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Validation du Ministère de l’Éducation Nationale,

du Préscolaire et des Sports


ISBN : 978-9920-589-20-8
Édition : 2022
AL JADID
en
TECHNOLOGIE
Guide pédagogique

3ème année du cycle secondaire collégial

Dar Nachr El Maarifa


Introduction
Cher(e) Enseignant(e),

La réforme des programmes de Technologie instaurée en Avril 2021 a mis l’accent sur le modèle pédagogique
STEM, sans toucher ni aux savoirs liés aux champs disciplinaires de base qui constituaient déjà le programme de la
matière, ni aux démarches pédagogiques adoptées.

La Technologie est un élément clé de la formation générale chez l’élève collégien, et constitue le pivot du modèle
pédagogique construit autour d’une éducation STEM, adopté par l’école marocaine. Elle assure aux apprenants (es)
une éducation technologique de base qui leur permet de mieux mener leurs projets personnels, et de contribuer à la
construction de jeunes entrepreneurs capables de créer de la richesse.

La formation des futurs Scientifiques, Techniciens et Ingénieurs performants nécessite la promotion des
apprentissages des Sciences et des Mathématiques et un décloisonnement entre les différentes disciplines ; Ce qui
vous positionne, cher(e) collègue au cœur de cette approche, du fait de la vision transversale que vous êtes capable
de porter sur la majorité des apprentissages, et essentiellement, ceux se rapportant aux disciplines scientifiques.

Vous construirez ces apprentissages à l’aide d’une pédagogie de résolution des problèmes tout en vous référant
constamment à l’Ingénierie des systèmes (expérimentation, modélisation et prévision du comportement d’un
système technique).

Les divers projets STEM que vous encadrerez dans vos classes au profit de vos élèves, constitueront une plate-
forme adaptée pour favoriser la mise en application de la démarche de projet afin d’assurer une mobilisation et une
intégration des savoirs scientifiques et technologiques de manière cohérente et efficiente.

Les compétences à faire acquérir à vos élèves sont regroupées dans les cinq familles de compétences transversales
de base qui intègrent de manière rationnelle toutes les compétences du 21ème siècle (Les soft skills) :

• Créer et innover ;
• Communiquer ;
• Collaborer et coopérer ;
• Mobiliser la dimension historique, sociétale et éthique de la Technologie ;
• Utiliser les Technologies d’information et de communication de manière efficiente.
Cher(e) Enseignant(e)

Vous trouverez dans ce guide un outil pour une meilleure exploitation du manuel de l’élève, et ce à travers :
• Le renforcement de votre formation continue via des références de cours ;
• La présentation d’un projet STEM (approche didactico-pédagogique de la démarche à suivre pour
l’encadrement des élèves) ;
• La proposition de tout un ensemble d’activités et de projets dans le but de vous permettre d’atteindre les
objectifs escomptés ;
• La correction des exercices proposés dans le manuel de l’élève.
Votre guide se compose de trois parties :
• Première partie : Références du cours et autres ressources pédagogiques
• Deuxième partie : Exemple de fiche pédagogique et de grille d’évaluation
• Troisième partie : Corrigé des exercices

Validation du Ministère de l'éducation Nationale


Validation du
duPréscolaire
Ministère2de
etl'éducation
des Sports Nationale
Validation du Ministère de
Sous N° : TEC 01322 du 21Sports
du Préscolaire etl'éducation
des Nationale
juin 2022
du Préscolaire
ISBN
ISBN et des Sports
:: 978-9920-589-20-8
978-9920-589-20-8
Edition
Sous N° : TEC 01322
Edition du 21 juin 2022
: 2022
©:Tous
©
ISBN Tous droits réservés
droits
978-9920-589-20-8
Edition : 2022
© Tous droits réservés
Première partie
Références du cours et autres
ressources pédagogiques

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Démarche d’Ingénierie Système
Exemple d’application : Robot "auto-tampon"
Introduction :
La démarche d’Ingénierie Système (IS) est une démarche d’Ingénieur qui est sollicitée en Technologie pour étudier
et réaliser un système technique reflétant une réalité industrielle. Aussi, faut-il rappeler que le référentiel de
Technologie recommande deux autres démarches scientifiques qui sont :
a. la démarche d’investigation pour comprendre le fonctionnement d’un système technique existant à partir
de la découverte de ses différentes fonctionnalités (exigences du cahier des charges fonctionnel [req]) en
s’appuyant sur son aspect matériel (différents blocs constituants le système [bdd]) ;
b. la démarche de résolution de problèmes pour améliorer les performances d’un système existant.
L’application de ces trois démarches nécessite une réflexion sérieuse sur leur transposition didactique en classe.
Certes, cette transposition didactique induit forcément la naissance d’un écart entre les pratiques de référence et les
apprentissages des élèves. Il convient donc de chercher à minimiser cet écart afin qu’elles soient transposables en
situation réelle dans l’avenir.
Ainsi, allons-nous contribuer à transposer cette démarche d’ingénierie système combinée aux deux autres
démarches scientifiques. Il s’agit, en fait, d’une démarche d’Ingénierie Système hybride. Trois questions
s’imposent :
1. Comment conduire donc une démarche de projet articulée autour d’une démarche technologique hybride
(démarche d’ingénierie système, démarche d’investigation et celle de résolution de problèmes) ?
2. Comment mettre en évidence l’approche STEM pendant les différents processus de la démarche ?
3. Comment exploiter les diagrammes SysML comme outil de communication technique ?

I. Présentation du projet
Pour mettre en exergue cette transposition didactique de la démarche d’ingénierie système, nous allons exploiter
un robot dit "auto-tampon". C’est une application très amusante en Robotique pour les enfants de moins de 14 ans.
Il s’agit d’un robot qui avance en ligne droite jusqu’à ce qu’il touche un obstacle. Il recule alors en tournant
légèrement à droite ou à gauche avant de reprendre son chemin en ayant évité l’obstacle.

I.1 Principe de fonctionnement du Robot "auto-tampon"


Le Robot "auto-tampon" se déplace dans un espace contraint (présence d’obstacles de différentes natures). Il est
équipé d’un pare-chocs qui provoque l’inversion de rotation de ses deux moteurs. Il se déplace en ligne droite et
lorsque son pare-chocs heurte un obstacle, deux temporisateurs de durées différentes sont activés et commandent
le recul du robot. Cette différence permet à un moteur de reprendre sa rotation initiale avant l’autre. Ainsi,
observe-t-on une rotation sur place du Robot, avant qu’il ne reparte en marche avant, en évitant ainsi l’obstacle. La
mise sous tension du Robot est réalisée par un opérateur de commutation « Interrupteur » et il est alimenté en
énergie par une source embarquée « une batterie de 7,4V ». Après la mise sous tension du Robot, une
synchronisation de la commande arrière est assurée par une temporisation de quelques secondes.

I.2 Modélisation du Robot "auto-tampon"


1. Diagramme de contexte
Sol

Enfant Robot "auto-tampon" Obstacle

Figure 1 : Diagramme de contexte

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2. Diagramme de cas d’utilisation :

uc [Modèle] Robot auto-tampon [Diagramme de cas d’utilisation]

Robot auto-tampon

Se déplacer dans un
espace contraint Obstacle
Enfant

Figure 2 : Diagramme de cas d’utilisation

3. Diagramme des exigences

req [Modèle] Robot auto-tampon [Diagramme des exigences]

« Exigence » « Bloc »
Energie Accumulateur
« Satisfy »
Id = "1.1" Tension = 7,4 v
Texte ="S’alimenter avec une énergie embarquée" W = ………………….wh

« Exigence »
« Exigence » « Exigence » Marche arrière
Marche/Arrêt Robot "auto-tampon" Id = "1.6"
Id = "1.2" Id = "1" Texte ="Reculer si le robot
Texte ="Mettre le Texte = "Se déplacer dans un espace touche un obstacle "
Robot sous tension" contraint"

« Exigence » « Exigence » « Exigence »


Départ Robot Propulsion Obstacles « refine »
Id = "1.3" Id = "1.4" Id = "1.5"
Texte ="Synchroniser le circuit de Texte ="Se Propulser Texte ="Détecter
temporisation de recul à la mise sur le sol" l’obstacle par contact"
sous tension du robot"
« Exigence »
Durée de temporisation : 5 sec
Temporisations
Id = "1.6.1"
Texte = "Générer deux temporisations
réglables et différentes en marche arrière "

Figure 3 : Diagramme des exigences

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II. Application de la démarche d’Ingénierie Système (IS)
II.1 Processus de l’Ingénierie Système
Pour exploiter notre expertise liée à ce que nous savons déjà faire (activités de la démarche de projet industriel),
nous allons adopter le cycle en V [cycle de développement du système technique] mettant en évidence, dans un
premier cas, uniquement l’ensemble des activités techniques d’analyse fonctionnelle du problème, de conception
de la solution, d’intégration, de vérification et de validation de la solution. A cet effet, nous proposons le cycle en
V, propre aux processus techniques de développement du système.

Enoncer le besoin Conformité Valider

Spécifier les exigences Conformité Vérifier

Conformité
Proposer les solutions Intégrer

Expérimenter,
simuler, réaliser

Figure 4 : Processus techniques de développement du système


II.1.1 Processus de définition du système
Besoin énoncé
Enoncer le besoin
Problème technique Diagramme de cas d’utilisation
à résoudre
Cahier des charges fonctionnel
Spécifier les exigences
Diagramme d’exigences
Proposer les solutions Solutions constructives
bdd en cours de construction

Figure 5 : Processus de définition du système


Le processus de définition du système repose principalement sur trois activités invariantes qui sont :
• L’énoncé du besoin : Un problème mal identifié conduit nécessairement à un besoin mal exprimé, donc à
une insatisfaction des parties prenantes (Utilisateur, société, environnement …). Un outil adapté à cette activité
permet d’énoncer le besoin mettant en évidence le service attendu par les acteurs concernés dans un contexte
d’utilisation spécifique (Diagramme de cas d’utilisation).
• La rédaction des exigences et leurs spécifications met en évidence les fonctionnalités du système et les
contraintes pour lesquelles le système doit être soumis (Diagramme d’exigences). L’ensemble des exigences et
leurs spécifications qualitatives et quantitatives forment le cahier des charges fonctionnel (c’est le système
souhaité).
• La dernière activité du processus de définition du système souhaité est la transformation des exigences
en solution techniques constructives (Construction progressive du bdd).
A. Exploitations pédagogiques
A.1 Première exploitation pédagogique :
J’analyse une situation : Un Robot auto-tampon est équipé d’un pare-chocs qui provoque l’inversion de rotation
de ses deux moteurs. Il se déplace en ligne droite et lorsque son pare-chocs heurte un obstacle, deux temporisateurs
de durées différentes sont activés. Cette différence permet à un moteur de reprendre sa rotation initiale avant

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l’autre. Ainsi, observe-t-on une rotation sur place du Robot, avant qu’il ne reparte en marche avant, en évitant ainsi
l’obstacle. La mise sous tension du Robot est assurée par un opérateur de commutation « Interrupteur » et il est
alimenté en énergie par une source embarquée « une batterie de 7,4V ». Après la mise sous tension du Robot, une
synchronisation de la commande arrière est assurée par une temporisation de quelques secondes.
Travail à faire :
• Lire attentivement le paragraphe : "j’analyse une situation" ;
• Préciser le problème technique à résoudre.
Réponse recherchée :
Le problème technique à résoudre est : "Comment doter le système "Robot auto-tampon" d’une
intelligence lui permettant de contourner les obstacles touchés ?".
A.2 Deuxième exploitation pédagogique :
J’analyse une situation : Le problème technique à résoudre est comment doter le système robot auto-tampon d’une
intelligence lui permettant de se propulser dans un espace contraint. Ainsi, Le besoin à satisfaire est " Se déplacer
dans un espace contraint ". Le robot auto-tampon représente une application de la robotique ludique très
amusante pour les enfants de moins de 14 ans. Il s’agit d’un robot qui avance sur le sol en ligne droite jusqu’à ce
qu’il touche un obstacle. Il recule alors en tournant légèrement à droite ou à gauche avant de reprendre son chemin
en ayant contourné l’obstacle. Le robot auto-tampon est utilisé pour distraire les enfants en se déplaçant dans un
espace contraint ; c’est un robot jouet.
Travail à faire : Lire attentivement le paragraphe : "j’analyse une situation"
Quels sont les éléments qui constituent le contexte d’utilisation du robot ?
A partir du diagramme de cas d’utilisation de la figure 6, retrouver les réponses aux questions suivantes :
• Qui utilise le robot "auto-tampon » ?
• Quelle est la mission du robot "auto-tampon " ?
• Sur quoi le robot "auto-tampon" se propulsera t-il ?
uc [Modèle] Robot auto-tampon [Diagramme de cas d’utilisation]

Robot auto-tampon
Obstacle
Se déplacer dans un
espace contraint
Enfant Sol

Figure 6 : Diagramme de cas d’utilisation


Recommandation pédagogique : l’objectif est de faire apprendre aux élèves comment lire un diagramme
et mettre en évidence son caractère de normalisation. Ainsi, les élèves doivent être capables d’identifier sur un
diagramme de cas d’utilisation les informations suivantes :
1. Le nom du système technique ;
2. La mission du système technique qui n’est autre que sa raison d’être (Service rendu par le système) ;
3. L’utilisateur du système ;
4. Les éléments du contexte d’utilisation du système qui interagissent avec lui par un flux d’informations,
d’énergie ou de matière.
Aussi, faut-il expliquer la nature des liaisons utilisées dans le diagramme de cas d’utilisation sans oublier leurs
noms (liaison d’association et liaison de généralisation).
Et pour caractériser l’aspect ludique de cette application et les activités d’apprentissage qui y sont liées, il est
souhaitable de demander aux élèves de s’organiser en groupes et de donner un nom à leur robot.

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A.3 Troisième exploitation pédagogique :
J’analyse une situation :
Pour accomplir sa mission "Se déplacer dans un espace contraint", le robot "auto-tampon" doit satisfaire les
exigences suivantes :
• S’alimenter avec une énergie embarquée. Cette exigence sera satisfaite par un accumulateur de 7,4 V ;
• Mettre le Robot sous tension ;
• Synchroniser le circuit de temporisations de recul à la mise sous tension du robot (temporisation de 5 sec) ;
• Se Propulser sur le sol ;
• Détecter les obstacles ;
• Reculer devant un obstacle. La marche arrière du robot est contrôlée par deux temporisations de durées réglables et
différentes.
Travail à faire :
• Lire attentivement le paragraphe : "j’analyse une situation" ;
• Identifier les fonctionnalités du Robot et les contraintes pour lesquelles il est soumis.
• Représenter le paragraphe de la mise en situation par un diagramme.

Recommandation pédagogique :
Les élèves du collège ont l’habitude de réaliser des diagrammes (‫ )خطاطات‬en cours d’Histoire et de Géographie.
Ainsi, Le travail accompli par les élèves, organisé(e)s en groupes, doit se faire en deux étapes :
1. Première étape : les groupes d’élèves réaliseront une retranscription du paragraphe de la mise en
situation par un diagramme. Le professeur veillera à ce que tous les membres des groupes participeront à la
discussion devant être fructueuse avec un style soigné afin de développer les compétences de communication, de
respect des personnes et des délais, du travail collaboratif, de responsabilité et de la confiance en soi.
2. Deuxième étape : le responsable de chaque groupe présentera le travail accompli devant la classe et
animera la discussion en répondant aux questions posées. Le professeur a pour mission d’encadrer le débat, en
corrigeant les fautes de grammaire, d’orthographe, de conjugaison et de style.
Avant de conclure cette activité, le professeur doit mettre en exergue le caractère de normalisation du diagramme
en question (req) afin qu’il puisse être lu de la même manière. Ainsi, présentera-t-il le diagramme de la figure 3
avec le tableau explicatif suivant :
Nature de l’exigence Nature de la liaison
Exigence composite ou exigence système :
1. : liaison de contenance
Cette exigence représente le service attendu par
l’utilisateur du système. A B : l’exigence A est contenu dans
Exigence unitaire : l’exigence B
Une exigence unitaire est une fonctionnalité du
système ou une contrainte à laquelle il est soumis. 2. : liaison de raffinement
Exigence de raffinement :
Une exigence de raffinement apporte des C D : l’exigence C apporte un
informations qualitatives et/ou quantitatives pour raffinement à l’exigence D
mieux appréhender une exigence unitaire.
3. : liaison de satisfaction

E F : l’exigence F est satisfaite par le


bloc E. La liaison de satisfaction met en évidence
l’aspect structurel du système dans le diagramme req.

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En conclusion, pour les applications au collège, le processus de définition d’un système technique se limite à faire
apprendre aux élèves comment lire les diagrammes qui définissent un système technique afin de conduire une
démarche d’Ingénierie Système visant la conception d’un système technique. Ainsi, faut-il signaler que les activités
qui seront programmées par l’enseignant au groupe classe sont :
1. Enoncer un problème technique à partir de la documentation fournie par l’enseignant ;
2. Identifier un besoin à un système technique à partir du diagramme de cas d’utilisation ;
3. Recenser les acteurs de l’environnement d’un système technique à l’aide du diagramme de contexte ;
4. Identifier la nature d’une exigence (fonctionnalité ou contrainte à respecter) à partir d’un diagramme des
exigences ;
5. Identifier le type de liaison sur un diagramme.

II.1.2 Processus de réalisation


Ce processus vise à chercher les solutions optimales qui traduisent l’ensemble des exigences décrites par le
diagramme d’exigences. Le processus de réalisation nécessite plusieurs itérations afin de réduire principalement
l’écart entre le système réalisé et le système souhaité. A l’issue de ce processus, une solution finale sera adoptée.

A. Exploitations pédagogiques
A.1 Première exploitation pédagogique :

J’analyse une situation : Le robot "auto-tampon" se déplace en ligne droite et lorsque son pare-chocs heurte
un obstacle, deux temporisateurs de durées différentes sont activés. Ceci est décrit par l’exigence de raffinement
1.6.1 de l’exigence unitaire 1.6 du diagramme d’exigences partiel ci-dessous :

req [Modèle] Robot auto-tampon [Diagramme des exigences]


« Exigence »
« Exigence » Marche arrière
Robot auto-tampon Id = "1.6"
Id = "1" Texte =" Reculer si le robot
Texte = "Se déplacer dans un espace touche un obstacle "
contraint"
« refine »
« Exigence »
Temporisations
Id = "1.6.1"
Texte = "Générer deux temporisations
réglables et différentes en marche arrière "
Figure 7 : Diagramme partiel d’exigences

Comment réaliser donc l’exigence 1.6.1 ?

