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LA REVUE DE PRESSE DE LA SEMAINE

Du 27 mars au 2 avril 2017

Fiche pratique : Le contrôle et l'inspection des


chambres avant occupation
Le 27/03/2017

Ces opérations permettent de vérifier l'état et la propreté de la chambre et de relever les moindres
dysfonctionnements. Il faut se rappeler que le dernier coup d'œil de la gouvernante est la première
impression du client.

© Thinkstock

Le contrôle des chambres doit être effectué systématiquement après chaque nettoyage.

► Le contrôle

Le but de cette opération est de vérifier l'état de la chambre avant de donner son accord à la réception
pour l'occupation. Il doit être effectué systématiquement après chaque nettoyage. Dans certains
établissements, les femmes de chambre effectuent elles-même un autocontrôle. Les sens doivent être
en éveil lors de cette tâche :

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- la vue (avoir le sens de l'esthétique) ;
- l'ouïe pour les dysfonctionnements ;
- l'odorat pour repérer toute odeur désagréable ;
- le toucher (certaines salissures ne se voient pas mais se sentent sous les doigts).

► Le déroulement

- Frapper, en vérifiant l'aspect extérieur de la porte.


- Contrôler la porte intérieure ainsi que les affichages obligatoires.
- Allumer toutes les lumières afin de vérifier les éclairages.
- Vérifier l'aspect général et l'atmosphère.
- Choisir un sens, afin de ne rien oublier et ne jamais revenir en arrière : procéder du haut vers le bas.

• La chambre
En respectant le sens du travail et selon la disposition de la chambre, vérifier :
- le mobilier : placards, cintres, tiroirs, étagères, produits d'accueil (comme les sacs pressing), état des
oreillers et couvertures supplémentaires ;
- le bureau, (room directory, guides, papeterie), chevet, commode, chaises, fauteuils (soulever les
coussins), poussière sur les tableaux, abat-jour, plinthes… ;
- le lit : tête de lit, dessus-de-lit, l'état du linge, coins au carré… ;
- le fonctionnement du matériel audiovisuel, électrique et manuel : télécommandes, télévision, stores,
téléphone, minibar, coffre, climatisation, borne internet ;
- la propreté générale du sol, des vitres, rideaux, voilages et murs.

• La salle de bains
Respecter toujours le même sens, du haut vers le bas. La vue et le toucher sont encore importants
car c'est avec les doigts que l'on détecte si une baignoire mal rincée ou s'il y a des traces de calcaire
sur les faïences claires.
Là aussi, il convient de contrôler la propreté et le fonctionnement des appareils. La disposition
harmonieuse des produits et du linge est essentielle pour l'esthétique. On peut établir la liste non
exhaustive suivante : la baignoire et son tablier, le pare-douche, les bouches d'aération, les miroirs,
les vasques (sans oublier dessous), sèche-cheveux, pomme et flexible de douche, accastillage,
clapets, propreté du sol…
Il est nécessaire d'insister auprès des femmes ou valets de chambre sur les problèmes techniques
qu'ils doivent signaler : écoulement lent, fuite du flexible… car ils sont les mieux placées pour
remarquer ce type d'anomalie.

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• Les toilettes
Le mode opératoire reste le même et il faut toujours porter la même attention. Il faut contrôler
particulièrement la chasse d'eau, la tuyauterie, la cuvette (en totalité), l'abattant dessus et dessous, la
brosse toilettes et son support, l'approvisionnement en papier.

► L'inspection

Il s'agit d'un contrôle beaucoup plus poussé avec un aspect technique important (peintures, joints de
lavabo, état des portes…). Il est utile d'avoir un état chambre par chambre avec un descriptif daté du
mobilier, de la literie, des réfections faites. Cela permet de planifier les travaux de rénovation de
peintures, de changement de sanitaires, de connaître la date de changement de literie (utile pour les
prévisions budgétaires).
Lors de cette inspection, les moindres dysfonctionnements techniques sont notés. Selon l'urgence, les
interventions qui en découlent seront faites sans délai ou bien planifiées. Le blocage des chambres
sera prévu à l'avance en dehors des périodes de forte activité.

