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L’importance du jeu dans le développement de

l’enfant.
Les adultes et les parents s’émerveillent toujours devant un enfant en train de jouer.
Car l’enfant rayonne. Il est heureux. Il est dans son élément. Mais contrairement à ce
que l’on pourrait penser, remarquez comme il est aussi extrêmement concentré,
attentif, précis. Car pour l’enfant, le jeu n’est pas un délassement. Ce n’est pas
quelque chose qu’il fait après sa journée de travail pour se reposer. Le jeu constitue son
activité principale. Il est essentiel pour lui. D’ailleurs, quand l’enfant joue, il est difficile
de le déconcentrer. Car le jeu est un extrêmement important pour lui. Les sciences
cognitives viennent aujourd’hui renforcer nos connaissances sur l’importance du jeu
dans le développement de l’enfant.

Jouer est vital pour l’enfant


Comme tous les parents s’en rendent forcément compte, le jeu est l’activité principale du
nourrisson et du petit enfant pendant ses périodes d’éveil. On pourrait dire qu’il
évolue dans le jeu comme un poisson dans l’eau. C’est son élément naturel. Il s’y
adonne instinctivement dès son plus jeune âge sans qu’il soit besoin de l’y contraindre.
D’ailleurs jusqu’à l’âge de 7 ans, en dehors de ses besoins élémentaires, l’enfant ne pense
principalement qu’à jouer. C’est d’ailleurs ce que constatent la plupart des éducateurs de
jeunes enfants.

La vie est un jeu pour le petit enfant. Jouer est vital pour lui. Par le jeu, il découvre et s’approprie le monde. Quand il joue, il
vit pleinement, intensément. […] Il n’a pas de notion du temps et ne vit que dans le présent. Il aime prendre son temps, vivre
au rythme de ce qui l’intéresse. Alors, il se passionne, il se donne à fond, avec un immense plaisir. (cf. Panksepp
ADHD ; Milteer 2012).

Jouer développe le cerveau de l’enfant.

Les neurosciences cognitives ont fait de grandes avancées ces dernières années. Les
recherches menées valident l’approche bienveillante en expliquant la production bénéfique
d’ocytocine dans le cerveau. D’autres hormones régulent également le bien-être de
l’enfant, et favorisent les apprentissages.

Ce qui donne de la joie à l’enfant est bon pour son développement cérébral. Jouer,
rire, s’amuser, se rouler par terre, grimper, courir sont indispensables et font maturer
le cerveau. Dans ces moments-là une molécule cérébrale appelée le BDNF (Brain-Derived
Neurotrophic Factor) est sécrétée. Ce BDNF est un facteur de croissance neuronale qui
intervient dans le prolifération, la survie, la différentiation des neurones et leurs
connexions et assure le bon développement du cerveau. (CF Gordon 2003)

J’entends déjà les commentaires : « Mais la vie réelle, ce n’est pas cela ! Il faut leur
apprendre les limites. » Oui, bien sûr, les adultes doivent savoir exprimer leur désaccord,
transmettre des valeurs, montrer la voie. Ils sont des guides, mais l’essentiel est d’agir avec
douceur et compréhension. Ils ont conscience de s’adresser à un enfant fragile,
immature, et ils n’ignorent pas qu’il faut du temps pour forger un adulte et des
trésors de patience. (Catherine Gueguen Op. Cité pp. 15-16)
Il faut laisser les enfants jouer le plus longtemps possible.

Pour l’adulte, le jeu est souvent considéré comme une perte de temps. Il n’est qu’un
délassement, une activité récréative. La plupart des adultes ignorent l’importance du jeu
dans le développement de l’enfant. Alors qu’au contraire, le jeu est essentiel pour aider
l’enfant à construire sa personnalité et son identité.

Le jeu est le moyen le plus naturel de développer son intelligence et ses capacités
aussi bien manuelles qu’intellectuelles.

Il lui permet également de comprendre et d’appréhender le monde qui l’entoure. C’est ainsi
au travers des jeux de société et des jeux collectifs qu’il arrive à s’intégrer dans un groupe
et ainsi à trouver sa place. Entre autres, et pour ce qui nous concerne, le jeu permet à
l’enfant de découvrir et d’apprendre en se faisant plaisir. Il lui permet aussi de faire
travailler son imagination et sa créativité. Bref, les vertus du jeu pour le développement de
l’enfant sont innombrables.