Pour proposer une solution technique satisfaisant l’exigence 1.6.1, l’enseignant doit identifier l’ensemble des pré-
requis des élèves. Pour cela, deux cas de figure se présentent :
a. Premier cas :
Les élèves ont déjà bénéficié d’un cours de technologie, en deuxième année collégiale. Les prérequis dans ce cas,
sont : (liste non exhaustive) :
1. La fonction de temporisation ;
2. La fonction d’alimentation ;

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3. La fonction de commutation ;
4. Le calcul de la durée de temporisation ;
5. La lecture d’un schéma électronique ;
6. L’identification d’un composant électronique à partir de son symbole électrique et de son aspect
commercial.

Ces prérequis ne peuvent pas être exploités correctement en l’absence de ceux liés aux Sciences et aux
Mathématiques et qui sont : (liste non exhaustive)
Sciences physiques Mathématiques
• Notion de circuit électrique ; Calcul arithmétique.
• Notion de courant ;
• Notion de tension ;
• Notion de puissance.
b. Deuxième cas : les élèves n’ayant pas bénéficié d’un cours de Technologie en deuxième année collégiale. Les
pré-requis dans ce cas sont : (liste non exhaustive) :
Sciences physiques Mathématiques
• Notion de circuit électrique ; Calcul arithmétique.
• Notion de courant ;
• Notion de tension ;
• Notion de puissance.

Remarque : Dans les deux cas de figure cités ci-dessus, la maîtrise des pré-requis des Sciences Physiques et des
Mathématiques est nécessaire et suffisante pour aborder cette activité. Néanmoins, l’enseignant de Technologie est
invité à faire un rappel, quand cela est nécessaire.
Recommandations pédagogiques : L’enseignant de Technologie veillera à préparer un "document ressource"
présentant la solution technique et l’ensemble des caractéristiques techniques des composants électroniques qui
définissent la solution proposée. Ci-dessous, un exemple de "document ressource" :

DOCUMENT RESSOURCE
A. Définition : La fonction de temporisation est traduite par
l’apport d’un retard calculé à une action.

Exemple : Cuire une pizza au four électrique nécessite un réglage


précis de la durée de cuisson. Pour cela, on règle cette durée de
manière à couper le courant électrique au four afin de le mettre à
l’arrêt. On dit qu’on a retardé l’action de coupure du courant ; c’est
la notion de temporisation.

B. Temporisateur NE555
Le schéma électronique d’un temporisateur à base du composant
électronique NE555 est donné en figure 8.
Le NE555 est caractérisé par :
1. Sa tension d’alimentation : 4,5V à 16V.
2. Son courant de sortie I3max = 200 mA. Figure 8

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Travail à faire :
• Brancher un voltmètre entre la broche 3 du NE555 et la masse de circuit ;
• Par simulation et/ou expérimentation sur platine de test, découvrir le principe de fonctionnement du
schéma de la figure 8 en rapportant vos observations sur le tableau suivant :

Actions Observations
On donne : R1 = 10K, R2 = 47K et C1 = 100F. …………………………………………………………..
1. Appuyer et relâcher le bouton poussoir K1. …………………………………………………………..
Remarque : pour visualiser le changement d’état …………………………………………………………..
de la sortie 3 du NE555, il faut brancher une …………………………………………………………..
résistance R3 en série avec une LED rouge entre la …………………………………………………………..
sortie 3 et la masse du circuit. …………………………………………………………..
Données techniques : …………………………………………………………..
La LED rouge est caractérisée par VLED = 1,6V et le …………………………………………………………..
courant max ILED est de 20 mA. …………………………………………………………..
…………………………………………………………..
2. Débrancher la broche 8 du NE555 de la tension …………………………………………………………..
d’alimentation de 7,4V, appuyer et relâcher le …………………………………………………………..
bouton poussoir K1. La LED rouge sera–telle …………………………………………………………..
allumée ? …………………………………………………………..
…………………………………………………………..
3. Sachant que la durée de temporisation (durée …………………………………………………………..
de l’allumage de la LED rouge) est :  = 1,1R2C1, …………………………………………………………..
calculer la durée . …………………………………………………………..
…………………………………………………………..
…………………………………………………………..
4. Recalculer la valeur de la résistance R2 pour …………………………………………………………..
une durée  de 10 sec. Choisir la valeur normalisée …………………………………………………………..
de la résistance R2 à partir de la série E24 et …………………………………………………………..
préciser sa tolérance de fabrication. …………………………………………………………..
…………………………………………………………..
…………………………………………………………..
5. Recalculer la durée  pour la valeur de R2 …………………………………………………………..
choisie. …………………………………………………………..
…………………………………………………………..
…………………………………………………………..
…………………………………………………………..
…………………………………………………………..
6. Proposer une solution pour assurer le réglage …………………………………………………………..
de la durée  à 10 Sec. …………………………………………………………..
7. Que peut-on conclure ? …………………………………………………………..
…………………………………………………………..
…………………………………………………………..
…………………………………………………………..
…………………………………………………………..
…………………………………………………………..

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Remarque :
Il est à noter que l’exigence 1.6.1 impose la production de deux temporisations de durée différente. Pour cela,
l’enseignant invite le groupe classe à proposer une solution technique qui assurera une temporisation de 10 sec (Ce
travail doit être réalisé individuellement).
L’objectif visé, à travers cette activité individuelle, est de vérifier si les élèves sont capables d’adapter une solution
technique déjà étudiée pour la résolution d’un nouveau problème technique.
A.2 Deuxième exploitation pédagogique :

J’analyse une situation : Le robot "auto-tampon" se déplace en ligne droite et lorsque son pare-chocs heurte
un obstacle (exigence 1.5), deux temporisateurs de durées différentes sont activés. Ceci est décrit par l’exigence de
raffinement 1.6.1 de l’exigence unitaire 1.6 du diagramme d’exigences partiel ci-dessous :

req [Modèle] Robot auto-tampon [Diagramme des exigences]


« Exigence »
« Exigence » Marche arrière
Robot auto-tampon Id = "1.6"
Id = "1" Texte =" Reculer si le robot
Texte = "Se déplacer dans un espace touche un obstacle "
contraint"
« refine »
« Exigence »
« Exigence » Temporisations
Obstacles Id = "1.6.1"
Id = "1.5" Texte = "Générer deux temporisations
Texte ="Détecter réglables et différentes en marche arrière "
l’obstacle par contact "

Figure 7 : Diagramme partiel d’exigences

Comment réaliser donc l’exigence 1.5 ?


Travail à faire :
• A partir des solutions techniques étudiées, comment exploiter le même bouton poussoir afin d’activer les
deux temporisations simultanément.
• Vérifier le fonctionnement de la solution proposée.
Remarque :

L’exigence 1.6.1 est réalisée par la solution technologique du temporisateur à NE555 et celle déduite par les élèves.
Cette exigence est un raffinement de l’exigence 1.6. La solution finale est vérifiée par deux procédés :
a. des activités de calcul et de simulation ;
b. des activités d’expérimentation qui servent à valider le modèle théorique (calculs et simulation).

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L’exigence 1.5 est réalisée par l’utilisation du bouton poussoir ; son intégration à la solution technique
"temporisateur à NE555" met en évidence le dernier processus de la démarche d’ingénierie système : IVV
(Intégration, Vérification et Validation).

Ainsi chaque exigence du cahier des charges sera traduite par une solution technique qu’il faut intégrer et vérifier
par rapport au besoin décrit par le diagramme de cas d’utilisation avant sa validation. Il est à signaler que toutes
les activités sont abordées de manière itérative ; ce qui caractérise la démarche d’ingénierie système. La vérification
des solutions à travers les calculs et la simulation vise à minimiser les écarts entre les solutions proposées et le
besoin attendu. On donne ci-après le diagramme traduisant le processus d’IVV.

Conformité
Enoncer le besoin Valider

Spécifier les exigences Conformité Vérifier

Conformité
Proposer les solutions Intégrer

Expérimenter,
Processus d’IVV
simuler, réaliser

Figure 10 : Processus d’IVV

Résultat attendu :

Exigence 1.5 Exigence 1.6.1

Raffinement de
l’exigence 1.6
Bouton poussoir actionné Exigence 1.6.1
par le pare-chocs

Figure 11

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A.3 Troisième exploitation pédagogique

J’analyse une situation :


Le Robot auto-tampon se déplace en ligne droite et lorsque son pare-chocs heurte un obstacle, deux temporisateurs
de durées différentes sont activées. Cette différence permet à un moteur de reprendre sa rotation initiale avant
l’autre. Ainsi, observe-t-on une rotation du robot, avant qu’il ne reparte en marche avant en évitant ainsi l’obstacle.
Cette fonctionnalité de propulsion sur le sol est décrite par l’exigence 1.4.

req [Modèle] Robot auto-tampon [Diagramme des exigences]


« Exigence »
« Exigence » Marche arrière
Robot "auto-tampon" Id = "1.6"
Id = "1" Texte ="Reculer si le robot
Texte = "Se déplacer dans un espace touche un obstacle"
contraint"
« refine »
« Exigence »
« Exigence » « Exigence »
Temporisations
Propulsion Obstacles
Id = "1.6.1"
Id = "1.4" Id = "1.5" Texte = "Générer deux temporisations
Texte ="Se propulser Texte ="Détecter réglables et différentes en marche arrière "
sur le sol" l’obstacle par contact"

Figure 12 : Diagramme partiel d’exigences

Comment réaliser donc l’exigence 1.4 ?

Avant que les élèves s’investissent pour chercher la solution technique satisfaisant l’exigence 1.4, il faudrait poser
clairement le problème technique à résoudre. Pour cela, le professeur animera le groupe classe afin d’identifier ce
problème technique. Une activité d’investigation s’impose.
Remarque : les élèves poseront sûrement la question : "Que signifie se propulser ?"
L’enseignant doit préparer une réponse simple et facile à assimiler par les élèves. Pour cela, on suggère la réponse
suivante :

Se propulser : faire avancer par un propulseur (un propulseur est un moteur).

La question d’investigation recherchée est : comment assurer le déplacement du robot auto-tampon suivant une
ligne droite ?
Compte-tenu des explications fournies, en réponse à la question "que signifie se propulser ?", le résultat de la
deuxième phase d’investigation (recherche des idées de solutions [hypothèses]) sera probablement : "pour assurer
le déplacement du robot, on utilisera un moteur".

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La démarche d’investigation sera guidée par le professeur. Ainsi, et pour valider la proposition "utilisation d’un
moteur", l’enseignant proposera l’activité suivante (en guise d’exemple) :
Matériel nécessaire :
1. Un moteur à courant continu ;
2. Un accumulateur de 7,4V ;
3. Des fils de connexion (de préférence, deux couleurs distinctes).
Travail à faire :
Le moteur est caractérisé par les données électriques suivantes :
1. Tension de fonctionnement de 3V à 7,4V ;
Figure 13
2. Courant de charge est de 70mA.
Vérifier le fonctionnement du moteur de la figure 13 en suivant les étapes suivantes :
a. Brancher l’accumulateur aux bornes du moteur ;
b. Refaire la manipulation en permutant les fils aux bornes du moteur ;
c. Quelle est la fonction réalisée par le moteur ?
d. Changer la batterie en utilisant seulement une seule de 3,7 V et observer le fonctionnement du moteur.
e. Conclusion.

L’exigence 1.4 assure le déplacement du robot auto-tampon en ligne droite et lorsqu’il rencontre un obstacle
[exigence 1.5], il doit reculer [exigence 1.6] pendant une durée bien déterminée [exigence 1.6.1] avant de reprendre
son déplacement avant.
Ainsi, l’enseignant proposera d’intégrer aux solutions techniques précédentes l’interface suivante :

Interface

Figure 14
Travail à faire :
a. Simuler le schéma électronique [Figure 14] et/ou câbler le circuit sur platine d’expérimentation ;
b. Vérifier le fonctionnement du circuit ;
c. Quelle est la fonction réalisée par le transistor ?
d. Quelle est la fonction réalisée par le relais ?
e. La solution proposée répond-t-elle aux exigences 1.4, 1.5 et 1.6 ?
f. Conclusion.
Compte tenu des remarques soulevées par les élèves et les conclusions retenues, l’enseignant proposera une
amélioration de la solution de la figure 14. Le schéma électronique amélioré est le suivant :

15
Figure 15
Travail à faire :
a. Simuler le schéma électronique [Figure 15] et/ou câbler le circuit sur platine d’expérimentation ;
b. Vérifier le fonctionnement du circuit ;
c. La solution proposée répondra-t-elle aux exigences 1.4, 1.5 et 1.6 ?
d. Que pensez-vous de la vitesse de rotation du moteur ?
e. Comment réduire la vitesse de rotation du moteur ?
f. Conclusion.
Toutes les solutions proposées sont intégrées progressivement après vérification et validation [processus
d’intégration, vérification et validation] par rapport aux exigences du cahier des charges fonctionnel (Figure 3). Le
résultat attendu est le suivant :
Exigence 1.6.1 (raffinement de 1.6)

Exigence 1.1

Exigence 1.5

Exigence 1.4 Figure 16

16
Compte-tenu du cahier des charges fonctionnel (Figure 3), il reste deux exigences à satisfaire :
a. L’exigence 1.2, qui consiste à équiper le robot auto-tampon d’un bloc de marche/arrêt (M/A) ;
b. L’exigence 1.3, qui doit assurer la synchronisation du circuit de recule à chaque mise sous tension du Robot..

Travail à faire :
a. Proposer une solution pour l’exigence 1.2 ;
b. Intégrer la solution proposée à celle de la figure 16 ;
c. Vérifier le fonctionnement de la solution améliorée.

Pistes de réflexion pour les enseignants :


a. Proposer une solution pour l’exigence 1.3.
b. Etablir le diagramme bdd du robot auto-tampon en fonction des solutions techniques vérifiées et validées.

III.Conclusion :
La démarche d’Ingénierie Système, que nous avons transposé, pour l’enseignement de la Technologie au
collège, met en évidence trois processus :

a. Processus de définition du système qui consiste en la modélisation du système par le diagramme de cas
d’utilisation (uc) et le diagramme d’exigences (req). L’ensemble des exigences sont traduites par des
solutions techniques ;

b. Processus de réalisation qui consiste à simuler et expérimenter les solutions techniques proposées ;

c. Processus d’intégration, de vérification et de validation des solutions proposées.

Sans doute, vous avez remarqué que les trois processus sont imbriqués et sont réalisés de manière
itérative ; ce qui caractérise la démarche d’ingénierie système. Ainsi, serait-il judicieux de signaler que cette
démarche ne doit en aucun cas faire l’objet d’un centre d’intérêt à présenter comme support de cours aux élèves.
C’est une démarche de conception, que les élèves doivent appliquer, en fonction des activités proposées par
l’enseignant de Technologie.

Aussi, faut-il remarquer qu’au cours de la démarche d’Ingénierie Système, nous avons fait appel à la
Démarche Scientifique d’Investigation guidée.

A première vue, le circuit de la figure 16 semble trop chargé et peut probablement causer des difficultés
de câblage (principal inconvénient de la logique câblée) et de réalisation sur circuit imprimé. C’est l’occasion,
d’introduire la notion de logique programmée et faire appel aux opportunités offertes par la "carte Arduino" et ses
circuits périphériques auxiliaires (ex : le distributeur LM28). Le basculement de la logique câblée à la logique
programmée peut être abordé en faisant appel à la démarche de résolution de problèmes. Aussi, peut-on penser au
changement de la solution technique satisfaisant l’exigence 1.5 (détection des obstacles par activation d’un bouton
poussoir par le pare-chocs du robot auto-tampon) par une autre solution basée sur l’utilisation du détecteur
ultrason permettant au robot d’éviter l’obstacle sans le heurter.

17
Le modèle pédagogique STEM
Exemples d’activités

Introduction : STEM est un acronyme anglais utilisé pour décrire l'intégration de la Science, de la Technologie, de
l'Ingénierie et des Mathématiques dans les programmes d'enseignement. Le modèle STEM se présente comme
étant une alternative afin de relancer l’enseignement des Sciences et des Mathématiques auprès des jeunes.
L'enseignement intégré des STEM est défini comme étant « un effort pour combiner une partie ou la totalité des
quatre disciplines ; la Science, la Technologie, l'Ingénierie et les Mathématiques en une seule classe, unité ou
leçon basée sur les liens entre les disciplines et les problèmes du monde réel ».

L'enseignement intégré des STEM vise à trouver des synergies entre ces disciplines afin que les élèves puissent :

o Comprendre l'interdépendance entre la Science, la Technologie, l'Ingénierie et les Mathématiques ;


o Apprendre à expliquer les phénomènes naturels ;
o Concevoir et proposer des solutions à un problème réel ;
L'intégration des STEM en classe prend généralement l'une des trois formes suivantes :
1. L'intégration du contenu : elle fait référence aux unités et aux activités qui ont de multiples objectifs
d'apprentissage dans les disciplines STEM (et potentiellement dans d'autres disciplines) ;
2. L'intégration du contenu de soutien : elle fait référence aux unités et aux activités dans lesquelles un
domaine de contenu est couvert de manière significative (par exemple, les sciences) pour soutenir les objectifs
d'apprentissage du contenu principal (par exemple, la Technologie) ;
3. L'intégration du contexte : elle utilise un contexte d'une discipline pour situer les objectifs d'apprentissage
d'une autre discipline.

Dans le programme actuel de la TECHNOLOGIE, on a opté pour la troisième forme de l’intégration des STEM en
choisissant l’Ingénierie comme contexte permettant d’intégrer des contenus des trois autres composantes
(Technologie, Sciences et Mathématiques) et d’atteindre leurs objectifs.

Dans sa définition la plus simple, l’Ingénierie est l’étude technique, économique, financière et sociale d’un projet ;
c’est l’ensemble des prestations regroupant l’étude, la conception et la réalisation d’un projet.

Le processus d’Ingénierie fait appel à des connaissances et des compétences à partir de divers domaines avec
l'application des valeurs et la compréhension des besoins de la société afin de créer des systèmes, des composants
ou des processus pour répondre aux besoins humains. Le processus d'Ingénierie optimise les besoins et les
contraintes, et utilise la modélisation et l'analyse pour créer de nouvelles solutions permettant de résoudre des
problèmes réels.

