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Mon projet professionnel

Avant-propos
 
Tout d’abord, je pense que si j’ai voulu être institutrice c’est grâce à ma mère.
Celle-ci est enseignante, tout comme la plupart de mes proches, et m’emmenait
de temps en temps avec elle lorsque j’étais petite. J’adorais la regarder donner
cours, voir comment elle se comportait avec ses élèves, être dans la salle des
professeurs avec ses collègues, discuter avec eux, … De plus, étant
enseignante, elle portait une attention toute particulière à l’école, à mes devoirs.
Elle m’a donc appris à respecter le milieu scolaire et c’est ainsi que je l’ai aimé
de plus en plus.

Ensuite, une fois à l’école primaire, j’ai toujours eu de très bons contacts avec
mes institutrices et c’est là, que j’ai commencé à idéaliser leur métier. Quand on
me demandait ce que je voulais faire plus tard, ma réponse était toujours la
même : « Plus tard, je voudrais être institutrice. ». J’en étais convaincue.

Par après, est arrivée la période des secondaires. Et préférant les


mathématiques aux autres matières, je me suis dit que je pourrais plutôt me
diriger vers un régendat en mathématiques. Je n’ai malheureusement pas réussi
ce projet, mais il m’a beaucoup apporté dans le sens où il a confirmé mon
premier choix. En effet, lors des différents stages que j’ai effectués cette année-
là, je me suis rendu compte que je préférais donner cours aux plus jeunes. J’ai
donc décidé de me lancer dans des études d’institutrice et malgré qu’il y ait eu
de nombreux bas, je sais qu’à présent, c’est ce métier qui me correspond le
mieux. Chaque stage m’a permis de m’en rendre compte davantage et à
présent, après trois années de dur labeur, enseigner n’est plus que du plaisir (ou
presque…) !

     Etre enseignant
 
Quel type d’enseignante suis-je ?
  Il est difficile de répondre à cette question, car ce n’est pas toujours évident de
s’auto-évaluer. Mais si je reprends les différents rapports de stage me
concernant, je pense que je suis avant tout une enseignante consciencieuse
dans le sens où j’essaie toujours de donner le meilleur de moi-même. En effet,
j’aime le travail bien fait, je suis même parfois un peu trop perfectionniste. Et
dans ce métier, j’ai en plus en face de moi des enfants. Il me semble donc
important d’être « au top ». Je crois n’avoir encore jamais rendu une préparation
bâclée ou avoir présenté aux enfants du matériel négligé. Chaque préparation
que j’ai effectuée a été longuement réfléchie, car je veux que les Es
comprennent ce qu’ils apprennent. Je réfléchis donc aux différents procédés que
je pourrais utilisés.

Exemple de Projet Personnel-Professionnel rédigé pour un métier d’enseignantPage 1


De plus, il est important que les Es soient motivés par l’apprentissage. Le
matériel s’il n’est pas hors-contexte et qu’il est bien conçu arrivera à en motiver
certains. Je pense donc que je suis une enseignante qui aime son métier et qui
veut dès lors qu’il soit préparé de la meilleure manière possible.
 
Quels sont mes points forts ?
 
Comme dit précédemment, je suis très consciencieuse, mais j’ai aussi d’autres
points forts. Par exemple, il me semble être à l’écoute des Es. Ceci est
important, car ceux que j’aurai en face de moi les prochaines années
partageront la même classe que moi pendant au moins un an. Il faudra que je
sois là pour eux dès qu’ils en éprouveront le besoin. J’espère donc qu’une
relation de confiance s’installera petit à petit entre chacun de nous.