Source : www.l’hôtellerie-restauration.fr

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Écolabel : lequel choisir ?
Le 27/03/2017

Paris (75) Se lancer dans la quête d'un label écologique permet de se positionner vis-à-vis de la
concurrence et de la clientèle. Mais chacun a ses critères et ses spécificités. Voici quelques pistes
pour s'y retrouver.

© DR

Premier hôtel Écolabel européen, Le Continental se situe au cœur d'Angers (Maine-et-Loire).

L'écolabel européen : C'est le label écologique officiel européen, connu et reconnu dans tous les
pays membres de l'Union européenne. Pour l'obtenir, il faut répondre aux nombreuses exigences du
référentiel : celles-ci concernent aussi bien la gestion de l'énergie, de l'eau, des déchets que
l'utilisation des détergents ou encore la gestion environnementale. L'envoi du dossier déclenche
automatiquement un audit de l'établissement. Le dossier est à actualiser chaque année.

La Clef verte : Pour décrocher ce label, il faut d'abord remplir un dossier. Une visite est ensuite
organisée et un jury se prononce sur la conformité de l'établissement. La Clef verte est attribuée sur
une base de critères internationaux communs à tous les pays. Ces critères concernent aussi bien la
politique environnementale, la gestion de l'eau, des déchets et de l'énergie, les achats responsables,

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le cadre de vie ou encore la sensibilisation des équipes à l'environnement. Le dossier est à renouveler
chaque année.

Green Globe : Ce label se distingue des autres, car c'est le premier programme mondial de
certification et d'amélioration des performances conçu pour l'industrie du voyage et du tourisme. Une
quarantaine de critères sont déclinés en 337 indicateurs de conformité, variables selon les pays.
Révisée deux fois par an, cette certification se cale toujours sur les plus hautes normes
internationales.

Bio Hôtels : Le cahier des charges de ce groupement européen cible en particulier l'alimentation. Le
'manger bien pour aller mieux' est le dénominateur commun des quelque 70 établissements labellisés
Bio Hôtels en Europe. Une exigence à laquelle s'ajoute désormais la gestion écologique de chaque
établissement.

Hôtels au naturel : Cette marque fédère des établissements à la fois installés au coeur de parcs
naturels régionaux et sensibles aux pratiques éco-responsables. Autrement dit : chaque hôtel veille à
respecter faune et flore, mais aussi à valoriser le patrimoine, notamment en sollicitant artisans et
producteurs locaux. Chaque établissement est également impliqué dans le tri des déchets et autre
limitation des consommations d'eau et d'énergie.

Ethic étapes : Cette association regroupe des établissements engagés dans le développement
durable. Management environnemental, ancrage dans le territoire, sensibilisation des personnels et
des hôtes à la protection de l'environnement sont quelques-unes des valeurs communes aux
adhérents. Le dossier d'inscription se commande en ligne, puis la demande est étudiée, avant une
visite du site par un permanent du réseau.

Earth Check : Ce dispositif de certification permet de valoriser une démarche de développement


durable. Celle-ci concerne aussi bien la mise en œuvre d'une limitation des consommations d'eau, de
papier et d'énergie que la gestion des déchets, l'utilisation des pesticides, l'emploi de produits
d'entretien et d'hygiène, l'engagement auprès des communautés locales. Une fois obtenue, cette
certification aide à se positionner par rapport aux critères de développement durable, faire connaître
et reconnaître sa démarche. Elle permet aussi d'être audité au moment souhaité.

Ecorismo : Le Label commercial Ecorismo distingue les établissements qui fournissent des éco-
services bons pour l'environnement et le développement durable. Ces éco-services peuvent être des
solutions pour limiter la consommation d'eau et d'énergie, gérer les déchets, aménager des espaces
verts ou encore améliorer les conditions de travail.

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La Via natura : Les campings qui adhèrent à cette association s'engagent, entre autres, à réduire au
maximum leur impact sur l'environnement. Cela passe par 
l'utilisation de ressources renouvelables
(production d'eau chaude
 solaire, réduction et valorisation de la production
 de déchets, utilisation de
produits d'entretien éco-responsables...) ou encore le recours aux véhicules électriques, vélos et
covoiturage.