La TECHNOLOGIE en tant que composante de la STEM permet d’étudier toutes les modifications que les humains
ont apportées à leur environnement naturel, à leurs propres fins.

En tant que discipline scolaire dans l’enseignement collégial marocain, la Technologie englobe deux composantes
des STEM, à savoir la Technologie et l’Ingénierie.

En choisissant l’Ingénierie comme contexte d’intégration des autres composantes du STEM, la TECHNOLOGIE a
adopté le modèle de la figue 1. Ainsi, des projets sont proposés par l’enseignant(e) de Technologie au début de
chaque semestre. Ces projets font appel à des connaissances et à des compétences issues des trois domaines
(Sciences, Technologie et Mathématiques) et ayant pour objectif d’engager l’élève dans une démarche d’Ingénierie
système afin de concevoir des systèmes techniques permettant de résoudre des problèmes réels et authentiques.
18
Figure 1 : Modèle STEM adopté en Technologie

Les apprenants doivent s’organiser en groupes, et chaque groupe est invité à choisir un projet parmi ceux
cités dans le Canevas STEM, administré par le programme de Technologie ou tout autre projet proposé par
l’enseignant de Technologie, en concertation avec les professeurs des Sciences et des Mathématiques. La grande
partie du travail du groupe se fait en dehors de la classe, et deux heures sont réservées, à la fin de chaque semestre,
afin de présenter les produits finaux des différents groupes de classe.
Le rôle de l’enseignant(e) est d’encadrer les travaux des groupes de sa classe, et d’apporter le soutien
nécessaire leur permettant d’intégrer les connaissances acquises dans différents domaines des STEM (voir Canevas
STEM) et de respecter les délais fixés préalablement pour différentes tâches.

Programme de Technologie. Ministère de l’Education Nationale, du Préscolaire et du Sport


Direction des curricula. 2021 (Texte adapté)

1. Exemple de projet STEM

Une ville intelligente, Smart City (en anglais), est une ville qui utilise les nouvelles technologies
d’informations et de communication dans la collecte et l’utilisation de données pour optimiser son organisation et
sa gestion. Par le biais de capteurs, la ville s’informe sur les comportements et les habitudes de ses habitants afin de
leur fournir, en temps réel, une meilleure information, une meilleure offre de services tout en économisant, au
mieux, les ressources. Cette « intelligence » touche de nombreux domaines comme le ramassage des ordures,
l’approvisionnement en électricité, en eau, les transports … etc. Pour les déchets par exemple, des poubelles
connectées mesurent le remplissage et déclenchent le signal de la collecte quand elles sont pleines. Ainsi, seront-
elles acheminées de manière automatique vers le centre de vidange et de nettoyage. Cela permet d’optimiser le
trafic des camions-poubelles (bruit, pollution et bouchons), et d’éviter les dépôts au pied des poubelles pleines.

19
1.1 Mise en situation :
Le ramassage des ordures pose énormément de problèmes dans de
nombreuses villes du Maroc. Les villes intelligentes cherchent à
optimiser l’organisation et la gestion des différents secteurs d’activités
économiques et sociales.
L’utilisation de poubelles publiques intelligentes contribuent à une
meilleure organisation de gestion de ramassage des ordures et participent
à la préservation de l’environnement.
Le conseil municipal de votre ville décide d’intégrer l’ère de cette
intelligence. Ainsi, pense-il à automatiser le ramassage des ordures par
l’installation des poubelles publiques intelligentes.
1. Quelles sont donc les exigences à satisfaire pour la réalisation Figure 2 : Poubelles publiques
des poubelles publiques intelligentes ?
2. Comment gérer leur acheminement une fois remplies au centre de
déchargement et leur nettoyage de manière automatique ?
Recommandation pédagogique : Il est vivement recommandé d’informer les élèves du contexte du travail
qu’ils doivent accomplir. Aussi, faut-il leur expliquer l’acronyme STEM, et que le projet qu’ils doivent conduire
sera réalisé en groupe et devrait répondre à une problématique sociétale tout en mobilisant leurs connaissances en
Sciences, Technologie, Ingénierie et Mathématiques. Sans oublier de leur rappeler que le projet sera réalisé en
dehors des cours de Technologie.
Chaque idée de projet STEM doit être présentée par le diagramme de cas d’utilisation et le diagramme
d’exigences.

1.2 Cahier des charges :


1.2.1 Diagramme de cas d’utilisation :

uc [Modèle] Poubelles publiques intelligentes [Diagramme de cas d’utilisation]

Poubelles publiques intelligentes

Collecter et acheminer les ordures au


Conseil centre de déchargement et de
Citoyen(e)
municipal nettoyage

Figure 3 : Diagramme de cas d’utilisation de la poubelle publique intelligente

1.2.2 Diagramme d’exigences


Recommandation pédagogique : Pour des raisons de simplicité et de facilité de lecture du diagramme
d’exigences, il est vivement recommandé de le présenter comme suit :
1. Un diagramme présentant les exigences liées à la phase « Collecte des ordures » ;
2. Un diagramme présentant les exigences liées à la phase « Acheminement et nettoyage ».

20
req [Modèle] Poubelle publique intelligente [Diagramme d’exigences 1]

« Exigence » « Exigence »
Energie Signalisation 

Id ="1.2" Id ="1.6"
« Exigence »
Texte = " S’alimenter en énergie Texte = "Signaler le
Poubelle publique intelligente
électrique embarquée " remplissage total "
Id ="1"
« Exigence » Texte = " Collecter les ordures " « Exigence »
Marche/Arrêt Capacité

Id ="1.1" « Exigence » « Exigence » Id ="1.5"


Texte = " Mettre sous Signalisation  Couvercle Texte = "Rester
tension la poubelle " fermée si la capacité
Id ="1.4"
Id ="1.3"
Texte = "S’ouvrir maximale de
Texte = " Signaler la
en présence d’un remplissage est
mise sous tension "
utilisateur" atteinte"

Figure 4 : Diagramme d’exigences de la phase collecte des ordures

req [Modèle] Poubelle publique intelligente [Diagramme d’exigences 2]

« Exigence »
Guidage
Id ="2.1"
« refine» Texte = " Se déplacer de manière automatique une fois remplie depuis
le point de collecte jusqu’au centre de déchargement et de nettoyage "

« Exigence » « Exigence »
Déplacement « Exigence » Décharge/Nettoyage
Poubelle publique intelligente
Id ="2.2" Id ="2.6"
Texte = " Se déplacer selon Id ="2" Texte = "Décharger et
une trajectoire prédéfinie " Texte = " Acheminer les nettoyer facilement la
ordures au centre de poubelle "
« Exigence » déchargement et de nettoyage
Signalisation  " « Exigence »
Id ="2.3" Signalisation 
« Exigence »
Texte = "Signaler le Id ="2.5"
Obstacles
déplacement de la Texte = "Signaler la
poubelle" Id ="2.4" présence d’obstacles "
Texte = " S’arrêter
devant un obstacle "

Figure 5 : Diagramme d’exigences de la phase Acheminement des ordures

21
2. Exemples d’activités
a. Première activité (Technologie et Ingénierie)
Cette activité est liée au processus de définition du système ; C’est une application directe du premier processus de
la Démarche d’Ingénierie Système. Les élèves doivent être capables de lire et d’exploiter les deux diagrammes
SysML qui définissent le cahier des charges fonctionnel.
Cahier des charges fonctionnel = uc + req
Travail à faire :
Les élèves organisés en groupes, doivent mobiliser leurs compétences acquises afin :
1. D’identifier le problème technique à résoudre. Pour cela, ils doivent lire attentivement le texte de la mise
en situation (occasion d’appuyer et d’enrichir leur répertoire linguistique) et les diagrammes associés (cas
d’utilisation et d’exigences) ;
2. D’énoncer clairement le problème technique à résoudre. (Un problème mal identifié induit une solution
non adaptée au besoin déclaré).

b. Deuxième activité
Pour traduire l’exigence 2.3 en une solution technique, les élèves doivent mobilier les connaissances
suivantes :
a. En Technologie/Ingénierie :
• Lire un diagramme d‘exigences ;
• Traduire une exigence en une solution technique (travail encadré par le professeur) ;
• Lire un schéma électronique ;
• Identifier un composant à partir de son symbole électrique et de son aspect commercial ;
• Simuler et expérimenter une solution technique ;
• Dimensionner une solution technique.
b. En Sciences :
• Notions de tension et de courant ;
• Loi des mailles (additivité de tension) ;
• Loi d’Ohm ;
• Notion de résistance.
c. En Mathématiques :
• Opérations arithmétiques ;
• Fraction.
req [Modèle] Poubelle publique intelligente [Diagramme d’exigences]

« Exigence »
« Exigence »
Poubelle publique intelligente
Signalisation 
Id ="2"
Id ="2.3"
Texte = " Acheminer les ordures
Texte = "Signaler le
déplacement de la poubelle" au centre de déchargement et de
nettoyage "

Figure 6 : Extrait du diagramme d’exigences de la phase "acheminement des ordures"

22
Solution technique :
Avant de simuler ou expérimenter la solution technique ci-contre, il
faut choisir les composants à partir de leurs caractéristiques techniques.
Pour, cela, une fois le type de la LED1 est choisi (tension de seuil et le
courant qui y circule), un calcul judicieux doit être entrepris pour choisir
convenablement la résistance (valeur nominale, tolérance et puissance).

c. Troisième activité :
L’exigence 2.1 « Se déplacer de manière automatique une fois
remplie depuis le point de collecte jusqu’au centre de déchargement et de
nettoyage » impose un guidage automatique du système. Figure 7 : Solution technique
de signalisation
Recommandation pédagogique :
Il est vivement recommandé de préparer un "document ressource" sur les technologies de guidage
(optoguidage, guidage par ultrason …). Le document sera exploité par les élèves comme "document ressource" afin
de les aider à choisir la solution satisfaisant l’exigence 2.1 (L’aide du professeur de Technologie est recommandée).

Document ressource : Robot à guidage automatique

Un robot à guidage automatique ‫( روبوت موجه آليا‬RGA) ou robot


autoguidé, en anglais : Automatic guided robot (AGR) est un robot
qui se déplace de façon autonome sans l’intervention humaine.

Les technologies utilisées pour le guidage du robot sont multiples.


Les robots à guidage automatique sont le plus souvent utilisés
dans des applications industrielles pour déplacer de manière
autonome des marchandises dans une usine, un entrepôt ou un
atelier. Le premier RGA a vu le jour en 1950, initialement
Figure 8 : Robots à guidage utomatique
développé pour l'industrie automobile.

De nos jours, leurs applications ont été élargies et ils ne sont plus limités au secteur industriel. Ils sont
également utilisés dans des hôpitaux, des musées, des aéroports, … etc.
Les différentes technologies de guidage automatique des Robots sont le filoguidage, le laser-guidage et
l’optoguidage. Cependant, d’autres technologies aussi performantes existent, telles que le géoguidage et le guidage
par ultrason.
1. La technologie laser-guidage :
La grandeur physique exploitée pour le guidage automatique du robot est le Laser.
2. La technologie filoguidage :
Les robots se déplacent par détection d’une piste sur le sol. Il peut s’agir de fil émetteur d’ondes enfoui, de rail
métallique au sol ou de fil électrique noyé au sol. Le signal transmis par la piste est détecté par le robot qui le
suivra comme s’il s’agissait d’une voie ferrée.
3. La technologie optoguidage :

Cette technologie permet au robot de suivre une ligne peinte au sol grâce à des capteurs ou à des caméras
embarquées. Il s’agit du même principe que la technologie filoguidage mais avec une complexité et un coût
d’installation moindres, car il n’est pas nécessaire de réaliser des travaux de gros œuvres.

(Extrait du manuel scolaire de Technologie. Niveau 3éme année. Page 37)

23
Deux solutions peuvent être retenues pour l’exigence guidage :
a. Le guidage par ultrason ;
b. L’optoguidage.
Le choix de ces deux solutions pour le collège repose sur deux critères :
a. Facilité de réalisation ;
b. Application de connaissances des Sciences Physiques en relation avec le programme collégial.

L’Optoguidage est une technologie permettant au robot de suivre une ligne peinte au sol grâce à des capteurs ou à
des caméras embarquées. L’utilisation de capteurs est une solution moins coûteuse que les caméras embarquées.
Pour cela, l’utilisation de capteurs de ligne nécessite l’exploitation des caractéristiques de la lumière et plus
particulièrement le rayonnement infrarouge. A cet effet, deux solutions techniques sont sollicitées :
a. Une première solution pour générer le rayonnement infrarouge ; c’est une occasion d’exploiter les
connaissances acquises en Technologie-Ingénierie (Fonction de signalisation) ;
b. Une deuxième solution pour convertir le rayonnement infrarouge en un signal électrique qui, une fois
traité, assure l’identification de la ligne peinte sur le sol.

Solution a : Solution b :
Génération du rayonnement infrarouge : Conversion du rayonnement infrarouge

U U

Figure 9 : Solution technique pour Figure 10 : Conversion du rayonnement


générer le rayonnement infrarouge infrarouge

La technologie de guidage à ultrason utilise les ondes ultrasoniques comme solution technique pour le guidage des
robots. Le principe est le suivant :
Principe de Fonctionnement :
Le détecteur est utilisé pour déterminer la distance à laquelle se
trouve un objet. Le détecteur fonctionne indépendamment de
l’intensité de la lumière, de la température et du type de la matière. Le
capteur pourra facilement détecter un obstacle devant lui. Néanmoins,
son fonctionnement peut être contraint sur certains types de couleurs
tels que le noir (contraste), ou encore sur quelques matières, comme le
textile.
 : Ondes ultrasoniques
 : Echo (ondes ultrasonique réfléchies)

Le champ de vision du capteur est de 90°, environ, selon l'environnement. Si une impulsion de plus de 10µS est
détectée, alors le capteur envoie une série de 8 impulsions à ultrason de 40kHZ et attend le réfléchissement du
signal. Ensuite, en ayant en tête la vitesse du son, on détermine facilement la distance séparant le capteur de l’objet.

24
Pour calculer la distance, l’utilisation de la relation d = V.t est nécessaire (Connaissance acquise en sciences
physiques).
d : distance qui sépare le capteur de l’objet ;
V : vitesse de l’onde ;
t : le temps effectué par l’onde.
L’onde ultrasonique se propage avec une vitesse égale à la vitesse du son de 340m/s. Elle doit effectuer un aller (en
partant du capteur) pour ensuite rebondir sur l'obstacle et revenir à ce point de départ. Nous diviserons donc son
temps par deux.
d = 340.t/2 = 170. Donc d = t / 0.0058.
Pour convertir la valeur de la distance en cm, nous utiliserons : d = t /0.58 (en cm)

Le calcul de la distance d nécessite un raisonnement mathématique et l’exploitation des opérations de calcul


arithmétique. Ainsi, la résolution d’un problème technique lié à la manière de guidage d’un robot par ultrason
nécessite l’exploitation ;
a. Des connaissances de la physique ;
b. Des connaissances des mathématiques ;
c. Sans oublier, l’aspect algorithmique qui développe la pensée informatique chez les élèves.

3. Conclusion :
Les pratiques recherchées durant les phases du projet STEM sont :
a. Se poser toutes les questions liées au problème technique à résoudre ;
b. Exploiter toutes les connaissances acquises en Sciences, Technologie, Ingénierie et Mathématiques de
manière intégrative ;
c. Planifier de manière responsable les étapes du projet en se partageant les tâches ;
d. Appliquer les démarches Scientifiques et d’Ingénierie ;
e. Analyser et interpréter les résultats obtenus ;
f. Produire des documents PowerPoint pour la présentation des activités réalisées et les vidéos nécessaires
pour argumenter les résultats ;
g. Préparer un rapport final du projet.
Ci-dessous, une proposition de la page de garde de la présentation finale de votre projet.

25
Couverture du rapport du projet STEM
Proposition
Direction provinciale de …………………….
Collège …………….…………..
Classe : ………………………….

Intitulé du projet : …………………………………………………….

Photo de l’équipe Photo du système technique réalisé

Réalisé par :
1. ………………………….. (Coordonnateur) 4. ……………………………………
2. ……………………………………………. 5. ……………………………………
3. ……………………………………………. 6. ……………………………………

Encadré par : ………………………………………

Professeurs consulté(e)s : 3. ……………………………………


1. …………………………………… 4. ……………………………………
2. ……………………………………

Année scolaire : ……………………………………….

26
Fiche d’activité STEM
Proposition
Intitulé du projet STEM
…………………………………………………………………………………………………….
Groupe :
Activité n° 1. ……………………………………………………………………
2. ……………………………………………………………………
Le travail doit se faire en groupe mais chaque
3. ……………………………………………………………………
Date : 4. ……………………………………………………………………
élève doit remplir sa propre fiche d’activité.
5. ……………………………………………………………………
Problème technique à résoudre :
....................................................................................................................................................... .......................................
................................................................................................................................................................................................
.............................................................................................................................................................................................
..............................................................................................................................................................................................
........................................................................................................................................................ ......................................
Objectifs de l’activité :
1. …………………………………………………………………………………………………………………. Pour encadrer le projet STEM, les objectifs de chaque activité
2. …………………………………………………………………………………………………………………. doivent être mentionnés de manière claire, précise et concise
3. …………………………………………………………………………………………………………………. sur le document ressource fourni par l’enseignant.
4. ………………………………………………………………………………………………………………….

Connaissances exploitées pour résoudre le problème technique

En Technologie En Sciences En Mathématiques


1. …………………………………... 1. ………………………………….. 1. ……………………………..
2. …………………………………... 2. ………………………………….. 2. ……………………………..
3. …………………………………... 3. ………………………………….. 3. ……………………………..
4. …………………………………... 4. ………………………………….. 4. ……………………………..
5. ………………………………….. 5. …………………………………. 5. ……………………………..
Diagrammes exploités pour résoudre le problème technique :
Diagramme uc Diagramme req Diagramme de contexte Diagramme bdd

Déroulement de l’activité
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
Les diagrammes SysML du projet STEM doivent être fournis Calculs, expérimentations et/ou
………………………………………………………………………………………………………………………………
aux élèves comme document ressource. simulations réalisées par le groupe.
………………………………………………………………………………………………………………………………
Capacités recherchées :
1. Lire un diagramme ;
………………………………………………………………………………………………………………………………
2. Exploiter un diagramme dans la résolution d’un
………………………………………………………………………………………………………………………………
problème technique.
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
27
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………

Conclusion

………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………

Ce que j’ai appris Ce que je n’ai pas compris


…………………………………………………………… ……………………………………………………………
…………………………………………………………… ……………………………………………………………
…………………………………………………………… ……………………………………………………………
…………………………………………………………… ……………………………………………………………
…………………………………………………………… ……………………………………………………………
…………………………………………………………… ……………………………………………………………
Matériel utilisé Logiciels de simulation exploités
1. ………………………………………………… 1. ………………………………………………………
2. ………………………………………………… 2. ………………………………………………………
3. ………………………………………………… 3. ………………………………………………………
4. ………………………………………………… 4. ………………………………………………………
5. ………………………………………………… 5. ………………………………………………………
Documents ressources consultés
…………………………………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………………………….
Sources bibliographiques consultées
…………………………………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………………………….

