Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
:
Ecole des Hautes Etudes Commerciales Mme MOHAMMED BELKACEM F
Suite au premier choc, les pays consommateurs se sont lancés dans la recherche
de nouvelles énergies de substitution mais cette continuité n'est cependant
qu'apparente, car la construction de nombreux équipements nouveaux a été
lancée mais leur mise en service nécessitait du temps, un temps nécessaire à la
construction des nouvelles centrales électriques, à charbon ou nucléaires,
destinées à ne plus utiliser de produits pétroliers.
La crise éclate réellement le 27 mars 1979, les prix explosent. Ils exploseront à
nouveau l'année suivante, en septembre 1980, avec la baisse des
productions quand l'Irak attaque l'Iran.
Enseignante :
Ecole des Hautes Etudes Commerciales Mme MOHAMMED BELKACEM F
En effet, Suite à la révolution iranienne, une république islamique est instaurée en Iran. Le
nouveau régime appelle à renverser celui de son voisin irakien, présidé depuis peu par
Saddam Hussein, pour y imposer le mouvement islamique. De peur d’être renversé, Saddam
Hussein attaque l’Iran le 22 septembre 1980. Sous l’effet conjugué de la révolution iranienne
et du déclenchement de la guerre Iran-Irak, la production de pétrole mondiale se réduit.
Cependant, dès 1982, la situation se normalise. Au cours des années qui suivent, les pays
occidentaux réussissent à renverser la situation quelque peu en favorisant de nouvelles
sources d'énergie (nouvelles centrales nucléaires, et charbonières), des économies
d'énergie et une augmentation de la production pétrolière dans différents points du globe
hors OPEP (baie de Campeche au Mexique, Alaska, mer du Nord, etc.). De ce fait, tous ces
facteurs vont se conjuguer pour réduire la demande qui est adressée à ses membres, l'appel
au brut O.P.E.P. passe de 30 millions de barils par jour en 1980 à 15 millions seulement en
1985 et le prix du pétrole chutait à 12 dollars le baril dès 1986.