Les restaurants aussi…

Les restaurants, eux aussi, ont leurs écolabels. À commencer par La Clef verte, Green Globe ou
encore Ecorismo, qui existent déjà pour l'hôtellerie. À cela s'ajoute, par exemple, Ecopaille : ce label
interne à la chaîne Courtepaille est accordé aux restaurants qui valorisent leurs déchets, prônent une
utilisation rationnelle de l'eau et réalisent des économies d'énergies. Quant à Restaurant durable,
démarche créée par Campus Responsables - réseau de grandes écoles et universités engagées dans
le domaine du développement durable -, elle vise à inciter les acteurs de la restauration collective à
prendre en compte les enjeux du développement durable dans la gestion de leurs activités. Toujours
dans le secteur de la restauration collective, le label Ecocert En Cuisine garantit l'utilisation de
produits biologiques et locaux dans les recettes, l'équilibre nutritionnel des menus et la gestion
environnementale des sites.

Source : www.l’hôtellerie-restauration.fr

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Reprendre un hôtel : les assurances

Le 30/03/2017

Charge dans le prévisionnel, l'assurance est une dépense incompressible qu'il serait dangereux de
vouloir rogner, d'autant que certaines ne sont pas obligatoires, comme la protection juridique ou la
garantie perte d'exploitation.

© Thinkstock

Être bien assuré, c'est garantir la pérennité de son outil de travail en cas de sinistre couvert, éviter
toute perte financière importante et se protéger soi-même et les siens contre les aléas de la vie. Il ne
faut pas hésiter à demander un bilan assurance personnalisé auprès d'un professionnel. Ce service
gratuit permet de faire un point précis sur ses besoins compte tenu de sa situation personnelle et de
souscrire les contrats adaptés.

► Les différentes assurances à prévoir

• Les assurances de biens : il s'agit de garantir les biens contre les événements qui peuvent
endommager les immeubles, le matériel ou encore les véhicules. Ils doivent être garantis contre
l'incendie, le vol, le dégât des eaux, le bris de machine… Pour les biens de la clientèle et la

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responsabilité de l'hôtelier en cas de vol ou détérioration, consulter le chapitre La responsabilité des
hôteliers et des restaurateurs, sur le Blog des Experts Droit et réglementation en CHR.

Les assurances des biens bâtis sont obligatoires et comprennent également la responsabilité civile.

• Les assurances aux personnes ne sont pas obligatoires. Il s'agit pour les repreneurs de souscrire
des contrats pour se prémunir contre les aléas de la vie. Ainsi, l'assureur interviendra en cas de
maladie, d'incapacité temporaire ou permanente de travail, ou encore lors d'un décès.

► Les assurances spécifiques

• Le contrat d'assurance décès invalidité est obligatoire lorsque l'on contracte un emprunt en vue
de l'achat d'un fonds de commerce. Tout organisme financier exigera la souscription d'un contrat
d'assurance décès invalidité - et proposera sa compagnie d'assurance. Il n'est nullement obligatoire
de souscrire à celle-ci, et il y a même intérêt à faire jouer la concurrence. La garantie peut être
souscrite auprès d'un assureur spécialisé ou non.

• La garantie perte d'exploitation n'est pas obligatoire mais reste indispensable. Les assurances de
biens peuvent aussi couvrir le risque de perte d'exploitation. En cas de sinistre, l'assuré percevra des
capitaux lui permettant de faire face aux charges fixes, d'assurer le manque à gagner durant la remise
en état de l'outil de travail.

• La garantie 'homme clé' n'est pas obligatoire : il s'agit d'un contrat spécifique d'assurance des
personnes contracté par une entreprise, la bénéficiaire, sur la tête de ses dirigeants-gérants ou
certains collaborateurs (le chef de cuisine par exemple). Cette assurance vise à compenser le
préjudice que lui causerait le décès ou l'incapacité des assurés (dirigeants, chef de cuisine…) par le
versement d'une indemnité déterminée en fonction des pertes pécuniaires consécutives au sinistre.
Elle permet également d'assurer la poursuite de l'activité, la mise en place d'une nouvelle organisation
voire la cession.