28
Document ressource 1
Connaissances STEM
Sciences physiques :
La matière et l’environnement :
• L’air qui nous entoure ;
• Quelques propriétés de l'air et ses constituants ;
• La réaction chimique : Les combustions, Les lois de la réaction chimique, équation de la réaction
chimique ;
• Matières naturelles et synthétiques ;
• La pollution de l’air.
• Les séismes, Les volcans ;
La lumière et L'image :
• La lumière qui nous entoure ;
• Sources et récepteurs de la lumière ;
• Lumière et couleurs ;
• La dispersion de la lumière ;
• La propagation de la lumière ;
• Applications de La propagation rectiligne de la lumière ;
• Les lentilles minces ;
L’électricité :
• Le courant électrique alternatif sinusoïdal ;
• L’Installation électrique domestique.
• La résistance électrique ;
• La puissance électrique ;
• L'énergie électrique.
Les matériaux :
• Quelques matériaux au quotidien ;
• Danger de quelques matériaux utilisés dans la vie quotidienne sur la santé et l’environnement
La mécanique :
• Le Mouvement et le repos ;
• La vitesse moyenne ;
• Les actions mécaniques ;
• Notion de Force ;
• Équilibre d’un corps solide soumis à deux forces ;
• Le poids et la masse.
• Sciences de la vie et de la terre :
• Éducation nutritionnelle et hygiène de l’appareil digestif
• La respiration chez l'Homme.

29
Technologie/ingénierie :
Modélisation des systèmes techniques :
Le besoin, l’objet technique, le système technique, la modélisation à l’aide du SysML (diagrammes de cas
d’utilisation, du contexte, des exigences, de définition des blocs).
Les fonctions techniques :
Le schéma électronique, La fonction technique, la détection, la commutation, la signalisation, la
temporisation, l’alimentation, la transmission de mouvement.
Réalisation d’un circuit imprimé :
Le circuit électronique, le composant électronique, le schéma électronique, le circuit imprimé, l’insolation,
la révélation, la gravure, la soudure, Le recyclage, la revalorisation.
Entreprise et culture entrepreneuriale :
Le produit, le consommateur, le client, le bien, le service, le marché, l’offre, la demande, l’entreprise, le
secteur primaire, le secteur secondaire, le secteur tertiaire, le secteur quaternaire.
L’évolution des systèmes techniques :
L’objet technique, le système technique, le système primitif, le système mécanisé, le système automatisé,
le système robotisé, la technologie câblée, la technologie programmée.
Les fonctions techniques : acquérir, traité, communiquer, alimenter, distribuer, convertir, transmettre et
agir.
Le Dessin technique :
Dessin technique, trait, échelle, format, le croquis, le schéma, le dessin d’ensemble, le dessin de définition,
la perspective cavalière, la perspective éclatée, la vue.
Les énergies renouvelables :
Energie fossile ; Energie renouvelable ; Energie solaire ; Energie hydraulique ; Energie éolienne ; Éolienne
à axe horizontal ; Stockage des énergies renouvelables.

Mathématiques
• Les nombres décimaux relatifs ;
• Les nombres rationnels : Introduction et comparaison ;
• Les nombres rationnels : Somme et différence ;
• Les nombres rationnels : Produits et division ;
• Symétrie axiale ;
• Statistiques ;
• Développement et factorisation
• Identités Remarquables ;
• Puissances et Racines Carrées ;
• Théorème de Thalès ;
• Théorème de Pythagore ;
• Trigonométrie ;
• Angles inscrits et polygones réguliers ;
• Agrandissement et réduction d'un triangle ;
• Translation et vecteurs ;
• Statistiques ;
• Géométrie dans l’espace.

30
Application STEM
Masse, volume et masse volumique
Mise en situation : Afin d’améliorer le design de leur robot Rallye, le groupe classe de la 3AS2 décida de
l’équiper d’un pare-chocs dont le dessin à l’échelle 1 : 1 est présenté ci-dessous :

Le diagramme des exigences du robot est fourni ci-dessus. La masse du robot seul est mR = 395 g.

Problématique :
L’exigence de masse Id. 1.8 restera-t-elle respectée après l’ajout du pare chocs au robot ?
Pour répondre à cette problématique, il est capital que le groupes d’élèves détermine la masse du pare-chocs en
mobilisant ses compétences en Mathématiques, Sciences physiques et Technologie. Le groupe d’élèves est
aussi amené à réaliser un exemplaire sous l’encadrement du professeur de Technologie, puis mobiliser ses
compétences en Ingénierie pour déterminer et interpréter l’écart entre le réel et le simulé. Si nécessaire, il devra
aussi améliorer la conception du pare-chocs.
31
Données de départ :
• Dessin du pare-chocs en deux vues et à l’échelle ;
• Fragments de plexiglas qui sera utilisé dans la fabrication du pare-chocs (Il est conseillé de fournir aux
élèves des échantillons de formes non usuelles).

Etapes de résolution :
❖ Etape 1 :
Exploiter les compétences acquises en Technologie pour :
• Dessiner une perspective cavalière de la pièce ;
• Préciser les cotes de la pièce sur la perspective.
Longueur L
Largeur l

Hauteur H Epaisseur : e

Rayon extérieur : R
❖ Etape 2 : (En concertation avec le professeur de Mathématiques)
Exploiter les compétences acquises en Mathématiques pour déterminer le volume simulé de la pièce.

• Idées et connaissances à mettre en œuvre :


1. Il faut remarquer que la pièce est symétrique par rapport à un plan, ce qui revient à déterminer le
demi-volume et ensuite le multiplier par deux ;

Plan de symétrie

2. Calcul du demi-volume du pare-chocs :


Décomposer la pièce en trois parties de formes usuelles :
- Un parallélépipède rectangle de côtés : (H-R), l et e. Son volume est : V1 = (H-R). l .e ;
- Un parallélépipède rectangle de côtés : (L/2 - R), l et e. Son volume est : V2 = (L/2 - R). l .e ;
- Un quart de cylindre creux de côtés :
o Rayon extérieur : R ;
o Rayon intérieur : R – e ;
32
o Hauteur : l

Partie 1

Partie 3

Partie 2

Son volume est : V3 = π [ R2 – (R-e)2 ] . l

Le demi-volume du pare-chocs est : V = V1 + V2 + V3


3. Calcul du volume du pare-chocs : VPC = 2.V
❖ Etape 3 : (En concertation avec le professeur des Sciences physiques)
Exploitant les compétences acquises en Sciences physiques, mesurer la masse volumique du plexiglas qui sera
utilisé pour fabriquer le pare-chocs.
• Matériel nécessaire :
✓ Eprouvette graduée ;
✓ Balance électronique ;
✓ Echantillon du plexiglas.

• Démarche à suivre :
1. Peser la masse m de l’échantillon du plexiglas ;
2. En utilisant l’éprouvette graduée, mesurer le volume v de l’échantillon ;
3. Calculer la masse volumique du plexiglas : ρ =m/v ;
❖ Etape 4 :
Déduire la masse simulée Ms du pare-chocs : Ms = ρ . VPC

❖ Etape 5 :
Pour vérifier le respect de l’exigence id. 1.8, il faut inviter les élèves à :
1. Calculer la masse totale du robot équipé du pare-chocs : MT = mR + Ms ;
2. Comparer MT et 450 g, puis conclure ;

33
Si l’exigence n’est pas validée, il faut conseiller aux élèves de refaire la conception du pare-chocs (Version
améliorée du pare-chocs) en repensant ses dimensions et/ou sa forme, dans l’objectif de réduire sa masse pour
satisfaire l’exigence id. 1.8.

❖ Etape 6 :
Sous l’encadrement du professeur de Technologie, fabriquer un prototype de la version améliorée du pare-
chocs.
❖ Etape 7 :
Lors de cette étape, le professeur de Technologie pourra développer davantage des compétences
d’ingénierie chez ses élèves. Ainsi, peut-il programmer les activités suivantes :
1. Mesurer la masse proposée mp du pare-chocs fabriqué (Pesage avec la balance) ;
2. Déterminer les écarts entre le réel, le simulé et le souhaité, puis interpréter (Le professeur de
Technologie veillera à exploiter ces notions sans qu’ils ne fassent partie des pré-requis des élèves).

34
La transformation de mouvement
1. Principe :

La transformation de mouvement consiste à modifier la nature du mouvement d’entrée pour élaborer le


mouvement de sortie. Cette transformation permet de générer un mouvement de translation à partir d’une
rotation ou l’inverse.
Les systèmes de transformation de mouvement les plus usuels sont : Pignon
- Le système pignon crémaillère ;
- Le système vis-écrou ;
- Le système bielle-manivelle.
Crémaillère
2. Système Pignon-Crémaillère
2.1. Fonction :
Transformer le mouvement de rotation du pignon
en une translation (du pignon ou de la crémaillère),
et vice-versa. Ce système est réversible.

Cas 1 : Cas 2 :
▪ La rotation est affectée au pignon. ▪ La rotation est affectée au pignon.
▪ La translation est affectée à la crémaillère. ▪ La translation est affectée au pignon.

2.2. Lois Entrée/Sortie :


Relation entre les déplacements :

L = R.
o L : valeur de la translation du pignon ou de la crémaillère selon le cas (en m) ;
o R : rayon du pignon (en m) ;
o θ : angle de rotation du pignon (en rad).
Relation entre les vitesses :

V = R.
o V : vitesse de translation du pignon ou de la crémaillère selon le cas (en m/s) ;
o R : rayon du pignon (en m) ;
o ω : vitesse de rotation du pignon (en rad/s).
35
2.3. Symbole normalisé :
Pignon

Crémaillère

2.4. Exemples d’applications industrielles :

Pignon crémaillère dans un


Crémaillère de voie ferrée Pignon crémaillère d’une Pince de robot rétroprojecteur

3. Système Vis-Ecrou

3.1. Fonction :
La transmission par système vis-écrou utilise une liaison hélicoïdale qui permet une transformation
de mouvement de rotation en translation. Selon la réversibilité de la transmission, la transformation
de mouvement peut se faire de la translation vers la rotation.

Vis

Symboles normalisés d’une liaison hélicoïdale d’axe


Ecrou
36
Remarques :
• Le filetage réalisé sur la vis et le taraudage de l’écrou doivent avoir le même pas P (en m/tour) ;
• Le pas correspond au déplacement en translation obtenu suite à une rotation d’un tour ;
• Le sens du déplacement dépend de celui de la rotation et de l’orientation du filetage (A gauche ou à
droite) ;
• La vis et l’écrou peuvent avoir un ou plusieurs filets ;
• Le mécanisme vis-écrou est généralement irréversible, cependant, si le nombre de filets est supérieur à
2, le système peut devenir réversible (cas peu fréquent).

3.2. Schémas cinématiques des différents montages :


Ecrou
Vis

Bâti

Cas 1 : Cas 2 :
▪ La rotation est affectée à la vis. ▪ La rotation et la translation sont affectées à la vis.
▪ La translation est affectée à l’écrou ▪ L’écrou est bloqué.
pignon.

Cas 3 : Cas 4 :
▪ La rotation et la translation sont affectées à l’écrou. ▪ La rotation est affectée à l’écrou.
▪ La vis est bloquée. ▪ La translation est affectée à la vis.
3.3. Lois Entrée/Sortie :

Relation entre les déplacements :

o L : valeur de la translation de la vis ou l’écrou selon le montage adopté (en m) ;


o θ : angle de rotation de la vis ou l’écrou selon le montage adopté (en rad) ;

37
o P : pas du filetage de la vis et du taraudage de l’écrou (en m/tour).
Remarque : Le sens de la translation dépend du sens du filetage (à gauche ou à droite).

Relation entre les vitesses :

o V : vitesse de translation de la vis ou l’écrou selon le montage adopté (en m/s) ;


o P : pas du filetage de la vis et du taraudage de l’écrou (en m/tour) ;
o ω : vitesse de rotation de l’écrou ou la vis selon le montage adopté (en rad/s).
o est appelé "pas réduit" (en m/rad).

3.4. Exemples d’applications industrielles :

Système vis-écrou dans un Etau de serrage Système vis-écrou dans un cric de levage de voiture

4. Système bielle-Manivelle
4.1. Fonction :
Ce système permet de transformer la rotation continue d’une manivelle en une translation rectiligne
alternative du piston lié à l’extrémité de la bielle. C’est un système réversible.

Manivelle Manivelle Bielle


Bielle
Piston Piston

Bâti
Bâti

Bâti Schéma cinématique du système Bielle - Manivelle


Bâti

4.2. Paramétrage et loi entrée/Sortie :

Manivelle de Bielle de
longueur LM longueur LB
α(t) β(t) Piston

Bâti λ(t)
Bâti

38
• α(t) : paramètre de rotation de la manivelle par rapport au bâti (en rad) ;
• β(t) :paramètre de rotation de la bielle par rapport au bâti (en rad) ;
• λ(t) :paramètre de translation du piston par rapport au bâti (en m).

Avec :
4.3. Exemples d’applications industrielles :

Système bielle – manivelle dans un compresseur d’air et dans un moteur à explosion


5. Autres solutions de transformation de mouvement

Galet et came Poulies – Courroie ou Pignons - Chaine Roue sur plan Tambour et câble

6. Exemples d’exploitations pédagogiques


6.1. Premier exemple :

La rotation du levier de commande de La perceuse
provoque la translation du système de descente du
forêt pour réaliser des opérations de perçage. 
Cette opération s’effectue par :
1. Un mouvement de rotation donné par un opérateur à l’entrée
du système de transmission ;
2. Un mouvement de translation à la sortie du système de
transmission.

39
❖ Données :
- Dessin de la pièce à percer (ci-contre) ;

70,7
- Rayon du pignon : R = 46mm.
❖ Problématique :

La perceuse n’est pas équipée d’une règle graduée des


déplacements verticaux du forêt ; l’opérateur souhaite alors
déterminer le nombre de tours qu’il doit appliquer au levier de
commande pour exécuter l’opération de perçage du trou
oblong.

❖ Résolution :
On souhaite obtenir un déplacement en translation L = 70,7mm.
On sait que : L = R . θ donc : θ = L / R.
Application numérique : θ = 70,7 / 45 = 1,57 rad
Conversion de l’angle de rotation (en degrés) : θdeg = θrad . (180 /π) = 90°.

On déduit que l’opérateur doit tourner le levier d’un quart de tour pour percer le trou oblong de
profondeur 70,7mm.
6.2. Deuxième exemple :
Afin de pouvoir participer à une compétition de robotique, une équipe décide de doter son robot filoguidé d’un
mécanisme qui permet de pousser le colis pour le décharger dans la benne du camion.

Contexte réel du robot guidé Arène de la compétition

Le prototype du mécanisme de déchargement proposé est illustré ci-dessous :

Vis de transmission

Moto-réducteur
Plaque fixée au robot

Plaque de poussée (Ecrou)


Constituants du mécanisme de déchargement

40
Objet en position initiale Objet en position finale

❖ Problématique :
Pour une vitesse de translation imposée (V = 5 mm /s) , nous souhaitons déterminer la vitesse de rotation wm
du moteur, afin de dimensionner son alimentation.
❖ Résolution :
• Etape 1 : Modélisation cinématique du mécanisme poussoir
1. Identification des classes d’équivalence :
Vis de
transmission(2)

Plaque fixe
(1 )

Plaque de poussée
(Ecrou)- (3)

2. Identification des liaisons mécaniques entre les classes d’équivalence :


Solides liés Nature de la liaison Remarques
1–2 Pivot
2-3 Hélicoïdale Pas = 1 mm - Hélice à droite
1-3 Glissière

3. Elaboration du schéma cinématique du mécanisme poussoir :

41
• Etape 2 : Schéma synoptique de la transmission et données utiles

Motoréducteur Système Vis -Ecrou (2-3)

Rapport de Rotation de Pas : Translation


réduction : vitesse wR P = 1 mm de vitesse
k = 1/48 V = 1cm/s

• Etape 3: Relations cinématiques

• Etape 4: Détermination de wm
De tout ce qui précède, on peut déduire que : Wm = 2..V/ P.k
✓ Application numérique : Wm = 3016 rad/s

✓ Conversion en tour/min : Wm = 14 400 tr/min

42
L’Arduino et son logiciel IDE
1. Qu’est ce qu’Arduino ?
Arduino est une carte électronique programmable open source réalisée autour d’un microcontrôleur Atmel. Il
est à noter que le microcontrôleur rassemble sur un seul circuit intégré (appelé puce) tous les composants d’un
ordinateur :
a. Un microprocesseur CPU (CPU : Central Precessing Unit, Unité centrale de traitement) ;
b. Des mémoires RAM, EPROM …
c. Des ports d’entrées/sorties ;
d. Des bus de communication ;
e. …
Aussi, peut-on signaler que les microcontrôleurs sont conçus spécialement pour les systèmes embarqués
contrairement aux microprocesseurs présents dans tous les ordinateurs. Ils sont présents dans les systèmes de
contrôle des voitures, la téléphonie mobile, les jouets électroniques … La taille et le coût sont les principales
caractéristiques encourageant leur utilisation en électronique embarquée.
D’une manière très simple, L’Arduino est une petite carte électronique programmable. Elle permet de traiter les
informations fournies par les capteurs pour commander les actionneurs.

