(1808-1825). 1) L’ Europe Napoléonienne (1799-1815). Importance de la période : Sous Napoléon, la France devient une puissance mondiale qui domine le reste de l'Europe avec ses armées (sauf la Russie et la Grande-Bretagne) et diffuse les idéaux de la Rév. française sur le continent. Son régime s'appuyait principalement sur la haute bourgeoisie révolutionnaire, de tendance modérée (Girondins), réprimant durement les deux autres extrêmes politiques qui cherchaient soit des réformes révolutionnaires plus radicales (Jacobins, extrême gauche) soit le retour à l'Ancien Régime (absolutistes, extrême droite). . Napoléon renforce son gouvernement, met fin à l'instabilité du Directoire, consolide quelques-uns des principaux acquis révolutionnaires (Code napoléonien de 1804, assure l'égalité devant la loi de tous les Français), mais il ne faut pas oublier qu'il met également fin à la séparation des pouvoirs et avec la vie parlementaire, faisant évoluer son régime d'une dictature temporaire à une monarchie autoritaire. Malgré tout, il jouissait d'une grande popularité parmi son peuple, ayant vaincu jusqu'à cinq coalitions absolutistes ennemies de la France, ce qui lui a permis de positionner ses amis et sa famille comme les rois fantoches de plusieurs pays européennes. Parmi les principales conséquences des guerres napoléoniennes nous avons l'expansion du nationalisme (les peuples européens prennent conscience d'eux-mêmes) et du libéralisme (les gouvernements napoléoniens ont appliqué les idées des Lumières), la consolidation de l'Empire britannique, l'indépendance de l'Amérique latine et l'effondrement ultérieur de l'empire espagnol. L'hégémonie de Napoléon (1799-1812) : a) Napoléon, en montant au Premier Consul (1799), avait hérité d'une république ruinée par les ravages révolutionnaires et menacée par les complots des Jacobins et des absolutistes, ainsi que par les royaumes absolutistes (Guerre de la II Coalition, 1798- 1802 contre l'Autriche, la Prusse, la Russie et l'Angleterre). Napoléon assainit les finances, réprima ses ennemis et créa une armée moderne qui firent de la France la première puissance d'Europe, battant pour la deuxième fois les puissances absolutistes et annexant de nombreux territoires, (Paix d'Amiens 1802, annexion de la Hollande et d'une partie de l'Italie). En 1804, il est couronné empereur par le Pape (il accepte Napoléon en échange de son respect pour la religion catholique en France). b) En 1803, l'Angleterre, l'Autriche et la Russie déclarent à nouveau la guerre à la France (III Coalition 1805-1806), mais Napoléon écrase l'armée autrichienne et russe à Austerlitz (1805). Il n'a pas eu la même chance en mer, car son plan d'envahir l'Angleterre avec l'aide de l'Espagne, il a été frustré par l'amiral Nelson (Trafalgar, 1805). c) En 1807, la Prusse et la Russie déclarent la guerre à la France (IV Coalition 1806-1807), mais Napoléon vaincre à la bataille de Jéna (1807). d) En 1807 seule l'Angleterre (protégée par la mer) résiste à la domination française, donc avec l'espoir de l'isoler économiquement, Napoléon décrète le blocus continental (interdiction pour toute l'Europe de commercer avec l'Angleterre), cependant le Portugal refuse de s'y conformer. Pour cette raison, Napoléon pacte avec l'Espagne la division du Portugal, mais une fois que les troupes françaises entrent en Espagne, elles occupent également ce pays, mettant son frère José La chute de Napoléon (1812-1815) : a) Devant le refus russe de ne pas commercer avec l'Angleterre, Napoléon recrute une énorme armée et lance son invasion. Les Russes ont mené une stratégie d'attaques rapides et de retraites qui ont ralenti l'avance française, combinée à une autre de terre brûlée (en se retirant, ils ont brûlé les récoltes et ont pris de la nourriture), ce qui a fait de la campagne de Russie un véritable enfer pour