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INTRODUCTION GENERALE
1. PRESENTATION DU SUJET
L’événementiel est un domaine qui fascine mais reste encore inconnu pour la plu-
part des individus. Il véhicule beaucoup d’idées reçues, souvent fausses pour la plupart. Faire
de l’événementiel serait facile et « fun ». Presque tout le monde serait ainsi capable d’organiser
un événement. Dans le monde de la communication d’aujourd’hui, un projet événementiel exige
de la stratégie, de la créativité et une connaissance des tendances dans de nombreux domaines
(la gastronomie, la décoration, les nouvelles technologies, etc.), … Le tourisme fait de plus en
plus recours à la communication événementielle afin de faire la promotion des sites touristique.
La ville de Lubumbashi comme toute la République Démocratique du Congo ont plusieurs sites
touristiques soit connus ou non connus du public qui ne sont pas visités alors qu’ils sont porteurs
de l’histoire que toutes les institutions universitaires comme scolaires enseignent. Le présent
travail intitulé « l’Impact de la communication événementielle sur la promotion d’un site tou-
ristique. Cas du site Silatembo » cherche à savoir l’impact que peut avoir la communication
événementielle sur la promotion du site de Lumumba et ses deux compagnons Okito et Mpolo.
Lumumba et ses deux compagnons Okito et Mpolo sont des personnages qui ont
déjà marqué l’’histoire de la République Démocratique du Congo. Parler de l’histoire de la
liberté de la RDC implique aussi parler du courage dont ces personnalités ont fait montre. C’est
cela qui a motivé le choix de cette étude afin de savoir comment la communication événemen-
tielle peut faire la promotion du site Silatembo afin qu’il puisse attirer encore plus de touristes
nationaux, régionaux et même internationaux. Car Lumumba est quand-même bien connu par-
tout en Afrique comme un des acteurs principaux des indépendances des nations africaines. La
motivation de ce choix trouve son intérêt à trois niveaux :
Intérêt scientifique : ce travail comme les autres travaux scientifiques ; sera, dans la
mesure du possible, la référence des autres chercheurs qui vont mener leurs études dans
le cadre des apports des outils de communication marketing à la promotion des sites
touristiques en République Démocratique du Congo.
3. ETAT DE LA QUESTION
DESBORDES Michel et FALGOUX Julien disent que du point de vue des déci-
deurs territoriaux, la communication événementielle représente l’un des facteurs les plus effi-
caces pour promouvoir l’image des destinations touristiques. En effet, de nombreuses collecti-
vités ont fait le choix d’instaurer une politique événementielle basée sur l’organisation de plu-
sieurs événements d’envergure nationale ou internationale, de différents types (festival, salon,
exposition, foire, etc.), et d’ordre culturel, sportif ou économique. Donc, la communication via
l’événement représente l’une des voies les plus opportunes pour créer du dynamisme aux terri-
toires et par conséquent, accroître l’attractivité touristique de leurs villes.1
1
DESBORDES, Michel & FALGOUX, Julien, Organiser un événement sportif, 4ème édition, Paris, Eyrolles, 2017,
3
d’avoir des retombées positives sur l’image de l’entreprise ou du produit concerné » (JALLAT,
LINDON et SOLNIK, 2016)2.
De son coté, RAPEAUD Mathias Lucien Encore une fausse idée : l’événementiel
serait un secteur plus bouché que d’autres. Certes, le domaine se veut très concurrentiel, mais
l’événementiel ouvre sur un grand nombre de métiers menant vers la production culturelle et le
spectacle vivant, élargissant ainsi les possibilités d’embauche. L’événementiel continue d’atti-
rer de très nombreux jeunes actifs dont les inscriptions dans des écoles ne cessent d’augmenter
d’année en année, le domaine ayant sa part de rêve et de fantasme, sa promesse de sensitivité
et d’adrénaline. Certes, l’événementiel reste un secteur difficile et chronophage pour tous ses
acteurs mais il se veut passionnant : il garantit une grande diversité de missions et de projets
2
HERTRICH, Sylvie (2008), Contribution à la communication évènementielle : une analyse sémio-contextuelle
du Mondial de l’automobile, Thèse de Doctorat en Sciences de Gestion, Paris : Université Panthéon – Assas (Pa-
ris II).
3
PASCAL, Christophe, La communication événementielle, Dunod. 2017.
4
séduisants, il offre une foultitude de métiers touchant presque tous les domaines de la société,
il est par définition moderne car s’adaptant constamment à l’évolution de la société.4
4. PROBLEMATIQUE
Ce que nous constatons pour le site Silatembo est qu’il est porteur d’une histoire
qui a marqué la République Démocratique du Congo. Patrice Emeri Lumumba et ses compa-
gnons y avaient perdu leurs vies pour avoir demandé la libération du Congo. Mais, les événe-
ment qui y sont organisés ne sont pas dignes de l’histoire que porte le site et de ce qu’il peut
offrir au pays sur le plan économique. C’est seulement au mois de juin que quelques événements
sont organisés et cela sans que ceux qui y vont ne puissent avoir des amples explications sur
l’histoire. Ce qui veut dire que même les événements qui y sont organisés ne sont pas à la taille
de l’histoire que le site porte.
1. Pourquoi les événements organisés sur le site Silatembo n’arrivent pas à pousser les lushois
à visiter de plus en plus le site ?
2. Quelle perception les lushois ont de ce site touristique ?
4
RAPEAUD, Mathias Lucien, La communication événementielle : De la stratégie à la pratique, 2 e édition, Vui-
bert.. 2016.
5
5. HYPOTHESES
Une offre touristique comprend, en général, l’ensemble des biens et des services
mis à la disposition du touriste depuis son arrivée jusqu’à son départ. D’abord, les prestations
dont bénéficie le touriste durant son séjour influence sa décision de revisite ou de recomman-
dation de la destination. Ceci se justifie dans n’importe quel domaine des organisations. Quand
une offre est intéressante, les consommateurs peuvent être satisfait et revenir ou demander à
leurs connaissances d’accéder au service offert.
Tous les congolais comme d’autres populations du monde sont informés de l’exis-
tence de l’histoire de Lumumba et ses compagnons. Et en considérant l’histoire actuelle du
pays, prendre Lumumba pour exemple devient une bonne chose. Nous pensons que du moment
où le site lui-même ne raconterait pas son histoire, ou du moment où les événements qui y sont
organisés ne seraient pas orientés vers la découverte de l’histoire du site, le site ne serait pas
intéressant au point d’amener les populations à le visiter.
Les lushois ne seraient pas encore marqués par ce site afin d’y aller et de le visiter
régulièrement. Car malgré son histoire, le site ne serait pas encore attractif.
6. METHODES ET TECHNIQUES
6.1. METHODES
En vue d’éviter toute contradiction et confusion probable dans le cadre d’une re-
cherche, le chercheur doit recourir à certains moyens pour mieux atteindre son objectif. Raison
pour laquelle, nous avons utilisé les méthodes et techniques qui ont permis d’élaborer ce travail.
