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2) L’ Europe Napoléonienne et la Restauration.

INDICE.

• 1) L’ Europe Napoléoníenne (1799-1815).

• 2) La Guerra de la Independencia Española


(1808-1814).

• 3) El Reinado de Fernando VII en España


(1814-1833) .

• 4) La Independencia de América Latina


(1808-1825).
1) L’ Europe Napoléonienne (1799-1815).
Importance de la période : Sous Napoléon, la France devient
une puissance mondiale qui domine le reste de l'Europe avec ses armées
(sauf la Russie et la Grande-Bretagne) et diffuse les idéaux de la Rév.
française sur le continent. Son régime s'appuyait principalement sur la
haute bourgeoisie révolutionnaire, de tendance modérée (Girondins),
réprimant durement les deux autres extrêmes politiques qui cherchaient
soit des réformes révolutionnaires plus radicales (Jacobins, extrême
gauche) soit le retour à l'Ancien Régime (absolutistes, extrême droite). .
Napoléon renforce son gouvernement, met fin à l'instabilité du
Directoire, consolide quelques-uns des principaux acquis
révolutionnaires (Code napoléonien de 1804, assure l'égalité devant la
loi de tous les Français), mais il ne faut pas oublier qu'il met également
fin à la séparation des pouvoirs et avec la vie parlementaire, faisant
évoluer son régime d'une dictature temporaire à une monarchie
autoritaire. Malgré tout, il jouissait d'une grande popularité parmi son
peuple, ayant vaincu jusqu'à cinq coalitions absolutistes ennemies de la
France, ce qui lui a permis de positionner ses amis et sa famille comme
les rois fantoches de plusieurs pays européennes. Parmi les principales
conséquences des guerres napoléoniennes nous avons l'expansion du
nationalisme (les peuples européens prennent conscience d'eux-mêmes)
et du libéralisme (les gouvernements napoléoniens ont appliqué les idées
des Lumières), la consolidation de l'Empire britannique, l'indépendance
de l'Amérique latine et l'effondrement ultérieur de l'empire espagnol.
L'hégémonie de Napoléon (1799-1812) :
a) Napoléon, en montant au Premier Consul (1799), avait hérité d'une
république ruinée par les ravages révolutionnaires et menacée par les
complots des Jacobins et des absolutistes, ainsi que par les royaumes
absolutistes (Guerre de la II Coalition, 1798- 1802 contre l'Autriche, la
Prusse, la Russie et l'Angleterre). Napoléon assainit les finances,
réprima ses ennemis et créa une armée moderne qui firent de la France
la première puissance d'Europe, battant pour la deuxième fois les
puissances absolutistes et annexant de nombreux territoires, (Paix
d'Amiens 1802, annexion de la Hollande et d'une partie de l'Italie). En
1804, il est couronné empereur par le Pape (il accepte Napoléon en
échange de son respect pour la religion catholique en France).
b) En 1803, l'Angleterre, l'Autriche et la Russie déclarent à nouveau la
guerre à la France (III Coalition 1805-1806), mais Napoléon écrase
l'armée autrichienne et russe à Austerlitz (1805). Il n'a pas eu la même
chance en mer, car son plan d'envahir l'Angleterre avec l'aide de
l'Espagne, il a été frustré par l'amiral Nelson (Trafalgar, 1805).
c) En 1807, la Prusse et la Russie déclarent la guerre à la France (IV
Coalition 1806-1807), mais Napoléon vaincre à la bataille de Jéna
(1807).