les Français. De plus, lorsque Napoléon arriva à Moscou, il trouva une ville déserte, incendiée et sans nourriture (le tsar Alexandre Ier avait fui vers l'est après avoir dévasté la ville), étant contraint de rentrer en France en plein hiver, de sorte que sur 700 000 hommes qui avait la Grande Armée, seulement 200 000 sont revenus. b) Pendant ce temps, en Espagne les choses empiraient, car bien que l'invasion du pays ait été facile, les Français ne contrôlaient que les villes (sauf Cadix), les zones rurales étant aux mains de bandes de guérilleros qui attaquaient par surprise les troupes françaises dans des embuscades. L'occupation de l'Espagne produisit une effusion de sang constante pour Napoléon qui lui coûta 300 000 hommes, tandis que les Anglais (débarqués à Lisbonne) gagnaient du terrain (Bataille d'Arapiles, 1812 et Vitoria 1813). c) L'usure de la campagne de Russie et d'Espagne a encouragé l'Autriche, la Prusse, la Russie et l'Angleterre à former la VI coalition (1813), remportant pour la première fois une victoire surprenante à Leipzig (1813). En 1814, la France est envahie et Napoléon capturé et confiné sur l'île d'Elbe (Italie). Le frère de Louis XVI, exilé en Angleterre, revient et devient roi sous le nom de Louis XVIII. Cependant, en 1815, Napoléon s'échappa de l'île d'Elbe et retourna en France, rassemblant une nouvelle armée qui lui permit de reprendre le pouvoir à la période des Cent-Jours. Mais l'Angleterre et la Prusse réagissent rapidement (VII coalition), battant définitivement Wellington à Napoléon à Waterloo. Après avoir été capturé à nouveau, il a été confiné sur l'île de Santa Elena dans l'Atlantique Sud. où il est mort peu de temps après empoisonné .. . La restauration de l'absolutisme (1815). La période napoléonienne a laissé une Europe en ruines résultant de deux décennies de guerre constante. Les puissances absolutistes (Autriche, Russie, Prusse) et plus l’Angleterre, ayant finalement réussi à vaincre la France née de la révolution, décident de convoquer un congrès international pour organiser le nouvel ordre européen, cherchant ainsi à restaurer l'Ancien Régime (absolutisme, féodalité, société d’ordres, etc.), tentant ainsi d'effacer tout l'héritage révolutionnaire antérieur. Les monarchies européennes envoyèrent leurs négociateurs au Congrès de Vienne (1815) : Metternich (Autriche), Castlereagh (Grande-Bretagne), Alexandre Ier (Russie), Hardenberg (Prusse) et Talleyrand (France) pour créer une Europe stable dans laquelle aucun pouvoir devait dominer les autres. Les aspects les plus importants furent la restauration de l'absolutisme (Louis XVIII rentra en France, Fernando VII en Espagne, François Ier à Naples, Jean VI au Portugal et Guillaume Ier aux Pays-Bas) et le rétablissement des frontières françaises de 1789. En outre , l'Autriche, la Prusse, la Russie et plus tard aussi la France, ont signé le traité de la Sainte-Alliance, qui était une initiative d'Alexandre Ier de Russie, par lequel ces puissances ont accepté d'intervenir conjointement contre tout foyer révolutionnaire qui apparaîtrait sur le continent. Pour cette raison, la période qui a suivi le Congrès de Vienne est connue sous le nom de Restauration (1815-1848) et peut être comprise comme une tentative éphémère / désespérée des anciennes oligarchies (noblesse et clergé) de revenir au passé. Quelque chose d'impossible à réaliser à une époque où après le début de la première révolution industrielle et après vingt-cinq ans de guerres révolutionnaires dans toute l'Europe, la bourgeoisie (qui a déjà le pouvoir économique), n'est pas prête à perdre à nouveau le pouvoir politique. Ainsi, depuis 1826 (mort d'Alexandre Ier, -chef de la Sainte-Alliance-), les tensions entre la Russie, la Prusse et l'Autriche et les prochaines révolutions de 1820, 1830 et 1848 prouveront l'impossibilité d'atteindre cet objectif. Práctica I: Comentez la image suivante. “Napoleón regresa a Francia tras escapar dela isla de Elba” (1815). 