Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Synthèse
2015-2016
Page 1 of 49
I Introduction 3
1 L’eau 5
1.1 Propriétés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.1.1 Solvant universel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.1.2 Tension de surface . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.1.3 Adhérence et cohésion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.1.4 Chaleur spécifique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.1.5 Chaleur de vaporisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.1.6 Température de fusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
2 Chimie de la matière 7
2.1 Groupements chimiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
2.2 Saccharides . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
2.2.1 Aldoses/Cétoses . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
2.2.2 Cyclisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
2.2.3 Sucres lents . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
2.2.4 Chitine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
2.3 Lipides . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
2.3.1 Acides gras . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
2.3.2 Triglycérides . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
2.3.3 Phospholipides . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
2.3.4 Stéroides . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
2.4 Protéines . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
2.4.1 Acides Aminés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
2.4.2 Peptides et protéines . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
2.4.3 Fonctions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
2.4.4 Structures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
2.5 Acides nucléiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
1
Page 2 of 49
4 Membranes 24
4.1 Osmose . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
4.2 Diffusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
4.2.1 Diffusion simple . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
4.2.2 Diffusion facilité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
4.2.3 Transport . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
4.3 Potentiel d’équilibre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
4.4 Endocytose . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
4.5 Exocytose . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
4.6 Mouvements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
5 Muscles 30
7 Signalisation cellulaire 35
7.1 Les récepteurs, réponses rapides . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
7.1.1 Récepteurs métabotropes à protéine G : GPCR . . . . . . . . . . . . . . 36
7.1.2 Récepteurs métabotropes à activité tyrosine kinase : RTK . . . . . . . . 38
7.1.3 Récepteurs métabotropes à activité guanylate cyclase : GCCR . . . . . . 38
7.1.4 Récepteurs ionotropes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
7.1.5 Récepteurs intracellulaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
7.2 Réponses lentes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
7.2.1 Expression de gènes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
7.2.2 Division cellulaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
8 Morts cellulaires 45
9 Energie 47
9.1 Respiration cellulaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48
2
Page 3 of 49
Première partie
Introduction
La biologie étant la science du vivant, commencons par définir la VIE. La vie est très difficile
à définir consciencieusement mais tout le monde sait reconnaitre un être vivant. Un groupe de
travail a défini 6 caractéristiques que tous les vivants respectent, ils ont donc tous :
— un ordre
— une adaptation évolutive (ex : les os des oiseaux pour leur permettre de voler)
— une relation avec l’environnement, réactions en fonction de celui-ci
— une homéostasie, maintient de ses paramètres vitaux dans une certaine fourchette de
tolérance
— un processus énergétique, gestion de l’énergie par la respiration cellulaire par exemple
— un développement et une reproduction
La vie est caractérisée par un flux de matière et des flux d’énergie (ex : énergie solaire fait gran-
dir les plantes via la photosynthèse puis celles-ci donnent cette énergie à ceux qui les mangent).
Le vivant est organisé selon le schéma ci-dessus. A partir de la cellule, c’est vivant, pas avant.
La cellule est donc capable de subsisiter et de se reproduire par elle-même. Un tissus est un
ensemble de différentes cellules (ex : le sang=tissus conjonctif). Une communauté est l’ensemble
d’êtres vivants différents habitant un même endroit.
3
Page 4 of 49
4
Page 5 of 49
1 L’eau
L’eau est la source de la vie.
Commencons par un petit rappel sur l’éléctronégativité : tendance à attirer les éléctrons. Cette
éléctronégativité se retrouve dans le tableau périodique, en effet, plus l’élément est vers la droite
et vers le haut du tableau, plus il sera éléctronégatif. Les différents types de liaisons existantes
entre les atomes dépendent de la différence d’éléctronégativité entre ceux-ci (∆EN ).
— liaisons apolaires : 0 < ∆EN <0,4, aucun transfert.
Le centre des charges + et des charges - se trouve au même endroit.
— liaisons covalentes polaires : 0,4 < ∆EN <1,6, transfert de charges partielles.
— liaisons ioniques : 1,6-1,7 < ∆EN , transfert total de charges (ex : sels).
Calculons cette éléctronégativité pour l’eau : ∆EN = 1,4. L’eau possède donc 2 liaisons co-
valentes et c’est ce type de liaison qui va expliquer pas mal ses propriétés. Par exemple, la
température d’ébulliton est très élévée pour les atomes de la 1ère ligne car ils possèdent des
liaisons covalentes.
Lorsque des molécules possèdent des liaisons covalentes, des ponts hydrogènes apparaissent
entre les différentes molécules : ces ponts H sont toujours en mouvement, leur durée de vie est
en moyenne de 10−12 s. Cette liaison électrostatique se fait entre un noyau d’hydrogène chargé
positivement et le nuage éléctronique entourant le noyau d’oxygène. Lorsque nous chauffons ce
type de molécules, il faut d’abord rompre les ponts H et donc apporter plus d’énergie pour faire
bouillir ces molécules ce qui explique la température d’ébullition élevée.
1.1 Propriétés
L’eau est le solvant universel, c’est cette propriété qui a permis le vie. L’eau n’est pas un solvant
pour tout et heureusement. En effet, il est impossible de dissolver une molécule polaire dans
une apolaire donc seules les molécules polaires sont solubles dans l’eau.
Cette propriété est aussi très intéressante en biologie.
5
Page 6 of 49
La tension de surface, force existante au niveau de toute interface entre 2 surfaces différentes,
de l’eau est très élevée due à ses liaisons polaires. Cela a comme conséquence que les membranes
élastiques ne se rompent pas mais cela explique aussi pourquoi l’eau se met sous forme de sphère
(tendance à prendre le moins de place possible).
En sortant du ventre de notre maman, grâce à une molécule, appelée le surfactant, diminuant
la tension superficielle, nos alvéoles peuvent s’ouvrir et nous pouvons donc respirer.
Adhérence : s’accrocher à quelque chose de proche, cela est possible entre molécules possédant
des liaisons polaires car des ponts H se forment. Cette adhérence dépend de la tension de
surface ; ainsi plus la tension de surface sera grande plus l’adhérence le sera aussi.
Cohésion : gouttes d’eau attachées les unes aux autres.
Une des conséquences majeures de ces propriétés est la montée de la saive dans les arbres. Pour
que l’eau monte, elle s’accroche aux parois (adhésion) et grâce à la cohésion entre ses molécules,
elle peut monter dans le tronc.
La chaleur de vaporisation est déterminée par la quantité d’énergie à apporter pour transformer
1kg d’une subtance de l’état liquide à celui gazeux. Comme l’agitation moléculaire des gaz est
importante, il faut casser les ponts H ce qui demande un gros apport d’énergie.
La transpiration nous permettant de garder notre température constant (homéostasie) est une
illustration de cette proriété.
Le point de congelation est élevé car l’eau est polaire. Vu que les ponts H se solidifient, l’eau
prend plus de place à l’état solide qu’à l’état liquide mais la masse volumique de la glace est
plus faible que celle de l’eau et c’est pour ca qu’elle flotte sur l’eau.
Cela a des conséquences telles que les engelures (avec le froid, l’eau prend plus de place ce qui
tue les cellules).
6
Page 7 of 49
2 Chimie de la matière
Les diférents groupements chimiques sont les suivants. Il est important de bien les connaitre
car ils reviennent assez souvent dans les molécules. Il est également interessant de connaitre le
groupement THIOLE (-SH) ainsi que le groupement phosphate (-PO4 ). Quand 2 groupements
thioles réagissent, cela forme une liaison covalente (forte).