De plus, je trouve que j’arrive de mieux en mieux à faire preuve d’autorité avec
les Es sans pour autant être une tortionnaire. Au début, j’avais énormément de
mal à gérer une classe, car j’avais tendance à crier pour le moindre fait et à ne
jamais leur sourire ou plaisanter avec eux. Ceci ne faisait que les exciter et
empirait donc la situation. Or, je remarque que depuis que je suis plus à l’aise en
classe, que je suis détendue face aux Es, que je leur souris, que je plaisante avec
eux, l’ambiance est beaucoup plus sereine et il me suffit juste d’élever un peu la
voix pour qu’ils m’écoutent. Il n’est donc pas nécessaire de crier ou d’imposer
ses lois pour se faire respecter, il suffit juste d’être soi-même et d’arriver à faire
la part des choses.

Enfin, lorsque j’enseigne une nouvelle notion aux Es, je veux que celle-ci ait du
sens pour eux. Sinon, cela ne sert à rien, car ils l’oublieront très vite. J’essaie
donc de tout mettre en place afin qu’ils comprennent ce qu’ils sont en train
d’apprendre : je varie les procédés du mieux que je peux et je construis un
matériel adéquat qui les aidera à mieux se représenter les nouvelles notions.
 

De quoi dois-je me méfier ?


 
Je suis à la base une personne très sensible et j’ai remarqué lors de plusieurs
stages que mes émotions me faisaient parfois défaut, dans le sens où elles
prenaient le dessus sur moi. J’ai parfois du mal à les contrôler et je me mets
alors à pleurer, même parfois devant les Es. Cependant, au fil des stages, j’ai
appris à contrôler de plus en plus ces émotions et à prendre sur moi. Ce n’est
pas chose facile, mais si je veux donner le meilleur de moi-même lorsque
j’enseigne, il faut que j’arrive à faire une croix sur ma vie privée lorsque j’entre
en classe. De même que ce qui se passe à l’école devrait rester à l’école.
 
De plus, je devrais essayer de mieux gérer mon temps, car j’ai tendance à
travailler à la dernière minute. Ceci ne m’a encore jamais posé réellement de
gros problèmes, mais lorsque je serai embauchée pour une année complète, je

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ne pourrai pas me permettre de vivre sous stress pendant toute une année. Je
finirais par exploser ! Il faut vraiment que je fasse attention et que je m’améliore
à ce niveau-là, car je travaille beaucoup trop dans l’urgence.
 
Quels aspects de ma formation dois-je approfondir ?
 
Nous avons vu au cours de cette année qu’un enseignant était définit selon six
axes. L’enseignant est chercheur, acteur social, praticien, pédagogue, personne,
mais aussi maître instruit.
Un des axes que je dois essentiellement approfondir est celui de maître instruit
où l’enseignant maîtrise parfaitement les contenus disciplinaires qu’il enseigne
et où il les situe dans un contexte plus vaste. En effet, je trouve que je manque
énormément de culture générale sans pour autant être bête. Mais je m’intéresse
très peu à ce qui se passe autour de moi, d’ailleurs je ne regarde quasiment
jamais le journal télévisé. Or, ceci est important en tant qu’enseignant d’être au
courant de l’actualité, d’être curieux de ce qui se passe dans le monde. Et dans
un sens, je suis curieuse, car j’aime apprendre de nouvelles choses. Il faut donc
que j’approfondisse au maximum cet axe-la, car je serai plus tard confrontée à
des questions d’enfants diverses. Et je ne pourrai pas me permettre de toujours
leur répondre que je me renseignerai pour le lendemain ! Je pourrais perdre
toute crédibilité vis-à-vis des enfants.

