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MPSI 4 – Mathématiques
A. Troesch
Un calcul simple de dérivée montre qu’on a alors, pour tout ℓ ∈ [[0, n]] :
P (ℓ) (α)
Ainsi, on a pour tout ℓ ∈ [[0, n]], P (ℓ) (α) = f (ℓ) (α) si et seulement si pour tout ℓ ∈ [[0, n]], αℓ = , si et
ℓ
seulement si
n
X f (ℓ) (α)
P = (X − α)ℓ
ℓ!
ℓ=0
3. On a bien entendu reconnu le développement de Taylor de f en α. Ainsi, la fonction f étant de classe C n+1 , on
peut utiliser l’inégalité de Taylor-Lagrange : pour tout x ∈ [α, β] :
Mn+1
|(f (x) − P (x))| 6 (x − α)n+1 ,
(n + 1)!
et en intégrant :
Z Z
β β
Mn+1
Z β
Mn+1
(f (x) − P (x)) dx 6 |f (x) − P (x)| dx 6 (x − α)n+1 dx = (β − α)n+2 .
(n + 1)! (n + 2)!
α α α
4. On utilise la majoration précédente sur chaque intervalle [xk , xk+1 ] de la subdivision, k ∈ [[0, N − 1]] :
Z xk+1
Mn+1 Mn+1
(xk+1 − xk )n+2 = (b − a)n+2 ,
(f (x) − Pk (x)) dx 6
xk (n + 2)! (n + 2)!N n+2
b−a
Puisque xk+1 − xk = , on obtient :
N
Z xk+1 n
X f ℓ (xk ) (b − a)ℓ+1
P (x) dx = .
xk (ℓ + 1)! N ℓ+1
ℓ=0
1
Ainsi, en sommant ces expressions, en utilisant la relation de Chasles et l’inégalité triangulaire, il vient :
Z n N −1
! N −1
b X (b − a)ℓ+1 X (ℓ) X Mn+1 Mn+1 (b − a)n+2 1
n+2
f (x) dx − f (x ) 6 (b − a) = · n+1 .
ℓ+1 k n+2
(ℓ + 1)!N (n + 2)!N (n + 2)! N
a
ℓ=0 k=0 k=0
N −1
n
!
b
(b − a)ℓ+1 X (ℓ)
1
Z X
f (x) dx = f (xk ) + O .
a (ℓ + 1)!N ℓ+1 N n+1
ℓ=0 k=0
1
5. Lorsque n = 0, on retrouve la méthode des rectangles à gauche, et la vitesse de convergence en O N justifiée
dans le cours d’informatique commune.
1. Comme précédemment, Qn,k est le développement de Taylor de f au point mk . Ainsi, l’inégalité de Taylor-
Lagrange donne cette fois :
Z xk+1 Z xk+1
Mn+1
|x − mk |n+1 dx.
(f (x) − Qn,k (x)) dx 6
xk (n + 1)! xk
En utilisant les symétries de la fonction à intégrer (c’est-à-dire un changement de variable t = xk+1 − x sur la
moitié de l’intervalle), on obtient :
Z xk+1 Z xk+1
Mn+1 (b − a)n+2
Mn+1 Mn+1
(x−mk )n+1 dx = 2· (xk −mk )n+2 =
(f (x) − Q n,k (x)) dx 6 2· · .
xk
(n + 1)! mk (n + 2)! (n + 2)! 2n+1
n
X f ℓ (mk )
L’intégrale de Qn,k = (X − mk )ℓ se calcule en remarquant que
ℓ!
ℓ=0
Z xk+1 0
si ℓ impair
(x − mk )ℓ dx = (b − a)ℓ+1
xk 2
si ℓ pair.
