deuil)
• et la notion de trahison

Les solutions dans la TRAHISON


• Identifier les faits qui sont à la base de cette trahison et échanger
avec la personne sur ce sentiment.
• Reconnaître qu'en réalité vous n'avez probablement rien perdu.
Peut-être faut-il simplement perdre la perception erronée que cette
personne cherchait à vous blesser ou à vous faire de la peine. Il est
possible qu’elle ne se rende pas compte des conséquences de ses gestes
sur votre vie.
• Prendre un moment pour réévaluer la situation. Demandez-vous : «
Ai-je vraiment perdu quelque chose ? Mon jugement de la situation ne
serait-il pas prématuré ou sévère ? »
• Il existe une troisième solution qui peut aider à surmonter la peine
éprouvée : gentiment et avec tact, parler de votre sentiment de perte à
la personne qui vous a blessé. En changeant tout simplement votre style
de communication et en éclaircissant la situation, vous constaterez tout
simplement que vos sentiments de peine disparaissent en un instant.

Les solutions au sentiment d’abandon


• Identifier ce qui a été abandonné et vérifier en quoi cette situation
peut-être le germe d'un avenir meilleur.
• Identifier ce que la personne a fait ou pas pour obtenir ce type de
résultat (insister sur la notion de responsabilité). La personne est la
première responsable des résultats qu'elle obtient dans sa vie.

5. Tristesse
Sentiment de tristesse et de vide en réaction à une perte ; perte d'une
personne aimée après un décès ou une rupture. Cela peut aussi être la
perte d'une illusion, d'un rêve ou tout autre objet chargé d'affect, d'une
activité comme une retraite par exemple. Cascade de substances
chimiques accompagnant le travail de deuil. Suscité par une perte, par
une séparation, elle nous invite à nous retirer du monde pour pleurer
l'être cher. Elle souligne le vide et le manque. Elle nous dit combien nous
aimions et nous permet de prendre le temps de dire au revoir. Tristesse
n'est pas dépression. Les pleurs d'une vraie tristesse sont brefs et ils
soulagent. Les larmes de la dépression entretiennent l'état morbide. La
vraie tristesse a une fonction positive, la dépression nous enferme dans
une spirale négative. La tristesse est l'émotion naturelle devant la perte
ou la déception. Un échec, un deuil, un déménagement, une situation qui
éveille le sentiment de ne pas être aimé... Les couleurs de la tristesse sont
variées, nostalgie, découragement, consternation, désespoir...
La racine latine comporte l'idée de serrer. Districtus, resserré de partout.
Districtum en latin a donné districtia, étroitesse, qui a abouti à détresse.
En ancien français, le mot signifiait à la fois passage étroit et au sens
moral, sévérité, contrainte judiciaire. Il a acquis par la suite le sens de
situation désespérée. La détresse est déclenchée par la nécessaire
soumission à une contrainte inéluctable. C'est la réaction du deuil. On ne
peut rien changer. Impuissant devant l'adversité, on ne peut plus que
pleurer. On se rétrécit de partout. On voudrait ne plus exister. Tristesse
n'est pas dépression.
La dépression marque un échec au deuil. La tristesse en est une étape,
elle est signe d'accomplissement du deuil. Elle permet à la fois de
progresser vers l'acceptation de la réalité et de se retrouver, de se
reconstruire dans son identité propre. L'énergie est tournée vers
l'intériorité. Soyez égoïste, ou plutôt égotiste quand vous êtes triste.
Préoccupez-vous de vous, de vos besoins. Laissez les autres s'amuser, ne
cherchez pas à les suivre, ce n'est pas le moment pour vous. Une période
de tristesse est un moment de désinvestissement de l'extérieur et
d'investissement de soi.