Exemple de capteurs Carte Arduino Exemple d’actionneurs

Figure 1 : Arduino de type « UNO »

2. Description de la carte Arduino


Bouton de mise à zéro
de la carte Arduino
Broches bidirectionnelles numériques :
Connexion USB.
1. Permet de brancher des actionneurs.
1. Alimenter la carte en
2. Permet de brancher des capteurs.
énergie électrique (5V).
2. Téléverser le programme Composant électronique
dans la carte. programmable

Prise jack : permet de Broches analogiques : permet de


brancher l’alimentation de brancher des détecteurs.
la carte (7 à 12V). Broche d’alimentation VIN Figure 2 : Description de la carte Arduino
43
3. Caractéristiques techniques
• Tension de fonctionnement de la carte : 5V
• Tension d’alimentation recommandée de la carte : 7V-12V
• Tension d’alimentation limite de la carte : 6V-20V
• Intensité maximale disponible par broche (numérique ou analogique) : 40 mA
Remarque : De préférence, il faut alimenter la carte Arduino de l’une des deux manières suivantes :
1. A partir de la prise jack.
2. A partir de la broche VIN.
4. Fonctions techniques
La carte Arduino réalise trois fonctions techniques principales qui sont :
4.1 Fonction « Acquérir » : Le microcontrôleur constitue un système minimum, y compris Le
microprocesseur qui remplit également la fonction d’acquisition des informations simples comme :
a. Les informations binaires à partir des ports numériques de la carte Arduino ;
b. Les tensions variantes entre 0V et 5V à partir des ports analogiques.
Aussi, est-il capable d’acquérir des informations issues des convertisseurs analogique/numériques pour
convertir des tensions en nombre pour que le microprocesseur puisse faire des calculs.
Remarque : Pour acquérir d’autres grandeurs physiques, il est nécessaire de connecter aux ports de la
carte Arduino, des capteurs spécifiques à chaque type d’application.
4.2 Fonction « Communiquer » : Le schéma, ci-après, montre les possibilités de protocole de
communication (Ports, , ,  et ) de la carte Arduino.

 
 

Figure 3

4.3 Fonction « Traiter » : La fonction "traiter" est réalisée par le microcontrôleur et plus précisément par
son unité centrale de traitement (microprocesseur CPU).

Microcontrôleur

Figure 4

44
5. Alimentation de la carte

Port USB : 5V

Connecteur jack : 7V à 12V

Plage recommandée

Figure 5
Tension de 5V
Remarques :
1. La carte Arduino s’alimente avec une tension de 5V à partir du port USB et les broches 5V-GND.
Ainsi, lorsqu’elle est alimentée à partir du connecteur jack, un régulateur fournit la tension 5V nécessaire
pour le fonctionnement de la carte.

Régulateur 5V

Figure 6

2. Le microcontrôleur réalise le traitement des informations avec une fréquence de 16MHz. Cette
fréquence est assurée par un quartz.

Quartz

Figure 7

45
6. Chaîne d’information1

Informations  : Message pour l’utilisateur


extérieures  : Ordre pour la chaîne d’énergie


Acquérir Traiter Communiquer

Figure 8 : chaîne d’information de la carte Arduino
Etat de la chaîne d’énergie

7. Logiciel IDE (IDE : Environnement de Développement Intégré)


Le logiciel Arduino est un environnement de développement intégré (IDE)2 open source et gratuit,
téléchargeable sur le site officiel Arduino (Dernière date de consultation : Le 10 mai 2022).
L’IDE Arduino permet :
• d’éditer un programme (les programmes sont écrits en langage proche du langage C)
• de compiler un programme dans le langage « machine » de l’Arduino ; la compilation est une
traduction du langage C vers le langage compris par le microcontrôleur. Une console donne des informations
sur le déroulement de la compilation et affiche les messages d’erreur.
• de téléverser le programme dans la mémoire de l’Arduino. Le téléversement (upload) se passe via le
port USB de l’ordinateur. Un fois dans la mémoire de l’Arduino, le logiciel s’appelle un microgiciel. La console
donne des informations sur le déroulement du téléversement et affiche les messages d’erreur.
• de communiquer avec la carte Arduino grâce au terminal (ou moniteur série). Pendant le
fonctionnement du programme en mémoire sur l’Arduino, il peut communiquer avec l’ordinateur
tant que la connexion est active (câble USB, …)

1 https://arduino.blaisepascal.fr/presentation/materiel/materiel-arduino/ Dernière date de consultation : Le 10 mai 2022


2 IDE : Integrated Development Environment. Il s’agit d’un programme regroupant un ensemble d'outils pour le développement de
logiciels. Un IDE regroupe un éditeur de texte, un compilateur, des outils automatiques de fabrication, et souvent un débogueur.

46
La figure ci-dessous présente l’interface du logiciel IDE Arduino :

Figure 9
1 : Barre d’outils.
2 : Icônes utilisées pour la programmation (compilation, téléversement, nouveau fichier, ouvrir un fichier,
enregistrer et ouvrir le moniteur série).
3 : Zone réservée pour l’écriture du programme.
4 : Console pour visualiser les messages d’erreurs.

7.1 Structure d’un programme écrit en IDE Arduino


La structure d’un programme écrit en IDE Arduino fait appel à deux fonctions invariantes qui sont :
• void setup() : Cette fonction est appelée une seule fois, au moment de l’exécution du programme
après la mise sous tension de la carte ;
• void loop() : Cette fonction est appelée, comme son nom l'indique, en boucle. Elle est lancée après
setup(), et s’exécute de manière itérative tant que la carte est mise sous tension.

7.2 Exemples

Une LED est branchée sur la pin 13 (broche13) de la carte Arduino. Le programme ci-dessous assure le
clignotement de la LED.
L’instruction int LED est une variable affectée à la broche 13 et qui est du type Integer (entier).

47
int led = 13;
void setup() {
pinMode(led, OUTPUT); // Définit la pin 13 comme pin de sortie
}
// the loop routine runs over and over again forever:
void loop() {
digitalWrite(led, HIGH); // Allume la LED
delay(1000); // Attend une seconde
digitalWrite(led, LOW); // Eteint la LED
delay(1000); // Attend une seconde
}

Une première lecture du programme ci-dessus, montre la présence de trois autres fonctions de la librairie
standard du logiciel IDE Arduino. Ces fonctions sont :
• pinMode(pinNumber, mode) : définit le mode de fonctionnement ; c’est une pin qui doit être
configurée soit en entrée (INPUT) soit en sortie (OUTPUT) ;
• digitalWrite(pinNumber, value) : si la pin est définie en OUTPUT, cette instruction permet de
positionner la pin soit au niveau logique 1 ou 0. Si on mesure avec un voltmètre, la tension entre la pin et
la masse, on aura +5 V ou 0 V. HIGH et LOW sont des constantes prédéfinies, mais 1 ou 0
fonctionneraient aussi ;
• delay(ms) : cette instruction bloque l'exécution du programme (de tout le programme) pendant une
durée donnée en millisecondes.
Remarque : On peut aussi lire une information venant de l’extérieur avec l’instruction digitalRead
(pinNumber).

Si on veut commander une LED à partir d’un bouton poussoir, le programme IDE Arduino sera le suivant :

int ledPin = 13; // LED sur la pin 13


int btnPin = 7; // bouton poussoir sur la pin 7
void setup()
{
pinMode(ledPin, OUTPUT);
pinMode(btnPin, INPUT);
}
void loop()
{
int val = digitalRead(btnPin); // lit l'état du bouton
digitalWrite(ledPin, val); // allume la LED en fonction de l'état du bouton
}

8. Conclusion
La carte Arduino et son IDE présentent d’énormes opportunités. C’est une plateforme open source. Les
programmes peuvent être écrits en langage C ou C++. Il est à noter que les pins sont bidirectionnels. Le
principal inconvénient est que peu de mémoire est à notre disposition ; Il faut donc optimiser les programmes
pour les projets complexes.

48
Prise en main d’un logiciel de DAO
Dessin d’une version améliorée du pare-chocs par SolidWorks

1. Démarrage du SolidWorks.

2. Ouverture d’un nouveau document. 3. Choix de la nature du nouveau projet.

49
4. Obtention de la fenêtre de SolidWorks.

5. Ouverture d’une nouvelle esquisse et choix de son plan.

6. Choix de ligne.

50
7. Tracé de ligne.

8. Tracé de toutes les lignes du contour de l’esquisse.

9. Définition des longueurs des lignes tracées.

51
52
10. Réalisation du congé.

11. Réalisation des trois autres congés.

53
12. Enregistrement des changements effectuées dans l’esquisse.

13. Accès au menu contextuel et rotation de la vue.

14. Rotation de la vue.

54
15. Extrusion de l’esquisse pour obtenir une pièce volumique.

55
17. Cotation de l’esquisse du perçage.

56
18. Enlèvement de la matière pour créer le perçage.

19. Agrandissement de la future zone de modification.

57
20. Réalisation du congé.

21. Réalisation du deuxième congé.

58
23. Obtention d’une vue globale de la pièce. 24. Réalisation du deuxième chanfrein.

25. Obtention d’une vue en perspective isométrique de la pièce réalisée.

59
26. Obtention de la vue de face de la pièce réalisée.

27. Changement de l’apparence de la pièce et choix de son matériau.

Notons que :
✓ Le choix du matériau permet au logiciel d’évaluer la masse de la pièce que le professeur pourra
exploiter dans l’application STEM proposée dans ce guide ;
✓ L’appui sur « Echap » du clavier permet de désactiver une fonction ou une commande.

60
Deuxième partie
Documents :
1. Fiche pédagogique ;
2. Grille d’évaluation

Ces documents ne sont que des propositions


susceptibles d’une amélioration continue.

61
Fiche de préparation pédagogique
AREF : …………………………………………………. Niveau : 3ème année
Direction provinciale : …………………………………... Enveloppe horaire : 2h
Etablissement : Lycée collégial ………………………….. Enseignant(e) : …………………………………
Troisième module : Chaine d’énergie Centre d’intérêt : Fonction générique « Transmettre »
Compétences transversales à développer
Créer et innover
Communiquer 
Collaborer et coopérer 
Mobiliser la dimension historique, sociétale et éthique de la Technologie 
Utiliser les Technologies d’information et de communication de manière efficiente 
Objectifs d’apprentissage
1 . Définir la transmission du mouvement.
2 . Définir la transformation du mouvement.
3 . Identifier les solutions de transmission de mouvement.
4 . Identifier les solutions de transformation du mouvement.
5 . Choisir le système adéquat de transformation ou de transmission de mouvement.
Concepts de base :
1 . Transmission du mouvement (poulie courroie, chaine et pignon, engrenages, roues de friction)
2 . Transformation du mouvement (bielle manivelle, roue-vis, pignon-crémaillère, vis-écrou).
Prérequis : Extensions :
1 . Diagramme de contexte. Fonction « Agir »
2 . Diagramme de cas d’utilisation.
3 . Diagramme d’exigences.
4 . Diagramme de définition des blocs
5 . Les nombres décimaux relatifs.
6 . Les nombres rationnels.
Démarche(s) pédagogique(s) :
Investigation Résolution de problèmes Démarche d’IS Autre 
Matériels didactiques :
Système technique : Robot à guidage automatique
Autre : Exemple : le Store automatisé ou tout système disponible

TICE
Matériel : Ordinateur et Vidéoprojecteur
Ressources Séquences vidéo et/ou simulations des mécanismes de transmission et de
numériques : transformation de mouvement
Documents à fournir à l’apprenant(e):
Document récapitulatif des mécanismes usuels de transmission et de transformation de mouvement
(Document à texte lacunaire)
Références
Référence A. Ouikassi – A. EL Marrakchi – S. Hassouni (2022).
bibliographique : AL Jadid en Technologie Dar nachr AL Maarifa
Autres références : Ressources numériques (A actualiser en permanence)

62
Déroulement
Activités d’enseignement et d’apprentissage

Introduction
Temps alloué : 10 mn au max

Mise en situation :
Un robot à guidage automatique est un robot qui se déplace sans intervention humaine. Son déplacement
est réalisé grâce à des actionneurs équipés de moyen de transmission et/ou de transformation de mouvement.
Quelles sont donc les différentes solutions technologiques pour transmettre ou transformer un mouvement ?

Tâches de l’enseignant :
1. Présenter une vidéo du robot suiveur de ligne ;
2. Faire remarquer aux élèves que le robot qui translate est animé par un moteur de rotation ;
3. Lire la mise en situation devant le groupe classe.
4. Inviter un élève ou deux à relire à haute voix la mise en situation.
5. Expliquer les mots difficiles (Exemple : guidage).

Développement 1
Temps alloué : 25 mn au max

1. Séquence Vidéo/simulation 1 : Fonctionnement d’un engrenage cylindrique extérieur et intérieur à axes


parallèles ;
2. Relation du rapport des vitesses et comparaison des sens de rotation ;
3. Séquence Vidéo/simulation 2 : Fonctionnement d’un système poulie-courroie ;
4. Relation du rapport des vitesses et comparaison des sens de rotation ;
5. Séquence Vidéo/simulation 3 : Fonctionnement d’un système pignons-chaîne ;
6. Relation du rapport des vitesses et comparaison des sens de rotation ;
7. Séquence Vidéo/simulation 4 : Fonctionnement d’un système à roues de friction ;
8. Relation du rapport des vitesses et comparaison des sens de rotation.

Tâches élèves :
1. Visualiser et analyser les séquences Vidéo/Simulation ;
2. Prendre notes pour pouvoir compléter le document à texte lacunaire fourni par le professeur ;
3. Répondre aux questions d’encadrement posées par l’enseignant.

Remarque : Les prises de notes des élèves seront exploitées lors de la phase de la structuration 1

Tâches de l’enseignant :
Le professeur veillera à :
1. Poser des questions ciblées visant à attirer l’attention des élèves sur la fonction de chaque mécanisme et ses
constituants ;
2. Encadrer les élèves dans leur prise de notes afin de se préparer à la phase de Structuration 1.

63
Structuration 1
Temps alloué : 10 mn au max

Relation entre les vitesses de Sens de


Système Illustration
rotation rotation

Engrenage
cylindrique …
extérieur

Engrenage
cylindrique …
intérieur

Poulies-Courroie …

Pignons-Chaine …

Roues de friction …

Remarque : Le professeur veillera à animer sa classe pour amener les élèves à compléter le document fourni.

Développement 2
Temps alloué : 25 mn au max

1. Situation déclenchante 
Séquence Vidéo/simulation 1 : Fonctionnement d’un système vis-écrou ;
Connaissances visées : Fonction et constituants du système vis-écrou.

2. Situation déclenchante  :
Séquence Vidéo/simulation 2 : Fonctionnement d’un système bielle-manivelle ;
Connaissances visées : Fonction et constituants d’un système bielle-manivelle.

3. Situation déclenchante  :
Séquence Vidéo/simulation 3 : Fonctionnement d’un système pignon-crémaillère ;
Connaissances visées : Fonction et constituants d’un système pignon-crémaillère.
Tâches élèves :
1. Visualiser et analyser les séquences Vidéo/Simulation ;
2. Prendre notes pour pouvoir compléter le document à texte lacunaire fourni par le professeur ;
3. Répondre aux questions d’encadrement posées par l’enseignant.
Les prises de notes des élèves seront exploitées lors de la phase de la structuration 2.
64
Tâches de l’enseignant :
Le professeur veillera à :
1. Poser des questions ciblées visant à attirer l’attention des élèves sur la fonction de chaque mécanisme et ses
constituants ;
2. Encadrer les élèves dans leur prise de notes afin de se préparer à la phase de Structuration 2.

Structuration 2
Temps alloué : 10 mn au max
Solution Fonction Constituants
technologique


Vis-écrou …

… …
Bielle-manivelle …



Pignon-

crémaillère

Remarque : Le professeur veillera à animer sa classe pour amener les élèves à compléter le document fourni.

Evaluation
Temps alloué : 10 mn au max

Vrai Faux

La fonction technique « transformer » est assurée par pignon-chaîne

La fonction technique « transformer » est une fonction électrique

Le système mécanique vis-écrou transmet le mouvement sans changer sa nature

Le système bielle-manivelle transforme le mouvement

Le système pignon-crémaillère est composé de deux pignons cylindriques

Le système roue de friction transmet le mouvement en changeant sa nature

Tâches élèves : Cocher la bonne réponse.

Tâches de l’enseignant : Remédier aux difficultés résiduelles chez les élèves.

65
Grille d’évaluation de la progression des élèves
Séance de travaux pratiques (Expérimentation ou simulation)

L’évaluation des activités de simulation ou d’expérimentation se déroulera en amont, au cours et en aval de


l’exécution de l’activité par les élèves.
Le professeur veillera à attribuer une note collective à l’ensemble du groupe de travail et une autre note qui
concerne chaque élève individuellement.
La restitution des résultats se fera, de préférence, à travers une synthèse orale préparée et présentée par le
groupe de travail. L’enseignant veillera à inciter ses élèves à exploiter les TICE et les logiciels appropriés pour
exposer leurs idées et résultats.
Nous suggérons une évaluation basée sur des émoticônes à cinq niveaux, que le professeur prendra le soin de
pondérer selon les objectifs et les niveaux d’acquisitions escomptés.

Inadmissible Insuffisant Correct Bien Excellent

Les tableaux suivants présentent une proposition des critères d’évaluation de la progression des élèves lors
d’une activité de simulation ou d’expérimentation sur platine d’essai.