d) En 1807 seule l'Angleterre (protégée par la mer) résiste à la
domination française, donc avec l'espoir de l'isoler économiquement,
Napoléon décrète le blocus continental (interdiction pour toute
l'Europe de commercer avec l'Angleterre), cependant le Portugal refuse
de s'y conformer. Pour cette raison, Napoléon pacte avec l'Espagne la
division du Portugal, mais une fois que les troupes françaises entrent
en Espagne, elles occupent également ce pays, mettant son frère José
La chute de Napoléon (1812-1815) :
a) Devant le refus russe de ne pas commercer avec l'Angleterre, Napoléon recrute une énorme armée et
lance son invasion. Les Russes ont mené une stratégie d'attaques rapides et de retraites qui ont ralenti
l'avance française, combinée à une autre de terre brûlée (en se retirant, ils ont brûlé les récoltes et ont pris
de la nourriture), ce qui a fait de la campagne de Russie un véritable enfer pour les Français. De plus,
lorsque Napoléon arriva à Moscou, il trouva une ville déserte, incendiée et sans nourriture (le tsar
Alexandre Ier avait fui vers l'est après avoir dévasté la ville), étant contraint de rentrer en France en plein
hiver, de sorte que sur 700 000 hommes qui avait la Grande Armée, seulement 200 000 sont revenus.
b) Pendant ce temps, en Espagne les choses empiraient, car bien que l'invasion du pays ait été facile, les
Français ne contrôlaient que les villes (sauf Cadix), les zones rurales étant aux mains de bandes de
guérilleros qui attaquaient par surprise les troupes françaises dans des embuscades. L'occupation de
l'Espagne produisit une effusion de sang constante pour Napoléon qui lui coûta 300 000 hommes, tandis
que les Anglais (débarqués à Lisbonne) gagnaient du terrain (Bataille d'Arapiles, 1812 et Vitoria 1813).
c) L'usure de la campagne de Russie et d'Espagne a encouragé l'Autriche, la Prusse, la Russie et
l'Angleterre à former la VI coalition (1813), remportant pour la première fois une victoire surprenante à
Leipzig (1813). En 1814, la France est envahie et Napoléon capturé et confiné sur l'île d'Elbe (Italie). Le
frère de Louis XVI, exilé en Angleterre, revient et devient roi sous le nom de Louis XVIII. Cependant, en
1815, Napoléon s'échappa de l'île d'Elbe et retourna en France, rassemblant une nouvelle armée qui lui
permit de reprendre le pouvoir à la période des Cent-Jours. Mais l'Angleterre et la Prusse réagissent
rapidement (VII coalition), battant définitivement Wellington à Napoléon à Waterloo. Après avoir été
capturé à nouveau, il a été confiné sur l'île de Santa Elena dans l'Atlantique Sud. où il est mort peu de
temps après empoisonné ..
.
La restauration de l'absolutisme (1815). La période napoléonienne a laissé une Europe en
ruines résultant de deux décennies de guerre constante. Les puissances absolutistes (Autriche, Russie,
Prusse) et plus l’Angleterre, ayant finalement réussi à vaincre la France née de la révolution, décident de
convoquer un congrès international pour organiser le nouvel ordre européen, cherchant ainsi à restaurer
l'Ancien Régime (absolutisme, féodalité, société d’ordres, etc.), tentant ainsi d'effacer tout l'héritage
révolutionnaire antérieur. Les monarchies européennes envoyèrent leurs négociateurs au Congrès de
Vienne (1815) : Metternich (Autriche), Castlereagh (Grande-Bretagne), Alexandre Ier (Russie),
Hardenberg (Prusse) et Talleyrand (France) pour créer une Europe stable dans laquelle aucun pouvoir
devait dominer les autres. Les aspects les plus importants furent la restauration de l'absolutisme (Louis
XVIII rentra en France, Fernando VII en Espagne, François Ier à Naples, Jean VI au Portugal et
Guillaume Ier aux Pays-Bas) et le rétablissement des frontières françaises de 1789. En outre , l'Autriche,
la Prusse, la Russie et plus tard aussi la France, ont signé le traité de la Sainte-Alliance, qui était une
initiative d'Alexandre Ier de Russie, par lequel ces puissances ont accepté d'intervenir conjointement
contre tout foyer révolutionnaire qui apparaîtrait sur le continent. Pour cette raison, la période qui a suivi
le Congrès de Vienne est connue sous le nom de Restauration (1815-1848) et peut être comprise comme
une tentative éphémère / désespérée des anciennes oligarchies (noblesse et clergé) de revenir au passé.