5.1. Les étapes du deuil


• Déni.
• La réalité est encore impossible à envisager. La personne se
protège d'un afflux d'émotions trop important.
• Elle ne veut pas vivre çà, elle ne veut pas voir, pas entendre,
pas comprendre.
• La colère monte.
• Protestations contre l'inéluctable.
• Quand un lien se rompt, nous cherchons à le rétablir.
• Marchander.
• La réalité est trop difficile à tolérer, peut-être la perte n'est pas
inéluctable.
• Tout doit être tenté.
• Tristesse, dépression.
• La colère ne le fera pas revenir.
• Plus rien n'a d'intérêt.
• On est abattu.
• Acceptation.
• C’est terminé, on est prêt à tourner la page, à investir de
nouveaux liens.
• Le deuil est fait.

Sous-traiter les étapes du deuil si on ne se sent pas compétent. (Voir


documents sur le deuil)
6. Frustration
Agacement, piétinement, irritation chronique
Ne pas atteindre un objectif fixé, voire un rêve. Ne pas avoir été
complètement dans l'action et se dire a posteriori qu'on aurait pu faire
autrement ou mieux.
La frustration peut avoir diverses sources. Lorsque nous avons
l'impression de nous heurter constamment à des obstacles ou de faire
continuellement des efforts qui ne sont jamais récompensés, nous avons
tendance à ressentir de la frustration.
Nous décidons avec la tête, mais si nous n'écoutons pas le cœur, c'est le
ventre qui prendra le pouvoir. Gérer vraiment la frustration, c'est regarder
l'objet du désir et traverser en conscience toutes les émotions qui se
présentent, sans s'y accrocher, sans leur laisser le pouvoir, simplement en
les regardant, en les acceptant comme telles.

6.1. Le message
Le message de la frustration : nous pensons pouvoir faire mieux que ce
que nous faisons actuellement et nous savons que la solution est à notre
portée (ou nous pensons savoir).
Utilisation d'un moyen inadapté à l'objectif visé, des solutions différentes
doivent être envisagées. Le message de la frustration est un signal assez
intéressant : notre cerveau croit que nous pourrions faire mieux. La
frustration est très différente de la déception, qui est le sentiment de ne
pas avoir obtenu et de ne jamais obtenir une chose qui nous tient à cœur.
La frustration, au contraire, donne un signal très positif. Elle signifie qu'il y
a une solution à notre portée, que nous n'agissons pas de la bonne façon
et que nous devons aborder les choses différemment. C'est un signal qui
nous indique que nous devons être souple. Comment pouvons-nous
composer avec nos sentiments de frustration ?

6.2. Les solutions


• Identifier ce qui est nécessaire d'apprendre pour mener à bien
l'objectif fixé (qu'est-ce qui peut être fait).
• Quelle est la transformation qui permettra d'accomplir facilement cet
objectif ?
• Que faire pour prendre plus de plaisir en accomplissant cette tâche ?
• Quel type d'information supplémentaire est nécessaire, sur nous ou
sur la tâche à réaliser, pour la mener à bien ?

6.3. Modèle de coaching.


Se renseigner sur la façon de composer avec la situation. Trouver un
modèle, quelqu'un qui a réussi à obtenir ce que nous voulons. Demander
à cette personne de nous éclairer sur ce qu'il faut faire pour obtenir ce que
nous désirons. Se passionner pour tout apprentissage utile qui permettra
de surmonter nos sentiments de frustration, maintenant et à l'avenir, et
d'une manière qui nous procurera du plaisir sans exiger trop de temps et
d'énergie.
Reconnaître que la frustration est notre alliée et faire un effort pour
trouver de nouvelles solutions. Comment, par exemple, faire preuve de
plus de souplesse ?

Colère
Rage, fureur, ressentiment, accès de colère, légère irritation

6.4. Le message
Le message de la colère est qu'une personne, peut-être nous-même, a
violé une règle ou une norme importante qui guide notre vie (cela peut
être un mode de fonctionnement, une valeur, un modèle éducatif…). Nos
critères les plus valorisés ont été transgressés. Cette émotion peut-être
modifiée instantanément.
Réaction à la frustration ou à l'injustice. Elle offre l'énergie de l'affirmation
de soi. Elle sert au maintien des frontières corporelles, psychologiques ou
sociales et à la défense de nos droits. Surgissant au moindre non respect
de notre intégrité, elle nous alerte sur nos besoins tant physiques que
psychiques et nous permet d'harmoniser nos relations aux autres. La
déesse HARMONIE est fille de Mars, dieu de la guerre et du conflit et de
Vénus, déesse de l'amour et de la beauté ! Vénus dans la tradition
astrologique, est le symbole de la relation à l'autre, de l'échange et de la
communication. L'harmonie est un équilibre trouvé entre deux êtres qui se
confrontent l'un à l'autre.
Ne pas confondre colère, violence et prise de pouvoir sur l'autre.
L'expression de la colère est fondamentale pour construire son identité,
pour avoir confiance en soi, en son jugement et devenir autonome.

