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INTRODUCTION A LA

PSYCHOLOGIE
C9
Le développement de la personnalité

1) le conditionnement externe
a) le corps :
Mon corps conditionne le développement de ma personnalité, il n’est pas un accessoire, nous ne
sommes pas « un esprit » habitant un corps.
Mon corps est partie intégrante de moi-même, or le corps à des lois de fonctionnement que nous ne
pouvons pas ignorer.
b) l’environnement :
 Physique : Le bruit ne favorise pas l’équilibre
 Relation : Pour faciliter le développement de la personnalité, il faut avoir des relations
personnalisantes (relation individuelle -- relation de groupe)
 Temps : Se ménager du temps, savoir de temps en temps vivre au ralenti, c’est
indispensable à l’équilibre, cela permet de se retrouver soi-même, de supprimer les personnages,
Le développement de la personnalité

2) Attitudes qui favorisent le développement de la personnalité


Trois attitudes profondes sont nécessaires pour garder ou pour parvenir à l’équilibre. Elles se vivent
simultanément
a) désirer se connaitre en vérité :
Apprendre à analyser ce que l’on vit, cette connaissance de soi demande du courage, du temps, de la
continuité
b) désirer être soi même
C’est-à-dire accepter ses richesses et ses limites, se garder de toute aliénation (être aliéné c’est être mené par
un autre) or nous avons sans cesse à conquérir notre autonomie.
Le développement de la personnalité

c) désirer voir claire dans ses difficultés


Le développement de la personnalité ne se fait pas sans rencontrer des difficultés, Accepter de regarder
avec réalisme ce qui se passe, en recherchant les causes; profondes ; c’est seulement à partir de là que l’on
peut trouver une manière de vivre plus satisfaisante. Il faut savoir abandonner l’attitude défensive à l’égard
de soi-même, la solution à nos difficultés se trouve souvent en nous même,
Conclusion :
L’attitude fondamentale c’est la droiture, s’il fallait résumer en un mot la condition d’un développement
de la personnalité, nous dirions : la droiture
C’est ce que Roger’s appelle aussi « la congruence » ou l’ « authenticité ».
Quand un homme vit dans la droiture, il trouve invocablement l’équilibre.
Roger’s explique le mot « congruence » comme l’état de quelqu’un qui vit de telle sorte qu’il y a un accord
entre ce qu’il sent, ce qu’il pense ; ce qu’il dit et ce qu’il fait.
L’inconscient

Définition :
est une notion psychologique et psychanalytique qui renvoie à des phénomènes échappant à
la conscience. Chez Freud, l'inconscient est l'un des trois systèmes de l'appareil psychique,
(avec le préconscient et le conscient) et constitué de contenus refoulés.
c’est donc la partie du psychisme comprenant les besoins organiques naturels (exp
digestion, respiration),et les représentations refoulées par les mécanismes de défense du
moi ou pour ceux du surmoi, c’est le lieu de pulsion s’efforçant sans cesse de se réaliser
dans le comportement, ce qui mobilise en permanence une énergie de refoulement
diminuant le moi et expliquant à certain moment sa submersion (distraction, rêve, lapsus,
acte manqué etc..)
Le refoulement

C’est le mécanisme de défense du moi contre ce qui met en cause sans unité, son image
idéal , Son existence ; Il consiste à oublier activement les évènements et les émotions
traumatisantes et à éliminer de la conscience des désirs pulsionnels présentant un danger
s’il se réalisait.
Selon Freud ce mécanisme alimente l’inconscient, c’est une défense automatique par
laquelle le moi rejette une motivation, une émotion, une idée pénible ou dangereuse et tend
à s’en dissocier.
La timidité

Donner une définition de la timidité est impossible car il existe autant de « timidité » que de timides, on
pourrait plutôt parler de personnes intimidées,
La timidité a un aspect émotif et physiologique, cela se traduit par des signes physiques ; contraction
musculaire (gorge, estomac…) et cela provoque des troubles de la parole, des maladresses ; des tremblements ;
la pâleur ; la rougeur etc… La conscience qu’en prend le timide ↗ ces troubles.
La nature de la timidité réside dans le sentiment d’infériorité, dans la peur du jugement d’autrui, souvent la
timidité disparait dans la famille ou avec des inconnues dont on ne craint pas le jugement.
La timidité se produit lorsque le sujet redoute le jugement qu’on va porter sur lui. Il prend alors conscience
de la distance entre ce qu’il est et ce qu’il voudrait être parce qu’il se croit inférieur ; le timide croit que tous les
regards sont fixés sur lui.
La timidité

