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la comparaison ( les figures de style dans antigone ) :

 elle consiste à rapprocher deux éléments, un comparé et un comparant, pour en souligner les ressemblances ou les différences. Le
rapprochement des deux termes se fait au moyen d’un outil de comparaison.
 et il se lève, tranquille, comme un ouvrier au seuil de sa journée.
 ils ont des femmes, des enfants, et des petits ennuis comme tout le monde.
 J’ai été fille avant toi. Et pas commode non plus, mais dure tête comme toi, non. D’où viens-tu, mauvaise?
 Elles sont toutes les mêmes! Tu n’étais pourtant pas comme les autres.
 Toujours avec la même robe, et mal peignée. Les garçons ne verront qu’Ismène avec ses bouclettes et ses rubans et ils me la
laisseront sur les bras. » Hé bien, tu vois, tu étais comme ta soeur.
 Je ne suis que ta nourrice, et tu me traites comme une vieille bête.
 Ma colombe! La tête lui tourne d’être sans rien et je suis là comme une idiote au lieu de lui donner quelque chose de chaud.
 Et ils pensent tous comme lui dans la ville.
 Pas belle comme nous, mais autrement.
 Et justement pas comme à une bête. Comme à une vraie personne, comme tu m’entends faire…
 Tu m’aimes, n’est-ce pas? Tu m’aimes comme une femme? 
 Oui, Antigone, je t’aime comme une femme.
 Je suis noire et maigre. Ismène est rose et dorée comme un fruit.
 Quand tu penses que je serai à toi, est-ce que tu sens au milieu de toi comme un grand trou qui se creuse, comme quelque
chose qui meurt?
 Je n’étais pas très sûre que tu me désires vraiment et j’avais fait tout cela pour être un peu plus comme les autres filles.
 parce qu’on sait qu’il n’y a plus d’espoir, le sale espoir ; qu’on est pris, qu’on est enfin pris comme un rat.
  le temps de dire merci, elle était là, à gratter comme une petite hyène.
 Et quand je l’ai empoignée, elle se débattait comme une diablesse, elle voulait continuer encore.
 te tirer les cheveux comme on fait aux filles dans les jeux.
 Je le pouvais. Seulement, je me suis senti tout d’un coup comme un ouvrier qui refusait un ouvrage.
 C’est comme la vague qui vient de s’abattre sur le pont devant vous.
 se sont égorgés comme deux petits voyous qu’ils étaient, pour un règlement de comptes.
  Je te comprends, j’aurais fait comme toi à vingt ans.
 Allez, commence, commence, comme ton père!
 Il fallait aller gratter la terre avec tes ongles pendant qu’ils étaient tout près et te faire empoigner par eux comme une
voleuse!
 Créon, il est sorti comme un fou.
 Antigone est au fond de la tombe pendue aux fils de sa ceinture, des fils bleus, des fils verts, des fils rouges qui lui font
comme un collier d’enfant.
  et Créon ne peut pas éviter ce regard comme la lame.
 car Ismène est bien plus belle qu’Antigone.
 Je réfléchis plus que toi.
 J’ai raison plus souvent que toi.
 Il est plus fort que nous.
 Nounou plus forte que la fièvre, nounou plus forte que le cauchemar, plus forte que l’ombre de l’armoire.
  Etéocle, ce prix de vertu, ne valait pas plus cher que Polynice.

la métaphore
La métaphore : comme la comparaison, elle rapproche deux éléments, mais sans les relier par un outil de comparaison.
les figures de style dans antigone

 Il faut pourtant qu’il y en ait qui mènent la barque.


 Ô tombeau ! Ô lit nuptial ! Ô demeure souterraine !
 ce dieu géant qui m’enlevait dans ses bras et me sauvait des monstres et des ombres, c’était toi ?
 Nous allons tous porter cette plaie au côté, pendant des siècles.
 Allons vite, cuisinier, appelle tes gardes ! 
 La vie, c’est un livre qu’on aime, c’est un enfant qui joue à vos pieds, un outil qu’on tient bien dans sa main.
 Et tu risques la mort maintenant que j’ai refusé à ton frère ce passeport dérisoire, ce bredouillage en série sur sa dépouille,
cette pantomime dont tu aurais été la première à avoir honte et mal si on l’avait jouée.
 Et il y aura les gardes…avec leur regard de bœuf.
 Allons, ma vieille bonne pomme rouge.
 Il faut pourtant qu’il y en ait qui mènent la barque.
 leurs grosses mains lavées, leur regard de boeuf -qu’on sent qu’on pourra toujours crier.
les figures de style dans antigone

personnification
 c’est la représentation d’une chose ou d’un animal sous une forme humaine.
 J’ai glissé dans la campagne sans qu’elle s’en aperçoive.
 C’est beau un jardin qui ne pense pas encore aux hommes.
 Le jardin dormait encore.

antiphrase
dire le contraire de ce qu’on pense.
 Ah ! C’est du joli ! C’est du propre !
 Comme tu as bien tout pensé! 
 Le bon fils avait essayé, lui aussi, de faire assassiner son père.

Hyperbole :
on emploie des termes exagérés pour frapper l’imagination du destinataire.
 Il est parti, touché à mort.

Antithèse :
on rapproche dans une même phrase deux idées opposées.
 Je suis noire et maigre. Ismène est rose et dorée comme un fruit.
 J’ai le mauvais rôle et tu as le bon.
 C’est vous qui êtes laids, même les plus beaux.
 Tu as choisi la vie et moi la mort.

Gradation (les figures de style dans antigone):


 Et votre agitation, votre bavardage, votre vide, sans elle.
 Nous sommes de ceux qui lui sautent dessus quand ils le rencontrent, votre espoir, votre cher espoir, votre sale espoir!
 Dites, à qui devrait-elle mentir? A qui sourire? A qui se vendre?

Anaphore :
on répète un mot ou une expression au début de plusieurs vers ou phrases.
 Oublie-la, Hémon; oublie-la, mon petit.
 Crois-tu que je l’accepterai, votre vie?
 Dites, à qui devrait-elle mentir? à qui sourire? a qui se vendre?

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