6.5. Les solutions


• Repérer la règle qui a été violée.
• Questionnez la personne pour savoir si cette règle est adaptée au
contexte.
• Exprimer ses limites : ce à quoi je dis oui ou ce à quoi je dis non.
S'assurer que la règle est claire pour soi et pour son entourage (bien
communiquer ses règles, question de légitimité).

6.6. Coaching
3 questions à poser
• Quel est l'apprentissage ou quels sont les apprentissages à tirer de
cette situation ?
• Quelles sont les actions à mener afin d'exprimer le mieux possible
cette règle, à moi-même ou à mon environnement ?
• Toujours faire poser une action à votre coaché : quelle est l'action
immédiate à poser afin d'exprimer des limites claires à mon
environnement ?

Reconnaissons que nous avons pu mal interpréter la situation : notre


colère contre cette personne qui a violé cette règle qui nous est chère
découle peut-être du fait qu'elle ne sait pas ce qui importe le plus pour
nous (même si nous croyons qu'elle devrait le savoir). Reconnaissons que,
même si une personne a violé une règle importante pour nous, nos règles
ne sont pas nécessairement les meilleures, même si nous y croyons très
profondément.
Posons-nous une question plus dynamisante, par exemple : « En général,
est-il vrai que cette personne m'aime beaucoup ? » Laissons passer notre
colère en nous posant la question : « Qu'est-ce que je peux apprendre de
cela ? Comment puis-je faire comprendre à cette personne à quel point
ces règles sont importantes pour moi ? » Changeons notre perception des
choses, parlons à cette personne de nos règles et montrons-lui en quoi
elles sont importantes.

7. Déception
Découragement, désespoir, abandon
La déception peut devenir une émotion très destructrice si nous tardons à
nous en occuper. La déception est le sentiment intolérable d'avoir été
abandonné par quelqu'un ou de n'avoir pas atteint un objectif. Nous
éprouvons de la déception lorsque nous nous sentons triste ou vaincu
parce que nos attentes demeurent insatisfaites.

7.1. Le message
Un de nos espoirs, une de nos attentes ne va pas se concrétiser.
Dans la mesure où les attentes que nous entretenons – comme le but que
nous poursuivons intensément – ont très peu de chance de se concrétiser,
il est temps que nous changions d'attitude pour passer à l'action ; c'est-
à¬dire qu'il faut que nous changions nos attentes et que nous prenions les
mesures voulues pour qu'elles se réalisent. C'est la seule chose que nous
puissions faire !

7.2. Les solutions


• Voyons ce que la situation peut nous apprendre pour nous aider à
obtenir à l'avenir ce que nous avons toujours voulu.
• Nous fixer un nouveau but, un but qui nous stimulera encore
davantage et pour lequel nous pourrons, dès maintenant, prendre
des mesures qui nous en rapprocheront.
• Que se passerait-il si cette situation n'était qu'un retard dans la
réalisation de notre projet ? Quand une personne a un projet-rêve et
que les attentes liées à ce projet ne se concrétisent pas, elle peut
remettre en cause son projet- rêve, se rappeler alors que cela peut
n'être qu'un retard. Admettons que notre jugement peut être
prématuré. Souvent, les situations qui nous déçoivent ne sont que
des difficultés temporaires. Les retards de Dieu ne sont pas les dénis
de Dieu. Il se peut que vous soyons en attente. Les gens sont
souvent les artisans de leur déception parce qu'ils entretiennent des
attentes totalement irréalistes. Si nous semons une graine
aujourd'hui, nous ne pouvons pas nous attendre à trouver un arbre
demain.
• Que faut-il faire à l'avenir pour que ce projet se réalise ?
• Quels avantages aurions-nous à ne pas atteindre maintenant cet
objectif ?
• Une autre solution consiste à reconnaître que tout n'est pas encore
fini et que nous devons nous montrer plus patient. Réévaluons en
profondeur ce que nous voulons réellement et élaborons une
stratégie encore plus efficace pour l'obtenir.
• Sachons que, dans le cas de la déception, l'antidote le plus puissant
consiste à cultiver des attentes positives face à ce que l'avenir nous
réserve, peu importe ce que nous avons vécu auparavant.