Quelque chose d'impossible à réaliser à une époque où après le début de la première révolution
industrielle et après vingt-cinq ans de guerres révolutionnaires dans toute l'Europe, la bourgeoisie (qui a
déjà le pouvoir économique), n'est pas prête à perdre à nouveau le pouvoir politique. Ainsi, depuis 1826
(mort d'Alexandre Ier, -chef de la Sainte-Alliance-), les tensions entre la Russie, la Prusse et l'Autriche et
les prochaines révolutions de 1820, 1830 et 1848 prouveront l'impossibilité d'atteindre cet objectif.
Práctica I: Comentez la image suivante. “Napoleón regresa a Francia tras escapar dela
isla de Elba” (1815).
2) La Guerra de la Independencia Española (1808-1814) .
Orígenes de la guerra. Los orígenes están en el Tratado
de Fontenebleau, cuando España (Godoy), firma con Francia
(Napoleón) el reparto de Portugal como castigo a dicho país por
seguir comerciando con Inglaterra. Napoleón ya no tenía interés
en mantener la alianza con España, (tras haber perdido este país
su valiosa flota en Trafalgar), aspirando ahora a hacerse con sus
colonias americanas. Por tanto tras cruzar las tropas francesas los
pirineos, una parte de las mismas, en lugar de seguir hacia
Portugal, comienzan a acantonarse en las principales ciudades de
la mitad norte, actuando los franceses más como invasores que
como aliados (ante el asombro de las autoridades y del pueblo
español, que no entiende lo que está pasando). Mientras tanto, el
príncipe Fernando conspira contra su padre el Rey Carlos IV para
arrebatarle la corona, cosa que consigue tras una rebelión popular
en Aranjuez (Motín de Aranjuez). Ante esta situación Napoleón
convoca una reunión en San Sebastián para mediar entre ambos y
comunicarles sus planes para España, pero cuando la familia real
llega a Guipúzcoa, el Emperador cambia el lugar de la cita a
Hendaya (al otro lado de la frontera francesa). Fernando VII y
Carlos IV entran en Francia y una vez allí son prisioneros de
Napoleón quien les exige a corona de España para su hermano
José. Estos se la ceden sin problema (Abdicaciones de Bayona).
Mientras tanto en Madrid estalla una revuelta popular contra los
franceses (Levantamiento de 2 de Mayo de 1808).
Fuerzas políticas y sociales: Tras el levantamiento del 2
de Mayo, (brutalmente sofocada por los franceses de Murat el
día 3), la rebelión antifrancesa se extiende por todo el país,
iniciándose la conocida como “Guerra de la Independencia
española” (1808-1814), que fue tanto una guerra de liberación
nacional contra el invasor francés (para los liberales) como
levantamiento popular y clerical en favor del Antiguo Régimen y
el Rey legítimo (para los absolutistas), así como también una
guerra civil en la que hasta tres grupos de españoles se
enfrentaron por su idea de lo que debería ser España:
a) Absolutistas: Eran la gran mayoría del país y de los que se
enfrentaron a Napoleón, es decir, la nobleza rural, campesinos y
clases populares, todos azuzados por el clero, el cual odiaba todo
lo francés desde Carlos III. Defendían el Antiguo Régimen y
organizaron guerrillas en las zonas rurales que fueron una
auténtica pesadilla para los franceses.
b) Liberales: Antiguos ilustrados radicalizados por la
Revolución Francesa. Revolucionarios y nacionalistas que
consideraban a España una nación soberana que aspiraba a
gobernarse mediante instituciones representativas (parlamento y
constitución) que limitaran el poder real. Se componían de la alta
y media burguesía y las profesiones liberales, por lo que su
número fue escaso fuera de Cádiz, centro del comercio
americano durante el XVIII. Aspiraban a realizar en España una
revolución liberal como en Francia, pero sin que ello implicara
el dominio extranjero de Napoleón.