On considèrera la méthode d’une recherche comme l’ensemble des opérations intellectuelles
permettant d’analyser, de comprendre et d’expliquer la réalité étudiée. Par-là, la méthode dé-
signe donc une démarche logique, indépendante du contenu particulier de la recherche, et qua-
lifie des processus et des formes de perception et de raisonnement destinés à rendre intelligible
la réalité à appréhender5. Dans le cadre de cette étude, voici les méthodes auxquelles nous fai-
sons recours pour cette étude.
a. Méthode analytique
5
J. LOUBET DEL BAYLE, Op. Cit., p.98.
6
Avec cette méthode, nous analyserons les différents événements organisés sur ce site tou-
ristique. Il s’agit de voir comment ces événements sont organisés et l’impact que cela peut avoir.
b. Méthode historique
« Pour étudier les faits, les phénomènes et autres rapports sociaux, on recourt également à
la méthode historique. Par ses procédés diachroniques et synchroniques, cette méthode permet
aux chercheurs de déterminer la causalité des faits en mettant en exergue les facteurs qui au-
raient le plus influencé le fait ou rapport social étudié. Cette méthode a mis au point un certain
nombre de procédés auxquels les chercheurs en sciences sociales recourent toujours. C’est le
cas des procédés de la critique d’authenticité des documents. »7
« Il existe un débat permanant entre l’histoire et la sociologie et ce débat est ancien. Pour
avoir été dominé par l’histoire, la sociologie s’est peut-être trop éloignée de celle-ci. On assiste
à une réconciliation, que la notion d’explication rend particulièrement indispensable, car l’his-
toire est la seule concurrente de la sociologie, dans l’étude des phénomènes sociaux. »8
Cette méthode va nous permettre à renter dans l’histoire du site Silantembo et celle de notre
cadre d’étude. Cela va nous permettre de montrer la valeur du site.
6.2. TECHNIQUES
Pour le cas échéant, nous avons fait recourt aux techniques suivantes :
a. L’observation directe
6
J.L. KALUNGA MAWAZO et T. KAZADI KIMBU, Les méthodes de recherche et d’analyse en sciences sociales et
humaines, Lubumbashi, EDUPC, 2013, p.67.
7
M. GRAWITZ, Méthodes des sciences sociales IIème éd, Paris, Dalloz, 2001, p.38.
8
IDEM, pp. 421-422.
9
J.L. LOUBET DEL BAYLE, Op.cit., p.113
7
La technique définie comme une considération attentive des faits, afin de mieux les
connaître et de collecter des informations. Cette technique, nous a favorisé à faire les analyses
en observant comment les événements se sont organisés et comment la population perçoit cette
réalité.
b. L'interview
C’est un questionnement oral ou une discussion avec les enquêtés pour approfondir
certains aspects à travers les réponses de la personne interviewée. Cette technique nous a permis
d’avoir un contact direct et un échange avec les enquêtés afin de recueillir les informations au
sujet sous étude.
c. L’enquête
7. DELIMITATION DU SUJET
Dans le temps : nous considérons la période allant de 2017 à 2020. Nous avons choisi
cette intervalle car 2017 est l’année pendant laquelle les travaux d’aménagement du site
Silatembo avaient commencés.
Dans l’espace : nous avons choisi la ville de Lubumbashi comme cadre de vérification
de l’efficacité des événements organisés par les gestionnaires du site Silatembo afin
d’attirer ses visiteurs.
8. SUBDIVISION DU TRAVAIL
La précision des concepts dans une démarche scientifique est d’une importance ca-
pitale. Cette démarche n’est toutefois pas aisée en raison du contexte d’application et de la
bataille d’écoles auxquelles les chercheurs se livrent. Néanmoins nous en donnerons quelques-
unes pour rendre intelligibles, la réflexion scientifique présente.
§.1. COMMUNICATION
1.1. Notion
Remarquons tout de suite que dans le souci d’éviter la polysémie dans un contexte
donné, le mot communication est rarement utilisé de façon isolée. Toujours accompagnée des
mots comme entreprise, des organisations interne et externe, interpersonnelle ou de masse, po-
litique publicitaire. Certains porte-paroles de journaux l’opposent à l’information bien que les
choses soient compliquées en réalité10.
10
LE BOHEC, Dictionnaire du journalisme et des médias, Presses universitaires de Rennes, 2010, p. 142
10
La relation est mise en évidence par Alain LAMAREE et Bernard VALEE quand
ils affirment qu’elle est un lien établi entre deux partenaires par l’intermédiaire d’un moyen de
transmission qui permet l’échange d’information symbolique entre ces correspondants11.
Hervé COLLET pense quant à lui que la communication est un mode de relation
visant par la personne, à modifier les dispositions mentales d’autrui. Elle veut, en fait amener
ce dernier à adopter un comportement, à réaliser une action ou à s’en abstenir12.
Quand on parle de communication, mieux vaut tout de suite savoir à quel niveau on
se situe comme le souligne Philippe Breton et Serge Preloux 13. Ces auteurs cités distinguent
quatre réalités ou cas à savoir :
- L’école classique
- L’étude des relations humaines
Tous ces modèles, malgré l’évolution qu’ils ont enregistrée en termes de considé-
ration des relations humaines, ils se focalisent seulement sur la dimension externe de l’organi-
sation sous toutes ces formes a été boosté par l’industrialisation et le développement des
moyens de transport.
11
LAMARE A., VALEE B., La recherche en communication, Eléments de méthodologie, Presse Universitaire de
Québec, 1996, p. 77
12
COLLET H., Communiquez, pourquoi, comment ? Le liquide de la communication sociale, critie, Paris, 2004,
p.14
13
BRETON P., PROULX S., L’explosion de communication, introduction aux théories et aux pratiques de la com-
munication, 4ème éd., 2001, p.9
11
§.2. L’EVENEMENT
Organiser un évènement n’est pas une tâche facile, on ne s’improvise pas organisa-
teur d’évènement, cela nécessité une étude ou expérience et des connaissances spécifiques.
2.1. Appréhension
L’évènement est le fait d’organiser une manifestation de réunir dans un même lieu
des individus ciblés pour une occasion précise et à un moment déterminé14.
14
MAX MARA Hourgomalala Viviane, « Conception d’un évènement : le tour de Madrid en 24h, Mémoire de
Master en Gestion ; Marketing évènementiels et touristique, université d’Antananarivo, 2018, P.10, inédit.
15
Ibidem
16
Ibidem
12
dans l’esprit des récepteurs de la communication, l’attitude de ces derniers à l’égard de l’évè-
nement et de ses diverses composantes »17.
Il s’agit dans cette définition des actions du sponsoring, parrainage ou mécénat aux-
quelles les entreprises les entreprises participent d’une participent d’une manière massive. En
outre, la communication par le biais d’évènement « sert de la création, du montagne et de la
valorisation d’évènements pour atteindre un objectif de communication »18.
Les évènements ont toujours existé et ponctué l’histoire des civilisations. Le besoin
de rupture du quotidien, de rencontre et de fête reste important, voire vital pour mieux vivre au
sein d’une société de plus en plus virtuelle.