7.3. Coaching
Avoir la tête dans les nuages et les pieds sur terre. Plus nous avons un
projet ambitieux à 5 ans et plus nous devons avoir des actions efficaces à
5 secondes. À projet ambitieux stratégie rigoureuse, sinon cela ne restera
qu'un rêve inatteignable. Différence entre le rêve et le projet : le projet a
été projeté, on en a fait une représentation mentale, on connaît les
différentes actions à mener. Le sentiment de déception pointe une attente
du projet qui n'a pas fonctionné, ce n’est pas pour autant qu’il faut
abandonner le projet mais plutôt poser des actions différentes. Rester
dans une stratégie de mouvement permanent. En bloquant le système on
bloque le rouage et on n'atteint pas son rêve. Les différentes actions à
poser ne sont qu'une multitude de batailles pour gagner une guerre, celle
de notre liberté et de notre épanouissement personnel.
Le sentiment de déception est mauvais à partir du moment où il va inhiber
les actions futures. S’il permet de se poser de nouvelles questions,
d'avancer, de changer de stratégie, le sentiment de déception est utile et
invite à changer. Plutôt que de faire plus de la même chose pour obtenir
plus du même résultat, regardons ce que nous voulons faire de différent.

8. Culpabilité
Les sentiments de culpabilité, les regrets et les remords font partie des
émotions que les êtres humains s'efforcent d'éviter le plus et ce, en dépit
du fait qu'ils puissent nous enseigner de précieuses leçons. Ce sont des
émotions douloureuses à vivre, mais elles remplissent un rôle important
dès que nous en saisissons le message.
Les sentiments de culpabilité sont consécutifs à une mauvaise réaction, un
manquement au devoir, ou un méfait.

8.1. Le message
Des critères personnels ou appartenant à quelqu'un d'autre ont été violés
et l'on a besoin de s'assurer de ne pas recommencer. J'ai violé une de mes
valeurs, un de mes standards et cela me pose problème (conflit de
valeurs). Différence avec la colère où c'est l'environnement qui a enfreint
un de mes critères.
La culpabilité signifie que nous avons manqué à l'une des normes qui nous
importe le plus et que nous devons immédiatement faire quelque chose
pour ne plus jamais recommencer. Si un comportement nous fait
suffisamment souffrir, changeons-le. En fait la motivation la plus forte est
la souffrance que nous nous infligeons. Pour de nombreuses personnes, la
culpabilité est l'ultime motivation qui les incite à modifier leur
comportement. D'autres personnes essaient de surmonter leur culpabilité
en la niant ou en la réprimant. Hélas, ce comportement est rarement
efficace. La culpabilité ne cède pas, elle ne fait que revenir avec plus de
force.
Enfin, à l'autre extrême, il y a des gens qui s'avouent vaincus et se
complaisent dans la culpabilité. Ces personnes acceptent tout simplement
leurs souffrances et nourrissent des sentiments d'impuissance acquise. Ce
n'est pas là la véritable fonction de la culpabilité. Elle vise, au contraire, à
nous pousser à agir et à changer les choses. Les gens qui ne saisissent
pas cela finissent souvent par éprouver tant de remords à cause d'une
faute passée qu'ils développent un sentiment d'infériorité pour le reste de
leur vie ! Ce n'est pas là le message de la culpabilité. La culpabilité a pour
but de nous amener à éviter tout comportement qui nous entraîne vers un
tel sentiment, et à nous infliger suffisamment de souffrance pour que nous
nous engagions à respecter des règles plus strictes encore, si nous avons
manqué à l'une des nôtres. En nous conformant aux comportements qui
nous inspirent des sentiments de culpabilité, montrons-nous sincère et
conséquent, puis nous pourrons passer à autre chose.