❖ Evaluation en amont de l’activité :


o Evaluation collective
1. Préparation théorique :

Recherche Recherche Recherche


Aucune Recherche
préliminaire préliminaire préliminaire très
recherche préliminaire
complète mais très riche mais riche et bien
préliminaire incomplète
mal présentée mal présentée présentée

❖ Evaluation au cours de l’activité :


o Evaluation collective
2. Identification de la problématique de l’activité :

Problématique Problématique Problématique Problématique


Problématique
non identifiée et identifiée mais identifiée et identifiée et
appropriée
non assimilée non assimilée assimilée en partie assimilée

66
3. Appropriation du diagramme de cas d’utilisation :

Identification
Aucune Identification du Maîtrise de la
Identification du du besoin, des
capacité de besoin et des lecture du
besoin seulement acteurs et de
lecture acteurs diagramme uc
leur nature

4. Appropriation du diagramme d’exigences :

Aucune Identification des Identification Maîtrise de la


Identification des
capacité de exigences et de des exigences lecture du
exigences seules
lecture certaines liaisons et des liaisons diagramme req

5. Exploitation des documents ressources :

Exploitation Exploitation Synthèse précise,


Aucune Exploitation
partielle totale et justifiée et
exploitation partielle justifiée
injustifiée justifiée argumentée

6. Utilisation du matériel d’expérimentation et/ou de simulation :

Utilisation efficace et
Utilisation Utilisation
Utilisation Bonne conscience des
inadaptée du adaptée avec un
correcte utilisation limites du
matériel réglage inadapté
matériel/logiciel

7. Consignation des résultats (tableaux des relevés de mesure) :

Mesures Mesures relevées


Mesures relevées Mesures relevées
Mesures non relevées et d’une manière facile
de manière mais mal
relevées correctement à exploiter par
désordonnée présentées
présentées autrui

67
8. Gestion du temps :

Activité achevée Activité achevée dans le temps


Grande partie non Activité non
dans le temps imparti et approfondissement de
traitée achevée
imparti certains de ses aspects

o Evaluation individuelle
9. Respect des consignes du professeur de Technologie :

Respect absolu et aide apportée


Aucun respect Respect partiel Respect total
aux camarades du groupe

10. Respect des consignes de sécurité :

Respect absolu et aide apportée


Aucun respect Respect partiel Respect total
aux camarades du groupe

11. Respect du climat général dans l’espace de travail :

Respect absolu et aide apportée


Aucun respect Respect partiel Respect total
aux camarades du groupe

12. Capacité à travailler en groupe :

Incapable de Difficultés
coordonner majeures de Coordonne avec les Coordonne
Elément moteur et/ou
avec les coordonner avec autres mais ne les avec les autres
modérateur du groupe
autres et de les autres et de les écoute pas ou peu et les écoute
les écouter écouter

68
❖ Evaluation en aval de l’activité :
o Evaluation collective
13. Identification des écarts entre le résultat souhaité et celui mesuré ou simulé :

Ecarts mal Ecarts identifiés, Ecarts identifiés, Ecarts minimisés par


Ecarts non
identifiés et non estimés et estimés et rapport au besoin
identifiés
justifiés justifiés en partie justifiés déclaré (uc + req)

14. Illustrations graphiques :

Graphique
Graphique
Graphique présenté de Graphique présenté de
présenté de
Pas de présenté de manière manière ordonnée avec des
manière ordonnée
graphique manière ordonnée et commentaires précis et
mais sans
désordonnée assez concis
commentaire
commenté

15. Interprétation des résultats :

Aucune Fausse Interprétation Interprétation


interprétation interprétation correcte correcte et critique

16. Capacité à synthétiser :

Aucune Synthèse trop Synthèse assez Synthèse concise Synthèse qui ne contient
synthèse détaillée concise et précise que l’essentiel

17. TICE :

Aucune Exploitation Mauvaise Assez bonne


Excellente exploitation
exploitation fausse exploitation exploitation

69
18. Respect du temps imparti à l’exposé :

Temps Temps respecté en


N’en est pas conscient Non respecté
respecté exposant l’essentiel

o Evaluation individuelle
19. Qualité de la prestation orale :

Difficulté de Lecture Exposé sans notes écrites et


Incapable Exposé sans
lecture du texte correcte du capacité partielle
d’exposer ses idées notes écrites
écrit texte écrit d’improvisation

20. Tenue vestimentaire :

Inconscience de Tenue non


Tenue convenable
l’élève convenable

Recommandation pédagogique :
L’élaboration de cette grille d’évaluation (qui reste une proposition ouverte) a été élaborée dans le but de
sillonner le progrès de l’apprenant(e) tout au long du cursus des travaux pratiques, soulignant les compétences
de coordination, de collaboration, de communication, de confiance en soi, de respect des délais et des personnes
et de l’esprit critique.
La nature de la discipline "Technologie" impose une évaluation des activités d’expérimentation et/ou de
simulation à base d’appréciations plutôt qu’une évaluation chiffrée. L’élève doit ressentir un épanouissement et
se libérer de la pression de l’évaluation au sens strict.

70
Troisième partie
Correction des exercices

71
Evaluation diagnostique
Aspects méthodologiques

L’évaluation diagnostique est une composante très importante dans le processus de progression des acquis des
élèves. Il est donc nécessaire de lui apporter une attention particulière.

Mener une réflexion didactique sur les activités de l’évaluation diagnostique et leurs types impose aux
professeurs la réponse aux questions suivantes :

1. Comment faire un choix judicieux des travaux de synthèses pour évaluer les acquis des
apprenants(es) (en termes de savoir et savoir-faire) ?

2. Comment s’assurer de l’engagement des apprenants(es) et de leur motivation pour réaliser une tâche ?

3. Comment favoriser leur créativité dans la production liée aux travaux de synthèse ?

Le choix justifié d’une telle activité de l’évaluation diagnostique peut assurer la prévention contre la production
puisée en partie (plagiat), voire même en totalité de manière volontaire ou non, notamment une mauvaise
exploitation des nouvelles technologies de l’information et de la communication.

A cet effet, et pour cerner les activités de l’évaluation diagnostique à proposer aux élèves, nous proposons six
critères d’évaluation classés par ordre de complexité qui sont :

1. Se rappeler : La mission des élèves est liée à leur capacité de reconnaître et d’utiliser des connaissances dans
des exercices simples.

Exemple :

A partir de la figure ci-contre, déterminer le


rapport de réduction en précisant la roue
menante et la roue menée.
2 1

2. Comprendre : La tâche des apprenants(es) est liée à leur capacité d’exploiter des savoirs

Exemple :
Expliquer le principe de l’optoguidage en mettant en évidence les caractéristiques physiques du rayonnement
infrarouge.

3. Appliquer : Les élèves doivent être capables de mobiliser leurs connaissances dans un contexte nouveau
mais similaire.

72
Exemple :

Calculer la résistance de polarisation RB du transistor pour assurer une meilleure distribution de l’énergie.

Contexte nouveau : Distribution de l’énergie par le relais commandé par le transistor comme opérateur de
commutation.

Contexte similaire : Distribution de l’énergie à un moteur directement par le transistor comme opérateur de
commutation

4. Analyser : Les élèves doivent être capables de décomposer un ensemble d’éléments et mettre en relation des
idées.

Exemple :
Discerner la différence entre une exigence unitaire et une exigence de raffinement (Analyser un diagramme
d’exigences).

5. Evaluer : Les élèves doivent être capables de porter un jugement en examinant des résultats.

Exemple :

Sachant que : ULEDtypique = 1,6 V et ILED <= 15 mA (Pour une LED de couleur rouge),
déterminer la résistance R et justifier votre choix.

6. Créer : Les élèves doivent être capables de réaliser une production originale en mobilisant des connaissances
variées.

Exemple :
Les élèves doivent être capables de mener une investigation pour comprendre le principe de fonctionnement de
la voiture jouet à friction.

Recommandations pédagogiques :
La première partie du manuel scolaire de la troisième année présente des activités portant sur l’évaluation
diagnostique des acquis des élèves. Cependant, et selon les intensions pédagogiques des enseignants, cette
partie peut être abordée selon les niveaux de complexité ciblés (se rappeler, comprendre, appliquer, analyser,
évaluer et créer). Aussi, recommandons-nous aux enseignants d’aborder la totalité ou une partie de ces activités
d’évaluation diagnostique selon le besoin et les objectifs fixés qui doivent être :
1. Observables à travers les résultats d’apprentissage des élèves ;
2. En liaison avec les aspects cognitifs et psychomoteurs ;
3. Concevoir un ensemble de contenu ; un chapitre ou un module ;
4. Décrire une capacité à réaliser une tâche donnée en prenant appui sur les contenus dispensés.

73
J’analyse une situation

Le principe de la cuisson est de faire cuire les aliments dans un


liquide ou à la vapeur, mais à plus de 100°C (sous pression), ce qui n'est
pas possible dans une casserole classique ; C’est l’innovation apportée par
l’Autocuiseur.
Pour accélérer la cuisson, il fallait réussir à faire chauffer de l'eau
dans un récipient hermétiquement clos afin que l’eau, une fois à 100°C,
puisse se transformer en vapeur mais sans s'échapper du récipient. Les
molécules de la vapeur s'entrechoquent, la pression monte, ainsi que la
température. Pour assurer une utilisation sans risque, le fabriquant de
l’Autocuiseur l’a équipée :
• D’un sifflet qui permet de réguler la pression à l’intérieur de
Figure 1 : Autocuiseur
l’Autocuiseur en laissant s'échapper le surplus de vapeur au cours de la
cuisson ;
• D’une soupape qui se déclenche dès que la pression de la vapeur dépasse un seuil de sécurité.
1. Quel est donc le contexte d’utilisation de l’Autocuiseur selon son cas d’utilisation ?
2. Quelles sont les exigences qui y sont satisfaites ?

1. Contexte d’utilisation
Utilisateur
Un Autocuiseur est utilisé pour cuire des aliments
plus rapidement que les autres moyens de cuisson. La
Plan de travail
température de cuisson doit être à plus de 100°C. Pour ce
Autocuiseur
faire, l’utilisateur a besoin du feu, d’un support d’appui au
Support d’appui
dessus du feu et d’un plan de travail pour préparer son
de la cuisinière
Autocuiseur. Feu

2. Diagramme de cas d’utilisation


Figure 2 : Diagramme de contexte
Un utilisateur, homme ou femme, utilise un
Autocuiseur pour cuire des aliments.

uc [Modèle] Autocuiseur [Diagramme de cas d’utilisation]

Homme
Autocuiseur

Rep : Cuire des


Utilisateur aliments plus
rapidement Feu

Femme

Figure 3 : Diagramme de cas d’utilisation

74
3. Diagramme des exigences
Un Autocuiseur remplit les exigences suivantes : (Liste d’exigences non exhaustive)
• Cuire les aliments à l’eau ou à la vapeur ;
• Réduire le temps de cuisson ;
• Empêcher la vapeur de s’échapper à l’extérieur ;
• Assurer une utilisation sans risque d’explosion ;
• Protéger l’utilisateur contre les brûlures.

uc[Modèle]Autocuiseur[Diagramme de cas d’utilisation] « Exigence »


Pression
« Exigence » « Exigence » Id ="1.4"
Temps de cuisson Autocuiseur Texte =" Evacuer le
Id ="1" surplus de vapeur"
Id ="1.1"
Texte =" Réduire le temps de Texte =" Cuire les aliments à
l’eau ou à la vapeur" « Exigence »
cuisson "
Sécurité
Id ="1.3"
« Exigence » « Exigence » Texte = "Assurer une utilisation
Protection Etanchéité sans risque d’explosion "

Id ="1.5" Id ="1.2" « Satisfy »


Texte ="Protéger l’utilisateur Texte ="Empêcher la
« Bloc »
contre les brûlures " vapeur de s’échapper
Soupape
à l’extérieur" "

Figure 4 : Diagramme partiel des exigences de l’Autocuiseur

Correction
1. A partir du diagramme des exigences de la figure 4, compléter le tableau ci-dessous :
Sifflet Joint Soupape Poignet en bakélite

Id de l’exigence satisfaite 1.4 1.2 1.3 1.5


2. Que représente la relation entre l’utilisateur et l’homme [ou la femme], dans le diagramme de cas
d’utilisation ? Rep : Relation de généralisation
3. A partir du texte de présentation de l’Autocuiseur, compléter le diagramme uc de la figure 3.
4. Préparer un exposé (en 5 minutes environ) sur l’histoire de l’évolution de l’Autocuiseur.

75
Deuxième exercice

Avant de souder les composants à implanter sur un circuit


imprimé, il faut s’assurer de la continuité des pistes. Pour cela, il nous
faut un testeur de continuité.
1. Quelles sont donc les exigences remplies par le testeur de A
continuité ?
2. Quels sont les principaux blocs qui constituent un testeur ?
B

1. Diagramme des exigences


Les exigences satisfaites par le testeur de continuité sont Figure 5 : Exemple de circuit imprimé
représentées sur le diagramme des exigences suivant : avec une micro coupure entre A et B

req [Modèle] Testeur de continuité [Diagramme des exigences]

« Exigence » « Exigence »
Points de test Connectivité
« Satisfy » « Bloc »
Id = "1.4" Id = "1.5"
Texte=" Se brancher sur des Texte="Câbler les composants Circuit
points de test du circuit " électroniques du testeur " imprimé

« Satisfy »
« Exigence » « Exigence »
« Bloc »
Signalisation
Cordons Testeur de continuité
Id = "1.3"
Id = "1"
« Exigence » Texte = "Signaler la
Texte = "Tester la continuité électrique" continuité électrique et la
Marche/Arrêt
mise sous tension "
Id = "1.1"
Texte="Mettre le Testeur « Satisfy »
« Exigence » « Satisfy » « Bloc »
sous tension "
Energie
Continuité
« Satisfy » Id = "1.2" « Bloc » LED verte
Mise sous tension
« Bloc » Texte = " Alimenter le
LED rouge
Interrupteur testeur en énergie "

« Satisfy »
2,1 <VLED <2,5 V
« Bloc »
Accumulateur 1,6 <VLED <2 V ILED = 10 mA

ILED = 10 mA

U = 3 ,7V

Figure 6 : Diagramme des exigences du testeur de continuité

76
2. Diagramme de cas d’utilisation du testeur de continuité
Pour tester la continuité électrique des pistes d’un circuit imprimé, l’utilisateur utilise un testeur de
continuité pour vérifier la validité de son circuit imprimé réalisé.
uc [Modèle]Testeur de continuité [Diagramme de cas d’utilisation]

Testeur de continuité

Tester la
Utilisateur continuité
électrique

Figure 7 : Diagramme de cas d’utilisation du testeur de continuité

3. Schéma électrique du testeur


Le schéma électrique du testeur de continuité est
constitué :
1. d’une source d’énergie électrique de 3,7V qui
alimente le testeur ;
2. d’un interrupteur K1 ;
3. d’une LED1 [rouge] montée en série avec une
résistance de 180  ;
4. d’une LED2 [verte] montée en série avec une
résistance de 180  ;
5. de deux points de test 1 et 2.

Figure 8 : Schéma électrique du testeur de continuité

Correction
1. Compléter les informations qui manquent sur le diagramme de cas d’utilisation de la figure 7.
2. Quelle est la fonction technique réalisée par la source d’énergie de 3,7V ? Rep : Alimenter
3. Quelle est la fonction technique réalisée par le bloc formé par R1 et D1 ? Rep : Signalisation
4. Justifier le choix de la valeur de 180 pour les deux résistances R1 et R2. Rep : ILED = 11,7 mA
5. Compléter le tableau suivant :
Exigences Texte de l’exigence Nom du bloc qui la
satisfait
Id ="1.1" Texte =" Mettre le Testeur sous tension " Interrupteur
Id ="1.2" Texte =" Alimenter le testeur en énergie " Accumulateur
Id ="1.3" Texte =" Signaler la continuité électrique et la mise sous tension " LED
Id ="1.4" Texte =" Se brancher sur des points de test du circuit " Cordons
Id ="1.5" Texte =" Câbler les composants électroniques du testeur " Circuit imprimé

77
6. Compléter le tableau suivant :
Nom du composant électronique Symbole électrique Aspects commercial

Interrupteur

Accumulateur

LED

Résistance

Troisième exercice
Dans le contexte sanitaire actuel, il est impérativement
recommandé de se laver régulièrement les mains avec du savon
afin de limiter la propagation des virus. Les grandes surfaces, les
locaux d’entreprises, les Hôpitaux, les Universités et les
Etablissements scolaires installent des distributeurs
automatiques de savon.
1. Quelles sont les exigences remplies par le distributeur
automatique de savon ?
Avant de présenter le diagramme des exigences du
distributeur automatique de savon, nous allons préciser son Figure 9 : Distributeur de savon
contexte et son cas d’utilisation.

1. Diagramme de contexte du distributeur de savon


Le contexte d’utilisation du distributeur
automatique de savon est constitué des acteurs
Agent de ménage
suivants :
1. Le mur de fixation pour les
distributeurs muraux ou le support d’appui
pour les distributeurs non muraux ; Distributeur automatique de savon Main
2. La main de l’utilisateur ;
3. L’agent de ménage qui veille sur le
nettoyage du distributeur, son remplissage avec Mur de fixation ou support d’appui
du savon, et le changement des piles pour les
distributeurs qui ne sont pas alimentés en
Figure 10 : Diagramme de contexte du distributeur de savon
énergie à partir d’une prise de courant.