2) La Guerra de la Independencia Española (1808-1814) . Orígenes de la guerra. Los orígenes están en el Tratado de Fontenebleau, cuando España (Godoy), firma con Francia (Napoleón) el reparto de Portugal como castigo a dicho país por seguir comerciando con Inglaterra. Napoleón ya no tenía interés en mantener la alianza con España, (tras haber perdido este país su valiosa flota en Trafalgar), aspirando ahora a hacerse con sus colonias americanas. Por tanto tras cruzar las tropas francesas los pirineos, una parte de las mismas, en lugar de seguir hacia Portugal, comienzan a acantonarse en las principales ciudades de la mitad norte, actuando los franceses más como invasores que como aliados (ante el asombro de las autoridades y del pueblo español, que no entiende lo que está pasando). Mientras tanto, el príncipe Fernando conspira contra su padre el Rey Carlos IV para arrebatarle la corona, cosa que consigue tras una rebelión popular en Aranjuez (Motín de Aranjuez). Ante esta situación Napoleón convoca una reunión en San Sebastián para mediar entre ambos y comunicarles sus planes para España, pero cuando la familia real llega a Guipúzcoa, el Emperador cambia el lugar de la cita a Hendaya (al otro lado de la frontera francesa). Fernando VII y Carlos IV entran en Francia y una vez allí son prisioneros de Napoleón quien les exige a corona de España para su hermano José. Estos se la ceden sin problema (Abdicaciones de Bayona). Mientras tanto en Madrid estalla una revuelta popular contra los franceses (Levantamiento de 2 de Mayo de 1808). Fuerzas políticas y sociales: Tras el levantamiento del 2 de Mayo, (brutalmente sofocada por los franceses de Murat el día 3), la rebelión antifrancesa se extiende por todo el país, iniciándose la conocida como “Guerra de la Independencia española” (1808-1814), que fue tanto una guerra de liberación nacional contra el invasor francés (para los liberales) como levantamiento popular y clerical en favor del Antiguo Régimen y el Rey legítimo (para los absolutistas), así como también una guerra civil en la que hasta tres grupos de españoles se enfrentaron por su idea de lo que debería ser España: a) Absolutistas: Eran la gran mayoría del país y de los que se enfrentaron a Napoleón, es decir, la nobleza rural, campesinos y clases populares, todos azuzados por el clero, el cual odiaba todo lo francés desde Carlos III. Defendían el Antiguo Régimen y organizaron guerrillas en las zonas rurales que fueron una auténtica pesadilla para los franceses. b) Liberales: Antiguos ilustrados radicalizados por la Revolución Francesa. Revolucionarios y nacionalistas que consideraban a España una nación soberana que aspiraba a gobernarse mediante instituciones representativas (parlamento y constitución) que limitaran el poder real. Se componían de la alta y media burguesía y las profesiones liberales, por lo que su número fue escaso fuera de Cádiz, centro del comercio americano durante el XVIII. Aspiraban a realizar en España una revolución liberal como en Francia, pero sin que ello implicara el dominio extranjero de Napoleón. a) Afrancesados: Ilustrados moderados que colaboraron con José I. Grupo minoritario, (nobleza urbana, funcionarios) muy culto, que vio la invasión francesa como mal menor, si esta permitía realizar las reformas que necesitaba el país evitando a su vez Desarrollo de la Guerra: Tras el 2 de Mayo, buena parte de oligarquías urbanas españolas, decide organizarse para plantar cara al nuevo gobierno de José I. Así, amparándose en el derecho medieval castellano, (en ausencia del rey por captura o invasión, la soberanía y la defensa recaía en las ciudades) crean Juntas Provinciales para reclutar tropas y coordinar la guerra. Después para coordinarlas