D’où vient la timidité ?


a) L’enfant frustré par un manque d’affection ou de compréhension.
b) L’enfant trop protégé par des parents croyant bien faire et qui décident tout à la place de l’enfant.
c) L’enfant découragé par un climat trop adulte où les exigences ne respectent pas les lois du
développement
d) Un climat familial trop pessimiste
e) Un traumatisme dans l’histoire personnel (échec, humiliation…)
f) Un défaut corporel peut renforcer la timidité mais il n’en est pas l’origine.
Le timide est vulnérable, il est pessimiste, c’est chez les sentimental que l’on trouve les
prédispositions les plus marquées à la timidité.
La timidité prend une forme plus aigue à l’adolescence.
La timidité

Comment aider un timide ?


 Tout d’abord chercher à le comprendre
 L’accueillir tel qu’il est
 Ne pas le condamner, ne pas montrer de l’agacement
 Le raisonnement n’a aucun effet sur la timidité
 Faut d’abord trouver les causes de la timidité et rechercher ce qui va donner confiance à la
personne.
La timidité

L’ironie : Est quelques choses de particulièrement nuisible pour le timide, la base de la timidité est un
sentiment d’infériorité.
Remarque :
La timidité ne se manifeste par toujours de façon directe, il y a des timidités masquées, certaines personnes
apparemment désinvoltes, dures, ironiques peuvent être des timides.
Cette façade, peut être une défense et une sécurité relative. L’intensité de la façade dépend de l’intensité de la
timidité, il s’agit d’aider le timide à affronter la présence de l’autre, faciliter les contacts, analyser avec lui ce qui
peut se passer dans telle ou telle situation qu’il craint ; L’aider à maitriser son imagination ; l’aider à abandonner
l’idée que tous le regarde, lui procurer des occasions de réussir, le valoriser en dehors des moments où il est
intimidé.
La Fatigue

C’est un ensemble de manifestations engendrées par un travail, par un


fonctionnement prolongé dépassant une certaine limite, fatigue de certains organes par
ex. ou d’un muscle auquel on impose une contraction soutenue ou fatigue de
l’organisme ou fatigue de l’individu.
La manifestation la plus apparente considérée comme permettant une mesure de la
fatigue, réside dans la du rendement de travail, dans l’abaissement de la capacité
fonctionnelle. S’il n y a pas d’équilibre entre le travail et le repos (récupération) le
travail devient pathogène; Si l’équilibre est respecté « le travail c’est la santé »
Le surmenage

C’est l’état de fatigue excessive à la suite d’un travail intense et prolongé entrainant des
troubles durables qui résistent aux processus normaux de récupération (particulièrement le
sommeil)
Il provoque souvent l’irritabilité et peut conduire à la dépression, le surmenage est
fréquent à notre époque, il est souvent combattu par des moyens anti-naturels dont l’effet à
plus ou moins long terme se traduit par des intoxications.
Le retour à un mode de vie sain et naturel est le seul remède au surmenage et le seul
moyen de l’éviter (moyens récupérateurs principaux : le sommeil, la nourriture, mais aussi
la respiration)
La dépression