Deux poly-(mono-)mères peuvent s’associer pour former un polymère allongé et de l’eau ; c’est
ce qui est appelé réaction de déshydratation (=synthèse d’un polymère).
L’inverse est également possible, si un polymère réagit avec une molécule d’eau, cela forme des
poly-(mono-)mères. Cette dégradation d’un polymère est appelée hydrolyse.
Il existe 3 différentes molécules du vivant :
— les sucres (lipides et glucides) qui forment des polysaccharides lorsqu’ils se mettent
ensemble.
— les acides aminés qui forment des protéines lorsqu’ils s’associent entre eux.
— les nucléotides qui forment les acides nucléiques.
Nous retrouvons plusieurs molécules dans les cellules. Il y a entre autres : l’ATP (nucléotide),
les acides aminés (qui forment des polymères et de l’eau par réaction de condensation), l’ADN,
l’ARN, les protéines, les saccharoses, les phospholipides (ces derniers peuvent se casser en
réagissant avec une molécule d’eau, réaction d’hydrolyse).
2.2 Saccharides
Le suffixe OSE désigne les sucres. Ainsi, un sucre à 3 carbones est un TRI-OSE, un ALD-OSE
est un sucre avec un aldéhyde... Il existe différents types de saccharides, les monosaccharides
(un cycle), les disaccharides (deux cycles) et les polysaccharides (plusieurs cycles). Ces sucres
sont notre réserve d’énergie.
2.2.1 Aldoses/Cétoses
Les aldoses et les cétoses sont composés du même groupement chimique à savoir le carbonyle
(C=O). La différence entre les 2 est donc la position de ce groupement ; en effet, s’il est en bout
7
Page 8 of 49
de chaine, la molécule sera un aldose et s’il est sur la chaine, ce sera un cétose. Cette différence
de position implique une différence dans la fonction de ces molécules.
Nous appelons isomérie les molécules ayant la même formule brute (ex : C6 H12 O6 )mais des
dispositions différentes et parfois, les groupements fonctionnels ne sont pas les mêmes.
2.2.2 Cyclisation
La plupart du temps, les saccharides se mettent sous forme cyclique, le carbone 1 se liant au
carbone 5, plutot que sous forme linéaire. La liaison entre ces 2 carbones est appelée liaison
hémiacétale.
Il existe 2 types de liaisons entre les molécules de saccharides, les liaisons α (vers le bas) et
β(vers le haut) ; ce sont les anoméries.
Cette petite différence dans la disposition des molécules change radicalement les propriétés de
celles-ci ainsi, l’amidon (liaison α) est soluble dans l’eau alors que la cellulose avec sa liaison β
ne l’est pas.
Les sucres lents sont un assemblage de glucoses (assemblés par réactions de déshydratation),
pour pouvoir utiliser ces sucres dans la respiration cellulaire, il faut d’abord casser les molécules
de glucoses. Ce processus prend du temps d’où le nom de ces sucres.
2.2.4 Chitine
8
Page 9 of 49
2.3 Lipides
Les lipides constituent la matière grasse des êtres vivants : ces corps gras sont souvent des molé-
cules longues (polymères). D’ailleurs, plus le nombre de carbones augmente, plus la température
de fusion augmente car il y a plus de liaisons, ca devient donc plus difficile à casser.
Il y a 3 types d’acides gras ; les acides gras saturés (sans double liaison), les acides gras mono-
insaturés (une double liaison) et les poly-insaturés (plusieurs doubles liaisons). Les acides gras
essentiels sont ceux que nous ne savons pas produire et que nous devons donc ingérer par
l’alimentation.
Comme la double liaison empeche la rotation, nous pouvons avoir 2 structures :
— forme CIS : forme où les substituants se trouvent du même coté du plan de symétrie
qui constitue la double liaison. Cette molécule forme un coude, les liaisons sont donc
plus écartées et plus faciles à casser ; la température de fusion diminue.
— forme TRANS :forme dans laquelle les substituants se trouvent de part et d’autre du
plan de symétrie qui constitue la double liaison.
Un oméga 3 (ω − 3) est un acide gras avec sa 1ère double liaison sur le 3ième carbone en
commencant à compter par le dernier.
Notation : C18 :3,ω3 = 18 carbones, 3 doubles liaisons dont la 1ère est sur le carbone 3 en
commencant par la fin.
Désaturase = faire des doubles liaisons.
Elongase = allonger la chaine.
2.3.2 Triglycérides
Les triglycérides sont le résultat de la condensation de 3 acides gras ; dans la plupart des cas, les
acides gras sont tous les 3 différents. Comme leur nom l’indique, sur la molécule de glycérol, le
groupement hydroxyle (OH) subit la condensation et perd donc son H pour se lier avec l’acide
gras qui perd son groupement hydroxyle pour former de l’eau. Cette réaction se déroulant 3
9
Page 10 of 49
2.3.3 Phospholipides
Les phospholipides sont des triglycérides dont un acide gras a été remplacé par un phosphate
(d’où le nom) et une molécule polaire. Les phospholipides forment ainsi des molécules amphi-
philes (dualité de comportement) car ils possèdent une tete polaire (→hydrophile) et 2 queues
hydrophobes (les acides gras). Cette caractéristique est très importante en biologie, en effet, ce
sont des phospholipides qui forment nos membranes.
2.3.4 Stéroides
Les stéroides parmis lesquels la testostérone, le choléstorol... sont reconnaissables à leur forme ;
en effet, ils sont composés d’un groupement hydroxyle, de 3 cycles à 6 carbones (A,B et C) puis
d’un cycle à 5 carbones(D).
Le choléstérol joue un role important en biologie : il participe à la formation des membranes
cellulaires et c’est un précurseur pour la synthèses des hormones de stéroides et de la bile (qui
solubilise les graisses).
10
Page 11 of 49
2.4 Protéines
Les acides aminés sont des monomères aillant toujours la meme structure générale. En effet,
le carbone central appelé carbone α est un carbone asymétrique entouré de 4 groupements
différents (sauf dans le cas du glycine dont le radical est un H, elle n’est donc pas une molécule
chirale = 4 groupements différents). Ces groupements sont un hydrogène, un groupement amine
(N H3 ), un groupement carboxyle (COO− ) ainsi qu’un radical ; c’est la variation de ce radical
qui nous donne les différents acides aminés. Ces acides aminés sont en général chargés, ils
possèdent une charge - sur le grouppement COO et une charge + sur le groupement NH3
Les protéines sont exclusivement de disposition L, il existe un autre type de disposition, le D
mais il est très rare dans la nature (seuls les L sont utilisés pour former les protéines). Il y a 20
acides aminés différents qui constituent toutes nos protéines. Le prof a insisté sur la glycine, la
méthionine, la proline et la cystéine.
11
Page 12 of 49
Les acides aminés peuvent se lier entre eux pour former des protéines. La liaison entre les AA
est appelée liaison peptidique.
2.4.3 Fonctions
Les protéines sont les molécules de la vie, leurs fonctions sont nombreuses :
— les enzymes qui sont des catalyseurs biologiques.
— les protéines motrices qui permettent le mouvement du corps mais aussi dans le
corps.
— les recepteur qui réagissent à la lumière, à la chaleur, à la pression, aux hormones...