a) Afrancesados: Ilustrados moderados que colaboraron con José
I. Grupo minoritario, (nobleza urbana, funcionarios) muy culto,
que vio la invasión francesa como mal menor, si esta permitía
realizar las reformas que necesitaba el país evitando a su vez
Desarrollo de la Guerra: Tras el 2 de Mayo, buena parte de oligarquías urbanas españolas, decide
organizarse para plantar cara al nuevo gobierno de José I. Así, amparándose en el derecho medieval
castellano, (en ausencia del rey por captura o invasión, la soberanía y la defensa recaía en las ciudades)
crean Juntas Provinciales para reclutar tropas y coordinar la guerra. Después para coordinarlas
globalmente a todas, crean la Junta Suprema Central, formada por miembros de cada Junta Provincial y
que se refugia en Cádiz. Mientras tanto en el medio rural, curas y campesinos absolutistas, predican y
organizan una durísima y brutal guerra de guerrillas (1808-1813, 40.000 guerrilleros) que supuso una
auténtica pesadilla para los franceses, (300.000 muertos). Militarmente distinguimos tres fases:
-I Fase, (1808): Los franceses (Dupont), son derrotadas en la Batalla de Bailén (Castaños), lo que alejó
la amenaza francesa de Andalucía. Castaños avanza hasta Madrid, y José I huye a Vitoria. Bailén fue la
primera derrota de Napoleón en Europa.
-II fase, (1809-1812): Napoleón, entra en España con 250.000 soldados, venciendo a los españoles
(Batalla de Ocaña, 1809). Los Ingleses (Wellington) desembarcan en Lisboa y liberan Portugal, No
obstante todas las ciudades españolas (salvo Cádiz, protegida por los ingleses), está en manos francesas.
-III Fase (1812-1813): Tras fracasar en Rusia, Napoleón retira 100.000 soldados de España para
defenderse de la VI Coalición, pero es derrotado en Leipzig (1813). Wellington aprovecha para avanzar
desde Portugal, venciendo a los franceses en los Arapiles (1812). José I huye de Madrid siendo los
franceses derrotados y expulsados de España por Wellington tras la batalla de Vitoria (1813). Napoleón,
agotado ofrece a Fernando VII volver a España (Tratado de Valencay, 1813).
La Constitución de 1812: La Junta Suprema Central, (refugiada en Cádiz desde 1810) nace como
autoridad militar espontanea e improvisada por lo que carecía de legitimidad como gobierno. Fue por ello,
que ésta deicidio convocar Cortes (asamblea representativa de todo el reino dividida en estamentos), de
donde debería salir un verdadero gobierno de España en ausencia del Rey legítimo. Se convocó por tanto a
miembros de los tres estamentos de todo el imperio para que acudieran a Cádiz, pero la guerra impidió que
la muchos de estos llegaran. Ante ello, los diputados presentes decidieron suplir a los ausentes con
españoles de dichas todas las provincias que ya estuvieran asentados en la ciudad, valiéndose de que Cádiz
era la sede del comercio americano y por tanto una ciudad cosmopolita donde vivían comerciantes y
burgueses de todo el imperio. Hubo por tanto una mayor cantidad de diputados procedentes del tercer
Estado de lo que habría sido habitual, los cuales eran simpatizantes de las ideas emanadas de la Rev.
Francesa (liberales). Por ello que las Cortes de Cádiz aprobaron que el voto en las mismas se haría por
diputado (y no por estamento, según el Antiguo Régimen), lo que a su vez posibilitó que se optara por
hacer de España un régimen constitucional que ponía fin al absolutismo. La Constitución de Cádiz (“La
Pepa”), fue aprobada el 19-III-1812 e inspirada en la constitución francesa de 1791 hacía de “las Españas
de ambos hemisferios” una monarquía constitucional de soberanía nacional y sufragio universal masculino
que declaraba a “todos los españoles iguales ante la ley”. Fernando VII era declarado el Rey legitimo y el
catolicismo la única religión oficial del Estado, aunque la inquisición fue abolida. En su redacción
participaron 30 diputados americanos y filipinos (de 240) por lo que fue la primera constitución de España,
Filipinas e Hispanoamérica, aunque dio a estos una representación menor, de ahí que no tuviera allí mucha
aceptación. A pesar de todo su autoridad y aplicación no pasó de los muros de Cádiz debido a la guerra.