17
BARTIKOWSKI, B., MERUKA D., et Violette-Florence , R., « L’attitude vis-à-vis des destinations touristiques : le
rôles de la personnalité des villes, Revue Management et Avenir, 18, 2008, p.p. 72-87
18
FROCHOT I., LEGOHEREL, P., Le marketing du tourisme, Dunod, 2007, p. 234
19
Mme MARA HAINGO MALALA VIVIANE, Op.cit., p.11
13
a. Démarche en évènementiel20
Pour que l’évènement soit réussi il faut partir de quelques éléments que voici :
A ce niveau l’on se poserait les questions telles que : pourquoi créer l’évènement ?
Quel type d’évènement souhaitez-vous réaliser ? Quels objectifs souhaitez-vous atteindre ?
Il est important de n’avoir qu’un seul interlocuteur afin d’éviter tout ce qui pro-
voque ou mauvaise interprétation. Définissez un briefing de l’évènement, gardez des fores
d’échanges.
20
Idem, Pp. 12-13
14
Il faut garder en tête que les locations les plus chères ne sont pas forcements les
meilleurs. Comme tout acheteur, examiner au mieux le rapport qualité/prix des salles.
- Soyez vigilants
Certains lieux n’incluent par le mobilier, l’entretien, le service annexe dans leurs
prix. Renseignez-vous et n’hésitez pas à peser un maximum de questions aux loueurs.
b. Importance de l’évènementiel
En effet, des nombreuses collectivités ont fait le choix d’instaurer une politique
évènementielle basée sur l’organisation de plusieurs évènements d’envergure nationale ou in-
ternationale, de différents types (festival, salon, exposition, foire, etc.) et d’ordre culturel, spor-
tif ou économique. Donc, la communication évènementielle représente l’une des voies les plus
opportunes pour créer du dynamisme aux territoires et par conséquent, accroître l’attractivité
touristique de leurs villes21.
21
LAGESTE J., (dir.)., L’empreinte du tourisme, l’identité du fait touristique, l’Harmattan, 2006, p.p. 45-161
15
§.3. TOURISME
3.1. NOTION
Le mot tourisme désigne le fait de voyager pour son plaisir hors de ses lieux de vie
habituels, et d'y résider de façon temporaire, mais aussi un secteur économique qui comprend
en plus de l'hôtellerie l'ensemble des activités liées à la satisfaction et aux déplacements des tou-
ristes. L'origine du mot est anglaise, tourist, qui trouve son étymologie dans le mot fran-
çais tour (voyage circulaire). Il désigne au xviiie siècle le voyage que font les jeunes de l'aristo-
cratie britannique sur le continent européen pour rejoindre la ville de Rome. Il est tout d'abord
un adjectif, puis devient un substantif. Le mot tourist apparaît en Angleterre en 1800. « Le
« tourisme » comprend les activités déployées par les personnes au cours de leurs voyages et
de leurs séjours dans les lieux situés en dehors de leur environnement habituel pour une période
consécutive qui ne dépasse pas une année, à des fins de loisirs, pour affaires et autres motifs
non liés à l’exercice d’une activité rémunérée dans le lieu visité »22
1. Genèse
22
Marc BOYER, Histoire générale du tourisme du XVIe au XXIe siècle, Paris, Éditions L'Harmattan, 2005, 327 p
23
Rachid AMIROU, L'imaginaitre du tourisme, Paris, CNRS éditions, 2012, pages 97
24
Idem, p. 102.
16
Ce trait social explique bien le désir de mobilité à travers les continents et les
époques. Cette soif d'exploration, d'apprentissage et de repos laisse de nombreuses traces ar-
chéologiques, telles les routes et cités de pèlerinage. D'autres traces du développement de l'ac-
tivité touristiques sont restées : des graffitis remontant à il y a plus de 3500 ans sur des pyra-
mides égyptiennes, des vestiges d'hôtels en Crète en 1500 av. J.-C., etc.
2. GRANS TOURS25
25
Rachid AMIROU, L'imaginaire du tourisme, CNRS éditions, 2012, pages 225-226
17
3. EVOLUTIONS RECENTES26
La seconde moitié du xxe siècle est marquée par les fameux quatre S du modèle
touristique, Sea, Sun, Sand, Sex (la Mer, le Soleil, le Sable, le Sexe), idée qui a été popularisée
de façon satirique par le film Les Bronzés.
Des évolutions se manifestent dans cette seconde moitié du xxe siècle. Le touriste
n'est plus seulement « toute personne en déplacement hors de son environnement habituel pour
une durée d'au moins une nuitée et d'un an au plus» (définition de l'Organisation mondiale du
tourisme) ; c'est un ensemble beaucoup plus vaste d'activités, de pratiques extrêmement variées.
Si en France jusqu'en 1936 il était l'apanage de classes sociales aisées, avec l'instauration
des congés payés, il a connu un essor tout autre ; la masse des travailleurs et de leurs familles
pouvant ainsi enfin se déplacer pour leur agrément. Le développement du tourisme de masse en
France a lieu après la mise en place de la troisième, puis de la quatrième semaine de congés
payés, en 1956 et 1969. Cependant, à bien des égards, le tourisme (en tant que voyage) reste un
luxe seulement accessible aux classes aisées et moyennes de la population des pays développés.
26
Gilles FERREOL et Anne-Marie Mamontoff, Tourisme & sociétés, Paris, EME éditions, p. 26.
19
des goûts et des pratiques contribue également au développement des séjours à thèmes. Ces
facteurs impliquent une bonne connaissance des flux touristiques.
Ces dernières années, en raison d'une diminution du temps de travail offrant à cha-
cun plus de temps de loisirs mais aussi en fonction du coût de la vie qui, en augmentation
constante, limite les dépenses, s'est créé le « tourisme d'un jour » qui prend de plus en plus
d'extension. Une nouvelle forme de tourisme se développe depuis quelques années: le tourisme
créatif qui offre aux visiteurs une participation active à la culture d'un pays ou d'une
1. TOURISME CREATIF
Le tourisme créatif existe, comme forme de tourisme culturel, depuis les origines
mêmes du tourisme. Ses racines européennes renvoient au Grand Tour qu'effectuaient les jeunes
aristocrates européens dans le but de découvrir d'autres cultures en réalisant des voyages basés
sur l'expérience. Plus récemment le tourisme créatif a été reconnu comme tel par Crispin Ray-
mond et Greg Richards, qui, en tant que membre de ATLAS - Association for Tourism and
Leisure Education ont dirigé un grand nombre de projets et études pour la Commission Euro-
péenne.
27
François BOST, Laurent CARROUE, Sébastien COLIN, Christian GIRAULT, Anne-Lise HUMAIN-Lamoure, Olivier
SANMARTIN, David TEURTRIE, Images économiques du monde 2017. Le tourisme : nouveau secteur straté-
gique ?, Armand Colin, 2016, p. 21
20
2. TOURISME D’AFFAIRES
Le tourisme est également lié au monde du travail par le biais du tourisme d'af-
faires et par celui des pratiques appelées en anglais « incentive ». Le premier concerne toute
l'offre touristique (divertissement, découverte) qui entoure les voyages d'affaires, les congrès,
les séminaires, les salons - et la France est encore pour quelques années la première destination
mondiale des salons et congrès. Le second (« incentive ») consiste en des voyages organisés
pour le personnel d'une entreprise (en français : voyage de stimulation). Il peut comprendre des
épreuves sportives ou ludiques, mais aussi des activités culturelles, en complément de sémi-
naires ou de réunions.