Le jeu et les apprentissages scolaires dans le développement de l’enfant

Or, il se trouve que dans notre système éducatif, dès que l’enfant rentre à l’école
primaire, il cesse presque complètement ces activités ludiques, à part à la récréation
et pour quelques sports collectifs. La transition est relativement brutale, mais est-elle
nécessaire ? Autrement dit, ne pourrions-nous pas continuer à utiliser le jeu pour les
apprentissages scolaires ?

L’enfant subit alors un véritable stress. Car il est partagé entre l’affection et la confiance
naturelle qu’il porte dans ses parents et dans les adultes en général, et son besoin
irrépressible de jouer.
D’autant plus qu’on lui explique qu’il va devoir apprendre sans jouer, alors que le jeu
a été son mode d’apprentissage principal jusque-là.
Car l’enfant n’avait pas l’impression d’apprendre en jouant. Et il va devoir le faire
consciemment. Mais peut-on se forcer à apprendre ? N’est-ce pas au contraire un
processus naturel ?
« Apprendre n’est pas une chose que l’on fait : apprendre est une chose qui nous arrive. »
Andr

Les atouts des apprentissages par le jeu

De très nombreuses études encouragent l’apprentissage par le jeu en âge préscolaire.


Il est intéressant à ce stade de faire la distinction entre le jeu libre et le jeu dirigé.
 Le jeu libre est – comme son nom l’indique – un jeu où l’enfant garde l’entière maîtrise
de ce qu’il fait.
 Dans le jeu dirigé, l’éducateur ou le parent va orienter le jeu pour amener l’enfant à
acquérir certaines capacités ou certaines notions.
Mais la question des apprentissages scolaires par le jeu à partir de l’école primaire se
fait plus sporadique. Sur le web francophone, les premières études qui ressortent sont
canadiennes, belges, suisses. Comme si la question était taboue, ou en tout cas occultée,
dans l’hexagone.

Les apprentissages scolaires par le jeu ont de sérieux atouts qu’il serait dommage de
négliger :
Apprendre par le jeu, efficace parce que plaisant.

Leur premier atout, c’est que l’enfant acquiert de la confiance en lui, car il n’est pas
évalué pendant le jeu.
Il gagne ou il perd, mais c’est dans le jeu, pas dans la vie. Ou bien même, tout le monde
gagne dans les jeux coopératifs, qui sont à préconiser évidemment.
D’autre part, le jeu favorise la créativité et donc laisse l’enfant dans une attitude
positive, d’ouverture.
Mais surtout, comparé au travail, le jeu conserve un caractère plaisant aux yeux des
enfants. Car c’est une activité qui est – et qui doit rester – amusante et délassante. Et
donc, c’est une activité choisie par l’enfant, au contraire des devoirs ou même des cours
didactiques.
Or, il est absolument indispensable que l’enfant soit moteur dans ses apprentissages. On
ne saurait faire boire un âne qui n’a pas soif, dit-on. Mais essayez de faire apprendre
quelque chose à un enfant qui n’en a pas envie ! C’est la même chose.
Si votre enfant n’a pas envie de manger, vous allez le forcer ? Cela serait totalement contre
productif. C’est pour cela que le jeu se révèle particulièrement efficace pour les
apprentissages scolaires.
Pas d’objectif précis, mais l’avantage de la répétition.

D’autre part, le jeu permet beaucoup plus de souplesse par rapport au travail. On
n’attend pas un effet précis, immédiat, du jeu. Il faut en effet tenir compte du
principe de répétition. Car une notion ou un savoir ne peut s’acquérir et se mémoriser en
une seule fois. Or, le jeu permet justement de revenir sur des notions ou des savoirs.
Mais il le fait en douceur, contrairement au devoir, ou à la leçon qu’il faut apprendre. Le
jeu peut ainsi permettre l’acquisition de savoir ou de compétences plus difficiles à
acquérir par les pédagogies traditionnelles.