globalmente a todas, crean la Junta Suprema Central, formada por miembros de cada Junta Provincial y que se refugia en Cádiz. Mientras tanto en el medio rural, curas y campesinos absolutistas, predican y organizan una durísima y brutal guerra de guerrillas (1808-1813, 40.000 guerrilleros) que supuso una auténtica pesadilla para los franceses, (300.000 muertos). Militarmente distinguimos tres fases: -I Fase, (1808): Los franceses (Dupont), son derrotadas en la Batalla de Bailén (Castaños), lo que alejó la amenaza francesa de Andalucía. Castaños avanza hasta Madrid, y José I huye a Vitoria. Bailén fue la primera derrota de Napoleón en Europa. -II fase, (1809-1812): Napoleón, entra en España con 250.000 soldados, venciendo a los españoles (Batalla de Ocaña, 1809). Los Ingleses (Wellington) desembarcan en Lisboa y liberan Portugal, No obstante todas las ciudades españolas (salvo Cádiz, protegida por los ingleses), está en manos francesas. -III Fase (1812-1813): Tras fracasar en Rusia, Napoleón retira 100.000 soldados de España para defenderse de la VI Coalición, pero es derrotado en Leipzig (1813). Wellington aprovecha para avanzar desde Portugal, venciendo a los franceses en los Arapiles (1812). José I huye de Madrid siendo los franceses derrotados y expulsados de España por Wellington tras la batalla de Vitoria (1813). Napoleón, agotado ofrece a Fernando VII volver a España (Tratado de Valencay, 1813). La Constitución de 1812: La Junta Suprema Central, (refugiada en Cádiz desde 1810) nace como autoridad militar espontanea e improvisada por lo que carecía de legitimidad como gobierno. Fue por ello, que ésta deicidio convocar Cortes (asamblea representativa de todo el reino dividida en estamentos), de donde debería salir un verdadero gobierno de España en ausencia del Rey legítimo. Se convocó por tanto a miembros de los tres estamentos de todo el imperio para que acudieran a Cádiz, pero la guerra impidió que la muchos de estos llegaran. Ante ello, los diputados presentes decidieron suplir a los ausentes con españoles de dichas todas las provincias que ya estuvieran asentados en la ciudad, valiéndose de que Cádiz era la sede del comercio americano y por tanto una ciudad cosmopolita donde vivían comerciantes y burgueses de todo el imperio. Hubo por tanto una mayor cantidad de diputados procedentes del tercer Estado de lo que habría sido habitual, los cuales eran simpatizantes de las ideas emanadas de la Rev. Francesa (liberales). Por ello que las Cortes de Cádiz aprobaron que el voto en las mismas se haría por diputado (y no por estamento, según el Antiguo Régimen), lo que a su vez posibilitó que se optara por hacer de España un régimen constitucional que ponía fin al absolutismo. La Constitución de Cádiz (“La Pepa”), fue aprobada el 19-III-1812 e inspirada en la constitución francesa de 1791 hacía de “las Españas de ambos hemisferios” una monarquía constitucional de soberanía nacional y sufragio universal masculino que declaraba a “todos los españoles iguales ante la ley”. Fernando VII era declarado el Rey legitimo y el catolicismo la única religión oficial del Estado, aunque la inquisición fue abolida. En su redacción participaron 30 diputados americanos y filipinos (de 240) por lo que fue la primera constitución de España, Filipinas e Hispanoamérica, aunque dio a estos una representación menor, de ahí que no tuviera allí mucha aceptación. A pesar de todo su autoridad y aplicación no pasó de los muros de Cádiz debido a la guerra. Consecuencias del periodo: La Guerra de la Independencia supuso el periodo más destructivo de toda la historia de España. Algunos historiadores achacan a la destrucción de la Guerra de la Independencia, el retraso general de España hacia el resto de Europa, notorio en los S.XIX y XX. a) La demografía se hundió, al perecer cerca de 500.000 españoles (en una