3. TOURISME SCIENTIFIQUE
l’écotourisme via les études réalisées au sein des parcs nationaux ou ré-
serves;
l’écovolontariat scientifique;
21
4. E-TOURISME
Tout fait observable peut être clairement expliqué en se basant sur les lignes théo-
riques. Comme nous l’avons dit ci-haut, ces dernières (lignes théoriques), sont en quelque sorte
des balises entre lesquelles le fait s’inscrit. Ainsi pour ce cas précis, l’évènement est du domaine
de la création, de la décoration expresse de la réalité ; bref, de la mise en scène.
En fait, il s’agit d’une forme de grille de lecture qui se penche sur le phénomène
communicationnel de la persuasion.
Cette approche situationnelle de Muchielli a été mise sur pied afin d’offrir une nou-
velle façon de considérer la communication persuasion. Afin de bien ancrer sa réflexion dans
le champ conceptuel des sciences de l’information et de la communication, l’auteur s’est basé
sur deux principaux référentiels du domaine, soit le référentiel des « processus de la communi-
cation et de la cognition distribuée ».
28
MUCCHIELLI A., Communication et influence : Approche situationnelle, Paris, éd., Ovadia, 2008, p.15
22
Si l’on s’attèle sur le premier référentiel, l’in peut en retenir que la communication
humaine comme une activité signifiante, c’est-à-dire que l’activité veut dire quelque chose et
toujours en situation.
Cela reviendrait à dire que c’est la situation dans laquelle l’activité se déroule qui
est essentielle, car c’est dans celle-ci que l’activité se déroule ou trouve son sens.
Elle considère, entre autre choses, que la communication n’est pas à distinguer
d’une conduite. Une conduite est une communication et vice-versa29.
29
MUCOHIELLI, Alex, la nouvelle communication : épistémologie des sciences de l’information-communication,
Paris, Armand collin, 2000, p. 146
23
Une situation aurait ainsi plusieurs contextes que la théorie sous analyse dénombre
au total de sept. Plus généralement ces différents contextes en fait, autant de dimensions de
référence de toute situation de communication.
Ces contextes qui organisent la construction du sens lors d’une situation quelconque
d’échange interindividuel ou non et dont nous devons aussi l’identification à Carbolan et Fer-
nandez30.
Les processus d’expression identitaires induisent que c’est par rapport aux inten-
tions plus ou moins affichées des parties prenantes d’un échange que ce qui est communiqué
prend un sens.
Ainsi, pour Goffman, nous communiquons pour avoir l’identité voulue dans la si-
tuation de communication dans laquelle nous nous trouvons. C’est ainsi que pour MUC-
CHIELU, il n’y a pas de communication hors contexte, et par conséquent, l’observation de ces
processus constitue pour l’auteur une grille de lecture systémique opératoire et pertinente de
tout phénomène communicationnel.
Ce positionnement peut lui-même découler des statuts ou rôles des acteurs comme
il peut émerger de la place donnée ou prise de positionnement puisque le simple fait de partici-
per ou non à un échange, d’ouvrir la bouche pour dire quelque chose correspond à une propo-
sition de définition d’une place occupé dans cet échange.
30
Sylvie HERTRICH, Contribution à la communication évènementielle : une analyse sémio-contextuelle du Mon-
dial de l’automobile, 2006, En ligne sur http// wwww.theses.fr. consulté le 12/09/2021
24
Toute communication, que ce soit dans son contenu dans la manière dont elle est
faite, est porteuse d’une proposition de définition des places interlocuteurs.
En effet, quelle que soit la situation d’échange examinée, le phénomène premier qui
se manifeste lors des premiers instants de l’échange est celui des sympathie-antipathie entre les
acteurs. Du reste, les psychologues ont bien montré que communiquer revenait en partie à éta-
blir et spécifier les relations établies avec nos semblables.
C’est dans cette logique que les organisateurs d’évènements, dans le souci de pré-
parer le terrain d’une communication réussie, s’efforcent à intégrer certains éléments comme
un orateur très professionnel qui sait comment transférer un sentiment de confiance, de convi-
vialité et de détente.
Nous avons tous combien le contexte normatif (ensemble de règles sociales plus ou
moins implicites et collectivement partages réglant les conduites et les jugements) est essentiel
à la compréhension des actions et communications.
Aucune communication ne peut se produire hors d’une ensemble normatif qu’il soit
déjà préexistant ou qu’il émerge lors de l’échange.
Ce contexte renvoie au fait que ce qi est communiqué est accompli ou non, prend
un sens, au moins en partie par rapport à la disposition et l’organisation du lieu.
Par exemple, le sens a convivialité » est créé, au moins, en partie par une mise en
scène spatiale reposant sur la disposition du lieu, l’attribution des places dans l’espace, ou
l’autorisation plus ou moins grande des mouvements ou déplacements.
Ainsi, dans une célébration ou alors dans une soirée de récolte des fonds, par
exemple, tous les participants appartenant à différentes branches ou fonctions de l’entreprise
organisatrice seront rassemblés dans un lieu unique modifie le contexte spatial de la localisation
habituelle de ses membres.
f. Contexte temporel
Les données temporelles signifient que c’est par rapport à ce qui a été communiqué
auparavant que ce qui est dit (ou non) ou fait (ou non) prend un sens à un moment donné.
g. Physique et sensoriel
Dans toute action de communication, les partis prenants sont immergés dans un
univers physique et sensoriel qui constitue au sens de l’échange. Combinés à un contexte spatial
organisé et à des acteurs prédisposés, des impacts sensoriels multiples (visuels, sonores) peu-
vent transformer les modalités de la perception et la signification des communications.
Les évènements qui sont généralement vécus dans des endroits quelconques portent
les couleurs de ces dernières. Les participants qui se conforment généralement à ces disposi-
tions spatiales (par leur habillement et leurs prédispositions psychologiques, prêtes à écouter, à
être éblouis, à se concentrer ou encore, à être détendus) se retrouvent, enfin de compte, immer-
gés par cet environnement et baisse en quelque sorte leur garde par rapport à certains habituels.
31
Sandra CAMUS, Tourisme durable : une approche systémique, journée scientifique du tourisme durable, uni-
versité de Nantes, le 16 avril 2010, P. 1, inédit.
27
complexe, car il est composé de multiples éléments (entreprises, offices du tourisme, collecti-
vités locales, etc.) impliqués dans toutes sortes d’interaction mutuelles, et en lien avec leur en-
vironnement.
C’est ici qu’il revient aux pouvoirs publics de définir des modalités pour réduire les
effets négatifs du tourisme, car même si la préservation du patrimoine et de la diversité cultu-
relle sont assurées, l’impact écologique demeure. Cet impact est généralement mesuré par deux
indicateurs, les gaz à effet de serre (GES) et l’empreinte écologique32.
32
Idem, p.3.