Les apprentissages par le jeu s’adressent à tous les enfants, même ceux en difficulté.

C’est pourquoi nous défendons l’idée que le jeu devrait être le support privilégié dans
le domaine des apprentissages scolaires. D’autre part, il fait souvent appel à des
aptitudes différentes des apprentissages classiques, car tous les supports peuvent être
envisagés : sonores, visuels, mimes, pâtes à modeler, etc. mobilisant ainsi les
capacités propres à chaque enfant. Tous les enfants ne sont pas forcément à l’aise avec
l’écrit, eh oui, c’est une réalité.

En conclusion

Le jeu est la principale source de développement des enfants, que ce soit sur le plan
affectif, social, physique, intellectuel. D’ailleurs, quand on parle de jeu, c’est de toute
activité ludique dont nous devrions parler. Car il existe une telle variété et une telle
diversité de jeux que l’inventaire en serait fastidieux. En poussant à l’extrême, toute
activité pourrait presque être détournée pour pouvoir être abordée sous l’angle du jeu
avec l’enfant.
Ainsi, le jeu permet de conserver à l’enfant le désir et le plaisir d’apprendre. Car cette
volonté est essentielle dans son développement aussi bien physique que psychologique, et
c’est un domaine sur lequel le système classique est le plus défaillant. Le jeu est
donc un outil formidable pour les apprentissages scolaires qu’il serait dommage
d’ignorer.
Quels avantages offre la pédagogie par le jeu ?

Développons maintenant, plus précisément, les avantages qu’apporte la pédagogie par le


jeu. Que ce soit en mathématiques, en lecture ou encore en raisonnement, le jeu est
efficace dans l’apprentissage. Respectant la culture, la créativité des enfants ou encore
leur spontanéité, il permet d’encourager le développement émotionnel, cognitif, social,
intellectuel, ainsi que les capacités d’autorégulation.
En fait, le jeu offre un environnement particulièrement propice à la stimulation,
rendant les enfants plus motivés, donc plus concentrés et attentionnés, mais aussi plus
responsables de leurs actes. Il leur permet de développer leur capacité d’initiatives,
d’imagination et de création, sans que ceux-ci dussent produire un effort. Concrètement, le
jeu change le rapport que les enfants entretiennent avec le milieu scolaire et introduit des
relations plus saines entre camarades, développant le travail d’équipe, la communication et
le respect mutuel.
La forme du jeu, qui se veut moins formelle, amène les enfants à prendre confiance en eux.
Ils ont moins peur de l’erreur et de l’échec et peuvent explorer et comprendre une situation,
un problème, de manière ludique, sans réels risques. Les enfants osent alors plus et
arrivent à se surpasser prenant le jeu comme un défi. Mais plus que cela, par
l’intermédiaire du jeu, les élèves apprennent à prendre en compte les règles, à s’exprimer, à
justifier leurs choix, à argumenter, à clarifier leur logique, donc à perfectionner leur
langage.
La pédagogie par le jeu offre également des avantages aux professeurs. Ainsi, ceux-ci
peuvent différencier leur pédagogie et l’adapter aux besoins divergents de leurs élèves. Le
jeu constitue pour eux, une aide, un outil sur lequel ils peuvent se reposer pour aborder
des notions plus complexes. Par exemple, les mathématiques peuvent être présentées aux
enfants sous forme de jeu pour éviter tout blocage et gagner leur concentration.
Transmettre par cette pédagogie c’est aussi montrer l’évolution de l’éducation, la
transformation de la dichotomie jeu/apprentissage, et développer sa créativité. Car
n’oublions pas que la créativité et l’imagination restent un pan important du métier de
professeur. Par le jeu, en en fabriquant, en en cherchant, le professeur peut trouver
également, à l’instar de ses élèves, un réel plaisir

Le rôle-clé du professeur

Le professeur des écoles garde, dans la pédagogie du jeu, un rôle-clé. De son approche
dépendra l’efficacité de l’apprentissage.