8.2. Les solutions


• Reconnaissons que nous avons manqué à l'une des règles qui nous
tient à cœur et que nous avons toujours voulu la respecter.
Identifions la norme ou la valeur avec laquelle nous n'avons pas été
OK.
• Quelles actions correctrices immédiates allons-nous pouvoir mettre
en place?
• Que faire si la situation se représente ? Pour préparer notre
stratégie, il y a la notion d'engagement dans le fait de vivre ses
valeurs. Nous avons un système de valeurs qui sous-tend l'ensemble
de nos comportements. Le but est d’être conscient de ces valeurs et
en accord avec celles-ci.
• Prendre le ferme engagement de ne jamais nous comporter de la
sorte à l'avenir. Imaginons la manière dont nous pourrions revivre
une telle situation qui respecte nos normes de conduite les plus
élevées. Si nous prenons l'engagement très ferme de ne plus jamais
refaire la même chose, nous pouvons abandonner notre culpabilité.
Celle-ci a atteint son objectif : elle nous a amené à respecter des
normes encore plus élevées. Employons la culpabilité à notre
avantage au lieu de nous y complaire ! Certaines personnes
s'infligent constamment des souffrances psychologiques et
émotionnelles parce qu'elles sont incapables de respecter les
normes selon lesquelles elles voudraient vivre.
• Faire réévaluer à notre client son système de valeurs. Quelles sont
les sept valeurs les plus importantes dans votre vie

9. Jalousie
Crainte de perdre ce que l'on aime suscitant des sentiments agressifs à
l'égard du rival réel ou supposé.
Ce sentiment n'a pas que des aspects négatifs. Le sentiment de
convoitise, d'irritation que nous ressentons à la vue du bonheur ou du bien
d'autrui et que l'on nomme « envie », s'il reste modéré, incite à l'action et
à la compétition pour faire aussi bien. Appliquée au sentiment amoureux,
la jalousie est une sauvegarde contre les tentations d'infidélité du
partenaire, ce qui permet l'union monogame du couple exigée dans notre
culture. Elle implique un aménagement des vanités et des concessions
réciproques. Réaction de défense de la personnalité, la jalousie peut être
aussi un facteur de progression. Mais l'aspect positif de ce sentiment
s'arrête où commence la perturbation des relations avec les autres.
La jalousie est un sentiment naturel, mélange de peur, de douleur et de
colère. Lorsqu'elle est tue trop longtemps, elle peut exploser en un flot
émotionnel ingérable, mêlant amour et colère d'être ainsi traité, envie et
jalousie parce que l'aimé donne son affection à quelqu’un d’autre,
humiliation et impuissance, rage et déception. La jalousie est un racket
quand elle surgit en dehors de toute tromperie, ou persiste sans raison
objective.

9.1. Le message
Je dois valider mes règles du jeu et travailler sur mes représentations
mentales.

9.2. Solutions
• Travailler sur le changement de croyances (voir même document).
• Mener également une réflexion sur l’estime de soi (Voir doc Estime
de soi).
10. Médiocrité
Ce sentiment de ne pas être à la hauteur d'une situation nous assaille
chaque fois que nous n'arrivons pas à faire ce que nous devrions pouvoir
faire. Le problème, bien entendu, est que nous avons souvent des règles
totalement injustes pour déterminer notre médiocrité.
Dévalorisation, humiliation personnelle, situation embarrassante (vérifier
s'il y a une dépression derrière).

10.1. Le message
Le message véhiculé est que nous ne possédons pas à présent la
compétence nécessaire pour effectuer la tâche qui nous attend : nous
avons besoin de plus d'information, de compréhension, de stratégies,
d'outils et de confiance en nous-même et d'estime de soi (nous n'avons
pas le niveau et nous le savons, c'est ce qui déclenche ce sentiment de
médiocrité. Nous ne sommes pas à la hauteur).