(ℓ + 1)(2N )ℓ+1
On aboutit donc, comme précédemment, en sommant sur les valeurs de k, à :
N −1
n
!
b
(b − a)ℓ+1 X (ℓ)
1
Z X
f (x) dx = f (m k ) + O
a (ℓ + 1)!2ℓ N ℓ+1 N n+1
ℓ=0 k=0
ℓ pair
2. Si n est pair, le calcul précédent montre que la partie de degré n + 1 (impair) de Qn+1,k ne contribue à rien
dans le calcul de l’intégrale, donc Z xk+1 Z xk+1
Qn,k = Qn+1,k .
xk xk
Ainsi, dans toutes les majorations précédentes, on peut remplacer Qn,k par Qn+1,k , ce qui nous fait gagner un
ordre. Ainsi :
N −1
n
!
b
(b − a)ℓ+1 X (ℓ)
1
Z X
f (x) dx = f (mk ) + O
a 2ℓ (ℓ + 1)!N ℓ+1 N n+2
ℓ=0 k=0
ℓ pair
3. Dans le cas n = 0, on retrouve la méthode du point milieu. Le cas n = 1 consiste à approcher la courbe par la
tangente au point milieu. Mais quelle que soit la droite passant par le point milieu d’un intervalle, son intégrale
sur cet intervalle est la même, donc on a exactement la même expression que la méthode du point milieu. On
ne gagner rien de plus.
Au passage, on retrouve la vitesse de convergence de la méthode du point milieu, en O N12 . On comprend
bien d’où vient ce facteur puisque cela revient à faire l’approximation par la tangente.
2
Partie III – Méthodes de Newton-Cotes
1. Il s’agit d’un polynôme d’interpolation, qu’on calcule à l’aide des polynômes de Lagrange :
Y
(X − yi )
n
X i∈[[0,n]]\{k}
P (X) = f (yk ) Y .
ℓ=0 (yk − yi )
i∈[[0,n]]\{k}
2. On a alors n
Z β X
P (t) dt = (β − α) bn,k f (yk ),
α k=0
où Y
(x − yi )
β
1
Z
i∈[[0,n]]\{k}
bn,k = dx.
β−α
Y
α (yk − yi )
i∈[[0,n]]\{k}
x−α
On pose le changement de variable t = n · , de classe C 1 . Il vient
β−α
Z β
β−α n
β−α β−α
Y Z Y
(x − yi ) dx = α+t −α−k dt
α i∈[[0,n]]\{k} n 0 i∈[[0,n]]\{k} n n
(β − α)n+1 n
Z
= t(t − 1) . . . (t − k − 1)(t − k + 1) . . . (t − n) dt.
nn+1 0
Ainsi,
n
1
Z
bn,k = Y t(t − 1) . . . (t − k − 1)(t − k + 1) . . . (t − n) dt ,
nn+1 (k − i) 0
i∈[[0,n]]\{k}
3. Comme les bn,k sont indépendants de f , α et β, il suffit de prendre f la fonction constante égale à 1, qui est
son propre polynôme d’interpolation sur l’intervalle [0, 1]. On obtient immédiatement
n
X Z 1
bn,k = f (x) dx = 1 .
k=0 0
(n + 1)!
∀t ∈ [a, b], g (n+1) (t) = f (n+1) (t) − (f (x) − P (x)) ,
q(x)
3
le facteur (n + 1)! provenant de l’expression de la dérivée n + 1-ième d’un polynôme unitaire de degré n + 1.
Ainsi, en évaluant en c :
(n + 1)!
0 = f (n+1) (c) − (f (x) − P (x)) ,
q(x)
d’où :
Yn
(x − yk )
|q(x)|
k=0
|f (x) − P (x)| = f (n+1) (c) 6 Mn+1 .
(n + 1)! (n + 1)!
5. On intègre l’expression précédente sur l’intervalle [α, β], en considérant α = xk et β = xk+1 . Ainsi
Z xk+1 Z xk+1 Y
n
Mn+1
|f (x) − P (x)| dx 6 (x − yk ) dx.
xk (n + 1)! xk
k=0
Ainsi : xk+1 n
Mn+1 (b − a)n+2
Z Z
|f (x) − P (x)| dx 6 |t(t − 1) · (t − n)| dt.
xk (n + 1)!N n+2 nn+2 0
Par sommation sur k et inégalité triangulaire (sur la somme et l’intégrale), on en déduit donc que :
Z N −1
b n+2 Z n
n+1 (b − a)
X M
f (t) dt − IN 6 |t(t − 1) · (t − n)| dt
(n + 1)!N n+2 nn+2 0
a
k=0
Cn Mn+1 (b − a)n+2
6 ,
N n+1
Z n
Mn+1
où Cn = |t(t − 1) · (t − n)| dt est bien indépendant de N , f , a et b.