28
Ses multiples fonctions (économique, politique, culturelle) lui ont permis de s’at-
tirer des nombreuses populations déverses origines et races (congolais, zambiens, Angolais,
Burundi, Rwandais, Belges, Anglais, Allemands, Italiens, Portugais, Tures, Sud-Africains,
Grecs, Français, Libanais, etc. très vite, cette ville est devenue une métropole et a vu sa popu-
lation augmenter et sa superficie (747 Km²) s’étendre davantage dans toutes les directions.
La population grecque est l’une des plus importantes, avec notamment des com-
munautés juives s’éparade italo-grecques ayant fui.
Le régime de Mussolini entre les deux guerres mondiales (voir notamment olivier
strelli et Moïse Katumbi Chapwe).
33
Dibwe dia Mwembu D., Lubumbashi, ville industrielle, Attractive et répulsive (1910-200), coopération ciadad
de Madrid, 2009, p.1
29
Seuls les domestiques, travaillent dans les maisons des Européens, habitaient ou
étaient autorisés de demeurer dans le centre-ville (en général, ils habitaient les « loyeries », au
fond des jardins des habitations européennes).
Situé à 1230m d’altitude, la ville de Lubumbashi s’étend sur une superficie de 747
km². Elle est constituée d’un plateau légèrement vallonné et limité par une altitude de 1230m
la latitude, la latitude est de 11°26’-11°55’ sud, les congolais est de 27°15’ Est.
La ville de Lubumbashi est centrée par le territoire de Kipushi à tous les points
cardinaux.
2.2. Climat
A Lubumbashi, la saison plusieurs est humide et couvert, la saison sèche est dé-
gagé dans l’ensemble et, le climat est chaud tout au long de l’année. Au cours de l’année, la
température varie généralement de 9°C à 34°C et est rarement inférieur à 7°C ou supérieur à
36°C.
34
www.congo-outrement, Op.cit. p.3.
30
La saison fraîche dure 7,3 mois, du 18 décembre au 27 juillet, avec une tempéra-
ture quotidienne moyenne maximale inférieure à 27°C. Le jour le plus froid de l’année est le 3
juillet, avec une température quotidienne moyenne maximale inférieure à 27°C. Le jour le plus
de l’année est le 3 juillet, avec une température moyenne minimale de 9°C et maximale de
25°C35.
2.3. HYDROGRAPHIE
2.4. RELIEF
2.5. PLUIE
Pour montrer les variations au cours des mois et pas seulement les totaux men-
suels, nous montrons l’accumulation de pluie au cours d’une période glissante de 31 jours cen-
trés sur chaque jour de l’année. Lubumbashi connaît des variations saisonnières.
La période pluvieuse de l’année dure 7,0 mois, du 3 octobre au 4 mai, avec une
chute de pluie d’au moins 13 millimètres.
Sur une période glissant de 31 jours. La plus grande accumulation de pluie a lieu
au cours des 31 jours centrés aux alentours du 30 décembre, avec une accumulation totale
moyenne de 229 millimètres.
35
Dibwe des Mwembu D., Op.cit., P.10, Lire également sur www.congo-autrement.com, op.cit., p.5
31
La période sèche de l’année dure 5,0 mois, du 4 mai au 3 octobre. La plus petite
accumulation de pluie a lieu aux alentours du 1 juillet, avec une accumulation totale moyenne
de 0 millimètre.
Parc – non
Jardin botanique oui
Jardin zoologique oui
Chutes d’eaux non
Sites touristiques oui
Sites sacrés non
§.1. LA MAIRIE
La mairie comme organe de gestion de la ville, cette dernière qui est une entité
territoriale décentralisée36 est organisée de manière à répondre aux attentes du peuple ou des
administrés. C’est dans cette optique que le constituant congolais au travers de la constitution
du 18 février 2006 confié de la ville administrative et de l’autonomie de gestion de leurs res-
sources économiques, humaines, financières et techniques.
La ville est subdivisée en 7 communes dirigées par les bourgmestres suivis des
bourgmestres adjoints. Il s’agit des communes ci-dessous repris :
- Katuba ;
- Kampemba
- Kenya
- Lubumbashi
- Ruashi
- Annexe
§.1. HISTORIQUE
Il faut noter qu’avant l’assassinat de Patrice Lumumba et ses deux compagnons,
nous avons cités Okito et Mpolo, Shilantembo n’avait jamais constitué un lieu touristique. Il
s’agissait tout simplement d’un village habité par les individus dont l’activité était l’agriculture.
36
Art 3 de la Constitution du 18 février 2006
33
(intérêt de la Belgique). Voilà qui explique le fait même que ses bureaux l’on conduit à 1km du
village Shilantembo, un coin qui serait difficile à découvrir par le public.
Si aujourd’hui, cet endroit est connu c’est grâce à un vieux chasseur du coin qui,
tard la soirée revenait de la chasse a entendu des coups de feu et des torches allumées. Il s’est
caché et, après que la mission soit acompte par les bourreaux et leur départ, ce chasseur est
arrivé sur le lieu où il a vu les pieds de gens dans un puit. Il s’est retourné pour avertir un prêtre
qui est à 7km de l’endroit de supplice et, malheureusement à leur retour avec le prêtre, ils n’ont
rien retrouvé, car Lumumba et compagnons furent submergés dans l’acide pour effacer toute
trace37.
L’histoire du Congo RDC étant liée à la vie des hommes qui en constituent, Lu-
bumbashi en et un. C’est ainsi que l’endroit de son assassinat est devenu un site touristique,
mais qui malheureusement est peu connu du public.
37
Cette histoire nous a été racontée sur place à Shilantembo, par les jeunes du village descendant du vieux
chasseur qui avait vécu l’histoire (témoin oculaire).
34
Le dictionnaire Larousse définit le terme accueillir par « être présent, venir pour
recevoir quelqu’un à son arrivée quelque part ».
38
CINOTTI, Hospitalisation touristique : Conceptualisation et études de l’hospitalité des destinations et des
maisons d’hôtels. Thèse en sciences du tourisme, Perpignon, Université de Perpignon via Domitia, 2011, p.88
39
Kenneth Hudson, cité par VERA HOOGENBERG, La qualité de l’accueil dans les hébergements touristiques,
mémoire de Master en Tourisme, Université Toulouse, 2016-2017, p.14, inédit
35
Avant d’aborder quels sont les avantages procurés par la qualité des informations
réussies, il est nécessaire de différencier la qualité interne de la non-qualité externe.
40
VERA HOOGENBER, Op.cit., p.14
41
Idem p, 15.
36
Les travaux ont été stoppés après son départ et ont recommencé avec lenteur sous
l’égide du Gouverneur Jacques KYABULA KATWE. Nous estimons qu’une organisation soit
arrêtée après les travaux sur le site sous examen.
Il est à noter qu’en vue d’une bonne amélioration de la qualité, la mise en place
d’une démarche qualité est essentielle car elle permet d’atteindre certaines compétences exigées
à l’ensemble des actions à réaliser par une entreprise en vu d’accroître la qualité de son offre42.