población total de 12 millones). b) Económicamente, la agricultura se derrumba debido a la destrucción y el pillaje sembrado por los ejércitos, al abandono del campo por la marcha de los hombres a la guerrilla, al ejército o por la muerte de éstos. La Industria desparece por la destrucción que dejaron los ejércitos ingleses (aunque luchaban como aliados, aprovecharon su incursión en España para destruir todas las fábricas que encontraban a su paso, consideradas competidoras de su industria). El comercio peninsular se hunde al ser requisados los animales de tiro por parte de los ejércitos y por el abandono de los caminos. El comercio americano (ya menguado tras Trafalgar), desaparece al comenzar las guerras de emancipación americanas. d) Internacionalmente España pasa de ser una de las principales potencias mundiales (1805) a un país de cuarta fila (1814), marginado en el Congreso de Viena (1815), por la pérdida de su flota y por las guerras de independía hispanoamericanas (1808-1825, iniciadas tras la invasión francesa). e) La hacienda se arruina (la deuda estatal de 1814 ascendía a 12.000 millones de reales, cuando el país ingresaba 600 al año). f) Políticamente Tras restaurar Fernando VII el absolutismo (1814), la sociedad se polariza entre absolutistas y liberales, Práctica II). Cuestiones.
1) Escoge 6 personajes y realiza una tabla donde expliques: a) la
afiliación política de los personajes durante la Guerra de la Independencia, b) su importancia c) papel jugado durante el conflicto, d) el desarrollo posterior de su vida tras el conflicto:
I) El Empecinado, II) Espoz y Mina, III) El cura Merino, IV)
Manuela Malasaña, V) Agustina de Aragón, VI) Francisco de Goya, VII) Melchor Gaspar de Jovellanos, VIII) Agustín Arguelles, IX) Pedro Gómez de Labrador, X) Francisco Javier Elío. XI) José Marchena, XII) Bernardo Mozo de Rosales, XIII) Carlos María Isidro de Borbón, XIV) José María Queipo del Llano, XV) Antonio Capmany, XVI) Jaume Creus. XVII) Miguel Ramos Arizpe, XVIII) José Mejía Lequerica, XIX) Diego Muñoz Torrero, XX) Manuel Godoy, XXI) Carlos de España. 3) El Reinado de Fernando VII (1814-1833). El Reinado de Fernando VII representa la aplicación en España del proyecto que tenían las potencias vencedoras de Napoleón de restaurar en Europa el status quo previo a 1789 (o Antiguo Régimen), según van a acordar éstas (Santa Alianza) en el Congreso de Viena. Su reinado inaugura la crisis general que vive España en el XIX, sendo además durante el mismo, cuando se pierda definitivamente el Imperio Americano, quedando España relegada desde ahora a potencia de tercera fila, marginada en el Congreso de Viena (1815). El país al que regresa en 1814, está devastado por la guerra, con una sociedad enfrentada y dividida, entre a) una oligarquía nobiliaria conservadora y absolutista, sostenida por la iglesia, con enorme influencia sobre la mayoritaria masa campesina y b) una minoría burguesa y liberal que representa la parte más preparada y progresista del país, apoyada también desde ahora por los cuadros del ejército (a los que el estatismo del Antiguo Régimen les impedía ascender a los puestos de mando). El periodo, caracterizado por las sucesivas oleadas represoras del monarca contra afrancesados y liberales, así como por las conspiraciones de éstos por acceder al poder, marca el final de la denominada “Crisis del Antiguo Régimen”, comenzada en 1808 con la invasión francesa, siendo Fernando VII el último rey absoluto que tuvo España. De carácter vengativo, hipócrita, cobarde y cruel pero astuto y taimado, Fernando VII había sido educado para ser Rey absoluto por lo que se resistió a ver limitado su poder por una constitución, (según El Sexenio Absolutista (1814-1820): Por el Tratado de Valencay (1813), un Napoleón agotado y ya al borde de la derrota final le devolvía la corona. La recuperación