(n + 1)!nn+2 0
6. (a) On pose m = n
2 et γ = 21 (β − α). Le changement de variable t = x − ym amène
Z β Z γ
(x − y0 ) · · · (x − yn ) dx = (t + xm − x0 ) · · · t · · · (t + ym − yn ) dt
α −γ
Z γ
m n−m
= t+ · · · (t + 1)t(t + 1) · · · t + dt.
−γ n n
n−m 1 m
On remarque que = = . Ainsi, l’intégrande est une fonction impaire, et l’intervalle d’intégration
n 2 n
est symétrique en 0. Ainsi,
Z β
(x − y0 ) · · · (x − yn ) dx = 0 .
α
4
On pose alors Q = P − λ(x − y0 ) · · · (x − yn ), qui est bien de degré au plus n + 1, et vérifie l’égalité des
intégrales. On recherche λ tel que Q′ (ym ) = f ′ (ym ). Pour montrer qu’un tel choix de λ existe, on remarque
que le polynôme R = (X − y1 ) · · · (X − yn ) admet ym comme racine simple, donc R′ (ym ) 6= 0. Il suffit alors
de définir λ par
P ′ (ym ) − f ′ (ym )
λ=
R′ (ym )
q(t)
g(t) = f (t) − Q(t) + (f (x) − Q(x)).
q(x)
Alors, les yi ainsi que x sont toujours des zéros de g, qui admet donc n + 2 zéros distincts. Le théorème de
Rolle permet donc de trouver n + 1 zéros de g ′ , venant s’intercaler strictement entre les zéros de g. Mais
par ailleurs, ym étant une racine double de q, et zéro de f ′ − Q′ , on remarque que g ′ (ym ) = 0, et ainsi, on
dispose de n + 2 zéros distincts de g ′ . Puisque g est de classe C n+2 , on peut itérer le théorème de Rolle,
jusqu’à l’obtention d’un zéro de g (n+2) .
On calcule maintenant g (n+2) , et on évalue en c. Comme q est unitaire de degré n + 2, on obtient :
(n + 2)!
0 = f (n+2) (c) + (f (x) − Q(x)),
q(x)
donc
|f (n+2) (c)|
|f (x) − Q(x)| = |q(x)|.
(n + 2)!
Comme plus haut, on montre qu’il existe un réel Dn ne dépendant que de n, tel que
Z β
|q(x)| dx 6 Dn (β − α)n+3 .
α
Z β
On intègre entre 2 points α = xk et β = xk+1 d’une subdivision régulière de [a, b]. Puisque Q(x) dx =
Z β α
On a bien obtenu :
b
1
Z
f (t) dt = IN + O .
a N n+2
(d) Le cas n = 2 correspond à une interpolation aux deux extrémités et au milieu de chaque intervalle de la
subdivision. On a fait les calculs des coefficients en cours d’informatique (il s’agit de la méthode de Simpson).
Ce qu’on obtient est :
b N −1
1 1
Z X
f (t) dt = (f (xk ) + 4f (mk ) + f (xk+1 )) + O
a 6 N4
k=0
1
où mk désigne le milieude [xk , xk+1 ]. On a ainsi démontré la convergence en N4 de la méthode d’intégration
de Simpson, point qu’on avait admis dans le cours d’informatique.
5
Partie IV – Méthode de Gauss
(k)
1. (a) On montre par récurrence bornée sur k ∈ [[0, n]] que Pn possède au moins k racines distinctes dans ] − 1, 1[,
propriété que nous noterons P(k). Pour k = 0, la propriété à montrer est assez creuse.
(k)
Soit k ∈ [[0, n − 1]] telle que P(k) soit vraie. Alors Pn admet au moins k racines distinctes dans ] − 1, 1[.