— les molécules de structures
— les molécules de stockage d’énergie par exemple, le blanc d’oeuf pour les pous-
sins.
— les agents régulateurs à l’intérieur de la cellule.
— les molécules de transports de l’hémoglobine, des acides gras...
— les molécules de signalisation qui signalisent entre les cellules (hormones) ou dans
les cellules.
2.4.4 Structures
La structure des protéines est très importante ; c’est celle-ci qui va déterminer le role de la
protéine. L’étude de la structure des protéines est ”divisée en 4 étapes”.
— structure primaire : cette partie s’interesse à l’enchainement des acides aminés dans
la protéine. Nous remarquons que chaque protéine commence par le meme AA : la mé-
tionine (M).
12
Page 13 of 49
Dans les 2 types, il y a des ponts H pour stabiliser la protéine. Cette liaison hydrogènes
se fait entre un hydrogène du groupement amine et un oxygène d’un carbone. Dans la
majorité des cas, les protéines sont composées de feuillets β et d’hélices α.
— structure tertiaire : dans cette partie, c’est la forme de la protéine qui est étudiée.
Cette forme dépend des liaisons faites entre les AA non liés par une liaison peptidique.
Il peut y avoir 4 sortes de liaisons différentes, des ponts hydrogènes, des ponts ioniques,
des interactions hydrophobes (ce sont des liaisons faibles, facilement cassables) et des
ponts de disulfure (plus solide, possible grace au thiole).
Il y a formation des différents domaines de la protéine. Un domaine = une fonction de
cette protéine.
La forme native des protéines est celle lui permettant son activité ; lorsque nous cassons
une protéine, elle a tendance à retrouver cette forme.
Un changement dans la structure primaire (changement d’un acide aminé) provoque des chan-
gements dans les structures secondaire, tertiaire et quaternaire ; cela impacte donc l’effet de la
protéine qui ne fonctionne plus correctement.
La protéine peut être dénaturalisée à cause de températures élevées ou de divers traitements
chimiques, ceux-ci lui font perdre sa forme et donc sa capacité à fonctionner correctement.
Lorsque le milieu revient dans son état initial, la protéine peut retrouver sa forme de base via
la chaperonine (protéine servant au repliement d’autres protéines).
13
Page 14 of 49
suivant. Une exception existe cependant ; en effet, il existe un virus qui sais à partir de l’ARN
faire de l’ADN.
14
Page 15 of 49
3.1 Microscopes
Pour visionner la plupart des cellules végétales et animales, il nous faut un microscope car il
nous est impossible de tout voir à l’oeil nu.
Microscopie utilisant les photons comme sources de lumière et ayant un pouvoir de résolution
de 0,2µm, il en existe 4 sortes :
— Champ clair ajout de colorant + deshydratation (risque de perdre la structure) et
utilisation de cellules mortes.
— contraste de phase pas de colorant + cellules vivantes.
— nomarski pas de colorant + cellules vivantes + vue en 3D.
— fluorescence observer des structures de taille inférieure au pouvoir de résolution en
créant un anti-corps et en injectant un colorant dans ses gènes.
Les microscopes éléctronique utilisent les éléctrons comme source lumineuse ; leur pouvoir de
resolution est de 0,2 nanomètres.
Il existe 2 types, ceux à transmission (à droite) et ceux à balayage (au centre).
Pour les microscopes à transmission, il faut faire des coupes très fines pour avoir une belle
image au microscope, cette coupe s’appelle un ultra-microtome.
Pour les microscopes à balayage, c’est une vaporisation d’un métal lourd qu’il faut faire pour
avoir une image d’une bonne qualité (vue en 3D).
15
Page 16 of 49
3.2 Le vivant
3.2.1 Prions/Virus
Le PRION/ PRoteinaceous Infectious ONly particule est une protéine infectieuse. Cette muta-
tion de la structure secondaire de cette protéine (qui provoque un changement dans les struc-
tures tertiaire et quaternaire) provoque à elle seule une infection comme par exemple la vache
folle. Le mode de propagation de cette maladie est très efficace, en effet, par simple contact
avec une version mutée de cette protéine, la protéine devient elle aussi contaminée.
Les virus sont des entités biologiques necesitant une cellule hote pour vivre. Les virus peuvent
avoir des formes diverses et c’est cette forme qui influence les symptotes que le virus va provo-
quer. Les virus sont souvent composés de la meme manière à savoir un noyau contenant l’ADN
ou l’ARN et entouré d’une capside (qui peut avoir différentes formes) faite de protéines pour le
protéger (elle est elle-même parfois entourée d’une enveloppe membraneuse). Pour entrer dans
une cellule, le virus doit d’abord interagir avec la cellule avant de pouvoir y entrer.
Le tropisme est le fait qu’un virus n’affecte qu’une sorte d’animaux mais par espèce proche,
cela en touche d’autre et peut contaminer les humains.
Il existe 3 types différents de cycle replicatif des virus.
16
Page 17 of 49
3.2.2 Procaryotes
Les procaryotes sont l’ensemble des bactéries et des archéas ; ils ne possèdent pas de noyau.
Le chromosome bactérien se localise au centre de la bactérie, dans les nucléoides.
Il existe 2 sortes de bactéries ; pour les différenciers, il faut faire une coloration.
— les grams + possèdent une seule membrane en plus du peptidoglycan (sucre) qui est
très épais.
— les grams - possèdent également le peptigoglycan mais cette couche est très fine et
entourée de 2 membranes. Un des composants essentiels de la membrane externe de ce
type de gram est le lipopolysaccharide (LPS).
Comme la couche de peptigoglycan est très fine chez les grams -, la 1ère coloration peut sortir
et le gram peut être recoloré alors que pour les grams +, la coloration initiale reste vu la couche
importante de peptigoglycan.
17
Page 18 of 49
La capsule de polysaccharides entourant les bactérie permet à ces procaryotes d’adhérer aux
cellules.
Les fimbriae permettent à certains procaryotes de se fixer à d’autres procaryotes ou à des
surfaces.
Tous les types de procaryotes ont un flagelle qui est leur moteur leur permettant de se déplacer.
Grâce à de l’ATP, des pompes éjectent des protons hors de la cellule ce qui procure de l’énergie
utilisée pour faire pivoter un crochet incurvé et fixé à un filament qui pivote à son tour ce qui
fait avancer la cellule.
Le plasmide permet de changer les caractéristiques et ainsi de résister aux antibiotiques. Pour
tester à quels antibiotiques une bactérie résiste, il faut effectuer un antibiogramme.
Les bactéries sont capables d’effectuer des transferts d’ADN via le pilus sexuel (tube flexique
de sous-unités protéiques).
3.2.3 Eucaryotes
Commencons par une brève comparaison entre les eucaryotes et les procaryotes. Une première
différence est l’existance de compartiments délimités par des membranes chez les eucaryotes
alors qu’il n’y en a pas chez les procaryotes. Les eucaryotes ont également une chose que les
procaryotes n’ont pas à savoir un noyau.
18
Page 19 of 49
Comparons maintenant les cellules (eucaryotes) animales et végétales. Nous pouvons remarquer
quelques différences. Tout d’abord, la présence de chloroplaste uniquement dans les cellules
végétales (leur permettant de faire la photosynthèse, c-à-d synthétiser des sucres) mais nous
retrouvons également uniquement chez les végétaux des vacuoles (occupant une grosse partie du
volume) ainsi qu’une parois en cellulose (polymères de sucre). Les cellules animales possèdent
également un élément non présent chez les végétaux à savoir le centrosome.