Au regard de ce qui vient d’être relaté, il faut noter que le site Shilantembo, non
seulement qu’il est inconnu du grand public suite à la mauvaise communication et de la mau-
vaise politique de l’Etat congolais qui, plusieurs années après ne sait pas accorder de la valeur
à ce lieu historique, mais qu’également, aucune organisation externe n’est à la taille.
42
Décision achat. Démarche qualité [en ligne], disponible sur http//google/vz2564 », consulté le 08/08/2021
43
BURHIN et VANDALLE, BURHIN, VANDALLE Georges, Les démarches qualité en tourisme, Villoreuse d’Ascq :
Presse universitaire dus septembre, 2014, p.39
37
S’agissant des infrastructures sur le site, nous l’avons dit précédemment, il n’y a
pas que peu de construction sur terrain, aucun restaurant ou cafetier n’a été jusque-là érigé sur
terrain.
Pour faire bref, il y a encore beaucoup à faire pour valoriser ce lieu historique pour
la RDC. C’est ici que nous lançons un appel patriotique aux autorités politico-administrative de
valoriser ce site qui non seulement est lié à l’histoire de notre pays, mais peut apporter des
moyens financiers tant pour l’Etat que pour les populations locale qui pourra bénéficier de cer-
tains avantages liés au tourisme.
38
En effet, le site Shilantembo a été comme notre site touristique de la RDC, long-
temps resté dans un état de mine délaissée. Plusieurs années se sont écoulées sans qu’une
seule pierre de construction y soit déposée.
Il a fallu attendre l’arrivée du gouvernement Jean-Claude KAZEMBE MU-
LONDA d’heureuse mémoire à la tête de la province du Haut-Katanga en 2016 pour voir le
site Shilantembo connaître un peu d’aménagement.
Quelques petits travaux de mausolée y sont entrepris, l’espace de ce petit porteur
qui avait amené Lumumba et ses deux compagnons y est acheminé.
Malheureusement ces travaux n’ont pas pu poursuivre leur bonne ombre de che-
min suite à la suspension du gouvernement KAZEMBE, laquelle était suivie de sa déchéance.
C’est en 2018 que le nouveau patron de la province du Haut-Katanga, nous avons
cité Jacques KYABULA KATWE met la main à la patte pour valoriser le site Shilantembo
dont les travaux avaient été lancés par le gouvernement KAZEMBE et stoppés pour des rai-
sons ci-haut décrites.
Cependant, le travaux avancent à pas de caméléon, qu’il faudrait encore attendre
un temps assez long pour voir lesdits sites être revêtus d’une nouvelle robe et attire du public.
Interrogés quant à ce, les travailleurs trouvés sur place pour la construction de ce
mausolée qui a pris des années de construction, ceci nous ont révélé que cet avancé à reculons
est dû à la mobilisation modique, mais également au manque de la prise de conscience des
autorités qui décident sur l’avancement des travaux.
Malgré l’état actuel du site Shilantembo qui ne peut attirer du grand public,
quelques personnes y vont pour se rappeler l’histoire de ce grand homme de la politique con-
golaise, les maillots jaunes de l’indépendance de la RDC à la personne de Patrice Emery Lu-
mumba sauvagement assassiné par les colonialistes belges, aidés par certains fils naïfs du
pays.
Ces visiteurs ont besoin d’être informés, conduit pour bien apprendre l’histoire
qui s’y été passée. Cela nécessite une organisation interne du site.
39
Actuellement, il n’y a aucune organisation sur le site Shilantembo, étant donné qu’il
est en état d’une maison ou d’un chantier en cours.
C’est quand les travaux seront achevés qu’une organisation sera mise sur pied.
Les peu d’informations qu’on peut avoir sur place sont données par les fils du coin
qui sont des volontaires qui restent là, la journée pour conduire les visiteurs moyennant une
petite somme de 1000Fc ou 1500Fc selon la volonté du visiteur.
Ce sont des jeunes gens qui font le rôle de guide touristique sur le site à l’absence
d’une organisation qui serait peut être mis en place après les travaux de valorisation dudit site.
Faire de la communication évènementiel sur le site Shilantembo dans son état actuel
est peut être important pour la population locale qui doit en connaître l’histoire et s’en appro-
prié, mais inopportun pour les touristes étrangers au regard des évènements évoqués précédem-
ment, à savoir : territoire, non aménagement pas une organisation arrêtée, aucune sécurité, pas
de guide touristique formé de ses jeunes volontaires qui ne maîtrisent pas les langues commu-
nicationnelles, mauvais état de la route qui mène sur le site.
Nous estimons qu’il est avant tout nécessaire de valoriser Shilantembo comme
site touristique avant de s’atteler à la communication évènentielle, bien que tourisme et évè-
nentielle, rien ne va sans l’autre. Valoriser Shilantembo, puis en parler à tout, au travers de la
communication évènementielle nous parait meilleur que l’inverse.
Quand un événement (festival, salon, faire-expo, convention, etc.) génère une de-
mande touristique, on peut parler de tourisme évènementiel. Découvrir et voyager tout en par-
ticipant à un évènement : voilà une nouvelle tendance à l’avenir certain.
Trop miser sur le lieu et négliger la logistique de l’évènement conclut à coup sûr à
l’échec. Cela a été le cas à l’été 2018 avec un festival de Rock en seine (Paris) très décevant en
termes de fréquentation : programmation et organisation (achat de billets, logistique sur place)
ont été largement critiquées par les festivals qui lui ont préféré d’autres festivals européens pour
se divertir.
44
www.evenement.com, consulté le 05/10/2021
42
Il faut noter que cette promotion de l’offre culturelle locale a pour but, le dévelop-
pement d’initiation communautaires visant à connaître, à faire connaître et à valoriser un pa-
trimoine propre à susciter plus d’intérêt de la part des populations pour leurs richesses cultu-
relles et leur environnement le plus immédiat.
Il s’agit aussi, pour elles, de voir reconnaître la valeur de leurs connaissances tradi-
tionnelles et de les exploiter pour un développement local harmonieux. Ce développement vise
des retombées économiques liées au renforcement des activités touristiques. Sur ce point, les
retombées sont multiples.
45
Cratère-ENSAG/Convention France-UNESCO, 2006, p. 67
46
UCRICH KIANGUEBENI, Op.cit., p. 391
43
Celui-ci est aussi un outil de mise en valeur du patrimoine naturel et culturel c’est
la raison pour laquelle le processeur de patrimonialisation fait également partie de la probléma-
tique.
47
MICHAUD, J., « Anthropologie, tourisme et société locale », au fil des tests, Anthropologie et société, 2001,
p.15
48
Michel, F., Tourisme et Anthropologie, pour des voyages pluriels ? 2011, P.5, ONT, 2015, p.3
44
Un récent rapport de l’OMT, tourism towards 2030 (Le tourisme à l’horizon 2030),
prévoit que le nombre d’arrivées de touristes internationaux dans le monde atteindra 1,4 mil-
liard en 2020 et 1,3 milliards en 2030, l’OMT, 2015 : 14).
Comme nous l’avons dit précédemment, il ne suffit pas d’avoir des sites touristiques
culturels et/ou historique, encore faut-il les valoriser et les rendre publics.