Ensuite, je dirais qu’un autre axe que je dois approfondir est celui de pédagogue
où l’enseignant est amené chaque jour à initier, gérer, réguler des situations
d’apprentissage, à les évaluer. En effet, même si durant ces trois dernières
années, j’ai eu de nombreux stages et que j’ai essayé d’appliquer au maximum
ce que j’avais appris à la Haute Ecole, il me reste encore beaucoup à apprendre
au niveau pédagogie et méthodologie. Car on me l’a souvent répété et j’en suis
partiellement convaincue, c’est une fois sur le terrain que l’on se découvre
réellement en tant qu’enseignant. C’est à ce moment-là que nous avons
l’occasion d’essayer réellement tout ce qu’on nous a appris durant notre
formation pédagogique et donc, de toucher un peu à tout. De plus, j’aurai
l’occasion au fil des leçons, au fil des années de ma rendre compte de ce qui
fonctionne avec les Es et de ce qui fonctionne moins bien. Je pourrai alors
adapter mes leçons pour qu’au final, il y ait de moins en moins de soucis. Et je
suis sûre que même en fin de carrière, j’en apprendrai encore tous les jours et
que mes leçons devront être repensées, car je ne serai jamais devant les mêmes
Es et comme on dit « Les temps changent… ». L’enseignement est donc un
apprentissage perpétuel.

Enfin, je devrai également approfondir la gestion de groupe. Car lorsque j’ai été
en classe de dépaysement cette année, j’ai remarqué qu’il n’était pas du tout
évident de gérer trois classes en même temps. La gestion de groupe est tout à
fait différente que lorsque je suis en face d’une seule classe. Mais ceci, je ne
pourrai le perfectionner qu’au fil des ans, lorsque je serai confrontée à une

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situation équivalente, car la plupart du temps, je n’aurai qu’une seule classe à
gérer. 

 
Dans quel sens et jusqu’où vais-je mobiliser mes énergies, mon temps
et mes espoirs ?
 
Il m’est difficile de répondre à cette question, car je ne sais pas encore quel
genre de vie me réserve l’avenir, mais quoi qu’il en soit, il sera important que
j’arrive à faire la part des choses entre le privé et le professionnel. L’un comme
l’autre nécessite du temps, de l’énergie, mais aucun ne doit empiéter l’autre. Il
faudra que ceux qui partageront ma vie plus tard comprennent que mon métier
est un des moteurs de ma vie et que je dois y consacrer énormément de temps.
En effet, les leçons devront toujours être pensées avant de les présenter, même
s’il n’y aura plus de réelles préparations écrites. Je devrai également être
constamment à la recherche de documents plus récents, plus proches de
l’actualité. De plus, il y a aura les corrections de devoirs et de contrôles de mes
Es. Mon temps de travail sera donc assez conséquent. Mais je ne pourrai pas non
plus travailler au dépriment de ma vie privée. C’est pourquoi, il est vraiment
important de trouver un juste milieu entre les deux.

Et en ce qui concerne mes espoirs, je pense que comme tout enseignant, j’aurai
parfois des périodes de doute, de démotivation. Mais je pense être persévérante
dans mes choix et rarement abandonner mes rêves, alors mes espoirs finiront
toujours par ressurgir et me permettront d’avancer à nouveau.
  
      L’impact de l’enseignant
 
Quel est mon rôle ?
 
Pour moi, le rôle d’un enseignant est avant tout d’éduquer. Avant de commencer
la formation pédagogique, je pensais que le but principal de l’enseignant était de
transmettre des savoirs, des connaissances. Or, au fur et à mesure des stages,
je me suis rendu compte que ceci ne constituait qu’une partie du rôle de
l’enseignant. En effet, il est important d’éduquer les Es aux savoirs, mais
également, de les éduquer à la citoyenneté. Car il s’avère que les parents ont
tendance à léguer de plus en plus de responsabilités quant à l’éducation de leurs
enfants. Voici d’ailleurs une citation de Hervé Bazin (1977) qui illustre ce
problème : « Mais plutôt que d'enseignement (s'il est mal conçu,
au moins il existe), c'est d'éducation que manque aujourd'hui la jeunesse. ».

Il est donc important que ces petites têtes pleines de savoirs arrivent à penser
par elles-mêmes, à s’interroger sur les situations qu’elles rencontrent et à faire
des choix responsables. Car après tout, à quoi cela sert d’acquérir un nombre

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important de connaissances si derrière, il n’y a aucune réflexion de la part de
l’enfant !
        