Les cellules sont en général entourées d’une membrane plasmique. Celle-ci est formée d’une
bi-couche de phospholipides (voir 2.2.3) et de protéines membranaires. Comme nous l’avons vu
précédemment, il y a des interactions de Van der Waals entre les queues hydrophobes pour ne
pas etre en contact avec l’eau. Les membranes sont donc en quelque sorte des mosaiques de
phospholipides, il y a donc des mouvements entre les composants.
Une enveloppe est composée de 2 membranes avec un espace creux entre les 2 appelé lumière.
3.3 ADN
L’ADN n’existe pas seule dans le noyau, elle est associée à des protéines pour former ce que
nous appelerons des chromatines qui sont une partie d’un chromosomes d’une cellule qui n’est
pas en train de se diviser.
L’ADN "nu" (chargé négativement à cause des phosphates) vient s’enrouler autour d’histones
(H1 , H2A , H2B , H3 , H4 ) qui contiennent un groupement NH+
3 et sont donc chargés possitivement.
L’ADN sous forme nucléosome (euchromatides) est utilisable, les liaisons entre l’ADN et les
histones sont faibles car les N H3+ sont remplacés par des AC. Mais via l’enzymes HDAC, les
AC sont remplacés par N H3+ , les liaisons entre ADN et histones se reforment, nous avons à
ce moment de la fibre chromotinienne hétérochromotine mais celle-ci n’est pas utilisable. Pour
effecuer l’opération inverse, c’est l’enzyme HAT (hystose acétyle transférase) qui met un acétate
(non chargé) à la place du N H3+ ce qui provoque le dépliement de la molécule.
Les chromosomes sont la forme la plus condensée de l’ADN, cette forme existe seulement dans
le cas de la mitose ou méiose de la cellule.
19
Page 20 of 49
3.4 Organelles
3.4.1 Noyau
— RER : Les fonctions du RER sont la synthèse de certaines protéines et de leurs trans-
ports ainsi que la glycosylation initiale (ajout de sucre après la création de la protéine).
Ce RER est capable de lier les ribosomes, il peut donc effectuer la synthèse des protéines.
Ce réticulus endoplasmique (comparable à une citerne) à une forme de saccule.
La fonction de l’appareil de Golgi est la modification des protéines. Les vésicules de transports
se détachant du RER (appelé aussi RE de transition) se dirigent ensuite dans la plupart des cas
vers l’appareil de Golgi. Cet empilement de saccules dictosomes (en forme de filet) est composé
des 2 faces. Une face CIS par où les vésicules transportant les protéines arrivent et la face
TRANS par laquelle ces memes vésicules quittent l’appareil de Golgi.
20
Page 21 of 49
3.4.4 Lysosomes
La fonction des lysosomes est la dégradation, digestion intracellulaire (un peu comme un esto-
mac).
Certaines vésicules qui quittent l’appareil de Golgi sont des lysosomes, ceux-ci contiennent
beaucoup de protons, ils ont donc un pH internet fort acide (pH=3-5).
Les lysosomes contiennent des lipases, protéases, osidases, nucléases. En sachant que le suffixe
ASE veut dire enzymes (→ dégrader), nous comprenons très vite le role des lysosomes. Les
lysosomes sont appelés primaires avant la fusion et secondaire si la fusion s’est déjà déroulée.
Les lysosomes sont capables de soit effectuer un travail de digestion appelé PHAGOCYTOSE
soit dégrader un organite déffectueux appelé AUTOPHAGIE.
3.4.5 Peroxysomes
Un peroxysome est une petite structure sphérique délimitée par une membrane lipidique, pré-
sente par centaines dans le cytoplasme de la grande majorité des cellules eucaryotes.
La fonction des peroxysomes est aussi la dégradation et la détoxification. Ils détoxifient le per-
oxyde d’hydrogène (H2 O2 ) et les acides gras à très longue chaine. Les peroxysomes contiennent
1200 enzymes oxydantes et permettent la synthèse des acides gras insaturés.
21
Page 22 of 49
3.4.6 Mitochondries
3.4.7 Chloroplastes
22
Page 23 of 49
3.5 Cytosquelette
Le cytosquelette peut être comparé à une sorte d’échaffaudage interne à la cellule. Cet assem-
blage de polymères biologiques intracellulaires confèrent des propriétés mécaniques à la cellule
(dynamique).
23
Page 24 of 49
4 Membranes
La fluidité de la membrane est importante. Cette fluidité augmente avec la température (plus
la température est grande plus la fluidité ր), le nombre de carbones a aussi de l’importance,
pour un même nombre de carbones, la formation CIS sera plus fluide que la forme TRANS,
elle-meme plus fluide que la forme saturée. Un autre facteur qui influence la fluidité est le
pourcentage de choléstérol, pour une fluidité maximale, le pourcentage doit etre d’environ 50%.
Nous l’avons compris, un des roles majeurs de la membrane est de créer des compartiments
permettant réduire l’entropie.
Cette membrane est à perméabilité sélective. En effet, il n’y a que les solvants qui passent si
24
Page 25 of 49
4.1 Osmose
L’osmose est le passage d’un solvant à travers une membrane pour rétablir l’équilibre entre les
2 compartiments.
Dans cet exemple, après que les molécules bleus aillent diffusées dans leur compartiment res-
pectif car il leur est impossible de traverser la membrane, il y a un déséquilibre car les [ ]
sont différentes. Le coté où il y en le plus est le coté hypertonique (en sachant que le suffixe
TONIQUE veut dire [ ] des molécules non perméables) ; l’autre est le coté hypotonique. L’eau
va venir dans le compartiment où sa pression partielle est minimale pour équilibrer celle-ci.
Nous pouvons définir la pression osmotique comme étant la pression produite par la différence
de [ ] entre les 2 compartiments. Elle est donnée par la formule : P = R.T.∆CosM avec ∆CosM
est donné par le nombre de particules formées par une molécule (ex : NaCl → N a+ + Cl− ,
∆CosM = 2). Cette pression est une propriété colligative (elle dépend du nombre de mole de
particules et non de la nature de celles-ci).
Lorsqu’un compartiment est isotonique, tout ce qui entre ressort.
25
Page 26 of 49
La [ ]osmolaire en molécules non diffusibles dans nos cellules est de 310 mOsM.
Chez un homme, si le compartiment dans lequel se trouve la cellule est hypotonique, l’eau va
rentrer dans la cellule, celle-ci va gonfler et la membrane risque de se rompre (si le solvant est le
sang, nous appelerons ca hémolyse). Chez les végétaux, c’est différent, en effet, la parois permet
à la cellule végétale de ne pas augmenter son volume (ce phénomène est appelé turgescence).
Pour les végétaux et animaux, lorsque la solution est hypertonique, l’eau sort de la cellule et
cela s’appelle plasmolyse.
4.2 Diffusion
La diffusion simple est comme son nom l’indique. En effet, les molécules traversent simplement
la membrane en suivant le gradient ([ ]+→[ ]-). Cela est possible pour des molécules hydrophobes
ou de petites molécules polaires (par exemple de l’eau mais à vitesse réduite).