• Le contrat de protection juridique n'est pas obligatoire mais est utile au commerçant en cas de
litige, de contestation ou de poursuite portant atteinte ou préjudice aux biens ou aux personnes. En
cas de litige avec un fournisseur, un client ou encore un salarié, les frais et honoraires d'avocats et
d'huissiers seront couverts par l'assurance.

• L'assurance décennale et 'dommage ouvrage' est une garantie obligatoire à souscrire dans le cas
de construction neuve ou d'extension de bâtiment réalisée soi-même. Réalisée par un prestataire
extérieur, l'assurance sera prise par celui-ci.

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• Le contrat Alea (atteinte aux liaisons, à l'environnement et à l'activité) n'est pas obligatoire et couvre
les risques tels que route coupée, grève des transports, marée noire qui peuvent compromettre la
fréquentation de l'établissement et engendrer une baisse du chiffre d'affaires. Ce contrat s'apparente à
la garantie perte d'exploitation.

En marge de l'assurance, des services de remplacements (comme ceux de Michel Simond par
exemple) garantissent l'ouverture de son hôtel en cas de maladies mais aussi pendant les congés.

► Faut-il reprendre les contrats du cédant ?

Il n'y a pas d'obligation en la matière. Dans la pratique, le cédant informe son assureur de la vente de
son commerce. L'assureur se doit d'adresser un courrier à l'acquéreur dans un délai réglementaire en
lui demandant de se positionner sur la continuité ou la résiliation des contrats, ce qui limite le risque
de non assurance. Le jour de la prise de possession du fonds de commerce, le rédacteur de l'acte
demandera à l'acquéreur d'apporter la preuve d'assurance de l'immeuble.

► Les points majeurs du contrat d'assurance

Pour chaque risque assuré :

- montant des garanties (valeur maximum de l'indemnisation) ;

- valeur d'indemnisation (valeur à neuf, valeur de remplacement)

- franchise : somme restant à la charge de l'assuré en cas de sinistre ;

- franchise temps : nombre de jours avant intervention et indemnisation de l'assureur (cela concerne
principalement les garanties indemnités journalières en cas d'incapacité de travail du repreneur).

► À qui s'adresser en matière d'assurance ?

L'acquéreur d'un fonds de commerce peut s'adresser soit à une compagnie d'assurance via leur
réseau d'agents généraux, soit aux banques-assurances, soit à un courtier en assurance. Celui-ci
propose les polices d'assurance de différentes compagnies.

Certains de ces professionnels peuvent proposer des contrats aux garanties spécifiques adaptées aux
activités hôtelières. En cas de reprise d'un commerce ou dans le cas d'une création, des tarifs
avantageux peuvent être proposés.

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► Pour en savoir plus

Site de la Fédération française de l'assurance : www.ffa-assurance.fr.

Source : www.l’hôtellerie-restauration.fr

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Après Quick, Burger King va avaler les chaînes
Hippopotamus et Bistro Romain
Le 30/03/2017

EXCLUSIF L'incontournable Olivier Bertrand, déjà propriétaire de Burger King, Quick, Angelina
et quelques unes des plus belles brasseries parisiennes, a convaincu les créanciers,
mandataires et actionnaires de lui céder le groupe Flo (Hipopotamus, Bistro Romain, la
Coupole...)

Après avoir avalé l'enseigne Quick, le groupe Olivier Bertrand, principal actionnaire de Burger King
France, veut mettre la main sur le groupe Flo.

(c) Afp

Le plus discret des chefs d'entreprise français fait encore parler de lui en mettant la main sur un
groupe de restauration en difficulté. Après Quick en 2015 et le groupe des Frères Blanc en 2016,
Olivier Bertrand s'empare aujourd'hui du groupe Flo, criblé de dettes et sous mandat ad'hoc depuis
novembre dernier. Un mandat de vente avait été confié à Rothschild & Co pour trouver un repreneur,

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sous le regard angoissé des six banques de Flo (Banques Populaires, Société Générale, BNP
Paribas, Crédit Agricole d'Île de France, HSBC, et Crédit Lyonnais) qui se partagent un fardeau de
près de 80 millions d'euros de dettes.