C’est une chute de pression, infléchissement de la tension nerveuse et psychologique ; c’est un


terme général qui recouvre toute une série d’état (l’asthénie, la neurasthénie, les obsessions…),
C’est un état mental caractérisé par de la lassitude, par du découragement, par de la
fatigabilité, cet état s’accompagne souvent d’une anxiété plus ou moins marquée, par un
sentiment d’incapacité, par un dégout de l’existence, par l’insomnie et dans certains cas cela
peut ⇒ des idées de suicide,
La dépression peut avoir une base purement physique avec des phénomènes psychologiques
surajoutés ou bien une base psychologique venant de problèmes personnels ou familiaux, la
dépression peut apparaitre à la suite de soucis prolongés qui conduisent à un fléchissement de
la tension.
Le surmenage est souvent le point de départ d’une dépression.
Les voies de la connaissance
psychologique
L’approche psychologique est inséparable de l’application des connaissances médicales, dans la
recherche des causes de la maladie. Il suffit de penser aux nombreuses maladies psychosomatiques,
il provient donc de connaitre les moyens de cette connaissance psychologique.
L’approche psychologique est une tentative pour passer « de la rencontre » de l’autre à sa
connaissance et donc à sa « compréhension ».
Nous avons à notre disposition beaucoup de moyens qui nous permettent de connaitre et
d’étudier l’enfant, l’adolescent, l’adulte. Chaque moyen n’a pas la même valeur mais chacun
dépend beaucoup de celui qui l’emploie.
Les voies de la connaissance psychologique

a) L’entretien :
C’est l’instrument principal de la psychologie clinique. Il est d’ordre verbal, la rencontre avec l’autre et avant
tout dans sa parole. L’entretien ;sans forcément visée à un but thérapeutique ; a pour but de permettre à la
personne d’exprimer ce qu’elle ressent et ce qu’elle est l’important dans l’entretien. C’est que celui qui parle se
sache et se sente entendue.
b) L’observation :
Elle a aussi une grande importance, l’accent met sur la communication verbale ne doit pas pour autant faire
négliger le non verbal, même s’il ne s’agit que d’un complément. L’observation est un ensemble de données
recueillis par une attention constamment en éveil. Ces données permettent de situer « l’observé » sans le double
aspect de la forme extérieure et de son comportement (il s’agit de manifestations et des réactions observables
dans une situation donnée.
Les voies de la connaissance psychologique

c) Les tests :
Quel que soit la valeur première et irremplaçable d’un entretien ou de l’observation d’un comportement, il est
facile de comprendre que ces données subjectives doivent être complétées par des repères « objectifs »
L’utilisation des tests mentaux répondent à ces soucis d’objectivité, leur usage est l’affaire des psychologues et
des psychiatres
Le test est un moyen d’investigation(recherche) qui permet de connaitre un ou plusieurs aspects d’un sujet
testé : le test à une consigne précise; Un matériel approprié; un temps de passation déterminée, une grille de
correction, l’interprétation et la notation permette ;d’une part d’apprécier une caractéristique du sujet, d’autre
part de situer le sujet par rapport aux autres.
Il existe deux sortes de tests : (ceux dont le but est de mesurer la réussite ou l’échec à des épreuves-type
mettant en jeu une opération intellectuelle, se sont les tests déficience) ;et ceux qui visent à explorer la
personnalité dans ses aspects affectivo – caractérielles, ce sont les tests de personnalité.
Les voies de la connaissance psychologique

1) Tests déficiences :
Les tests composites d’intelligence ont pour principe de juger la capacité intellectuelle et surtout le développement
intellectuel d’un sujet à partir de la réussite ou de l’échec à une série d’épreuves diverses.
Quotient intellectuel = Age Moyen
Age réel
Les voies de la connaissance psychologique

2) Tests de la personnalité :
Les plus importants sont les tests projectifs, leur principe réside dans le fait d’organiser ou d’interpréter un matériel
sur lequel le sujet projette sa manière personnelle de voir.
La méthode des tests dans un ensemble n’a de valeur que celle d’une expérience partielle dont les résultats – buts
restent toujours à commenter, à interpréter, à analyser en les remplaçant dans l’histoire individuel de chaque cas.
On doit aussi tenir compte de l’incidence de la situation particulière d’examen et des dispositions d’esprit du
moment. Le test court le risque de donner une étiquette absolue alors que sa fonction devrait être d’esquisser
(commencer) quelques traits,de préciser telle ou telle piste, de rechercher et peut être finalement de poser plus de
question qu’il ne semble résoudre

Conclusion :
Connaitre les moyens de la connaissance psychologique permet 1 approche qui fait passer de « la rencontre de l’autre
» à sa connaissance et donc à sa compréhension.

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