Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Abstract: Advertising affects the consumer behavior. In a country like Ivory Coast, it is
essential to promote an educative publicity. For that purpose, it is necessary to resort to a
severe censure, a more active state policy and especially a publicity which promotes
national reconciliation in an African western region marked by a generalized instability.
Keywords: Publicity, education, peace, stability, reconciliation.
INTRODUCTION
118
qualification de ces derniers, puisqu’ils sont chargés de la formation dans
les institutions créés à cet effet.
Sans nier les observations qui ont été faites, nous constatons que la
situation de l’éducation en Côte d’Ivoire semble ne pas s’améliorer car les
moyens de communication comme la publicité impacte parfois
négativement la vie sociale de ce pays. Par exemple, les universités de
Cocody et d’Abobo-Adjamé, situées dans la ville d’Abidjan, ont été fermées
depuis la fin de la crise postélectorale de novembre 2010. Seule l’université
de Bouaké localisée au centre du pays est restée ouverte. C’est un
indicateur qui pourrait témoigner de la part de responsabilité de ses
universités publiques dans la crise ivoirienne. Nous ajouterons que la
violence s’est accrue dans les écoles primaires, secondaires et les
universités. Cet état de fait ne saurait être uniquement perçu sous l’angle
des manifestations sociales susceptibles de favoriser une amélioration du
cadre de vie éducatif. Mais il serait prudent d’y voir quelques part une
conséquence, certes implicite, mais réelle des messages publicitaires. Dans
ce sens, nous partageons l’avis de Arrens, lorsqu’il écrit que : « l’opinion
publique, cette force insaisissable et toute puissante, de laquelle personne
ne peut s’affranchir, est dominée par la publicité » (Arrens, 2004 : 5 ). Un
tel réquisitoire ne saurait laisser personne indifférent quand on se réfère à
la situation sociale crispée de l’Afrique de l’ouest. L’exemple de la Côte
d’Ivoire et du Mali profondément secoué par une crise armée qui suscite le
débat ; si bien que des séminaires et des conférences se tiennent en Côte
d’Ivoire et à l’ONU autour de la possibilité d’un rétablissement de la
stabilité et de la paix. Cela commande que nous analysions de près les
fondements de la publicité, car à notre avis, elle peut aussi aider à la
réconciliation en Côte d’Ivoire.
Bien entendu une avalanche d’interrogations nous vient à l’esprit :
comment la publicité éducative pourrait constituer une priorité dans la
politique de développement de la Côte d’Ivoire ? Ou encore, dans quelle
mesure est-elle indispensable à la stabilité de ce pays ? Au total quelle est
l’idéologie qui sous-tend cette publicité? Ce qui nous intéresse en tant que
chercheur en sciences de l’information et de la communication, c’est de
saisir le degré d’implication de la publicité éducative dans la gestion du
climat social en Côte d’Ivoire. Inéluctablement, l’objectif de notre étude est
donc d’analyser l’impact de ce phénomène sur le système économique,
social et politique de ce pays.
Notre hypothèse est simple : la publicité au-delà de sa « rhétorique
commerciale (communication commerciale) » (Tsofack, 2002) peut
substantiellement contribuer à redéfinir le système éducatif ivoirien car, le
progrès constant de l’éducation dépend dans une large mesure du
maintien de la paix en Côte d’Ivoire. C’est un pays où les dépenses
militaires semblent entrer en concurrence directe avec le budget alloué à
l’éducation.
Il est capital de définir dès le départ, les notions de notre étude en vue d’en
cerner les contours. En ce sens, on comprend le vœu de Mucchielli, pour
qui, la publicité est
119
un ensemble de techniques de communication de masse
(utilisant donc des médias qui peuvent toucher un grand
nombre de personnes : télévision, affiches, encarts dans les
journaux) [ …] Elle vise essentiellement, in fine ( quelques
soient les détours qu’elle utilise comme la création de l’image
de marque, ou de l’image de l’entreprise), à faire acheter tel
ou tel produit à tel type de consommateur ( 2001 : 58).