Réalistes, les banquiers ont donc accepté de renoncer à une partie de ces créances et ont donné leur
accord en début de semaine au projet industriel proposé par Olivier Bertrand, plutôt que celui du
financier Walter Butler. Avec l'ensemble des parties, ils se sont accordés sur une valeur d'entreprise
de 120 millions (40 millions de capital en valorisant l'action au prix de un euro l'unité, et 80 millions de
dette), ce qui est très loin, bien entendu, du montant versé en fonds propres par l'acquéreur dans le
cadre d'une augmentation de capital. Les actionnaires actuels (la CNP d'Albert Frère, Ackermans et
Tikehau) qui détiennent ensemble 69,8% du capital ont accepté de se retirer. Il reste encore à décider
du sort du capital flottant (30,2% avant l'augmentation du capital) coté en Bourse.

Fin de l'incertitude pour les salariés

Pour les 4.700 salariés du Groupe Flo, cette annonce devrait mettre fin à une longue et pénible
période d'incertitude même si Olivier Bertrand n'a pas encore fait savoir aux représentants du
personnel quel est son projet et quelles enseignes ou établissements il compte relancer.

Le déclin du groupe Flo n'avait pourtant rien d'inéluctable. Plusieurs de ses enseignes auraient même
pu être particulièrement bien placées pour surfer sur les nouvelles tendances du monde de la
restauration à thème. Ainsi, Hippopotamus aurait pu avoir une carte à jouer au moment où les
Français raffolent de burgers (cf. le succès de Big Fernand, Five Guys, Burger King…), Bistro
Romain, aujourd'hui quasiment disparu, était aussi sur un créneau porteur au moment où les trattorias
italiennes branchées fleurissent. Idem pour Tablapizza quand on sait que la pizza est de loin le plat
préféré en France et que sa consommation n'a jamais fléchi depuis 50 ans.

Le constat est moins évident pour les brasseries parisiennes du Groupe Flo (La Coupole, Bofinger, Le
Vaudeville, Terminus Nord, Julien…) qui ont particulièrement souffert des nombreuses et récentes
crises du tourisme parisien. Mais toutes les activités du groupe Flo ont souffert d'un manque criant
d'investissements dans les marques, les concepts et la modernisation des restaurants, comme
l'ensemble des groupes de restauration français passés ces dernières années entre les mains de
groupes financiers, plus focalisés sur une rentabilité rapide que sur des investissements à long terme.

Les défis d'Olivier Bertrand

Pour autant, la tâche ne sera pas aisée pour Olivier Bertrand. Tel un Niel ou un Drahi de la
restauration, il a su profiter d'une période de capitaux abondants et de crédit peu onéreux pour grandir

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très vite et s'imposer dans tous les deals de son secteur. Mais cette longue et copieuse série
d'acquisitions va se traduire aujourd'hui par une non moins copieuse liste de problèmes à résoudre,
de marques à relancer et d'investissements à réaliser.

Il s'agit pour lui de poursuivre au pas de course l'implantation de Burger King en France, de convertir
une partie des restaurants Quick en Burger King, de moderniser et relancer les brasseries parisiennes
acquises avec le groupe des Frères Blanc (L'Alsace, le Procope, le Flora Danica, Le Pied de
Cochon…), tout en continuant le développement de ses marques et établissements acquis de longue
date tels Angelina, Lipp, les chaînes Au Bureau, Bert's et Café Leffe. A tout cela il va devoir ajouter
désormais la relance des joyaux singulièrement ternis du périmètre du groupe Flo, tels la Coupole
dont la rentabilité parait très difficile à rétablir en raison de ses loyers et coûts fixes.

Deux questions épineuses se posent aujourd’hui à ce patron stratège devenu le roi de la restauration
en France : aura-t-il les capitaux nécessaires pour défendre et relancer un aussi grand nombre de
marques nationales ? Saura-t-il trouver les cadres et dirigeants capables d’opérer cette renaissance à
ses côtés ?