Consecuencias del periodo: La Guerra de la
Independencia supuso el periodo más destructivo de toda la
historia de España. Algunos historiadores achacan a la
destrucción de la Guerra de la Independencia, el retraso general
de España hacia el resto de Europa, notorio en los S.XIX y XX.
a) La demografía se hundió, al perecer cerca de 500.000
españoles (en una población total de 12 millones).
b) Económicamente, la agricultura se derrumba debido a la
destrucción y el pillaje sembrado por los ejércitos, al abandono
del campo por la marcha de los hombres a la guerrilla, al
ejército o por la muerte de éstos. La Industria desparece por la
destrucción que dejaron los ejércitos ingleses (aunque luchaban
como aliados, aprovecharon su incursión en España para
destruir todas las fábricas que encontraban a su paso,
consideradas competidoras de su industria). El comercio
peninsular se hunde al ser requisados los animales de tiro por
parte de los ejércitos y por el abandono de los caminos. El
comercio americano (ya menguado tras Trafalgar), desaparece
al comenzar las guerras de emancipación americanas.
d) Internacionalmente España pasa de ser una de las principales
potencias mundiales (1805) a un país de cuarta fila (1814),
marginado en el Congreso de Viena (1815), por la pérdida de su
flota y por las guerras de independía hispanoamericanas
(1808-1825, iniciadas tras la invasión francesa).
e) La hacienda se arruina (la deuda estatal de 1814 ascendía a
12.000 millones de reales, cuando el país ingresaba 600 al año).
f) Políticamente Tras restaurar Fernando VII el absolutismo
(1814), la sociedad se polariza entre absolutistas y liberales,
Práctica II). Cuestiones.

1) Escoge 6 personajes y realiza una tabla donde expliques: a) la


afiliación política de los personajes durante la Guerra de la
Independencia, b) su importancia c) papel jugado durante el
conflicto, d) el desarrollo posterior de su vida tras el conflicto:

I) El Empecinado, II) Espoz y Mina, III) El cura Merino, IV)


Manuela Malasaña, V) Agustina de Aragón, VI) Francisco de Goya,
VII) Melchor Gaspar de Jovellanos, VIII) Agustín Arguelles, IX)
Pedro Gómez de Labrador, X) Francisco Javier Elío. XI) José
Marchena, XII) Bernardo Mozo de Rosales, XIII) Carlos María
Isidro de Borbón, XIV) José María Queipo del Llano, XV) Antonio
Capmany, XVI) Jaume Creus. XVII) Miguel Ramos Arizpe, XVIII)
José Mejía Lequerica, XIX) Diego Muñoz Torrero, XX) Manuel
Godoy, XXI) Carlos de España.
3) El Reinado de Fernando VII (1814-1833).
El Reinado de Fernando VII representa la aplicación en España
del proyecto que tenían las potencias vencedoras de Napoleón de
restaurar en Europa el status quo previo a 1789 (o Antiguo
Régimen), según van a acordar éstas (Santa Alianza) en el
Congreso de Viena. Su reinado inaugura la crisis general que vive
España en el XIX, sendo además durante el mismo, cuando se
pierda definitivamente el Imperio Americano, quedando España
relegada desde ahora a potencia de tercera fila, marginada en el
Congreso de Viena (1815). El país al que regresa en 1814, está
devastado por la guerra, con una sociedad enfrentada y dividida,
entre a) una oligarquía nobiliaria conservadora y absolutista,
sostenida por la iglesia, con enorme influencia sobre la
mayoritaria masa campesina y b) una minoría burguesa y liberal
que representa la parte más preparada y progresista del país,
apoyada también desde ahora por los cuadros del ejército (a los
que el estatismo del Antiguo Régimen les impedía ascender a los
puestos de mando). El periodo, caracterizado por las sucesivas
oleadas represoras del monarca contra afrancesados y liberales,
así como por las conspiraciones de éstos por acceder al poder,
marca el final de la denominada “Crisis del Antiguo Régimen”,