Ce type de diffusion se fait via les protéines transmembranaires. C’est via cette diffusion que
l’eau arrive dans les cellules car il lui est difficile de traverser la membrane qui est hydrophobe.
Cette diffusion se fait à travers des canaux, il n’y a donc pas d’interaction enzymatique. Il y a
parfois une porte à la fin du canal mais cela ne change pas grand chose.
26
Page 27 of 49
4.2.3 Transport
Le transport est également un moyen de diffusion, la différence majeure avec les 2iers types de
diffusions est qu’une réaction enzymatique entre le transporteur et les molécules transportées
est nécessaire pour ouvrir le transporteur d’où le nom qui est aussi donné à cette diffusion
perméase (en se souvenant que -ASE = enzyme).
Il existe plusieurs sous-catégories dans ce type de diffusion.
— Une première distinction est à faire sur le nombre de molécules que le transporteur est
capable de faire passer à l’intérieur de la cellule (ou d’expulser de la cellule). Si une
seule molécule est concernée par ce transporteur, il sera appelé UNIPORTEUR et CO-
TRANSPORTEUR sinon.
— Une seconde distinction peut être faite pour les cotransporteur. En effet, si les molécules
ont le même sens (les 2 entrent OU sortent), nous appelerons ca SYMPORTEUR.
Si les sens de diffusion sont différents, ce sera un ANTIPORTEUR.
27
Page 28 of 49
Une des pompes les plus importantes de nos membranes est la pompe à sodium et à potassium.
Le N a+ , K + − AT Pase est un cotransporteur antiporteur actif dans ce type de pompe.
Dans un premier temps, le Na+ est attiré par la pompe (cela est provoqué par une simulation
physique ou chimique). Ensuite, un ATP vient se lier grâce à la phosphorylation du transporteur
protéinique. Cet ATP réagit pour donner un ADP (adénosine diphosphate) et un P qui reste lié
à la protéine ce qui provoque un changement de forme de celle-ci. Le sodium est donc expulsé
à l’extérieur de la cellule et le potassium est attiré par la pompe. Le groupement phosphate
se détache et le K+ est relaché dans la cellule puis le cycle recommence. Nous remarquons que
la [ ] de sodium est plus importante à l’extérieur de la cellule et que c’est l’inverse pour le
potassium. Ces 2 ions vont donc dans le sens opposé à leur gradient.
Durant chaque cyle, 3 sodium sortent et 2 potassium rentrent ce qui a tendance à maintenir la
différence d’énergie potentielle de la membrane. Cette différence permet de faire rentrer d’autres
choses comme par exemple du saccharose. Celui-ci est majoritairement dans les cellules mais
grace au sodium, nous pouvons encore en faire rentrer dans nos cellules.
Le potentiel d’équilibre peut être calculé par Nerst pour chaque ion, prenons le cas du potas-
sium :
[K + ]i
EK = −R.T
z.F
.ln( [K + ]o ) ≈ −0, 80mV
En regroupant tous les potentiels des ions, nous obtenons l’équation de Hodgkin qui nous donne
le potentiel de repos de la membrane :
Lorsque le potentiel de repos est modifié, cela devient un potentiel d’action. Comme le schéma
le montre, dès qu’une pompe à sodium s’ouvre (voltage dépendant), ce potentiel augmente
ouvrant d’autres portes, la dépoliration s’accélère donc après un certain seuil. Comme les canaux
à potatium sont lents à s’ouvrir et à se fermer, le potentiel peut aussi descendre légerement
sous le potentiel de repos.
28
Page 29 of 49
4.4 Endocytose
4.5 Exocytose
29
Page 30 of 49
Cette exocytose peut soit etre constitutive, une vésicule qui arrive à la membrane est expulsée,
soit régulé par du calcium venant se fixer à un récepteur ce qui envoie un signal à la cellule.
4.6 Mouvements
5 Muscles
Nous avons 3 différents types de muscles dans notre corps :
30
Page 31 of 49
Un muscle est composé de 2 types de bandes différentes, les bandes A (anisotrope, myosines)
et les bandes I (isotrope ; filaments d’actines). L’unité de contraction est le sarcomère, délimité
par 2 disque Z. Lorsque le muscle se contracte, les 2 disques Z se rapprochent car les bandes I
glissent sur les bandes A. Ce glissement est possible avec la protéine motrice, myosine. Cette
protéine fonctionne avec de l’ATP et du Ca2+ .
Au repos, la tête de la myosine est liée à l’ATP ensuite, via une hydrolyse de l’ATP en ADP
et en phosphate inorganique, la tete se redresse et se lie à l’actine car sans ATP, l’attirance
de la myosine pour l’actine est grande. Après, la myosine libère l’ADP et le phosphate, la tête
retrouve sa position initiale et le myofilament se déplace. Et le processus recommence.
Le role du calcium est d’ouvrir les sites de liaisons de la myosine sur l’actine pour permettre le
déplacement et donc la contraction.
31
Page 32 of 49
Un peptide signal est une séquence de plusieurs acides aminés. Si ce signal est un morceau
continu nous donnant une adresse, ce sera un peptide signal. Si plusieurs régions discontinues
forment le domaine signal, celui se formera durant le repliement de la protéine pour former
le domaine. Il est interessant de constater que les protéines commencent toujours par NH2 et
finissent pas COOH.
En règle générale, les 2 parties des ribosomes viennnent se lier autour de l’ARNmessager et une
SRP vient se lier à la séquence signal. Ce SRP (protéine de reconnaissance du signal avec un
GTP : glucose avec 3 phosphates) est une protéine obligatoire ; cette particule permet la recon-
naissance du signal et sert à lier le ribosome à la membrane du RER. Elle permet aussi l’arrêt
temporaire de la traduction pour ne pas que la protéine soit liberée dans le cytoplasme, celle-ci
reprendre quand la SRP détachée.
Par la suite, le SRP s’enlève par hydrolyse du GTP et la traduction (et donc élongation qui
reprend) se passe dans le canal (translocon) qui n’est rien d’autre qu’une protéine transmem-
branaire qui interagit donc avec la membrane. Cette étape est la translocation.
Les protéines transmembranaires arrivent là également par ce principe, elles se sont juste arre-
tées dans la membrane. Les protéines créant le passage transmembranaires sont les parties très
hydrophobes de ces protéines.
32
Page 33 of 49
-la co-traductionnelle (en même temps que la traduction grâce à un peptide signal), dans ce
cas, les ribosomes sont à la surfaces de RER. Cette synthèse de polypeptides est destinée à aller
dans l’appareil de golgi.
Le peptide d’initiation de transfert NH2 permet d’activer la protéine de translocation. Quand la
translocation est finie, un signal peptidase vient effectuer un clivage du peptide signal qui reste
dans la membrane alors que la glycoprotéine soluble se retrouve dans le RE. La translocation
peut également s’arrêter avant que toute la protéine soit passée dans la lumière du RE si elle
contient un signal d’arrêt, c-à-d une partie hydrophobe.
Il existe des protéines transmembranaires. Par exemple, la 7TM possède 7 séquences ou ancrages
qui restent dans la membrane.
Nous dirons qu’une protéine est intrasèque si pour la séparer de la membrane, il est nécessaire
de détruire celle-ci. Cela vaut si la protéine traverse la membrane ou si la protéine a des liens
convalents avec un acide gras qui appartient à la membrane.