Source : www.challenges.fr

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Promesse de vente et condition suspensive
d’obtention du prêt
Le 31/03/2017

A de rares exceptions près, l’acheteur d’un bien immobilier finance cette acquisition au moyen d’un
prêt bancaire.

C’est la raison pour laquelle l’obtention de ce prêt fait l’objet d’une condition suspensive dans les
promesses de vente.

L’idée étant que s’il n’obtient pas le prêt, l’acquéreur peut renoncer à l’acquisition sans être pénalisé
financièrement.

Le refus du prêt tel que décrit dans la promesse de vente

Mais attention, le candidat acquéreur doit formuler des demandes de prêt dans les termes de la
condition suspensive. Autrement dit, s’il est prévu, dans la condition suspensive, un prêt de 400.000
€ sur 20 ans au taux de 3% maximum, par exemple, l’acquéreur ne pourra se prévaloir d’un refus de
prêt portant sur un prêt de 410.000 €.

Il faudra donc être très vigilant sur les termes des demandes de prêt faites aux banques et se
ménager une preuve écrite : email, télécopie, etc. pour pouvoir, en cas de refus, justifier auprès du
vendeur du strict respect de la condition suspensive d’obtention du prêt.

Le refus du prêt au bénéficiaire de la promesse de vente

Les promesses de vente peuvent comporter une clause de substitution. Cette clause permet au
bénéficiaire de la promesse – le candidat acquéreur - de se substituer un autre bénéficiaire s’il le
souhaite, généralement une Société Civile Immobilière (S.C.I.) qui n’est pas encore constituée mais
le sera d’ici la date d’acquisition.

Cette situation vient compliquer l’application de la condition suspensive d’obtention du prêt.


En effet, les demandes de prêt vont être faites non pas au nom du bénéficiaire, mais au nom de la
SCI.

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Or, la condition suspensive bénéficie au seul bénéficiaire de la promesse, qu’il se soit ou non
substitué à ladite SCI.

Cette solution éminemment stricte vient d’être rappelée par la cour d’appel de Versailles à l’occasion
d’un arrêt rendu le 16 mars dernier.

Faute d’avoir obtenu le prêt demandé au nom de la SCI et ne pouvant se prévaloir de la condition
suspensive, le bénéficiaire a perdu l’indemnisation d’immobilisation, aussi appelée « dépôt de
garantie », soit la somme de 235.000 €, représentant 10% du prix de vente qui était de 2.350.000 €.

Source : www.village-justice.com

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Promesse de vente : quand l’acquéreur refuse
d’acheter...
Le 31/03/2017

Alors même que les conditions suspensives prévues à la promesse étaient réalisées les candidats
acquéreurs ont refusé de signer l’acte définitif de vente.

Des « découvertes » qui ne justifient pas le refus d’acheter

Pour justifier leur décision de finalement ne pas acheter l’appartement objet de la promesse de
vente, les candidats acquéreurs expliquaient avoir découvert des dysfonctionnements dans la gestion
de la copropriété.

Plus précisément, alors que la promesse de vente relatait de manière non exhaustive des difficultés,
les candidats acquéreurs ont pris la pleine mesure de ces difficultés : défaut d’approbation des
comptes annuels par l’assemblée générale des copropriétaires, contestation en justice d’une
assemblée, etc.

Et, le jour prévu de la signature de l’acte de vente, les acquéreurs ont exigé une diminution
substantielle du prix de vente (30.000 € pour un prix d’achat de 430.000 €).

Les vendeurs ont refusé, la vente n’a pas eu lieu.

Une condamnation à hauteur de 10% du prix

Les vendeurs ont ensuite saisi le Tribunal pour obtenir que les acquéreurs défaillants soient
également condamnés à leur verser la somme prévue au titre de la clause pénale, soit 10% du prix.
Et ils ont obtenu gain de cause, en première instance, comme en appel.

Le juges ont en effet retenu que les motifs invoqués à l’appui du refus d’acheter n’étaient pas
suffisants pour justifier ce refus.

Concrètement, les difficultés de gestion de la copropriété existaient bel et bien, mais les juges ont
estimé qu’elles n’auraient que peu ou prou d’incidence financière pour les acquéreurs.