comenzada en 1808 con la invasión francesa, siendo Fernando
VII el último rey absoluto que tuvo España. De carácter
vengativo, hipócrita, cobarde y cruel pero astuto y taimado,
Fernando VII había sido educado para ser Rey absoluto por lo que
se resistió a ver limitado su poder por una constitución, (según
El Sexenio Absolutista (1814-1820): Por el
Tratado de Valencay (1813), un Napoleón agotado y ya al borde
de la derrota final le devolvía la corona. La recuperación del
trono sería confirmada más tarde por las potencias absolutistas
en el Congreso de Viena (1815). Cuando Fernando entra en
España (1814) un grupo de diputados de las Cortes de Cádiz de
tendencia absolutista, piden por carta al Rey que derogue la
constitución de 1812 y restaure el Antiguo Régimen
(“Manifiesto de los Persas”), algo que Fernando VII hará
inmediatamente (1814). El pueblo aplaude la medida así como
“al deseado”, al que reciben con vítores de “Viva la
Inquisición”, (restaurada también), “viva Cristo Rey” o “Vivan
las cadenas”. Comienza así el llamado “Sexenio Absolutista”,
un periodo caracterizado por la brutal persecución que el rey
decretó contra afrancesados y liberales, los cuales tienen que
escoger entre exiliarse, vivir en la clandestinidad o a morir a
garrote si eran atrapados. Los afrancesados que pueden huyen a
Francia (Goya), siendo su exilio el primero de la historia
contemporánea española. Con ellos se pierde también a la élite
cultura e intelectual del país. Parte de los liberales huye a
Inglaterra, pero otra parte se quedará en España para conspirar y
organizar levantamientos contra el rey que derriben de nuevo la
monarquía absoluta. En 1820 el teniente Rafael de Riego, (que
se encontraba en Sevilla preparado para embarcar a Buenos
Aires para luchar contras los independentistas) encabeza un
pronunciamiento que proclama la Constitución de Cádiz.
Sorprendido y asustado, Fernando VII jura la Constitución. En
el éxito del pronunciamiento había sido clave tanto la
financiación que mandaron los rebeldes argentinos, como la
afiliación liberal de los cuadros del ejército o el rumor de que
los barcos (comprados a Rusia) estaban podridos.
El Trienio Liberal (1820-1823): Tras subir al poder, los
liberales sacan de las prisiones a los represaliados por Fernando
VII. Se decretan también penas de muerte para los defensores del
absolutismo. El gobierno liberal decretó un ambicioso plan de
reformas e intentó aplicar el la Constitución de Cádiz:
a) Supresión del Antiguo Régimen, así como de la Inquisición.
b) Reconocimiento de libertades individuales como de imprenta o
de opinión, (propicio la aparición de los primeros periódicos).
c) Para castigar a la iglesia por su apoyo al absolutismo, se decreta
la expropiación de 1000 monasterios. Los bienes expropiados, se
subastarían para paliar la ruina de la hacienda.
d) En América se intenta negociar con los rebeldes, ofreciéndoles
un modelo de estado representativo y confederal.
No obstante y pese al empeño e idealismo del proyecto liberal, los
muchos problemas les sobrepasaron. Destacaron:
I) Oposición del clero y del campesinado, que crean guerrillas
absolutistas (“Apostólicos”) que hostigan a las tropas liberales y
asesinan a los funcionarios. Como represalia, en las ciudades
partidarios del gobierno queman conventos y matan a 95 curas.
II) La división de liberales entre “Doceañistas” (los que habían
redactado la constitución de Cádiz, más moderados y partidarios
entenderse con los absolutistas) y “Veinteañistas” (jóvenes que
realizaron la revolución de 1820, partidarios de crear una nueva
constitución todavía más progresista, (o incluso republicana).
III) La crisis económica, que iba en aumento.
IV) La rebelión americana a cuyos líderes, la Constitución no
satisfacía, fracasando las negociaciones.
