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Chaque civilisation a laissé son empreinte culturelle au Maroc,
contribuant ainsi à la création d'une richesse culturelle rarement trouvée
ailleurs. C'est le mélange culturel des premiers habitants d'Afrique du
Nord, des Berbères, des Phéniciens, des Juifs, des Romains, des Arabes,
puis de la civilisation de l'Occident après la colonisation française du
Maroc. Cette donnée historique a fait du sport un phénomène humain et
social digne d’étude, vu son ancienneté et sa portée patrimoniale et
historique. Etant donné que le sport est un objet de légalisation et
d'institutionnalisation perpétuelles provoquant la perte et la disparition
de beaucoup de jeux anciens relatifs à de nombreuses ethnies et
civilisations, nous avons remarqué récemment l'attention focalisée de
nombreux pays à travers le monde sur les sports anciens et traditionnels.
Ils reculent dans le temps et font revivre de nombreux jeux et sports
traditionnels, particulièrement en Chine, en Hongrie, en Turquie, en
France, en Mongolie, etc. à travers les festivals et les compétitions
sportives. L’acculturation forcée avait fait disparaitre les jeux sportifs
authentiques marocains.
Parmi les jeux traditionnels les plus connus aussi au Maroc et qui se
pratiquait dans plusieurs régions depuis des décennies, est le jeu du «
Mchawcha », qui allie entre l'art et le sport et véhicule les valeurs de la
société marocaine. Ce jeu répandu surtout dans les médinas de Fès et
Meknès à la fin du 19è et le début du 20è siècles prend la forme d’une
lutte. Cette dernière était également pratiquée à Marrakech sous
l’appellation de « Mchaycha ». « Mchawcha » était pratiquée également
lors des cérémonies de baptême et des événements religieux comme au
moussem Moulay Idriss Zerhoun. Ce jeu sportif qui consistait à mettre
l’adversaire par terre était régi par un règlement précis comme
l’interdiction de tirer l’adversaire par les vêtements et utiliser les mains.
Ce sport est caractérisé par la souplesse et l'endurance et nécessite un
entraînement technique dur.
Vu que la région de Moulay Driss Zerhoun est connue par ce sport
traditionnel, une compétition sera organisé le jour du moussem dont les
participants peuvent être des citoyens ou des touristes pour accroitre
l’attractivité du territoire. Pour ceux qui souhaitent participer, un
formulaire est partagé sur Internet deux jours avant le moussem pour
qu’ils s’inscrivent. Un tirage au sort est effectué le J-1 pour que chaque
participant peut connaitre son adversaire. Le gagnant aura comme
récompense un hébergement gratuit pendant son séjour à Moulay Driss
Zerhoun.
2. Le broyage
Vient ensuite la deuxième étape de production de l’huile d’olive : le
broyage. Cette étape est aussi réalisée durant les 24 heures qui suivent la
récolte afin d’éviter la fermentation et l’oxydation des fruits. Les olives
propres passent ensuite, avec leur noyau, dans la broyeuse. Lors de
la production de l’huile d’olive, l’olive n’est pas dénoyautée, il est
important de conserver son noyau afin de recueillir un acide permettant
une meilleure conservation de l’huile. C’est un système de vis sans fin
mécanique qui va permettre d’écraser et de malaxer la chair de l’olive et
son noyau pour obtenir une pâte d’olive fluide. Il est important, lors de
cette étape de malaxage de respecter une température inférieure à 27°C.
Cette procédure de fabrication est un gage de qualité et la garantie d’une
huile extraite par pression à froid.
3. La décantation
La pâte obtenue durant l’étape précédente est ensuite séparée entre le
liquide et le solide dans ce que l’on appelle le décanteur. On estime entre
15% et 20% d’extraction d’huile d’olive naturelle et 80% à 85% d’eau, de
matières végétales solides et de noyaux. Nous récupérons seulement le
liquide obtenu durant cette étape et utilisons la pâte sèche (appelée les
grignons), restant comme déchets de recyclage en compost.
4. La centrifugeuse
Le jus obtenu par la décantation suit son chemin dans un réservoir
cylindrique vertical, appelé centrifugeuse. Dans cette dernière étape,
l’huile est séparée de l’eau et des éléments solides restants grâce à la
force centrifuge. L’huile et l’eau étant deux éléments composés de
molécules opposées leur mélange ne peut se faire, ces deux matières sont
donc dissociées. Les corps les plus lourds tels que l’eau et les margines
vont sur les rebords, et les corps les plus légers telle que l’huile, quant à
elle reste au centre. Deux sorties sont distinctes sur ce type de
centrifugeuse, une pour l’eau et une autre ou l’huile d’olive s’écoule.
Une fois les 4 étapes sont terminées, les touristes vont passer à la phase
de dégustation avec du pain de blé et du thé à la menthe sur une vue
panoramique de Moulay Idriss Zerhoun.