Au-delà, il vise un renforcement des communautés locales sous tous les aspects
économique, sociaux, cultuels, identitaires, environnementaux) avec une prédominance so-
ciale et l’intégration des notions du développement durable.
49
O.N.T, 2015, p.2
50
UNIESCO, Valoriser le patrimoine local, UNESCO 2009, p. 149
45
L’Etat doit pouvoir encourager les évènements festifs qu’ils soient entrepris par les
organisations privées ou par lui-même. L’autre objectif du développement des initiatives com-
munautaires porte sur la prise en charge locale du développement patrimoine.
Gardons à l’esprit qu’un œil doit être porté sur le cadre normatif et institutionnel du
tourisme. Cela nécessite l’accompagnement budgétaire considérable de l’Etat ou ministère du
tourisme.
a) L’Analyse de la situation
- L’organisation de l’activité ;
- La commercialisation du tourisme ;
- La formation initiale et continue dans le domaine du tourisme.
- Les coopérations existantes et les partenaires potentiels
- Les dispositions d’appui disponibles
Il est en outre très utile d’identifier, pour le territoire concerné, certains indicateurs
économiques : le chiffre d’affaire global du secteur touristique local, la valeur ajoutée générée
par cette activité et le nombre d’emplois liés au tourisme.
46
Si ces informations internes permettent déjà d’identifier les forces et les faiblesses
du territoire, il est tout aussi nécessaire de dresser un tableau des conditions générales externes :
les opérateurs touristiques locaux doivent en effet pouvoir disposer d’informations sur les ca-
ractéristiques du marché dans son ensemble, en particulier sur la demande et la concurrence.
L’évolution prévisible des tendances à court et moyen terme conditionne également le dévelop-
pement du tourisme51.
b. Diagnostic
Ce conflit recoure les principaux atouts susceptibles de procurer à long terme une
supériorité par rapport aux concurrents.
Partant de site strictement qui fait l’objet de notre analyse scientifique, il faut noter
que, de par son histoire, il est unique, cependant moins connu par le grand public.
51
Observation européenne, évaluer le potentiel touristique d’un territoire, 1996, p.1
47
Analyse de
l’offre
Situation du sec-
teur touristique
Analyse opportunité/Risques
Analyse opportunité/Risques
- Facteur naturel ;
- Situation géographique et taille du territoire ;
- Situation géographique et conditions climatiques
- Plan d’eau (mer, rivière, lacs, etc.)
Offre : Hébergement
- Capacité globale ;
Population locale
- la population est-elle sensibilisée au tourisme ?
- quelles sont ces attentes ?
- comment peut-elle contribuer à ce développement ?
- Existe-t-il déjà un plan de développement touristique ?
Organisation touristique locale
- Quelles sont les organisations touristiques déjà actives localement ?
49
Au regard de tout ce qui vient d’être dit, il importe d’analyser l’importance de la communication
évènementielle à Lubumbashi et particulièrement pour site Shilantembo.
Les touristes sont souvent à la recherche des nouveaux endroits à visiter, car il y a
pour eux une notion de désir dans ce secteur. Cela nécessite la promotion de la destination par
les organisateurs d’évènements.
La promotion de la destination passe notamment par les relations presses qui cons-
tituent un des outils de communication puissants, et efficace. La presse écrite voit ses diffusions
se réduire années après années. C’est pourquoi devant ce constat, Lozère Tourisme a dû faire
évoluer sur stratégie de démarche auprès de la presse en s’appuyant sur les médias sociaux
(bloc, facebook, twitter, etc.). Toutefois, une transversalité s’opère entre ces différents médias,
l’objectif étant de gérer des accueils sur le territoire et des retombées sur les destinations.
50
Les petites organisations touristiques privées ne relèvent pas leurs têtes. Le minis-
tère de la culture et art de la RDC n’est que l’ombre de lui-même. La ville de Lubumbashi
n’organise pas d’évènement qui puisse attirer du grand public dans le domaine touristique.
Les seuls évènements culturels sont les matchs de football qui attire un nombre
élevé de la population locale et un peu de la musique qui attire pour la plupart des jeunes gens.
Il est alors nécessaire de penser à l’organisation des évènements dans la ville de Lubumbashi,
notamment des cérémonies festivals à des périodes bien déterminées. Pour ce qui est du site
Shilantembo, le 17 janvier à l’occasion de la commémoration de l’assassinat de Patrice Emery
Lumumba, organiser une cérémonie au lieu de son assassinat (Shilantembo) pourrait attirer
l’attention de plus d’une personne. Ces personnes à leur tour, puisqu’elles connaîtront l’histoire
liée à ce site pourront en transférer aux autres.
C’est de cette manière que la Lozère Tourisme avait procédé à la création d’un
« pass découverte Lozérien » à destination des habitants et de touristes.
En effet, des nombreux visiteurs de la Lozère logent chez des membres de la famille ou chez
des amis. Ce sont donc ces derniers qui sont les plus à même de vendre les offres touristiques
et qui, à l’occasion, emmènent leurs hôtes découvrir le patrimoine culturel de la région.
Le tourisme offre des opportunités économiques aux agriculteurs à travers les or-
ganisations de vente directe aux consommateurs et à la restauration. De plus, les touristes, et de
manière générale les consommateurs sont des plus en plus attachés à la qualité de la nourriture
que l’on retrouve dans nos assiettes.
Eu égard à ce qui précède, l’on peut noter que le tourisme est une activité écono-
mique à part entière dont il faut comprendre le mécanisme afin de pouvoir le mesurer. A Lu-
bumbashi, les mécanismes relatifs au tourisme ne sont pas maîtriser comme partout en RDC.
Autant de sites inconnus, le peuple ne s’intéresse pas à la découverte des valeurs naturelles dont
dispose leur territoire, et le tourisme semble pour les lushois en particulier, un concept propre
à l’homme blanc.
La RDC, dispose d’un patrimoine culturel riche qui nécessite une valorisation dans
le cadre d’une promotion adéquate. Cependant, ce patrimoine est menacé, soit du fait de
l’homme, soit du fait de la nature. C’est dans ce sens qu’il convient de mettre au centre du
renforcement des mesures de sauvegarde du patrimoine un ensemble de politiques et mesures
52
culturelles en rapport étroit avec les réalités socioculturelles congolaises. Les habitudes des
populations détentrices de ce patrimoine et son environnement le plus immédiat.
Ainsi, la mise en place des projets et évènements peuvent attirer les touristiques
locaux et étrangers à découvrir le site touristique, en l’occurrence, Shilantembo qui, plusieurs
années après l’assassinat de Patrice Emery Lumumba n’est toujours pas mis en valeur.
Il convient donc d’y perpétuer l’enseignement du patrimoine à l’école avec des pro-
grammes adaptés, renforcer les médias qui doivent jouer un grand rôle dans la transmission de
nos valeurs patrimoniales.
Comme le site Shilantembo, son emplacement et son utilité pour l’histoire politique
et économique de la RDC en général et de la population locale en particulier.
1. Personnes enquêtées
a. Division provinciale du tourisme
Mr. Gilbert Mwenda, Agent de Bureau
R/ Le tourisme est un système, un tout, son développement nécessite de la part, un œil regardant.