Il nous faut ici faire une brève traçabilité historique, de même que le point
des recherches sur le sujet objet de notre étude.
La publicité en Côte d’Ivoire remonte à la nuit des temps. En effet, dans nos
sociétés traditionnelles, elle a toujours existé sous divers formes.
120
Dans un pays où les populations sont le plus souvent analphabètes et
parlent leur ethnie,
121
Ce point de vue est intéressant dans la mesure où il nous fait savoir que
l’émergence de la publicité en Côte d’Ivoire est liée à la naissance du
multipartisme et du vaste mouvement de la privatisation des années 90
pour satisfaire aux mesures d’austérité des organisations internationales.
Conscients du défi de la concurrence des entreprises, ce pays n’hésitera
pas à utiliser les campagnes publicitaires pour atteindre l’ensemble des
couches sociales. Dans ce sens, Sacriste a tout à fait raison quand elle fait
remarquer que :
Cette vision est à notre avis pertinente dans la mesure où en Côte d’Ivoire
toujours selon le CSP, on dénombre en 2012 près de vingt cinq agences de
publicité (CSP : 2012).
Au Mali et au Burkina Faso, des séminaires se tiennent sur cette lancinante
question. Par exemple, en 2007 s’est tenu à Ouagadougou, un atelier sur la
publicité. Le contexte et la justification de cette action ne nous a pas laissé
indifférents. En effet, pour le conseil supérieur de la publicité de ce pays,
122
biens dans la conscience du consommateur potentiel, en
partant quand même d’un fond de vérité (Seya, 1985 :55).
Dans la publicité de la bière « Guiness ‘’is good’’ for you (la
bière Guiness est bonne pour la santé) indique le plaisir de
boire Guiness fraîche. Ce qui procure une sensation de bien
être. Mais, assimiler une telle sensation à la santé ou au
bonheur relève de la duperie et du mensonge (Seya,
1985 :56).
C’est un signal fort donné par un ivoirien sur les effets de la publicité. Une
diversité de points de vue relative à cette activité abonde en Côte d’Ivoire.
Cela est d’autant plus important que c’est un pays sous-développé en
difficulté économique et, accentuer cette paupérisation par la publicité
mérité que les intellectuels ivoiriens s’interrogent.
Prenant la mesure de cette situation, Blé Raoul, a abondé dans le même
sens que Thizier. Il soutenait déjà que les annonceurs présents dans les
pays du conseil de l’entente ne tenaient pas compte des traditions locales.
Il s’est appuyé sur l’exemple de l’agence de publicité Lintas52 Abidjan. Le
spot français pour le déodorant ‘’Impulse ‘’ a été interdit en Côte d’Ivoire
parce que, dans le film, on voit une charmante dame (ayant utilisé
‘’Impulse’’) qui se fait offrir dans la rue, un bouquet de fleur par un inconnu
enivré par l’odeur du parfum. Elle a été suspendu à cette époque parce
qu’elle outrait la culture locale car offrir une fleur dans cette culture ne se
fait pas.
Pour appréhender la part de responsabilité de la publicité dans la gestion
du climat social ivoirien, nous avons choisi d’analyser le contenu de
quelques spots publicitaires télévisuels et des affiches qui occupent
quotidiennement les écrans de la télévision nationale (RT1). A cela,
s’ajoutent quelques chaînes étrangères car ne l’oublions pas, les ivoiriens
aujourd’hui regardent beaucoup plus ces médias étrangers en raisons,
d’une part, de l’accessibilité à ces chaînes et, d’autre part, parce qu’ils
veulent découvrir de nouveaux horizons à travers la télévision. Ce sont au
niveau local : RTI1, au niveau international : TF1 qui est une chaîne
française, MTV qui est américain et mangas qui est japonais, soit quatre (4)
chaînes au total. Nous avons observé de décembre 2011 à mars 2012,
durant quatre (4) mois donc, les spots publicitaires sur ces chaînes. C’est un
examen méthodique qui nous a permis de mieux appréhender notre
problématique par rapport aux objectifs que nous recherchions. L’objectif
ici est d’arriver à y déceler les occurrences et les récurrences afin d’en
relever l’impact sur la vie politique et sociale de la Côte d’Ivoire.