En effet, adopter une pédagogie par le jeu, ce n’est


pas donner des jeux aux enfants et les laisser s’amuser, sans intervention. Il faut
considérer l’apprentissage ludique comme un moyen de transmettre des
connaissances et non comme une possibilité de décharge. Bien au contraire. Le professeur
doit donc, durant l’activité garder un rôle actif.
En amont, il doit de préparer l’environnement, le matériel, les activités qu’il proposera. Il
faut savoir qu’un jeu est bien souvent évolutif et adaptable selon les points du programme
que l’on veut aborder. Il est alors largement conseillé de préparer et d’organiser les séances
de jeux en amont, sur le temps, afin de suivre un ordre particulier des activités,
d’augmenter le niveau progressivement et de connaître les notions à aborder. Durant les
séances, le professeur se doit d’être à l’écoute des enfants, de les observer pour connaître
leurs difficultés dans le but d’adapter les séances futures, mais aussi de les diriger en
transmettant les règles du jeu et en offrant des suggestions lorsque les élèves bloquent.

Le professeur doit envisager le jeu comme une collaboration entre ses élèves et lui-même.
Il doit structurer l’activité pour éviter qu’elle ne soit improductive et demander une certaine
exigence, même si celle-ci est moindre que dans le cadre d’une séance d’apprentissage
classique. Il doit appuyer sur les points essentiels à retenir et effectuer des bilans collectifs
en fin de séance pour récapituler les apprentissages. Il joue le rôle de médiateur, rôle qui,
bien loin d’être anodin, se révèle primordial dans l’acquisition de savoir. Il faut donc bien
tenir compte de ces missions pour que la pédagogie par le jeu soit efficace et productive.
Nous sommes conscients que les professeurs des écoles ne sont pas formés à
l’apprentissage ludique et que, parallèlement, la pression qu’ils reçoivent pour l’atteinte de
certains résultats augmente. Cela les amène souvent à délaisser le jeu, par manque de
connaissance sur l’intégration de ces activités au sein d’un cadre scolaire, ou à penser que
c’est une perte de temps aux résultats non prouvés. Néanmoins, de nombreuses
recherches et documentations sont disponibles pour accéder aux informations nécessaires
à l’incorporation du jeu en classe de primaire ou de maternelle.

Il ne faudrait pas que le manque de connaissances empêche les professeurs d’évoluer vers
une scolarité plus ludique.

Comment utiliser le jeu en classe ?

Si vous êtes professeur des écoles, votre grande question doit être : Comment utiliser le
jeu en classe ? Nous vous donnons quelques exemples de jeu à intégrer à vos cours, mais
sachez que cette liste est loin d’être exhaustive, car le jeu peut être introduit par une
multitude de façon, avec divers jeux.

Tout d’abord, il faut savoir que le jeu peut être divisé en deux grandes catégories, le jeu
libre et le jeu dirigé. Le jeu libre, à savoir lorsqu’on laisse l’enfant jouer avec le jeu sans
contrainte ni règle, permet aux enfants de développer des compétences sociales, d’inhiber
des comportements impulsifs et d’exprimer leurs émotions. Les moments de jeu libre sont
souvent préconisés au début des séances, afin que les enfants se familiarisent avec le
matériel, qu’ils se l’approprient et qu’ils le relient à quelque chose de ludique. Cela capte
l’attention des élèves et augmente leur motivation.
Cependant, si le jeu libre offre quelques avantages, il ne doit pas être principal car il ne
permet pas l’acquisition de connaissances. C’est pourquoi, après le jeu libre doit être
programmé un temps de jeu dirigé.

Le jeu dirigé, orienté par le professeur sur un exercice spécifique, où les élèves connaissent
les règles, constitue l’aspect principal de l’apprentissage ludique. Ainsi, alors que le jeu
libre est dicté par la motivation des élèves, le jeu dirigé est encouragé par les adultes dans
l’objectif de l’acquisition de savoirs spécifiques préalablement déterminés. C’est donc par
l’intermédiaire du jeu dirigé que l’élève va intégrer les concepts du programme.

