1. Pour quelles raisons postulez-vous à HEC ? Expliquez votre projet professionnel.

(300 mots
max)

HEC est l'une des quelques universités françaises à pouvoir se targuer d'une réputation
internationale. L'exigence, la difficulté de la formation et les attentes strictes du mastère Médias, Art
et Création donnent aux étudiants la volonté et le courage nécessaires pour réussir au mieux. Cette
exigence ne me fait pas peur. Au contraire, elle confère à la formation son excellence et elle est pour
moi un levier de motivation. Le monde de la culture, de l’art, des relations médiatiques constitue un
enjeu essentiel. Depuis mon stage à la Fondation Napoléon, je suis décidée à devenir curatrice
d’exposition. En effet, assistante d’Elodie Lefort, responsable des collections, j’ai découvert toutes les
perspectives qu’offrent le métier de gestionnaire de patrimoine artistique. Parmi l’un de ces aspects,
la construction d'exposition m'a fasciné. En effet, j’ai eu la chance de rencontrer Pierre Branda,
commissaire de l'exposition “Joséphine et Napoléon, une histoire extraordinaire” présentée du 8 mai
au 18 juillet 2021. Il a pu me montrer la complexité et la finesse que cette organisation présente. M.
Thierry Lentz m’a ensuite montré la nécessité de connaître les rouages du monde médiatique pour
promouvoir, présenter et donner de la visibilité aux projets. En effet, je l’ai accompagné sur les
plateaux radios et à des réunions avec des journalistes du Monde et du Figaro pour lesquels il
présentait l’exposition “Napoléon n’est plus”, dont il était commissaire. J’ai donc constaté la nécessité
de savoir correspondre avec les médias. Le métier très stimulant de curatrice d’exposition demande
une formation complète et exigeante pour maîtriser le mieux possible la subtilité des aspects de la
profession. Votre mastère est le meilleur moyen pour devenir le professionnel précis, méticuleux et
efficace que je brigue d’être.

2. Le management de l’art et de la culture présente-t-il des particularités selon vous ? (150

mots max)

Oui, il me paraît évident que le management dans les secteurs de l’art et de la culture ont
des particularités par la nature même de l’industrie mais aussi par ce que représentent l’art et le
management en eux-mêmes. En effet, les Industries Culturelles et Créatives sont une des six familles
prioritaires à l’exportation. Ce secteur clef a un fonctionnement fondamentalement différent des
secteurs économiques traditionnels. En effet, véritable oligopole à frange, cette économie
prototypale implique un système de gestion et de management qui lie l’impact géopolitique de l’art
et de la culture à ses enjeux économiques primordiaux tout en respectant l’ambition artistique ou
culturelle. De plus, l’art requiert une souplesse imaginative. Le management impose une conscience
aiguisée des enjeux du réel. Allier ces deux notions demandent une exigence d’esprit sachant rester
libre pour ne pas casser la fibre culturelle, artistique, tout en assurant l’efficacité nécessaire à la
réalisation de missions.

3. Quel acteur ou entreprise dans le monde de la culture trouvez-vous remarquable par son
action ? (150 mots max)

L’association Symphonia Productions incarne parfaitement ce que le monde de la culture est pour
moi : un lieu privilégié de transmission. L’instruction subissant une crise profonde, il est important
que le monde de la culture soit un relais d’éducation par l’utilisation des moyens particuliers qui lui
sont propres. Par la création de comédies musicales historiques, Corentin Stemler, président de
l’association, remet la culture française au cœur de la société. Par exemple, la création du spectacle
La Dame de Pierre, joué au Palais des Congrès de Paris, ressuscite un pan oublié de l’histoire de
France en proposant une version musicale de l’histoire de Notre-Dame de Paris. Son but est simple. Il
faut rendre accessible la culture qui unit les français pour les fédérer et leur permettre de connaître
l’histoire qui les rassemble. Cette initiative permet d’éduquer, d’échanger, de rassembler. C’est ce que
doit suivre, selon moi, toute entreprise culturelle.

4. Informations pertinentes. (1000 caractères max)

Je souhaite évoquer les graves problèmes de santé que j’ai rencontrés à partir de mars 2021.
Ils ont entraîné une chute de mes résultats au second semestre de ma deuxième année. Sous
morphine, il m'était très difficile de retenir ce que j'apprenais, mais je n’ai pas abandonné et ai passé
mes examens malgré les indications médicales qui me prescrivaient le repos. Ma motivation a porté
ses fruits puisque j’ai tout de même réussi à valider l’année avec une mention Assez Bien. Mes
problèmes ayant empiré, nécessitant un arrêt d’un an pour guérir, j’ai pris une année de césure. La
baisse de mes résultats et mon arrêt ont été difficiles à accepter car j’étais dans une dynamique de
réussite dans un cursus qui me passionnait. Aujourd’hui, je suis guérie et prête à donner le
maximum.