Dans la lumière du Golgi et du RE, la glucosylasion est possible mais elle ne se déroule jamais
dans le cytosol, c’est l’oligosaccharide protein transferase qui la provoque. Cette glucosylasion
est une modification post-traductionnelle (modification de la structure tertiaire).
Les translocations de protéines ont lieu au niveau de complexes d’importation enzymatiques,
les translocases, désignés par le sigle TOM (Translocase of Outer Membrane) au niveau de la
membrane externe et TIM (Translocase of Inner Membrane) dans la membrane interne. Ces
translocases se comportent comme des pores fixes, des portails.
La première porte dentrée, pour presque toutes les protéines mitochondriales solubles dorigine
cytosolique, est le complexe TOM. Les énergies requises pour ces transferts dépendent de lATP.
TOM permet l’importation et le tri de ces protéines : une partie restera dans les espaces
intermembranaires, une autre franchira le portail TIM et ces protéines gagneront leur place
33
Page 34 of 49
dans la matrice.
Les TOM sont des complexes protéiques formés par 7 éléments (récepteurs de surface, pores de
translocation).
Les TIM sont des complexes plus compliqués : 9 structures protéiques débordant largement de
part et d’autre de la membrane interne, avec un moteur fonctionnant à l’ATP pour l’importation
des protéines.
Les chaperones sont des protéines connues sous le sigle HSP (heat shock proteins), telle que
la HSP60. Elles permettent aux pré-protéines d’être transportées dans le milieu aqueux des
espaces intermembranaires et aident la protéine à prendre une forme correcte (repliement).
34
Page 35 of 49
7 Signalisation cellulaire
Pour qu’un message puisse passer d’une cellule à l’autre, plusieurs moyens sont possibles dont
par exemple la communication par contact direct. Nous distinguerons encore 2 cas dans cette
partie. La communcation la plus simple est la jonction cellulaire, les 2 cytoplasmes sont reliés.
Les molécules peuvent ainsi passer d’une cellule à l’autre sans devoir traverser la membrane
plasmique. C’est également possible chez les végétaux malgré la membrane plasmique plus
importante grâce aux plasmodesmes qui permettent la liaisons entre les 2 cytoplasmes.
L’autre cas est la reconnaissance intercellulaire. Par interaction entre un ligand et un recepteur,
le message peut passer. Dans ce cas, le ligand étant une molécule soluble, le récepteur est un
chémorécepteur (chimique).
La communication cellulaire peut être de différents types en fonction des distances entre les 2
ou plusieurs cellules concernées. Il existe plusieures types de communications :
-l’autocrine : auto-simulation d’une cellule.
-la paracrine : simulation d’une cellule proche par libération de molécules dans le liquide ex-
tracellulaire (par exocytose) par une cellule régulatrice.
-la synaptique : signal éléctrique se propageant le long d’un neurone provoque la libération d’un
neurotransmetteur qui est diffusé dans la fente synaptique ce qui stimule la cellule cible.
-l’endocrine : communication à grande portée. En effet, la cellule endocrine libère une hormone
(par exocytose), celle-ci voyage dans le sang jusqu’aux cellules cibles.
Bien entendu, seules les cellules ayant un récepteur adapté reconnaissent le signal et réagissent.
La nature des signaux peut être multiple. Pour chaque type, un récepteur est associé : li-
gands (chémorécepteurs), déformations (mécanorécepteurs), chaleur (thermorécepteurs), lu-
mière (photorécepteurs), pression (barorécepteurs).
En règle générale, un signal voyageant dans le liquide extracellulaire vient se fixer à un récep-
teur d’une membrane plasmique, celle-ci va effectuer une transduction pour acitver une réponse
cellulaire à la stimulation. Il y a donc 3 phases : la réception, la transduction (série de modifica-
tions successives impliquant plusieurs molécules dans le cytoplasme) et la réponse (provoquée
par la dernière molécule de la transduction).
Interessons-nous plus en détails sur cette transduction qui est bien entendu différente en fonc-
tion du ligand, du récepteur, de la cellule...
35
Page 36 of 49
La transduction est une cascade de phosphorylations. En effet, les molécules protéiques sont
phosphorylisées tour à tour et chacune ajoute un groupement phosphate à la protéine située en
aval.
Pour lancer cette réaction en cascade, le récepteur active une intermédiaire protéique. Celui-ci
active une protéine kinase 1 (ou A) qui était inactive. La KINASE est un enzyme qui doit ajou-
ter un phosphate à quelque chose (ex : un fructo kinase ajoute un phosphate à un fructose).
Ensuite la réaction en cascade est véritablement lancée, cette PK1 va transférer un groupement
phosphate d’une molécule d’ATP (qui devient ainsi de l’ADP) à une molécules de PK2 inactive
et cette dernière va s’activer. Celle-ci va à son tour activer une PK3 et ainsi de suite jusqu’à une
protéine qui une fois activée provoquera la réponse cellulaire (comme par exemple l’activation
du facteur de transcription dans le cas d’un facteur de croissance).
Lorsqu’elles sont activées, les molécules changent de forme et pour se faire, elles ont besoin d’un
apport d’énergie, à savoir de l’ATP qui sert à modifier chimiquement la molécule (ajout d’un
groupement phosphate sur le groupement hydroxyle -OH).
Lors de la déphosphorylation, ce sont les enzymes phosphatases qui agissent.Ils enlèvent le grou-
pement phosphate aux PK et les ramènent dans leur état initial, c-à-d inactif. Le groupement
phosphate sert à reformer de l’ATP.
3 sortes des récepteurs existent ; à savoir, les récepteurs métabotropes (à protéine G, à activité
tyrosine kinase et à activité guanylate cyclase), les récepteurs ionotropes et les récepteurs in-
tracellulaires. Les récepteurs métamorphiques ont besoin d’un enzyme pour réagir.
En fonction des récepteurs, la réponse cellulaire varie fortement. En effet, un ligand peut pro-
voquer une réponse unique voire des réponses multiples ou différentes en fonction du récepteur.
Mais il peut aussi y avoir un autre récepteur qui est stimulé en même temps et celui-ci peut
provoquer une action qui active ou inhibe l’effet du premier.
Les GPCR sont les récepteurs que nous retrouvons le plus dans les eucaryotes. Ils sont appelés
récepteurs 7TM car ces récepteurs traversent 7 fois la membrane cellulaire. Les signaux pour
ce type de récepteurs peuvent être multiples comme par exemple les odeurs, la lumière, les hor-
mones, les neurotransmetteurs, les acides gras. C’est d’ailleurs ce type de récepteur que visent
la plupart des médicaments actuels.
Composé de Gα , de Gβ et de Gγ et d’un GDP attachée au Gα , le GPCR est activé avec un
agoniste (ligand activateur ne rentrant pas dans la cellule). Cet agoniste provoque le détach-
ment de Gβ et de Gγ qui restent associés et la transformation du GDP en GTP ce qui provoque
36
Page 37 of 49
Sur ce schéma, nous voyons que lorsque l’adrenaline (epinephrine) ou le glucagon arrive à une
cellule, cela stimule la PKA qui va permettre de diminuer la synthèse du glucose et augmenter
la destruction de celui-ci pour nous permettre d’utiliser un maximum de sucre possible. C’est
donc une réponse rapide.
Mais il peut y avoir aussi des réponses plus lentes. En effet, la PKA une fois activé permet à la
CREB (bending cyclic AMP response element) de réagir avec de l’ATP pour qu’un groupement
phosphate vienne se lier à la CREB ce qui active la transcription de l’ADN.