del trono sería confirmada más tarde por las potencias absolutistas en el Congreso de Viena (1815). Cuando Fernando entra en España (1814) un grupo de diputados de las Cortes de Cádiz de tendencia absolutista, piden por carta al Rey que derogue la constitución de 1812 y restaure el Antiguo Régimen (“Manifiesto de los Persas”), algo que Fernando VII hará inmediatamente (1814). El pueblo aplaude la medida así como “al deseado”, al que reciben con vítores de “Viva la Inquisición”, (restaurada también), “viva Cristo Rey” o “Vivan las cadenas”. Comienza así el llamado “Sexenio Absolutista”, un periodo caracterizado por la brutal persecución que el rey decretó contra afrancesados y liberales, los cuales tienen que escoger entre exiliarse, vivir en la clandestinidad o a morir a garrote si eran atrapados. Los afrancesados que pueden huyen a Francia (Goya), siendo su exilio el primero de la historia contemporánea española. Con ellos se pierde también a la élite cultura e intelectual del país. Parte de los liberales huye a Inglaterra, pero otra parte se quedará en España para conspirar y organizar levantamientos contra el rey que derriben de nuevo la monarquía absoluta. En 1820 el teniente Rafael de Riego, (que se encontraba en Sevilla preparado para embarcar a Buenos Aires para luchar contras los independentistas) encabeza un pronunciamiento que proclama la Constitución de Cádiz. Sorprendido y asustado, Fernando VII jura la Constitución. En el éxito del pronunciamiento había sido clave tanto la financiación que mandaron los rebeldes argentinos, como la afiliación liberal de los cuadros del ejército o el rumor de que los barcos (comprados a Rusia) estaban podridos. El Trienio Liberal (1820-1823): Tras subir al poder, los liberales sacan de las prisiones a los represaliados por Fernando VII. Se decretan también penas de muerte para los defensores del absolutismo. El gobierno liberal decretó un ambicioso plan de reformas e intentó aplicar el la Constitución de Cádiz: a) Supresión del Antiguo Régimen, así como de la Inquisición. b) Reconocimiento de libertades individuales como de imprenta o de opinión, (propicio la aparición de los primeros periódicos). c) Para castigar a la iglesia por su apoyo al absolutismo, se decreta la expropiación de 1000 monasterios. Los bienes expropiados, se subastarían para paliar la ruina de la hacienda. d) En América se intenta negociar con los rebeldes, ofreciéndoles un modelo de estado representativo y confederal. No obstante y pese al empeño e idealismo del proyecto liberal, los muchos problemas les sobrepasaron. Destacaron: I) Oposición del clero y del campesinado, que crean guerrillas absolutistas (“Apostólicos”) que hostigan a las tropas liberales y asesinan a los funcionarios. Como represalia, en las ciudades partidarios del gobierno queman conventos y matan a 95 curas. II) La división de liberales entre “Doceañistas” (los que habían redactado la constitución de Cádiz, más moderados y partidarios entenderse con los absolutistas) y “Veinteañistas” (jóvenes que realizaron la revolución de 1820, partidarios de crear una nueva constitución todavía más progresista, (o incluso republicana). III) La crisis económica, que iba en aumento. IV) La rebelión americana a cuyos líderes, la Constitución no satisfacía, fracasando las negociaciones. V) Fernando VII, quién sabotea las leyes aprobadas (los liberales La Década Ominosa (1823-1833): Cuando los 100.000 hijos de San Louis cruzaron los pirineos, el gobierno Liberal huy´´o a Cádiz, siendo vencidas sus tropas en la batalla del Trocadero (1823). El Antiguo Régimen es restaurado y Fernando VII se venga, fusilando a 130 militares liberales, cesando a los funcionarios y encarcelando a 60.000 personas. Las tierras expropiadas a la iglesia les son devueltas y los antiguos compradores encarcelados. La represión es tan