Il faut bien comprendre le sens de ce corpus car son choix n’est pas fortuit.
Le public ivoirien est depuis un certain temps exposé à des spots
publicitaires qui, paradoxalement au contexte de reconstruction post
conflit, présentent ma foi des contenus renvoyant toujours à l’ « état de
guerre ». Nous n’entendons donc pas développer dans cet exercice, les
moyens mis en œuvre en vue de sensibiliser les ivoiriens à la paix mais,
52
Lintas Abidjan : filiale du groupe Lintas World Wide, crée en 1974 en France.
123
plutôt attirer l’attention sur des spots publicitaires qui semblent passer
inaperçus et qui entretiennent inconsciemment cet « état de guerre ». Dès
lors, cette inspiration profonde va nous emmener à préconiser la publicité
éducative comme un élément à privilégier dans la dynamique de
développement de la Côte d’Ivoire nouvelle.
C’est à la sémiologie des spots publicitaires que nous allons nous référer si
nous voulons apprécier sociologiquement leur portée et leur influence.
124
des fournisseurs toute épreuve.
de la marque de
chaussures
ZALANDO,
neutralisent leurs
agresseurs.
Ce qu’il faut relever à première vue, c’est que toutes les publicités que
nous avons choisies présentent des scènes de violences ou que les
messages qui les accompagnent incitent à la violence. La première
observation apparait nettement dans la description du texte qui
accompagne l’image figurant dans le spot publicitaire de la ‘’ nouvelle
parfumerie Gandour’’. On peut lire ‘’ réveille le guerrier en toi ‘’. Or être
guerrier, c’est faire la guerre, c’est être belliqueux. L’histoire de la Côte
d’Ivoire nous enseigne qu’elle est une nation de paix, de tolérance et faire
l’apologie de la guerre doit être perçu comme une violation flagrante de la
culture ivoirienne. Dans tout pays, les médias ont pour rôle de sensibiliser,
d’éduquer et d’informer. André Tudesq, dans les années 80, concluait
après une analyse sur la radio rurale que : « la radio est le principal moyen
pour les Etats de l’Afrique noire pour mieux intégrer les paysans dans leur
politique de développement » (Koné Hugues, 1995 : 26). La radio et la
télévision ont été la clé de l’éducation en Côte d’Ivoire. Elles permettaient
une communication entre les différentes régions, entre les gouvernants et
les gouvernés.
En revenant de plus près de notre corpus, nous nous apercevons que sur
cinq médias qui ont été choisi, trois sont non nationaux. Ce sont : tf1, mtv,
mangas. Ces chaînes émettent en Afrique de l’ouest et particulièrement en
Côte d’Ivoire à partir d’un décodeur de l’entreprise Canal Horizon. La
procédure d’abonnement de plus en plus souple favorise l’accès à ses
médias. Ce que nous évoquons, c’est la publicité y est diffusée. Le
découpage que nous avons fait traduit des images cachées. Par exemple,
sur mangas, dans le spot de PS3, on y trouve des combats violents et des
actes de vandalismes. On a ici la métaphore de l’héroïsme du soldat
américain. Dans le cas de tf1, des femmes prises en otages dans une
banque par des braqueurs cagoulés trouvent subitement la force de se
défendre à la vue du livreur de chaussures de la marque Zalando. En Côte
d’Ivoire, la télévision est une référence. De plus en plus dans les villages et
les villes, on se précipite sur le tout nouveau produit vu sur le petit écran.