(k)
Par ailleurs, 1 et −1 sont racines de multiplicité n de Pn , donc sont aussi racines de Pn . Ainsi, on dispose
(k)
de k + 2 racines distinctes de Pn dans [−1, 1]. On applique le théorème de Rolle entre ces racines (ce qu’on
(k+1)
peut faire puisqu’un polynôme est de classe C ∞ ). On trouve donc n + 1 racines distinctes de Pn situées
(k)
strictement entre les racines de Pn , donc dans ] − 1, 1[.
(k)
D’après le principe de récurrence, pour tout k ∈ [[0, n]], Pn admet au moins k distinctes racines dans [[0, n]] .
(b) En particulier, Ln admet au moins n racines distinctes dans ] − 1, 1[. Comme deg(Ln ) = n, elle ne peut
pas en avoir plus (comptées avec multiplicité), donc ce sont là toutes les racines de Ln . On en déduit que
Ln est à racines simples toutes dans ] − 1, 1[ .
2. Notons Ln,k le k-ième polynôme d’interpolation de Lagrange de la famille r1 , . . . , rn . Ainsi,
n
X
Qn = f (rn )Ln,k .
ℓ=1
Z 1
On pose alors λk = Ln,k (x) dx, indépendant de f , et on obtient bien :
−1
Z 1 n
X
Pn (x) dx = λℓ P (rℓ ) .
−1 ℓ=1
3. (a) Si P est un polynôme de degré strictement inférieur à n, il est son propre polynôme d’interpolation (par
unicité), donc P = Pn , et donc In (P ) = I(P ) .
(b) Soit P est un polynôme vérifiant deg(P ) < 2n, et R son reste par la division euclidienne par Ln . On a donc
(n)
P = QPn + R, où Q est un polynôme de degré inférieur strictement à n. Or, une intégration par parties
(sur les fonctions C ∞ ) donne :
Z 1 h i1 Z 1 Z 1
(n) (n−1) ′ (n−1)
Q(x)Pn (x) dx = Q(x)Pn − Q (x)Pn (x) dx = − Q′ (x)Pn(n−1) (x) dx
−1 −1 −1 −1
(n−1)
car 1 et −1 sont racines d’ordre n de Pn , donc racines de Pn . On peut itérer cet argument en intégrant
plusieurs fois par parties, et on obtient :
Z 1 Z 1
(n)
Q(x)Pn (x) dx = (−1) n
Q(n) (x)Pn (x) dx.
−1 −1
ϕ(H1 + λH2 ) = (H(r1 ) + λH2 (r1 ), H1′ (r1 ) + λH2′ (r1 ), . . . , H1 (rn ) + λH2 (rn ), H1′ (rn ) + λH2′ (rn ))
= (H1 (r1 ), H1′ (r1 ), . . . , H1 (rn ), H1′ (rn )) + λ(H2 (r1 ), H2′ (r1 ), . . . , H2 (rn ), H2′ (rn ))
= ϕ(H1 ) + λϕ(H2 ).
6
Ainsi, ϕ est une application linéaire. Déterminons son noyau : soit H ∈ Ker(ϕ). Alors pour tout k ∈ [[1, n]],
H(rk ) = H ′ (rk ) = 0. Ainsi, rk est racine au moins double de H. Le polynôme H a donc au moins 2n racines
comptées avec multiplicité. Comme deg(H) < 2n, on en déduit que H = 0. Ainsi, Ker(ϕ) = {0}.
Par conséquent, ϕ est injective. De plus, il s’agit d’une application linéaire entre deux espaces vectoriels de
même dimension finie 2n, donc, par caractérisation des isomophismes en dimension finie, ϕ est un isomorphisme .
(b) La bijectivité de ϕ nous assure l’existence et l’unicité des antécédents de tout 2n-uplet. Ainsi, le 2n-uplet
(f (r1 ), f ′ (r1 ), . . . , f (rn ), f ′ (rn )) admet un unique antécédent par ϕ. En d’autres termes, il existe un unique
polynôme Bn ∈ R2n−1 [X] tel que
5. Puisque Bn prend les mêmes valeurs que f aux ri , f et Bn ont même polynôme d’interpolation, donc In (Bn ) = In (f ) .