V) Fernando VII, quién sabotea las leyes aprobadas (los liberales
La Década Ominosa (1823-1833): Cuando los 100.000 hijos de San Louis cruzaron los pirineos,
el gobierno Liberal huy´´o a Cádiz, siendo vencidas sus tropas en la batalla del Trocadero (1823). El
Antiguo Régimen es restaurado y Fernando VII se venga, fusilando a 130 militares liberales, cesando a los
funcionarios y encarcelando a 60.000 personas. Las tierras expropiadas a la iglesia les son devueltas y los
antiguos compradores encarcelados. La represión es tan brutal que hasta la Santa Alianza pide al rey que se
modere. Una novedad es la no restauración de la Inquisición, sustituida ahora por el nuevo cuerpo de
Policía (1824), mejor entrenado para perseguir a los liberales. Mientras tanto, la economía se hunde
todavía más por las consecuencias de la guerra de la independía, la pérdida de América (Ayacucho, 1825),
el caos político y el clima de preguerra civil. En 1823 la situación de la hacienda es tan desastrosa que el
estado no tiene fondos ni para pagar al ejército o a los funcionarios, lo que amenaza la estabilidad del
régimen absolutista. Ante esto, Fernando VII no tiene más remedio que realizar algunas reformas que sin
salirse tampoco del modelo absolutista, permitieran sanear la hacienda. Llamó por tanto a gobernar a a)
absolutistas-reformistas como Cea Bermúdez o López Ballesteros quién, junto a otras reformas, realizó
los primeros presupuestos generales. Pero los sectores b) ultra-absolutistas (clero rural y nobleza rural) ya
enojados ya con el rey por no haber restaurado la inquisición, ven esto como una nueva traición al
absolutismo, aliándose con Carlos Mª Isidro (hermano de Fernando VII, ultra-absoutista y que ansía la
corona en secreto al no tener el Rey herederos). Los absolutistas se dividen así en dos bandos. En 1830
Fernando VII tiene una hija (Isabel), pero que no puede reinar al estar vigente la ley Sálica (prohíbe reinar
a las mujeres). Ante ello Fernando VII publica antes de morir la “Pragmática Sanción” (que anula la Ley
Sálica)….pero a su muerte en 1833, su hermano Carlos y sus partidarios, rechazan acatar dicha ley…
Practica III); Analiza y comenta la siguiente imagen.
4) La Independencia de América Latina (1808-1825).
Causas: En 1808 la América Española, constituía el imperio
colonial más grande del mundo (18 millones de km2), con 14
millones de habitantes. Estaba dividido en cuatro virreinatos (Nueva
España, Perú, Nueva Granada y Río de la Plata), con una población
diversa y estratificada: a) peninsulares (españoles nacidos en la
península, 5%, acaparaban los principales cargos administrativos), b)
criollos (españoles nacidos en América, 20% burguesía terrateniente y
comercial, rica pero excluida del poder político), c) mestizos (obreros,
criados y artesanos, 30% discriminados por todos), d) Indios (40%
vivían en reservas de la corona o en las zonas mineras, desconfiaban
de los peninsulares, pero todavía más de los criollos), e) negros (5%
esclavos que trabajaban las plantaciones de los criollos). Las reformas
borbónicas implantadas bajo Carlos III (1759-1788), buscaban
aumentar los beneficios españoles con su imperio. Por las mismas los
cargos de la administración virreinal eran preferentemente para
peninsulares, lo que sembró entre los criollos un sentimiento de
agravio, crecido aún más por el monopolio que tenía España con el
comercio de sus colonias (los americanos querían poder comerciar
con Inglaterra o EEUU). Otros factores importantes fueron las ideas
de la Ilustración y el ejemplo de las revoluciones americana y
francesa, que constituyeron peligrosos modelos a seguir por las
burguesías criollas, cada vez menos identificadas con España y más
con su tierra de nacimiento (nacionalismo). Estas tensiones entre los
criollos con la corona, originaron las primeras revueltas anticoloniales
como la de Tupac-amaru II en el Perú (1780, fracasó tras derivar en
una violenta revuelta indígena que asustó a los criollos, quienes
volvieron al lado de la corona). Influyó también la derrota de
Trafalgar de 1805 (aisló a España de América), siendo la chispa
independentista la invasión francesa de España de en 1808.