125
La publicité a de ce point de vue un impact sur la population. C’est
pourquoi la diffusion des spots doit être analysée. Comme nous l’avons
indiqué, les principaux thèmes développés implicitement dans les spots
sont les suivants : explosion, guerre, agressivité et violence. Ce sont des
thèmes en rapport avec l’actualité politique mondiale. L’image de la guerre
en Irak, de l’insurrection en Syrie, de la révolution en Lybie, etc. On est tout
de suite tenté de dire que la publicité s’adapte à la réalité sociale dans
laquelle elle évolue. La publicité a bien un enjeu économique important,
mais elle joue un rôle idéologique non négligeable en orientant la
consommation. On peut souscrire à l’idée de Sacriste qui soutient à ce
sujet que :
Ce n’est pas faut, mais cette vision est incomplète dans la mesure où la
publicité ne remplit pas toujours des fonctions ludique et thérapeutique.
L’exposition aux spots de publicité transnationaux a radicalement changé
le mode de vie des habitants. Il n’existe pas de jour où les entreprises, les
commerces et les domiciles ne soient attaqués par des hommes en armes,
cagoulés. Ces derniers ont tendance à traduire le jeu en réalité pour
apparaître comme des héros. Bien que les structures de sécurité de l’Etat
soient de mieux en mieux équipées, la fréquence des agressions à main
armée, de vols, etc. ne cessent d’augmenter. Par exemple, le 06 aout 2012
au journal télévisé de 13h sur la RT1, il a été dit que le camp militaire
d’Akouédo, situé à Abidjan dans la commune de Cocody, a été attaqué la
veille par des hommes en armes. Ce fait atteste nos propos et nous fait
savoir que la délinquance urbaine devient une gangrène pour le
gouvernement ivoirien. Simone De Iulio adhère à cette pensée lorsqu’elle
écrit que :
126
amélioration de la qualité éducative tout en tenant compte des contraintes
budgétaires dans le pays concerné » (Michaelova, 2000). Inculquer des
valeurs éducatives dépend dans une large mesure des moyens financiers
mais aussi des facteurs non moins négligeables notamment de la publicité.
Mais pour un pays qui sort d’une crise postélectorale douloureuse, que
peuvent faire les populations submergées par la publicité transnationale ?
Ce qui nous amène à parler du système capitaliste et son influence sur la
conception des messages publicitaires.
Le principe de l’advertising développé par les Etats-Unis indique
l’universalité de la publicité. Il stipule que :
les gens sont partout les mêmes dans tous les pays civilisés. Ils
parlent, lisent les journaux et des magazines, ils ont les yeux
pour regarder les affiches, ils ont besoin de toute sorte de
produits et ils répondent aux mêmes sollicitations comme par
exemple pourquoi ils doivent acheter ce produit et pas un
autre » (Iulio, 2005).
127
III- LA PUBLICITE EDUCATIVE : LE PARADIGME PERDU
Les avantages liés à la publicité sont énormes. Elle génère des emplois,
expose une diversité des produits de consommation et une adoption d’une
nouvelle culture, etc. Les agences conseils en communication qui ont
compris son enjeu économique se créées de plus en plus en Côte d’Ivoire.
Toutes ces agences sont régulées par le conseil supérieur de la publicité.
Cet organe, il faut le souligner, censure uniquement les spots diffusés à
travers les médias locaux. Il faut donc à notre avis revoir ses lignes
directrices. Elle doit être plus efficace, à mesure de désapprouver les
publicités qui transgressent les valeurs des consommateurs ivoiriens. Ceci
amène à baliser les débats et ouvrir le dialogue avec les médias afin de les
inscrire dans la dynamique de développement durable. La tâche est
énorme parce que les annonceurs sont souvent des multinationales. Mais
la question de développement durable doit guider nos modes de
consommation. Elle permettra de normaliser l’éducation dans ce pays. À
l’heure de l’industrialisation de l’audiovisuel, la Côte d’Ivoire doit
revendiquer une publicité qui intègre sa culture. Elle se doit d’interpeller
les entreprises d’abonnement qui sont la porte d’accès aux chaînes de
télévisions étrangères notamment occidentales et Américaines. Il s’agit
d’organiser des ateliers et des séminaires au cours desquels doivent être
associés les directeurs d’agences de publicité, les chefs traditionnels,
garant de la tradition ivoirienne ; les jeunes et les représentants de
l’entreprise canal horizon en Côte d’Ivoire, afin de débattre sérieusement
de la question. Ces cadres d’échanges pourraient se tenir une fois par
trimestre soit quatre (4) fois par an et doit permettre d’évaluer
périodiquement la dimension éducative de la publicité en Côte d’Ivoire.