78
2. Diagramme des exigences du distributeur de savon
req [Modèle] Distributeur automatique de savon [Diagramme des exigences]

« Exigence » « Exigence »
Dose Distribution
Id = "1.4" Id = "1.5"
Texte="Distribuer, au maximum, Texte="Distribuer une dose
150 doses de …….. ml chacune" en présence d’une main "

« Exigence » « Exigence » « Exigence »


Marche/Arrêt Distributeur de savon Signalisation
Id = "1.1" Id = "1" Id = "1.3"
Texte="Mettre le distributeur Texte = "Distribuer une dose de Texte = "signaler la
sous tension " savon à la demande" mise sous tension
du distributeur "

« Exigence » « Exigence »
Energie Sécurité

Id = "1.2" Id = " 1.6 "


Texte = " Alimenter le distributeur Texte = " Répondre aux
en énergie électrique locale " normes de sécurité "

Figure 11 : Diagramme partiel des exigences du distributeur de savon

Correction

1. L’exigence "Signalisation" est satisfaite par la solution technique de la figure 12. Sachant que la LED est
caractérisée par : VLED = 1,6V et ILED = 15 mA :
a. En utilisant la loi d’additivité des tensions, calculer la valeur de la
résistance R ; Rep : 293 
b. Choisir la valeur normalisée de R à partir de la série E12 ; (Voir
annexe page 13) Rep : 270 
c. Préciser la tolérance de la valeur normalisée de R. Rep : 10%
2. Quelle est la valeur de la tension d’alimentation du distributeur ?
Rep : 6V
3. Proposer une solution technique permettant de satisfaire l’exigence
"Energie". Rep : Deux Accumulateurs de 1,5V chacune

Figure 12 : Schéma électrique de signalisation

79
4. Calculer le volume d’une dose sachant que la capacité maximale du distributeur en savon est de 225 ml.
Rep : 1,5ml
5. Compléter l’exigence [Id ="1.4"].
6. Quelle est la fonction technique qui va répondre à l’exigence [Id ="1.5"] ? Rep : Fonction de détection
7. Si on veut rajouter une exigence relative à la sécurité de l’utilisateur, quelle serait votre proposition ?
Préciser, pour cela, son identifiant et son texte et placer-les sur le diagramme de la figure 11.
8. Le mécanisme de distribution des doses de savon est
commandé par un moteur à courant continu. La mise en rotation
du moteur est assurée par le circuit électrique ci-contre.
Le fonctionnement du circuit de commande du moteur est
résumé dans le tableau suivant :
Commutateur K Etat du moteur
En position 2 Le moteur ne tourne pas
En position 1 Le moteur tourne

a. Vérifier le fonctionnement du circuit de commande du


moteur par expérimentation sur platine de test ou par simulation. Figure 13 : Schéma électrique de
commande du moteur
b. Comment appelle-on le composant électronique BD137 ? Rep : Transistor
c. Quelle est la fonction technique réalisée par le composant électronique BD137 ? Rep : Commutation
Annexe : Les valeurs normalisées des résistances (Série E12 et E24)
Série Valeurs normalisées en ohm () et multiple de 10
E12 ( 10 %) 100 – 120 – 150 – 180 – 220 – 270 – 330 – 390 – 470 – 560 – 680 – 820
100 – 110 - 120 – 130 - 150 – 160 - 180 – 200 - 220 – 240 - 270 – 300 - 330 – 360 – 390 - 430 -
E24 ( 5 %)
470 – 510 - 560 – 620 - 680 – 750 – 820 – 910

Quatrième exercice
L’entreprise « TRANSvert » investit dans le secteur du Tourisme à
Marrakech. Elle offre des services de visites guidées des monuments
historiques. Pour cela, elle met à la disposition de ses clients des Segway
pour leurs déplacements en ville. Aussi, peut-elle louer des Segway pour
des balades privées.
Le Segway est un véhicule électrique monoplace. Il permet aux
usagers de se déplacer sur le réseau routier urbain de façon rapide. Le
Segway se pilote avec les mouvements du corps : il suffit de se pencher un
peu en avant pour avancer et vers l’arrière pour ralentir ou reculer.
Le Segway est un moyen de transport qui rend les déplacements
plus rapides qu’à pied, sans bruit et sans pollution. Le Segway est une
invention américaine. Au début, il a été conçu comme véhicule de loisirs.
Aujourd’hui, le Segway est utilisé au sein des grandes surfaces et autres
institutions : police, gardiennage …etc.
Pour découvrir de plus près le Segway, nous allons répondre aux Figure 14 : Visite guidée
questions suivantes : avec le Segway
1. Comment fonctionne le Segway ?
2. Quels sont ses principaux blocs ?
80
1. Principe de fonctionnement du Segway.
Le Segway est un véhicule à deux roues motrices qui tournent
autour du même axe. Elles sont fixées sur une plateforme sur laquelle Colonne de
l’usager se tient debout en tenant le guidon. La conduite du Segway se Roues direction
fait par inclinaison du corps vers l’avant ou l’arrière, et son orientation motrices
à droite ou à gauche est commandée par l’inclinaison latérale de la
colonne de direction. Châssis
Le Segway est constitué principalement :
1. D’un chariot composé d’un châssis et de deux roues motrices (un
moteur par roue) ;
2. D’un dispositif qui permet de gérer le fonctionnement global du
Segway (Accélération, décélération, déviation à droite ou à gauche
…etc) ;
3. D’une source d’énergie pour l’alimentation des différents blocs Figure 15 : Le Segway
du Segway.

2. Diagramme de cas d’utilisation du Segway.

uc [Modèle] Segway [Diagramme de cas d’utilisation]

Segway

Rep : Se déplacer
plus rapidement Réseau
Utilisateur
routier

Figure 17 : Diagramme de cas d’utilisation du Segway

Correction

1. L’entreprise «Transvert » investit dans le secteur du tourisme à Marrakech.


a. Que représente «Transvert » pour cette entreprise ?

Rep : Transvert : c’est le logo de l’entreprise


b. Quel est son secteur d’activité ?
Rep : Secteur tertiaire
2. Compléter le diagramme de cas d’utilisation du Segway.

81
3. Diagramme partiel des exigences du Segway.
req [Modèle] Segway [Diagramme d’exigences]
« Exigence »
Direction
« Exigence »
Id ="1.5"
M/A « Exigence » Texte =" Modifier la direction
Id ="1.1" Segway du déplacement"
Texte =" Mettre en
marche le Segway " Id ="1" « Exigence »
Texte =" Se déplacer sur Auto-équilibre
la route sans effort"
« Exigence » Id ="1.6"
Energie Texte =" Rester en équilibre
pendant le déplacement"
Id ="1.2" « Exigence »
Texte = "S’alimenter en Propulsion « Exigence »
énergie électrique "
Poids
Id ="1.3"
« Satisfy » Texte =" Propulser Id ="1.7"
le Segway" Texte =" Avoir un poids total
« bloc »
maximal en charge de 145 kg "
Batterie
« Satisfy »
« Exigence »
« bloc » Déplacement
Moto réducteur
Id ="1.4"
Autonomie : 14 à 20 km Texte ="Modifier la vitesse de déplacement du Segway"
« Refine »
« Exigence »
Vitesse
Id ="1.4.1"
Texte ="Ne pas dépasser 20 Km/h"

Figure 16 : Diagramme partiel des exigences du Segway

Correction

4. Si le poids maximal de l’utilisateur du Segway est de 100 kg, quelle est la masse nette du Segway ?
Rép : 45Kg
5. Quelle est la distance maximale parcourue par le Segway en une heure ? Rép : 20 km
6. Sachant que V = R wr avec :
V : vitesse de déplacement du Segway (en m/s) ;
R : rayon de la roue motrice (en m) ;
wr : vitesse de rotation de la roue motrice (rad/s).
a. Pour R = 18 cm, calculer la valeur de wr permettant de satisfaire l’exigence 1.4.1 Rép : 30,86 rad/s
b. Convertir la valeur de wr en tr/min. Rép : 294,69 tr/min
82
La transmission de mouvement du moteur vers une roue motrice du Segway se fait à travers un réducteur à
engrenages, selon le schéma suivant :

Moteur Réducteur Roue motrice

Vitesse de rotation maximale :


10000 tr/min

Figure 17

7. Préciser le nombre de roues dentées et celui des engrenages du réducteur du Segway. Rép : 4 roues dentées
et é engrenages.
8. L’engrenage 1-2 est représenté ci-dessous :

2 1

Figure 18

a. Donner le type de cet engrenage. Rép : cylindrique extérieur à axes parallèles


b. Compléter la flèche en rouge pour indiquer le sens de rotation de la roue 1.
c. Compter le nombre de dents de chaque roue dentée.
Rép :
- Petite roue dentée : 15 dents
- Grande roue dentée : 46 dents
d. Déduire le rapport de réduction de l’engrenage 1-2. Rép : Rapport de réduction 0,326
On exige que la vitesse de rotation du moteur atteigne 70% de sa vitesse maximale quand le Segway se
déplace à sa vitesse de pointe.
9. Calculer le rapport de réduction de l’ensemble du réducteur pour satisfaire l’exigence citée ci-dessus.
Rép : 0,042
83
Premier module : Evolution des systèmes techniques

Exercice 1

Identifier la nature des systèmes présents sur le tableau suivant :


Motocycle Barrière de parking Grus Machine à laver
Système mécanisé Système automatisé Système mécanisé Système automatisé

Deuxième module

Premier chapitre : Fonction « Acquérir

Projet de l’année

Les membres du club, sous la supervision de leur animateur, se sont investis dans la lecture du
diagramme d’exigences du robot-rallye. Les premières conclusions retenues par le groupe sont :
1. Le guidage optoélectronique du robot-rallye [Exigence unitaire 1.3] est à réaliser par la technologie
d’optoguidage. A cet effet, le robot se déplacera en suivant une ligne noire peinte sur une plate-forme blanche
[Exigence de raffinement 1.3.1]. La solution technologique proposée est le capteur de ligne du type : TCRT5000
ou le CNY70.
2. L’alimentation en énergie sera réalisée par deux piles rechargeables récupérées d’une batterie
d’ordinateur portable défectueuse (3,7V pour chaque pile) [Exigence unitaire 1.2].
3. La mise sous tension du robot sera réalisée par un interrupteur [Exigence unitaire 1.1].
4. La propulsion du robot-rallye sera assurée par deux moteurs [Exigence unitaire 1.7].
Pour entamer les expérimentations sur une platine de test, l’animateur a mis à la disposition des groupes
les composants et le schéma électronique suivants :

Piles rechargeables TCRT5000 Résistance 330  Résistance 22K

Platine de test Multimètre Interrupteur

84
Travaux d’expérimentation :
1. Câbler le schéma électronique de la figure ce-dessous sur la platine de test.
2. Comment doit-on monter les deux piles pour avoir une tension de 7,4V ? Rép : Montage en série
3. Comment doit-on monter le multimètre pour mesurer la tension aux bornes du collecteur émetteur du
phototransistor ? Rép : Montage en parallèle
4. A quelle distance, le phototransistor réagit au rayonnement infrarouge ? Rép : Quelques millimètre

5. Quelle est la valeur de la tension aux bornes du collecteur émetteur du phototransistor en l’absence du
rayonnement infrarouge ? En déduire l’état électrique du phototransistor.
Rép : VCE = 7,4V environ – le phototransistor est bloqué
6. Quelle est la valeur de la tension aux bornes du collecteur émetteur du phototransistor en présence du
rayonnement infrarouge ? En déduire l’état électrique du phototransistor.
Rép : VCE = 0 V environ – le phototransistor est saturé
7. Quelle est la fonction technique réalisée par le phototransistor ?
Rép : Fonction de commutation
Chaîne d’information
Deuxième chapitre : Fonction « Traiter
Exercice :
Une carte électronique programmable traite les informations issues d’un capteur pour allumer ou éteindre
une LED verte [2,18V<ULED< 2,48V et ILEDmax = 20mA].

Ualim

E : entrée de la carte électronique programmable.


S : sortie de la carte électronique programmable

85
E et S ne prennent chacune que deux valeurs distinctes : 5V ou 0V.
La valeur 5V correspond à la valeur 1 logique. Et la valeur 0V, correspond à la valeur 0 logique.
1. Justifier le choix de la valeur de la résistance R2 sachant que la carte électronique programmable délivre un
courant maximal de 40 mA. Rép : le courant Iled est inférieur à 20mA (8,5 mA)
2. Quelle est le type des variables E et S ? Rép : Les variables E et S sont du type boolien
3. Quelle différence y’a-il entre le SW1 et le SW2 ? Rép : SW1 : Interrupteur. SW2 : Bouton poussoir
4. Le principe de fonctionnement est le suivant :
• Si le bouton SW2 est relâché (l’entrée E est à un), alors la LED D1 est éteinte.
• Si le bouton SW2 est appuyé (l’entrée E est à zéro), alors la LED D1 est allumée.
4.1 Si la LED D1 est allumée, quelle est la valeur de la sortie S ? Et quelle est la valeur de l’entrée E ?
Rép : E = 0 logique (0 Volt) et S = 1 logique (5V)
4.2 En utilisant une structure algorithmique répétitive, Etablir l’algorithme correspondant au principe de
fonctionnement décrit ci-dessus.
4.3 Etablir l’organigramme correspondant.
4.4 L’algorithme correspondant au principe de fonctionnement est :
Début
Lire la valeur de E
Si la valeur de E = 0
Allume la LED D1
Si non
Eteint la LED D1
Fin
4.5 L’organigramme appelé aussi Algorigramme correspondant au principe de fonctionnement est :

Début

lire la valeur de E

Non Oui
Valeur de E =0

la LED D1 s’éteinte la LED D1 s’allume

4.6 Quel est le type de traitement réalisé par la carte électronique ? Rép : Traitement programmé
Première activité :
Matériel nécessaire :
• Une pile de 9V. • Deux résistances : 10k et 330
• Carte Arduino. • Une LED
• Un bouton poussoir BP • Une platine de test
86
• Des fils de connexion.
Pour cette application, la configuration de la carte Arduino est la suivante :
• La broche D7 est configurée en sortie.
• La broche D8 est configurée en entrée.
Travaux d’expérimentation :
1. Câblage du schéma de la figure 7 sur la platine de test.

Les variables D7 et D8 sont de types booléens, leurs valeurs possibles sont : niveau logique 1 (5V) ou
niveau logique 0 (0V).
2. L’alimentation de la carte est assurée par un accumulateur de 9V. Elle est convenable vu la Tension
d’alimentation recommandée de la carte qui est de 7V a 12V.
3.
4.1. L’algorithme appelé aussi Algorigramme correspondant au principe de fonctionnement est :
Début
Lire la valeur de D8
Si la valeur de D8 = 1
Alors
Mettre la sortie D7 a 0
Sinon
Mettre la sortie D7 a 1
Fin Si
Fin
4.2. L’organigramme appelé aussi
Algorigramme correspondant
au principe de fonctionnement
est :

87
4.3. Programme [textuel (IDE Arduino).

4.4 Programme graphique avec Mblock V3.4.2.

5. Etablir l’algorithme, l’organigramme, et le programme [textuel (IDE Arduino), ou graphique]


correspondant au fonctionnement suivant :
• si le bouton poussoir est relâché, alors la LED est éteinte.
• et si on actionne le bouton poussoir (on appuie et on relâche), la LED doit s’allumer pendant une
durée de 10s
5.1. L’algorithme correspondant au principe de fonctionnement est :
Début
Lire la valeur de D8
Si la valeur de D8 = 1 alors
Mettre la sortie D7 au niveau bas
Sinon
Mettre la sortie D7 au niveau haut
Attendre 10 s
Mettre la sortie D7 au niveau bas
Fin si
Fin
88
5.2. L’organigramme appelé aussi Algorigramme correspondant au principe de fonctionnement est :

5.3. Programme [textuel (IDE Arduino) correspondant au principe de fonctionnement est :

5.4. Programme graphique avec Mblock correspondant au principe de fonctionnement est :

89
6. Etablir l’algorithme, l’organigramme et le programme [textuel (IDE Arduino), ou graphique]
correspondant au fonctionnement suivant :
• Si le bouton poussoir est relâché, alors la LED est éteinte.
• et si on actionne le bouton poussoir, la LED doit clignoter avec une fréquence de 10Hz (10
clignotement par seconde).
6.1 L’algorithme correspondant au principe de fonctionnement est :
Début
Lire la valeur de D8
Tant que D8 = 0 Alors
Mettre l’état de D7 à 0
Attendre 50ms
Mettre l’état de D7 à 1
Attendre 50ms
Lire la valeur de D8
Fin tant que
Mettre l’état de D7 à 0
Fin
10.2. L’organigramme appelé aussi Algorigramme correspondant au principe de fonctionnement est :

10.3. Programme [textuel (IDE Arduino) correspondant au principe de fonctionnement est :

90
10.4. Programme graphique avec Mblock correspondant au principe de fonctionnement est :

Troisième activité :
Matériel nécessaire :
• Deux accumulateurs de 3,7V chacun, ou un • Une platine de test.
seul de 9V, ou encore une alimentation de • Une LED infrarouge.
laboratoire réglée sur 9V. • Un phototransistor.
• Carte Arduino. • Un multimètre.
• Une résistance : 2330 - 22k. • Des fils de connexion.
• Une LED rouge.
Pour cette application, la configuration de la carte Arduino est la suivante :
• La broche D7 est configurée en sortie ;

91
Travaux d’expérimentation :
1. Entourer le phototransistor par un cercle en rouge et la LED émettrice du rayonnement infrarouge par un
cercle en bleu.

2. Vérifier le fonctionnement du phototransistor en suivant les étapes suivantes :


• Implanter le circuit sur la platine de test.
• Construire et téléverser le programme suivant vers la carte Arduino

92
• Lorsqu’on met du papier blanc face au phototransistor, la tension de sortie S est presque nulle. Et le
moniteur série affiche (petite valeur)
• Lorsqu’on met du papier noir face au phototransistor, la tension de sortie S est proche de la tension
d’alimentation. Et le moniteur série affiche (grande valeur)
• Conclusion : les valeurs changent en fonction des rayons infrarouges reçus par le phototransistor.
3. Etablir l’algorithme, l’organigramme et le programme [textuel (IDE Arduino), ou graphique] correspondant
au fonctionnement suivant :
• si aucun rayonnement infrarouge n’arrive sur le phototransistor, alors la LED rouge est éteinte
• si le rayonnement infrarouge arrive en quantité conséquente, alors la LED rouge est allumée.
7.1. L’algorithme correspondant au principe de fonctionnement est :
Début
Seuil = (une valeur entre les deux valeurs affichées par le moniteur série en question 2)
Lire la valeur de A0
Si la valeur de A0 > Seuil alors
mettre D7 au niveau bas
Sinon
mettre D7 au niveau haut
fin si
Fin
7.2. L’organigramme appelé aussi Algorigramme correspondant au principe de fonctionnement est :

93
7.3. Programme [textuel (IDE Arduino).

7.4. Programme graphique avec Mblock V3.4.2.

Quatrième activité :

Matériel nécessaire :
• Deux accumulateurs de 3,7V chacun.
• Carte Arduino. • Un phototransistor
• Une résistance : 470 • Un multimètre.
• Moteur à courant continu. • Des fils de connexion.
• Une platine de test • Un transistor.
• Une LED émettrice d’infrarouge.
Travaux à faire :
SW2 est un interrupteur à deux positions.
1. En utilisant un logiciel de construction électronique, simuler le fonctionnement du schéma électronique
de la figure 11.
94
2. Rapporter vos résultats de simulation sur le tableau suivant :
SW1 SW2 Etat du Transistor Etat du Moteur Fonction technique du Transistor
En position 2 Bloque Ne tourne pas
Fermé Distribuer l’énergie
En position 1 Sature Tourne
3. la valeur de la tension VCE si le transistor T1 est bloqué est 7,4V
4. la valeur de la tension VCE si le transistor T1 est saturé est presque nulle
On souhaite commander le moteur par infrarouge par utilisation d’une commande programmée. Le
principe de la commande est illustré par la figure 12.

5. 1 L’algorithme correspondant au principe de fonctionnement est :


Début
Seuil = (une valeur entre les deux valeurs affichées par le moniteur série en question 2 d’activité 3)
Lire la valeur de A0
Si la valeur de A0 > Seuil alors
Mettre D7 au niveau bas
Sinon
Mettre D7 au niveau haut
Fin si
Fin
5.2 L’organigramme appelé aussi Algorigramme correspondant au principe de fonctionnement est :

95
5.3 Programme [textuel (IDE Arduino).

