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Université Abdelmalek Essaâdi Filière : AP1

ENSA d’Al-Hoceima. Module : Algèbre linéaire


A. BOUJRAF Année Universitaire : 22/23.

Feuille de TD n◦ 5
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Exercice 1.
Déterminer par la méthode du pivot de Gauss le rang de chacune des matrices suivantes :
   
2 1 0   1 3
 −2 −1 3 1 2 0 −1
  0 −2 
A=  −1 4 −2
, B =  2 6 −3 −3  et C =  .
  5 −1 
3 10 −6 −5
1 2 −3 −2 3

Exercice 2. Soit λ un nombre réel et soit Mλ la matrice :


 3 
λ 0 0 2
Mλ =  3 λ 1 −1  .
λ λ 0 1

1. Montrer que si λ ̸= 0, alors Mλ est de rang 3.


2. Montrer que rg(M0 ) = 2.

Exercice 3. Soit φ l’application linéaire de R2 dans R2 définie par : φ(x, y) = (x + y, −x − y).


1. Déterminer le noyau et le rang de φ.
2. Déterminer la matrice M (φ, B) de φ dans la base canonique B = {e1 , e2 } de R2 .
3. Soit v1 = e1 − e2 et v2 = e1 + e2 .
a. Vérifier que B ′ = {v1 , v2 } est une base de R2
b. Donner P la matrice de passage de B à B ′ . Déduire P −1 .
4. En déduire M (φ, B ′ ) la matrice de φ dans la nouvelle base B ′ .

Exercice 4. Soit
f : R3 → R2
(x, y, z) 7→ (x + y + 2z, x − y + z)
1. Montrer que f est linéaire.
2. Déterminer la matrice associée à f par rapport aux bases canoniques B et C de R3 et R2
respectivement.
3. a. Écrire matriciellement la relation f (v) = 0.
b. Déterminer ker(f ). En déduire que f est surjective.
4. Soit C ′ = {(1, 2), (1, 1)}.
a. Montrer que C ′ est une base de R2 .
b. Déterminer la matrice associée à f dans les bases B et C ′ .
c. Donner la matrice de passage P de C à C ′ .
5. Retrouver M (f, B, C ′ ) à l’aide de la formule de changement de base.

1
Exercice 5. Pour tout entier n ≥ 1, on note

Rn [X] = {P ∈ R[X] / deg(P ) ≤ n} et Bn = {1, X, X 2 , . . . , X n }.

1. Montrer que si P ∈ R2 [X] alors (2X − 3)P ∈ R3 [X].


2. On considère l’application f : R2 [X] → R3 [X] donnée par f (P ) = (2X − 3)P .
a. Démontrer que f est une application linéaire.
b. Calculer M (f, B2 , B3 ). En déduire que f est injective.
3. Soit C = {X(X − 1), X(X − 2), (X − 1)(X − 2)}.
a. Montrer que C est une base de R2 [X].
b. Donner la matrice de passage P de B2 à C.
4. Déterminer M (f, C, B3 ) en utilisant M (f, B2 , B3 ) et P .

Exercice 6. Soit n ∈ N∗ , on note Rn [X] l’espace vectoriel réel des polynômes de degré inférieur ou
égal à n, à coefficients dans R. Soit λ ∈ R, et soit fλ : R3 [X] → R2 [X] l’application linéaire définie
par : ∀P = a0 + a1 X + a2 X 2 + a3 X 3 ∈ R3 [X],

fλ (P ) = λ3 a0 + 2a3 + (3a0 + a2 − a3 + λa1 )X + (λa0 + λa1 + a3 )X 2 .

Soit B = {1, X, X 2 , X 3 } la base canonique de R3 [X] et C = {1, X, X 2 } celle de R2 [X].


1. Calculer la matrice Nλ de fλ par rapport aux bases B et C.
2. Sans calculer le noyau de l’application linéaire fλ , montrer que :
a. Si λ ̸= 0, alors dim (ker(fλ )) = 1 et fλ est surjective.
b. Si λ = 0, alors dim (ker(f0 )) = dim (Im(f0 )) = 2.
Indication : Utiliser le théorème du rang et le fait que rg(fλ ) = rg(Nλ ).
3. a. Déterminer une base de ker(f0 ).
b. Montrer que {X, 2 − X + X 2 } est une base de Im(f0 ).
c. En regardant Im(f0 ) comme un s-e.v de R3 [X], la somme ker(f0 ) + Im(f0 ) est-t-elle
directe ?
4. On considère B ′ = {1, X, 1 − 3X 2 , X 3 } une autre base de R3 [X]. Calculer la matrice de f0
par rapport aux bases B ′ et C : qu’on notera M (f0 , B ′ , C), puis donner la relation qui lie
M (f0 , B ′ , C) à N0 .
5. Dans cette question on suppose que λ ̸= 0, et on note par Pλ le polynôme :

λ2 λ3
Pλ = 1 + ( − 1)X + (λ − λ3 − 3)X 2 − X 3 .
2 2
Calculer fλ (Pλ ), puis en déduire une base de ker(fλ ).

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