 De plus, si je reprends un des questionnaires effectué lors des cours de
psychopédagogie, voici cinq formulations qui correspondent le mieux à ce que je
pense, à ce que je vis, du métier d’enseignant en école primaire (d’après Libratti
et Passerieux, 2001, pp. 13-14) :
 Motiver les enfants pour qu’ils aient envie d’apprendre,
 Apprendre aux Es à reconnaître leurs compétences, à avoir
confiance en eux,
 Faire évoluer les représentations des Es sur le monde,
 Apprendre aux Es à vivre ensemble, à tenir compte des autres,
 Apprendre aux Es les règles de la vie en société. Eduquer à la
civilité.
Voici donc cinq aspects qui définissent au mieux le rôle de l’enseignant selon
moi.

Enfin, petite touche d’humour, si vous vous rendez sur mon blog pédagogique
(ah, mais vous y êtes!!!), vous vous rendrez compte que le métier d’enseignant
est vraiment très polyvalent !        
 
Quelle influence réelle ai-je sur les élèves ?
 
Je pense que pour l’instant, je n’ai eu qu’une légère influence sur les Es à qui j’ai
eu la chance de donner cours étant donné que je n’étais là que pour une courte
période. Cependant, j’ai eu l’occasion à plusieurs reprises d’en croiser certains
après quelques mois ou même après quelques années et ces Es se souvenaient
de moi ainsi que des activités que nous avions vues ensemble.

Je pense donc que l’enseignant qui garde la même classe pendant au moins une
année complète a une réelle influence sur ses Es. C’est pourquoi il se doit d’être
juste avec eux, d’être à leur écoute, de les respecter, car il s’agit parfois pour
l’enfant d’une réelle personne de confiance, d’un modèle qu’il n’aurait peut-être
pas à la maison.

De plus, l’enseignant se doit de leur inculquer un savoir correct, car celui-ci sera
la base de tout prochain apprentissage. L’enseignant devra donc tout mettre en
place afin que ces savoirs soient compris au mieux par l’enfant et donc, par
chacun des Es (cf. pédagogie différenciée).
 
Quelles sont les préoccupations quotidiennes des enseignants ?
 
Je pense que ce qui préoccupe principalement l’enseignant c’est l’avenir des Es
qu’il a devant lui, car il constitue un des maillons qui va permettre à l’enfant de
s’épanouir. Sa place au sein de la vie de l’enfant est donc d’une très haute
importance. C’est pourquoi, l’enseignant devra toujours penser à ce qui est le

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mieux pour l’enfant et non à ce qui est le plus confortable pour lui. Dans un
sens, le chemin de l’enseignant est en grande partie tracé, il ne dépend plus que
de lui-même, alors que l’avenir des Es dépend en grande partie de chaque
enseignant qu’ils croiseront sur leur chemin.
 
L’enseignant ne devra pas juste se soucier des apprentissages de l’enfant, mais
aussi de son épanouissement personnel. Je sais que nous ne sommes pas là en
tant que psychologue, mais si jamais l’enseignant détecte le moindre problème
chez l’enfant au niveau de sa vie privée, je trouve qu’il a le devoir d’en parler au
Centre PMS de l’école ou à toute personne ressource capable de gérer cette
situation. La fonction de l’enseignant ne se limite pas aux quatre murs de sa
classe. 
 
     Les pratiques pédagogiques
 
Sur quels fondements puis-je appuyer mes choix  ?
 
La manière dont j’enseignerai plus tard dépendra en grande partie de la
formation pédagogique que j’ai suivie pendant trois à la Haute Ecole.
Cependant, l’enseignant est également chercheur, c’est-à-dire qu’il remet
régulièrement en question ses connaissances et ses pratiques et qu’il les
actualise.