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Les magistrats ont ainsi privilégié une vision très pragmatique des choses : certes il y a des difficultés
dans la gestion de la copropriété mais, selon toute vraisemblance, ces difficultés n’ont pas été
volontairement dissimulées par les vendeurs et ne devraient pas renchérir le montant des charges de
copropriété.

Les acquéreurs qui se sont dédits ont donc été condamnés à verser 43.000 € aux vendeurs, au titre
de la clause pénale, et 3.000 € au titre des frais de procédure.

Cette affaire vient rappeler que l’on ne s’engage pas à la légère dans un processus d’acquisition
d’un bien immobilier et que, dans cette matière, lorsque des difficultés surviennent, il est souvent
préférable de rechercher un accord plutôt que de risquer d’être condamné à payer des sommes
importantes.

Source : www.village-justice.com

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Acheter un hôtel-bureau : les éléments à
prendre en compte
Le 31/03/2017

Acquérir un établissement représente avant tout l'achat d'un outil de travail, mais aussi du logement et
du mode de vie qui va avec. Il est indispensable pour l'acquéreur de se poser la question du risque
réel et des avantages qu'il y trouve.

© Thinkstock

► Un choix de vie

Il est important d'avoir à l'esprit qu'il s'agit de l'achat d'un outil de travail mais aussi d'un logement et
de la vie qui va avec. Il faut définir précisément ce que l'on veut acheter en fonction de ce que l'on
peut acheter. Avant d'acheter, il faut évaluer le marché pour connaître les prix, l'état des affaires et les
chiffres qui se réalisent. L'appréciation d'un ou plusieurs agents immobiliers sur le marché local est
fortement recommandée. L'objectif étant de ne pas perdre de temps, rien ne sert de visiter trop
d'affaires. Cela rendra le choix encore plus difficile.

► Visiter les affaires avant de les étudier

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Le coup de coeur existe. Une affaire peut surprendre, séduire. Ce n'est pas un produit financier qui fait
l'objet de l'achat mais bien un outil de travail et un domicile. Ensuite viendront les questions des
chiffres (chiffre d'affaires, EBE, résultat, taux d'occupation…).

► On achète une affaire pour son potentiel

Lorsque l'on étudie une affaire, il faut tenter de cerner au plus près les raisons et les motifs qui
expliquent les résultats. Cela aidera l'acquéreur à évaluer son potentiel au moment où il reprendra les
commandes. Car si les résultats ont leur rôle à jouer, la personnalité et la capacité de l'acquéreur est
tout aussi importante.

► Savoir prendre une décision

Étudiez, demandez conseil et décidez. Une fois toutes les informations en main, vous pouvez
procéder à l'étude du ou des choix que vous avez retenus. Il faut analyser successivement :

- le bilan et les comptes de résultat ;

- le management ;

- l'état et la qualité de l'outil de travail ;

- la politique marketing et commerciale ;

- le bail et ses conséquences.

Pour cela, il faut classer d'un côté les points positifs et de l'autre les points négatifs et leur donner une
valeur (+ ou ++ quand c'est positif ou très positif, - ou - quand c'est négatif ou très négatif, et = quand
ils sont neutres). Il faut aussi répondre aux questions : quel est le risque réel ? Est-il bien évalué ?
Quels sont les avantages que j'y trouve ?

La décision prise, les opérations doivent être menées tambours battant. Il faut chasser les hésitations
car le temps de l'action est arrivé.

Source : www.l’hôtellerie-restauration.fr

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A propos de Kylia

Fondé en 2010 sur Paris, KYLIA est un réseau de cabinet d’affaires nouvelles génération.

Kylia est une enseigne immobilière exclusivement dédiée à l’immobilier commercial : Une entreprise
construite par et pour des commerçants.

Le Groupe Kylia intervient sur un large panel de services depuis l’expertise, la commercialisation, le
conseil, la recherche de financement, l’assurance, mais également l’optimisation des stocks.

Plus d’information sur le site Internet : http://www.kylia-immo.com

Contact Presse : KYLIA France

Marie LAURENT / rp@kylia-immo.com / 01 47 70 24 18

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