37
Page 38 of 49
Ce type de récepteurs est monomérique, pas de structure quaternaire, ce sont tous des mono-
mères (sauf le cas de l’insuline qui est un dimère). Les signaux peuvent être soit hormonaux
(insuline) soit facteurs de croissance (EGF=epidermal growth factor, IGF=insuline-like groxth
factor, NGF=nerve growth factor). Les facteurs de croissance se reconnaissent à leur suffixe
-GF qui signifie growth factor.
Le recepteur EGF est composé de 4 domaines (=partie avec une utilité bien déterminée). 2
domaines de cytéine servant pour les liaisons avec le ligand, 1 domaine transmembranaire et 1
domaine dans le cytosol.
Lorsqu’un récepteur EGF est activé, il va s’associé à un autre récepteur du même type (pro-
téine), cette action est appelée homodomérisation. Celle-ci active les récepteurs tyrosine kinase
ce qui permet à des phosphates de venir s’y lier grâce à la transformation d’ATP en ADP et
d’activer les protéines nécessaire à la réponse cellulaire.
Nous pouvons retrouver ce type de récepteur dans les fentes synaptiques donc dans le système
nerveux. Un neurotransmetteur vient ouvrir un canaux à ions pour leur permettre de passer
dans une cellule ce qui permet à l’influx nerveux (dépolarisation) de continuer son chemin.
38
Page 39 of 49
Il existe aussi des récepteurs à l’intérieure de nos cellules par exemples sur le RE, le noyau...
Ce sont des récepteurs à messagers liposolubles (molécules capablent de diffuser à travers la
membrane cellulaire). Ces messagers peuvent être des hormones stéroidiennes ou thyroidiennes
ou des vitamines D. Les recepteurs quant à eux peuvent être dans le noyau et être des facteurs
de transcription (protéine initiant la transcription).
Comme nous venons de le voir, un signal peut provoquer une réponse rapide de la part de la
cellule (dés/activation de protéines, contraction musculaire, déplacement cellulaire...). Mais des
réponses plus lentes sont aussi possible, telles que la copie du génome ou la division cellulaire.
Rappelons nous le dogme central de la biologie moléculaire. Seule une catégorie de virus, appelée
les retrovirus (sida...), peuvent passer de ARN à ADN grâce à l’enzyme transcriptase.
Dans l’ADN comme dans l’ARN, il existe 4 nucléotides et dans les protéines, il y a 20 A.A.
différents pour 64 codons (séquence de 3 nucléotides). Nous remarquons donc qu’il doit y a
voir obligatoirement plusieurs codons qui codent pour un même A.A. ainsi une mutation sur la
3ième base n’a que rarement un impact. De plus, cela nous permet de confirmer le dogme. En
effet, il est impossible de passer de protéine à ARN.
39
Page 40 of 49
De plus, nous remarquons qu’une protéine commence toujours par le même A.A., à savoir la
méthionine et possède 3 signaux codons d’arrets différents.
40
Page 41 of 49
Concentrons nous maintenant sur la maturation de l’ARNmessager . Avant de passer dans le cy-
tosol pour y être traduit, l’ARN va subir quelques transformations.
Tout d’abord, il va y avoir ajout d’une coiffe pendant la transcription du coté du carbone 5’,
une guanine associée à une méthionine.
Ensuite, il y a l’ajout d’une queue poly-A (au niveau du carbone 3’, succesion de plusieurs
ribonucléotides de type adénosine).
De plus, les introns sont supprimés, c’est ce qui s’appelle un épissage. Celui-ci est dit alterna-
tif lorsque plusieurs protéines peuvent être formées car lors de l’épissage, les exons centraux
peuvent potentiellement être également éliminés. 1 exon code pour 1 domaine, la cellule choisit
le type d’épissage qu’elle veut en fonction de ses besoins en protéines. Cette épissage a deux
avantages :
-possibilité de choisir différentes protéines à partir d’un même gène
-limiter des erreurs en retirant une partie de la séquence, on retire des erreurs possibles
Pour finir, regardons la traduction de l’ARNmessager en protéine. Les gènes nucléaires sont
traduits dans le cytosol soit par les ribosomes libres dans celui-ci soit par les ribosomes du
RER.
La petite sous-unité ribosomique vient se fixer à l’ARNm et la grosse sous-unité vient s’y fixer
ensuite. Il y a 3 sites dans la grosse sous unité, le site A (arrivée, l’ARNtranf ert arrive avec son
A.A.), le site P (celui où se trouve la protéine) et le site E (exit).
41
Page 42 of 49
Tout commence avec la séquence AUG de l’ARNm qui signifie le début de la traduction.
L’ARNt d′ initiation arrive, son anticodon (codon complémentaire de celui de l’ARNm ) se lie au
codon correspondant et la traduction commence grâce à de la GTP qui amène la grande sous-
unité ribosomique. Un ARNt avec son anticodon va reconnaitre le codon correspondant, il va
venir dans le site A et avec de la GTP. Ensuite, une liaison peptidique va s’effectuer entre les
A.A des ARNt présents sur les sites A et P. La protéine va se libérer de l’ARNt du site P pour
aller sur celui du site A pour avec du GTP, l’ARNt du site A, va aller sur le site P et celui du
site P vers le site E et quitter le ribosome.
Lorsque nous arrivons sur un codon STOP, aucun ARNt ne correspond, c’est donc un facteur
de terminaisson qui vient se lier (protéine) et celui-ci libère la protéine.
Si la cellule a besoin de plusieurs fois la protéine codée dans l’ARNt , plusieurs ribosomes peuvent
travailler en même temps pour produire plusieurs fois la protéine.
Une autre réponse lente est la division cellulaire. Ce phénomène est appelé MITOSE et sert à
la duplication génétique. Entre 2 divsions celullaires, nous avons l’interphase qui est elle-même
divisée en 3 parties : une première phase G1 dans laquelle la cellule croit. Vient ensuite la phase
S qui effectue la synthèse de l’ADN (réplication des chromosomes ce qui double la quantité
d’ADN présente dans le noyau) et pour finir par une autre phase de croissance, G2 .
3 modèles ont été avancés pour expliquer la division cellulaire, une expérience simple a permis
d’éliminer 2 de ces modèles pour garder le bon :
Modèle concervatif : une cellule fille possède le génome intacte de la mère pas possible car
l’expérience nous montre que l’ADN "leger" augmente et l’ADN chimérique diminue.
Modèle de dispersion : l’ADN mère est divisé en plein de petites parties réparties entre les
cellules filles (pas possible pour les mêmes raisons que le 1er modèle).
Modèle semi-conservatif : une moitié intacte de l’ADN maternel se retrouve dans la cellule
fille. C’est ce modèle qui est correct.
42
Page 43 of 49
Comme nous le voyons, l’hélicase (protéine) permet de séparer localement les brins d’ADN.
Les 2 brins portent ici aussi un nom différent. Il y a le brin continu car sa synthèse est faite de
manière continue, de 3’ → 5’ alors que l’autre est le brin discontinu car sa synthèse est faite
par morceaux.