Tout au long de ma carrière professionnelle, je serai donc en perpétuelle


recherche d’autres méthodes mieux adaptées pour tel ou tel type d’enfant,
j’analyserai ma manière d’enseigner afin d’en tirer les points positifs et les
points négatifs et de là, j’essaierai de me perfectionner toujours un peu plus afin
de donner le meilleur de moi-même aux Es, car ma préoccupation principale
sera leur bien-être et leur épanouissement. Un enfant en difficultés a tendance à
perdre toute confiance en lui, il est donc important d’y remédier au plus vite !

En conclusion, la vie d’un enseignant est un continuel apprentissage, car ce sont


les Es qu’il a en face de lui qui le poussent toujours plus loin dans sa formation.
 
Quelles sont les informations qui viennent alimenter ma réflexion sur
mes pratiques pédagogiques ?
 
Pour l’instant, les principales informations qui reflétaient ma manière
d’enseigner étaient les différents rapports de stage que j’ai reçus, que ce soit
des professeurs de la Haute Ecole ou des maitres de stage. En effet, je pense
que ce n’est pas en restant si peu de temps dans une même classe que nous
pouvons pêcher d’autres informations.

Mais, lorsque j’aurai ma propre classe, ce seront les Es eux-mêmes qui


m’indiqueront si ma manière d’enseigner est adéquate ou non. J’ai déjà pu le
remarquer lors des différents stages que j’ai effectués, mais ceci se remarquera

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davantage lorsque je ferai réellement partie du cor enseignant. Je trouve que
ceci se remarque essentiellement lors des séances d’exercices, car c’est à ce
moment-là que les Es appliquent réellement ce qu’ils viennent d’apprendre. Il
est donc important de remédier aux éventuels problèmes que pourraient
rencontrés les Es soit en expliquant à nouveau mais de manière individuelle, soit
en utilisant d’autres procédés plus adaptés à l’enfant (cf. pédagogie
différenciée).
 
Quels indices peuvent guider l’enseignant en vue d’une formation qui
prépare les jeunes d’aujourd’hui à la société de demain  ?
 
Comme dit précédemment, les parents d’élèves ont de plus en plus tendance à
déléguer l’éducation de leurs enfants à l’école. C’est pourquoi les enseignants
doivent absolument préparer leurs Es à la société de demain.

Lors de mon travail de fin d’études, j’ai abordé un des indices qui guidera
l’enseignant, c’est l’accès non sécurisé à la pornographie. Les jeunes ont de plus
en plus accès à cette sexualité gratuite et il faut absolument les en protéger.
C’est pourquoi, l’enseignant devrait dès que possible éduquer les Es aux media,
car ceux-ci sont excessivement présents dans leur vie ce qui n’était pas le cas il
y a quelques années.
 
L’enseignant devra donc en tant que maître instruit se tenir au courant de
l’actualité afin de l’exploiter au mieux avec ses Es. Comme dit précédemment,
l’enseignement est un perpétuel apprentissage.
 
En quoi les pratiques pédagogiques de l’enseignant contribuent-elles à
la motivation des élèves ?
 
Lors de nos différents cours sur la différenciation pédagogique, nous avons vu
qu’il existait quatre sortes d’Es :
 les capables impliqués,
 les capables détachés,
 les pas capables impliqués,
 les pas capables détachés.
C’est donc principalement pour les trois dernières catégories que les pratiques
pédagogiques vont jouer un rôle important. En effet, les Es capables détachés
devront être motivés par l’enseignant, car ils possèdent les compétences
suffisantes pour poursuivre, mais sont désintéressés de l’enseignement. Quant
aux Es pas capables, mais motivés, il faudra que l’enseignant mettre tout en
œuvre pour que leur motivation résiste à leurs lacunes. Il pourra remédier à ces
lacunes grâce à différents procédés en fonction du type de lacunes de chaque
enfant (cf. pédagogie différenciée). Enfin, c’est avec les Es pas capables
détachés que l’enseignant aura le plus de difficultés, car en plus d’avoir
certaines lacunes au niveau des apprentissages, ces Es sont en plus, non

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motivés par l’enseignement. Il sera donc nécessaire de mettre tout en œuvre
pour motiver ces Es, ce qui faciliterait leur apprentissage.
 