Il penser à la sécurité, la valorisation des sites existant, équiper les ministères et divisions de
tourisme par la paie régulière, charroi automobile pour leur déplacement sur le site.
Q/ Quel est selon vous, le meilleur plan à adopter pour développer le tourisme localement ?
R/ il faut commencer par répertorier tous les sites touristiques, il faut allouer un budget consé-
quent tenant compte de la valeur de chaque site en nombre de visiteur par an. Ce qui nécessite
un travail de statistique.
Q/ Combien de fois notre division a déjà organisé des évènements sur la nécessité des sites
touristiques ?
R/ Je ne pense pas qu’il y a déjà eu des évènements du genre, sauf quelques réflexions à l’interne
proposées au ministère mais dont la réalisation n’a pu être faite sauf de moyens financiers car
comme moi, vous savez que faire de la communication évènementielle n’est pas affaire d’un
jour. Il faut des moyens conséquents.
R/ il faut se référer aux journaux et aux rapports mondial établi par l’organisation mondiale du
tourisme (O.M.T, UNESCO, etc.), pour se rendre compte de l’apport économique du tourisme
dans un pays ? Donc, le tourisme est un pilier du développement économique.
Q/ Le tourisme peut détruire les richesses ou valeurs locales ? Autrement dit, quelles en sont
les conséquences ?
55
R/ Le tourisme mal exploité peut créer autant d’ennuis. C’est ainsi qu’il faut penser à la sécurité,
car au travers de celles-ci, les rebelles peuvent entrer, risque de maladies sexuellement trans-
missibles, Corona virus actuellement, et j’en passe.
R/ Oui, il suffit juste de la volonté de la part des gouvernants, qu’ils se rendent compte de ce
que peut apporter le tourisme. Exemple : création de l’emploi.
R/Il faut retenir que le tourisme est un grand pilier de développement, car certains pays ne
vivent mieux que de cela. La RDC contient plusieurs sites touristiques mais non valorisés. Lan-
çons de ce fait un SOS aux autorités politico administratives pour la valorisation desdits sites
comme Shilantembo ici à Lubumbashi et la prise en compte des revendications des agents de
l’Etat que nous sommes pour un tourisme utile.
André BANZE, Jean NKULU et Benoit MUKAZ, les deux premiers sont habitants du village
Shilantembo, les derniers maçons sur le site.
Q/ Mr ANDRE pouvez-vous nous dire dans quel village nous nous retrouvons présentement ?
R/ Le sire porte le nom du village bien que Lumumba y ait été assassiné
R/ Il n’y en a pas
R/ Nous avons été intéressés par le ministère de tourisme pendant que KAZEMBE était gou-
verneur
Q/ Etes-vous payés ?
R/ Oui mais pas assez. Il nous avait été promis de la prime, malheureusement, elle n’est jamais
venue. Nous nous débrouillons avec le peu que les visiteurs nous donnent.
CONCLUSION GENERALE
Nous voici à la fin de notre travail scientifique qui a porté sur « la communication
évènementielle à Lubumbashi, cas du site Shilantembo ».
Lieu de souffrance pour les uns, site touristique pour les congolais qui doivent re-
mémorer son histoire et pour les touristiques étrangers qui peuvent apprendre cette tragédie, le
site est resté longtemps dans les oubliettes. Faisant état de son importance, nous avons compris
qu’il manquait quelque chose pour en faire un lieu touristique attractif : la communication.
Cela nous a poussés à nous poser quelques questions que nous résumons ici en ces
termes :
- Quelle perception les lushois ont des sites touristiques et pourquoi les évènements tou-
ristiques ne les attirent pas ?
En guise d’hypothèse, nous avons noté la faiblesse dont sont caractérisés les sites
touristiques congolais qui pour la plupart sont inconnus, et la communication qui n’est pas
orientée à des objectifs touristiques rendent la population locale insensible au tourisme. Aucun
évènement n’est jusqu’alors organisé sur le site Shilantembo qui pusse attirer la population.
Pour arriver à ce résultat, nous avons utilisé les méthodes et techniques. En ce qui
concerne les méthodes, nous avons utilisé ces deux que voici : analytique et historique.
58
S’agissant des techniques, nous avons opté pour l’observation directe, l’enquête et
l’interview.
Eu égard à ce qui précède, nous avons subdivisé le présent travail en trois chapitres
portant respectivement sur : les cadres conceptuels et théoriques ; présentation des champs
d’étude et ; la communication évènementielle à Lubumbashi, cas du site Shilantembo.
Dans le premier chapitre, il a été question de présenter les concepts de base sur
lesquels porte notre étude, mais également analysé quelques théories de référence sans les-
quelles l’étude n’aurait pas d’appui.
Le deuxième chapitre quant à lui, était axé sur la présentation du site Shilantembo,
son histoire, évolution récente et, aussi la ville de Lubumbashi qui est une référence pour tout
celui qui viendra visiter Shilantembo.
C’est ainsi que pour un tourisme à long terme, nous disons que l’Etat devrait com-
mencer par intégrer la politique patrimoniale à l’éducation nationale, soutenir les médias (com-
munication), les évènements relatifs aux sites dont le territoire national dispose et, ici précisé-
ment Shilantembo.
Quant aux communicateurs et/ou organisateurs d’évènements, ils doivent être ou-
tillés et formés pour sensibiliser la population locale sur l’appropriation des valeurs culturelles.
59
BIBLIOGRAPHIE
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31. Stéphane ANGO, La valorisation des parcs nationaux, mémoire, école nationale admi-
nistration, Libreville 2009
62
Comme nous l’avons dit précédemment, il ne suffit pas pour un territoire d’avoir des sites
touristiques pour en faire une cité touristique. Encore faut-il valoriser lesdites cités. D’où la
nécessité de parler de l’aménagement du site Shilantembo.......................................................... 38
§.2. ORGANISATION DU SITE SHILANTEMBO ................................................................ 39
§.3. LA COMMUNICATION EVENEMENTIELLE A SHILANTEMBO ........................... 40
§.4. PLACE DE L’EVENEMENT DANS LA COMMUNICATION SUR UN SITE
TOURISTIQUE ........................................................................................................................... 41
SECTION 2. LES DEFIS DU TOURISME EN RDC ................................................................................... 43
§.1. LE TOURISME EST UNE MINE D’OR INEXPLOITEE EN RDC .............................. 43
§.2. LES CONTRAINTES DU TOURISME EN RDC............................................................. 45
SECTION 3. DE L’APPORT DE LA COMMUNICATION EVENEMENTIELLE SUR LE SITE SHILANTEMBO 49
§.1. LUBUMBASHI : UNE VILLE TOURISTIQUE NON AMENAGEE ............................ 49
§.2. LA VALORISATION DES PRODUITS LOCAUX ET CIRCUITS COURTS ............. 51
§.3. L’INTEGRATION DU PATRIMOINE DANS LES POLITIQUES PUBLIQUES
D’EDUCATION .......................................................................................................................... 51
CONCLUSION GENERALE ....................................................................................................................... 57
BIBLIOGRAPHIE ...................................................................................................................................... 60