5.4 Programme graphique avec Mblock V3.4.2.

Deuxième module : Fonction « Communiquer »

Le robot-rallye doit satisfaire une exigence de


signalisation [Id = "1.6"]. Je vous propose des solutions
économiques [Figure 9] pour concrétiser cette exigence.
Comment choisir donc les composants électroniques ?

96
Les solutions proposées par l’animateur sont :
Signalisation de mise sous Signalisation de déviation à Signalisation de déviation à
tension droite gauche

Travaux d’expérimentation :
1. Les tensions U1, U2 et U3 sont fournies par la carte électronique programmable (unité de traitement).
Quelles sont les valeurs de ces tensions ? Rép : 5V
2. D’après le tableau des types de LED (voir page 52), calculer les valeurs des résistances R1, R2 et R3
sachant que le courant qui les traversent est de 15 mA.
Rép : R1 = [198-226,7]. R2 = 188. R3 = [150-168].
3. A partir de la série E24, préciser les valeurs normalisées de R1, R2 et R3 et leur tolérance.
4. Rép : R1 = 220. R2 = 180. R3 = 150.
Série Tolérance Valeurs normalisées en ohm () et en multiple de 10
E12  10 % 100 – 120 – 150 – 180 – 220 – 270 – 330 – 390 – 470 – 560 – 680 – 820
100 – 110 - 120 – 130 - 150 – 160 - 180 – 200 - 220 – 240 - 270 – 300 - 330 – 360 – 390 -
E24 5%
430 - 470 – 510 - 560 – 620 - 680 – 750 – 820 – 910
100- 105- 110- 115- 121- 127- 133- 140- 147- 154- 162- 169- 178- 187- 196- 205-215- 226-
E48 5% 237-249- 261- 274- 287- 301- 316- 332- 348- 365- 383- 402- 422- 442- 464- 487- 511- 536-
562- 590-619- 649- 681- 715- 750- 787- 825- 866- 909- 953
5. Proposer une solution technique pour signaler l’arrêt du robot-rallye en fin de son parcours.
On peut choisir la même solution qu’auparavant en changeant la couleur de la LED. Aussi, peut-on opter
pour une signalisation par LED clignotante

Deuxième module : Fonction « Communiquer »

Exercice 1
1. Le schéma ci-dessous présente les deux chaînes d’un système technique :
Grandeurs physiques

Signalisation
Acquérir Traiter Communiquer
Ordre de distribution

Matière d’œuvre

Alimenter Distribuer Convertir Transmettre Agir

97 Matière d’œuvre + valeur ajoutée


2. On considère que le système étudié est un robot optoguidé qui se déplace sur trois roues : deux
motrices et une roue libre de direction. Préciser alors :
a. le type d’effecteur ;
Rép : Des roues motrices pour la propulsion et une roue libre pour l’orientation.
b. La nature du capteur utilisé ;
Rép : Capteur optoélectronique.
c. Le nombre d’actionneurs utilisés.
Rép : Deux moteurs.

Exercice 2

Actuellement, l’écologie est la préoccupation principale de tous les pays dans le domaine de l’automobile et
du motocyclisme. Les scooters et les voitures électriques sont de plus en plus sollicités en termes de moyen de
déplacement écologique.
Un Scooter est un motocycle électrique. Il est piloté par un
conducteur, qui, au moyen d’une poignée d’accélération peut
modifier la vitesse de propulsion de son Scooter.
La poignée d’accélération envoie une information
(correspondante à la vitesse souhaitée par le conducteur) à
l’unité de contrôle chargée du traitement des informations et
génère les commandes nécessaires au bon fonctionnement du
Scooter. Un modulateur d’énergie, sous la commande de l’unité
de contrôle, distribue la quantité d’énergie nécessaire au
moteur.
1. Quelle est la fonction technique remplie par la batterie ?
Rép : Fonction technique d’alimentation
2. Quelle est la fonction technique remplie par le système poulie-courroie ?
Rép : Fonction technique de transmission de mouvement de rotation.
3. Quelle est la fonction remplie le modulateur d’énergie ?
Rép : Fonction technique de distribution
4. Quelle est la fonction remplie par les roues ?
Rép : Fonction « Agir »
5. Compléter la chaîne d’énergie du scooter électrique en précisant le type d’énergie à la sortie de chaque
bloc.

Matière d’œuvre
Batterie Modulateur Moteur Poulie-courroies
Agir

Alimenter Distribuer Convertir Transmettre


(2 roues)

Electrique Electrique Mécanique Mécanique

Matière d’œuvre + valeur ajoutée

98
Exercice 3

La chaîne d’énergie d’une voiture électrique est


équipée essentiellement :

1. D’un moteur électrique alimenté par une batterie ;


2. De deux roues motrices animées en mouvement de
rotation transmis par un réducteur et un arbre de
transmission ;
3. D’un variateur de vitesse qui, sous le contrôle de
l’accélérateur, fixe la vitesse de rotation.
Le diagramme partiel de définition des blocs est donné
ci-dessous :

bdd [Modèle] Voiture électrique [Diagramme de définition des blocs]

« Système »
« Système »
Batterie
2 Roues
« Système »
Voiture électrique
« Système » « Système »
Variateur de vitesse Arbre de transmission

« Système » « Système »
Moteur Réducteur

a. Quelle est la fonction technique réalisée par la batterie ?


Rép : Fonction technique d’alimentation
b. Quel est l’élément qui assure la fonction de distribution de l’énergie au moteur ?
Rép : Variateur de vitesse + Accélérateur
c. Que représentent les roues motrices pour le système « voiture électrique » ?
Rép : Les effecteurs
d. Quelles sont les solutions techniques qui assurent la transmission du mouvement de rotation aux
roues motrices ?
Rép : Réducteur + Arbre de transmission
e. Compléter le schéma blocs de la chaîne d’énergie de la voiture électrique ? Voiture à l’arrêt

Alimenter Distribuer Convertir Transmettre Agir

Batterie Variateur de vitesse + Moteur Réducteur + Arbre


Voiture
Accélérateur de transmission
propulsée
99
Exercice 4

La rotation de la vis  par le levier de manœuvre  provoque la translation de la pièce  (appelée mors
mobile) pour obtenir le serrage ou le desserrage de la pièce.



Cette opération s’effectue par :
1. Un mouvement de rotation à l’entrée du système de transmission ;
2. Un mouvement de translation à la sortie du système de transmission.
a. Pour le système étau, préciser :
• Le type d’énergie exploitée par l’étau ; Rép : Energie musculaire
• La valeur ajoutée apportée à la matière d’œuvre ; Rép : Serrage / Desserrage
• Le responsable de la prise de décision « serrage et desserrage de la pièce à percer » ;
Rép : Utilisateur
• S’agit-il d’un système mécanisé ? Expliquer. Rép : Il s’agit d’un système élémentaire :
L’énergie est fournie par l’utilisateur et la prise de décision par l’utilisateur
b. Quel est le nom du système de transmission de mouvement utilisé ? Rép : Vis-écrou
c. Qu’appelle-t-on la pièce numéro  ? Rép : vis
d. Qu’appelle-t-on la pièce numéro  ? Rép : Ecrou
e. Quel est le mouvement effectué par la pièce  ? Rép : Translation
f. Quel est le mouvement effectué par la pièce  ? Rép : Rotation
g. Compléter la chaîne d’énergie du système et préciser le type d’énergie à la sortie de chaque bloc.

Levier  Vis-écrou   Pièce desserrée

Alimenter Distribuer Transmettre Agir

Musculaire Mécanique Mécanique


Pièce serrée

100
Exercice 5

La rotation du levier de commande de la perceuse provoque la translation du système de descente du


forêt pour réaliser des opérations de perçage.


Cette opération s’effectue par :
3. Un mouvement de rotation donné par 
un opérateur à l’entrée du système
de transmission ;
4. Un mouvement de translation à la sortie du système de
transmission.
a. Pour le système perceuse, préciser :
• Le type d’énergie exploitée par la perceuse.
Rép : Energie de l’opérateur qui manœuvre le levier
de la perceuse et l’énergie électrique qui assure la
rotation du forêt de perçage.
• La valeur ajoutée apportée à la matière d’œuvre. Rép :
Perçage
• Le responsable de la prise de décision « descendre et remonter le forêt ». Rép : Utilisateur
• S’agit-il d’un système automatisé ? expliquer.
Rép : Non. La décision est prise par l’utilisateur qui fournit aussi l’énergie pour la descente et la
remontée du levier de perçage.
b. Quel est le nom du système de transmission de mouvement utilisé ? Rép : Pignon-Crémaillère
c. Qu’appelle-t-on la pièce numéro  ? Rép : Pignon
d. Qu’appelle-t-on la pièce numéro  ? Rép : Crémaillère
e. Quel est le mouvement effectué par la pièce  ? Rép : Rotation
f. Quel est le mouvement effectué par la pièce  ? Rép : translation

Exercice de synthèse
Mise en situation : en général, on place des lampes
d’éclairage à l’entrée d’un immeuble. L’agent de sécurité est
souvent chargé d’allumer cette lampe à la tombée de la nuit et de
l’éteindre le matin. Les habitants de l’immeuble ont remarqué
que l’agent de sécurité oublie parfois d’éteindre cette lampe qui
reste allumée pendant la journée. Le syndic de l’immeuble a
réagi vite aux remarques des habitants et a décidé d’automatiser
le fonctionnement de la lampe.
Comment permettre à la lampe de s’allumer et s’éteindre
de manière automatique ?
Dans le cadre d’un travail de groupe :
1. préciser la principale conséquence de laisser la lampe allumée pendant la journée ?
Rep : Usure de la lampe et le gaspillage de l’énergie électrique.

101
2. indiquer la grandeur physique qui influe sur l’état de la lampe ? Rep : Le courant électrique
3. rédiger un petit texte en émettant des hypothèses pour trouver comment gérer l’allumage
automatique de la lampe ?
4. Le tableau ci-dessous présente différents types de capteurs et leurs fonctions techniques.
Capteurs Fonctions

Le capteur de position change d’état entre ouvert et fermé ou vice versa lorsqu’il est
appuyé. Il est généralement utilisé comme capteur de fin de course (exemple : fin de
fermeture et d’ouverture pour une porte automatisée)

La photorésistance permet de convertir la grandeur physique « lumière » en un


signal électrique.

Le capteur d’humidité permet de générer un signal électrique si la continuité est


établie entre ses électrodes (présence d’humidité).

Un capteur à ultrasons émet à intervalles réguliers de courtes impulsions sonores.


Ces impulsions se propagent dans l'air à la vitesse du son. Lorsqu'elles rencontrent
un objet, elles se réfléchissent et reviennent sous forme d'écho au capteur qui fournit
un signal électrique témoignant de l’arrivée de l’ultrason.
Choisir le capteur adapté à la résolution du problème posé.
Rép : La photorésistance qui permet de convertir la grandeur physique « lumière » en un signal
électrique.
5. Pour commander la lampe, une carte électronique programmable sera utilisée pour traiter les
informations issues du capteur et générer les commandes nécessaires au bon fonctionnement de la lampe.
Elaborer un algorithme de gestion de l’allumage de la lampe qui doit s’allumer uniquement la nuit.
6. Une interface entre la lampe et la carte électronique programmable est réalisée par le schéma
électronique suivant :

6.1. Quelle est la fonction remplie par le transistor ? Rép : Fonction technique de communication
6.2. Quelle est la fonction remplie par le relais ? Rép : Fonction de distribution de l’énergie
6.3. Quelle est la fonction remplie par la lampe ? Rép : Fonction technique « Agir »
7. Etablir les deux chaînes d’informations et d’énergie du système de commande de la lampe.

102
.

Capteur de lumière Transistor

Acquérir Traiter Communiquer

Carte électronique
programmable
Entrée de
l’immeuble
non éclairée

Alimenter Distribuer Convertir Transmettre Agir

V1 Relais Lampe Réflecteur Entrée de


l’immeuble
éclairée

103
Quatrième module : Dessin technique

Exercice 1

Exercice 2

Exercice 3
1. 210 x 297
2. Aire de A4 = 210 x 297 = 62 370 mm2
3. Dimension du A3 : 297 x 420 ; Aire de A3 = 297 x 420 = 124 740 mm2
4. La longueur de A3 est le double de la largeur de A4, donc : Aire de A3 = 2 x Aire du A4
5. Le professeur veillera à faire remarquer aux élèves que pour obtenir un format :
- A3 il faut coller 2 A4 côte à côte;
- A2 il faut coller 4 A4 côte à côte;
- A1 il faut coller 8 A4 côte à côte;
- A0 il faut coller 16 A4 côte à côte.
6. Pour un A5 il faut plier un A4 dans le sens de la longueur.

104
Exercice 4
Compléter le tableau suivant :
Dimension (mm)
Echelle de dessin de la Coefficient de
Sur un plan Sur une
perspective cavalière perspective k Réelle
frontal fuyante
1:1 0,5 10 10 5
1:2 0,5 10 5 2 ,5
1:5 0,5 100 20 10
2:1 0,5 7 14 7

Exercice 5

105
Exercice 6

Exercice 7

106
Exercices de synthèse : Travail en groupes d’élèves

Proposition de solution probable :

• La masse volumique du MDF léger est 600 Kg/m3 (Source : Internet).


• Le volume du bois utilisé dans le meuble est la somme des volumes
des panneaux qui la constituent.
• Volume d’un panneau = Longueur x Largeur x Epaisseur
• Le volume du Bois sera de 0,0235 m 3 environ.
• La masse totale du meuble conçu est : 0,0235 x 600 = 14,1 Kg.
• L’exigence id. 1.1 sera satisfaite.

107
Cinquième module : Energies renouvelables

Exercice 1

1.

2. FR = 50 %

Exercice 2
donc :

Application numérique :

Exercice 3
L’énergie consommée est donnée par la relation :
avec : P = 6 Kw et

Application numérique :

Exercice 4

Imax
4,35

2,5

35 U0
A-1. La tension à vide U0 correcpond à I = 0A. Donc : U0 = 43,5V.
A-2. L’intensité du court circuit correspond à l’intensité maximale Imax. Donc : Imax = 4,6 A.
A-3. La puissance éléctrique fournie par le panneau solaire est donnée par la relation : P = U x I.
Pour U = 35 V, on relève sur la courbe 1 : I = 4,35 A.
On déduit alors que : P = 35 x 4,35 = 152,25 w.
A-4. L’énergie électrique produite par le panneau solaire est donnée par la relation :

sachant que : P = 152,5 w = 0,1525 Kw et

108
On trouve : w = 1,22 Kwh
B-1. La puissance éléctrique fournie par le panneau solaire est donnée par la relation : P = U x I.
Pour U = 35 V, on relève sur la courbe 2 : I = 2,5 A.
On déduit alors que : P = 35 x 2,5 = 87,5 w.
B-2. La puissance peut être augmentée en multipliant les panneaux solaires utilisés.
Autre réponse probable : Assurer un maximum d’ensoleillemnt en orientant constamment le panneau vers
le soleil.
B.3. Une association en série permet de multiplier la tension U.
B.4. Une association en parallèle permet de multiplier le courant I.
B.5. La puissance maximale de l’installation (PI – max) est le produit de la puisance maximale d’un panneau (Pmax)
par le nombre de panneaux utilisés (N) : PI – max= Pmax x N
Donc : . Application numérique :

Exercice 5

PMax

2540

VPmax
1. La vitesse du vent de démarrage de l’éolienne est : 3 m/s.
2. Pour Vvent = 10m/s, on relève sur la courbe la valeur de la puissance : P = 2540 Kw.
3. PMax = 3000 Kw.
4. D’après la courbe, PMax est atteinte pour une vitesse VPmax = 11,6 m/s.
5. Cela signifie que la puissance fournie par l’éolienne reste la même lorsque la vitesse du vent dépasse VPmax
(Saturation).
6. Non, puisque la courbe n’est pas linéaire. (Remarque : Elle l’est par endroits)
7. Le fonctionnement de l’éolienne peut être dangereux pour ses composants lorsque la vitesse du vent dépasse 25
m/s.
Le rotor de l’éolienne est freiné lorsque la vitesse du vent dépasse 25 m/s.
8. Pour Vvent = 25 m/s, l’éolienne fournie une puissance maximale : PMax = 3000 Kw.

109
Wébographie
1. https://www.shutterstock.com

2. https://miashs-www.u-ga.fr/prevert/SpecialiteIHS/Algo/ALGO1Presentation.pdf

3. https://www.edf.fr/groupe-edf/espaces-dedies/l-energie-de-a-a-z/tout-sur-l-energie/le-developpement-

durable/qu-est-ce-qu-une-energie-renouvelable

4. https://www.futura-sciences.com

5. http://www.energies-renouvelables.org/

6. https://www.masen.ma/fr

7. https://www.mcinet.gov.ma/fr/content/energies-renouvelables

110
Sommaire
Page
Introduction 3
Première partie : références du cours et autres ressources pédagogiques 4
Démarche d’Ingénierie Système 5
Introduction 5
I. Présentation du projet 5
II. Application de la démarche d’ingénierie système (IS) 7
III. Conclusion 18
Le modèle pédagogique STEM – Exemples d’application - 19
Introduction 19
1. Exemple de projet STEM 20
2. Exemples d’activités 23
3. Conclusion 26
Couverture du rapport du projet STEM (Proposition) 27
Fiche d’activité STEM (Proposition) 28
Document ressource 1 : connaissances STEM 30
Application STEM : masse, volume et masse volumique 32
La transformation de mouvement 36
1. Principe 36
2. Système pignon-crémaillère 36
3. Système vis-écrou 37
4. Système bielle-manivelle 39
5. Autres solutions de transformation de mouvement 40
6. Exemples d’exploitation pédagogique 40
L’Arduino et son logiciel IDE 43
1. Qu’est ce qu’Arduino ? 44
2. Description de la carte 44
3. Caractéristiques techniques 45
4. Fonctions techniques 45
5. Alimentation de la carte 45
6. Chaîne d’information 46
7. Logiciel IDE 46
8. Conclusion 48
Prise en main d’un logiciel de DAO 49
Deuxième partie : fiche de préparation pédagogique et grille d’évaluation (Proposition) 61
Troisième partie : Corrigé des exercices 71
Webographie 110
Sommaire 111

111
Validation du Ministère de l’Éducation Nationale,
du Préscolaire et des Sports
Sous N° : TEC 01322 du 21 juin 2022
ISBN : 978-9920-589-20-8
Édition : 2022

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