Comment choisir mes pratiques pédagogiques en fonction du profil
culturel des élèves ?
 
Pour répondre à cette question, je me suis référée à un ouvrage, « Pour une
éducation à la diversité »[1], qui me semble très intéressant, car il traite de
l’éducation à la diversité. Notre si petit pays a la chance d’accueillir aujourd’hui
un nombre important de cultures différentes. Cependant, cette diversité
culturelle peut créer des conflits et ceux-ci se ressentent également à l’école
primaire. De nombreuses fois lors de mes stages, j’ai été confrontée à des
enfants ayant des propos racistes envers leurs camarades.

Je pense qu’il est donc important d’ouvrir les enfants sur le monde qui les
entoure en leur proposant des activités diverses qui parleraient des différentes
cultures qui sont présentes au sein de la classe. Par la suite, nous pourrions en
plus, leur faire découvrir d’autres cultures supplémentaires. Mais je trouve qu’il
est important que les Es comprennent d’où viennent leurs différences afin qu’ils
apprennent à les respecter, car c’est notre diversité qui fait notre richesse.  
 
Pourquoi changer ? Pourquoi remettre en question mes pratiques
pédagogiques ?
 
Je dirais tout simplement qu’il est important de changer, car nul n’est parfait, nul
ne peut avoir la prétention d’être le meilleur enseignant, car la vie est faite
d’imprévus et donc, de perpétuels changements. Ces changements sont dus à
l’évolution de notre société et par la même occasion, à l’évolution de nos élèves.
Car ce ne sont pas des machines, mais bien des êtres vivants avec des envies
particulières et des problèmes qui leur sont propres. Ceux-ci évoluent au fil des
ans et nous ne pouvons pas l’empêcher. Nous pouvons juste essayer d’y
remédier le mieux possible.

Nous ne pourrons jamais planifier exactement comment va se dérouler la leçon


que nous sommes prêts à donner ou la nouvelle année scolaire qui va bientôt
débuter. L’enseignant doit être capable de s’adapter, car tous ces imprévus
nous empêchent de rester figer dans notre façon de penser ou de faire.
C’est pour toutes ces raisons qu’il est important de changer et de se remettre
constamment en question, car si nous voulons le meilleur pour nos futurs Es,
nous devrons mettre tout en place pour assouvir leurs besoins et les aider à aller
de l’avant dans leur vie scolaire.
 
     Conclusion
 
En conclusion, je dirais que ces trois dernières années passées à la Haute Ecole
Francisco Ferrer me permettent à présent d’élaborer une image de l’enseignante

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que je serai et que je suis déjà en partie. Il est vrai que j’ai encore énormément
de choses à apprendre, mais grâce à tout ce que j’ai appris durant mon cursus
scolaire et grâce à toutes les expériences que j’ai vécues qu’elles soient
pédagogiques ou autres, j’ai pu tirer mes propres observations, mes propres
conclusions. Et ce sont celles-ci qui m’offrent une meilleure image de ce qu’est
un enseignant, de son rôle, de son influence sur ses Es, …
 Si quand j’étais petite j’idéalisais le métier d’enseignant, je sais à présent en
quoi il consiste et bien qu’il soit fait de nombreux rebondissements, qu’il ne soit
pas toujours évident à accomplir et qu’il perde de plus en plus de sa valeur aux
yeux des gens, il reste pour moi et restera pour toujours le plus beau métier du
monde, car il est fait d’une notion extrêmement importante pour moi : c’est un
des rares métiers qui n’est encore fait aujourd’hui que de partages.

[1] Pour une éducation à la diversité, M., Gérard-Quivy, N., Coulon Casanova,


Editeur responsable M., Lucas, 2004

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