brutal que hasta la Santa Alianza pide al rey que se modere. Una novedad es la no restauración de la Inquisición, sustituida ahora por el nuevo cuerpo de Policía (1824), mejor entrenado para perseguir a los liberales. Mientras tanto, la economía se hunde todavía más por las consecuencias de la guerra de la independía, la pérdida de América (Ayacucho, 1825), el caos político y el clima de preguerra civil. En 1823 la situación de la hacienda es tan desastrosa que el estado no tiene fondos ni para pagar al ejército o a los funcionarios, lo que amenaza la estabilidad del régimen absolutista. Ante esto, Fernando VII no tiene más remedio que realizar algunas reformas que sin salirse tampoco del modelo absolutista, permitieran sanear la hacienda. Llamó por tanto a gobernar a a) absolutistas-reformistas como Cea Bermúdez o López Ballesteros quién, junto a otras reformas, realizó los primeros presupuestos generales. Pero los sectores b) ultra-absolutistas (clero rural y nobleza rural) ya enojados ya con el rey por no haber restaurado la inquisición, ven esto como una nueva traición al absolutismo, aliándose con Carlos Mª Isidro (hermano de Fernando VII, ultra-absoutista y que ansía la corona en secreto al no tener el Rey herederos). Los absolutistas se dividen así en dos bandos. En 1830 Fernando VII tiene una hija (Isabel), pero que no puede reinar al estar vigente la ley Sálica (prohíbe reinar a las mujeres). Ante ello Fernando VII publica antes de morir la “Pragmática Sanción” (que anula la Ley Sálica)….pero a su muerte en 1833, su hermano Carlos y sus partidarios, rechazan acatar dicha ley… Practica III); Analiza y comenta la siguiente imagen. 4) La Independencia de América Latina (1808-1825). Causas: En 1808 la América Española, constituía el imperio colonial más grande del mundo (18 millones de km2), con 14 millones de habitantes. Estaba dividido en cuatro virreinatos (Nueva España, Perú, Nueva Granada y Río de la Plata), con una población diversa y estratificada: a) peninsulares (españoles nacidos en la península, 5%, acaparaban los principales cargos administrativos), b) criollos (españoles nacidos en América, 20% burguesía terrateniente y comercial, rica pero excluida del poder político), c) mestizos (obreros, criados y artesanos, 30% discriminados por todos), d) Indios (40% vivían en reservas de la corona o en las zonas mineras, desconfiaban de los peninsulares, pero todavía más de los criollos), e) negros (5% esclavos que trabajaban las plantaciones de los criollos). Las reformas borbónicas implantadas bajo Carlos III (1759-1788), buscaban aumentar los beneficios españoles con su imperio. Por las mismas los cargos de la administración virreinal eran preferentemente para peninsulares, lo que sembró entre los criollos un sentimiento de agravio, crecido aún más por el monopolio que tenía España con el comercio de sus colonias (los americanos querían poder comerciar con Inglaterra o EEUU). Otros factores importantes fueron las ideas de la Ilustración y el ejemplo de las revoluciones americana y francesa, que constituyeron peligrosos modelos a seguir por las burguesías criollas, cada vez menos identificadas con España y más con su tierra de nacimiento (nacionalismo). Estas tensiones entre los criollos con la corona, originaron las primeras revueltas anticoloniales como la de Tupac-amaru II en el Perú (1780, fracasó tras derivar en una violenta revuelta indígena que asustó a los criollos, quienes volvieron al lado de la corona). Influyó también la derrota de Trafalgar de 1805 (aisló a España de América), siendo la chispa independentista la invasión francesa de España de en 1808. Etapas: Las guerras de independencia, fueron tanto guerras de liberación nacional de España contra sus colonias, como guerras civiles entre americanos leales (realistas) y independentistas (revolucionarios): I) 