10.2. Les solutions


• Demandons-nous simplement : « Est-ce vraiment l'émotion que je
dois éprouver dans cette situation ? Est-ce que je suis vraiment
médiocre ou dois-je modifier ma perception des choses ? ». Peut-
être avons-vous réussi à nous convaincre que pour nous sentir à la
hauteur, il faudrait faire comme telle vedette ?
• Notons ce que nous avons besoin d'apprendre pour passer à un
niveau supérieur (notion d'apprentissage permanent en coaching).
Qu'est-ce qui nous manque précisément dans la situation ?
• Dans le cas où ce serait un manque de confiance en soi, noter ce
qu'une personne qui aurait confiance en elle ferait dans cette
situation (se dissocier pour acquérir une vision claire de nous en
confiance et avec une estime de nous-même forte). Une personne
qui aurait confiance en elle ferait quoi ? (but = avoir des pistes pour
travailler en coaching).
• Noter objectivement ce qui est fait aujourd'hui pour prendre
conscience de ce que nous sommes actuellement et de ce que, dans
l'idéal, nous pensons devoir être.
• Identifier les points de progrès et bâtir une stratégie
d'accompagnement. Que pouvez-vous faire maintenant pour mener
à bien l’objectif ?
• Si nos sentiments sont justifiés, le message de la médiocrité nous
signale que nous devons trouver un moyen de mieux réussir, et dans
ce cas, la solution est simple. lorsque nous ne nous sentons pas à la
hauteur, apprécier ce message d'encouragement : se dire que nous
ne sommes pas parfait et que nous n'avons nullement besoin de
l'être. Dès que nous aurons assimilé cela, nous cesserons de nous
sentir médiocre à l'instant où nous aurons pris le ferme engagement
de passer le reste de notre vie à nous améliorer.
• Trouver un modèle – une personne qui réussit bien dans le domaine
dans lequel nous nous sentons médiocre – et demander à cette
personne de nous guider. Cette décision de maîtriser cet aspect de
notre vie et chaque petit progrès que nous aurons accompli a pour
effet de faire de nous non plus une personne médiocre, mais une
personne en période d'apprentissage. Cela est important, car les
gens qui se sentent médiocres ont tendance à tomber dans le piège
de l'impuissance acquise, c'est-à-dire à se convaincre que, dans leur
cas, le problème est insoluble. Il n'y a pire mensonge. Personne
n’est médiocre. En chacun sommeille une aptitude à se faire
remarquer dans un domaine quelconque.

11. Sentiments d'accablement, d'apathie


Baisse d'énergie, dépression, chagrin, impuissance
Le chagrin s'empare de nous lorsque nous n'arrivons pas à attacher de
signification dynamisante à un événement ou encore, lorsque les gens, les
circonstances ou les forces hors de notre contrôle influent négativement
sur notre vie. Les gens en proie à des sentiments d'accablement ont
l'impression d'être dépassés par la situation et de ne rien pouvoir faire
pour s'en sortir. Leur problème est trop grave : il est permanent, profond
et personnel. Ils se laissent sombrer dans cet état d'esprit chaque fois
qu'ils ont l'impression de ne pas pouvoir faire face à ce qui les attend : ils
se sentent dépassés par leurs sentiments.
Quand l'expression du ressentiment est trop menaçante, les pulsions
agressives sont retournées contre soi. La dépression représente un
moyen ultime et désespéré de préserver un lien, une relation. Si le
dépressif n'a plus d'énergie, c'est qu'il l’utilise contre lui-même. Il la
mobilise en vue de réprimer des affects indésirables : rages, frustrations,
douleur. Il a bien trop peur, s'il vivait sa colère, de détruire, d'avoir à
encourir des représailles, ou de perdre la relation à tout jamais.