128
c’est le cas dans quantité de pays africains. On peut concevoir la publicité
d’un produit en plusieurs langues locales et faire une programmation
rotative à la télévision nationale (RTI1) et à la radio nationale (radio Côte
d’Ivoire). Les radios locales, les radios de proximité et les radios
confessionnelles doivent être mobilisées dans ce sens. La programmation
doit se faire à des heures d’audience forte. Par exemple, pour la rti1, on
pourrait diffuser le spot quelques minutes avant le journal télévisé du soir
à 20h. Pour la radio Côte d’Ivoire, la diffusion pourra se faire avant le
journal de 7h du matin. Ce sont des heures durant lesquelles on observe un
fort taux d’audience en Côte d’Ivoire. Pour les autres radios que nous
avons citées, on pourrait choisir les émissions fortement suivi par les
auditeurs et diffuser les spots pendant que celles-ci se déroulent. On
pourrait aussi utiliser l’abidji53, qui selon N’goran-Poamé (2008), est une
langue minoritaire et phonétiquement proche de l’abidjanaise (l’hymne
nationale de la Côte d’Ivoire). Ainsi, elle contribuera davantage à briser les
murs de méfiance et à rapprocher les populations. Le Conseil Supérieur de
la Publicité (CSP) devra veiller au respect de cette démarche comme se fut
le cas du Conseil National de la Communication Audiovisuelle (CNCA) lors
des campagnes électorales de 2010. De telles actions permettront, à notre
avis, d’unir régionalement les ivoiriens bien qu’ils sont politiquement
incompatibles.
Des films centrés sur ces thématiques pourront être conçus et projetés
dans les écoles et les universités publiques et privées, et dans tous les
centres de formations de Côte d’Ivoire.
On pourrait, par exemple, instituer ce que nous pourrions appeler la
minute de réconciliation. Elle doit se tenir avant chaque conseil de
53
L’abidji est une ethnie parlée à N’douci, ville située à quelques kilomètres d’Abidjan en Côte
d’Ivoire. N’goran Poamé Léa est Professeur titulaire en Sciences du Langage à l’Université de
Bouaké. Au cours d’une table ronde qui a eu lieu en 2008 à Abidjan autour du thème « pensée la
crise ivoirienne », elle a fait la proposition de l’adoption de l’abidji comme langue nationale en
raison de sa ressemblance syntaxique avec abidjan et parce ce qu’elle est une ethnie minoritaire.
129
gouvernement, au cours des débats parlementaires et des grandes
assemblées. Pendant cette ‘’prière’’ d’une minute donc, l’on pourra
prêcher la réconciliation et la non-violence.
CONCLUSION
La publicité est partout et figure sur tous les espaces qui sont devenus, en
Côte d’Ivoire, des marchandises car les annonceurs se les approprient pour
y faire figurer leurs noms. Cette Communication de masse a envahi toutes
les sphères de la vie sociale, économique et politique ivoirienne et cette
ascension n’est pas sans conséquences sur les consommateurs. Des
indicateurs de la qualité éducative attestent qu’elle est aussi responsable
de la perte des valeurs de notre société. Parfois, elle transmet des spots qui
non seulement ne sont pas adaptés à nos réalités mais aussi la thématique
qui y est développée contribue parfois à enrégimenter l’opinion. Cela
montre la nécessité d’une réflexion critique face aux dangers de cette
activité qui doit s’appuyer sur les préjudices causés par la publicité sur la
population ivoirienne. Par ces écrits, nous avons eu pour ambition de
montrer que les différents organes de régulations doivent prendre la
mesure afin de censurer sévèrement ces spots qui encombrent notre
environnement. L’Etat ivoirien doit davantage s’intéresser à la régulation
des médias transnationaux au travers des spots publicitaires qu’ils
diffusent.
130
BIBLIOGRAPHIE
131