1808-1810. Tras la invasión francesa y la sustitución que hace Napoleón de Fernando VII por José I (abdicaciones de Bayona, 1808) los americanos crearon también juntas provinciales (formadas por criollos y por peninsulares) que se negaron a reconocer a José I, manteniéndose leales a Fernando VII. II) 1810-1814: En 1810 (Sevilla cae en manos francesas) los criollos de las Juntas de Caracas (Bolívar) y Buenos Aires (San Martín), aprovechan la debilidad española para expulsar del poder a los peninsulares y declarar la independencia. En el Río de la Plata (Argentina) la independencia se consolida sin problemas, mientras que en Nueva Granada (Venezuela y Colombia), estalla la guerra civil entre realistas y revolucionarios. En Perú y Nueva España, los criollos temen una revolución indígena y permanecen leales. III) 1814-1820, Vencido Napoleón y restaurado el absolutismo en España, Fernando VII, con los pocos barcos que le quedan logra envíar la expedición de Pablo Morillo (1815, 15.000 soldados), que sofoca en levantamiento en Nueva Granada (Bolívar huye a Jamaica ayudado por los ingleses). Los revolucionarios solo resisten en Argentina, desde donde San Martín cruza los Andes y conquista Chile (1818). IV) 1820-1825: En España el ejército dirigido por Rafael de Riego (20.000 hombres, destinados a Argentina) se rebela (fueron sobornados por los argentinos) y proclama en España la Constitución de 1812, que daba los mismos derechos a criollos, indios, mestizos y peninsulares. Ante ello los criollos de Nueva España se rebelan también (México 1821). Mientras tanto San Martín conquista Perú (1821) y Bolívar reinicia la guerra en Nueva Granada (Gran Colombia, 1820). Las tropas realistas desmoralizadas y divididas entre liberales y absolutistas, desertan o se enfrentan entre si. El último ejército realista (dirigido por José de Canterac) es derrotado en Ayacucho por Bartolomé de Sucre (Bolivia, 1825). Consecuencias: La independencia del Imperio español en América tendrá amplias consecuencias tanto para la los nuevos países surgidos, como para la antigua metrópolis: a) Deuda Externa: Las nuevas repúblicas nacen ya hipotecadas por las la enorme deuda externa acumulada con Inglaterra y EEUU en la compra de armas, y municiones, endeudamiento que lastrará su economía durante durante todo el S. XIX. b) Militarismo: El ejército ganará un gran protagonismo político tras la guerras (sumado al que ya arrastraba de la época colonial) dividiéndose ahora los generales entre centralistas y federalistas, un problema que será germen de dictaduras, pronunciamientos y guerras civiles que dejarán en papel mojado las democráticas constituciones liberales (inspiradas en la de Cádiz y en la de EEUU) que las repúblicas establecen. c) Represión: Los que habían combatido con las filas realistas van a ser duramente represaliados. Los peninsulares serán expulsados de América (1826-1829), mientras que los indios además de seguir siendo excluidos del poder, serán privados de sus tierras comunales en virtud de la propiedad privada. d) Fragmentación: Bolívar soñaba con crear un gran estado latinoamericano, que no llegará nunca a nacer por las rivalidades entre los criollos de las distintas ciudades, quienes en el Congreso de Panamá (1826) defendieron la fragmentación del continente, lo que benefició a Inglaterra a la hora de controlar e influir en los nuevos gobiernos según sus intereses. e) Debilidad exterior: España se obstina en no reconocer las independencias (México en 1836, Colombia en 1881), por lo que las relaciones con América desaparecieron, asumiendo Inglaterra y EEUU ahora los papeles de árbitro y metrópolis de América. España pasa a ser un país débil y arruinado, tutelado desde ahora en su política exterior por Francia y por Inglaterra. Práctica IV). Comenta el siguiente mapa (puedes utilizar internet para completar).