Dans les 2 cas, un ADN primase assemble les nucléotides d’ARN pour former une amorce
ensuite, l’ADNpolIII synthètise l’ADN de 3’ → 5’ dans le cas continu, cela se passe sans inter-
ruption. Par contre, pour le brin discontinu, l’ADNpolIII va atteindre l’amorce (mise par l’ADN
primase) et va donc se détacher. Nous avons ainsi un fragment de Okazaki. Et le processus
recommence, un ADN primase fixe une amorce, l’ADNpolIII ajoute des nucléotides d’ADN et se
détache lorsque le fragment atteint la 1ère amorce.
C’est une autre enzyme, l’ADNpolI qui sert à remplacer les armoces par des nucléotides et l’ADN
ligasse qui sert à effectuer les liaisons entre tous les fragments.
Nous avons vu l’ADNpolIII et l’ADNpolI , l’ADNpolII quant à elle sert à la réparation.
Le mot expliquant les 2 cas de figures est antiparallèle (les 2 brins d’ADN le sont).
Phase G2 de l’interphase : les chromatines sont répliqués dans le noyau, les centrosomes
sont proches.
Prophase : les chromatines se condensent, les centrosomes se séparent et vont vers les poles
43
Page 44 of 49
— Un second moyen est la protéine p53 (53 fait référence à la taille en kilo dalton). Celle-ci
est le gardien du génome, elle s’active lorsque le génome est abimé en étant phosphorylée.
Elle devient un facteur de transcription actif et code pour la p21 qui inhibe la CDK est
donc arrête le cycle cellulaire car la cellule ne sait plus faire la phase S. Si ce processus
ne marche pas, la p53 active la Puma qui tue la cellule (apoptose).
La protéine Rb (rétinoblastome) est celle qui pousse la cellule à effectuer la phase S, la
CDK permet à Rb de se phosphoryler avec de l’ATP, la Rb se détache alors de E2F qui
s’active et la phase de transcription peut commencer (la phase S).
44
Page 45 of 49
8 Morts cellulaires
Pour maintenir l’homéostasie (équilibre), il faut que le nombre de cellules reste relativement
constant et donc que le nombre de divisions cellulaires soit égal au nombre de morts cellulaires.
Si il y a plus de morts cellulaires, il y a des dégénérescences et donc le cas inverse, la prolifération
anarchique des cellules provoquent des cancers.
Différents signaux arrivent à la cellule qui en fait la synthèse et effectue une action (survie,
changement de forme, division ou mort).
Dévellopons un peu plus cette dernière catégorie de mort cellulaire. Pour maintenir l’homéosta-
sie dans le foie, il y a de 2 à 4 cellules (sur 10 000) en apoptose. Même si ce pourcentage peut
paraitre très faible, il a toute son importance. En effet, cela permet de maintenir le volume hé-
patique. Il existe des drogues inhibantes apoptose ce qui provoque une augmentation du volume.
45
Page 46 of 49
Une autre possibilité est de s’interesser aux masses volumiques, le nombre de molécules de
hautes MV sont fort présentes dans le noyau en temps normal (cela diminue avec l’apoptose)
et il y a peu de molécules de faibles MV mais ce nombre augmente dans le cas de l’apoptose.
Ainsi, l’ADN (haute MV) est fragmenté en oligonucléosomes.
Il existe 2 voies d’apoptoses :
46
Page 47 of 49
9 Energie
L’énergie pouvant se retrouver sous différentes formes (chaleur, lumière...) suit les 2 grands
principes de la thermo à savoir, pas de perte et augmentation de l’entropie de l’Univers.
L’ATP est notre source d’énergie. Il fait partie des nucléotide (l’ATP fait donc partie des consti-
tuants de l’ADN). Entre les atomes de P, il y a des liens phospho-amides (environ 30KJ/mol
par lien). C’est grâce à ce type de lien que l’ADNpolymérase n’a pas besoin d’énergie car elle
coupe ce type de lien ce qui libère de l’énergie.
En effectuant un couplage de 2 réactions, elles peuvent se produire. Ainsi, si ∆G < 0, la réaction
sera exergonique et peut se produire tandis que si ∆G > 0, la réaction sera endergonique et
aura besoin d’énergie. Il faut donc phosphoriler un des 2 composés et donc casser une liaison
phospho-amide ce qui libère pas mal d’énergie.
Le couplage n’a pas seulement lieu entre les constituants d’une même cellule. Ainsi, les racines
des patates et les patates sont en couplage, en mangeant des légumes, on est en couplage avec,...
Petit rappel, l’oxydant pert des e− et le réducteur en gagne. Comme c’est très rare de trouver
des éléctrons seuls dans la nature, une oxydation est presque toujours accompagnée d’une ré-
duction.
Nous pouvons voir que l’eau est la forme réduite de l’oxygène et donc que O2 est la forme
oxydée de H2 O.
47
Page 48 of 49
Glycolyse chaque mole de glucose est transformée en 2 moles de pyruvate. Pour se faire,
le NAD+ (nicotinamide adénine dinucléotide), qui est le transporteur d’éléctrons dans
cette réaction, se réduit pour donner du NADH et H. La glucose peut donc s’oxyder en
pyruvate et en eau ; de plus pour une mole de glucose, 2 moles d’ATP sont produites.
Oxydation du pyruvate le pyruvate étant une molécules chargée, elle ne peut donc pas pas-
ser la membrane, il doit donc subir quelques transformations.
Il y a 3 étapes ; dans un 1er temps, il y a une décarboxylation du pyruvate (le grou-
pement carboxyle part). Ensuite, il y a une réduction du NAD+ . Puis une coenzyme
A (contenant un groupement thiole) réagit avec le pyruvate décarboxylé pour former
l’acétyl-CoA.
Cycle de Kreps ou cycle de l’acide citrique (cycle donc pas début ni de fin). Ce cycle est un
cyle oxydant car les réactions en annexes sont toutes des réductions.
Un autre transporteur d’éléctron, le FAD, peut être réduit. L’énergie d’activation de
celui-ci est de :
EF0 AD/F ADH2 = +0, 031V tandis que celle du NAD vaut : EN 0
AD/N ADH,H + = −0, 032V .
Cela a pour conséquence que le FAD est le plus oxydant, il a "faim" d’éléctrons et prendre
donc les éléctrons peu (les plus difficiles à prendre) et plus énérgétiques. Alors que le
NAD ne sait prendre que les éléctrons les plus énérgétiques.
L’oxygène est le plus oxydant de tous.
48
Page 49 of 49
Comme nous pouvons le voir, le complexe 1 recoit des éléctrons de NADH + H+ (qui
subit une oxydation), le complexe 1 effectue un travail (faire passer des H+ dans l’espace
inter-membranaire) puis les éléctrons sont relachés et continuent leur chemin jusqu’au
complexe 2 qui est plus oxydant, il effectue un travail et ... jusqu’à l’oxydant le plus fort
l’oxygène.
Les éléctrons amenés par NAD sont utilisés 3 fois alors que ceux amenés par FAD sont
utilisés 2 fois.
Phosphorylation oxydative la plus grosse production d’ATP. L’ATPsynthase permet aux ions
H+ de rentrer dans la cellule et donc de transformer l’ADP en ATP.
Le rendement maximum d’ATP pour une mole de glucose est d’environ 30 moles d’ATP car il
y a quelques pertes dues aux activations des pompes pour traverser la membrane. De l’ATP est
consommé pour lancer la réaction mais la production dépasse largement l’apport nécessaire.
Lorsque il y a un déficit en O2 , le pyruvate ne rentre plus dans les mitochondries, il faut donc
le réutiliser pour former de l’ATP.
49