11.1. Le message
Nos sentiments d'accablement signifient que nous devons réévaluer ce qui
compte le plus pour nous, et en particulier, dans la situation où nous nous
trouvons. On est accablé et dépassé parce qu’on s’occupe de trop de
choses en même temps, et qu’on veut tout changer du jour au lendemain.
Les sentiments d'accablement perturbent et détruisent plus de vies que
toute autre émotion.
Être prudent sur ce sur quoi on porte notre attention. FOCUS : c'est
l'attention qui détermine notre réalité. Nous renforçons ce sur quoi nous
nous centrons. Il y a souvent une notion de sur-responsabilité, nous avons
trop chargé la mule.
11.2. Les solutions
• Identifier ce qui est le plus important dans notre vie actuellement.
Hiérarchiser, prioriser.
• Identifier nos grandes responsabilités en tant qu'être humain, nos
grandes responsabilités en tant que manager : pour identifier ce qui
nous appartient vraiment et ce qu’il convient de déléguer, sous-
traiter.
• Développer rapidement le sentiment qu’il est en notre pouvoir
d’exercer un certain contrôle sur notre vie.
• Parmi toutes nos occupations, décidons sur quoi nous avons à nous
concentrer le plus.
• Noter ensuite toutes les choses les plus importantes à réaliser, puis
les classer par ordre de priorité. Le simple fait de noter cela sur un
bout de papier donnera le sentiment d’avoir un certain contrôle sur
ce qui se passe dans notre vie.
• Noter ce qui nous appartient et ce qui ne nous appartient pas (faire
le tri dans les responsabilités). Exemple : un manager qui va tout
faire à la place de ses assistants. Lui faire mettre en place des
situations lui permettant d'apprendre, de déléguer certaines tâches,
de reconnaître où sont les responsabilités et le faire grandir dans
son leadership.
• Aborder le premier élément inscrit sur notre liste puis continuer ainsi
jusqu'au dernier. Dès que, dans un domaine particulier, le point aura
été fait, un certain rythme sera adopté. Notre cerveau se rendra
compte que nous avons la situation en main, que nous ne nous
sentons plus complètement dépassé, que notre problème n'est pas
permanent et que nous saurons toujours trouver une solution.
• Lorsque le moment sera venu d'évacuer une émotion accablante, le
chagrin par exemple, concentrons-nous sur ce que nous pouvons
contrôler et prenons conscience qu'il doit bien y avoir une
signification dynamisante quelque part, même si nous ne la voyons
pas encore.
• Bâtir un véritable plan d'action où nous allons pouvoir vivre les
priorités qui sont les nôtres.

Notre estime de soi est liée au contrôle que nous exerçons sur notre
environnement. Se sentir accablé ou dépassé provient de ce que nous
avons crée un environnement psychologique qui nous submerge de trop
de demandes intenses ou simultanées. Cependant, nous avons le pouvoir
de changer la situation en nous concentrant sur ce que nous pouvons
contrôler et en procédant par étapes.

12. Solitude
Tout ce qui nous donne le sentiment d'être seul, isolé et coupé des autres
est synonyme de solitude.
12.1. Le message
Je me sens isolé, et cela me dérange. Nous avons besoin de liens, de
relations avec les autres. Mais que signifie ce message ? Le gens tiennent
souvent pour acquis qu'il s'agit de rapports sexuels ou d'un sentiment
instantané d'intimité avec quelqu'un. Par la suite, ces personnes sont
frustrées parce qu'elles se sentent encore seules, même lorsqu'elles vivent
une relation intime.
À distinguer de l'envie d'être seul pour se
ressourcer (cf. modèle d'Hudson où les personnes ont besoin de moment
de ressourcement et de travail sur soi). Tant que cela reste positif, source
d'enrichissement, c'est OK, malgré le sentiment de malaise lié au fait
d’être seul.