Etapas: Las guerras de independencia, fueron tanto guerras de liberación nacional de España contra sus
colonias, como guerras civiles entre americanos leales (realistas) y independentistas (revolucionarios):
I) 1808-1810. Tras la invasión francesa y la sustitución que hace Napoleón de Fernando VII por José I
(abdicaciones de Bayona, 1808) los americanos crearon también juntas provinciales (formadas por criollos
y por peninsulares) que se negaron a reconocer a José I, manteniéndose leales a Fernando VII.
II) 1810-1814: En 1810 (Sevilla cae en manos francesas) los criollos de las Juntas de Caracas (Bolívar) y
Buenos Aires (San Martín), aprovechan la debilidad española para expulsar del poder a los peninsulares y
declarar la independencia. En el Río de la Plata (Argentina) la independencia se consolida sin problemas,
mientras que en Nueva Granada (Venezuela y Colombia), estalla la guerra civil entre realistas y
revolucionarios. En Perú y Nueva España, los criollos temen una revolución indígena y permanecen leales.
III) 1814-1820, Vencido Napoleón y restaurado el absolutismo en España, Fernando VII, con los pocos
barcos que le quedan logra envíar la expedición de Pablo Morillo (1815, 15.000 soldados), que sofoca en
levantamiento en Nueva Granada (Bolívar huye a Jamaica ayudado por los ingleses). Los revolucionarios
solo resisten en Argentina, desde donde San Martín cruza los Andes y conquista Chile (1818).
IV) 1820-1825: En España el ejército dirigido por Rafael de Riego (20.000 hombres, destinados a
Argentina) se rebela (fueron sobornados por los argentinos) y proclama en España la Constitución de 1812,
que daba los mismos derechos a criollos, indios, mestizos y peninsulares. Ante ello los criollos de Nueva
España se rebelan también (México 1821). Mientras tanto San Martín conquista Perú (1821) y Bolívar
reinicia la guerra en Nueva Granada (Gran Colombia, 1820). Las tropas realistas desmoralizadas y
divididas entre liberales y absolutistas, desertan o se enfrentan entre si. El último ejército realista (dirigido
por José de Canterac) es derrotado en Ayacucho por Bartolomé de Sucre (Bolivia, 1825).
Consecuencias: La independencia del Imperio español en
América tendrá amplias consecuencias tanto para la los nuevos
países surgidos, como para la antigua metrópolis:
a) Deuda Externa: Las nuevas repúblicas nacen ya hipotecadas
por las la enorme deuda externa acumulada con Inglaterra y
EEUU en la compra de armas, y municiones, endeudamiento
que lastrará su economía durante durante todo el S. XIX.
b) Militarismo: El ejército ganará un gran protagonismo
político tras la guerras (sumado al que ya arrastraba de la época
colonial) dividiéndose ahora los generales entre centralistas y
federalistas, un problema que será germen de dictaduras,
pronunciamientos y guerras civiles que dejarán en papel mojado
las democráticas constituciones liberales (inspiradas en la de
Cádiz y en la de EEUU) que las repúblicas establecen.
c) Represión: Los que habían combatido con las filas realistas
van a ser duramente represaliados. Los peninsulares serán
expulsados de América (1826-1829), mientras que los indios
además de seguir siendo excluidos del poder, serán privados de
sus tierras comunales en virtud de la propiedad privada.
d) Fragmentación: Bolívar soñaba con crear un gran estado
latinoamericano, que no llegará nunca a nacer por las
rivalidades entre los criollos de las distintas ciudades, quienes
en el Congreso de Panamá (1826) defendieron la fragmentación
del continente, lo que benefició a Inglaterra a la hora de
controlar e influir en los nuevos gobiernos según sus intereses.
e) Debilidad exterior: España se obstina en no reconocer las
independencias (México en 1836, Colombia en 1881), por lo
que las relaciones con América desaparecieron, asumiendo
Inglaterra y EEUU ahora los papeles de árbitro y metrópolis de
América. España pasa a ser un país débil y arruinado, tutelado
desde ahora en su política exterior por Francia y por Inglaterra.
Práctica IV). Comenta el siguiente mapa (puedes utilizar internet para completar).

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