(n)
6. (a) Comme x est distinct des ri , Pn (x) 6= 0, et on trouve α tel que g(x) = 0 en résolvant une équation de
degré 1. D’où l’existence et l’unicité de α .
(b) Comme dans les parties précédentes, puisque f (ri ) = Bn (r1 ), les ri sont zéros de g, ainsi que x. On dispose
donc de n + 1 zéros distincts de g ′ , et donc, en utilisant le théorème de Rolle, de n zéros distincts de g ′ ,
séparant strictement les zéros de g (et donc notamment, dans ] − 1, 1[, et distincts des ri ). Or, les ri sont
(n)
racines doubles de (Pn )2 et f ′ (ri ) = Bn′ (ri ). Ainsi, les ri sont aussi zéros de g ′ . On a donc de la sorte
2n zéros distincts de g ′ , dans ] − 1, 1[.
(c) On utilise toujours le théorème de Rolle itéré pour obtenir c ∈] − 1, 1[ tel que g (2n) (c) = 0, soit, puisque
2
(n) 2 (2n)!
deg(Bn ) < n, et deg(Pn ) = 2n, de coefficient dominant :
n!
2
(2n)!
0 = f (2n) (c) − αPn(2n) (c) = f (2n) (c) − α(2n)! .
n!
(n!)2
On trouve donc α = f (2n) (c) · , d’où, en exprimant l’égalité g(x) = 0 :
((2n)!)3
(n!)2
0 = f (x) − Bn (x) − f (2n) (c) · (P (n) (x))2 ,
((2n)!)3 n
c’est-à-dire :
(n!)2
f (x) − Bn (x) = · f (2n) (c)(Pn(n) (x))2 .
((2n)!)3
7. Ainsi,
1 1
(n!)2
Z Z
|I(f ) − In (f )| 6 |f (x) − Bn (x)| dx 6 M2n (Pn(n) (x))2 dx.
−1 ((2n)!)3 −1
i1 1
1 h
Z
p p
Ip,q = (x − 1)p (x + 1)q+1 − (x − 1)p−1 (x + 1)q+1 dx = − Ip−1,q+1 .
q+1 −1 q+1 −1 q+1
En itérant, il vient :
Z 1
p!q!
p p!q!
Ip,q = (−1) (x + 1)p+q dx = (−1)p 2p+q+1 .
(p + q)! −1 (p + q + 1)!
En particulier,
1
(n!)2 22n+1
Z
(x − 1)n (x + 1)n dx = In,n = (−1)n .
−1 (2n + 1)!
7
On en déduit que
1
(n!)2 22n+1
Z
(Pn(n) (x))2 dx = ,
−1 2n + 1
d’où finalement
α+β
u− 2 β−α α+β
8. On effectue le changement de variable x = β−α
, soit u = 2 ·x+ 2 :
2
β 1
β−α β−α α+β
Z Z
f (u) du = f·x+ du.
α 2
−1 2 2
β−α α+β
On applique la majoration précédente à la fonction g : u 7→ f ·x+ , dont la dérivée 2n-ième
2 2
est 2n
β−α β−α α+β
g (2n) (u) = f (2n) ·x+ ,
2 2 2
2n
′ ′ β−α
dont la borne supérieure M2n est par conséquent M2n = M2n . Or,
2
n n
X β−α X α+β β−α
In (g) = λj g(rj ) = λj f + rj .
j=1
2 j=1 2 2
Ainsi,
Z β n
β−α X α+β β − α β − α
f (u) du − λj f + rj 6 2 |I(g) − In (g)|
α 2 j=1 2 2
β−α ′ 22n+1
6 · M2n
2 2n 2
n (2n + 1)!
2n+1
22n+1
β−α
= M2n 2
2 2n
(2n + 1)!
n
2n+1
(β − α)
= M2n · .
2n 2
n (2n + 1)!
8
En sommant cette inégalité, et en utilisant l’inégalité triangulaire et la relation de Chasles, il vient enfin :
Z N −1
b
M4 (b − a)5
b−a X b−a b−a
f (u) du − f mk − √ + f mk + √ 6 .
2N 4320N 4
a
k=0
2N 3 2N 3