Pour partager quelques exemples de jeu à introduire dans une classe, il est possible, par
exemple, de proposer à ses élèves des activités avec les cubes en bois pour travailler la
géométrie, avec le tangram pour étudier une multitude de notions mathématiques,
avec des casse-têtes pour développer leur logique et leur aptitude à résoudre un problème,
ou encore le livre et le costume pour enrichir leur créativité et leur imagination. Bien
évidemment, beaucoup d’autres jeux peuvent être utilisés comme un support à
l’apprentissage.
Le point-clé est la façon dont le professeur va l’intégrer à son programme et à ses séances.
Libre à lui de trouver les jeux qui lui paraissent les plus efficaces.

Le jeu n’est pas la réponse à tout

Malgré tous ces arguments en faveur de l’introduction du jeu en classe, des précautions sont
cependant à prendre.

Le jeu n’est pas la réponse à tous les problèmes rencontrés dans le milieu scolaire. Tout d’abord, il
semblerait que l’apprentissage par le jeu soit mieux reçu par les enfants provenant des classes aisées
que par ceux issus des milieux défavorisés, laissant ceux-ci plutôt en retrait. Ce problème d’écart
social, amenant à un rapport différencié à l’école des élèves et donc à une trajectoire différente, n’est
malheureusement pas nouveau et continue aujourd’hui de faire débat.
Nous tenons juste à préciser sur ce sujet, que le jeu ne permet pas forcément la réduction de cet écart
social comme on aurait pu le croire.
Ensuite, le jeu serait moins efficace pour l’apprentissage de nouvelles notions. Il serait donc conseillé
d’utiliser le jeu comme une occasion de réactiver des acquis antérieurs dans la résolution d’un
problème. Comme vu précédemment, l’efficacité et pertinence du jeu dans l’éducation dépendent
vraiment du professeur, de la manière dont le jeu est introduit et du choix des activités.
Incorporer le jeu au programme scolaire nécessite de s’informer, voire de se former pour bien
développer cette approche ludique du savoir. Enfin, si le jeu offre de nombreux avantages dans
l’éducation, il n’est pas à utiliser tout le temps. Outil bénéfique, il doit, néanmoins, se pratiquer à des
moments précis et préserver un certain niveau d’exigence, sans quoi son efficacité sera moindre.

Par conséquent, le jeu est un outil à prendre largement en considération dans les programmes
scolaires. Longtemps opposé à l’apprentissage, il offre pourtant un certains nombre d’avantages à ne
pas négliger. Réelle aide dans l’apprentissage, il nécessite néanmoins un rôle important du
professeur.
Exemples de jeux

Je vous propose 10 exercices pour isoler et identifier un phonème (son) dans un mot. Ces
exercices peuvent être proposés aux enfants en grande section de maternelle ou plus
âgés en soutien de l’apprentissage de la lecture.

1. Trouver un mot qui rime avec le mot “moto” (à décliner avec toutes sortes de mots pour
travailler différents sons)

2. Choisir parmi plusieurs mots proposés celui qui rime avec un mot choisi (ex : quel mot
rime avec “poisson” dans la liste suivante “four”, “farine”, “fruit”, “mouton”)

3. Choisir parmi plusieurs mots celui qui commence comme un mot choisi (ex : quel mot
commence comme “râteau” dans la liste suivante “rouler”, “rentrer”, “ravin”). A décliner
avec des sons ou des syllabes.

4. Choisir parmi plusieurs mots celui qui se termine comme un mot choisi (ex : quel mot
se termine comme “tristesse” dans la liste suivante “ballon”, “poire”, “maitresse”). A
décliner avec des sons ou des syllabes.

5. Supprimer le premier son du mot “tôt” (réponse : o). A décliner avec d’autres mots
(bœuf/ œuf; mou/ ou; son/ on; clouer/ louer; étoile/ toile)

6. Supprimer le premier son du mot “tard” et le remplacer par un autre (ex : dard ou fard).
A décliner avec d’autres mots (lit/ nid ou riz; foire/ poire ou noir; bon/ don ou son; lac/ sac
ou bac; louche/ bouche ou mouche…)

7. Trouver parmi une liste de mots le mot dont le son initial est différent (ex : “moule”,
“miroir”, “niche”, “mare”/ “pêche”, “bête”, “poire”, ,”piment/ “folie”, “fournée”, “volé”,
“flaque”/ “bague”, “bouche”, “brique”, “doigt”).