12.2. Les solutions


• Sortir de chez soi et établir des contacts avec les autres. Aller vers
le gens et établir des liens instantanés. Il y a partout des gens qui
se soucient des autres.
• Identifier le type de relation dont nous avons besoin : une relation
affective, amicale, familiale ou professionnelle. Déterminer le genre
de lien qui nous est nécessaire : une relation intime ? Peut-être est-
ce un besoin d'amitié, la présence de quelqu'un qui nous écoute ou
avec qui on peut rire ou discuter. Déterminer absolument nos
véritables besoins.
• Noter trois solutions qui nous permettraient de rentrer en contact
avec l'extérieur, en lien avec l'objectif (exemple, nous sortons d'une
rupture et nous ne cherchons pas à recréer une relation de couple
mais nous cherchons un lieu où nous pouvons avoir des relations
amicales et faire le deuil de notre ancienne relation).
• Rappelons-nous que ce qui est merveilleux dans la solitude, c'est
qu'elle signifie que nous aimons réellement les gens et que nous
adorons leur compagnie, que nous devons découvrir le genre de
relation dont nous avons besoin, et qu’il est indispensable de
prendre les mesures voulues pour vivre cette relation.
• Prendre immédiatement les mesures nécessaires pour aller vers les
gens et trouver quelqu'un. Poser des actions maintenant pour
rencontrer des personnes.

13. Honte
De la timidité au gros dénigrement de soi
Qu'est-ce qui provoque le sentiment de honte ? Le sentiment que les
valeurs sont bafouées. Cela peut-être des valeurs que l'on partage ou pas.
Ces sentiments ne sont pas forcément à soi. Au fond, on peut avoir honte
d'un comportement, mais si à ce moment-là il n'y avait pas eu les autres,
cela ne m'aurait pas gêné particulièrement (référence externe).

13.1. Le message
Travailler sur l'estime de soi. Se débarrasser d'apprentissages du passé
qui sont inadaptés. Quels sont les types d'apprentissages qui dans notre
passé nous ont permis d’arriver jusqu'ici.
Distinguer l'élément déclencheur (qui peut être chez les autres) et le
message. La honte qui revient (équivalent d’un traumatisme) nous
empêche de faire des choses, par exemple : ne plus aller à un endroit. On
peut avoir honte pour soi, ou pour quelqu'un d'autre. Problème d'image de
soi. Dévalorisation de soi.
La honte, on peut choisir d'être dedans ou pas.
Dans le modèle d'Hudson, on revisitera :
• des paradigmes du passé,
• certaines croyances,
• des règles de vie (comme dehors/dedans où l'environnement
conditionne qui je suis à l'intérieur et toutes les relations que j'ai
avec lui. But de l'accompagnement avec le modèle d'Hudson : créer
un nouveau paradigme "dedans/dehors", je décide qui je suis et de
l'impact que je vais avoir sur mon environnement. Travail sur la pro-
activité, dans lequel on replacera l'estime de soi).

13.2. Les solutions


Comment travailler son estime de soi : prendre confiance (la confiance
n'est qu'un état interne lié à l'estime de soi).
En publicité on travaille sur la star intime et le héros intime : HÉRO
INTIME = moi en mieux. Vision de qui je suis dans l'idéal. STAR INTIME =
qui je peux prendre comme modèle par rapport à tout cela.
Souvent nous avons une vision claire de qui nous sommes et nous savons
qui nous aimerions être dans certaines situations. Et plus l'écart est grand
entre qui je suis vraiment et qui je désire être ou pense être, moins j'ai
confiance en moi.
Travail de réappropriation par rapport à ces différents critères.
Identifiez les différents critères que vous devez améliorer pour pouvoir
développer votre estime de vous-même.
• Quand vous êtes dans la honte, élevez l'estime que vous avez de
vous-même en vous rappelant vos qualités. Écrivez au moins 50
qualités que vous pensez avoir. Prenez le temps d'écrire ces qualités
dans votre quotidien pour que vous preniez conscience que vous
posez jour après jour des actes qui peuvent vous relier à la notion
d'estime de soi.
• Imaginez qu'un miracle s'est produit dans la nuit et que vous ne
ressentirez plus jamais la honte (technique de M. Erickson) : à quoi
le savez-vous objectivement ? Notez chaque point, ils sont une piste
de travail. Qu'est-ce qui a changé dans votre environnement, en
vous, qui vous dit que ce miracle s'est produit ?
• Quelles sont les expériences du passé qui peuvent être à la base de
ce que vous ressentez aujourd'hui ? (souvent la honte est liée à la
notion d'environnement et d'éducation).
• Quelles sont les mesures que vous devez prendre pour ne plus
ressentir cela à l'avenir ?

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