8. Trouver trois mots qui commencent par la même syllabe qu’un mot donné (ex : mot
donné “garage” -> gaz, gamin, garé)

9. Trouver parmi une liste de mots le mot qui ne se termine pas comme les autres (ex :
“truie”, “suie”, “niche”, “minuit”)

10. Comparer deux mots en identifiant le son qui manque dans le second (ex : carte/ car;
caveau/ cave; pioche/ poche; mioche/ moche; compagnon/ compagne)

L’adulte prononce un mot et demande à l’enfant de remplacer un son par un autre au


début. L’adulte donnera des exemples (fille -> bille ou râ teau -> bateau)

 sable (table, fable, câble, râble)


 lassé (passé, tassé, cassé, massé, chassé)
 sali (pâli, Bali, Dali, Mali, rallye)
 tique (pique, bique, Nick -> on va l’écrire comme ça…)
 lâche (bâche, cache, fâche, gâche, mâche, tâche)
 bol (sol, vol, colle, fol, molle, Paul)
Il est possible de jouer à ces jeux à la base d’images. Plutôt que de prononcer les mots,
l’adulte montre des images et les enfants prononcent le mot correspondant à l’image (les
images devant être suffisamment explicites pour qu’il n’y ait pas d’ambiguïté sur les mots
à prononcer).

Les jeux de lecture CE2 sont des activités ludiques qui visent à améliorer les compétences
en lecture des élèves. Ces jeux comprennent des exercices tels que la lecture de textes à
trous et la segmentation de phrases, qui aident les enfants à améliorer leur
compréhension de la lecture, leur vitesse de lecture et leur capacité à identifier des mots
et à lire des syllabes complexes.

En d’autres termes, les jeux de lecture CE2 sont un moyen amusant et efficace d’aider les
élèves à améliorer leurs compétences en lecture et à renforcer leur confiance en eux.

1. Les devinettes de lecture

Le jeu « Les devinettes de lecture » est une activité amusante et interactive qui permet aux
élèves de développer leurs compétences en décodage et en phonologie. Le principe est
simple : chaque carte contient une devinette qui doit être lue par l’élève. Ce dernier doit
ensuite utiliser ses connaissances de la phonologie pour déterminer la réponse correcte et
l’écrire sur son ardoise.

Les devinettes peuvent prendre différentes formes, telles que des énigmes ou des
charades, et peuvent porter sur des mots fréquents ou des mots plus complexes. Par
exemple, une devinette pourrait être : « Je suis un mot de 3 lettres. Je commence par la
lettre ‘a’ et je finis par la lettre ‘t’. Quel est le mot ? ». L’élève devrait alors utiliser ses
compétences en décodage et en phonologie pour déterminer que le mot recherché est
« art ».

Ce jeu est un excellent moyen pour les élèves de pratiquer leur décodage et leur
compréhension des phonèmes de manière amusante et engageante. En tant
qu’enseignant, je pourrais adapter les devinettes en fonction du niveau de mes élèves, en
utilisant des mots et des concepts qu’ils ont déjà étudiés en classe.

2. L’ordre de l’histoire

L’ordre de l’histoire est un jeu de lecture qui permet aux élèves de développer leur
compréhension de la structure d’une histoire et leur capacité à organiser des informations
chronologiquement. Ainsi, dans ce jeu, les élèves reçoivent une série de cartes contenant
des phrases qui ont été mélangées dans le désordre. Leur objectif est donc de lire
attentivement les phrases et de les remettre dans l’ordre approprié pour créer une histoire
qui a du sens.

Lorsqu’ils ont identifié l’ordre approprié des phrases, les élèves peuvent ensuite les noter
dans les petits ronds correspondants, en utilisant des numéros de 1 à 3 ou de 1 à 4 selon
le nombre de phrases. Cette activité leur permet de pratiquer leurs compétences en
lecture, en compréhension de texte et en organisation des informations.
Lis et devinette

« Lis et devine » est une activité ludique qui utilise des cartes à pinces pour aider les élèves
à améliorer leur capacité à tirer des inférences à partir de textes. Chaque carte présente
une description d’un objet ou d’une situation, mais le nom de l’objet n’est pas mentionné.
Les élèves doivent utiliser les indices dans le texte pour deviner de quoi il s’agit et clipser
la pince à l’emplacement correspondant sur la carte.

Cette activité encourage les élèves à lire attentivement et à réfléchir de manière critique
sur ce qu’ils ont lu. Par conséquent, ils doivent chercher des pistes dans la description
pour aider à identifier l’objet, et utiliser leur raisonnement pour arriver à une conclusion
logique. En pratiquant cette compétence, les élèves peuvent ainsi devenir plus confiants
dans leur capacité à comprendre et à interpréter des textes, ce qui peut être bénéfique
dans de nombreuses matières.

6. Le jeu des familles de mots


Le jeu des familles de mots est un excellent moyen pour les élèves de développer leur
compréhension de la structure des mots. En tant qu’enseignant apporte une liste de mots
qui appartiennent à une même famille.
Tout d’abord, l’enseignant demande aux élèves de trouver ces mots et de les classer en
familles, en se basant sur leurs similitudes de racines ou de préfixes et suffixes. Ensuite,
ils peuvent discuter ensemble des règles de construction des familles de mots, en
montrant comment certains préfixes et suffixes ont des significations particulières.
Après, l’enseignant organise une activité de création de phrases en utilisant les mots
appartenant à chaque famille. Il demande à ses élèves de créer des phrases qui utilisent
tous les mots d’une même famille.

Pour terminer l’activité, l’enseignant peut donner une courte dictée de phrases contenant
des mots de différentes familles pour tester la compréhension de mes élèves. Par ailleurs,
cette activité permettra aux élèves d’appliquer leurs connaissances de la structure des
mots dans des contextes pratiques et d’améliorer leur compréhension de la lecture et
de l’écriture.

Tête De Liste

Dans ce jeu Tête De Liste, le but est de remporter le plus de cartes possible en prenant
celles de ses adversaires. En plus, ce jeu se compose de 54 cartes portant des noms
d’animaux, avec une répartition spécifique pour chaque lettre de l’alphabet. En jouant, les
joueurs travaillent leur classement par ordre alphabétique en se familiarisant avec des
mots débutant souvent par la même lettre. Notez qu’il n’y a jamais de « bataille » puisque
tous les mots sont différents.
À Vos Marques
Le jeu « À Vos Marques » a pour objectif d’être le premier joueur à retrouver un mot
invariable et de collecter le plus grand nombre de cartes possible. Le jeu se décline en
deux versions : dans la première, le mot à trouver doit être identique à celui écrit sur la
carte retournée, tandis que dans la seconde, il faut trouver sur le plateau un mot ayant la
même caractéristique orthographique que le mot figurant sur la carte retournée, écrit en
rouge.

En effet, ce jeu est composé de 70 cartes, d’un plateau de jeu en forme d’hexagone et de
6 jetons. Il est conçu pour aider les joueurs à automatiser la lecture des mots invariables
les plus courants et à travailler leur orthographe en mémorisant leurs caractéristiques. En
jouant, les joueurs prennent également conscience des analogies entre les mots, ce qui les
aide à classer et organiser leur vocabulaire. Le jeu sollicite également le balayage visuel.

Question De Genre
Ce jeu est un excellent moyen de pratiquer la reconnaissance du genre et du nombre d’un
nom ou d’un adjectif, ainsi que les accords dans le groupe nominal. De plus, il permet
d’enrichir le vocabulaire avec des noms de fruits et de légumes et des adjectifs qui leur
sont associés.

Le but du jeu est de se défausser de toutes ses cartes en les rejetant une à une et en
s’assurant qu’elles ont au moins un critère commun avec la carte précédente, soit le même
nombre (en énonçant « singulier » ou « pluriel »), soit le même genre (en énonçant
« féminin » ou « masculin »). Les cartes spéciales, telles que « Tu prends une carte » et
« Tu passes ton tour », ajoutent une dimension stratégique au jeu.

En résumé, ce jeu est un moyen amusant et éducatif d’améliorer ses compétences


linguistiques en français.

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